La WristMac de Seiko, vingt-cinq ans avant l’Apple Watch

Il y a un an, sur le club iGen, j’ai proposé deux articles s’inscrivant dans une série dédiée à l’Apple Watch : un historique des montres intelligentes depuis leur apparition dans les bandes dessinées, et une galerie des premières montres Apple, de l’époque où il ne s’agissait que d’objets publicitaires aux couleurs de la marque.

Dans la longue litanie des montres plus ou moins intelligentes et plus ou moins connectées, il y en a une qui m’avait échappé : la WristMac, fabriquée par Seiko en 1989. Il s’agissait de la version Mac de la PC-Datagraph, également connue sous le nom de RC-4500. Une montre dotée d’un écran qui affichait l’heure, mais aussi deux lignes de 12 caractères.

WristMac Seiko RC-4500
Image : Neo Gizmo sur Twitter

Elle se connectait sur le port série du Macintosh, au moyen d’un adaptateur venant se fixer sur la montre. Le logiciel WristMac — en réalité, une simple pile HyperCard ! — venait compléter le système et permettait d’enregistrer et modifier de très courts textes stockés dans la mémoire de la montre. Le site Macintosh Repository permet de télécharger ce logiciel.

WristMac Seiko RC-4500
Image : Buxton collection

Pour voir la montre en action, direction la page Flickr de Pinot & Dita. Pour lire le mode d’emploi, rendez-vous dans la Buxton Collection, hébergée sur le site de Microsoft ! Vous y apprendrez que la  WristMac permettait d’associer des textes de 12 caractères à des alarmes, au besoin répétées chaque jour ou chaque semaine, mais aussi de créer un répertoire associant des noms et des numéros de téléphone, ou encore de créer de simples textes groupés par thèmes.

Seiko WristMac sur Macintosh Repository

La montre avait été proposée en trois modèles (la WristMac à 225 dollars, l’Executive WristMac étanche à 295 dollars et la Pocket WristMac qui avait rejoint la gamme un peu plus tard). Malgré l’enthousiasme de certains chroniqueurs, MacWorld avait élu la WristMac « produit le plus inutile de l’année » dans son édition de janvier 1990. La montre avait disparu des radars courant 1992.

WristMac HyperCard stack pile

Comprendre les Utilitaires de Mac OS 9 et MacOS X

À l’occasion de  l’anniversaire de MacOS X, nous nous intéressons aux principales différences entre ce système et son prédécesseur Mac OS 9. Nous avons déjà abordé aujourd’hui plusieurs thèmes :  les bureaux, les menusles Préférences, puis les Raccourcis-claviers : voici maintenant un autre extrait de la revue A Vos Mac, publié en 2003. Il s’agissait cette fois-ci d’un article sur les utilitaires fournis avec le système.

Le passage de MacOS 9 à MacOS X a été l’occasion pour Apple de rénover sa gamme de logiciels, avec lesquels on avait pourtant commencé à prendre nos petites habitudes. Pour les nouveaux venus qui se demandent encore avec quoi ils vont bien pouvoir ouvrir leurs fichiers, voici un petit récapitulatif de ce qui est arrivé aux utilitaires fournis avec le système Apple.

Mac OS 9 et MacOS X Les utilitaires

Pour commencer, certains ont survécu au passage : le lecteur QuickTime, Sherlock, DiskCopy (devenu Images Disques), le clavier (devenu Touches), le lecteur DVD, font partie des survivants. Simple ravalement de façade ou nouvelles fonctionnalités, vous devriez vous y retrouver sans problème.

D’autres ont disparu pour de bon : le Lecteur CD, le Sélecteur, l’Album, n’ont pas survécu au passage à MacOS X. Il faut dire que le premier est avantageusement remplacé par iTunes, le deuxième laisse la place à différents panneaux de réglage et au Centre d’Impression, tandis que l’absence du dernier pourra être comblée par des sharewares (comme ScrapX).

Enfin, certains utilitaires ont été profondément remaniés ou repensés. En particulier, on notera le nouvel utilitaire Aperçu qui reprend le rôle du défunt PictureViewer, mais étend le concept à tous les formats de fichiers, en particulier le PDF. De son côté, TextEdit, loin d’être une simple mise à jour de SimpleText, s’ouvre à la mise en page, au format RTF et même, sous MacOS X 10.3, au format Word ! Tous ces logiciels se retrouvent bien rangés, dans le dossier « Applications » et le sous-dossier « Utilitaires » sur le disque de démarrage. Ne cherchez plus dans le menu Pomme, aucune application n’y a gardé sa place !

