Comprendre les menus de Mac OS 9 et MacOS X

À l’occasion de  l’anniversaire de MacOS X, nous nous intéressons aux principales différences entre ce système et son prédécesseur Mac OS 9. Après l’article sur les bureaux et les Desktop Folders de ce matin, voici un autre extrait de la revue A Vos Mac, publié en 2003. Il s’agissait cette fois-ci d’un article sur la réorganisation de la barre des menus lors de la transition entre les deux systèmes.

Menu éteindre de Mac OS 9 et MacOS X

Parmi les chantiers de MacOS X, se trouvait en bonne place la volonté des designers de remettre de l’ordre dans la barre des menus. Au fil des mises à jour du système, celle-ci était devenue un vaste fouillis, où les commandes se succédaient sans réelle logique.

Les programmeurs sont alors partis d’une idée simple : plus on s’éloigne du Menu Pomme, tout à gauche, et plus les commandes se spécialisent. En effet, le menu Pomme est commun à toutes les applications : on n’y trouve même plus le traditionnel « A propos de cette application », remplacé par un unique « A propos de ce Mac ». En dessous, se trouvent les commandes concernant l’ordinateur : les Préférences système, les réglages de dock, de réseau, et les commandes d’extinction, de redémarrage ou de session.

Le menu « A propos de cette application » est assez logiquement déplacé dans le menu suivant, qui porte le nom de l’application. Là, se trouvent aussi les commandes de masquage, les Préférences de l’application, et la commande Quitter. À noter que dans le Finder, c’est ici que se trouve désormais la commande « Vider la corbeille », puisque le menu « Spécial » de MacOS 9 a été supprimé.

Les menus Fichier et Edition, indéboulonnables, se trouvent toujours à leur place, mais ont respectivement perdu les commandes « Quitter » et « Préférences », comme indiqué ci-dessus. Les éditeurs ont généralisé la mise en mémoire des derniers documents ouverts, dans le menu « Fichier », sous le titre « Ouvrir récent ».

Enfin, se trouvent tous les autres menus, laissés à la charge des éditeurs. Là aussi, la plupart se sont adaptés à MacOS X en ajoutant un menu « Fenêtres » qui permet de naviguer parmi celles-ci, de les envoyer dans le dock ou de ramener toutes les fenêtres de l’application active au premier plan, ce qui se faisait automatiquement sous MacOS 9.

 

Une brochure pour l’ImageWriter

Comme nous fêtons aujourd’hui les 35 ans de l’imprimante ImageWriter, c’est l’occasion de retrouver au fond d’un carton cette brochure d’époque.

Brochure pour l'imprimante ImageWriter d'Apple

D’après Apple, l’ImageWriter était tout simplement la meilleure imprimante matricielle disponible pour un ordinateur Apple. Résultats professionnels, vitesse, qualité du texte et des images, simplicité d’utilisation, et petit prix !

Brochure pour l'imprimante ImageWriter d'Apple

On aurait du mal à utiliser le même adjectif aujourd’hui, mais Apple décrivait réellement son imprimante comme « silencieuse ». On doit en revanche la croire sur parole quand elle nous garantit que la tête d’impression est conçue pour cent millions d’impacts !

Brochure pour l'imprimante ImageWriter d'Apple

Le PowerCD de chez Kodak

Nous avons déjà parlé du PowerCD dans nos colonnes : nous vous avons parlé de sa boîte (en néerlandais !), de sa télécommande si particulière, et de sa présentation dans le magazine français Apple News. Nous vous avons même déjà précisé qu’il s’agit d’un lecteur Philips CDF-100 rebadgé par Apple. Mais nous avions oublié de préciser qu’un autre fabricant avait participé à cette aventure : Kodak lui-même, inventeur du format Photo CD utilisé principalement par cette machine (également compatible avec les CD-Rom et les CD Audio).

Image : eBay

Si vous cherchez ce lecteur Kodak PCD 880, on en trouve un actuellement sur eBay, pour la modique somme de 1184 dollars… Ce n’est pas donné, mais vous n’en croiserez pas souvent des comme ça !

