Une astuce pour copier le fond courant d’HyperCard

Dans notre rubrique Astuces : comment (et pourquoi) copier le fond courant quand on crée un nouvelle pile HyperCard ?

Copier le fond courant d'HyperCard

Dans HyperCard, une case à cocher vous permet de « copier le fond courant » quand vous créez une nouvelle pile. Cette option a en fait trois effets : elle copie l’image du fond, les scripts du fond et de la pile, mais aussi les ressources de la pile. Tenez en compte si vous souhaitez par exemple n’utiliser que l’image du fond ou que le script, et pensez à effacer les scripts et ressources dont vous n’avez pas besoin et qui alourdissent inutilement la nouvelle pile !

Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000

Performa et Les Guignols de l’Info

En 1995, Apple faisait face au rouleau compresseur Windows 95 de Microsoft. Alors pour exister, elle devait faire feu de tout bois. Apple France avait par exemple obtenu pour le Macintosh l’exclusivité du jeu « Les Guignols de l’Info », dont elle faisait un argument de vente comme sur les deux publicités que voici.

Publicité Apple Les Guignols de l'Info 1995

La seconde est plus complète, avec les prix des différents modèles. Avec une différence d’à-peine 10% entre le Performa 630 et le Performa 6200, on se demande qui pouvait bien se contenter du petit modèle : le premier était équipé d’un vilain processeur 68040 à 33 Mhz, sans coprocesseur, alors que le second offrait un vrai PowerPC 603 à 75 Mhz.

Publicité Apple Les Guignols de l'Info 1995

Apple, pas très honnête, annonçait un processeur 68LC040 à 66/33 Mhz, une habitude qu’elle avait prise durant la période de transition avec les processeurs PowerPC, beaucoup plus rapides. En effet, les processeurs de la famille 68040, comme leurs prédécesseurs, étaient limités à la moitié de la fréquence de leur horloge interne (voyez par exemple la photo de la puce gérant la fréquence du premier Macintosh dans un article précédent). Apple annonçait donc la vitesse du bus et celle du processeur, pour noyer le poisson.

Publicité Apple Les Guignols de l'Info 1995

Allez, assez causé. Comme on était là, à la base, pour parler des Guignols de l’Info et pas du processeur 68040, voici une vidéo Twitch du jeu (sur PC, puisque l’exclusivité n’a pas duré bien longtemps). Pas de 3D en temps réel, mais un bon vieux gameplay à la Macromedia : un clic, un écran, un clic, un écran. Et parfois, un truc qui bouge…

Quelques astuces de 2003 pour Panther

En 2003, Apple venait de présenter Mac OS X 10.3 Panther. Voici quelques-unes des astuces que nous avions présentées dans les colonnes de la revue A Vos Mac à l’époque.

Un fichier sensible à détruire, un journal intime à effacer ? Apple a pensé à vous avec la nouvelle fonction d’effacement sécurisé. But de la manœuvre : en plus de perdre la trace du fichier supprimé de la corbeille, le système réécrit des données sans aucun sens par dessus. Ainsi, non seulement le fichier disparaît de la « mémoire » du disque, c’est-à-dire de son catalogue, mais en plus, le fichier est physiquement écrasé par de nouvelles données. L’opération est donc plus longue qu’un effacement classique. Aucun risque ensuite qu’un utilitaire de recherche de fichiers effacés puisse retrouver la trace de vos informations. FBI, GIGN, KGB, FISC, peuvent aller se brosser maintenant ! [Nota : cette fonction a disparu en 2015…]

Apple Panther Vider la corbeille

MacOS X 10.3, alias Panther, permet à l’utilisateur de choisir ses propres combinaisons de touches associées aux fonctions habituelles : capture d’écran, options d’accès, navigation… C’est dans les Préférences Système « Clavier et souris » que ça se passe, sous l’onglet « Raccourcis clavier ». Il suffit de modifier la combinaison de touches correspondant à l’action : doucle-cliquez sur le raccourci, et tapez simplement celui que vous souhaitez utiliser. Si le raccourci est correct, il s’affiche à la place de l’ancien. S’il est déjà utilisé, un triangle d’alerte apparaît à sa droite.

