Un (faux) iPod plus petit que le nano

Vous vous souvenez de ces iPod nano d’un mètre de haut qu’on avait dégotés en décembre dernier ? Eh bien nous venons de dégotter sur eBay leur tout-petit frère, un iPod moins vrai que nature, grand comme un demi-pouce (un demi vrai pouce, ça doit faire justement un pouce en système anglais).

Ebay iPod micro

Si l’on en croit le titre de l’annonce sur eBay, par ailleurs assez peu explicite, ce mini faux iPod est aussi capable d’enregistrer. Il a d’ailleurs une icône de micro sur son écran d’accueil, où l’on découvre aussi une petite radio et… un marteau !

faux iPod eBay

 

Le Lisa chez Sun Remarketing

Les passionnés d’Apple le savent bien : le Lisa, aussi révolutionnaire qu’il était, n’a pas rencontré un grand succès commercial. Dès 1986, après trois ans de commercialisation, la gamme fut supprimée du catalogue d’Apple. Elle resta cependant disponible chez un spécialiste du matériel reconditionné, l’entreprise Sun Remarketing. Si l’on en croit Wikipedia, Apple fit cesser la commercialisation des derniers Lisa en 1989 pour les détruire. Nous avons pourtant retrouvé un catalogue de la marque, datant de l’automne 1990. Comme on le voit, Sun Remarketing proposait toujours le Lisa, « maintenant aussi bon qu’un Mac Plus » ! En effet, la marque le proposait avec l’émulateur MacWorks Plus, qui offrait au Lisa le support de la ROM améliorée du Mac Plus, ainsi qu’un kit de modification d’écran (pour passer de 720 x 360 pixels rectangulaires à 608 x 432 pixels carrés). Comptez 395$ pour la version dotée d’un seul lecteur 400K, ou 895$ pour disposer d’un lecteur 800K et d’un disque dur interne de 40 Mo.

Sun Remarketing Fall Catalog 1990

Un Lisa original sur eBay !

C’est suffisamment rare pour être signalé : il y a un Lisa, premier du nom, en vente sur eBay. Bon, à 65.000 dollars, il n’est pas donné, mais nous vous avons déjà expliqué pourquoi le Lisa coûte si cher.

Un Lisa sur eBay
Un Lisa de 1983 (image : bors123 sur eBay)

Celui-ci est en parfait état de marche d’après son propriétaire. On voit d’ailleurs une photo de l’écran allumé : les habitués du Macintosh noteront les différences flagrantes entre ce Lisa OS de 1983 et le système du Macintosh, présenté l’année suivante.

Un Lisa sur eBay : LisaOS
Lisa OS (image : bors123 sur eBay)

Ses deux lecteurs de disquettes sont, comme il se doit, des modèles Twiggy spécifiques à cette machine. Ce Lisa dispose d’un disque dur ProFile 5 Mo, prévu à l’origine pour accompagner l’Apple ///.

Petite coquetterie, le clavier du Lisa est accompagné de fiches didactiques présentant le clavier et le système. Ces fiches se glissent sous le clavier pour être toujours accessibles.

Un Lisa sur eBay : les fiches du clavier
Les fiches didactiques du Lisa (image : bors123 sur eBay)

Le propriétaire, qui a l’air de s’y connaître un peu, précise que les résistances R41 et R47 sont présentes, signe que ce Lisa n’a pas été mis à jour en version 2, puisqu’il fallait pour cela couper ces deux résistances, en parallèle à un remplacement de la ROM, qui passait de la version 40 à la version 88 pour prendre en compte le lecteur 3,5 pouces Sony.

Un Lisa sur eBay : R41 et R47
Un morceau de la carte-mère du Lisa et ses résistances R47 et R41 (image : bors123 sur eBay)

Si vous pensez que ce prix est un peu élevé pour un ordinateur qui tourne à 5 Mhz, sachez qu’un de ses congénères s’est vendu aux enchères en mars dernier pour 55.300 dollars

Mac VS PC, en 1987

La guerre entre Mac et PC ne date pas d’hier. Même Apple l’a mise en scène dans ses spots publicitaires « Get a Mac » de 2006 à 2010. Nous nous sommes replongés dans un PC Magazine de novembre 1987, qui proposait un dossier complet « Mac vs PC » opposant le Macintosh II au plus gros PC d’IBM, l’abominable PS/2 Model 80.

