Un support d’écran Display /// pour Apple II sur eBay

Quand Apple présente son Apple /// en 1980, elle se décide enfin à lui offrir un écran adapté, plutôt que de laisser chaque client acheter un moniteur conçu par un autre constructeur comme cela se faisait auparavant:

Apple II avec écran Philips Display

Plutôt que d’en profiter pour concevoir d’autres écrans adaptés à sa gamme Apple II, Apple se contente alors de commercialiser un simple support en plastique en forme de U inversé, destiné à positionner l’écran au-dessus de la coque d’un Apple II, plus étroite. On en a déjà touché un mot à l’occasion d’un article sur The Keyboard Company, un accessoiriste racheté par Apple. En voici deux exemples d’utilisation, tirés de brochures de l’époque :

Apple support écran Apple II Apple /// 815-0540

Apple support écran Apple II Apple /// 815-0540

On trouve actuellement un tel support dans son carton sur eBay. Pour environ 150 euros (sans compter les frais de port et d’importation), vous pouvez donc acquérir (ou nous offrir) cette petite pièce d’histoire, un simple morceau de plastique référencé 815-0540, une opportunité plutôt rare !

Apple support écran Apple II Apple /// 815-0540
Image : eBay

Publicité : Macintosh et Excel

Demain, nous fêterons le trente-quatrième anniversaire d’Excel. Un logiciel qui, pendant deux ans, était resté une exclusivité réservée au Macintosh (on a parlé dernièrement de sa sortie sur l’IBM-PC en 1987). À cette occasion, et puisque le dimanche, c’est publicité, nous vous présentons cette réclame d’Apple France datant de 1985 et associant le Macintosh 512K et Microsoft Excel.

Publicité Apple 1985, Macintosh 512K et Excel

Cette publicité avait décidé de jouer la carte de l’humour pour rendre un peu plus désirable un tableur plein de qualités. Excel devient un logiciel efficace pour la gestion et pour la digestion des données, qui règle le principal problème des chiffres : leur grand nombre. Un logiciel qui permet de spéculer à la hausse ou de fixer le dollar à 10 francs. Un logiciel qui permet d’enregistrer sa caisse noire en Suisse sous forme de macrocommande pour ne plus avoir besoin de reformuler la même opération plusieurs fois. Bref, un super tableur, réservé au Macintosh 512K équipé d’un lecteur externe.

La pub du dimanche – Écrire sur Macintosh

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine : une publicité de décembre 1985 pour le Macintosh. Tandis qu’Apple peaufine son Macintosh Plus qui sortira le mois suivant, une série de publicités vante les capacités du Mac 128k et du Mac 512k, les deux seuls modèles alors disponibles. « Voilà ce qui arrive à ceux dont le métier est d’écrire. – Alors les autres – », annonce la marque, en présentant les manuscrits de  Flaubert, Zola, Proust et Tolstoï. « Dommage que Victor Hugo n’ait pas connu Apple, Macintosh, Mac Write, Microsoft Word ou Page Maker d’Aldus », poursuit la réclame, avant de recommander un logiciel de fusion à Chateaubriand (sans accent circonflexe, s’il-vous-plaît) pour envoyer des « lettres d’amour type »  à chacune de ses futures conquêtes…

Apple 1985 Ad

L’étrange résolution du Classic Couleur

On connaît bien la résolution du Macintosh, dont ont hérité ses successeurs après lui : Macintosh Plus, SE, Classic… Tous ces modèles disposaient d’un écran affichant 342 lignes de 512 pixels. On connaît bien aussi la résolution VGA, très utilisée à la même époque, qui offrait 480 lignes de 640 pixels. Mais quelle mouche avait donc piqué Apple au moment de présenter son Classic Couleur, le premier monobloc de la marque offrant un écran en couleurs ? En effet, ce modèle de Macintosh offrait une résolution de 512 x 384 pixels, plus haute, mais pas plus large qu’auparavant…

Color Classic Tetris Screen
Sur cette image de Retro Treasures, on voit que le jeu Tetris s’affiche avec la barre des menus au-dessus, et un espace libre en-dessous. Sur les anciens Macs, il occupait tout l’écran.

