Changer l’About Box d’une pile HyperCard

Vous avez toujours rêvé de voir votre nom dans la fenêtre d’information “A propos d’HyperCard” ? Ou alors vous avez créé des piles et vous aimeriez bien personnaliser cette fenêtre d’information du menu Pomme ? Alors suivez ces conseils !

Tout d’abord, fermez votre pile et quittez HyperCard. Faites une copie de sauvegarde de l’application et de la pile. Nous allons en effet utiliser ResEdit, un outil très utile mais aussi très puissant, et une erreur est si vite arrivée !

Une fois cette étape préliminaire réalisée, lancez ResEdit, puis ouvrez depuis ResEdit votre pile et l’application HyperCard. Copiez les ressources suivantes depuis la fenêtre d’HyperCard et collez-les dans la fenêtre de votre pile : PICT 135 et 136 ; DITL 172 et 173 ; DLOG 172 et 173. Ensuite, vous pouvez refermer la fenêtre d’HyperCard.

About box d'Hypercard par ResEdit

Les deux ressources DITL que vous avez copiées correspondent aux descriptions des deux fenêtres d’information d’HyperCard : celle qui apparaît quand vous demandez “A propos d’HyperCard” et celle qui présente les auteurs d’HyperCard. Double-cliquez sur ces deux DITL pour modifier la taille de la fenêtre (en déplaçant la poignée noire en bas à droite), la disposition des éléments, la taille des images… Vous pouvez également ajouter des textes, des images, des icones… Les deux ressources DLOG sont rattachées aux ressources précédentes. Elles gèrent, entre autres, les couleurs et le type de la fenêtre ainsi que la position à l’écran. Si vous souhaitez personnaliser les couleurs des fenêtres, HyperCard créera pour vous deux ressources “dctb” qui garderont en mémoire vos nouvelles couleurs.

Enfin, les deux ressources PICT correspondent aux images qui s’affichent dans les deux fenêtres. Vous pouvez double-cliquer dessus pour les copier ou en coller d’autres à la place. Une fois que vous aurez modifié avec ResEdit tous les éléments des fenêtres, il ne vous restera plus qu’à entrer, dans le script de la pile, les lignes suivantes, afin de modifier le titre du menu “A propos” :

on openstack
set name of menuitem 1 of menu 1 to “Mes infos persos !”
end openstack

 

Des souvenirs du Macintosh Classic sur eBay

Après les bloc-notes du Macintosh original, voici un modèle tout aussi mignon et un peu plus récent, puisqu’il s’agit du bloc-note du Macintosh Classic, commercialisé en 1990. Si cela vous tente, et si les frais d’importation ne vous font pas peur, on en trouve un sur eBay, à 160 dollars (soit 135 euros environ). On fera semblant de ne pas remarquer qu’il manque l’épaisse marge noire autour de l’écran donnant une impression de modernisme assez étonnante à cette représentation…

bloc-note Macintosh Classic

bloc-note Macintosh Classic

Si cela fait trop pour votre portefeuille, vous pourrez vous rabattre sur le pin’s du Macintosh Classic. On en trouve des tas sur eBay, y compris en provenance de France à tout petit prix : à partir de 7,50 euros, frais de port inclus.

Pin's Apple Macintosh Classic

Oh, et puis tant qu’on y est, pourquoi ne pas craquer carrément pour un Macintosh Classic, un vrai, avec son clavier et sa souris, et surtout son écran noir et blanc en 512 x 342 pixels ? On en trouve régulièrement, comme ce modèle (en France) aux enchères à partir de 90 euros pour quelques jours, ou son grand-frère, le Classic II de 1991, plus puissant grâce à son processeur 68030, aux enchères également (il aura sans doute plus de succès !). D’après les archives d’eBay, les prix de ces machines sont très variables : de 50 à 200 euros pour le premier, et de 100 à 300 euros pour le second.

