Tous les secrets pour devenir un utilisateur Macintosh averti.

Vous voulez connaître tous les secrets pour devenir un utilisateur Macintosh averti ? C’est facile, grâce à Claris : si vous en connaissez un, vous les connaissez tous ! C’est en tout cas la promesse de cette brochure de la filiale logicielle d’Apple, publiée en 1991.

Brochure Claris Macintosh 1991

Brochure Claris Macintosh 1991

Claris proposait à l’époque toute une gamme de logiciels, dont certains lui avaient été confiés par Apple, comme MacWrite, MacDraw, MacPaint et MacProject. Claris CAD (799 dollars) avait rejoint la famille dès 1988, juste avant l’éditeur de formulaires SmartForm Designer (399 dollars) et la base de données FileMaker (299 dollars) qui avait été rachetée à Nashoba. En 1991, ClarisWorks avait pris la suite d’AppleWorks tandis que Claris Resolve était apparu à peu près à la même époque pour concurrencer Microsoft Excel.

Brochure Claris Macintosh 1991

Brochure Claris Macintosh 1991

Brochure Claris Macintosh 1991

Brochure Claris Macintosh 1991

Brochure Claris Macintosh 1991

La gamme de logiciels de Claris n’était pas disponible partout dans le monde : FileMaker était le logiciel le plus universel, avec des versions en arabe, en hébreu, en japonais en turc et dans la plupart des langues européennes. À l’inverse, Claris CAD n’était guère disponible qu’en français (la seule langue qui couvrait toute la gamme !), en allemand, en espagnol et en suédois. Le plus gourmand était MacDraw Pro qui nécessitait un Macintosh II ou un Macintosh SE/30 équipés de 2 à 4 mégaoctets de mémoire vive, tandis que la plupart des autres logiciels se contentaient d’un petit Mo sur n’importe quel Mac compatible avec le Système 6.

Brochure Claris Macintosh 1991

Souvenir – ClarisWorks (votez !)

Et vous, avez-vous connu la grande époque où ClarisWorks justifiait presque, à lui seul, l’achat d’un Macintosh ?

Nous avons déjà eu l’occasion de discuter de la naissance de Claris, la filiale d’Apple dédiée aux logiciels. Si elle avait assuré dès 1987 la commercialisation de quelques logiciels rapidement passés de mode, comme MacPaint ou MacWrite, sa renommée était plutôt venue du logiciel intégré ClarisWorks, à la fois traitement de texte, tableur, logiciel de dessin et de base de données, sorti à la fin de l’année 1991.

ClarisWorks sur Macintosh

À sa période la plus faste, ClarisWorks comptait environ vingt millions d’utilisateurs. Plus simple et mieux conçu que la suite Microsoft Works, il étonnait par l’intégration de ses différents outils : il était possible d’insérer du texte dans le module de dessin, un tableur dans le module de texte… Cette domination ne dura cependant pas bien longtemps. Dès le milieu des années 1990, Word reprit l’avantage dans le domaine des traitements de texte, avec ses outils de correction d’orthographe puis de grammaire, et ses fonctions professionnelles de mise en page, telles les notes de bas de page ou la création de sommaire. Office 98 emportera sur son passage la dernière version de ClarisWorks, rebaptisée AppleWorks 6.0, présentée sans grande nouveauté, vaguement adaptée pour Mac OS X, et discrètement supprimée du DVD d’installation du système en 2006.

ClarisWorks sur Macintosh

Pour en savoir encore plus, rendez-vous sur cette page présentant le passionnant témoignage de Bob Hearn, un vétéran de Claris resté jusqu’à la réabsorption de la filiale par la maison-mère. Et si AppleWorks vous manque et que vous disposez d’un Mac un peu ancien, vous pouvez toujours l’acheter sur eBay !

Au fait, avez-vous lancé le module "Communication" de ClarisWorks au moins une fois dans votre vie ?

