Publicité – Apple Workgroup Server

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, une publicité de 1995 pour la gamme de serveurs Apple Workgroup Server, composée à l’époque des modèles 6150/66, 8150/110 (présenté sur la publicité) et 9150/120. Tous trois étaient des serveurs destinés à héberger des sites web, grâce à l’application WebSTAR, spécialement développée pour Apple et directement articulée avec les bases de données FileMaker ou 4D.

Publicité pour l'Apple WorkGroup Server

Mais voici la grande question : vingt-trois ans après cette réclame, André Delvallée nous lit-il ? Un lecteur peut-il nous renseigner sur son parcours et ses accointances avec Apple ?

Enfin, vous remarquerez qu’il y a quelque chose d’ironique à lire que les données étaient protégées des intrusions grâce à l’incapacité de Mac OS d’accepter les accès à distance, contrairement à UNIX. Ce qui était un boulet hérité du premier Mac devenait dans cette publicité une garantie de sécurité !

Une autre mise à jour Apple IIGS Stealth (avec des pommes non-mordues)

Le mois dernier, nous vous présentions un kit de mise à jour de l’Apple IIe en Apple IIGS, en vente sur eBay, pour la modique somme de 12.000 euros… Si vous trouvez que ça fait un peu cher, sachez qu’un autre passionné met en vente ce même kit, accompagné d’un deuxième carton contenant un boîtier de remplacement pour l’Apple IIe devenu Apple IIgs, et une petite surprise…

APple IIe replacement kit for IIgs Stealth upgrade
Image : eBay

En effet, là où le kit « simple » proposait uniquement de changer le fond de la machine et l’étiquette sur le boîtier, ce deuxième carton permettait de disposer d’un boîtier tout neuf. Ainsi, vous pouviez conserver votre ancienne carte-mère d’Apple IIe dans votre ancien boîtier. Finalement, c’était presque comme acheter un Apple IIGS complet : ne restait plus qu’une alimentation à trouver pour l’installer dans l’ancien Apple IIe. Avec son nouveau boîtier. Enfin bref.

Apple IIe replacement kit for IIgs Stealth upgrade
Image : eBay.

Nous avons pris contact avec le propriétaire de ces cartons, et lui avons fait part de notre étonnement : les pommes sur son clavier ne sont pas mordues ! Nous n’avions jamais croisé une telle anomalie. Il ne s’agit vraisemblablement pas d’une erreur d’un sous-traitant. On peut plutôt imaginer qu’il s’agissait d’un achat personnel du propriétaire : un clavier compatible Apple IIe, fabriqué par une entreprise qui avait pris la sage précaution de ne pas contrefaire le logo Apple. D’ailleurs, le positionnement des mentions Tab, Shift ou Esc n’est pas non plus celui des claviers Apple, où elles sont habituellement inscrites en haut à gauche de chaque touche. Sans parler du mode d’emploi tapé à la machine, ce qu’Apple ne faisait plus depuis longtemps en 1986… Bref, on peut raisonnablement penser à une production de Staff, spécialiste des claviers compatibles à l’époque (comme ce K8AP, disponible ici sur eBay pour 90 euros), et précautionneux avec le logo Apple :

Clavier Apple IIe pomme non croquée
Image : http://www.nightfallcrew.com

[Mise à jour le 16/01/19] Un contact avec le vendeur nous a permis de disposer de la deuxième page du document polycopié fourni dans le carton du boîtier. Il s’agit bien d’un mode d’emploi pour monter un clavier, mais il s’agit de la marque JAMECO ELECTRONICS. Cette marque, fondée en 1974, existe toujours et vous pouvez visiter son site web. Nous avons tenté de prendre contact avec eux pour discuter de leurs jeunes années, sans résultat pour le moment…

Le propriétaire de ces cartons explique qu’un membre de sa famille les avait achetés avec l’intention de trouver ensuite un vieil Apple IIe à mettre à jour, ce qu’il n’avait finalement jamais pris le temps de faire. Toutes les disquettes et manuels sont fournis, encore sous leur blister. Une belle pièce sans aucun doute, aux enchères à partir de 3000 dollars, à moins que vous ne préfériez faire une offre directe.