Le clavier extra-pas-plat de l’Apple III

Apple n’a pas toujours cherché à créer des claviers extra-plats, comme sur les derniers MacBook Pro : près de quarante ans avant d’imaginer son mécanisme papillon de deuxième génération, avec sa course réduite à moins d’un millimètre, Apple fabriquait des claviers épais comme ceux des machines à écrire. Tellement épais qu’il était possible d’inscrire d’autres caractères sur leur tranche ! Ainsi, sur l’Apple ///, le clavier AZERTY de la version française affiche sur la tranche de chaque touche son équivalent QWERTY, pour faciliter l’utilisation des logiciels non localisés.

La clavier de l'Apple ///

Les calculatrices d’Apple

Bien qu’Apple n’ait jamais fabriqué de calculatrice, on trouve de nombreux modèles portant son logo. Il s’agit de Goodies, des accessoires publicitaires vendus, ou offerts à différentes occasions, par la marque à la pomme.

En voici un modèle plutôt rare, puisqu’il est originaire du Japon. Vous le trouverez sur eBay pour 200 dollars, ou pour 19.800 yens (160 euros) sur le site d’enchères de Yahoo Japon (merci Pierre !).

Calculatrice Apple Japon
Image : eBay

Toujours sur eBay, voici un modèle à 50 dollars. Argent et noir, avec un couvercle sur ressort qui se transforme en support pour relever l’écran.

Calculette Apple

Et encore un autre modèle solaire, produit avec Sharp, toujours sur eBay, pour 888,88 dollars… Un modèle EL-835 datant de 1985.

Apple Sharp Calculator
Image : eBay

En dehors des sites d’enchères, pour retrouver quelques modèles de cette famille de goodies, il faut se tourner vers l’excellent — et défunt — site RedLightRunner, spécialiste des objets signés Apple, dont WebArchive a heureusement conservé une copie, malheureusement sans les photos en haute qualité… Il y avait ainsi une calculatrice solaire de 1983 avec le logo coloré, au format carte de crédit ; et puis cette grosse calculatrice qui faisait aussi calendrier ; et cette autre, en forme de disquette.

Three Apple calculators on redlightrunner

[mise à jour 15/03/2019] Nous avons dégoté une annonce eBay avec cette calculatrice au format carte de crédit. Le vendeur précise qu’elle porte à son dos la marque « Apple Credit Plan ».

VERY RARE 1983 Apple Computer EMPLOYEE-ONLY rainbow logo solar calculator
Image : eBay

On retrouve le même type de calculatrice solaire en forme de disquette, mais avec le logo Apple rouge, sur le site de Ernst Mulder, un collectionneur de calculatrices…

Apple Solar Floppy Calculator

Nous pensions au début à un montage lié à l’utilisation du design de la calculatrice Braun comme source d’inspiration pour celle de l’iPhone, mais non, il y a bien eu un modèle marqué de la pomme, vendu 80 $, comme on le découvre en page 25 de « The Apple  Catalog » de 1987 :

Apple Braun Calculator
Image : CultofMac

Pinterest, de son côté, nous présente ce sympathique modèle signé Southern Operations (la filiale Apple d’Atlanta), qui s’ouvre pour révéler un rangement pour des crayons de couleurs.

Apple Southern Operations Calculator
Image : Pinterest

Ce dernier modèle (30 dollars sur eBay) est un peu particulier, puisqu’il était destiné aux revendeurs Apple. Il porte la mention « Think Different » sur le rabat.

Calculatrice Apple solaire
Image : eBay

Cursor /// contre Cursor ///

Suite à la mise aux enchères d’un exemplaire de joystick Apple Cursor /// sur eBay, dont nous avons parlé mardi, une petite polémique a éclaté. Alors que le vendeur d’eBay parle d’un exemplaire unique et jamais-vu, un certain Yesterbits a publié sur Twitter une photo de sa propre collection qui contient non pas un, mais deux Cursor ///, et avec leurs cartons !

Yesterbits Cursor /// - The Keyboard Company

Sauf qu’en y regardant de plus près, ce produit qui porte le même nom que celui d’Apple, et qui lui ressemble à s’y méprendre, n’est pas une production de la marque à la pomme, mais d’une autre marque, The Keyboard Company, une entreprise qui n’a pas survécu jusqu’à nos jours. Si une entreprise du même nom vend toujours des souris et des claviers, elle n’a été créée qu’en 1989. Celle qui produisait le joystick Cursor /// avait été créée dès 1978 par Michael Muller, à l’invitation de Steve Jobs qui cherchait un sous-traitant pour les claviers de l’Apple II. Dès l’été 1980, The Keyboard Company avait été rachetée par Apple, pour devenir l’Accessory Products Division (APD), non sans avoir entre-temps imaginé le fameux joystick Cursor ///, qu’Apple avait choisi de commercialiser dans son propre réseau. Si l’on en croit le récit qu’il en fait lui-même, Michael Muller avait supervisé ensuite la création de l’ImageWriter, de l’écran de l’Apple III (et du support qui permettait de l’adapter à l’Apple II), avant de gérer la production des souris et claviers du Lisa et du Macintosh.

