Souvenir – de MacOS 9 à MacOS X

Et vous, avez-vous connu la transition entre MacOS 9 et MacOS X ? En 2000, il était possible de faire tourner sur nos Macs les deux versions du système d’Apple, l’ancienne s’intégrant parfaitement dans la nouvelle. Ici, la version Public Beta de MacOS X, dans laquelle on a lancé le Finder de MacOS 9 ! Cette manipulation contre-nature fut rendue impossible dès les premières versions définitives du nouveau système : plus question de contourner l’interface (et les sécurités) de MacOS X avec l’ancien Finder.

MacOS 9 Finder in Mac OS X Public Beta
Les Finder de Mac OS 9 et de MacOS X mélangés, ce n’était pas beau à voir

Pour les bricoleurs du dimanche — ou des jours fériés —, on rappellera que ce blocage pouvait tout de même être contourné dans les versions ultérieures de MacOS X. Il suffisait de dupliquer le Finder (dans le Dossier Système), d’ouvrir cette copie dans ResEdit et de changer son Code Type en APPL et son Code Créateur en XXXX ou tout autre code que celui d’origine. Ainsi, le système était dupé et ne bloquait pas le lancement de ce qui lui apparaissait dorénavant comme une simple application.

Test Drive a Macintosh, Mac vs PC avant l’heure

En 1984, Apple veut booster les ventes de son Macintosh, et propose aux Américains d’emprunter un Mac pour une soirée, afin de faire connaissance avec cette nouvelle machine, sa souris et son interface graphique. C’était l’opération « Test Drive a Macintosh ». Plusieurs spots TV accompagnaient cette campagne publicitaire : ils vantaient la soudaine simplicité du Macintosh, face aux PC de l’époque et à leurs commandes complexes.

On trouve dans ces spots des petits airs d’une vidéo quatorze ans plus jeune : iMac Simplicity Shootout, un petit film mettant en scène Johan, 7 ans, installant un iMac tout juste déballé du carton en quelques minutes, tandis que Adam, 26 ans, galère une demie-heure pour installer un PC sous Windows 95. Mais Johan triche un peu : son chien Brodie l’aide !

https://www.youtube.com/watch?v=hIrs_AGBIww

Le site 9to5mac raconte quelques anecdotes au sujet de ce petit film produit en interne par Apple. À l’époque, Adam jouait son propre rôle d’étudiant en MBA à la demande d’une de ses connaissances impliquée dans le tournage, tandis que Johan avait été recruté par casting. Tous deux avaient découvert en avant-première le nouvel iMac le jour du tournage. L’équipe de production avait réellement filmé les deux utilisateurs découvrant et installant leur nouvelle machine, avec très peu de mise en scène, et les temps d’installation avaient réellement été relevés, sans triche ni exagération !

Idée de cadeau : le rétroviseur Apple

Vous cherchez un cadeau à offrir à un fan d’Apple ? L’iPhone est trop cher (le Lisa original aussi), le pin’s Apple est trop banal ? Avez-vous pensé à un cadeau peu coûteux mais vraiment original : le rétroviseur Apple ! Pas celui prévu pour l’Apple Car, non, un rétroviseur à accrocher sur le côté de son écran (cathodique) pour pouvoir regarder derrière soi sans se retourner. La grande classe. Un accessoire à commander dans le Catalogue Apple de 1993.

Apple sideview mirror Apple Catalog 1993

Oui, là, en bas de la page : c’est bien le « SideView Mirror », pour seulement 12 dollars. Il vous permet de voir, sans vous retourner, qui passe la porte de votre commerce, ou qui jette un œil sur votre travail. Un miroir de 3 pouces de hauteur et 4 de large. Un peu comme un iPhone XR, mais plus court. On était encore au format 4/3 à l’époque, pas encore au panoramique…

Apple sideview mirror

Quand le succès du Mac déteignait sur le Lisa

Août 1984. Le Macintosh est commercialisé depuis le début de l’année, et cohabite au catalogue d’Apple avec le Lisa, l’Apple IIc et l’Apple IIe. En revanche, l’Apple /// vient juste d’être éjecté pour faire un peu de place sur les étagères. C’est le moment que choisit la revue InfoWorld pour publier un article très instructif intitulé « Le succès du Mac déteint sur le Lisa ». Et voici ce que disait cet article.

