Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici la version américaine d’une publicité de 1996, que nous vous avions présentée l’année dernière. La nouvelle gamme PowerMacintosh de 1996, qui était donc en version originale « la nouvelle famille de Power Macintosh », qui travaille aussi vite que vous pensez. Pour le reste, les deux publicités étaient très similaires. La version américaine était plus précise sur les modèles de Power Mac disponibles, du 7200/90 au 9500/150, mais elle ne proposait pas de se connecter au 3615 Apple, forcément !
Remarquez tout de même que les graphistes avaient « retourné » le Power Macintosh 8200 présent à l’arrière plan, pour mieux équilibrer le visuel. On le voit aisément à la tour (dont la bande verticale est passée à gauche) mais aussi au clavier, dont le pavé numérique a subi le même sort…
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une double-page de 1997 présentant le programme « Masters of Media » qui correspondait à la vision d’Apple du multimédia, un terme à la mode à l’époque : valoriser votre marque grâce aux supports numériques, évoluer vers la création multimédia (CD-Rom, borne interactive, site web…) et maîtriser la chaîne graphique couleur (grâce à sa technologie ColorSync).
Pour en savoir plus, il était possible de se connecter au site web d’Apple à son adresse de l’époque : www.france.euro.apple.com ; ou sur son serveur minitel au 3615 code Apple !
Stephen Greene, directeur artistique, qui a travaillé sur le site web d’Apple dédié à cette campagne, en a gardé une copie d’écran sur son site. Il raconte qu’il s’agissait de l’un des premiers projets conçu au format Flash pour intégrer des animations au sein des pages web.
En ce moment sur eBay, le bloc-note en forme de Macintosh. Les feuilles s’enlèvent de haut en bas, l’arrière du Macintosh accueillant les parties collées, et le dessous du Macintosh, la feuille cartonnée. L’exemplaire proposé ne semble pas en très bon état, il a dû passer un peu de temps au grenier ou à la cave…
On retrouve ce bloc-note en page 5 de l’édition 1987 de l’Apple Catalog, cette brochure présentant les objets publicitaires vendus par Apple (stylos, casquettes, vêtements en tout genre…). Le bloc-note coûtait alors 9 dollars. Sur la même page du catalogue, remarquez l’habillage de souris en fourrure, la seule chose qui peut rendre votre Mac “encore plus convivial”…
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, une publicité française de 1984 pour le Macintosh. Le slogan « Il était temps qu’un capitaliste fasse une révolution » était une idée originale de l’agence CLM BBDO, la filiale française de l’agence new-yorkaise BBDO (devenue célèbre avec sa campagne « Demain, j’enlève le haut » pour Avenir Publicité quelques années plus tôt).
Publicité : l’Apple IIc (avec une souris de Lisa !)
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une double-page de 1984, publiée à l’occasion de la sortie de l’Apple IIc. Sur le fond, elle est très classique, reprenant l’argumentaire de vente du petit dernier de la série Apple II, avec sa logithèque héritée de ses aînés, et les ports intégrés pour connecter des périphériques. Mais là où ça devient intéressant, c’est quand on remarque que la souris présentée sur la photographie n’est pas celle de l’Apple IIc, ni même celle du Macintosh, mais bien celle du Lisa ! Ce n’est pas la première fois que l’on remarque que les photographes d’Apple devaient parfois faire avec ce qu’ils avaient sous la main durant les phases de développement des produits. On avait ainsi surpris la même souris sur une publicité pour l’Apple IIe.
Avez-vous, par hasard, 4900 euros (minimum) à dépenser ? C’est la somme à laquelle débute une vente aux enchères d’un lot de 32 ordinateurs Apple vendus par un passionné de Namur, en Belgique. Outre d’assez classiques Apple II et Apple III, on y trouve une belle collection de Macs monoblocs, dont un Macintosh ED et un Macintosh Plus ED (les versions dédiées au monde éducatif), et un grand nombre de déclinaisons du Macintosh SE : FDHD, 1/20, 1/40, Hyperdrive… Sans oublier des manuels, des lecteurs de disquettes et des disques durs externes. De quoi monter un cybercafé 80’s complet ! Ha oui, comptez tout de même 2.000 euros pour la livraison en France. La mise en scène façon « armée de terre cuite » chinoise est du plus bel effet.