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Publicité : si votre monde vous semble gris…

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une réclame de février 1997 pour l’imprimante StyleWriter Couleur 2500. Parce que si votre monde vous semble gris, il est désormais possible de rêver !

Publicité 1997 Apple StyleWriter Couleur 2500

Utilisée à domicile, à l’école ou dans une petite entreprise, avec la technologie de concordance des couleurs ColorSync, cette imprimante offrait « des milliers de couleurs éclatantes ». N’est-il pas temps de travailler en couleurs ?

Publicité 1997 Apple StyleWriter Couleur 2500

On remarque sous le logo Apple, l’éphémère slogan « Donnez une chance à vos rêves » dont il a déjà été question dans une publicité pour le PowerBook 3400 et dans une autre pour l’offre groupée Performa / StyleWriter. Plus étonnant, on remarque également que cette publicité avait été conçue par l’agence londonienne Holmes & Marchant Communications (dont le slogan aujourd’hui est « le design n’est pas un art, c’est une arme »).

L’iPod U2 “5G” de l’Aventure Apple

Chez l’Aventure Apple, on aime bien vous proposer de belles photos des produits qui nous passent par les mains. Certains nous facilitent la tache, comme ce superbe iPod U2, second du nom, de la famille des iPod 5G. L’iPod vidéo, présenté le 12 octobre 2005, est en effet complété par cette série spéciale le 6 juin 2006, pas moins de 8 mois après sa sortie ! Si l’iPod vidéo sera remplacé le 5 septembre 2007 par l’iPod Classic, qui restera au catalogue jusqu’à l’arrêt définitif de sa production en 2014, l’iPod U2 ne connaîtra aucune autre mise à jour.

La principale caractéristique de cet iPod U2, en plus de la face noire et de la molette rouge, est son dos en métal noir, que la précédente génération n’avait pas connue. Ce traitement est extrêmement réussi, alliant l’effet miroir qui caractérise les iPod, à un noir d’une grande profondeur.


iPod U2 de 5ème génération

Le dos noir de l'iPod U2 de 5ème génération

Et comme on aime bien les jolies associations, l’iPod U2 est rejoint par deux iPods de première génération, pour finir en beauté.

l'iPod U2 "5G" entouré des iPod "1G"

Mettez à jour votre Mac, recevez une Apple Watch en cadeau !

Aujourd’hui, mettre à jour son Macintosh ne coûte rien : Apple diffuse gratuitement les mises à jour de son système macOS depuis la version 10.9 de 2013. Mais en contrepartie, pour obtenir une Apple Watch, il faut sortir le porte-monnaie.

Au printemps 1995, c’était tout l’inverse : mettre à jour son Macintosh vers le Système 7.5 vous coûtait 99 dollars, mais pour ce prix, Apple pouvait vous offrir une Apple Watch ! Il s’agissait d’une opération promotionnelle, et d’une simple petite montre publicitaire comme Apple en proposait à l’époque. Et vous pouviez opter pour un autre cadeau : le logiciel Conflict Catcher, très utile pour gérer les extensions qui enrichissaient le système d’alors, au prix parfois de pénibles incompatibilités.

Apple Watch + System 7.5 gift

Un PowerBook désaffecté sur eBay

Intéressante, cette petite annonce actuellement sur eBay. On y trouve un Macintosh PowerBop, le fameux PowerBook doté d’un modem Bi-Bop, mais dans une version « désaffectée » : tous les moyens de communications spécifiques de cet ordinateur ont été supprimés, pour le rendre à son état original. Exit donc, le modem bi-bop et sa petite antenne : le lecteur de disquettes a repris sa place, ne laissant visible que les découpes du plastique prévues pour la prise pour le lecteur de disquettes externe (à gauche) et l’antenne  (à droite).