Apple Panther Shortcuts change

Panther a ajouté une nouveauté au traditionnel Pomme-Tabulation qui permet de passer d’une application à une autre. Avant, le dock se chargeait d’afficher quelques instants l’application appelée. Maintenant, les icônes de toutes les applications ouvertes apparaissent en surimpression à l’écran, et l’application appelée est encadrée de blanc.

Panther sélecteur d'applications

Quel intérêt ? peut-on se demander. L’intérêt est le suivant : quand vous avez appuyé sur Pomme-Tabulation, vous pouvez aller plus loin. Maintenez les deux touches appuyées, pour faire défiler les icones, et lâchez la souris au bon moment pour choisir une application. Attention, cela va très vite… Vous pouvez toujours ajouter la touche Majuscule pour faire tourner les applications dans l’autre sens, mais ça ne simplifie pas la tâche ! Vous pouvez surtout relâcher la touche Tabulation, et utiliser alors, au choix, la souris ou les flèches du clavier, pour choisir l’application à faire venir au premier plan. Notez bien qu’il faut relâcher la touche Tabulation, mais pas la touche Pomme ! Si vous utilisez les flèches, sélectionnez l’icône désirée, puis relâchez la touche Pomme. Avec la souris, cliquez sur l’icône ou visez-la simplement avant de relâcher la touche Pomme.

Un performa pour chaque membre de la famille

Voici une sympathique publicité de 1992 pour la gamme Performa, représentée par les Performas 200, 400 et 600, qui étaient encore sagement numérotés à l’époque, ce qui ne durera pas longtemps durant les années 90… Dans cette publicité, le Performa est présenté comme l’ordinateur pour toute la famille : Richard, 6 ans, avec ses programmes artistique et éducatifs ; Lisa, 8 ans, qui utilise ClarisWorks pour ses devoirs d’école ; John, 14 ans,  gagne du temps grâce au correcteur automatique, avant de jouer au simulateur de golf ; Maman l’utilise pour les factures et le journal du boulot ; Papa, qui s’occupe un peu des enfants, se connecte au réseau du boulot pour finir son travail le soir. Quant à Rex, le chien, qui en a marre que personne ne s’occupe de lui, il a trouvé un nouveau moyen d’attirer l’attention !

Apple 1992 Ad : Introducing the Macintosh for every member of the family (Performa)

Signe des temps, Apple était obligée de préciser dans sa publicité où les futurs clients pouvaient trouver la gamme Macintosh : Circuit City, Dayton’s & Hudson’s, Incredible Universe, Lechmere, Office Depot, et quelques autres magasins. Pas d’Apple Store, en ligne ou en dur, en 1992 !

Comment blanchir les plastiques jaunis ?

Devant le succès de cet article sur la meilleure manière de blanchir les plastiques, nous avons décidé de le mettre à jour avec une version plus complète et plus pratique pour donner une deuxième jeunesse à nos appareils préférés, dont le plastique a jauni à cause du soleil. Suivez notre pas-à-pas et nos conseils pratiques pour parvenir au meilleur résultat !

I. Est-ce que ça marche vraiment ?

Oui, on peut réellement rendre bien blanc un plastique qui a jauni à cause de l’exposition prolongée au soleil. Regardez ces deux Macintosh Colour Classic : ne préférez-vous pas la version de droite ? Souvenez-vous tout de même que les premiers Macs, jusqu’au Mac Plus, étaient beiges plutôt que gris : vous ne pourrez pas changer leur couleur d’origine !

Blanchir le plastique du Macintosh, jauni par le soleil

Pour cet exercice pratique, nous allons nous attaquer à une imprimante Apple StyleWriter de 1991. Imaginez plutôt : presque trente ans, dont quelques années, posée sur un coin de bureau face à la fenêtre ! Déplacez le curseur sur l’image suivante pour apprécier l’évolution, en lumière naturelle et sans trucage !

 

II. De quoi a-t-on besoin ?

Pour blanchir un Macintosh jauni par le temps, vous n’avez besoin que de quatre choses :
une paire de gants et des lunettes de protection, absolument indispensables pour protéger votre peau et vos yeux, car nous allons utiliser…
– du peroxyde d’hydrogène (ou « eau oxygénée »), une solution aqueuse aux propriétés oxydantes et blanchissantes, qui peut provoquer des irritations cutanées et des lésions oculaire graves ;
– et un gros pinceau.