Et vous, avez-vous connu l’époque de QuickTime Pro ? Il s’agissait d’une option payante, apparue avec la version 3.0 de QuickTime en 1998. Jusqu’alors, QuickTime était fourni gratuitement avec tous les Macs : il était même possible d’aller le copier chez le revendeur du coin, avec une simple disquette vierge, comme nous l’avons vu dans une publicité il y a quelques mois. Mais voilà, en 1998, Apple a besoin d’argent et veut rentabiliser son outil multimédia.
Elle scinde donc les fonctions en deux parties : d’un côté, les fonctions de lecture, qui restent gratuites ; de l’autre, les fonctions d’édition et d’exportation, qui nécessitent dorénavant un code de licence, à obtenir sur Internet. Même le mode plein écran deviendra une option payante durant quelques versions ! Sur MacOS 9, comme sur MacOS X ensuite, tous les menus de la version payante sont grisés à l’écran…
Bon sang, mais que c’était frustrant, ce truc !
L’arrivée de QuickTime X en 2009 mettra fin à cette version Pro, en supprimant purement et simplement les options de copier-coller dans le logiciel, qui devient un simple lecteur, également capable d’exporter (gratuitement) les vidéos dans plusieurs formats, avec cependant des options moins poussées qu’auparavant.
Souvenir – Le premier lancement de Classic sous Mac OS X
Et vous, avez-vous connu le premier lancement de Classic après votre passage à Mac OS X ?
Au premier lancement d’une application n’ayant pas été « carbonisée » (comme on disait à l’époque pour désigner les applications reprogrammées pour tirer parti de Mac OS X), le système lançait automatiquement MacOS 9 (appelé « Classic »), qui se superposait à la version X.
La première fois que cela se produisait, MacOS X vous invitait à mettre à jour votre système 9 pour adapter son fonctionnement. Seule solution : cliquer sur le bouton « OK » : cela avait pour seul effet d’ajouter quelques fichiers dans le dossier système de Mac OS 9. Le fonctionnement du système original n’en était heureusement pas affecté.
Les fichiers ajoutés sont ceux situés à droite de la fenêtre : Classic, ProxyApp, Classic Support UI, rgl_log.txt et Classic Support : bien que ProxyApp ait l’air d’une application tout à fait banale, toute tentative d’exécution se soldait généralement par un crash du système.
À l’approche de Noël 1981, le catalogue d’Apple n’était pas encore très fourni. Il y avait l’Apple II, l’Apple ///, leurs accessoires… et c’était tout. Alors pour vendre une machine sortie trois ans plus tôt et qui commençait à subir une concurrence féroce, il fallait faire preuve d’imagination. Par exemple, vendre un kit tout-en-un destiné au public familial à la recherche de son premier ordinateur, un carton comprenant tout le nécessaire pour débuter. J’ai nommé : l’Apple Family System, une grosse boîte comprenant un Apple II+ avec un adaptateur pour le brancher sur une télévision, un lecteur de disquettes Disk II, deux manettes de jeux, et une poignée de logiciels. Le tout pour 2995 dollars environ (le prix baissera à plusieurs reprises ensuite), soit une réduction d’un bon millier de dollars tout de même.
Cette offre commerciale était une aubaine pour les éditeurs de logiciels associés à cette offre. Ainsi, Software Publishing se félicitait-il, dans les colonnes d’InfoWorld, d’un accord visant à fournir 35.000 copies de son logiciel de base de données « Personal Filing System ». Son président Fred Gibbons comparait alors cette offre au train électrique que papa achète à Noël parce que ça lui fait plaisir, mais qui se justifie en expliquant que tout le monde en profitera.