En 1983, Le Lisa était un vrai problème pour Apple. Coûtant 10.000 dollars, utilisant des disquettes spécifiques, il ne se vendait pas bien. Quasiment un échec. Et puis le Macintosh est arrivé en janvier 1984, pour 2.500 dollars, avec une lecteur de disquettes Sony standard, et Apple en a profité pour revoir le Lisa et lui offrir le même lecteur, pour un prix largement réduit, sous le nom de Lisa 2. Pour Apple, le Macintosh est un peu comme une Volkswagen, tandis que le Lisa est une Porsche. Ou un « Big Mac ». Et les clients apprécient : le Lisa 2 est en rupture de stock dans certaines boutiques, notamment le modèle équipé d’un disque dur interne de 10 Mo.

InfoWorld 1984 Lisa Apple

Le Lisa 2 est accompagné par les logiciels de la suite « Lisa 7/7 » : Lisa Write, Lisa Draw, Lisa List, Lisa Project, Lisa Graph, Lisa Calc et Lisa Terminal. Le tout pour 695 dollars, beaucoup moins cher que la suite Lisa Office System qu’elle remplace. Le copier-coller y est largement généralisé entre les logiciels, contrairement à son prédécesseur, et Lisa Write dispose maintenant d’un correcteur d’orthographe. Mieux : Lisa 7/7 est capable d’imprimer sur une imprimante en couleurs, malgré son écran en noir et blanc : la couleur de chaque élément est choisie dans un nouveau menu dédié.

Mais la sortie de Lisa 7/7 marque aussi, chez Apple, la fin du développement dédié au Lisa. Tout porte à croire que le Lisa va se rapprocher du Macintosh, notamment grâce au programme MacWorks qui transforme le Lisa en puissant Macintosh. Il doit d’ailleurs évoluer pour permettre de gérer sur le Lisa 2 les applications des deux systèmes en parallèle. Un gros travail est donc fait avec les développeurs pour vérifier que leurs applications Mac fonctionnent correctement sur le Lisa avec MacWorks. Pour parvenir à ses fins, Apple a fusionné les deux équipes de développement, au sein de la division Apple 32 (dont nous avons déjà parlé par ici). Et tout le monde travaille désormais pour le Macintosh, y compris dans le but d’assurer un jour la migration des données de Lisa 7/7 vers le Macintosh. On attend aussi la sortie d’Applebus, le système de réseau local peu coûteux que promet la marque (et qui sera renommé AppleTalk au tout dernier moment). Grâce à ce réseau, un Lisa doit pouvoir devenir serveur de fichiers pour les Macs situés autour de lui. D’autant plus qu’on annonce un disque dur de 74 Mo pour bientôt (comptez tout de même 9000 dollars avec son système de sauvegarde sur bande).

InfoWorld 1984 Lisa Apple

Pendant ce temps, 250 compagnies développent des logiciels pour le Macintosh, contre quelques poignées pour le Lisa, principalement dans des domaines professionnels, notamment en raison des capacités graphiques du Lisa et de son grand écran. Mais aussi en raison de sa mémoire vive, qui permet d’ouvrir des documents plus volumineux : LisaWrite gère des textes de 80 pages quand le Macintosh se contente de 10 ; LisaDraw gère quatre fois plus d’objets que MacDraw. Et surtout, le Lisa est la seule plateforme de développement pour le Macintosh, dont la mémoire est insuffisante pour cette tâche. Alors, que reste-t-il au Macintosh ? La gestion du son : le Lisa n’est pas équipé de la puce spécialisée dans l’audio dont dispose le Macintosh, et reste muet avec les applications dédiées.

Ironie de l’histoire : grâce à sa mémoire vive et à MacWorks, le Lisa 2 sera donc le premier « Mac » compatible avec les applications développées pour le futur « Fat Mac » (qui sera commercialisé peu après sous le nom de Macintosh 512K). Et déjà, Lotus prévoit que son application dédiée au Macintosh (qui sera finalement dénommée Lotus Jazz) pourra tourner sur le Lisa 2 avant même la sortie du Mac compatible !