Apple assumait clairement le rôle de « nouveau Mac » attribué au Macintosh II. Un nouveau Mac, prêt à s’attaquer au marché professionnel qu’IBM avait saturé avec son PC. De son côté, IBM tentait de créer une nouvelle norme avec son PS/2. Bien que compatible DOS, son ordinateur s’envisageait plutôt avec le système dédié OS/2 disposant lui aussi d’une souris, le rendant plus convivial et plus ergonomique. La lecture de l’article permet d’ailleurs de se rendre compte de l’échec immédiat de ce projet : s’il est bien question d’interface graphique tout au long de l’article, ce n’est pas d’OS/2 qu’il s’agit, mais bien de Microsoft Windows, alors simple sur-couche s’installant sur DOS !

Le journaliste Jim Seymour rappelait tout d’abord les points communs des deux machines : même conception ouverte, nouvelles normes de cartes d’extension (NuBus sur Mac, Micro Channel Architecture sur le PS/2), écran 640×480 en couleurs, processeurs deux à trois plus rapides (Motorola 68020 sur le Mac, Intel 80386 sur le PS/2)…

Côté prix, l’IBM PS/2 équipé de son système OS/2 optionnel était un peu plus cher que le Macintosh II. Du côté des performances, le PS/2 s’avérait 10 à 15% plus rapide dans les tests théoriques, mais 25 à 50% plus lent dès que l’interface graphique était activée.

Du côté des logiciels, les différences étaient encore très marquées entre les deux mondes. Par exemple, Word 4 sur PS/2 bénéficiait des touches de fonctions du clavier IBM, permettant de sauter de page en page ou du début à la fin du document, tandis que Word 3 sur Mac obligeait à utiliser l’ascenseur, plus lent et moins précis. PaintBrush, lui, offrait sur PC la même interface que MacPaint, mais pouvait aussi fonctionner sur un PC avec écran en couleurs, ce que seul CricketDraw permettait avec le Macintosh II… En revanche, le Mac reprenait le dessus grâce à Illustrator, le petit dernier d’Adobe Systems, qui révolutionnait le dessin assisté par ordinateur. D’autant plus que le système d’interface graphique d’Apple, mieux intégré, s’avérait plus réactif, et que sa gestion de la mémoire vive en un seul bloc (là où le PC obligeait à segmenter les usages) était plus simple pour les développeurs.

Les auteurs notaient d’ailleurs qu’en cette année 1987, le Mac commençait à disposer d’une bibliothèque de logiciels sérieux. Certes, DOS menait la danse en terme de quantité, mais le Mac se défendait largement en terme de qualité. Qui a besoin de centaines de traitements de texte, quand il dispose de Microsoft Word, MindWrite, WriteNow, et bientôt WordPerfect et FullWrite ? Ah oui, et MacWrite aussi, pour des petits mémos… Du côté des tableurs, Microsoft Excel faisait oublier le fameux Lotus 1-2-3 qui faisait la fierté des utilisateurs de PC. Il était tellement bon que Microsoft envisageait même de le porter sur PC, et en couleurs s’il-vous-plaît ! En revanche, Lotus Jazz, le logiciel prometteur annoncé lors de la sortie du Macintosh 512K, s’avérait déjà être un échec commercial.

Microsoft Windows, surtout, s’annonçait comme un moteur important du portage de logiciels du Mac vers le PC, en tout cas sur les PC suffisamment puissants pour encaisser la surcharge de travail. Aldus, qui venait d’inventer la publication assistée par ordinateur sur le Mac, s’apprêtait à la proposer pour Windows, tandis que Microsoft s’apprêtait à le faire avec Excel. « Avant longtemps, nous verrons les grands succès du Mac ou du PC mis à jour simultanément sur les deux systèmes » prédisait l’auteur.