Macintosh Classic aux enchères eBay

Les piles du PowerBook 100

Après l’interrupteur de stockage à long terme présenté il y a quelques jours, voici une autre caractéristique unique du PowerBook 100, conçu en 1991 par Sony selon les instructions d’Apple, qui planchait de son côté sur les modèles numérotés 140 et 170. Alors qu’Apple avait opté pour une batterie de sauvegarde intégrée, à la manière des piles intégrées dans tous les modèles de Mac, Sony avait fait un choix différent, en permettant à l’utilisateur d’accéder aisément aux trois piles alimentant la mémoire vive et le circuit de sauvegarde du Mac.

PowerBook 100 Backup BatteryCes trois piles (de type CR2430, 3 volts) étaient disposées dans un tiroir escamotable, à l’arrière de la machine. Pour les remplacer, il fallait simplement mettre l’ordinateur en veille, ouvrir le tiroir et changer les piles. Avouez que c’était tout de même plus simple que de démonter le boîtier à la recherche d’une pile connectée à la carte-mère !

PowerBook 100 Backup Battery

Bon anniversaire l’App Store !

Cela fait exactement dix ans que l’App Store a vu le jour. Un an après le lancement du premier iPhone, et quatre mois après la présentation du kit permettant de développer des applications pour celui-ci, la boutique d’applications en ligne a ouvert le 10 juillet 2008 avec la diffusion d’iPhone OS 2.0.

Le premier App Store
Le premier App Store – Image sur la page d’anniversaire chez Apple

À son lancement, le service comptait 500 applications, parmi lesquelles on trouvait Remote (la télécommande wi-fi pour iTunes), AIM (le logiciel de chat AOL), Evernote et OmniFocus, Facebook et MySpace Mobile…

En 2008, Apple a tenté de déposer la marque « App Store », puis a attaqué Amazon qui avait lancé sa propre boutique, mais ce dépôt a été refusé, et Apple a lâché l’affaire en 2013 comme nous le rappelle Wikipedia.

La mission Handicaps d’Apple France (1997)

Nous poursuivons notre exploration de brochures spécifiques à Apple France, avec ce très rare document sur la « Mission Handicaps » de la marque. Ce groupe, intégré au département santé, avait pour but de promouvoir l’idée que l’utilisation des ordinateurs Apple par les personnes handicapées, quelles que soient leurs déficiences, était source d’amélioration de la qualité de vie, d’insertion professionnelle ou scolaire, et de contrôle de son environnement. On y apprenait ainsi que la marque avait créé dès 1985 son premier département dédié aux solutions pour les personnes handicapées.

Et il est vrai qu’en cette année 1997, le Macintosh disposait déjà de sérieux atouts pour faciliter son usage par des personnes atteintes de différents handicaps : le tableau de bord CloseView permettait de zoomer en permanence sur une partie de l’écran (en suivant le curseur de la souris) et au besoin d’inverser les couleurs, tandis que Easy Access simplifiait le déplacement de la souris avec le clavier (Mouse House), permettait d’éviter des frappes involontaires au clavier (Slow Keys), et autorisait à décomposer les raccourcis claviers en plusieurs appuis consécutifs (Sticky Keys).

La brochure s’ouvrait sur un témoignage de Marie-Christine Agon, psycho-sociologue et elle-même atteinte d’un sévère handicap physique : « Grâce à l’ordinateur, j’ai pu conserver mon emploi et ma vie a été agréablement bouleversée par ma réussite professionnelle. Mon intégration sociale et l’autonomie acquise à mon poste de travail ont été facilitées par l’outil informatique et les périphériques d’accès qui pallient à mon handicap physique évolutif ». Mme Agon est décédée en 2007, non sans avoir poursuivi son œuvre en faveur des personnes handicapées.

Apple France brochure Mission Handicaps 1997

Au verso, la brochure  proposait plusieurs contacts destinés à venir en aide aux personnes souffrant de différents types de handicaps : physiques, visuels, ou de communication. Ces associations et instituts étaient à même de proposer des périphériques et logiciels adaptés à chacun de ces « utilisateurs extraordinaires », auxquels Apple réservait un espace dédié lors de l’Apple Expo annuelle à Paris. Catherine Papouin, contact pour cette thématique, a passé vingt-deux ans chez Apple d’après sa fiche Linkedin et a poursuivi ensuite son engagement sous d’autres formes.