Introduction à la programmation sur la famille Macintosh

Dès 1984, les développeurs découvraient doucement la nouvelle gamme Macintosh d’Apple. Pour les accompagner, Apple avait tout prévu, notamment une série de manuels publiés chez Addison-Wesley sous le titre « Inside Macintosh ». Nous publions aujourd’hui quelques extraits de l’un des opus les plus accessibles de cette série : Programmer’s Introduction to the Macintosh Family, que l’on trouve parfois d’occasion par exemple sur Amazon.

Programmer's Introduction to Macintosh

Comme l’indique un schéma au début de l’ouvrage, ce livre s’intégrait au sein de la collection de manuels traitant de tous les aspects de la programmation sur Macintosh. Cette collection s’était agrandie avec le temps, puisqu’elle ne comptait à l’origine que les trois volumes « Inside Macintosh I, II et III » consacrés au Macintosh, au Macintosh XL et au Macintosh 512. Le volume IV était consacré au Macintosh Plus, et le volume V, au Macintosh II.

Programmer's Introduction to Macintosh

Pour ceux qui auraient encore le moindre doute, rappelons que le Macintosh XL, bien que largement intégré à la famille Macintosh par les équipes marketing (comme dans cette brochure pour la famille Apple 32 SuperMicros), se contentait d’émuler le fonctionnement du Macintosh, en restant basé sur une plateforme de Lisa.

Programmer's Introduction to Macintosh

Dans notre version du livre, éditée en 1988, certains tableaux avaient déjà été mis à jour pour intégrer les nouveautés du Macintosh SE et du Macintosh II, comme la connexion ADB ou le processeur 68020.

Programmer's Introduction to Macintosh

Pourquoi développer pour le Macintosh, faisait semblant de se demander la marque à la pomme ? Parmi les nombreuses raisons, comme se positionner à la pointe de la technologie, ou disposer d’une base utilisateur en pleine expansion, Apple vantait la fierté du développeur, face à des applications qui, en plus de présenter une grande cohérence dans leurs interfaces utilisateur, étaient belles !

Programmer's Introduction to Macintosh

La philosophie du Macintosh reposait sur quelques principes très simples : l’utilisateur est le boss ; la compatibilité est la voie de la moindre résistance ; personne ne réinvente la roue. Autrement dit : le Macintosh replaçait l’utilisateur au centre des préoccupations du développeur, il offrait des logiciels compatibles entre-eux (même interface, copier-coller partagé…) pour ne pas rebuter les utilisateurs, et il offrait aux développeurs des outils de développement clé-en-main.

Programmer's Introduction to Macintosh

Une autre nouveauté pour les développeurs consistait à prendre en compte, dès le début de la conception des logiciels, des préoccupations qui étaient habituellement secondaires voire inexistantes. Ainsi, Apple insistait sur :
– la nécessité d’offrir une possibilité d’imprimer (en respectant la règle du WYSIWYG, c’est-à-dire la concordance entre ce qui est affiché à l’écran et ce qui est imprimé) ;
– la possibilité d’annuler la dernière action (le fameux Pomme-Z), une fonction totalement révolutionnaire et qu’il fallait donc intégrer dans le processus de développement ;
– une interface graphique respectant les canons décidés par Apple (avec une barre des menus, des icônes, et la souris, non remplaçable par les touches directionnelles du clavier) ;
– et la traduction de l’interface dans la langue de l’utilisateur, grâce à l’utilisation de textes renseignés dans les ressources du logiciel, et non pas directement intégrés dans le code-source (une fonction déjà offerte par le système du Lisa quelques années plus tôt).

Programmer's Introduction to Macintosh

Les capacités graphiques du Macintosh étaient également largement abordées, comme l’utilisation des fenêtres à l’écran : fenêtre de document, avec ou sans case de redimensionnement ; fenêtre d’accessoire ; fenêtre de dialogue, ou simple case d’affichage avec ou sans ombre.

Programmer's Introduction to Macintosh

Les développeurs découvraient également les concepts liés à l’utilisation des fenêtres : la case de fermeture, la zone de déplacement, et la case de redimensionnement.