Macintosh II, IBM PS/2

Parmi les avantages conservés par le Macintosh en 1987, on comptait aussi les Accessoires de Bureaux, ces petits logiciels accessibles à tout moment depuis le menu Pomme (calculatrice, calendrier, bloc-note, album, horloge…), inconnus sur Windows (et que Mac OS Catalina enterrés définitivement). La mise en réseau par AppleTalk, permettant d’ajouter un Mac ou une imprimante au réseau pour une cinquantaine d’euros et sans réglages, était aussi un avantage important.

Bien sûr, le PC gardait pour lui sa bibliothèque logicielle bien plus fournie, et des prix tirés par le bas par la concurrence des compatibles-PC. Un principe alors fermement interdit par Apple. « Ça vous dirait, un clone, John ? » avait-on un jour proposé à John Sculley, PDG d’Apple. « Ça vous dirait, un procès ? », avait-il répondu du tac-au-tac. Une ligne de conduite qui ne sera rompue qu’au milieu des années 1990

Bref, au moment du bilan, en 1987, le Mac était gagnant en termes de simplicité, de convivialité et d’innovation. Mais dans le camp d’en-face, si IBM semblait encore à la manoeuvre, entre les lignes, c’est bien Microsoft et son Windows qui s’apprêtaient à renverser le piédestal.

Les remerciements d’Apple Manufacturing

Nous avons déjà présenté une brochure d’Apple Manufacturing, la branche d’Apple en charge de la fabrication des ordinateurs. On y voyait notamment la chaîne de production du Macintosh II, et des cartons de Macintosh SE sur leurs palettes.

Aujourd’hui, nous vous présentons un autre document d’Apple Manufacturing : les remerciements de cette équipe adressés au nouveau client d’un Macintosh. Cette équipe, consacrée à la perfection, invite l’utilisateur à faire part de ses remarques et suggestions, car elle veut qu’il fasse partie de la famille Apple pour les années à venir !

Thanks for choosing Macintosh - Apple Manufacturing

En revanche, il ne nous a pas été possible de déterminer l’origine de ce document, qui nous est parvenu parmi d’autres originaires du Japon. Saurez-vous nous renseigner ?

La brochure française du moniteur Apple Studio (1998)

Vous le savez, sur l’Aventure Apple, on a un petit faible pour l’Apple Studio Display de 1998, le premier « vrai » écran plat de la marque (qui avait déjà approché cette technologie dès 1984 avec un écran pour Apple IIc). Alors justement, voici la fiche technique française de ce moniteur Apple Studio, une des dernières puisqu’à notre connaissance, ce type de documentation (qui était envoyée gratuitement par courrier, sur simple demande par téléphone auprès du service com’ d’Apple France) a disparu avec l’arrivée de l’iMac.

Le moniteur Apple Studio était décrit comme « une solution d’affichage révolutionnaire, démonstration de la maîtrise d’Apple en matière de design industriel et d’intégration matériel/logiciel ». Et il est vrai que ce premier écran plat faisait forte impression, avec son design (qui annonçait les révolutions à venir en la matière) et la qualité de son affichage. Cerise sur le gâteau : on pouvait y connecter « un magnétoscope ou un lecteur de vidéodisques » !

Brochure APple France Apple Studio Display 1998

Brochure APple France Apple Studio Display 1998

Ceci n’est pas un Spartacus !

On connaît bien le Spartacus, ou Twentieth Anniversary Macintosh, cet ordinateur commercialisé en série limitée en 1997, pour fêter les vingt ans d’Apple, avec un peu de retard… On connaît moins l’histoire de son développement, qui remonte à 1992, quand Apple commence à s’interroger sur la manière d’offrir un successeur au Macintosh Classic Couleur. Mais pas un simple ordinateur, non : un système qui trouverait sa place au salon, comme la télévision et la chaîne hi-fi. Cinq années de recherche s’ensuivirent, sous le nom de code Pomona. Cinq années pour boucler la boucle, imaginer dix modèles différents, et finalement reprendre le premier modèle en mousse de Robert Brunner (inspiré par le danois Bang & Olufsen), et le faire renaître en une réalisation magistrale de Jonathan Ive.