Apple IIe replacement kit for IIgs Stealth upgrade
Image : eBay

Why Macintosh ? Which Macintosh ?

Aujourd’hui, on remonte le temps avec cette brochure de 1991 qui répond à deux questions fondamentales : Pourquoi Macintosh, et Quel Macintosh ? On y retrouve les principaux arguments de la marque à l’époque : les utilisateurs qui utilisent un Macintosh sont heureux, ils sont productifs, leur ordinateur est simple à utiliser, avec de nombreuses applications disponibles, une mise en réseau simplifiée, et la compatibilité avec les disquettes DOS et OS/2.

Why Macintosh ? Which Macintosh ? 1991 Apple brochure

Au verso, Apple présentait sa gamme : les petits Classic et Classic II ; le LC et le Macintosh IIsi pour profiter de la couleur et d’un écran au choix ; et la gamme PowerBook pour la mobilité (il s’agissait des tout premiers PowerBook 100, 140 et 170). Du côté des périphériques, on retrouvait l’ImageWriter II, l’imprimante jet d’encre StyleWriter, et les imprimantes LaserWriter LS, NT, IIf et IIg. Sans oublier le scanner Apple OneScanner.

Why Macintosh ? Which Macintosh ? 1991 Apple brochure

Les lecteurs de disquettes pour PowerBook

De 1991 à 1997, la gamme PowerBook était accompagnée par un lecteur de disquettes spécialement adapté, équipé d’une prise HDI-20. Celle-ci se connectait directement sur le PowerBook 100 ou sur le fameux PowerBop (un PowerBook 180c dont le lecteur interne était remplacé par un modem sans-fil Bi-Bop), ou par l’entremise du Mini Dock ou du Micro Dock pour la gamme PowerBook Duo. En 1997, la gamme PowerBook Duo est retirée du catalogue, et le PowerBook 2400c s’installe à sa place dans le segment « ultraportable ».

Lecteur de disquettes Apple HDI-20 et lecteur du PowerBook 2400c

Le PowerBook 2400c est accompagné d’un nouveau lecteur externe. Celui-ci ne reprend pas la connectique précédente, mais un format de prise spécifique à IBM, à qui Apple a sous-traité la conception et l’assemblage de ce nouveau modèle. Le concept est parfaitement identique, avec un capot qui, ouvert, surélève légèrement le lecteur et libère la fente. Côté design, on sent poindre l’influence « New Macintosh », avec des courbes qui le rapprochent du Twentieth Anniversary Macintosh ou de l’eMate 300, sortis la même année. Jonathan Ive, à la tête du Groupe de Design Industriel d’Apple depuis l’année précédente, commence à prendre ses marques…

Lecteur de disquettes Apple HDI-20 et lecteur du PowerBook 2400c

Les accessoires de l’iPod Shuffle 1G

L’iPod Shuffle 1G dont on fête l’anniversaire aujourd’hui était original à plus d’un titre. Nous ne pourrons vous expliquer l’origine de la couleur verte utilisée pour l’ensemble des campagnes de pubs et le packaging, celle-ci nous étant encore inconnue. Il est néanmoins intéressant de noter que cette même couleur a été utilisée quelques années plus tard, entre autre pour le guide du visiteur de l’Apple Store du Louvre le jour de son inauguration.

Plus étonnant, c’est le plus petit iPod, et le moins onéreux, qui a profité de la plus large offre d’accessoires dédiés. Apple y voyant peut-être le moyen de gonfler sa marge autour du baladeur premier prix. On peut ainsi citer le traditionnel Dock. Mais également le Armband, dont profitait avant lui l’iPod Mini. Le Battery Pack, le Lanyard+Caps et le Sport Case complétait la panoplie. Pour faire simple, vous pouviez faire du sport en glissant votre iPod dans un étui de protection, dont vous passiez le cordon autour du cou. Mais pour écouter votre musique en pratiquant votre sport préféré, vous pouviez aussi utiliser le brassard, qui ne protégeait cependant pas aussi efficacement l’appareil que le Sport Case. Si vous étiez très endurant, vous pouviez vous rabattre sur le Battery Pack, qui greffait à l’iPod un étui à cordon, comportant deux piles AAA. Enfin, plus simple, le cordon qui se fixait à la prise USB du Shuffle. Celui-ci était livré avec trois capuchons pour la prise USB, ce qui sous entendait que cette pièce se perdait facilement… Imaginez un peu le travail pour développer l’argumentaire de vente de chacun de ces accessoires !

