Apple / Samsung : On enterre la hache de guerre

C’est officiel : Apple et Samsung ont enterré la hache de guerre, après sept ans de combat judiciaire acharné. Les détails de l’accord ne sont pas rendus publics, mais l’on imagine que cette bataille de tribunal finissait par coûter cher aux deux entreprises qui, par ailleurs, poursuivent leur collaboration dans de nombreux domaines.

Cet événement n’est pas sans rappeler un autre accord, signé il y a presque 21 ans, le 6 août 1997. Apple et Microsoft mettaient alors fin à plus de dix ans de procès : en échange d’un abandon de toute poursuite entre les deux sociétés sur le front des brevets, Microsoft s’engageait à développer la suite bureautique Office durant les cinq années suivantes. Apple, de son côté, acceptait d’installer Internet Explorer par défaut sur ses ordinateurs. Microsoft, au passage, investissait 150 millions de dollars dans la Pomme, ce qui conduira certains journalistes à affirmer que Microsoft venait de racheter Apple. Il ne devrait pas en être question cette fois-ci…

Couverture du Time :

Une publicité française pour Claris MacWrite II

Nous avons déjà parlé de Claris, la filiale d’Apple dédiée aux logiciels, dans plusieurs articles de ce blog. Dans un exemplaire d’Apple le Magazine datant de mai 1990, nous avons retrouvé cette publicité dans laquelle la marque présente MacWrite II, le successeur de l’un des logiciels phares du premier Macintosh. Au programme : vérificateur orthographique, en-tête, colonnes, couleur… bref, le logiciel le plus abordable et le plus intuitif jamais proposé pour Macintosh.

Publicité pour Claris MacWrite II

Un prototype de Macintosh SE dans le labo de Craig Federighi

OK, OK, c’est cool, Apple passe ses Macs sur ses propres processeurs. Et cette fois-ci, ils n’ont pas oublié de prévenir Microsoft et Adobe à l’avance pour qu’on n’attende pas leurs applications pendant deux ans… Mais le plus intéressant, c’est derrière Craig Federighi que ça se passe. Mais si, là, à droite de l’étagère du haut : un prototype de Macintosh SE transparent !

Craig Federighi Macintosh SE prototype 2020

Craig Federighi Macintosh SE prototype 2020

La pub du dimanche – Le PowerBook G4 17 pouces

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine : une publicité de 2003 pour les PowerBook G4 12 et 17 pouces. Epoque sympathique où l’on avait le choix entre trois tailles d’écrans dans la gamme d’Apple, sans compter les iBooks qui complétaient l’offre en 12 et 14 pouces d’entrée de gamme.

Le PowerBook G4 12 pouces démarra sa carrière à 867 Mhz, puis grimpa jusqu’à 1.5 Ghz, mais ne passa jamais aux processeurs Intel. Apple préféra faire disparaître ce modèle, en même temps que la gamme iBook, pour lancer son nouveau MacBook 13.3 pouces en 2006.

Publicité pour les PowerBooks G4 12 et 17 pouces d'Apple

68010 et 68060, les absents de la gamme Apple

Quand on regarde la gamme d’Apple, de la sortie du Lisa en 1983 jusqu’à la sortie du PowerMacintosh en 1994, on s’aperçoit qu’Apple a décliné dans ses ordinateurs presque chaque génération de processeurs Motorola.

Evidemment, on connaît bien le 68000, présenté par Motorola en 1979, et qui équipa le Lisa, puis le Macintosh et tous ses descendants jusqu’au Macintosh Classic en 1990.

Motorola 68000 sur carte-mère rouillée
Un 68000 récent sur une carte-mère rouillée de Macintosh Classic

On connaît moins le 68020, qui ne fut utilisé que pour le Macintosh II en 1987 et le Macintosh LC en 1990. Le 68030, qui en était une version améliorée par une gravure plus fine et une mémoire cache plus importante, fut en revanche un modèle très répandu, présent dans une grande partie de la gamme Macintosh II, puis le SE/30, le Classic II, le LC II et ses successeurs, et la plupart des PowerBooks.

Motorola 68030 dans un Macintosh LC III d'Apple
Le 68030 du Macintosh LC III

Enfin, le 68040 équipa les modèles haut-de-gamme de la marque : on pense bien sûr aux Quadra (qui lui doivent leur nom, quadra signifiant quatre en latin), mais aussi aux Centris (qui remplaçaient les Macintosh II), ou aux derniers PowerBooks (190 et série 500).

Présentation du Quadra 950 dans Apple Magazine de Mai/Juin 1992
Présentation du Quadra 950 dans Apple Magazine de Mai/Juin 1992

Dans cette longue série, Apple a donc passé son tour pour le 68010, qui était un 68000 amélioré, moins sensible aux erreurs et plus efficace sur les instructions répétitives. Il faut dire qu’au moment de la sortie du Macintosh en 1984, Motorola présentait déjà son nouveau 68020 !