Une recherche permet aisément de trouver d’autres photos du Cursor ///, comme ces deux vues. L’étiquette inférieure n’est pas celle d’Apple, le logo de la marque est manquant sur le dessus, et l’un des deux boutons est remplacé par un levier.

Cursor /// - The Keyboard Company
Image : Retrotech sur Pinterest
Cursor /// - The Keyboard Company
Image : Retrotech sur Pinterest

Un petit détail coince cependant dans le récit de Michael Muller. Comme souvent, c’est Google Books qui nous offre cette petite trouvaille, un article d’InfoWorld paru le 23 novembre 1981 et annonçant la commercialisation du Cursor /// et de son clone, le Joystick II. Or, à l’époque, l’entreprise était censée avoir disparu…

Cursor III in InfoWorld 1981

Les sites enregistrant les marques déposées, comme Trademarkia ou Justia, indiquent également des dates discordantes, comme un dépôt du logo en août ou en décembre 1981,après une première utilisation en février 1980. Un lecteur pourra-t-il nous en dire plus ?

Publicité : Bienvenue à Macintosh !

Le dimanche c’est publicité ! Celle que nous vous présentons fête ces jours-ci son trentième anniversaire, pas moins ! En effet, du 15 novembre au 31 décembre 1989, Apple offrait une belle réduction sur l’achat d’un Macintosh Plus, accompagné de son lecteur de disquettes externe, et du logiciel Microsoft Works 2.0 : 12 990 francs TTC au lieu de 18 240 habituellement. On remarquera que la photo illustrant cette réclame a été réalisée directement dans un entrepôt d’Apple, puisque ce Macintosh Plus est cerné par les palettes de cartons de Macintosh Plus, dans sa dernière présentation puisqu’il sera remplacé par le Macintosh Classic moins d’un an plus tard.

Publicité 1989 Apple Macintosh Plus + Microsoft Works

Les ingénieurs d’Apple dans une pièce sans fenêtre

Qu’est-ce qui est plus frustrant que les jeux de mots qu’on ne peut pas traduire ? Au détour d’une visite sur eBay, nous avons découvert cette publicité que nous ne connaissions pas : un livret de 8 pages fourni en supplément du Wall Street Journal en 1993. Apple y annonce fièrement qu’elle a enfermé ses meilleurs ingénieurs pour travailler dans une pièce sans fenêtres et résultat : il est dorénavant beaucoup plus difficile d’acheter un ordinateur avec des fenêtres. Dis comme ça, c’est un peu nul, mais en anglais où fenêtres se dit Windows, c’est tout de suite beaucoup plus drôle !

Apple No Windows 1993 ad

À l’intérieur, la publicité se déclinait autour des trois avancées majeures du Macintosh à l’époque : des Mac en couleur plus accessibles, comme le Color Classic, le LC II ou le LC III, des Mac plus puissants comme le Centris 650 et le Quadra 950, et des Mac qui permettaient de faire plus facilement ce qu’on ne pouvait pas faire avant, grâce aux CD-Rom, à QuickTime, à la carte réseau, et à des tableurs grands comme des terrains de foot…

Apple No Windows 1993 ad

Apple No Windows 1993 ad

Apple No Windows 1993 ad

Ah oui, au passage, j’ai pris en ce début d’année la bonne résolution de ne plus acheter sur eBay tout ce que je veux vous présenter… ce qui explique pourquoi il faut cette fois-ci vous contenter d’une reproduction moins propre que d’habitude !