Les accessoires de l'iPod Shuffle 1G

Mac OS 9.1, le colocataire de Mac OS X

Si vous avez côtoyé l’Apple de l’an 2000, vous avez sûrement connu les toutes dernières versions de Mac OS 9. Ce système, lancé fin 1999, apportait son lot de nouveautés : le mode multi-utilisateur, le trousseau d’accès pour enregistrer ses mots de passe, le cryptage des fichiers, Sherlock 2, ou encore le tableau de bord de mise à jour du système sur Internet… Mais à l’époque, les vraies nouveautés pour Apple, c’était du côté de Mac OS X que ça se passait… Alors les mises à jour de Mac OS 9 se sont faites discrètes.

La version 9.1 est lancée  le 9 janvier 2001, sans aucune annonce officielle. Le système, qui doit être le dernier avant le lancement de MacOS X, est conçu pour faciliter la transition de l’ancienne génération du système vers le tout nouveau MacOS X. Il améliore le fonctionnement de l’environnement Classic de MacOS et prend en compte les paquets de MacOS X, qui apparaissaient jusqu’alors sous la forme de dossiers. Une intégration améliorée, mais pas parfaite, comme en témoigne cet étonnant message d’erreur quand on tentait de lancer sous MacOS 9.1 une application MacOS X :

Paquet de Mac OS X vu depuis Mac OS 9
L’paquet… c’est du ch’ti ?

La version 9.2 et sa mise à jour 9.2.1 seront destinées à améliorer encore le fonctionnement de l’environnement Classic, mais pour MacOS X 10.1 cette fois. La dernière version en date sera 9.2.2, mise à jour pour MacOS X 10.2.

Les vilaines erreurs de Microsoft Office 4 sur Macintosh

Voici une publicité que nous n’avions pas encore pris le temps de présenter ici. Pour une fois, ce n’est pas une publicité d’Apple, mais bien de Microsoft : en novembre 1995, la marque présentait ses excuses pour les nombreux problèmes rencontrés par les utilisateurs de la version 4.2 d’Office pour Macintosh. « Les erreurs étant faites pour progresser, alors nous avons beaucoup progressé » affirmait la marque, tandis qu’une punition avait été écrite plusieurs fois sur un tableau noir : « Je ne commettrai plus de vilaines erreurs dans mes programmes pour Macintosh ». À l’époque, Microsoft n’avait pas encore créé sa Macintosh Business Unit, qui ne fera son apparition qu’en 1997, pour mieux spécialiser les équipes en charge des logiciels pour le Mac.

Microsoft 1995 publicité, erreurs office

Comprendre les bureaux de Mac OS 9 et MacOS X

Puisque nous fêtons aujourd’hui l’anniversaire de la commercialisation de MacOS X, c’est l’occasion de nous souvenir que la transition entre Mac OS 9 et MacOS X n’a pas été de tout repos, comme nous le rappellent quelques articles publiés à l’époque dans la revue A Vos Mac.

Parmi les surprises qui ont accompagné la sortie de MacOS X, figurait en bonne place la nouvelle gestion du Bureau. Dénommé en anglais « Desktop », le Bureau est le fond de l’écran, visible quand aucune fenêtre n’est ouverte, où apparaissent les disques et disquettes, et où vous pouvez déposer vos propres dossiers et documents. Sous MacOS 9, chaque disque (et disquette, CD, Zip…) dispose de son propre bureau, matérialisé par un dossier invisible intitulé « Desktop Folder », placé dans la fenêtre de ce support.

