Une brochure Apple-Canon
Nous vous avons déjà parlé de ces liens qui unissent Apple et Canon, et ils sont nombreux. Au Japon en particulier, Canon a été le distributeur exclusif des produits Apple de 1983 à 1998. En voici une nouvelle illustration, avec cette brochure de 1996 particulièrement riche en références, puisqu’elle présente non seulement les Macs, mais aussi les périphériques compatibles : scanners, appareils photos, écrans et imprimantes.
Le ton est donné dès la double-page intérieure, avec cette infographie de la plus belle espèce. Une gamme Macintosh (Performa pour la famille, Power Macintosh pour les pros, Macintosh PowerBook pour les portables), des écrans, des périphériques d’acquisition, et des périphériques de sortie, voilà ce que proposait le géant nippon.
Et c’est là qu’on se souvient que la gamme Apple était vraiment pléthorique à l’époque. Si l’on y ajoute en plus la gamme de Canon, il y avait de quoi s’y perdre. Ainsi, en entrée de gamme, Canon proposait un appareil photo très proche du QuickTake, le RC-570, qui disposait d’un zoom 3x pour des images en 795×596. À l’opposée dans la gamme, l’EOS DCS3c offrait une résolution de 1268 × 1012 grâce à un dos numérique conçu par Kodak associé à l’excellent boîtier de l’EOS 1N argentique. Il fallait tout de même compter près de deux millions de yens, soit grosso-modo 15.000 euros, pour acquérir cette merveille.
Du côté des imprimantes, on pouvait jouer au jeu des 7 erreurs, voire au Memory, puisque la plupart des modèles Apple de l’époque étaient directement basés sur ceux de Canon, au prix d’un simple réhabillage par les designers de la marque (et, soyons honnêtes, de quelques optimisations logicielles).
Souvenir : un écran en seize couleurs
Et vous, avez-vous connu l’époque où l’on pouvait régler le nombre de couleurs affichées à l’écran ? Les cartes graphiques du début des années 1990 étaient bien incapables de jongler avec les quantités vertigineuses de nuances de nos écrans P3, et se contentaient d’afficher jusqu’à 256 couleurs, soit 8 bits par pixel (3 bits pour le rouge, autant pour le vert, et seulement 2 pour le bleu). Pire, certains logiciels et certaines configurations se contentaient de 16 couleurs ! Voici par exemple une photographie prise par un QuickTake, affichée sur un écran 640 x 480 pixels en 16 couleurs.

Quelques chiffres pour comparer : un iMac Pro dispose d’un écran de 5120 x 2880 pixels, soit 14.745.600 pixels codés sur 30 bits, et donc capables d’afficher 1.073.741.824 nuances. La carte graphique doit donc gérer quinze millions de milliards de combinaisons possibles (précisément 15.832.967.439.974.400). L’écran 640 x 480 présenté dans cet article dispose de 307.200 pixels, chacun limité à 16 nuances, soit 4.915.200 combinaisons, soit environ trois milliards de fois moins… En 256 couleurs, on réduit le rapport à 200 millions…
De vraies actions AAPL sur eBay
Alors que l’action Apple (symbole : AAPL) vient encore de franchir un « plus haut historique » comme on dit dans le milieu, sachez que vous pouvez acquérir un véritable exemplaire d’une action en papier de l’entreprise sur eBay actuellement.
Un vendeur américain propose en effet un certificat d’action Apple, valant pour trois actions de la société et datant de 1991. Autant le préciser tout de suite : ce type de document n’a plus de valeur fiduciaire puisque Apple a dématérialisé entre-temps toutes ses actions. La valeur de l’objet n’est donc qu’historique, et le vendeur a fixé le prix de ce symbole à 1795 dollars soit environ 1500 euros (vous pouvez aussi faire une offre à un prix inférieur).
Au 2 juillet 1991, à sa date d’émission, ce titre représentait environ 130 dollars d’investissement (3 actions à 43 dollars). Mais depuis, les actions d’Apple ont subi trois « splits » (division d’une action en plusieurs de valeur moindre) en 2000 (2 pour 1), 2005 (2 pour 1) et 2014 (7 pour 1). S’il avait converti ses trois actions, le titulaire de ce titre en possèderait donc aujourd’hui 28 fois plus, soit 84. Au cours actuel de 183,83 dollars, ces trois malheureuses actions de 1991, représenteraient pas loin de 15.500 dollars !
Une autre proposition est faite sur eBay, pour un certificat valant pour une seule action du 30 avril 1998, une semaine exactement avant la présentation du premier iMac par Steve Jobs. Avec le même calcul, cette action de 1998 qui avait coûté 28 dollars à son acquéreur en vaudrait aujourd’hui plus de 5000.
Quelques astuces de 2003 pour Panther
En 2003, Apple venait de présenter Mac OS X 10.3 Panther. Voici quelques-unes des astuces que nous avions présentées dans les colonnes de la revue A Vos Mac à l’époque.
Un fichier sensible à détruire, un journal intime à effacer ? Apple a pensé à vous avec la nouvelle fonction d’effacement sécurisé. But de la manœuvre : en plus de perdre la trace du fichier supprimé de la corbeille, le système réécrit des données sans aucun sens par dessus. Ainsi, non seulement le fichier disparaît de la « mémoire » du disque, c’est-à-dire de son catalogue, mais en plus, le fichier est physiquement écrasé par de nouvelles données. L’opération est donc plus longue qu’un effacement classique. Aucun risque ensuite qu’un utilitaire de recherche de fichiers effacés puisse retrouver la trace de vos informations. FBI, GIGN, KGB, FISC, peuvent aller se brosser maintenant ! [Nota : cette fonction a disparu en 2015…]
MacOS X 10.3, alias Panther, permet à l’utilisateur de choisir ses propres combinaisons de touches associées aux fonctions habituelles : capture d’écran, options d’accès, navigation… C’est dans les Préférences Système « Clavier et souris » que ça se passe, sous l’onglet « Raccourcis clavier ». Il suffit de modifier la combinaison de touches correspondant à l’action : doucle-cliquez sur le raccourci, et tapez simplement celui que vous souhaitez utiliser. Si le raccourci est correct, il s’affiche à la place de l’ancien. S’il est déjà utilisé, un triangle d’alerte apparaît à sa droite.
Panther a ajouté une nouveauté au traditionnel Pomme-Tabulation qui permet de passer d’une application à une autre. Avant, le dock se chargeait d’afficher quelques instants l’application appelée. Maintenant, les icônes de toutes les applications ouvertes apparaissent en surimpression à l’écran, et l’application appelée est encadrée de blanc.
Quel intérêt ? peut-on se demander. L’intérêt est le suivant : quand vous avez appuyé sur Pomme-Tabulation, vous pouvez aller plus loin. Maintenez les deux touches appuyées, pour faire défiler les icones, et lâchez la souris au bon moment pour choisir une application. Attention, cela va très vite… Vous pouvez toujours ajouter la touche Majuscule pour faire tourner les applications dans l’autre sens, mais ça ne simplifie pas la tâche ! Vous pouvez surtout relâcher la touche Tabulation, et utiliser alors, au choix, la souris ou les flèches du clavier, pour choisir l’application à faire venir au premier plan. Notez bien qu’il faut relâcher la touche Tabulation, mais pas la touche Pomme ! Si vous utilisez les flèches, sélectionnez l’icône désirée, puis relâchez la touche Pomme. Avec la souris, cliquez sur l’icône ou visez-la simplement avant de relâcher la touche Pomme.
Souvenir : Sherlock et l’indexation de Mac OS 8.5
Et vous, avez-vous connu les débuts de l’indexation sur Macintosh ? On s’en souvient, les premières versions du Mac, jusqu’à la fin des années 90, n’offraient qu’un outil de recherche rudimentaire. Puis vint Mac OS 8.5 à la fin de l’année 1998, et avec lui Sherlock, un outil de recherche amélioré capable d’interroger des bases de données sur Internet, mais aussi d’indexer le contenu des disques durs, et d’y rechercher ensuite des informations, classées par pertinence.
Tout commençait donc pas une (longue) phase d’indexation. Celle-ci était traitée par une application dédiée, puisque Mac OS 8.5 ne gérait pas encore les « processus » comme le fera plus tard MacOS X. Cette application était cependant masquée : il n’était pas possible d’y accéder en navigant dans le disque dur. En revanche, durant l’indexation, elle apparaissait bien comme une application autonome dans le sélecteur d’applications.
Pour accéder aux réglages de l’indexation, il fallait passer par le menu « Recherche » de Sherlock. Là, il était notamment possible de choisir des disques à indexer, et programmer cette indexation à un horaire moins contraignant.
Après Swticher, Twitcher ?
Voici un souvenir qui peut être vu comme un prolongement de notre article dédié à Switcher, publié sur MacGénération dernièrement. Switcher, pour mémoire, était une création de Andy Hertzfeld, permettant de passer d’un logiciel à l’autre sur les premiers Macs, sans avoir besoin de quitter chaque logiciel avant d’en lancer un autre.
Ce souvenir, nous l’avons trouvé dans l’édition d’avril 1987 de Science & Vie Micro. Les journalistes de SVM, sûrement bien informés, annonçaient que Switcher serait bientôt remplacée par Twitcher, une nouvelle manière de gérer le multitâche sur une machine qui n’était pas prévue pour. Permettant l’exécution de plusieurs programmes dans autant de fenêtres à l’écran, ce Twitcher ressemble fort au MultiFinder qui sera en effet commercialisé l’été suivant.
Publicité : un cadeau pour votre école
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici une page de 1994, dans laquelle l’entreprise vous invite à vous offrir un cadeau : en contrepartie, elle en offrira un à votre école. En effet, pour tout achat d’un Performa 636 avec son écran 14 pouces, ses 8 Mo de mémoire vive et son disque dur de 250 Mo, Apple offrait 50 euros à l’association des anciens élèves de votre école.
Combien d’autocollants avec votre achat Apple ?
Lors de la sortie du dernier iPhone, on se lamentait sur iGeneration de la disparition du deuxième autocollants habituellement fourni par Apple. Le petit dernier est en effet fourni avec un seul exemplaire du fameux sticker que certains collent sur leur voiture, sur leur vieux PC, ou, à défaut, oublient au fond d’un tiroir. Pourtant, deux autocollants, c’était déjà pas beaucoup. Longtemps, les Mac avaient été livrés avec quatre autocollants présentés tête-bêche :
Ce que vous devinez en-dessous, ce n’est pas une simple planche d’autocollants promotionnels : c’est la série d’étiquettes qui permettait de différencier les disquettes au nouveau format de 16 secteurs, une densité supérieure autorisée par le système DOS 3.3 et le lecteur Disk II en 1980. Rien ne différenciait physiquement les disquettes ainsi formatées et celles qui étaient restées en 13-secteurs. Apple proposait donc d’y coller un petit autocollant.
Après la planche de quatre, on s’était longtemps contenté d’un simple autocollant arc-en-ciel, débarrassé de la mention « Computer » bien avant qu’Apple ne change officiellement de dénomination (une modification actée en 2007, au moment de la présentation de l’iPhone).
Dans notre collection, nous avons aussi cette jolie petite planche de quinze autocollants « Welcome to Apple Computer ». Malgré un appel à témoins, nous ne savons toujours pas quelle est son origine exacte : tout juste sait-on que cet exemplaire nous est parvenu du Japon ! Ah oui, il y a aussi la version inversée, destinée à être collée à l’intérieur d’un vitrage pour être admiré depuis l’extérieur.
Évidemment, maintenant, c’est moins coloré… Et j’ai d’ailleurs oublié d’y mettre quelques exemplaires noirs. Ça sera pour une prochaine fois !
Bon anniversaire, iPod+HP !
Il y a quinze ans, le 8 janvier 2004, Carly Fiorina, présidente de la marque HP, présentait à la surprise générale un modèle spécial d’iPod. Il s’agissait d’un iPod de troisième génération, doté par HP d’une couleur particulière, décrite comme un « bleu pale ». La présidente d’HP indiquait même avoir le droit de personnaliser à sa guise la couleur du baladeur !
Finalement, au moment de la commercialisation sept mois plus tard, c’est un simple iPod de quatrième génération qui est présenté par HP, dans sa couleur originale, en 20 ou 40 Go, et porteur du logo HP sur son dos. Pour le reste, c’était un iPod comme un autre, avec même le logo Apple au démarrage…Cet accord commercial entre les deux entreprises ne durera que dix-huit mois, au cours desquels HP adaptera l’iPod mini, l’iPod Photo, et l’iPod shuffle. En parallèle, les PC d’HP étaient livrés avec iTunes pré-installé.