Dans le même article, Mike Connors, product manager chez Apple, présentait les autres logiciels qui accompagnaient l’offre : Personal Finance Manager, Apple Writer, Apple Typing Tutor, ou encore les jeux Microsoft Olympic Decathlon, Apple Stellar Invader et Apple Adventure. Cette offre faisait également l’objet de publicités diffusées par les revendeurs américains de la marque. Celle-ci est tirée de la revue Orange Coast de mars 1982. On en trouve d’autres sur Internet, toujours avec le même visuel quel que soit le revendeur.
De notre côté, nous avons dégoté le manuel utilisateur fourni avec l’offre. En voici quelques pages, qui prouvent qu’on était encore loin de la simplicité du Macintosh, du Performa 5200 ou de l’iMac, qu’il suffisait de sortir du carton. En 1981, il fallait encore déballer l’unité centrale, l’ouvrir, installer la carte pilotant le lecteur de disquettes, connecter les manettes de jeux directement sur la carte-mère, bricoler le modulateur de fréquence permettant de connecter la télévision… Bref, mettre un peu les mains dans le cambouis.
Le manuel ouvrait également de nouvelles perspectives aux nouveaux propriétaires d’Apple II en leur présentant les périphériques disponibles, d’autres logiciels, ainsi qu’une longue liste de clubs d’utilisateurs Apple à travers le monde. Près de chez nous, il y en avait deux en Allemagne, un en Espagne, mais aucun en France !
Un tel équipement, dans son carton, avait été proposé sur eBay en 2017 et avait trouvé preneur pour 431 dollars. Le site Worthpoint en a conservé quelques images.
Dans la collection de l’Aventure Apple, on trouve des modèles un peu particuliers, comme le Macintosh ED, un modèle de Macintosh commercialisé en 1986 et 1987.
Il ne s’agit en réalité que d’un Macintosh 512Ke, un modèle hybride entre le Macintosh 512K de 1984 (dont il a conservé la mémoire vive et l’absence de port SCSI) et le Macintosh Plus de 1986 (dont il a emprunté le lecteur de disquettes 800 Ko et le clavier étendu). Il aura un descendant, le Macintosh Plus ED, mais la série s’arrêtera ensuite : il n’y aura jamais de « Macintosh SE ED », ce qui aurait été mignon puisqu’en anglais, seed signifie « pépin » !
Le Macintosh ED était destiné au marché de l’éducation. À ce titre, il s’inscrivait dans la lignée de l’Apple II « Bell & Howell », de l’eMac ou de l’eMate, et des nombreuses versions « low cost » produites pour répondre aux appels d’offres des établissements scolaires.
Si vous avez déjà utilisé un Newton MessagePad, alors vous connaissez sans doute l’alphabet Graffiti, qui permettait d’améliorer la reconnaissance des caractères dessinés à l’écran, en remplaçant nos caractères occidentaux par des versions simplifiées, dessinées d’un seul coup de stylet. Cette technologie était utilisée en parallèle de celle développée par Apple, dénommée Calligrapher, achetée auprès de l’entreprise russe Paragraph International. Si je vous en parle, c’est que le moteur de suggestion d’eBay m’a justement présenté la « carte de référence » de Graffiti, permettant d’apprendre à dessiner ces caractères.
Graffiti avait été l’objet d’un long procès entre Palm, son concepteur, et Xerox, qui revendiquait la paternité du concept, développé au Palo Alto Research Center, comme tellement d’autres bonnes idées. Le graphisme des lettres avait fait l’objet d’un brevet finalement accordé à Xerox en 1997. Les lettres étaient encore plus schématiques, reprenant cinq types de signes (trait, angle, arc de cercle, zigzag et boucle) dans différentes directions.
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Cette semaine, voici une double page d’avril 1983, parue dans la série des « Inside Apple » que la marque affectionnait à l’époque : des double-pages qui prenaient la forme de publi-information, comme on dirait maintenant. Dans celle-ci, il est question des logiciels et périphériques qui permettent à l’Apple II de 1978 de rester compétitif face à l’IBM PC de 1984 : imprimantes Apple Letter Quality Printer, Apple Dot Matrix Printer et Silentype, joystick II, Apple Hand Controller II, disque dur de 5 Mo Apple ProFile, et pavé numérique Apple Numeric Keypad II.