Programmer's Introduction to Macintosh

Le manuel consacrait un long chapitre à la présentation de la technologie QuickDraw développée notamment par Bill Atkinson et Andy Hertzfeld. On se souvient que l’affichage de rectangles à coins arrondis était une grande première dans l’histoire de l’informatique…

Programmer's Introduction to Macintosh

Autre capacité inédite de QuickDraw, la possibilité d’appliquer des effets sur une « région », c’est-à-dire une sélection d’image totalement libre, réalisée au moyen de l’outil « Lasso ». Une fois sélectionnée, cette région pouvait être remplie, effacée, inversée… QuickDraw pouvait même comparer deux régions, pour déterminer leurs zones communes. Attention cependant, l’imprimante LaserWriter n’était pas à même d’interpréter ce concept de région !

Programmer's Introduction to Macintosh

Impossible de refermer ce livre sans jeter un coup d’œil à sa couverture cartonnée, cachée sous la jaquette en papier présentée au début de l’article. On y découvre une sympathique illustration représentant le Macintosh SE, le Macintosh II et le Macintosh Plus, dans un style très… QuickDraw !

Programmer's Introduction to Macintosh

Publicité : Le QuickTake 100 rend tout plus beau

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Et voici une réclame de 1994, vantant les mérites de l’appareil photo numérique QuickTake 100, qui rend tout plus beau qu’avant ! Bon, honnêtement, comme nous l’avions déjà noté dans un article du blog en 2018, ces publicités n’étaient pas loin d’être mensongères, tant les photographies produites par l’appareil étaient ternes, mais c’était déjà un grand progrès à l’époque…

Apple QuickTake 100 1994 Ad

Un Apple III dans son carton sur eBay !

Des Apple III sur eBay, ce n’est pas rare, on en trouve même régulièrement. On peut en dégoter pour quelques centaines d’euros, selon leur état et les logiciels ou accessoires fournis. Mais un Apple III dans son carton d’origine, c’est plus rare, et c’est pour ça qu’on vous en parle !

Apple III box eBay
Image : eBay

Pour 1100 dollars (963 euros environ), ou moins cher si votre offre est acceptée, vous pourrez acquérir un système complet et fonctionnel, avec le carton de l’unité centrale et la boîte contenant les disquettes et manuels d’installation. Attention, l’écran Monitor III n’est pas compris dans l’offre et l’alimentation est un modèle 110 volts. En revanche, le vendeur accepte l’expédition vers l’Europe, à vos frais…

Apple III box eBay
Image : eBay

Gérer les cookies dans Internet Explorer 5 sur Mac

Tout n’est pas bon dans les cookies, ces petits éléments stockés sur votre disque dur par les sites web que vous visitez. Identifiants, coordonnées, préférences, tout peut être stocké, pour vous simplifier la vie (enregistrer vos réglages par exemple) ou vous suivre à la trace (achats, pages visitées…).

Les deux grands navigateurs que sont Internet Explorer et Safari vous permettent de savoir ce qui est gardé en mémoire sur votre ordinateur, et au besoin de supprimer les éléments indésirables. Dans la fenêtre de Préférences, cliquez sur « Cookies » (IE) ou sur « Sécurité » puis « Afficher les cookies » (Safari). Si la liste qui apparaît semble au premier abord pour le moins obscure, vous comprendrez vite le fonctionnement : les cookies sont affichés selon le site qui les a créés, et disposent chacun d’un nom.

Cookies on Macintosh Internet Explorer 5 Macintosh

À chaque visite, le site en question demande à l’ordinateur le contenu ou la valeur de ce cookie, et peut également la modifier. Cette valeur peut être affichée, mais elle est généralement cryptée ou chiffrée pour des raisons de sécurité. Vous repérerez également rapidement qu’une grande partie des cookies ne viennent pas des sites que vous fréquentez habituellement, mais de régies publicitaires. Ceux-là, vous pouvez vous en débarrasser sans crainte, en les sélectionnant avant de cliquer sur « Supprimer ». N’effacez pas les cookies des sites que vous utilisez habituellement, au risque de devoir entrer à nouveau tous vos réglages !

Cette astuce a été publiée en 2003 dans la revue A Vos Mac.