Cet accord ne sera pas un grand succès pour HP : au plus fort du programme, HP ne dépassera pas les 5% de parts de marchés face à Apple. Au point que des sources bien informées considèrent que Steve Jobs a profité de l’incompétence de Carly Fiorina pour réussir un coup double : faire entrer gratuitement iTunes sur des millions de PC face au Windows Media Store, et engranger ensuite les bénéfices de la vente de musique. Certains considèrent même que le bénéfice moyen lié à iTunes était supérieur à la marge que HP pratiquait sur chaque PC !
Nous avons déjà eu l’occasion de vous parler de cet accord dans un précédent article du blog. Mais nous ne vous avions alors pas dit le plus beau : grâce à cet accord, l’iPod était devenu personnalisable ! HP avait en effet prévu des « tattoos » adaptés à chaque modèle, que l’on pouvait acheter ou imprimer soi-même grâce à des feuilles vierges prédécoupées… Car oui, HP est aussi un fabricant d’imprimantes… La marque avait aussi signé un accord avec Universal Music Group pour proposer des « tattoos » basés sur des pochettes de CD à la mode.
Si vous avez quelques euros à dépenser, et un ancien iPod à décorer, vous pouvez encore trouver ces feuilles vierges sur eBay. En voici par exemple un paquet de 10 feuilles pour l’iPod 4G, pour 18 dollars ici ou 20 dollars là.

Et si vous avez beaucoup d’argent de côté, vous pouvez envisager de faire une offre pour ce modèle d’iPod+HP 20 Go sur eBay, dans sa boîte jamais ouverte.

Liens : BusinessWire ; The Mac Observer ; OperationGadget ; MacWorld ;
[article mis à jour le 13/01/18 avec les informations de Wired, merci PM !]
Des System Saver de Kensington sur eBay
Vous vous souvenez de cet article sur les ventilateurs dédiés aux premiers Macs ainsi qu’à différents Apple II ? Eh bien il se trouve qu’on peut en dégoter quelques-uns sur eBay ces temps-ci, si le cœur vous en dit…
On trouve tout d’abord plusieurs versions pour le Macintosh original et ses petits frères 128K, 512K et Macintosh Plus comme celui-ci, celui-là ou encore celui-là, . Les modèles d’Apple qui leur ont succédé étant équipés de leur propre ventilateur interne, cet accessoire était devenu ensuite tout à fait inutile.
Plus rare, on trouve aussi des modèles pour l’Apple IIGS comme celui-ci et celui-là. Ils avaient les dimensions exactes de cet Apple II sorti en 1986 et prenaient place entre l’ordinateur et l’écran.
Mais ce n’est pas tout ! On peut aussi trouver un modèle dédié aux premiers Apple II (ainsi qu’un autre ici). Il se plaçait sur le côté de la machine et forçait la ventilation du transformateur électrique qui avait tendance à faire un peu surchauffer la machine.
Comme toujours sur eBay, en fouillant un peu, on peut finir par trouver d’autres modèles plus anecdotiques, comme ce Super Fan II, qui n’est pas signé Kensington mais R.H. Electronics, Inc, et daté du 28 avril 1982.
Un peu d’archéologie informatique permet d’en trouver la trace dans le magazine InfoWorld du 18 octobre 1982. Page 48, on apprend que RH Electronics, implantée au 566 Irelan à Buelton, Californie, proposait ce Super Fan II (un ventilateur silencieux avec un interrupteur marche/arrêt pour prévenir la surchauffe et les pannes d’interrupteur…) pour 69 dollars, et la Super Ram II, une carte de 16 Ko de mémoire vive pour Apple II, facturée 140 dollars.
Le DogCow n’a pas été oublié
Nous avons déjà parlé de Clarus le Dogcow sur ce blog. Il s’agit de ce drôle d’animal, mi-chien mi-vache, apparu sur le Macintosh à l’occasion de la modification un peu hâtive d’une icône de chien. L’icône de base avait été créée par Susan Kare, créatrice d’une grande partie des icônes et des polices du premier Mac. Devenu une véritable star auprès des développeurs d’Apple, le Dogcow fait régulièrement des apparitions dans le monde du Macintosh. Un petit site personnel, le Moof Museum, retrace ces apparitions successives, depuis le dialogue d’impression de la LaserWriter en 1986 jusqu’au Jardin des Icônes de l’ancien siège d’Apple à Cupertino.