Mac OS 9 et MacOS X desktop folders

Habituellement, vous ne voyez pas ce dossier, mais son contenu apparaît sur le fond d’écran dès que le disque est branché. Ainsi, vous pouvez déplacer une icône de la fenêtre de votre disquette vers le fond d’écran : l’élément sera en réalité déplacé dans le dossier « Desktop Folder » de votre disquette, mais apparaîtra à l’écran parmi les autres icones du bureau. Et si vous éjectez cette disquette, l’élément disparaîtra fort logiquement du bureau, pour réapparaître sur l’écran dès que vous insérez à nouveau la disquette. Sous MacOS X, les dossiers « Desktop Folder » disparaissent pour de bon, remplacés par un unique dossier « Desktop » ou « Bureau », placé dans votre dossier d’utilisateur. Autrement dit, le Bureau n’est plus géré en fonction des supports, mais des utilisateurs : MacOS X étant un système multi-utilisateur, chacun dispose de son propre bureau. Les bureaux sont ainsi affichés selon le nom d’utilisateur entré au démarrage de la machine, lors de l’ouverture de la cession.

Mac OS 9 et MacOS X desktop foldersHeureusement pour nous, pauvres utilisateurs un peu déboussolés, Apple a réactivé dans MacOS X l’affichage du dossier invisible « Desktop Folder » de MacOS 9. Sans cela, vos icones placées sous MacOS 9 sur le bureau seraient restées pratiquement inaccessibles sous X ! Faites le test : sur un ordinateur équipé de MacOS 9, insérez une disquette, copiez dessus un fichier, et glissez ce fichier copié vers le bureau. En éjectant la disquette, l’icône disparaît aussi du bureau. Puis insérez cette disquette dans un ordinateur tournant sous MacOS X : la disquette apparaît, mais pas l’icône sur le bureau ! Pour la retrouver, il faut ouvrir la disquette, puis le dossier « Desktop Folder », dont vous ne soupçonniez même pas l’existence quelques secondes auparavant. Dans l’autre sens, en branchant par exemple votre disque MacOS X sur un ordinateur tournant sous MacOS 9, ou en redémarrant sous 9 votre ordinateur tournant habituellement sous X, les icones du bureau sont accessibles dans le dossier « Desktop », situé dans votre dossier « Utilisateurs » ou « Users ».

Un PowerBook 170 JLPGA aux enchères

Si vous disposez d’un compte sur le site d’enchères de Yahoo au Japon, c’est le moment de faire chauffer la carte bleue : on y trouve pour encore quelques heures un très rare PowerBook 170 JLPGA. Il s’agit d’une édition limitée, produite à 500 exemplaires en 1992 à l’occasion d’un tournoi de golf féminin japonais connu sous le nom de JLPGA.

Japan JLPGA PowerBook 170 série limitée

Mis à part son clavier mixte américain et japonais, et ses plastiques bigarrés reprenant les couleurs du logo Apple , c’est un PowerBook comme les autres, avec son écran de 9,8 pouces et son processeur 68030 à 25 Mhz.

Japan JLPGA PowerBook 170 série limitée

Contrairement à beaucoup de ses congénères, celui-ci dispose encore du clapet arrière destiné à masquer les prises, de couleur rouge sur cette série limitée, tout comme le cache de la batterie. Le prix d’entrée est fixé à 550,000 yens, soit environ 4500 euros. Pour le moment, aucun enchérisseur ne s’est déclaré !

Japan JLPGA PowerBook 170 série limitée

Quand Mac OS 9 et Mac OS X devaient partager leur mémoire

On a déjà discuté de la gestion calamiteuse de la mémoire vive par les prédécesseurs de Mac OS X. À l’époque, c’est-à-dire jusqu’en 2001 tout de même, le système des Macs distribuait des pans de mémoire vive aux applications quand elles étaient lancées. Celles-ci occupaient alors cette mémoire vive qui leur était allouée, et ne la restituaient qu’une fois quittées. Face à cette fragmentation progressive de la mémoire, on réfléchissait alors en termes de « plus gros bloc inutilisé » pour connaître la quantité de mémoire dont on disposait au moment de lancer un nouveau logiciel.