À l’arrière, la carte modem 14.4 a disparu, ne laissant qu’un cache plastique à gauche de la prise SCSI. Reste donc l’étiquette « PowerBop » sous l’appareil, et quelques logiciels fournis à l’époque. Et la certitude d’avoir entre les mains une petite pépite de l’histoire des télécommunications en France !

Changer l’image au démarrage du Macintosh

Changer l’image qui s’affiche lors du démarrage d’un Macintosh, ça a été très simple avant MacOS X. Apple permettait d’afficher n’importe quelle image en fond d’écran, à la simple condition de l’enregistrer dans le dossier système sous le nom de StartupScreen. On pouvait même enregistrer un film pour le visionner durant le démarrage ! Nous en avons déjà parlé ici.

Mais comment obtenir le même résultat avec MacOS X ? Hé bien c’est plus compliqué. En 2003, dans les colonnes d’A Vos Mac, nous présentions le logiciel MacBoot, réservé à MacOS X.2 Jaguar. Nous proposions quelques idées : le Sad Mac (qui indique un plantage matériel du Mac), le logo de Windows, un canard, une jolie pomme de toutes les couleurs… Le logiciel n’est hélas plus disponible en ligne, mais il semblerait qu’un logiciel du même type, Startup Syringe, offre le même service. Vous pouvez le télécharger ici (nous ne l’avons pas testé).

MacBook, change MacOS X startup image

Nous avons en revanche retrouvé un équivalent plus récent, destiné à MacOS X 10.4, 10.5 ou 10.6. Il s’appelle BootXChanger et vous le retrouverez sur le site Namedfork.BootXChanger par NamedforkEnfin, pour les Macs équipés au minimum de MacOS X 10.9, il est possible d’utiliser le logiciel Dark Boot. Attention cependant, car certains utilisateurs rapportent avoir eu des soucis avec ce logiciel, qui ne semble d’ailleurs pas compatible avec les versions les plus récentes du système, de plus en plus tatillonnes avec le processus de démarrage.

Darkboot Mac

Deux souris du Xerox Star sur eBay

C’est plutôt rare pour être signalé : si vous rêvez d’ajouter à votre collection une souris plus ancienne que celles du Lisa et du Macintosh, alors il va falloir casser la tirelire pour l’un des deux modèles disponibles sur eBay. C’est non seulement la plus vieille souris commercialisée, mais aussi une souris très avancée, avec un capteur optique là où Apple avait préféré à l’époque conserver un mécanisme à boule moins coûteux.

Si le coeur et le portefeuille vous en disent, alors n’hésitez plus, appelez votre banquier et craquez pour cet exemplaire parfaitement conservé et fourni avec son carton d’origine, pour la coquette somme de 3300 dollars (le propriétaire fait actuellement une offre à 2475 euros aux utilisateurs qui enregistrent l’objet en favori).

Sinon, pour « seulement » 780 dollars et quelques frais annexes, vous pourrez acquérir ce modèle en très bon état bien que jauni, mais sans sa boîte.

Xerox star mouse on ebay

Des molaires sur eBay

En ce moment, on trouve sur eBay plusieurs PowerMac G3 « All-in-One », également surnommés « Molaires ». Il s’agit d’un modèle très éphémère dans le catalogue d’Apple, qui succéda brièvement au PowerMacintosh 5500 en avril 1998, avant d’être immédiatement supplanté par l’iMac G3 présenté le 6 mai de la même année. Le G3 All-In-One utilisait pour la première fois le processeur G3 dans un design tout-en-un, encore largement inspiré des codes historiques d’Apple (couleur beige, lecteur de disquette — et de Zip, une première —) tout en révélant déjà quelques indices du futur iMac, notamment des formes arrondies et l’usage d’un plastique transparent sur sa face supérieure. Bref, les premières marques de l’influence de Jonathan Ive dans le design de la marque.

https://www.youtube.com/watch?v=nQS-niJfbBM&rel=0

Etonnamment, malgré son caractère historique, cette machine n’a guère la cote. Si certains espèrent encore en vendre pour 625 $ voire 1.000 $ On la trouve actuellement dans une enchère qui, après plusieurs tentatives, démarre dorénavant à seulement 320$, soit environ 260 euros.