Même si Steve Jobs a fait disparaître ce Jardin des Icônes peu après son retour aux affaires, le souvenir de Clarus ne s’est jamais vraiment éteint. La preuve avec son apparition la plus récente. En 2014, quand Apple documente son nouveau langage de programmation Swift, l’un des rédacteurs du chapitre dédié aux variables utilise un exemple très parlant pour expliquer comment les variables peuvent s’écrire avec n’importe quel caractère unicode, y compris des émoticones :
Ce n’est pas le seul clin d’œil au passé repéré dans l’univers de Swift. L’une des icônes utilisées par les projets créés avec ce langage rend un discret hommage à la publicité « Think Different » de 1997, en citant quelques extraits du texte « Here’s to the crazy ones ». Nous vous en avions parlé en septembre dernier dans cet article.
Combien vaut le jeu “Apple Formation” ?
Si vous êtes un lecteur assidu des Trésors de l’Aventure Apple, alors vous connaissez sans doute le jeu de société « Apple Formation » dont nous vous avions parlé ici. Il se trouve justement qu’on en trouve un actuellement sur le site Le Bon Coin. Son propriétaire attend vos offres… Alors, à votre avis, quel sera son juste prix ? Cent euros, parce que c’est une pièce très rare, ou bien juste un euro, parce que plus personne n’a envie de répondre à des questions comme « Comment se connecte un terminal type VT100 sur une machine A/UX » ou « Que provoque le maintien de la touche Commande en appelant l’accessoire de bureau Calculette » ? À vous de voir…
Macintosh PowerBook évolue…
On continue notre série de brochures publiées par Apple France. Après Mac OS 8, le premier iMac, le moniteur Apple Studio, la mission Handicaps d’Apple France, le Network Server ou encore le 36 15 Apple, voici le dépliant « Macintosh Portable » de 1997. Rien à voir avec LE Macintosh Portable, celui de 1989 : il s’agissait là d’une réclame pour les modèles PowerBook 1400cs, 1400c et 3400c, la gamme qui sera effacée quelques mois plus tard par le PowerBook G3 series.
Convivialité de Mac OS, puissance du PowerPC, multimédia, connectivité : tous les atouts de la gamme Apple étaient mis en avant. Dans cette brochure, on croisait aussi un Kit de connexion GSM fourni avec Apple Telecom ; Apple Remote Access pour se connecter à son réseau d’entreprise ; Claris Organiser, Wanadoo, Aldus Persuasion, ClarisWorks, FreeHand, NetscapeNavigator et quelques autres produits qui n’étaient pas encore vintage à l’époque…
Avant de refermer la brochure, le lecteur pouvait découvrir en détail les caractéristiques de la gamme. Les deux modèles 1400 se distinguaient par leurs écrans (à double balayage ou à matrice active), tandis que le 3400 offrait un écran plus grand (mais pas mieux défini) et un processeur PowerPC 603ev plus rapide.
Enfin, la brochure se refermait sur quelques questions liées à la garantie et sur une invitation à contacter Apple par téléphone, ou à se connecter à son interminable adresse : http://www.france.euro.apple.com (ici sur Web Archive) !
La naissance d’Apple France, par Jean-Louis Gassée
Dans un article qu’il a publié sur le blog MondayNote (en anglais) il y a quelques jours, Jean-Louis Gassée est revenu sur les origines d’Apple France. Celui qui fut un temps à la tête de la branche mondiale Apple Produits, en charge de la recherche et du développement, se livre pour la première fois sur les circonstances qui l’ont mené à créer et diriger la filiale française d’Apple.
À l’automne 1980, Jean-Louis Gassée travaille pour l’analyste Gartner. En remerciement de ses bons et loyaux services, son responsable lui propose d’investir dans le capital qu’Apple s’apprête alors à ouvrir au public, mais il refuse. Surpris de ce refus, ce même responsable lui confie alors qu’un de ses amis, qui n’est autre que le président d’Apple Europe, Tom Lawrence, cherche quelqu’un pour lancer la branche française de la société. Jean-Louis Gassée saute sur l’occasion, et rencontre rapidement Lawrence. Le contrat est signé le 12 décembre 1980. Hasard du calendrier, c’est le jour de l’introduction en bourse d’Apple…
Jean-Louis Gassée se souvient qu’à l’époque, peu de gens croyaient vraiment en l’avenir commercial d’Apple. Les grands fabricants de l’époque regardaient en souriant cette petite entreprise qui ne disposait d’aucun outil sérieux : pas de système CP/M, pas de disquettes 8 pouces, et un écran limité à 40 caractères par ligne ! Pourtant, il se lance dans l’aventure avec quelques hommes de confiance rencontrés dans ses responsabilités précédentes : Gille Mouchonnet, son directeur financier chez Data General et chez Exxon ; Michel Delong, expert en logistique chez HP ; et Jean Calmon, directeur des ventes chez IBM.
Habitué aux grandes structures, Jean-Louis Gassée s’envole rapidement pour San Francisco, afin de se rendre à la maison-mère à Cupertino. Il espère bénéficier d’un programme de stage, ou d’un cursus de découverte, mais rien de tel. Pas même un Apple II disponible pour essayer en vrai cette machine dont il avait étudié la documentation technique, et remarqué l’élégante simplicité. Il lui faudra finalement emprunter la machine d’un employé et l’emmener à son hôtel ! Après avoir posé l’ordinateur sur le lit de la seule chambre disponible (la suite nuptiale…), son premier coup de cœur est pour VisiCalc. Lui qui avait déjà un peu programmé, remarque tout de suite la qualité de l’affichage et l’utilisation des formules. Une perfection qui le subjugue à tel point que, perdu dans ses pensées le lendemain, il brûle un stop et se fait arrêter. Pensant bien faire, il sort du véhicule, les mains ouvertes le long du corps en signe d’apaisement. Échappant de peu au tir sans sommation qui attend habituellement les citoyens américains oubliant de mettre les mains en l’air, il ne devra finalement l’indulgence du policier qu’à l’amusement de celui-ci devant le visage d’adolescent de sa photo de permis de conduire.
Arrivé au Bandley 3, sur le Bandley Drive, il rencontre pour la première fois Steve Jobs, en train de se curer les ongles de pieds. Voilà ! se dit-il, adieu les carcans rigides, je suis arrivé chez les geeks déséquilibrés… avant de subir un discours plutôt convenu sur le thème de « Nous sommes notre propre ennemi »… Puis vient le moment de visiter les entrepôts de la marque. Jean-Louis Gassée découvre alors qu’Apple vend plus de traitements de texte en un mois, que tout le reste de l’industrie en un an ! [rappelons qu’à l’époque, les traitements de texte se vendaient sur des disquettes, dans des boîtes en papier cartonné transportées par palettes…]
Pas de doute, il avait pris la bonne décision.
De retour en France, Jean-Louis Gassée s’attache à mettre en place un système de distribution tout aussi fluide. Mais c’était compter sans le gouvernement français et sa Direction du Trésor, chargée de protéger l’industrie informatique française, son TO7 et son R2E Micral, contre leurs concurrents américains. La firme a alors l’idée de profiter du marché commun (l’ancêtre de l’Union Européenne), et fait transiter ses ordinateurs par les Pays-Bas, nation plus conciliante avec le commerce international. Un petit arrangement avec la réglementation, traditionnellement plutôt prévu pour le commerce des fruits et légumes. Jean-Louis Gassée crée alors SEEDRIN (les trois dernières lettres de son nom, les quatre dernières lettres du nom de sa rue), qui obtient l’exclusivité de la distribution des produits Apple en France, en provenance d’un entrepôt situé aux Pays-Bas. SEEDRIN, avec seulement 20 000 francs de capital, n’est donc jamais propriétaire du stock, elle n’est qu’un intermédiaire payé à la commission !
Il ne restait plus qu’à trouver des locaux, ce qui fut fait avec une location de bureaux délaissés par la compagnie pharmaceutique Choay, dont le PDG apprécia le tour de passe-passe de SEEDRIN, et offrit les meubles gracieusement ! Un petit accord avec Sonotec, précédemment en charge de la distribution des produits Apple en France, et le tour était joué.
Merci Sylvain !
La FCC ? Rien à faire !
Quand on retourne la plupart des appareils Apple, on remarque immédiatement le logo de la FCC, la toute-puissante Commission Fédérale des Communications (ou « Federal Communications Commission »). C’est une autorité administrative indépendante, chargée de réguler les télécommunications aux États-Unis. À ce titre, elle autorise la mise sur le marché de tous les appareils susceptibles d’émettre des ondes électromagnétiques, même s’il ne s’agit pas de leur fonction première. Or, dans le domaine informatique, à peu près tous les appareils émettent ce type d’onde : même en quantités négligeables, elles peuvent perturber les autres appareils situés à proximité, notamment les télévisions. C’est pour cela que l’on trouve une certification de la FCC sous la plupart des appareils Apple, comme ce simple lecteur de disquettes externe pour Macintosh.
Quand elle commercialise son Apple III en 1981, Apple décide de lui adjoindre un lecteur de disquettes, et ne s’embête pas avec de telles considérations. Si l’on retourne le périphérique, voici ce que l’on peut lire : « Cet appareil ne présente pas de garantie de conformité avec les nouvelles règles de la FCC limitant les interférences avec les appareils de radio et de télévision. Utiliser cet appareil dans une zone habitée peut causer des interférences intolérable avec les communications radio, nécessitant l’intervention immédiate de l’utilisateur pour les corriger ». À notre connaissance, c’est non seulement le seul appareil d’Apple à présenter un tel avertissement, mais un cas rarissime dans l’électronique grand-public.

Publicité : Mac OS, un symbole fort
Parfois, les publicités les plus discrètes sont les plus révolutionnaires. Tenez, prenez cette simple page parue en 1995. Elle ne paye pas de mine, mais elle annonçait un tournant majeur dans l’histoire d’Apple : la naissance de Mac OS, nouveau nom d’un système d’exploitation qui n’en avait pas jusqu’alors. Face à Windows 95, Apple tentait de se refaire une place au soleil, en proposant son système à d’autres constructeurs de PC comme Radius, Power Computing « et bien d’autres encore ».
Rappelons qu’à l’époque, Apple était empêtrée dans le développement de son système d’exploitation. Le système 7.5, sorti en septembre 1994, ne connaîtra que des évolutions mineures jusqu’à la version 7.6 en janvier 1997. Cette stagnation avait beaucoup à voir avec le développement très ambitieux, et finalement avorté, du système Copland qui aurait dû lui succéder.
Bon anniversaire l’Apple IIGS
Le premier septembre, ce n’est pas que l’anniversaire de l’Apple III. C’est aussi celui de l’Apple IIGS, dernier représentant de la lignée des Apple II, sorti en 1986 alors que le Macintosh peinait à prendre la relève. Nous n’avons pas encore eu le temps de lui consacrer une page sur l’Aventure Apple, mais nous lui avons déjà consacré quelques billets de ce blog : au sujet de ses enceintes qui valurent à Apple un procès, à propos de son kit de mémoire vive doublement optionnelle, au sujet de la mise à jour de l’Apple IIe en IIGS, ou encore au sujet des ventilateurs externes pour Apple II et Macintosh.
Brochure : PowerMacintosh, le futur est là !
Ces derniers jours, nous avons discuté du futur, avec une publicité, un clin d’œil au film Retour vers le Futur, puis un article d’Apple News de 1995, alors on reste dans le ton aujourd’hui, avec cette brochure en anglais datant de 1994. « Le futur est là », rien de moins : Apple devient la première entreprise à proposer un processeur RISC (Reduced Instruction Set Computing) au grand public. Le processeur PowerPC est issu d’une alliance entre Apple, IBM et Motorola, et promet de fortes progressions de performance dans les années à venir.
Les pages centrales cherchaient surtout à rassurer les clients : oui, le PowerMacintosh est d’abord un Macintosh, tournant sous le Système 7, et compatible avec tous vos logiciels. Mieux : il ne rend pas les modèles précédents obsolètes, puisque Apple propose des kits de mise à jour PowerPC pour la plupart de ses modèles : LC 475, 520, 550, 575, Macintosh IIvi et IIvx, et toute une brochette de Quadra, Centris, Performa et Workgroup Server. Comme il se doit, un petit comparatif avec la famille Pentium venait enfoncer le clou : moins cher, plus puissant, évolutif et compatible, le PowerMacintosh avait tout pour lui.
Bon anniversaire les MacBooks !
Le 16 mai 2006, Apple présentait un nouveau venu dans sa gamme : le MacBook, qui succédait à la fois à l’iBook (en entrée de gamme) et au PowerBook 12 pouces (pour la compacité). Son changement de nom marquait le passage aux processeur Intel Core Duo en remplacement du PowerPC G4.
S’il est encore aujourd’hui disponible au catalogue, le MacBook a connu en réalité plusieurs générations et autant de positionnements : simple successeur de l’iBook en 2006, reprenant sa coque en polycarbonate tout en proposant une version noire (pour 200 euros de plus…) ; il devient en 2008 un petit MacBook Pro en reprenant sa coque en aluminium, son clavier rétroéclairé, mais un écran de moindre qualité ; en 2009, il en revient au polycarbonate, et disparaît totalement du catalogue en 2011. Il n’y réapparaîtra qu’en 2015, avec un design plus fin et plus léger que le MacBook Air, au prix d’un unique port USB-C remplaçant tout ce qui existait jusqu’alors !
Les disquettes pour PowerBook… en vrai !
Vous vous souvenez de ces disquettes pour PowerBook, dont nous vous avions parlé en juin 2018, et dont nous avons fini par dégoter une boîte sous blister l’année dernière ? Si vous vous demandez à quoi elles ressemblent à l’intérieur, voici une annonce repérée sur eBay, avec une photo des disquettes et de leurs étiquettes.
Grâce aux photos que le vendeur a pris sous tous les angles, on peut même apprendre qu’Apple sous-traitait la fabrication de ces disques à Maxell, dans le respect de strictes spécifications.
Bon anniversaire l’iPod Mini !
L’iPod Mini souffle ses 15 bougies, le temps tourne pour le petit baladeur ! Il reste aux yeux de la rédaction de l’Aventure Apple comme la production emblématique de la gamme : développement de la molette cliquable qui restera inchangée dans son fonctionnement jusqu’à l’arrêt de la production des iPod à molette en 2017 par exemple. Ou encore apparition des couleurs, dont on vous a parlé ici. Sa robustesse, grâce à sa robe métallique anodisée, était également appréciée par tous. Les passages sous les roues des voitures ne l’effrayaient pas !
Le pin’s du Mickey’s Mac Club de Disney
Il y a quelques jours, nous vous présentions notre petite collection de pin’s Apple et leur histoire. Il existe un autre pin’s bien plus rare, et bien plus cher. Il ne vient pas tout à fait de chez Apple, mais de chez Disney : c’est l’insigne du Mickey’s Mac Club, le club des utilisateurs de Macintosh de l’entreprise, créé dans les années 1980 sous le nom de Disney Macintosh User Group et renommé une première fois sous la pression de la direction du studio.