En réalité, le Classic Couleur répondait à une exigence particulière : il était capable d’accueillir une carte d’extension qu’il partageait avec la gamme des Macintosh LC, pour bénéficier de la compatibilité avec les logiciels Apple IIe. Quitte à afficher un écran d’Apple IIe sur l’écran du Classic Couleur, autant le faire dans de bonnes conditions. Apple s’était donc basée sur la résolution de l’affichage de l’Apple IIe (280 x 192 pixel) et avait multiplié par deux ces valeurs, ce qui donnait 560 x 384. Ainsi, chaque pixel de l’Apple IIe était représenté à l’écran par un bloc de 4 pixels, et le tour était joué !

Mais alors, me direz-vous, pourquoi ne pas avoir utilisé également cette résolution de 560 x 384 pixels pour l’affichage du Macintosh ? Tout simplement parce que dans ce cas, l’interface du Mac aurait été déformée. L’écran Sony Trinitron 10 pouces du Classic Couleur était légèrement plus haut que ses prédécesseurs, mais pas plus large. Pour l’affichage de l’Apple II, ce n’était pas un problème, puisque les pixels affichés par l’Apple II (comme par le Lisa) avaient toujours été plutôt rectangulaires. Mais le Macintosh, lui, exigeait des pixels parfaitement carrés. Il fallait donc que chaque pixel soit un peu plus large : au lieu de 560 pixels sur chaque ligne, la carte graphique n’en affichait alors plus que 512.

L’écran du Classic Couleur était limité par Apple à ces deux résolutions, bien que Sony l’ait conçu pour en accepter d’autres. Si vous êtes bricoleur, vous pouvez ainsi obtenir de votre Macintosh Classic Couleur une résolution VGA de 640 x 480 pixels, parfaitement tolérée par l’écran et le système d’exploitation. Il faut sortir le fer à souder, mais depuis le temps que la garantie a sauté, ça ne devrait plus être un problème… Pour le mode d’emploi, c’est sur le site PowerCC que ça se passe !

Macintosh Classic Color VGA upgrade 640x480
Image : PowerCC

L’organigramme d’Apple France en 1984

Dans un « Dossier du candidat revendeur » édité fin 1984 par SEEDRIN, filiale d’Apple en France, on trouve cet organigramme très complet. On y voit bien sûr Jean-Louis Gassée à la direction générale, mais aussi Alain Vannier dont on avait déjà publié une photo (anonyme à l’origine) sur ce blog.

L'organigramme d'Apple France (SEEDRIN) en 1984

Dans ce guide destiné aux professionnels souhaitant devenir revendeurs Apple, on découvre de nombreux détails, comme l’origine de la filiale française d’Apple, postérieure à l’implantation de la représentation européenne de la marque, installée à Paris depuis le début de l’année 1980, avec Michael Spindler et Tom Lawrence. SEEDRIN ne voit le jour qu’un an plus tard, pour cibler le marché français en remplacement du distributeur français attitré de l’époque, Sonotec (dont nous avons déjà parlé dans un article sur les pommes tordues).

La carte de France d'Apple France (SEEDRIN) en 1984

En 1984, SEEDRIN, c’est 940 millions de francs de chiffre d’affaire, 160 collaborateurs et 70.000 ordinateurs livrés par 430 concessionnaires agréés. À l’époque, la part de marché d’Apple en France atteignait 40%… Et vous, avez-vous connu cette époque ? Témoignez en commentaire !