Apple France brochure Mission Handicaps 1997

Publicité : faire travailler ensemble les gens qui travaillent ensemble

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici une double-page de 1987 au sujet d’AppleShare. AppleShare, c’était le système d’échanges de fichiers proposé par le réseau AppleTalk. Une bonne manière de partager ses dossiers avec les autres utilisateurs du réseau local, en lecture ou en écriture. Et toujours en permettant d’échanger des messages électroniques et de partager une imprimante LaserWriter, y compris avec les utilisateurs MS-DOS grâce à la nouvelle carte AppleTalk pour le PC d’IBM (dont nous avions déjà parlé ici). Bref, une bonne manière de faire travailler ensemble, les gens qui travaillent ensemble.

Publicité AppleTalk 1987

Un écran ? Ha bon ? Pour quoi faire ?

Un article que nous avons publié ce matin a fait réagir l’un de nos lecteurs, qui s’est étonné qu’apple fasse la promotion de son Macintosh SE en le présentant avec une machine à écrire, plutôt qu’avec une imprimante.

Dans le même genre, nous avons retrouvé ce visuel de 1980, où l’écran de l’Apple III est relégué au second plan, au bénéfice d’une imprimante utilisée comme simple machine à écrire. Au prix de l’Apple III, c’est quand-même dommage… Nul doute qu’il fallait rassurer les futurs clients institutionnels quant à l’utilité de l’ordinateur, et pour cela, quoi de mieux qu’un bon vieux papier avec du texte dessus ?

Apple in Depth Catalog 1980

Publicité – La gamme Apple baisse de prix

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, une publicité de 1993 pour la gamme Macintosh. « Comme on ne savait pas lequel vous aviez envie d’acheter, on a baissé le prix de tous nos Macintosh ». À l’époque, c’était simple : la gamme Apple, personne n’y comprenait rien. Il y avait les Classic, les LC, les Centris, les Quadra, les Performa, et les PowerBooks. À l’exception de ces derniers, la plupart des modèles existaient sous différents noms dans les diverses gammes, parfois dans différents pays…

On a baissé le prix de tous nos Macintosh

Comment Apple reconnaît les claviers inconnus

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Apple vous fait appuyer sur la touche située immédiatement à droite de la touche majuscule, quand vous connectez un nouveau clavier à votre Macintosh ? Tout simplement parce que c’est le meilleur moyen de différencier les trois types de claviers standardisés. Sur un clavier ISO (utilisé par notre disposition AZERTY ou le QWERTY anglais), la touche majuscule est très courte, et on appuie donc sur sa voisine la touche « > < », qui porte le code 0x3c. Or cette touche est désactivée sur un clavier ANSI (le standard utilisé par le QWERTY américain) où la touche majuscule est beaucoup plus longue.

Appuyez sur la touche située immédiatement à droite de la touche majusculeEt pour différencier le clavier ANSI du clavier japonais JIS, qui ont tous les deux la même touche Majuscule à gauche, le Mac fera répéter l’opération de l’autre côté : le clavier JIS a une touche majuscule droite très courte, qui laisse la place à une touche supplémentaire. Si vous voulez tout savoir sur les claviers, vous pouvez retrouver sur le Club iGen notre série de six articles consacrés aux claviers, leur histoire, leurs technologies et leurs secrets.

Quand Mac OS 9 et Mac OS X devaient partager leur mémoire

On a déjà discuté de la gestion calamiteuse de la mémoire vive par les prédécesseurs de Mac OS X. À l’époque, c’est-à-dire jusqu’en 2001 tout de même, le système des Macs distribuait des pans de mémoire vive aux applications quand elles étaient lancées. Celles-ci occupaient alors cette mémoire vive qui leur était allouée, et ne la restituaient qu’une fois quittées. Face à cette fragmentation progressive de la mémoire, on réfléchissait alors en termes de « plus gros bloc inutilisé » pour connaître la quantité de mémoire dont on disposait au moment de lancer un nouveau logiciel.