On a déjà croisé ce pin’s sur eBay, à 249 dollars en achat immédiat (trop tard !), et on le trouve actuellement sur le site HistoricTech pour 550 £, ou bien sur eBay, ici pour 899 dollars, là pour 3800 dollars, ou bien ici pour 3995 dollars ou encore là pour 4999 dollars (en euros, ça fait un peu moins, profitez-en !). D’après la description qu’en font les vendeurs, c’est au cours d’un stage interne dédié à l’utilisation de Macintosh en 1991, que ce pin’s a été distribué. Il aurait été dessiné par Bruce Gordon, l’un des directeurs de la création chez Disney décédé en 2007.
L’association entre la forme de Mickey et le logo d’une entreprise commerciale aurait déplu à la direction du studio, qui aurait imposé le changement du logo, mais aussi (une nouvelle fois) du nom du club, devenu « The Mac Club ». Le stock de pin’s, emporté chez lui par Bruce Gordon, aurait été distribué à l’assistance lors de son enterrement en 2007.
Quelques liens : Goldnstuggtreasures ; Worthpoint ; Superrarevintage ; Jim Hill Media
Les disques durs Conner d’Apple
Vous ne le savez peut-être pas, mais si vous êtes un utilisateur Apple depuis longtemps, vous avez sûrement participé à l’aventure commerciale de Conner Peripherals. Créée en 1985 par des anciens de Seagate et de MiniScribe, cette société californienne fabriquait des disques durs pour différents clients, au premier rang desquels se trouvait Compaq, son principal investisseur.
Les disques durs de Conner différaient de leurs concurrents par l’utilisation d’un véritable système d’exploitation embarqué dans l’électronique de l’appareil, chargé notamment de la gestion des pistes, du pilotage de la tête de lecture, et de l’échange avec le port SCSI le reliant à l’ordinateur. Ce système d’exploitation était même capable de s’auto-tester sur la chaîne de production, économisant l’étape de la connexion à un ordinateur de test !
Conner avait également décidé d’inverser l’ordre habituel des étapes de commercialisation d’un nouveau produit. Au lieu de fabriquer son disque dur pour chercher ensuite à le vendre, la marque avait commencé par signer des contrats avec des fabricants de PC, lui permettant de s’adapter parfaitement à leurs exigences, avant de concevoir les disques correspondants et de les construire. La marque avait également innové en achetant un maximum de pièces existantes pour économiser sur les frais de recherche ; et en louant des usines plutôt que de construire les siennes.
Plusieurs modèles furent fréquemment utilisés dans nos Macintosh jusqu’au milieu des années 90. Il y avait bien sûr des références en 3,5 pouces pour les modèles de bureau : CP3040A (40 Mo), CP30085E (80 Mo), CP30175E (160 Mo), CFS270A (270 Mo), CFA540S (500 Mo). Mais il y avait également des modèles en 2.5 pouces pour les PowerBooks : CP2045 (40 Mo), CFN250S (240 Mo)…
En 1990, Conner fut désignée « société américaine à la croissance la plus rapide » par le magazine Fortune, dépassant le milliard de dollars de chiffre d’affaire moins de quatre ans après sa création. En 1991, Conner fabriquait 85% des disques durs de 2.5 pouces vendus dans le monde. Conner fut racheté par Seagate en 1996.

Sources : Wikipedia ; Fortune ; FundingUniverse ; InfoWorld via GoogleBooks
Publicité : ClarisImpact pour Power Macintosh
Comment produire une publicité pas trop coûteuse pour un logiciel visant un marché de niche ? En réutilisant une maquette déjà employée auparavant, tout simplement ! Comme dans cette publicité de 1994 pour ClarisImpact, le logiciel de graphiques et de présentations, qui reprend la mise en page et même le slogan de la publicité pour le Power Macintosh que nous vous présentions il y a quelques semaines ! Voyez cela comme une toute nouvelle manière de voir votre travail.
ClarisImpact permettait de créer des graphiques (comme Excel), mais aussi des frises chronologiques, des calendriers, des images, des présentations (à la manière de PowerPoint), et même des documents de texte (comme Word). Et tout cela dans un seul logiciel, disposant également d’une bibliothèque de dessins clip-arts et de nombreux modèles, le tout optimisé pour le Power Mac et son processeur PowerPC. Si vous voulez une démo, appelez Claris !

Le kit de mise à jour Apple IIe enhanced
Dans la collection de l’Aventure Apple, nous avons quelques belles pièces dans leur carton d’origine. Aujourd’hui, nous vous présentons le kit de mise à jour pour l’Apple IIe Enhanced, ou Apple IIe amélioré, datant de mars 1985. Il s’agissait d’une petite boîte contenant quelques puces électroniques chargées de rendre cet ordinateur de janvier 1983 compatible avec les logiciels conçus pour l’Apple IIc, sorti en janvier 1984.
Ces puces étaient au nombre de quatre :
– une ROM 342-0265 chargée de générer les caractères affichés à l’écran, dont la nouvelle version gérait notamment les icônes graphiques et les éléments permettant de composer des fenêtres et des menus déroulants ;
– deux ROM 342-0304 et 342-0303 gérant l’affichage à l’écran, pour améliorer les graphiques et accélérer leur affichage ;
– et le processeur 65C02 (référence 338-6503) remplaçant le 6502 (référence 370-6502) : toujours à 1 Mhz, il n’était pas plus rapide que son prédécesseur, mais offrait quelques améliorations permettant d’accélérer l’exécution des logiciels, et de gérer plusieurs tâches en parallèle, rendant par exemple possible l’impression d’un document pendant qu’un autre était affiché à l’écran.

Pour disposer de l’équivalent de l’Apple IIe enhanced commercialisé par Apple, il fallait encore ajouter 64 ko de mémoire vive, qui n’étaient pas inclus dans le kit.
L’utilisateur pouvait également coller sur son clavier un autocollant portant la mention « enhanced » pour distinguer les machines mises à jour. A défaut, il suffisait de regarder l’écran au démarrage : après la mise à jour, l’écran affichait « Apple //e » et non plus « Apple ][ » comme son prédécesseur. Le nouvel Apple II avait au passage bénéficié d’une mise jour de son Basic Applesoft, gérant maintenant les 80 colonnes de caractères ainsi que les programmes écrits en minuscules. Il devenait aussi capable de démarrer depuis un disque dur ProFile.

Quelques petits soucis pouvaient apparaître à cause de cette mise à jour. Par exemple, les caractères surlignés à l’écran (en noir sur fond blanc) avaient été remplacés dans la ROM par les nouveaux pictogrammes : les logiciels faisant appel à ce type d’affichage devenaient donc illisibles… D’autres logiciels, qui se permettaient d’utiliser des instructions du processeur ou des secteurs de la ROM non documentés par Apple, se heurtaient aux modifications apportées dans les puces et pouvaient donc ne plus fonctionner.
À l’époque, certains utilisateurs avaient également profité de ce kit de mise à jour pour transformer leur clone d’Apple II en véritable Apple IIe enhanced et se débarrasser ainsi des éventuelles approximations des ROM contenues dans leur machine, auxquelles Apple faisait la chasse. L’installation des puces était officiellement réservée aux véritables Apple IIe, et devait être effectuée par un revendeur Apple, mais elle était d’une grande simplicité et rien n’interdisait d’acheter le kit sans confier sa machine à l’un de ces revendeurs agréés.
— On me signale dans l’oreillette qu’un kit de mise à jour, en version française qui plus est, est disponible ces jours-ci sur eBay (merci Pierre), les enchères débutent à 79,90 euros.