Susan Kare récompensée

Elle a créé une bonne partie des icônes du premier Macintosh. Elle a dessiné la police de caractère Chicago qui a accompagné le Mac puis l’iPod durant vingt ans. Ses créations originales, et notamment ses premiers brouillons dessinés à la main sur du papier quadrillé, avaient déjà trouvé leur place au Museum of Modern Art (MoMA) de New-York. On a appris hier que Susan Kare s’apprêtait à recevoir ce mois-ci la médaille de l’American Institute of Graphic Arts (AIGA) en récompense de ce même travail sur l’interface du Macintosh.

Susan Kare icons for Macintosh
Image : www.kare.com

Susan Kare rejoint Apple en 1982, à l’invitation d’Andy Hertzfeld, de l’équipe Macintosh, pour travailler sur les icones utilisées dans le système et créer des polices de caractères. On lui doit notamment les curseurs en forme de montre, de pot de peinture, les icones d’alertes… et le fameux Dogcow, à la fois chien et vache, issu de l’homothétie d’une icone plus petite, devenu l’un des symboles du Macintosh.

Clarus the Dogcow, by Susan Kare

Après avoir réalisé son travail pour le Macintosh, elle quitte Apple en 1986 en même temps que Steve Jobs et le rejoint chez NeXT, où elle supervise tout le travail de graphisme, tant au niveau du logiciel qu’au niveau du matériel et des emballages… En 1988, elle part chez Microsoft, où elle crée les icones et les boutons de Windows 3.

Windows 3 par Susan Kare
Image : www.kare.com

Hasard du calendrier, parmi les autres personnes récompensées cette année par l’AIGA, on trouve le designer Arem Duplessis, qui travaille pour l’équipe marketing d’Apple depuis février 2014, après s’être illustré au sein du New-York Times.

Source : AIGA via AppleInsider

Quand Apple France ouvrait des bureaux à Metz

En feuilletant un exemplaire du magazine SVM (Science & Vie Micro) de juin 1984, je suis tombé sur cet article, qui rappelle un épisode de l’histoire d’Apple France que j’ignorais totalement, bien qu’étant originaire de Lorraine : Apple France a installé en 1984 un « centre de conception et d’adaptation de logiciels » à Metz, en Moselle. D’après cette brève, Steve Jobs avait fait de la France son pôle européen pour le logiciel (on se rappelle de l’interview qu’il avait alors consacrée à Antenne 2, et que l’INA propose sur son site à ce sujet).

Apple France Technopole Metz

L’installation d’Apple France à Metz avait coïncidé avec la création du Technopôle (qui existe toujours), un parc d’activité imaginé par le maire Jean-Marie Rausch, et regroupant autour de l’école Supélec, une quinzaine d’entreprises, parmi lesquelles Bull, Hewlett-Packard, Thomson ou encore Polaroïd, comme le racontait l’historien Pierre Miquel dans son ouvrage « Vive la France ! ».

À l’époque, la Lorraine vivait une crise sans précédent, liée à l’agonie de la sidérurgie entraînant des dizaines de milliers de licenciements. Dans un entretien accordé au Nouvel Observateur, le patron d’Apple France de l’époque, Jean-Louis Gassée, avait expliqué les dessous de cette implantation :

Pourquoi Metz ? Ce n’est pas nous qui avons choisi. En France, si vous avez une entreprise, vous êtes toujours amené à faire des deals un peu crasseux avec la puissance publique. C’est triste mais c’est ainsi. Or vous savez que la Datar a un droit régalien de décision. Elle nous a dit : si vous voulez avoir plus de mille mètres carrés de bureaux sans qu’on vous exile à Evry ou ailleurs, ouvrez un établissement à Metz. Coup de chance, il y avait là un maire qui comprenait ce que nous faisions et qui met tout en œuvre pour nous aider.