Apple 1993 Spartacus Pomona Concept

Tout cela, on l’apprend dans l’incontournable livre Apple Design : The Work of the Apple Industrial Design Group, dont on a déjà parlé ici plusieurs fois. Vous y retrouverez de nombreuses photos, parmi lesquelles celle-ci, dont la légende précise qu’il s’agit d’un concept lié au déploiement d’une famille Spartacus. Ce modèle aurait eu un petit écran de 10,5 pouces, contre 12 pouces sur le modèle de 1997.

Apple 1993 Spartacus Little Concept

Le Newton de Siemens sur eBay

Avis aux amateurs de Newton : on trouve ces jours-ci, sur le site d’enchères eBay, un Siemens NotePhone. Si ce nom de modèle ne vous dit rien, c’est simplement parce qu’il s’agit de la déclinaison du Newton MessagePad imaginée par le constructeur allemand.

Siemens NotePhone

Le matériel et le système étaient identiques à ceux du modèle d’Apple, mais Siemens y avait ajouté sa petite touche, notamment en créant une station d’accueil qui faisait aussi fax et téléphone. Ainsi, il était possible de préparer un fax sur le NotePhone en déplacement, et celui-ci était automatiquement expédié au moment de poser le NotePhone sur sa base. Siemens avait donc adapté un modem dans un format adapté au PDA lui-même (c’est la partie située à droite sur cette photo). Les deux pouvaient s’emporter ensemble, pour pouvoir connecter le NotePhone à un réseau sans l’aide de sa base-téléphone.

Siemens NotePhone
Image : Rare & Old Computer Blog

Sorti en 1994, le système coûtait 2400 Deutsche Marks — soit approximativement 8000 francs français — soit à peu près 1700 de nos euros en tenant compte de l’inflation. Le prix de 199 euros paraît un peu suréavalué : un modèle du même type s’est vendu il y a quelques jours pour 52 euros, aux enchères.

Siemens NotePhone boîte

1985 : Alps achète l’usine de souris d’Apple

Connaissez-vous Alps, cette société japonaise spécialisée dans l’équipement électronique de précision, les potentiomètres, les capteurs et interrupteurs, ou encore les surfaces tactiles ? Ce fabricant est encore aujourd’hui l’un des fournisseurs de pièces d’Apple, comme l’indique ce relevé de février 2018.

Alps Logo

En août 1985, alors qu’Apple cherche à réduire ses coûts de production et à se concentrer sur la recherche et le développement, elle décide de se séparer de son usine en charge des claviers et souris pour le Macintosh et les Apple II. Elle vend donc son usine de Garden Grove (Californie) à Alps Electric USA, qui était déjà le fournisseur d’une partie des pièces assemblées dans cette usine. Alps Electric USA acquiert ainsi sa première usine sur le sol américain. Cette acquisition était estimée à l’époque à cinq millions de dollars. Un article de ComputerWorld aborde cette acquisition le 2 septembre 1985.

Apple plat sold to Alps Electric 1985

La boucle était ainsi bouclée : la division « Accessory Products Group » d’Apple, issue du rachat par celle-ci de l’entreprise « The Keyboard Company » dont nous avons déjà parlé ici, prenait à nouveau son indépendance pour redevenir un fournisseur parmi d’autres.

Liens : Le site de Alps ; Reference for Business ;

Quand les clones régnaient en maîtres…

Avez-vous connu cette époque où les Macs les plus puissants n’étaient pas produits par Apple, mais par ses partenaires et concurrents, les cloneurs ? Entre 1995 et 1997, Apple avait accordé des licences de Mac OS à des fabricants comme Motorola, Daystar, Power Computing ou Radius, qui proposaient leurs propres machines, parfois moins chères, et parfois mieux équipées que celles d’Apple. Dans les magazines de l’époque, comme SVM Mac, MacWorld ou Univers Mac, on lisait des comparatifs qui n’étaient pas toujours flatteurs pour Apple…

comparatif vitesse clones

En décembre 1996, MacWorld avait élu les modèles les plus rapides dans différentes catégories. Du côté de la publication électronique, c’est le Power Computing Power Tower Pro 225 qui s’en sortait le mieux, tandis que du côté de l’image et de la 3D, c’est le DayStar Digital Genesis MP 720+ qui dominait le classement, et de loin. Il faut dire qu’il comportait quatre processeurs PowerPC 604e à 180 Mhz, un équipement de porte-avion pour un tarif dépassant les 10.700 dollars, près du double du très gros Power Macintosh 9500 multiprocesseur d’Apple.