Publicité : le Web Authoring Studio
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une réclame de 1997 pour le Power Macintosh 8600, en mode « studio de création web ». On avoue s’y perdre un peu, après la campagne « Masters of Media » qui vantait les mérites du Power Macintosh quelques mois plus tôt… Celui-ci était fourni avec quelques logiciels dont la quasi-totalité a depuis disparu. Seul Graphic Converter est toujours là, fidèle au poste !
Et si on nettoyait les plastiques jaunis ?
C’est l’été, le soleil brille, c’est le moment de sortir le peroxyde d’hydrogène pour une opération « blanchiment de plastique » ! Car le vieillissement et le jaunissement des plastiques de nos ordinateurs et de leurs périphériques n’est pas une fatalité : avec un peu de temps, un bon produit de nettoyage, de l’huile de coude et de l’eau oxygénée fortement concentrée (on parle aussi de peroxyde d’hydrogène), on peut offrir une seconde jeunesse au plastique d’un vieux Mac ou d’un Apple II.
Ce week-end, j’ai choisi de m’attaquer à quelques claviers et plusieurs souris qui prenaient un peu la poussière : le clavier et la souris du Lisa (de vraies pièces de musée !), et plusieurs générations de claviers et de souris ADB. Ce sera aussi l’occasion d’observer de plus près dans un prochain article l’évolution de leur conception, qui couvre une période de 1982 à 1998.
Première étape : démonter chaque appareil, en prenant soin de repérer les vis parfois cachées sous les étiquettes. Pour les souris, on trouvait quatre vis sur les modèles les plus anciens, et une seule sur les modèles les plus récents. Retirer la bille (à nettoyer soigneusement), démonter l’électronique (souvent solidaire du câble, qu’il faudra nettoyer sans humidifier les composants), et nettoyer tout ça avec une bonne crème à récurer, une brosse à dents, une éponge à vaisselle, ou encore une gomme magique. Le plastique ne craint pas grand chose à cette étape, évitez simplement les éponges métalliques qui laisseraient de disgracieuses rayures.
Après cette étape, il convient de bien rincer les coques plastique. N’hésitez pas à y aller à grandes eaux, dans l’évier rempli d’eau, afin d’éviter de mélanger les produits entre eux. Laissez égoutter un peu, sans attendre que ce soit parfaitement sec : l’eau oxygénée contient de toute façon un bon pourcentage… d’eau !
À partir de maintenant, travaillez en parfaite sécurité : protégez toutes les parties de votre corps, double épaisseur de gants et lunettes de protection, et évitez à tout prix les éclaboussures. Le peroxyde d’hydrogène, surtout à une concentration de 35%, est un produit dangereux qui provoque des irritations cutanées immédiates, et peut endommager gravement les yeux et les muqueuses.
Disposez les pièces à blanchir sur un plateau qui ne craint rien (comme une grande plaque de bois ou de polystyrène) et badigeonnez-les avec un pinceau à l’ombre. Exposez-les ensuite en plein soleil, et répétez l’opération plusieurs fois, toujours avec beaucoup de précautions et en tournant le plateau d’un quart de tour à chaque fois pour que chaque face soit exposée au soleil. Dix à quinze minutes d’attente permettent d’éviter que la solution s’évapore et que des gouttes se forment, qui provoqueraient un blanchiment irrégulier.
Une fois cette exposition au soleil terminée, toujours bien protégé, récupérez vos pièces blanchies, dans un grand seau ou un saladier qui ne craint rien. Rincez avec précaution le support, puis rincez les pièces en plastique dans une grande quantité d’eau. Laissez-les ensuite sécher longuement, car l’eau s’est insinuée dans tous les coins et recoins. Quand vous êtes sûr que toute trace d’eau oxygénée a été éliminée, séchez sommairement (pour éviter que les saletés se redéposent) puis laissez évaporer longuement à l’ombre ou dans un l’intérieur bien ventilé.
Il ne restera plus qu’à remonter tout cela patiemment, sans se tromper… et à apprécier le résultat ! L’association d’un nettoyage qui décrasse fortement, et d’un blanchiment qui efface le temps passé, donne souvent des résultats époustouflants !

L’Apple Djinn de la Collection de l’Aventure Apple
L’Apple Djinn, on ne le présente plus. Ce modem était co-produit en 1993 par Apple et France Télécom, le même duo à l’origine du PowerBop. Un beau petit modem, dans un style tout à fait inédit, loin des petites boîtes plates de l’époque.

Pour 3490 Francs HT, soit 4140 F TTC, ce petit boîtier était certes un modem, un minitel en couleur, et un fax, mais aussi un téléphone, capable de composer automatiquement les numéros de vos correspondants enregistrés et de recevoir des appels en votre absence, en s’adaptant à vos interlocuteurs.
Le premier modèle d’Apple Djinn plafonnait à 2.400 bauds : de quoi télécharger 1 Mo en une heure ! Le Djinn proposait en effet de télécharger des logiciels depuis le 36 15 Apple, ou d’échanger des fichiers entre deux Macintosh.
À l’occasion d’une visite sur le Journal du Lapin, vous trouverez l’unique test de cet appareil et de ses logiciels révolutionnaires. Pensez donc : le Djinn proposait, plus de dix ans avant l’iPhone, un répondeur visuel pour naviguer à la souris entre les messages enregistrés !
Son design innovant avait cependant un inconvénient : avec une prise de chaque côté, il fallait à le positionner bien au large sur le bureau, comme le rappelait le manuel utilisateur :
Comme souvent, c’est le magazine Apple News qui en parle le mieux (à ce sujet, le successeur du Djinn, le Djinn Pro, était disponible sur la page des périphériques disponibles pour Noël 1995, sur cet article de notre blog) :
Le DivX sur Mac… en 2003
En termes de vidéos DivX, le Mac n’avait pas à rougir face aux PC. La preuve avec cet article publié en 2003 dans la revue A Vos Mac.
Avec la sortie de mises à jour de quelques logiciels indispensables, le Mac sait devenir une vraie plate-forme de production de films DivX. Précisons tout de suite qu’il n’est pas question ici d’encourager le piratage : le DivX sait aussi enregistrer vos DVD personnels afin de vous permettre, par exemple, d’économiser la batterie lors d’un voyage en n’utilisant pas le lecteur DVD. Du côté de la lecture, deux logiciels continuent de s’affronter dans une saine concurrence qui les a vus s’améliorer rapidement. MPlayer et VLC sont tous les deux issus des communautés Linux, et ont été portés sur MacOS X. Les dernières versions de ces deux logiciels sont maintenant capables de lire un grand nombre de formats de DivX, même parmi les moins académiques, et tournent de façon satisfaisante sur des « petites » machines, notamment les G3.
Les progrès combinés de ces logiciels et de MacOS X permettent maintenant de lire sans hoquet des DivX de taille respectable sur des machines datant d’il y a quelques années. Le lecteur QuickTime est toujours privé de l’accès aux DivX, malgré l’ajout du codec MPEG4 dont est dérivé le DivX. Cependant, un petit logiciel tel Avi2Mov fait parfois merveille en permettant de traduire en quelques minutes un film Avi en fichier Mov parfaitement lisible avec QuickTime. Un autre logiciel du même type, DivX Doctor, permet de transformer les fichier DivX Avi en fichiers 3ivx QuickTime (qui nécessitent le téléchargement du codec correspondant). Le site officiel du DivX propose aussi sa propre solution, DivX Validator, proposé avec son codec DivX 5 pour QuickTime, toujours en version Alpha, et semble-t-il moins au point…
Enfin, sachez que vous pouvez même encoder sans peine vos propres DVD dans le format DivX, grâce au logiciel Forty-Two. Il suffit de glisser le DVD sur la fenêtre du logiciel, de choisir la langue et les sous-titrages, la qualité du film, et quelques longues heures plus tard, le film est prêt !
Les slogans abandonnés par Apple
Vous connaissez forcément le slogan « Think Different » adopté par Apple de 1997 à 2002. Vous connaissez peut-être aussi « Give your dreams a chance » utilisé juste avant. Mais savez-vous qu’Apple a également déposé de nombreux autres slogans au fil du temps, parfois sans même les utiliser ?
Ainsi, l’office américain des brevets a conservé les traces de quelques idées de la marque. En août 1996, à l’époque des Performa 5400 et 6400, Apple dépose « You, a Mac, the World », littéralement « Vous, un Mac, le Monde ». C’était l’époque où la marque se cherchait, ayant connu plusieurs échecs dans la conception de ses nouveaux système Pink puis Copland, et voyant sa part de marcher reculer face au rouleau-compresseur Windows 95 de Microsoft. Le slogan ne sera utilisé que sur une publicité et pour quelques accessoires vestimentaires, comme des t-shirts et des badges, avec des petits dessins rappelant la simplicité du logo Picasso associé au Macintosh. Apple abandonnera ses droits sur la marque dès l’année suivante.

Difficile de ne pas faire le rapprochement avec la boîte de Mac OS 8.5. Vous, un Mac, le Monde, tout y est sur cette grosse boîte cartonnée qui nous rappelle qu’avant de télécharger gratuitement les systèmes d’Apple sur Internet, on allait les acheter dans les rayons de la Fnac…
Dans le même temps, elle dépose le slogan « Expect the impossible », Attendez-vous à l’impossible, qu’elle ne conservera que cinq mois dans son escarcelle. Il n’était destiné qu’à accompagner la sortie du film Mission Impossible, le premier de la série. Là encore, on n’en trouve trace que sur des t-shirts distribués par la marque en 1996.

Si on remonte dans le temps, on peut trouver un slogan dédié au Macintosh : « Wheels for the mind », qu’on traduirait par « De l’énergie pour l’esprit », sans pouvoir rendre la finesse de la version originale, où wheel ne désigne pas seulement la roue, mais aussi le gouvernail, les pirouettes, et même une forme conjuguée des verbes diriger ou pousser. Celui-là, Apple s’y est accroché plus longtemps, de 1986 à 2007 pour être précis, bien qu’on n’en trouve de trace officielle qu’au tout début de la période, dans le cadre du programme universitaire de la marque, comme sur cette brochure éditée par l’université de Boston en 1987. Il était lui aussi accompagné d’un logo dans le style du logo Picasso du Macintosh.

De 1998 à 2012, Wheels for the Mind a été réutilisé par l’AUC, le consortium universitaire d’Apple Australie comme titre de son journal. Depuis, la marque s’est séparée de ce consortium qui a poursuivi son activité sous forme associative.
Question de style…
Ce qui est génial avec les brochures Apple, c’est qu’elles font voyager dans le temps. Bien sûr, on y retrouve des ordinateurs et périphériques de toutes les époques, mais ce n’est pas tout : on y voyage dans l’histoire du style et de la mode.
Ainsi, dans cette brochure « Bienvenue chez Apple » de 1983, SEEDRIN (future Apple France) présentait sa fondation « Apple Éducation » visant tout simplement à dispenser des présentations et des cours d’informatique aux utilisateurs (sans aucun lien donc avec les établissements scolaires). Admirez le style du formateur et sa pose naturelle devant le rétroprojecteur : toute une époque !
Un clavier translucide pour PowerBook 2400c
On sait que les Japonais ont été très friands du PowerBook 2400c, ce portable très compact commercialisé par Apple en 1997, accompagné de son lecteur de disquettes externe aux courbes inédites. Les Japonais sont de manière générale très intéressés par les ordinateurs compacts, comme le Classic Couleur jadis.