Publicité : on aime toujours Apple Computer

Durant toute l’année 2020, chaque dimanche, nous vous avons présenté une publicité d’Apple en anglais, pour changer un peu. Nous achevons cette année avec une déclaration d’amour pour Apple. Celle du Docteur Kenneth Brumbaugh, responsable du programme informatique pour les établissements scolaires du Minnesota en 1979. Pour lui, après plus de 31.000 heures passées par les élèves sur leurs ordinateurs, pas de doute : les enfants aiment leur Apple. Et les profs aussi !

Apple 1979 ad

Publicité – Il était temps qu’un capitaliste…

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, une publicité française de 1984 pour le Macintosh. Le slogan « Il était temps qu’un capitaliste fasse une révolution » était une idée originale de l’agence CLM BBDO, la filiale française de l’agence new-yorkaise BBDO (devenue célèbre avec sa campagne « Demain, j’enlève le haut » pour Avenir Publicité quelques années plus tôt).

Publicité pour le Macintosh : il était temps qu'un capitaliste fasse une révolution

Bon anniversaire, AirPort !

Le 21 juillet 1999, il y a tout juste vingt ans, Apple présentait AirPort, première intégration de la toute jeune technologie wi-fi 802.11b dans l’univers informatique. Grâce à une base connectée au réseau (par un modem 56k ou une connexion Ethernet 10Base-T), et une carte optionnelle à installer dans le premier iBook présenté le même jour, il devenait possible de naviguer sur Internet sans fil, une véritable révolution à l’époque ! La démonstration de cette technologie par Steve Jobs, se promenant sur scène l’air de rien, l’iBook à la main, tout en continuant de naviguer sur le web, est devenue un classique. Le niveau de l’excitation du public nous rappelle à quel point  ce concept de réseau sans fil était inédite :

Nous avons retrouvé la brochure distribuée peu après par Apple, pour présenter cette technologie à ses futurs clients. La marque insistait non seulement sur la possibilité de naviguer sans fil depuis l’iBook ou le PowerBook, mais aussi sur la facilité de connecter tous les Macs de la maison sans avoir à poser de câbles, et d’échanger des fichiers sans recourir au lecteur de disquettes.

Apple AirPort brochure française 2000

La marque ciblait le marché des particuliers, mais aussi de l’éducation et des petites entreprises. La connexion, qui plafonnait pourtant à 11 Mb/s, était qualifiée d’ultra-rapide par la marque… mais eux qui l’ont utilisée se souviennent cependant sûrement à quel point la version suivante, dénommée AirPort Extreme, basé sur la norme 802.11g à 54 Mb/s, avait enfin permis à cette technologie de réellement décoller.

Apple AirPort brochure française 2000

Une brochure pour l’ImageWriter

Comme nous fêtons aujourd’hui les 35 ans de l’imprimante ImageWriter, c’est l’occasion de retrouver au fond d’un carton cette brochure d’époque.

Brochure pour l'imprimante ImageWriter d'Apple

D’après Apple, l’ImageWriter était tout simplement la meilleure imprimante matricielle disponible pour un ordinateur Apple. Résultats professionnels, vitesse, qualité du texte et des images, simplicité d’utilisation, et petit prix !

Brochure pour l'imprimante ImageWriter d'Apple

On aurait du mal à utiliser le même adjectif aujourd’hui, mais Apple décrivait réellement son imprimante comme « silencieuse ». On doit en revanche la croire sur parole quand elle nous garantit que la tête d’impression est conçue pour cent millions d’impacts !

Brochure pour l'imprimante ImageWriter d'Apple

Le centre de forme d’Apple… en 1993

Depuis plusieurs années, Apple ne cache pas son intérêt pour le monde de la santé, sans aucun doute un domaine porteur de grandes promesses financières pour l’avenir. Dans la vidéo qui suit, vous verrez que les salles de sport et Apple, c’est une vieille histoire. Dès 1990, Apple France disposait d’un Centre Apple Forme, pour encourager ses employés à (se) bouger. Des employés qui portaient de grosses boucles d’oreilles en plastique, de grandes paires de lunettes en métal et des coiffures pas possibles. Mais le pire, c’était les tenues colorées qu’ils exhibaient à la salle de sport ! Non, le pire, c’était la musique de fond. Non, le pire, c’était le jeu d’acteur des employés obligés de jouer leur propre rôle. Non, le pire, c’était la séance de yoga pour grandir comme un fleur vers le ciel et sentir des parties inexplorées de la colonne qui s’articule… Allez hop ! hop ! hop !