Blanchir le plastique du Macintosh, jauni par le soleil

On trouve du peroxyde d’hydrogène à différents dosages, depuis la version à 3% destinée au nettoyage des plaies (par ici sur Amazon), jusqu’à des solutions concentrées à 35% extrêmement agressives (par ici sur eBay – neuf !), en passant par l’intermédiaire à 12% (par ici sur Amazon).

III. Comment procéder ?

Après un nettoyage traditionnel, à la microfibre ou à l’éponge magique (par ici sur Amazon !), certains conseillent d’immerger l’objet à blanchir directement dans un bain de peroxyde d’hydrogène. De notre côté, faute de pouvoir toujours démonter complètement l’objet à blanchir, ou de pouvoir disposer d’un bac de taille suffisante, nous préférons utiliser un bon vieux pinceau.

Blanchir le plastique du Macintosh, jauni par le soleil

Seule contrainte : contrairement à l’option « bain », l’option « pinceau» impose d’intervenir à plusieurs reprises, pour badigeonner régulièrement la surface à blanchir. On trempe le pinceau dans l’eau oxygénée, et on étale sur l’objet. Évidemment, plus le peroxyde d’hydrogène est concentré, moins il faut badigeonner souvent. Ainsi, avec une solution à 35%, nous avons blanchi cette imprimante en deux heures, à raison d’un badigeon par quart d’heure. La réaction est visible à l’œil nu (ou plutôt, à l’œil bien protégé derrière les lunettes de protection) : elle provoque l’apparition de tâches plus claires, qui vont petit à petit gagner toute la surface de l’objet.

Pour accélérer la réaction, il faut exposer la pièce en plastique face au soleil. L’idéal, c’est une petite véranda, ou une vitre bien orientée. Attention aux ombres qui pourraient masquer le soleil sur une partie de l’objet : le blanchiment ne serait plus uniforme. Pensez à tourner l’objet entre chaque badigeon pour exposer tour à tour les différentes faces.

IV. Faut-il faire un test préalable ?

Globalement, les plastiques bruts, teints dans la masse, résistent très bien à l’eau oxygénée. Bien sûr, pour un objet unique ou une œuvre d’art, vous devrez prendre vos précautions et réaliser un test préalable sur une partie discrète. Plus le peroxyde d’hydrogène est concentré, plus vite le plastique pourrait s’abîmer. Regardez de plus près le logo Apple de notre imprimante : alors que le plastique a bien blanchi, et que la sérigraphie « StyleWriter » a parfaitement tenu, les couleurs de la pomme ont cloqué !

Blanchir le plastique du Macintosh, jauni par le soleil

Comment protéger ces zones sensibles ? Bien sûr, nous pourrions vous recommander de les couvrir de scotch, comme nous l’avons fait avec le bouton de cette souris ADB :

Blanchir le plastique du Macintosh, jauni par le soleil

Après badigeon, exposition au soleil, et retrait du scotch, la différence entre les deux zones était flagrante : un corps bien gris, mais un bouton encore tout jaune :

Blanchir le plastique du Macintosh, jauni par le soleil, ADB Mouse II

Cependant, vous le remarquez sur la photo : l’eau oxygéné parvient par endroits à se glisser sous le scotch et à faire son office même avec une exposition au soleil quasiment nulle. Nous ne pouvons donc vous donner qu’un seul conseil : pour préserver une pièce, il faut la démonter ! S’il n’est pas possible d’y parvenir, il faudra tourner autour très précisément avec un pinceau fin, en évitant les coulures…

Rappel : protégez toujours vos mains et vos yeux… et éloignez les enfants et les animaux domestiques !

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Deux souris toutes propres

À l’occasion de l’anniversaire du Macintosh Plus, le mois dernier, nous avons sorti de leurs cartons deux souris Apple toutes neuves et jamais utilisées : un modèle Platinum dédié au Macintosh Plus, et un modèle ADB inauguré en septembre 1986. Quand on connaît l’état habituel de ces petits périphériques, c’est un vrai plaisir d’en retrouver des modèles immaculés !