Image : Yahoo Auctions (Japon)
Bon anniversaire l’Apple III
Le 19 mai 1980, Apple présentait son nouveau modèle, destiné à assurer la relève de son Apple II, et donc très logiquement dénommé Apple III. Avec cette nouvelle machine, Apple ciblait très explicitement le marché professionnel : processeur rapide (2 Mhz), mémoire vive étendue (de 128 à 256 Ko), écran haute-définition (80 colonnes de caractères), et gestion de l’écriture en minuscules comme en majuscules. L’Apple III était également le premier ordinateur d’Apple fourni avec son propre écran, conçu par la marque : jusqu’alors, l’Apple II devait être branché sur une télévision ou un écran d’une autre marque.
Face aux difficultés de production et aux pannes subies par les premiers modèles sortis de l’usine, Apple repoussa à plusieurs reprises sa commercialisation. Ce n’est qu’au second semestre 1981 que la production atteint son rythme de croisière : trop tard pour faire face au PC d’IBM, deux fois plus puissant, et aux deux projets internes, le Lisa et le Macintosh, véritables rouleaux-compresseurs en approche.
Retrouvez l’Apple III sur l’Aventure Apple.
Des projets de design pour l’ADB Mouse II
Après l’article de samedi sur le prototype de Macintosh de 1982, voici un autre extrait de l’excellent livre Apple Design : The Work of Apple Industrial Design Group. Il s’agit d’une série de prototypes pour la future Apple Desktop Bus Mouse II, la souris qui accompagnera les Macs de 1993 à 1998. À l’époque de cette photographie, en octobre 1991, plusieurs designers du groupe de dessin industriel d’Apple recherchaient la forme optimale : Susanne Pierce (les modèles du haut), Tim Parsey (en bas à droite et à gauche) et Daniele De Iuliss (en bas au centre).

A priori, c’est Susanne Pierce qui a gagné le concours !

Pomme expo ou Apple expo ?
Si vous êtes de passage en Lorraine ces jours-ci, peut-être profiterez-vous de l’occasion pour visiter l’Apple Expo la Pomme expo organisée par les Jardins Fruitiers de Laquenexy, près de Metz. C’est en tout cas le sous-titre indiqué sur les visuels annonçant les festivités de ce week-end.

Évidemment, seuls les plus acharnés parmi les fans français d’Apple repèreront le clin d’œil au logo Apple expo des années 2000 : même police, mêmes couleurs, et même thème (enfin, presque).

L’année dernière, les organisateurs de cet événement avaient recréé un véritable Apple Store présentant de vraies pommes, dans un décor plus vrai que nature (si l’on peut dire).

Le Mac Plus vu par Hebdogiciel
En janvier 1986, quand Apple présente son Macintosh Plus, l’une des revues phare du paysage informatique français s’appelle Hebdogiciel. Sorte de Canard Enchaîné de la micro (oui, on disait encore « la micro » à l’époque), cet hebdomadaire ne faisait pas dans la dentelle, et écrivait tout haut ce que ses rédacteurs pensaient tout bas.
En ce début d’année 1986, l’Hebdogiciel annonçait donc la fin des PC sans souris, au profit des ordinateurs WIMP (l’acronyme de Windows, Icons and Pointing Device, Fenêtres, Icônes et Dispositif de Pointage). Puis il dénonçait le gigantisme des réceptions données par Apple pour présenter son nouveau Mac, à San Francisco à l’origine, puis à Monte-Carlo pour les journalistes français — sauf ceux de l’Hebdogiciel, qui ne savaient pas se tenir, buvaient et vomissaient partout…
Dans le détail, l’article s’attaquait ensuite au lecteur de disquettes (Apple n’avait pas pensé plus tôt à utiliser les deux faces du support ?), à la mémoire-cache (simple nouveau nom donné au disque virtuel), et à la compatibilité très incertaine avec les logiciels existants :
« bon, merde, il est compatible quand il veut, et les nouvelles versions des logiciels existants arrivent bientôt, très exactement dès qu’elles seront faites »
Avec le clavier (dont les touches de déplacement, absentes des modèles de 1984, permettaient enfin de « lâcher la souris de temps en temps »), seule l’interface SCSI trouvait grâce aux yeux de l’hebdomadaire. Il faut dire qu’en 1986, sa vitesse de transmission de 320 ko/s était faramineuse.
Pour finir, l’Hebdogiciel s’intéressait au prix de la machine : 30.700 balles (on parlait en francs, jeunes lecteurs, ça faisait 4700 euros, ou 7,5 SMIC de l’époque…)
Dans ce prix, on peut considérer qu’il y a 10.000 balles justifiés, et 20.000 qui payent les fêtes, les annonces faites aux revendeurs, les conférences mondiales et les autocollants trade marque.
Comme quoi, le temps passe, et les critiques restent d’actualité. Pour autant, pas sûr que beaucoup de lecteurs aient suivi le conseil du journaliste, d’aller plutôt acheter un Atari 520 ST à la place…
Le Quadra 800, plus évolutif qu’un PC ?
Voici un court extrait d’une brochure publicitaire vantant les mérites du Quadra 800, un modèle haut-de-gamme vendu par Apple en 1993, et inaugurant par ailleurs le design mini-tour qui sera décliné jusqu’au PowerMacintosh 8500 en 1997. Cet extrait répondait à la question suivante : « Avec trois connecteurs d’extension, Macintosh Quadra est plus évolutif qu’une machine à 6 connecteurs. Pourquoi ? ». Réponse en deux colonnes !
Des cartes-mères et de la lumière
Quand on démonte, bricole et nettoie de vieux Macs, on finit par avoir des idées étranges. Par exemple, photographier une carte-mère en l’éclairant par en-dessous. Voici ce que ça donne avec la carte-mère du premier Macintosh.
De plus près, voici un exemple réalisé avec une carte-mère plus récente. On remarque les pistes de cuivre, qui rejoignent les pattes des composants au centre de chaque pastille. Joli, non ?
En voici encore deux exemples, réalisés avec la carte-mère d’un PowerMacintosh 6400. On la retire aisément, puisqu’elle est positionnée sur un tiroir qui s’extrait de la tour.
John Dvorak : question d’attitude
Dans le monde du Macintosh, on connaît bien le journaliste américain John C. Dvorak. Spécialiste des questions informatiques, il s’est souvent illustré par des prises de position très tranchées, et rarement à l’avantage d’Apple. Ainsi, en 1984, peu convaincu par le Macintosh, il s’interrogeait ainsi : « Le Macintosh utilise un dispositif de pointage expérimental appelé “Souris”. Il n’y a aucune preuve que les gens veulent utiliser cette chose ». Rebelote en 2007, où il invitait Apple à ne pas commercialiser l’iPhone, mais à laisser un autre fabricant se ruiner et se ridiculiser à sa place…
Pourtant, dans une colonne extraite de l’article de 1987 « Mac VS PC » dont nous vous parlions il y a quelques jours, il faisait preuve de plus de pondération : Si l’on met de côté les questions de technologie et de marketing, écrivait-il alors, la plus grande différence entre les deux mondes est une question d’attitude : un état d’esprit qui se mesure au plaisir pris par les utilisateurs. Les utilisateurs de PC, par exemple, sont nombreux à installer des jeux sur leurs machines. Mais les jeux ne sont pas tout. Les utilisateurs de Mac, eux, préfèrent personnaliser leur système. On entend des cris d’animaux ou des ahhh-ohhh quand un message d’erreur apparaît. La personnalisation est vraiment une caractéristique du Macintosh, on le voit dès qu’on utilise le Mac de quelqu’un d’autre. Puisque sur Mac, tout est graphique, il est toujours passionnant de regarder le bureau d’un autre Mac. Rien à voir avec les listes de fichiers bien rangés dans les dossiers du PC.
Et John Dvorak poursuivait : Ne nous méprenons pas. Il y a bien deux mondes, aux personnalités différentes. D’un côté, un monde un peu mièvre. De l’autre, un monde trop gris. Quand les utilisateurs de Macs s’amusent, ils sont un peu stupides. Et quand les utilisateurs de PC s’amusent, ils sont un peu ennuyeux. Quand les utilisateurs de Macs sont sérieux, ils sont arrogants. Quand les utilisateurs de PC sont sérieux, ils sont aussi arrogants. C’est peut-être leur seul point commun.
Un prototype de Macintosh SE dans le labo de Craig Federighi
OK, OK, c’est cool, Apple passe ses Macs sur ses propres processeurs. Et cette fois-ci, ils n’ont pas oublié de prévenir Microsoft et Adobe à l’avance pour qu’on n’attende pas leurs applications pendant deux ans… Mais le plus intéressant, c’est derrière Craig Federighi que ça se passe. Mais si, là, à droite de l’étagère du haut : un prototype de Macintosh SE transparent !
La brochure espagnole de la Renault Clio Apple
Nous vous avons dit ce matin tout ce que nous savions de la Renault Clio Apple, commercialisée en 1996 en Espagne. Voici maintenant la brochure proposée à l’époque par les concessionnaires de la marque.
Cliquez sur l’image pour naviguer en 3D dans cette brochure !

