Publicité : Windows, pas plus simple
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Et aujourd’hui, voici une double page de juin 1992, dans laquelle la parole est donnée à un nouvel utilisateur de Microsoft Windows, qui vient de passer dans sa très populaire version 3.1. « Tout ce que je voulais, c’était me simplifier le boulot. Alors j’ai acheté Windows. J’ai ajouté de la mémoire vive. J’ai acheté un disque dur plus gros. J’ai remplacé ma carte graphique et mon écran. J’ai acheté une demi-douzaine de nouveaux logiciels, j’ai installé une souris, configuré le système, et maintenant je suis là, assis devant mon tableur qui se traine sur mon PC, et je me demande, c’est ça qui doit me simplifier les choses ? ».
S’ensuivent trois colonnes que personne n’a jamais dû lire, pour présenter les avantages du Macintosh. Le Mac, cet ordinateur conçu pour mettre l’utilisateur au centre de son fonctionnement — quand Windows n’est qu’un logiciel, un masque sur ce vieux système DOS, avec ses CONFIG.SYS et ses AUTOEXEC.BAT. Windows, ce logiciel qui nécessite de coûteux investissements (auxquels Apple ajoute, arbitrairement, 70% pour le coût horaire consacré à la mise à jour) pour obtenir un méli-mélo de configuration qui ne pourra jamais rivaliser avec le PowerBook d’Apple. Et plein d’autres arguments que nous ne détaillerons pas — car nous n’avons pas tout lu non plus.