Une astuce pour Office 98

Dans notre rubrique Astuces : savez-vous que les logiciels d’Office 98 vous permettent d’utiliser les menus sans la souris ?

Microsoft Office 98 CD

Sur votre clavier, appuyez sur la touche F10 : le menu pomme est sélectionné. Appuyez sur Retour, le menu Pomme se déroule. Avec les flèches gauches et droites, vous changez le menu sélectionné, et avec haut et bas vous sélectionnez un article de menu. Avec Retour, vous sélectionnez l’article. Pratique en cas de panne de souris !

Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.

Les disquettes les plus rares de la Terre

Vous connaissez déjà les disquettes Twiggy d’Apple : nous en avons déjà parlé il y a quelques temps.  Pour résumer : il s’agit d’un format de disquettes dénommé « FileWare », spécialement développé par Apple, utilisé uniquement par le lecteur interne du premier modèle de Lisa. Or le Lisa a été un échec commercial, et Apple a même gratuitement remplacé son lecteur de disquettes par un modèle 3″1/2 classique l’année suivante. Bref, ce format de disquettes a existé au catalogue, en tout et pour tout, un an.

Disquettes FileWare par 3M sur eBay

Alors quand Monsieur Tout le monde, en fouillant dans son grenier, tombe sur une boîte de 10 disquettes 3M à ce format, il la met sur eBay. Et pas donné : 1500 dollars en achat immédiat ! 871 Ko par disquettes, dix disquettes dans la boîte, ça nous fait 172 dollars par mégaoctet ou 172 millions de dollars par téraoctet. On bat à plate couture les disquettes pour PowerBook présentées hier ! Petite compensation : pour l’achat de cinq boîtes, 3M vous offre une calculatrice au format carte de crédit, la grande classe !

Disquettes FileWare par 3M sur eBay

Bon anniversaire le PowerBook 2400c

Le 8 mai 1997, Apple présentait son petit dernier. Le PowerBook 2400, nom de code « Comet », prenait dans la gamme Apple la place laissée vacante par l’abandon des PowerBooks Duo deux ans auparavant. Pour 3500 dollars environ, il se glissait entre le PowerBook 1400 (moins cher, mais plus gros et moins puissant) et le PowerBook 3400 (plus gros, plus puissant et plus cher). Il était équipé d’un processeur 603e à 180 Mhz et d’un écran 10.4 pouces en 800×600. Et surtout, surtout, il avait ses quatre flèches configurées en « T inversé », une exception parmi les portables d’Apple.

PowerBook 2400c

Pour réduire son volume et son poids, Apple avait chargé son sous-traitant IBM de débarrasser ce modèle de tout le superflu : pas de lecteur de CD, et pas de lecteur de disquettes. Ce dernier se trouvait en format externe, connecté via une prise propriétaire qu’aucun autre appareil Apple n’utilisera et qui était totalement identique mais parfaitement incompatible avec le connecteur 17mm à 26 broches de la gamme ThinkPad d’IBM.

PowerBook 2400c et son lecteur de disquettes

La commercialisation du PowerBook 2400c cessera dès le mois de mars 1998, au profit du PowerBook G3, remplaçant à lui tout seul tous les modèles de la gamme portable d’Apple. Seul le Japon poursuivra un moment l’aventure, avec un modèle porté à 240 Mhz. En tout cas, comparé au PowerBook G3 « WallStreet » de 1998, pas de doute, le 2400c était vraiment un ultraportable !

PowerBook 2400c sur un PowerBook G3 WallStreet

La présentation du Macintosh par SEEDRIN (4)

Ce matin, nous vous présentons une brochure spécifique à la France, éditée par SEEDRIN, la filiale française d’Apple. Elle fait partie d’une série de brochures A4 recto-verso publiées à l’occasion de la sortie du Macintosh, pour présenter cet ordinateur, son système, son matériel et ses logiciels. Elles vont nous accompagner quelques jours… Après le matérielle Système, puis les extensions et la compatibilité, voici MacWrite. La suite demain !

Brochure Macintosh SEEDRIN : MacWrite

Brochure Macintosh SEEDRIN : MacWrite

[edit] La série complète : le matérielle Systèmeles extensions et la compatibilitéMacWriteMacPaintles outils de développementMicrosoft Multiplan et Charts.