Chacun appréciera les petites touches de branchitude à la mode des années 90 : les petits pointeurs en forme de main, les titres sous forme de simili-adresse web (www.Equipamiento\Clio.Apple\RSi) et les paragraphes qui commencent tous par CLICK…
La présentation du Macintosh par SEEDRIN (3)
Ce matin, nous vous présentons une brochure spécifique à la France, éditée par SEEDRIN, la filiale française d’Apple. Elle fait partie d’une série de brochures A4 recto-verso publiées à l’occasion de la sortie du Macintosh, pour présenter cet ordinateur, son système, son matériel et ses logiciels. Elles vont nous accompagner quelques jours… Après le matériel et le Système, voici maintenant les extensions et la compatibilité. La suite demain !
[edit] La série complète : le matériel, le Système, les extensions et la compatibilité, MacWrite, MacPaint, les outils de développement, Microsoft Multiplan et Charts.
Publicité : LC475 et SARL GTI
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une publicité publiée en octobre 1994. Apple y présentait son LC 475, un modèle d’entrée de gamme accompagné du vilain écran Performa Plus (dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises). Apple le présentait comme équipé d’un processeur 50/25 Mhz, ce qui était un habillage purement commercial déjà rencontré dans une précédente brochure. Bref, à l’heure des premiers Power Macs, ce petit LC 475 (aussi rencontré sous le nom de Performa 475 ou Quadra 605) déjà âgé d’un an avait reçu la lourde tâche de maintenir un modèle très abordable dans le catalogue de la marque.
Les présentoirs des premiers iPod sur eBay
Surprise ! Près de dix-neuf ans après la sortie de l’emblématique baladeur d’Apple, un présentoir pour les revendeurs Apple vient d’apparaître sur eBay. Sous la plaque de plexiglas, on trouve une feuille explicative, présentant les caractéristiques exceptionnelles du bidule : sa connexion FireWire ultra rapide, sa batterie, les écouteurs à aimants Néodynium, et son disque dur de 5 Go. Les lecteurs attentifs trouveront au moins six fautes dans les quatre phrases du document ! Le vendeur précise également que le papier explicatif est assez pixellisé. Il pense se souvenir qu’à l’époque, Apple Belgique imprimait ses propres documents pour s’adapter aux trois langues parlées dans le pays (et vu le nombre de fautes, le document a sans doute été rédigé par un vendeur pas très à l’aise avec la langue de Jean-Jacques Goldman).
Le vendeur belge précise que l’iPod fourni n’est pas un modèle original (il est équipé d’un disque dur de 10 Go), et qu’il est en panne. En contrepartie, le présentoir est fourni avec son carton d’origine siglé MARCOM (Marketing Communication, la branche de communication interne d’Apple), ainsi qu’avec le mode d’emploi permettant de l’assembler.
Si vous préférez les couleurs vives, vous pouvez vous tourner vers l’autre présentoir proposé par le même vendeur : le modèle dédié à l’iPod de troisième génération. Cet iPod de 2003 adoptait la nouvelles disposition de boutons, alignés sous l’écran, et le port Dock remplaçant la prise FireWire. Là encore, le carton d’origine est fourni avec le présentoir.
Bon anniversaire le Macintosh !
Le 24 janvier 1984, Steve Jobs présentait au monde le Macintosh, qui n’était à l’époque qu’un des ordinateurs de la gamme Apple, qui comptait trois autres machines parfaitement incompatibles entre elles : l’Apple //e, l’Apple III, et le Lisa.
Pour minimiser le coût de cet ordinateur, la direction d’Apple ne l’avait doté que de 128 Ko de mémoire, soit 8 fois moins que le Lisa. Le Macintosh devait pourtant être aussi performant. Steve Jobs avait demandé à Bill Atkinson, du groupe Lisa, de reprogrammer QuickDraw, la base de son affichage graphique, et d’en fournir une version beaucoup plus compacte. Atkinson avait mis plus de deux ans pour réaliser cette tâche pratiquement impossible : réduire le code de 160.000 à 24.000 octets.
Dans le même temps, d’autres programmeurs avaient aussi accompli des exploits. Andy Hertzfeld et son équipe s’étaient occupés de la ToolBox du Macintosh, qui contient tous les éléments nécessaires à la programmation sur Mac : gestion des menus déroulants, des fenêtres, de la souris, etc. Ainsi, toutes les applications du Mac fonctionnaient de manière uniforme afin d’en faciliter l’apprentissage. Pour compliquer la tâche, il fallait en plus que la totalité de cette ToolBox tienne sur une puce de 64 Ko… L’équipe d’Hertzfeld avait réussi à la faire tenir sur deux tiers de cet espace !

Pour produire le Macintosh, Steve Jobs avait obtenu le droit de faire construire une usine ultra-moderne à Fremont, dans la banlieue de San Francisco. Les techniques les plus pointues y étaient mises en œuvre : robotisation, flux-tendu, production à la chaîne… De quoi produire un Mac toutes les 27 secondes ! Walter Isaacson, dans la Biographie qu’il consacre à Steve Jobs, se souvient que celui-ci avait exigé de faire peindre les robots dans les couleurs du logo Apple. Certaines machines de haute précision n’avaient pas vraiment apprécié le traitement et étaient tombées en panne…
Atchoum ! Aïe ! Ouille !
Avez-vous déjà vu des ordinateurs se plaindre, se lamenter, tousser, éternuer ? Non ? Hé bien heureusement, l’Aventure Apple est là, avec cette brochure de 1985 pour AppleCare, l’assurance santé de votre ordinateur Apple.
Evidemment, les ordinateurs Apple sont fiables. Sinon Apple n’en aurait pas déjà vendu trois millions. Mais un pépin peut toujours arriver, alors autant protéger votre Apple… et votre portefeuille !
En effet, une réparation d’ordinateur en panne peut vite coûter cher : 140 dollars pour une carte-mère d’Apple IIe, et même 204 dollars pour le Macintosh 512 ! En comparaison, les quelques centimes que coûte AppleCare chaque jour sont tout à fait supportables. En plus, la garantie AppleCare peut bénéficier au futur acheteur de votre ordinateur ! C’est-y-pas mignon, ces petits ordinateurs un peu grippés, avec leurs écharpes et leurs bouillottes ?
Et grâce au réseau de revendeurs Apple, qui disposent d’outils de diagnostic et de pièces de rechange, la réparation peut être effectuée immédiatement ! Ainsi, vous pourrez faire de beaux rêves, plutôt que de vous inquiéter pour votre ordinateur !
Bon anniversaire la Portable StyleWriter
Le 1er juin 1993, Apple commercialisait une petite imprimante portable pour accompagner ses gammes PowerBook et PowerBook Duo. L’Apple Portable StyleWriter n’était en réalité qu’une Canon BJ-10ex réhabillée (on parle de rebadgeage), dont on retrouve les boutons, les diodes et même le port parallèle (Apple fournissait un câble adaptateur pour relier le port parallèle de cette imprimante au port série du Macintosh).
La Portable StyleWriter ne pesait que deux kilos, était capable d’imprimer 1,5 pages par minute, en noir et blanc, à une résolution maximale de 360 points par pouces. Elle est restée au catalogue jusqu’en mai 1995.
Sur certains sites, il est question d’un bac de chargement de feuilles optionnel (sheet feeder en anglais). Un switch interne permettait de le faire prendre en compte par l’imprimante. On n’en trouve plus vraiment de trace aujourd’hui, sauf sur cette petite annonce sur eBay :
Sources : Fiche technique Apple ; le Journal du Lapin ; Nefec.org
Les inventeurs dans les publicités Apple
Quel genre d’homme possède son propre ordinateur ? se demandait Apple en 1980, à l’époque où l’idée même de posséder un ordinateur était plutôt révolutionnaire. Pourtant, avec un Apple, on se simplifie la vie, on est plus efficace, on se concentre sur ce que l’on fait de mieux, en laissant Apple faire le reste. Imaginez si Benjamin Franklin, inventeur du paratonnerre, des lunettes à double foyer et du poêle à bois à combustion contrôlée, avait eu un Apple II !
Et Gutemberg, inventeur de l’imprimerie, aurait-il eu le dernier mot face au Macintosh et à l’imprimante LaserWriter ? Sûrement pas, selon cette publicité d’Apple France en 1986.
Et s’il devait manquer un grand inventeur à cet inventaire, ce serait sans nul doute Léonard de Vinci. Apple ne l’a pas épargné, avec cette série de quatre réclames publiées en 1989 et 1990. Remarquez l’utilisation des couvertures de livres, comme dans la série de 1984 pour le Macintosh. Comme toujours, cliquez pour visualiser les images dans leur meilleure résolution !
Bon anniversaire « Test drive a Macintosh »
Le 8 novembre 1984, devant les ventes décevantes du Macintosh, le PDG d’Apple John Sculley lance la campagne « Test Drive a Macintosh » : un « essai sur route » comme on les connaît dans le domaine de l’automobile, pour permettre aux particuliers d’emmener un Mac chez eux pour l’essayer durant 24 heures, avec une disquette de démonstration et un guide enregistré sur une cassette audio. L’espoir de Sculley : qu’un maximum d’entre-eux préfère acheter la machine plutôt que la ramener au magasin.