Inopiné (adj) : auquel on ne s’attendait pas

On ne peut pas dire que le terme « inopiné » soit particulièrement utilisé dans le langage courant. On peut même dire que c’est un terme plutôt désuet : d’après Google, on le rencontre à peine plus d’un million de fois sur le web, contre cinq millions d’occurrences de « inattendu » et plus de vingt-et-un million d’ « impromptu » (merci la musique classique). Même « fortuit » se rencontre plus fréquemment. Et parmi ce million de résultats, une fois passées les pages dédiées aux définitions, on tombe tout de suite sur des pages relatives aux messages d’erreur de MacOS…

Et pourtant, c’est bien l’adjectif « inopiné » ou l’adverbe « inopinément » qu’Apple a choisi il y a bien longtemps pour ses messages d’alerte, en traduction de l’adverbe « unexpectedly » ou de l’adjectif « unexpected ».

L'application AppleWorks a quitté inopinément

Lors du passage à MacOS X, Apple a gardé cette traduction, jusqu’à la version 10.5 dite « Léopard ». Depuis 2009, Mac OS X annonce désormais qu’une application a quitté de manière imprévue.

Une application a quitté inopinément

Application a quitté de manière imprévue

Heureusement, le terme « inopiné » a refait son apparition dernièrement sur iOS. L’agrégé de lettres qui travaille à la traduction des messages chez Apple a dû reprendre du service…

Cet iPhone s'est éteint de manière inopinée

 

Les goodies d’Apple Expo

Dans les années 90, il était compliqué d’arpenter les allées d’un grand salon comme Apple Expo sans en repartir les bras encombrés de sacs en plastique remplis de goodies, ces objets publicitaires offerts sur les différents stands. Mike, un de nos lecteurs, a partagé cette photographie d’une petite partie de sa collection de souvenirs.

À vous d’y retrouver le badge du Newton, le briquet d’Apple, l’étiquette du Macintosh Portable, le bonbon de Claris MacDraw Pro, l’autocollant de SVM Macintosh, le puzzle Microsoft Works, ou encore le porte-clé de MacVonk, un éditeur très actif aux alentours de 1990 et qui distribuait notamment le fameux logiciel Ragtime.

Goodies Apple Expo

Comprendre les bureaux de Mac OS 9 et MacOS X

Puisque nous fêtons aujourd’hui l’anniversaire de la commercialisation de MacOS X, c’est l’occasion de nous souvenir que la transition entre Mac OS 9 et MacOS X n’a pas été de tout repos, comme nous le rappellent quelques articles publiés à l’époque dans la revue A Vos Mac.

Parmi les surprises qui ont accompagné la sortie de MacOS X, figurait en bonne place la nouvelle gestion du Bureau. Dénommé en anglais « Desktop », le Bureau est le fond de l’écran, visible quand aucune fenêtre n’est ouverte, où apparaissent les disques et disquettes, et où vous pouvez déposer vos propres dossiers et documents. Sous MacOS 9, chaque disque (et disquette, CD, Zip…) dispose de son propre bureau, matérialisé par un dossier invisible intitulé « Desktop Folder », placé dans la fenêtre de ce support.

Mac OS 9 et MacOS X desktop folders

Habituellement, vous ne voyez pas ce dossier, mais son contenu apparaît sur le fond d’écran dès que le disque est branché. Ainsi, vous pouvez déplacer une icône de la fenêtre de votre disquette vers le fond d’écran : l’élément sera en réalité déplacé dans le dossier « Desktop Folder » de votre disquette, mais apparaîtra à l’écran parmi les autres icones du bureau. Et si vous éjectez cette disquette, l’élément disparaîtra fort logiquement du bureau, pour réapparaître sur l’écran dès que vous insérez à nouveau la disquette. Sous MacOS X, les dossiers « Desktop Folder » disparaissent pour de bon, remplacés par un unique dossier « Desktop » ou « Bureau », placé dans votre dossier d’utilisateur. Autrement dit, le Bureau n’est plus géré en fonction des supports, mais des utilisateurs : MacOS X étant un système multi-utilisateur, chacun dispose de son propre bureau. Les bureaux sont ainsi affichés selon le nom d’utilisateur entré au démarrage de la machine, lors de l’ouverture de la cession.