Apple Macintosh Plus Platinum mouse and Macintosh ADB Mouse

Apple Macintosh Plus Platinum mouse and Macintosh ADB Mouse

Apple Macintosh Plus Platinum mouse and Macintosh ADB Mouse

Apple Desktop Bus Mouse 1986

Apple Macintosh Plus Platinum mouse

Publicité : Bienvenue à Macintosh !

Le dimanche c’est publicité ! Celle que nous vous présentons fête ces jours-ci son trentième anniversaire, pas moins ! En effet, du 15 novembre au 31 décembre 1989, Apple offrait une belle réduction sur l’achat d’un Macintosh Plus, accompagné de son lecteur de disquettes externe, et du logiciel Microsoft Works 2.0 : 12 990 francs TTC au lieu de 18 240 habituellement. On remarquera que la photo illustrant cette réclame a été réalisée directement dans un entrepôt d’Apple, puisque ce Macintosh Plus est cerné par les palettes de cartons de Macintosh Plus, dans sa dernière présentation puisqu’il sera remplacé par le Macintosh Classic moins d’un an plus tard.

Publicité 1989 Apple Macintosh Plus + Microsoft Works

La présentation du Macintosh par SEEDRIN (1)

Ce matin, nous vous présentons une brochure spécifique à la France, éditée par SEEDRIN, la filiale française d’Apple. Elle fait partie d’une série de brochures A4 recto-verso publiées à l’occasion de la sortie du Macintosh, pour présenter cet ordinateur, son système, son matériel et ses logiciels. Elles vont nous accompagner quelques jours… Alors pour commencer, voici tout d’abord : le matériel. La suite demain !

Brochure Macintosh SEEDRIN

Brochure Macintosh SEEDRIN

[edit] La série complète : le matérielle Systèmeles extensions et la compatibilitéMacWriteMacPaintles outils de développementMicrosoft Multiplan et Charts.

Publicité : un nouveau Mac pour 590 francs

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une publicité pour Mac OS 8.5, une mise à jour majeure du système, commercialisée en octobre 1998. À l’époque, ce type de mise à jour s’achetait en magasin, pas sur Internet ! Évidemment, vu le prix des machine à l’époque, un nouveau Macintosh pour 590 Francs (hors taxes) pouvait faire sourire. Mac OS 8.5 offrait quelques nouveautés bienvenues : l’outil de recherche Sherlock, des ascenseurs de navigation affichant un curseur de taille variable, un nouveau menu Applications détachables pour passer d’un programme à l’autre aisément… Mais les nouveautés les plus marquantes se trouvaient sous le capot, avec un important travail de réécriture qui réservait ce système aux Macs équipés d’un processeur PowerPC.

Publicité Apple Mac OS 8.5
Remarquez que Sherlock permettait déjà, en cette fin d’année 1998, des recherches en langage naturel, comme « Why is the sky blue ? » : pourquoi le ciel est-il bleu ? Apple précisait dans les petits lignes : « Les sites mentionnés servent d’exemple et n’ont pas l’intention de ressembler aux sites existantes. Toute ressemblance avec la réalité est purement fortuite ». Au même moment, Google occupait encore un garage dans une maison californienne et employait trois personnes…

2019… Année du Mac Pro modulaire ?

Nous avons fêté en décembre 2018 les cinq ans du Mac Pro cylindrique, un concept plutôt joli mais que la marque n’a jamais réussi à mettre à jour. Apple, qui ne communique jamais sur ses projets, a tout de même annoncé une mise à jour majeure de son modèle pour 2019. Et les idées ne manquent pas, comme le rappelait MacG il y a quelques mois en ressortant quelques projets des cartons. De notre côté, fidèle à nos habitudes, c’est dans le passé que nous sommes allés chercher des idées. Et ça tombe bien, l’excellent livre « Apple Design : The Work of Apple Industrial Design Group », déjà cité sur ce blog, présente un concept imaginé en 1984-1985, et répondant parfaitement aux exigences de modularité.