Mac OS X a fait passer les Macs dans l’ère de la modernité, en partageant la mémoire entre toutes les applications, avec un usage transparent de la mémoire virtuelle, permettant à chaque application de disposer de la mémoire vive qu’il lui fallait, au moment où cela s’avérait nécessaire. Restait à permettre à Mac OS « classique » de s’inscrire dans ce ballet, sans bloquer inutilement la mémoire utile à Mac OS X. Ce sera fait au moyen d’une réécriture du noyau de Mac OS 8.6, organisé autour d’un nouveau nano-noyau, chargé des opérations les plus basiques. Cette première réalisation étant relativement instable dans les premières versions de Mac OS X Server, elle sera améliorée avec Mac OS 9.

Voici ce que cela donne, vu depuis Mac OS 9. Grâce à une petite bidouille très simple à l’aide de ResEdit, nous avons pu lancer le Finder et son outil « À propos de votre ordinateur », normalement inaccessibles depuis Mac OS X. On a ainsi retrouvé toutes les informations sur le système, y compris ce « plus gros bloc inutilisé » fixé au minimum. L’addition des mémoires réservées par chaque application dépassé largement le total de mémoire physiquement disponible, sans compter que les applications indépendantes de l’environnement Classic sont artificiellement limitées à 504 Ko (en réalité, Mac OS X leur alloue ce qui leur est nécessaire, jusqu’à 4 Go par application dans ces premières versions). Classic n’était donc pas un simple émulateur tournant dans Mac OS X, mais un système intégré à celui-ci, et travaillant en symbiose avec lui.

A propos, Mac OS 9

Remarquez que la fenêtre « À propos de votre ordinateur » de Mac OS 9 incluait la mention « Blue Box Enabler », précisant le numéro de version du module permettant d’assurer le fonctionnement de Classic (autrefois dénommé Blue Box) au sein de Mac OS X. De même, le processus Classic porte le nom de TruBlueEnvironment dans le Moniteur d’activité.

Les « anciens» se souviennent également de deux autres avantages de Classic : cet environnement avait permis de redonner vie à des logiciels anciens, incompatibles avec les Power Macs, grâce à une gestion plus simple de la mémoire virtuelle, déléguée de manière transparente à Mac OS X. De plus, certains logiciels étaient plus rapides une fois lancés dans Classic, là aussi en raison d’une gestion plus efficace de la mémoire virtuelle distribuée en temps réel selon les besoins.

Encore plein de cartons Apple sur eBay

Il y a presque un an, nous vous avions présenté une sélection de produits Apple vendus dans leurs cartons sur le célèbre site d’enchères eBay. Il y en a encore toute une série, qui raconte un peu l’histoire d’Apple, comme nous allons le voir. N’oubliez pas que vos achats réalisés à partir d’un lien sur l’Aventure Apple sont susceptibles de nous rapporter un petit pourcentage : de quoi enrichir la collection et vous faire découvrir de nouveaux petits trésors !

On commence avec cet exemplaire sous blister de Macintosh PC Exchange, le logiciel indispensable des années 90 pour lire des disquettes PC et leurs fichiers sur un Mac. Sans cela, insérer un disque Windows dans un Mac se traduisait par un message « Ce disque est illisible, souhaitez-vous l’initialiser ? ». Cette technologie sera finalement intégrée dans le Système 7.5.

Macintosh PC Exchange

Pas mal aussi, ce très rare exemplaire du clavier ajustable Apple Adjustable Keyboard de la même époque. Un excellent clavier qui avait la particularité de s’ouvrir en deux afin que chaque moitié soit parfaitement alignée avec le positionnement naturel de vos mains. Le pavé numérique, séparé, était relié par un tout petit câble ADB que l’on trouve parfois séparément sur eBay.

Apple Adjustable Keyboard

Dans le même style de carton, on trouve aussi ce lecteur de disquettes externe. Il avait été conçu pour accompagner le PowerBook 100, qui en était démuni pour gagner en épaisseur. Le même lecteur avait ensuite accompagné les PowerBook Duo.