Le plus étonnant, finalement, c’est de ne voir qu’un ou deux Macs dans la salle de sport. Pas d’iPod ou d’iPhone pour la musique, ni d’Apple Watch pour suivre le rythme cardiaque… Tout à la main !

Bon anniversaire, le PowerBook G3 Bronze

Le 10 mai 1999, Apple présentait un nouveau PowerBook G3. Plus exactement, le Macintosh PowerBook G3 Series, nom de code Lombard, surnom « Bronze Keyboard » (clavier de bronze), qui succédait, tenez-vous bien, au PowerBook G3 Series (dit Wallstreet II), qui succédait lui-même au PowerBook G3 Series (dit Walstreet), qui succédait au PowerBook G3 « tout-court », nom de code Kanga, qui était en réalité un PowerBook 3400c doté d’un processeur G3. Bref, entre novembre 1997 et mai 1999, quatre générations s’étaient succédé.

PowerBook G3 Bronze (Lombard)

C’était clairement le PowerBook G3 de la maturité. C’était d’ailleurs le premier ordinateur portable d’Apple qui utilisait la « New World ROM », inaugurée avec l’iMac, en remplacement de la mémoire morte traditionnelle héritée du Macintosh de 1984. Au passage, il s’était affiné de 15% et avait gagné un clavier légèrement transparent, couleur bronze, offrant un design qui sera conservé jusqu’à l’arrivée du PowerBook G4 « Titanium » en janvier 2001.

Bon anniversaire l’Aventure Apple !

Et voilà. Dix-huit ans. Il y a dix-huit ans, Wikipedia n’existait pas (YouTube, Facebook et les autres non plus, d’ailleurs).  Il y a dix-huit ans, je vous invitais à découvrir l’histoire d’Apple, en Français.

Et aujourd’hui, dix-huit ans plus tard, l’Aventure Apple est toujours là, fidèle au poste, tour à tour hébergée chez Multimania, Citeweb, puis chez MacGeneration. Alors bien sûr, tout n’est plus tout à fait à jour, et le design du site a vieilli. Il faut dire que les occupations n’ont pas manqué, ces derniers temps. Mais la passion est toujours là, et intacte. Alors on va s’y remettre et rattraper le retard. Un site plus moderne est en préparation, pour accompagner les dix-huit prochaines années de l’Aventure Apple !

L'Aventure Apple en 2001
Retrouvez l’Aventure Apple de 2001 sur web.archive.org

19 ans plus tard… Mac OS X Public Beta

Il y a dix-neuf ans tout pile, le 13 septembre 2000, Apple proposait à ses clients la première version publique de Mac OS X. Une version Beta, mais proposée à tout un chacun, une première à l’époque. Et comme Apple était déjà Apple, cette version incomplète était bien évidemment payante (200 francs, soit 30 euros). Pour l’obtenir, il fallait en plus aller faire la queue à l’Apple Expo de Paris !

Dix-neuf ans plus tard, voici l’occasion de proposer quelques comparaisons entre cette première version et le Mac OS X que nous connaissons aujourd’hui. A l’époque, par exemple, pas encore d’iTunes. Pour écouter de la musique, il fallait utiliser QuickTime Player, ou ce petit lecteur MP3 dénommé Music Player, qui n’a pas survécu à cette version.

Remarquez également le menu Pomme qui était placé au centre de la barre des menus. Il ne servait à rien, et disparaissait quand les menus étaient trop nombreux. Si vous voulez savoir à quelle occasion il a rejoint son emplacement naturel à gauche de la barre des menus, plongez-vous dans notre historique complet de Mac OS X sur l’Aventure Apple !

Les dialogues d’enregistrement étaient très simples, mais l’essentiel était déjà là : une palette de dialogue accrochée à la fenêtre, qui ne bloquait plus l’utilisation de l’ordinateur, et qui offrait la navigation par colonnes inconnue sous Mac OS 9.

Cette première version Public Beta arborait donc déjà l’interface Aqua connue depuis la version Developper Preview 3. Il fallait supporter ce motif à rayures grises qui encombrait toutes les fenêtres, et qui sera maintenu jusqu’à la sortie de Mac OS X 10.4 « Tiger » en 2005.

Et comme c’était une version Beta, on rencontrait également régulièrement des problèmes de traduction ou d’ajustement d’interface, comme dans ces Préférences Système dédiées aux moniteurs.