La gamme Apple en 1984 (2)

Le mois dernier, nous vous présentions la gamme Apple telle qu’elle était décrite en avril 1984 dans le « livret de l’employé Apple » en Grande-Bretagne. On y trouvait quatre machines : l’Apple IIe, l’Apple III, le Lisa 2 et le Macintosh. Quelques mois plus tard, en septembre 1984, dans le Dossier du Candidat Revendeur, la gamme a déjà évolué. Exit l’Apple III, et bonjour l’Apple IIc ! Quant au Lisa, il est maintenant un Macintosh comme un autre, sous le nom de Macintosh XL. On fera semblant de remarquer que la photographie n’est pas à jour, puisqu’elle présente encore un écran de Lisa OS…

La gamme Apple en septembre 1984

Visitez le Company Store d’Apple en réalité virtuelle

Connaissez-vous le Company Store d’Apple ? C’est une boutique un peu particulière, nichée au siège historique d’Apple à Cupertino. Ouvert tant aux salariés de la marque qu’au grand public, il permet de dénicher de nombreux accessoires aux couleurs de la pomme. Enfin, il permettait de dégoter tout cela, puisque depuis quelques années, c’est devenu un Apple Store quasiment comme les autres. Heureusement, sur l’un des CD des premières versions beta de QuickTime, on peut découvrir une visite guidée de cette boutique telle qu’elle était au début des années 90. Voici tout d’abord un gif animé de l’entrée dans le magasin :

Apple company Store

Sur le CD, la visite se poursuivait au format QuickTime VR, le pionnier de la réalité virtuelle sur Macintosh. Faute de pouvoir convertir ce bon vieux QTVR dans un format plus moderne, en voici une capture d’écran qui vous donnera un petit aperçu.

Enfin, le CD permettait aussi d’examiner sous toutes les coutures un sac de la boutique (en papier, déjà à l’époque), dans l’autre format de QuickTime VR, le format objet. Là encore, faute de disposer d’une version moderne de ce format bien pratique, j’en ai fait une version GIF.

Apple company store shopping bag

Pour nos lecteurs qui auraient raté les précédents épisodes, rappelons que nous avons déjà croisé sur ces CD un vieux logo QuickTime aux couleurs psychédéliques typiques des années 90, et un Monsieur Macintosh particulièrement angoissant.

Le Système 7.5 vu par Apple News

En septembre 1994, Apple News, le magazine édité par Apple, présentait en détail le Système 7.5 qui venait de sortir. Son nom de code était Capone, en référence à Al Capone, un clin d’œil à Microsoft qui travaillait alors sur son projet Chicago, le futur Windows 95. C’était l’époque du Performa 630, de l’Apple Djinn et du QuickTake 100.

Le Système 7.5, qu’on n’appelait pas encore MacOS, état la première grosse mise à jour du Système 7, sorti en 1991. Il intégrait Apple Guide, un système d’aide destiné à remplacer les manuels d’utilisateurs, capable de guider l’utilisateur au fur et à mesure de ses manipulations. Il inaugurait également le glisser-déposer, une autre manière de copier-coller du bout de la souris, mais aussi d’imprimer un document en le glissant simplement sur l’icône de l’imprimante, représentée sur le bureau. De son côté, AppleScript prenait de l’ampleur en s’intégrant au Finder pour automatiser les tâches répétitives.

Apple News 1994 Système 7.5

Du côté du multimédia, le Système 7.5 intégrait QuickDraw GX, le moteur d’affichage des formes géographiques à l’écran (y compris les fenêtres, les menus, etc.) qui ne sera remplacé par Quartz qu’à la sortie de Mac OS X. QuickTime passait à l’époque en version 2 et découvrait le format musical MIDI, tandis que le système s’ouvrait aux polices PostScript Type 1, un format de caractères créé par Adobe et concurrent du format True Type créé par Apple. Sur les PowerBooks, le Système offrait une barre de réglages permettant de rapidement accéder aux Préférences de l’ordinateur sans passer par le Menu Pomme.

Sous le capot, le format HFS devenait capable de gérer des volumes de 4 Go ; Échange PC/Macintosh (déjà disponible en option auparavant) facilitait avec Easy Open le travail sur des disquettes et des fichiers venant de DOS ou Windows ; AppleMail et PowerTalk facilitaient l’échange de messages et de documents entre plusieurs Macs reliés en réseau (on en a déjà parlé au détour d’une publicité pour le Système 7 Pro. Quant à MacTCP, il ouvrait les Macs aux réseaux Unix, mais aussi à la connexion à Internet.

Apple News 1994 Système 7.5

La sélection de sites web par Apple en 1996

Hier, nous nous remémorions la gamme nomade d’Apple en 1993, grâce à une extrait de la revue Apple News. Nouvel extrait aujourd’hui, avec cette double-page de 1996, dans laquelle Apple nous présentait sa sélection de sites web incontournables. Évidemment, en 1996, pas de Google (1998), pas de Wikipedia (2001), ni Facebook, Youtube, Twitter, Instagram, Pinterest et tutti quanti.