Apple floppy HDI-20

À la même époque, Apple proposait aussi ses propres enceintes, les AppleDesign Powered Speakers. Deux bêtes petits haut-parleurs stéréo à connecter sur la sortie casque du Mac. Pas de Siri, pas de sans-fil, pas de panneau tactile, on était loin du HomePod, mais ça ne tombait jamais en panne et ça ne nécessitait pas de mise à jour !

AppelDesign Powered Speakers

 

Si le noir et blanc sur carton recyclé vous ennuie, vous apprécierez sûrement cette très belle Color StyleWriter 2400 dans son carton multicolore. Car oui, dans les années 90, Apple fabriquait ses propres imprimantes ! Plus exactement, elle rebadgeait des modèles d’autres fabricants. Les dernières de la série sont sorties en 1997.

Color StyleWriter 2400 box

On trouve aussi sa petite soeur, la Color StyleWriter 2200, une version mobile de l’imprimante à jet d’encre. Pas de batterie pour ce modèle, mais un adaptateur secteur et un poids plume et une taille de guêpe pour se glisser dans l’attaché-case. Là encore, il s’agissait d’un rebadgeage d’un modèle de Canon.

Color StyleWriter 2200 Inkjet Printer

Beaucoup de couleurs aussi pour cette boîte de Mac OS 8, l’ancêtre de Mac OS X sorti en 1997. Avec un visage souriant et une vue de la planète bleue, qui nous avait fait penser à l’éphémère slogan d’Apple : You, a Mac, the World.

Mac OS 8

Et si on remonte un peu le temps vers les années 80, on peut s’arrêter un instant sur ce gros carton, en fait un sur-carton, destiné à transporter plusieurs produits Apple de l’entrepôt vers le revendeur. On adore la grosse pomme rouge représentative de la fin des années 80 pour la marque. Ce carton, par exemple, permettait de livrer cinq boîtes du kit de connexion au réseau LocalTalk, le réseau local d’Apple.

Apple cardbaord box

Et justement, un vendeur italien propose actuellement ce kit de connexion LocalTalk dans sa petite boîte. À la fin des années 80, tous les accessoires Apple étaient fournis dans ce type de boîtes, y compris les logiciels avec leur manuel.

Macintosh Localtalk Locking connector Kit DB-9

Il n’y a pas que le Mac chez Apple ! Il ne faudrait pas oublier la gamme Newton MessagePad, ces machins portables qui ont ouvert la voie de nos iPad, seulement un peu trop tôt. On en trouve des palettes entières sur les sites d’enchères, comme cet exemplaire du MessagePad 120 de 1994. Redémarrer un Newton, c’est une drôle d’expérience : passées les premières secondes d’étonnement, on se demande ce qu’il était bien possible de faire avec à l’époque…

MessagePad 120

Et puis Apple n’a pas vendu ses produits que dans des cartons : si vous préférez le plastique, vous pouvez vous tourner vers ce magnifique iPod shuffle à la finition acier inoxydable. Un modèle plutôt rare, qui a pris un peu de valeur avec le temps. Nous vous l’avions déjà présenté il y a deux ans à l’occasion d’un article sur les appareils Apple qui se vendent plus cher maintenant qu’à l’époque… N’hésitez pas à faire une offre sur l’un des nombreux iPods que le même vendeur propose dans leurs emballages d’origine.

iPod shuffle acier inoxydable

Publicité – Performa et les questions des enfants

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, une publicité de 1993 pour la gamme Macintosh, avec son slogan « Maintenant, les enfants vont trouver seuls les réponses aux questions qui embêtent les parents. ». Un Performa 400 (également commercialisé sous le nom de LC II) et un Performa 600 (équivalent du Macintosh IIvx) illustrent cette réclame, qui vante ClarisWorks, At Ease, Échange PC/Macintosh et le 36 15 Apple…

Macintosh Performa : maintenant, les enfants vont trouver seuls les réponses aux questions qui embêtent les parents

Pour nos lecteurs les plus jeunes, rappelons qu’à l’époque, Internet n’existait pas, ce qui réduisait le risque que l’enfant trouve tout seul des réponses un peu trop explicites à LA question qui embête les parents : Dis, papa, comment on fait les bébés ?