Mac OS 9 et MacOS X desktop foldersHeureusement pour nous, pauvres utilisateurs un peu déboussolés, Apple a réactivé dans MacOS X l’affichage du dossier invisible « Desktop Folder » de MacOS 9. Sans cela, vos icones placées sous MacOS 9 sur le bureau seraient restées pratiquement inaccessibles sous X ! Faites le test : sur un ordinateur équipé de MacOS 9, insérez une disquette, copiez dessus un fichier, et glissez ce fichier copié vers le bureau. En éjectant la disquette, l’icône disparaît aussi du bureau. Puis insérez cette disquette dans un ordinateur tournant sous MacOS X : la disquette apparaît, mais pas l’icône sur le bureau ! Pour la retrouver, il faut ouvrir la disquette, puis le dossier « Desktop Folder », dont vous ne soupçonniez même pas l’existence quelques secondes auparavant. Dans l’autre sens, en branchant par exemple votre disque MacOS X sur un ordinateur tournant sous MacOS 9, ou en redémarrant sous 9 votre ordinateur tournant habituellement sous X, les icones du bureau sont accessibles dans le dossier « Desktop », situé dans votre dossier « Utilisateurs » ou « Users ».

Un G3 dans un Classic Couleur ?

Non, pas de petite blague cette fois-ci, pour ceux qui se souviennent de cette photo d’un G3 et d’un G4 dans le même Macintosh II. Aujourd’hui, il s’agit vraiment de faire rentrer un processeur G3 dans un Classic Couleur, un ordinateur tout-en-un présenté en 1993, et équipé d’un simple Motorola 68030 à 16 Mhz à l’origine.

Des bricoleurs passionnés, dont l’histoire a retenu qu’ils s’appelaient M. Tak and M. Akky, s’étaient lancés le défi de faire entrer un processeur PowerPC dans ce petit Macintosh. Bien sûr, il était déjà possible de remplacer la carte-mère du Classic Couleur par celle d’un LC 550 (68030 à 33 Mhz) ou d’un LC 575 (68040 à 33 Mhz), au besoin en intégrant ensuite une carte de mise à jour du processeur. On appellait cela la mise à jour « Mystic ». Mais les deux bricoleurs voulaient aller plus loin.

Color Classic TAKKI
Image : powercc.org

Dégainant la mini-perceuse et le fer à souder, ils se mirent à l’ouvrage pour intégrer la carte-mère d’un Performa ou d’un PowerMacintosh des génération 5200 à 5500 (ou 6200 à 6500). Ils nommèrent leur bricolage TAKKY, donnant naissance à un Classic Couleur équipé d’un processeur 603 pouvant dépasser les 300 Mhz !

Color Classic Takki upgrade
Image : powercc.org

Dans le même temps, quelques constructeurs (Sonnet, NewerTech, PowerLogix…) s’étaient aperçu que sur ces Performa, le connecteur dédié à la mémoire cache de niveau 2 pouvait être détourné de sa fonction d’origine,  et y avaient adapté des cartes munies de processeur G3 à la fin des années 90. Au prix de quelques découpes supplémentaires, il devenait possible d’équiper son Classic Couleur d’un véritable G3, 260 fois plus puissant que la version d’origine.

Color Classic TAKKI upgrade
Image : powercc.org

Ne restait plus qu’à donner quelques coups de fer à souder pour basculer l’écran du mode 512×384 à un meilleur 640×480. Si vous n’aimez pas bricoler, et si vous avez un peu d’argent qui dort, vous pouvez toujours vous tourner vers un modèle TAKKI à 7500 dollars sur eBay (aïe !). À défaut, on trouve aussi des modèles Mystic, pour 500 ou 600 dollars (avec une carte Apple IIe en bonus).

Apple Color Classic Takki Upgrade
Image : eBay