Quant au 68060, présenté en 1995, il arrivait trop tard pour Apple, qui avait entamé son passage au PowerPC et ne pouvait pas se permettre de poursuivre son investissement sur un processeur très différent des précédents. C’était pourtant un processeur moderne, assez proche du Pentium, avec une approche semblable au concept RISC, décomposant les instructions complexes en instructions simples, ajoutant un deuxième pipeline et améliorant sa vitesse de calcul. Il inaugurait également chez Motorola le concept de prédiction de branchement, déjà connu chez les fabricants de serveurs : le processeur tentait de deviner le résultat d’un calcul et enchaînait sur les opérations suivantes. Si le résultat était le bon, il avait gagné du temps. À défaut, il oubliait ses calculs et les reprenait avec le bon résultat. Pour la petite histoire, c’est d’ailleurs cette fonctionnalité de prédiction, généralisée à tous les processeurs, qui a ouvert la porte à la faille Spectre vingt-trois ans plus tard…

Motorola 60860 die
Circuit intégré du Motorola 68060. Image Pauli Rautakorpi sur Wikipedia

« Et le 68050 ? » demande le lecteur attentif… Hé bien le 68050 n’a jamais existé, tout simplement. Il aurait dû être une version améliorée du 68040, visant notamment à corriger quelques bugs. Motorola préféra lui conserver son nom de 68040.

Publicité : un cadeau pour votre école

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici une page de 1994, dans laquelle l’entreprise vous invite à vous offrir un cadeau : en contrepartie, elle en offrira un à votre école. En effet, pour tout achat d’un Performa 636 avec son écran 14 pouces, ses 8 Mo de mémoire vive et son disque dur de 250 Mo, Apple offrait 50 euros à l’association des anciens élèves de votre école.

Apple 1994 ad

Souvenir : les documents convertis

Et vous, avez-vous connu l’époque où votre Macintosh convertissait certains documents à la volée avant de les ouvrir ? A cette époque, à chaque fois que vous ouvriez certains de vos fichiers, un dialogue de ce genre apparaissait :

Dialogue de conversion de fichier

Cela signifiait que vous ne disposiez pas de l’application qui avait servi à créer le document, mais que vous pouviez l’ouvrir avec d’autres applications. Pour éviter ce dialogue, il fallait ouvrir votre Dossier Système, puis le dossier Préférences, et enfin le dossier “Documents convertis”.

Fichiers convertis sous Mac OS 8

Vous y trouviez toutes les versions “traduites” de vos documents (depuis le dernier démarrage), dans le format de l’application de votre choix ! Il s’agissait soit du document complet, soit d’un simple raccourci, parfois même d’un modèle de document. Il était possible de récupérer ces fichiers pour les conserver, afin qu’ils s’ouvrent directement et sans délai dans l’application souhaitée.

La voiture Power Mac Racing dans une publicité MacAcademy

Si vous nous lisez sur MacGeneration, vous vous souvenez sans doute de cet article sur la voiture Power Macintosh Racing aux couleurs d’Apple, qui participait à des compétitions dans les années 90 (sinon, il est toujours temps de bien faire et de vous abonner au Club iGen). Si je vous dis cela, c’est parce qu’en fouillant dans les archives, j’ai trouvé une publicité de 1995 pour MacAcademy, un système de formations sur cassettes vidéos pour apprendre à maîtriser le Macintosh et ses logiciels. Pour illustrer sa publicité, et insister sur la vitesse d’apprentissage, MacAcademy avait justement choisi une photo de la voiture Power Macintosh Racing.

Bon anniversaire l’iPod !

Il y a dix-sept ans tout rond, Apple présentait son premier iPod. Son disque dur de 5 Go capable d’embarquer un millier de chansons était l’un des premiers modèles 1,8 pouces du marché. Au-delà de cette petite prouesse, l’iPod se démarquait aussi par sa roue de navigation, par l’intégration avec iTunes, par sa mémoire tampon de 20 minutes (contre quelques secondes pour les lecteurs de CD portables), ses dix heures d’autonomie, et le câble FireWire qui lui offrait une grande rapidité de transfert. Pour démontrer tous ces avantages justifiant son prix faramineux de 3.600 francs, Apple avait conçu un spot publicitaire d’une minute que voici :

MacG avait publié en 2013 une belle rétrospective du premier iPod, pour ceux qui aurait raté ça à l’époque. L’Aventure Apple dispose également d’une page consacrée à l’iPod et à toutes ses déclinaisons, Nano, mini, Classic, Touch… On a du mal à l’imaginer, mais lors de la présentation de l’iPod, tout le monde s’était demandé ce qu’Apple imaginait en s’attaquant à ce marché de niche, avec un modèle hors de prix…