Mais l’air de rien, même si l’offre s’est diversifiée, certains de ces sites pionniers sont encore accessibles, avec parfois un léger changement d’adresse : Lycos et Yahoo, l’AFP, Libération, Nice-Matin… En revanche, on a perdu la trace de Publicis.fr (qui ne diffuse plus France Info…) ou Nosc.mil. Club-Internet renvoie chez SFR (et ne diffuse plus l’état de la circulation en Île de France), Calvacom n’accueille plus la base de données des Relais et Châteaux, et le téléachat d’Imaginet n’a pas survécu… À vous d’essayer les autres sites !

Sélection de sites web par Apple en 1996

Remarquez enfin l’encart sur l’intérêt du courrier électronique, qui permet d’envoyer un dossier de 50 pages à l’autre bout du monde, sans les inconvénients du fax ou du coursier international !

Le MacBuffer, pour ne plus attendre que l’impression soit finie

Sur les premiers Macintosh et leurs imprimantes ImageWriter, quand vous lanciez une impression, vous deviez attendre la fin du processus complet avant de reprendre la main sur l’ordinateur. Celui-ci était bloqué pendant tout le temps que durait l’impression, car l’ordinateur envoyait les données au fur et à mesure à l’imprimante, qui confirmait étape par étape ce qu’elle avait fait.

Des entreprises s’étaient donc lancées dans la fabrication d’un boîtier qui se branchait entre l’ordinateur et l’imprimante pour accélérer le processus en stockant en interne les données envoyées par l’ordinateur et en confirmant par avance leur bonne impression sans perdre de temps. En parallèle, le boîtier envoyait les données à l’imprimante, à son rythme à elle.

C’était le cas de ce MacBuffer, repéré ici en 1986. Il fallait compter entre 219 et 489 dollars selon la quantité de mémoire (de 256K à 1 Mb). Grâce à cela, le temps d’impression était largement réduit : de 10 à 3 mn sous Multiplan (l’ancêtre d’Excel) ou sous Jazz, et même de 15 minutes à moins de 2 minutes sous MacPaint. Mieux : le boîtier pouvait se connecter à deux Macs qui partageaient alors la même imprimante !

Pour les habitués du blog, Ergotron est aussi le fabriquant du MacTilt, ce support qui permettait d’orienter le Mac dans tous les sens !

MacBuffer publicité 1986

Publicité : Le Macintosh du futur

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, nous vous présentons une double-page de 1991, publiée à l’occasion de la sortie du Système 7. « Le Macintosh du futur, c’est celui qui est sur votre bureau », clamait Apple, pour signifier que la plupart des Macs déjà commercialisés étaient compatibles avec la mise à jour de son système d’exploitation.

Apple 1991 ad : the Macintosh of the future is the Macintosh on your desk

Parmi les nouveautés du Système 7, on trouvait, en vrac : les bulles d’aide, l’intégration de polices vectorielle TrueType, un menu Pomme personnalisable, l’intégration du MultiFinder pour passer d’une application à l’autre, la gestion de la mémoire virtuelle, le mécanisme publier/s’abonner (une sorte de copier-coller automatique)…

L’organigramme d’Apple France en 1984

Dans un « Dossier du candidat revendeur » édité fin 1984 par SEEDRIN, filiale d’Apple en France, on trouve cet organigramme très complet. On y voit bien sûr Jean-Louis Gassée à la direction générale, mais aussi Alain Vannier dont on avait déjà publié une photo (anonyme à l’origine) sur ce blog.

L'organigramme d'Apple France (SEEDRIN) en 1984

Dans ce guide destiné aux professionnels souhaitant devenir revendeurs Apple, on découvre de nombreux détails, comme l’origine de la filiale française d’Apple, postérieure à l’implantation de la représentation européenne de la marque, installée à Paris depuis le début de l’année 1980, avec Michael Spindler et Tom Lawrence. SEEDRIN ne voit le jour qu’un an plus tard, pour cibler le marché français en remplacement du distributeur français attitré de l’époque, Sonotec (dont nous avons déjà parlé dans un article sur les pommes tordues).

La carte de France d'Apple France (SEEDRIN) en 1984

En 1984, SEEDRIN, c’est 940 millions de francs de chiffre d’affaire, 160 collaborateurs et 70.000 ordinateurs livrés par 430 concessionnaires agréés. À l’époque, la part de marché d’Apple en France atteignait 40%… Et vous, avez-vous connu cette époque ? Témoignez en commentaire !