Le Macintosh IIfx, mère de l’invention

« La nécessité est la mère de l’invention », écrivait le philosophe grec Platon dans La République. Une idée reprise par Apple pour ce poster double-face vendu chez Drouot l’été dernier. D’un côté, on y voyait la carte-mère du Macintosh IIfx, le plus puissant de la gamme à sa sortie en mars 1990. De l’autre côté, on y découvrait en détail ce qui permettait d’atteindre cette puissance nécessitant de débourser entre 9000 et 12000 dollars de l’époque pour l’acquérir : six ports NuBus internes, un port PDS avec accès direct au bus système, un contrôleur DMA avec accès direct au port SCSI pour décharger le processeur de la gestion bas-niveau des entrées-sorties, un processeur 68030 à 40 MHz et son coprocesseur 68882, jusqu’à 128 Mo de mémoire vive DRAM, 512 Ko de ROM 32-bit, et même 32 Ko de cache de mémoire vive ultra-rapide.

Macintosh IIfx Mother of Invention

40 ans du Mac : cherchez l’erreur !

Très intéressante, cette photographie extraite de la vidéo de la présentation du Macintosh, telle que mise en ligne il y a quelques années par The Computer History Museum (nous en reparlerons ce soir). En effet, tout est bon, sauf… je vous laisse chercher…

Apple Macintosh Packaging 1984

Oui, c’est bien ça : il y a encore sur ce Macintosh un lecteur de disquettes au format 5″1/4, le fameux Twiggy qui équipait le premier Lisa et aurait pu également terminer dans le Macintosh, avant d’être remplacé par les microdisquettes 3″1/2 conçues avec Sony.

Il est très improbable que Steve Jobs ait laissé passer une telle approximation lors de sa présentation. Il est plus probable que l’incrustation à l’écran ait plutôt été le fait du Computer History Museum. Pour la même raison, on peut s’étonner de la présence d’une imprimante Apple Dot Matrix Printer, qui n’a pas grand chose à voir avec l’ImageWriter qui, elle, était spécifiquement conçue pour accompagner le Macintosh.

Bon anniversaire l’iPhone 3GS !

Le 8 juin 2009, Apple présentait son nouveau modèle de téléphone, sous le nom d’iPhone 3GS. 3G, comme son prédécesseur qui se connectait à ce réseau plus rapide que le EDGE du premier modèle, et S comme Speed, puisque ce nouveau modèle était annoncé deux fois plus rapide que le précédent grâce à un processeur Samsung APL0298C05 dérivé du Cortex A8 d’ARM appuyé par 256 Mo de mémoire vive, le double de son prédécesseur.

iPhone 3GS et boîtes

L’iPhone 3GS bénéficiait de quelques autres améliorations, comme une boussole intégrée, une puce Nike+iPod en interne, un appareil photo autofocus dont la résolution avait été augmentée à 3 mégapixels, ou la possibilité de capturer des vidéos au format 640 x 480.

Un kit de transfert sur t-shirt pour Macintosh

Vous cherchez une solution simple et élégante pour transférer les plus belles images de votre Macintosh vers un T-Shirt ? Alors cette annonce publiée sur eBay est faite pour vous ! Vous y trouverez un kit commercialisé en 1984 par la marque Diversions : l’Underware Ribbon. Une solution très ingénieuse, puisqu’elle ne nécessitait pas de papier spécial. C’est le ruban encreur de l’imprimante ImageWriter qui était remplacé par un modèle spécial, qui déposait sur du papier standard une encre pouvant ensuite être transférée sur du tissu.

Ensuite, il ne restait plus qu’à appliquer un bon coup de fer à repasser sur la feuille de papier positionnée sur le vêtement, pour y transférer ce que vous y aviez imprimé. Le fabricant recommandait d’utiliser des tissus 50% coton et 50 polyester : tout en coton, le tissu absorbait mal le transfert ; tout en polyester, il fondait sous la chaleur du fer à repasser…

Une image extraite du magazine Color Computer Users d’avril 1986

À part son packaging, ce kit n’avait rien d’exclusif au Macintosh, puisque la marque proposait également le même kit de transfert pour différentes imprimantes de l’époque : IBM, Epson, Okidata, Nec ou encore Star Gemini. Évidemment, seules les imprimantes matricielle étaient concernées, et non les modèles laser et jet d’encre. Et puis il fallait disposer d’un logiciel capable d’afficher ou d’imprimer « en miroir » l’image à transférer.

Pour égayer un peu le t-shirt, il était possible d’acquérir un kit avec des Underware ColorPens qui ajoutaient (à la main) un peu de couleur. Plus tard, à l’arrivée des imprimantes matricielles en couleurs, la marque avait même proposé des Underware Ribbons en couleurs.