L’iPod, dans un manuel de 1966

Qui a inventé l’iPod, et notamment sa fameuse roue de navigation ?  Jonathan Ive, Tony Fadell, Moby, Kane Kramer ? Hé bien non : notre surprise fut grande de découvrir dernièrement que le véritable créateur du design de l’iPod original, reconnaissable entre tous, est Pierre Poignon, un dessinateur industriel, créateur d’un ouvrage de référence dont l’édition de 1966 ne laisse aucun doute sur ses talents de visionnaire. Tout y est : la forme aux bords arrondis, l’écran, la molette et son bouton central…

Le plus vieil iPod de l'histoire de l'humanité

Power Mac / Performa : les 7 erreurs

Début 1997, Apple France profite du lancement de nouveaux modèles pour faire disparaître la dénomination Performa de sa gamme et renommer tous ses modèles en Power Macintosh. Comme il se doit, les brochures s’adaptent au passage : vous pouvez maintenant jouer au jeu des 7 erreurs entre ces documents de septembre 1996 et mars 1997.

Brochure Apple France 1996 Performa

Brochure Apple France 1996 Performa

En 1996, la gamme familiale d’Apple comprend encore un modèle hérité du Performa 630 : le Performa 6320, avec son boîtier horizontal et son écran séparé. Le Performa 5400, fleuron de la gamme, atteint déjà un respectable 180 Mhz avec son processeur 603e.

Quelques mois plus tard, le Performa 6320 est passé à la trappe, et le processeur 603ev de la nouvelle gamme atteint désormais 225 Mhz. Le QuickTake 200 s’est fait une petite place parmi les périphériques proposés par Apple. Il n’y restera pas bien longtemps…

Brochure Apple France 1997 Power Macintosh

Brochure Apple France 1997 Power Macintosh

On remarque aussi qu’en 1997, Apple utilise son slogan éphémère « Give your dreams a chance », sur le point de se faire remplacer par Think Different.

Combien vaut un Spartacus dans son carton ?

Si vous vous demandez ce que peut bien valoir un Twentieth Anniverary Macintosh (ou Spartacus) dans sa boîte d’origine, alors voici la réponse : 1375 $. Un tel modèle vient en effet de se vendre sur le fameux site d’enchères eBay.  Cet ordinateur d’exception a marqué les vingt ans de la marque à la pomme, en 1997 (la commercialisation avait pris un peu de retard, puisqu’Apple avait  fêté ses 20 ans en 1996…). Vendu à l’origine 7500 dollars, il fut rapidement bradé. 12.000 exemplaires furent produits, avant que le moule soit volontairement détruit pour garantir le caractère limité de cette série.

Un Spartacus sur eBay

Ce type de vente n’est pas exceptionnel : rien que ces dernières semaines, on a vu passer sur eBay un modèle upgradé en G3 400 Mhz, remporté aux Pays-Bas pour 1750 euros, et un autre aux Etats-Unis pour 840 dollars. Un vendeur a même proposé un Spartacus dans son carton neuf, jamais ouvert, en février dernier : les enchères sont montées à 3350 dollars !

Un Spartacus sur eBay

[mise à jour du 30/05/2019] Un autre Spartacus en très bon état vient de se vendre sur eBay, complet avec son carton, son manuel utilisateur et deux stylos. Il a atteint 1675 dollars, soit environ 1500 euros.

36 15 APPLE

Que pouvait-on donc bien faire avant l’invention d’Internet ? Tout, si l’on en croit cette brochure de 1992 pour le 3615 APPLE, le service minitel qu’Apple France proposait au milieu des années 90. Grâce au 3615 APPLE, on pouvait trouver des logiciels, rechercher des revendeurs, se renseigner sur les caractéristiques des différents modèles de la marque, accéder au support technique, à des petites annonces d’achat/vente de Macs d’occasion, suivre les dernières annonces de la marque, et même télécharger des mises à jour et laisser son avis. Bref, c’était – presque – aussi bien que le web !

Brochure Apple France 36 15 APPLE Minitel

Brochure Apple France 36 15 APPLE Minitel

Brochure Apple France 36 15 APPLE Minitel

Brochure Apple France 36 15 APPLE Minitel