Publicité : LC475 et SARL GTI

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une publicité publiée en octobre 1994. Apple y présentait son LC 475, un modèle d’entrée de gamme accompagné du vilain écran Performa Plus (dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises). Apple le présentait comme équipé d’un processeur 50/25 Mhz, ce qui était un habillage purement commercial déjà rencontré dans une précédente brochure. Bref, à l’heure des premiers Power Macs, ce petit LC 475 (aussi rencontré sous le nom de Performa 475 ou Quadra 605) déjà âgé d’un an avait reçu la lourde tâche de maintenir un modèle très abordable dans le catalogue de la marque.

Publicité Apple LC 475 SARL GTI

Le Macintosh, Michel Audiard et les Québécois

Il y a déjà bien longtemps, sur l’Aventure Apple, nous vous avions présenté cette préface du manuel de MacWrite, rédigée par Michel Audiard à la demande d’Apple France. Michel Audiard (1920-1985) fut, entre autres, le dialoguiste des Tontons Flingueurs et d’Un Singe en Hiver.

MacWrite préface Michel Audiard Apple 1983

En quelques lignes, ce génie de la langue française et de la réplique culte résume l’esprit de ce logiciel révolutionnaireDéconcerté par l’audio-visuel et halluciné par l’informatique, je sentais se refermer sur moi les portes de l’idiotisme. Entre la pomme de Newton et la pomme d’Apple, j’étais fait comme un rat. Et puis une souris a tout changé ! Désormais je m’ackintosh comme tout un chacun, je m’acpainte comme personne et je m’acwrite comme tout le monde. Bref, me voilà intelligent à l’extrême. Je veux dire : aussi intelligent que n’importe quel enfant de dix ans.

Ce bel hommage a été reproduit dans un autre manuel, le « Supplément aux manuels d’accompagnement du Macintosh », diffusé par Apple Canada pour adapter les manuels français aux spécificités de nos cousins francophones. Voici le paragraphe « Bienvenue dans ce monde merveilleux de Macintosh », à la première page de ce livret. Apple Canada présente le Macintosh comme une machine puissante et docile, qui se soumet à vos volontés. Un ordinateur construit et éduqué pour vous comprendre et faire ce que vous lui demandez. Et avant de vous souhaiter Bon amusement, Apple Canada reproduit la préface de Michel Audiard, présenté comme « un humoriste français ».

Macintosh user manual Apple Canada Audiard

Souvenir – de MacOS 9 à MacOS X

Et vous, avez-vous connu la transition entre MacOS 9 et MacOS X ? En 2000, il était possible de faire tourner sur nos Macs les deux versions du système d’Apple, l’ancienne s’intégrant parfaitement dans la nouvelle. Ici, la version Public Beta de MacOS X, dans laquelle on a lancé le Finder de MacOS 9 ! Cette manipulation contre-nature fut rendue impossible dès les premières versions définitives du nouveau système : plus question de contourner l’interface (et les sécurités) de MacOS X avec l’ancien Finder.

MacOS 9 Finder in Mac OS X Public Beta
Les Finder de Mac OS 9 et de MacOS X mélangés, ce n’était pas beau à voir

Pour les bricoleurs du dimanche — ou des jours fériés —, on rappellera que ce blocage pouvait tout de même être contourné dans les versions ultérieures de MacOS X. Il suffisait de dupliquer le Finder (dans le Dossier Système), d’ouvrir cette copie dans ResEdit et de changer son Code Type en APPL et son Code Créateur en XXXX ou tout autre code que celui d’origine. Ainsi, le système était dupé et ne bloquait pas le lancement de ce qui lui apparaissait dorénavant comme une simple application.