Et puisqu’on en est à discuter des clones, on ne résiste pas à l’envie de vous offrir une publicité comme on n’en fait plus, avec des liens écrits en bleu et soulignés comme sur le web, un type moustachu qui sourit, et un slogan bien accrocheur : « Avec quatre processeurs PowerPC 604, Genesis MP m’offre une augmentation de 400%. Je trouve de nouvelles manières de gagner plus d’argent grâce à lui ! ». Pour le reste, on vous renvoie vers notre dossier « 1995-1997, La Guerre des Clones » publié cet été sur le Club iGen !

Genesis MP clone

Bon anniversaire l’Apple II

16 avril 1977 : l’Apple II, le premier ordinateur d’Apple conçu et produit de manière industrielle par la toute jeune entreprise, est présenté lors de la West Coast Computer Faire à San Francisco. Apple en proposa deux versions, équipées de 4 ou 48 ko de mémoire vive, facturées respectivement 1298 $ et 2638 $, et livrées à partir du 10 juin 1977. Ses successeurs resteront au catalogue jusqu’en novembre 1993.

Schéma éclaté de l'Apple II

Les slogans abandonnés par Apple

Vous connaissez forcément le slogan « Think Different » adopté par Apple de 1997 à 2002. Vous connaissez peut-être aussi « Give your dreams a chance » utilisé juste avant. Mais savez-vous qu’Apple a également déposé de nombreux autres slogans au fil du temps, parfois sans même les utiliser ?

Ainsi, l’office américain des brevets a conservé les traces de quelques idées de la marque. En août 1996, à l’époque des Performa 5400 et 6400, Apple dépose « You, a Mac, the World », littéralement « Vous, un Mac, le Monde ». C’était l’époque où la marque se cherchait, ayant connu plusieurs échecs dans la conception de ses nouveaux système Pink puis Copland, et voyant sa part de marcher reculer face au rouleau-compresseur Windows 95 de Microsoft. Le slogan ne sera utilisé que sur une publicité et pour quelques accessoires vestimentaires, comme des t-shirts et des badges, avec des petits dessins rappelant la simplicité du logo Picasso associé au Macintosh. Apple abandonnera ses droits sur la marque dès l’année suivante.

Image : eBay

Difficile de ne pas faire le rapprochement avec la boîte de Mac OS 8.5. Vous, un Mac, le Monde, tout y est sur cette grosse boîte cartonnée qui nous rappelle qu’avant de télécharger gratuitement les systèmes d’Apple sur Internet, on allait les acheter dans les rayons de la Fnac…

Dans le même temps, elle dépose le slogan « Expect the impossible », Attendez-vous à l’impossible, qu’elle ne conservera que cinq mois dans son escarcelle. Il n’était destiné qu’à accompagner la sortie du film Mission Impossible, le premier de la série. Là encore, on n’en trouve trace que sur des t-shirts distribués par la marque en 1996.

Image : eBay

Si on remonte dans le temps, on peut trouver un slogan dédié au Macintosh : « Wheels for the mind », qu’on traduirait par « De l’énergie pour l’esprit », sans pouvoir rendre la finesse de la version originale, où wheel ne désigne pas seulement la roue, mais aussi le gouvernail, les pirouettes, et même une forme conjuguée des verbes diriger ou pousser. Celui-là, Apple s’y est accroché plus longtemps, de 1986 à 2007 pour être précis, bien qu’on n’en trouve de trace officielle qu’au tout début de la période, dans le cadre du programme universitaire de la marque, comme sur cette brochure éditée par l’université de Boston en 1987. Il était lui aussi accompagné d’un logo dans le style du logo Picasso du Macintosh.

Image : eBay

De 1998 à 2012, Wheels for the Mind a été réutilisé par l’AUC, le consortium universitaire d’Apple Australie comme titre de son journal. Depuis, la marque s’est séparée de ce consortium qui a poursuivi son activité sous forme associative.