Mac OS X a fait passer les Macs dans l’ère de la modernité, en partageant la mémoire entre toutes les applications, avec un usage transparent de la mémoire virtuelle, permettant à chaque application de disposer de la mémoire vive qu’il lui fallait, au moment où cela s’avérait nécessaire. Restait à permettre à Mac OS « classique » de s’inscrire dans ce ballet, sans bloquer inutilement la mémoire utile à Mac OS X. Ce sera fait au moyen d’une réécriture du noyau de Mac OS 8.6, organisé autour d’un nouveau nano-noyau, chargé des opérations les plus basiques. Cette première réalisation étant relativement instable dans les premières versions de Mac OS X Server, elle sera améliorée avec Mac OS 9.

Voici ce que cela donne, vu depuis Mac OS 9. Grâce à une petite bidouille très simple à l’aide de ResEdit, nous avons pu lancer le Finder et son outil « À propos de votre ordinateur », normalement inaccessibles depuis Mac OS X. On a ainsi retrouvé toutes les informations sur le système, y compris ce « plus gros bloc inutilisé » fixé au minimum. L’addition des mémoires réservées par chaque application dépassé largement le total de mémoire physiquement disponible, sans compter que les applications indépendantes de l’environnement Classic sont artificiellement limitées à 504 Ko (en réalité, Mac OS X leur alloue ce qui leur est nécessaire, jusqu’à 4 Go par application dans ces premières versions). Classic n’était donc pas un simple émulateur tournant dans Mac OS X, mais un système intégré à celui-ci, et travaillant en symbiose avec lui.

A propos, Mac OS 9

Remarquez que la fenêtre « À propos de votre ordinateur » de Mac OS 9 incluait la mention « Blue Box Enabler », précisant le numéro de version du module permettant d’assurer le fonctionnement de Classic (autrefois dénommé Blue Box) au sein de Mac OS X. De même, le processus Classic porte le nom de TruBlueEnvironment dans le Moniteur d’activité.

Les « anciens» se souviennent également de deux autres avantages de Classic : cet environnement avait permis de redonner vie à des logiciels anciens, incompatibles avec les Power Macs, grâce à une gestion plus simple de la mémoire virtuelle, déléguée de manière transparente à Mac OS X. De plus, certains logiciels étaient plus rapides une fois lancés dans Classic, là aussi en raison d’une gestion plus efficace de la mémoire virtuelle distribuée en temps réel selon les besoins.

Publicité : les Workgroup Servers de 1993

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici une double-page de 1993. « Tout ce que vous attendiez de serveurs de travail d’Apple… et même ce que vous n’attendiez pas », promettait Apple en présentant ses Workgroup Servers 60 et 80, à un prix tout à fait inattendu : 2949 $ pour le premier, 5489 $ pour le second. Un petit modèle idéal pour les écoles et les PME, un second plus puissant, pour les clients exigeants, avec son système de sauvegarde sur bande DAT. Tous deux étaient livrés avec le Système 7.1 et AppleShare 4. Et n’oublions pas le Workgroup Server 95, sous A/UX, l’Unix d’Apple, dont le prix était soigneusement oublié (entre 7500 et 9300 dollars selon everymac.com).

Apple Workgroup Server 60 et 80 1993 ad

Bon anniversaire, le PowerBook G3 Bronze

Le 10 mai 1999, Apple présentait un nouveau PowerBook G3. Plus exactement, le Macintosh PowerBook G3 Series, nom de code Lombard, surnom « Bronze Keyboard » (clavier de bronze), qui succédait, tenez-vous bien, au PowerBook G3 Series (dit Wallstreet II), qui succédait lui-même au PowerBook G3 Series (dit Walstreet), qui succédait au PowerBook G3 « tout-court », nom de code Kanga, qui était en réalité un PowerBook 3400c doté d’un processeur G3. Bref, entre novembre 1997 et mai 1999, quatre générations s’étaient succédé.

PowerBook G3 Bronze (Lombard)

C’était clairement le PowerBook G3 de la maturité. C’était d’ailleurs le premier ordinateur portable d’Apple qui utilisait la « New World ROM », inaugurée avec l’iMac, en remplacement de la mémoire morte traditionnelle héritée du Macintosh de 1984. Au passage, il s’était affiné de 15% et avait gagné un clavier légèrement transparent, couleur bronze, offrant un design qui sera conservé jusqu’à l’arrivée du PowerBook G4 « Titanium » en janvier 2001.