Une simple visite chez le revendeur du coin, un numéro de carte bancaire en garantie, et 200.000 amateurs participent à l’opération aux Etats-Unis. Beaucoup de paperasse pour les revendeurs, des Macs qui se baladent de testeurs en testeurs pendant que les véritables clients attendent leurs livraisons, et finalement, peu de testeurs convaincus : comme le rappelle Owen W. Linzmayer dans Apple Confidential 2.0, cette opération fut un véritable échec.
Quand Apple France ouvrait des bureaux à Metz
En feuilletant un exemplaire du magazine SVM (Science & Vie Micro) de juin 1984, je suis tombé sur cet article, qui rappelle un épisode de l’histoire d’Apple France que j’ignorais totalement, bien qu’étant originaire de Lorraine : Apple France a installé en 1984 un « centre de conception et d’adaptation de logiciels » à Metz, en Moselle. D’après cette brève, Steve Jobs avait fait de la France son pôle européen pour le logiciel (on se rappelle de l’interview qu’il avait alors consacrée à Antenne 2, et que l’INA propose sur son site à ce sujet).
L’installation d’Apple France à Metz avait coïncidé avec la création du Technopôle (qui existe toujours), un parc d’activité imaginé par le maire Jean-Marie Rausch, et regroupant autour de l’école Supélec, une quinzaine d’entreprises, parmi lesquelles Bull, Hewlett-Packard, Thomson ou encore Polaroïd, comme le racontait l’historien Pierre Miquel dans son ouvrage « Vive la France ! ».
À l’époque, la Lorraine vivait une crise sans précédent, liée à l’agonie de la sidérurgie entraînant des dizaines de milliers de licenciements. Dans un entretien accordé au Nouvel Observateur, le patron d’Apple France de l’époque, Jean-Louis Gassée, avait expliqué les dessous de cette implantation :
Pourquoi Metz ? Ce n’est pas nous qui avons choisi. En France, si vous avez une entreprise, vous êtes toujours amené à faire des deals un peu crasseux avec la puissance publique. C’est triste mais c’est ainsi. Or vous savez que la Datar a un droit régalien de décision. Elle nous a dit : si vous voulez avoir plus de mille mètres carrés de bureaux sans qu’on vous exile à Evry ou ailleurs, ouvrez un établissement à Metz. Coup de chance, il y avait là un maire qui comprenait ce que nous faisions et qui met tout en œuvre pour nous aider.
Publicité : le Dr. Morin consulte à Berkeley
Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, voici une dernière réclame de 1995 pour le Performa 5200. Nous en avons déjà diffusé trois : les vestiges d’un temple inca, la baie de Singapour, et Bienvenue à Wall Street, sur le même thème du village mondial. Le Dr Morin qui suit, entre deux patients, les grands tournois de tennis dans son cabinet au décor sobre mais élégant, c’est tellement chic !
Macintosh : plus vous en faites, plus c’est simple
Vous vous souvenez de cette publicité pour le PowerBook que nous vous avons présentée l’été dernier ? Elle détaillait tout ce qu’il fallait ajouter à un PC portable de base pour le hisser au niveau d’un PowerBook. Eh bien il existe exactement la même publicité, mais pour les modèles de bureau ! Diffusée en 1992, elle s’ouvre avec la même page d’accroche : « Si vous cherchez un ordinateur facile à utiliser, il n’existe que deux solutions ».
La première solution est la plus compliquée. Il faut un PC et pas mal de budget, pour lui ajouter une souris, de la mémoire, Microsoft Windows et quelques autres logiciels, une carte son, une carte vidéo, une carte réseau… ainsi que du temps, et pas mal de frustration.
La deuxième solution est beaucoup plus simple. Elle consiste à acheter un Mac (ici, un Quadra 700), où tout est compris, même le multimédia et un système d’aide à l’écran. En plus, le Macintosh est simple à appréhender, accessible, et il dispose d’outils de compatibilité avec MS-DOS.
La publicité s’acève comme sa jumelle, avec six note détaillant la marche à suivre pour quelques opérations basiques sur Mac et sur PC : installer une imprimante, récupérer un fichier glissé à la Corbeille, jouer un son, renommer un dossier, se connecter à un réseau ou ajouter un disque dur externe. Bref, « Macintosh, plus vous en faites, plus c’est simple ! ».
Souvenir : le Puzzle de Mac OS
Et vous, avez-vous connu l’époque où chaque Macintosh était livré avec un petit jeu de puzzle (ou « Jigsaw Puzzle » en version originale) ? Ce puzzle traditionnel représentait un planisphère centré sur l’Europe (y compris dans la version américaine du système). C’est le même planisphère que l’on retrouvait dans l’Album, également accessible depuis le Menu Pomme.
Un menu « Créer un nouveau puzzle » offrait le choix entre 3 tailles : 6, 18 ou 45 pièces. Il était même possible de copier-coller n’importe quelle image pour créer un puzzle personnalisé !

En cas d’hésitation, il y avait une antisèche : un menu « Voir l’image » permettait de découvrir l’image dans une fenêtre flottante à l’écran. Il y avait aussi un menu « Résoudre le puzzle » qui animait les pièces à l’écran pour reformer l’image d’origine.
Des voitures Apple… et Disney !
On l’entend depuis longtemps : Apple a travaillé en grand secret sur son propre modèle de voiture autonome, sous le nom de « Projet Titan ». En attendant de voir celui-ci se concrétiser un jour ou jamais, on peut toujours se rabattre sur des modèles miniatures, comme cette iCar à l’échelle 1:55, portant le numéro 84, tout droit issue du monde du dessin animé Cars.
Il s’agit d’une reproduction d’un modèle qui apparaît très brièvement dans le premier film Cars (lien Amazon), sorti en 2006. Il faut vraiment être attentif pour voir ce concurrent, à 7’19”, alors qu’il s’apprête à se faire doubler par King. Évidemment, la voiture Apple porte le numéro 84, année de sortie du premier Macintosh.
La première fois qu’on a croisé un de ces modèles réduits, nous avons pensé à une utilisation illégale du logo Apple, sur des modèles empruntés sans vergogne au dessin animé. Le modèle réduit est en effet introuvable dans le commerce, y compris sur Amazon. Sur eBay, on trouve surtout des modèles provenant de vendeurs asiatiques à bas coût. Aliexpress en a d’ailleurs toute une collection.
Puis nous avons découvert qu’un modèle officiel a été produit par Hotwheels (une marque du groupe Mattel) sous licence Disney, sous forme d’une collection de modèles réduits, dénommée « Motor Speedway of the South ». Cet ensemble de 36 voitures était limité à 1000 exemplaires : chaque acheteur recevait un autocollant numéroté à apposer sur son carton ! La marque a écoulé les 1000 exemplaires, facturés 300 dollars chacun, en moins de trois heures lors du lancement en 2008 ! Un kit complet s’est vendu près de 1000 dollars dernièrement sur eBay ! Un autre modèle est actuellement en vente pour plus de 1200 euros…

On reconnaît le modèle original, et donc officiel, à quelques caractéristiques particulières, comme la référence « 2847 EA » inscrite sous la voiture. Vu le succès (et le prix) de cette série, et particulièrement du modèle Apple qu’elle contient, une véritable épidémie de « personnalisation » de modèles réduits s’est emparée des amateurs, qui repeignent d’autres modèles de la même gamme. Le site Take Five aDay, dont est issue la photo suivante, s’est fait une spécialité de les présenter. Certains passionnés vont même jusqu’à recréer l’écurie complète !

Evidemment, à ce jeu-là, tout le monde n’a pas le même talent… mais l’important est bien de participer !
Et puis en cherchant un peu mieux, nous nous sommes aperçu qu’il a aussi existé un modèle sous licence Cars 3, vendu en 2018 dans les Disney Store, sous le nom de « J.P. Drive », une version limitée maintenant indisponible. Elle est un peu plus grande, à l’échelle 1:43. On peut encore en trouver à l’occasion sur eBay, comme ici pour 60 dollars (et 20 euros de frais de port…).
Comme toujours, à défaut de pouvoir trouver le modèle original, on peut se tourner vers un modèle J.P. Drive de la gamme Tomica du fabricant japonais Takara Tomy, qui dispose de toute la gamme de voitures issues de la licence Cars.

J.P. Drive apparaît réellement dans le film Cars 3. On le voit notamment dans la course Florida 500, ici en bas à droite. Il faut le savoir !
Lien : Le circuit Moto Speedway of the South sur Takefiveaday.com
Un Apple IIe transparent
Vous vous souvenez de ces boîtiers transparents pour Macintosh SE, produits par MacEffects au travers d’un projet Kickstarter ? Eh bien sachez que les mêmes doux-dingues proposent un boîtier transparent pour l’Apple IIe (et tout le nécessaire pour y faire tenir un Apple IIGS, pour les amateurs du kit IIGS Stealth).
Si vous avez plein de sous et que vous ne savez pas quoi en faire, vous pouvez actuellement vous offrir sur eBay le premier prototype moulé par l’équipe de MacEffects. Pour la modique somme de 1800 dollars (soit seulement 1500 euros), vous aurez le plaisir de disposer d’une pièce unique, avec son clavier transparent correspondant à un autre projet Kickstarter.
D’autres pommes tordues…
Dans un précédent article de notre blog, nous vous présentions quelques logos Apple salement amochés, non pas par le temps, mais par leur reproduction approximative par des imprimeurs, des graveurs ou des designers. Depuis, nous en avons trouvé d’autres…
Voici par exemple la couverture d’un livre édité par Addison-Wesley en 1982. L’entreprise, qui deviendra peu après l’éditeur officiel d’Apple, n’avait visiblement pas encore pris le temps d’intégrer la pomme dans sa banque d’images au moment d’imprimer ce catalogue de logiciels pour Apple II.
Un autre exemple avec le cordon d’alimentation de cette imprimante Silentype, produite par Apple en 1980. Là encore, le sous-traitant n’avait pas été très regardant avec les proportions du logo, réduisant la pomme à un minuscule appendice. Cette imprimante est en vente sur eBay (et elle n’est pas donnée…).
Sur eBay, on croise aussi ce badge dont quelque chose nous dit qu’il n’a pas tout à fait été validé par le service communication d’Apple (quoi que, on a déjà croisé un sac d’Apple II sur lequel la pomme n’avait pas été croquée).
Mention spéciale pour ce sac à dos actuellement en vente sur eBay, qui réussit l’exploit de rater à la fois la pomme brodée et celles moulées sur les glissières…

Le bureau à domicile Apple
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une réclame de 1996, dans la droite ligne de la publicité « Apprendre, créer, communiquer, oser ». Le bureau à domicile formait, avec le Studio de Création et le Macintosh de la famille, les trois solutions clé-en-main de la gamme Performa. Un Performa 6400 fourni avec ClarisWorks, ClarisOrganizer, Apple Telecom et vingt autres logiciels et CD-Rom, sans oublier 50% de réduction sur l’imprimante StyleWriter Couleur 2500 soit 1445 francs d’économie. Mais il fallait commander avant le 31 décembre 1996 !
Souvenir – C’était mieux avant !
On l’entend souvent : Apple, c’était mieux avant. Pour ceux qui ont la mémoire courte, sans même remonter à Mac OS 7.5.3 qui restera le plus vérolé des systèmes d’exploitation, voici un bug bien réel rencontré en 2001 sous Mac OS 9.1… Tout fonctionnait, mais toute forme d’écriture avait disparu ! Il s’agissait heureusement d’un bug très exceptionnel…



















































































































































