Jonathan Macintosh Concept, 1984-1985

Sous le nom de code « Jonathan Computer Concept », les équipes de Frogdesign (Hartmut Esslinger, Tony Guido, Sigmar Wilnauer, Stephen Peart, Herbert Pfeifer) et Apple (John Fitch, Tom Toedtman, Ron Hocksprung, Joseph Friedman, Pat Jackson, Richard Henkey) avaient imaginé une réponse au PC d’IBM qui prenait son essor sur le marché professionnel. L’équipe faisait face à un triple enjeu, pour créer une plate-forme matérielle peu coûteuse, évolutive avec les besoins de l’utilisateur, et compatible aussi bien avec le Mac qu’avec DOS et Windows. En interne, ce projet devait aussi se distinguer du Big Mac (un Mac aux stéroïdes) et du futur Macintosh II ouvert.

C’est ainsi qu’apparut l’idée d’organiser l’ordinateur autour d’une « planche de base » (avec l’alimentation électrique et les ports d’entrées-sorties), sur laquelle des modules, de la taille d’un livre, venaient se ficher pour offrir de nouvelles fonctions : calcul, stockage, lecture de supports amovibles… Ainsi, Apple aurait pu sous-traiter la production et la vente à bas prix de cette « planche », pour se concentrer sur les modules à forte valeur ajoutée. D’autres constructeurs pouvaient également développer leurs propres extensions, comme un module DOS pour Microsoft, ou un module UNIX pour AT&T . Ou encore — pourquoi pas ? — un module Apple II… Non seulement les utilisateurs pouvaient ainsi choisir les modules dont ils avaient vraiment besoin, mais la puissance de leur machine apparaissait au grand jour, ce qui pouvait en faire un élément de fierté… Un argument un peu consumériste, on vous l’accorde.

Finalement, le projet ne verra jamais le jour.  Le projet Macintosh II avançait à grands pas et la concurrence entre les deux modèles n’était pas souhaitable, même si Frogdesign tentait de les distinguer par une couleur noire alors inédite chez Apple. De plus, la tailles des modules était incompatible avec les cartes d’extensions qui étaient devenues la norme avec l’Apple II. Puis Jean-Louis Gassée remarqua que la marge sur un Jonathan serait deux à trois fois inférieure à celle réalisée sur un Macintosh II, avant d’enfoncer le clou en envisageant que « l’effet halo », censé amener des clients des modules DOS/Windows vers les modules Mac, puisse aussi fonctionner à l’envers…

Publicité : Macintosh LC et Classic

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, une publicité de 1992 pour la gamme Macintosh à prix réduit. « Il paraît que cela ne se fait pas de parler d’argent. Mais, comme vous le savez, nous adorons faire tout ce qui ne se fait pas ». Un Classic pour 6300 F, ou un Macintosh LC et son écran 12 pouces couleur pour 8990 F, une bonne aubaine certes, mais pour des modèles de deux ans d’âge, et déjà remplacés au catalogue !Les lecteurs les plus attentifs auront également remarqué cette mention en marge : « Classic est une marque déposée dont la licence a été concédée à Apple »… Qui aurait cru qu’un terme aussi commun aurait pu être déposé ?

Prêtez ce CD à un ami et faites-lui découvrir iTunes

Vous voulez mettre un peu de couleurs dans votre collection Apple ou sur un coin de bureau ? Alors craquez pour le CD tout rose d’iTunes 4 (on le trouve actuellement aux enchères sur eBay en France). Un petit souvenir qui s’accorde parfaitement avec l’iBook G4 sorti à la même époque, en 2004.

iTunes 4 Mac et Windows CD et Apple iBook G4 2004

iTunes 4 Mac et Windows CD et Apple iBook G4 2004

iTunes 4 Mac et Windows CD et Apple iBook G4 2004

Non seulement il est très décoratif, mais en plus il est drôle : car Apple vous invite à prêter ce CD à un ami pour lui faire découvrir iTunes, et précise dans les petites lignes que « le partage de ce CD avec un ami contredit les termes du contrat de licence d’utilisation, mais Apple vous y autorise » !

iTunes 4 Mac et Windows CD 2004

Le même vendeur sur eBay propose également le CD de la version 4.5 sorti trois mois plus tard. Pour le coup, la pochette est devenue toute bleue, mais arbore toujours une des silhouettes caractéristiques de la communication d’Apple pour iTunes à cette époque.

iTunes 4.5 CD silhouette