Brochure Claris Macintosh 1991

Tous les secrets pour devenir un utilisateur Macintosh averti.

Vous voulez connaître tous les secrets pour devenir un utilisateur Macintosh averti ? C’est facile, grâce à Claris : si vous en connaissez un, vous les connaissez tous ! C’est en tout cas la promesse de cette brochure de la filiale logicielle d’Apple, publiée en 1991.

Brochure Claris Macintosh 1991

Brochure Claris Macintosh 1991

Claris proposait à l’époque toute une gamme de logiciels, dont certains lui avaient été confiés par Apple, comme MacWrite, MacDraw, MacPaint et MacProject. Claris CAD (799 dollars) avait rejoint la famille dès 1988, juste avant l’éditeur de formulaires SmartForm Designer (399 dollars) et la base de données FileMaker (299 dollars) qui avait été rachetée à Nashoba. En 1991, ClarisWorks avait pris la suite d’AppleWorks tandis que Claris Resolve était apparu à peu près à la même époque pour concurrencer Microsoft Excel.

Brochure Claris Macintosh 1991

Brochure Claris Macintosh 1991

Brochure Claris Macintosh 1991

Brochure Claris Macintosh 1991

Brochure Claris Macintosh 1991

La gamme de logiciels de Claris n’était pas disponible partout dans le monde : FileMaker était le logiciel le plus universel, avec des versions en arabe, en hébreu, en japonais en turc et dans la plupart des langues européennes. À l’inverse, Claris CAD n’était guère disponible qu’en français (la seule langue qui couvrait toute la gamme !), en allemand, en espagnol et en suédois. Le plus gourmand était MacDraw Pro qui nécessitait un Macintosh II ou un Macintosh SE/30 équipés de 2 à 4 mégaoctets de mémoire vive, tandis que la plupart des autres logiciels se contentaient d’un petit Mo sur n’importe quel Mac compatible avec le Système 6.

Brochure Claris Macintosh 1991

Graphic Converter Luminosité, Contraste, Teinte

Ce qui ne change pas…

GraphicConverter fait partie des logiciels les plus anciens sur Macintosh. Pensez donc : quand Thorsten Lemke l’a diffusé pour la première fois en 1992, le Système 7 était encore tout neuf, et le Macintosh le plus puissant était le Quadra 950, avec son processeur Motorola 68040 à 33 Mhz.

Dans sa version 2.0 de 1995, GraphicConverter proposait déjà un module de correction de luminosité, contraste et teinte (en anglais, Brightness, Contrast et Hue). En vingt-cinq ans, l’interface de ce module n’a presque pas évolué : c’est bien dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures !

Graphic Converter Luminosité, Contraste, Teinte

Graphic Converter Luminosité, Contraste, Teinte

Publicité Apple pour l'iMac 1998

La pub du dimanche – L’iMac

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine : une publicité de 1998 pour l’iMac, tout spécialement dédiée « à tous ceux qui pensent que les ordinateurs sont trop compliqués, trop chers et trop gris ». Une réclame qui comporte étrangement deux fautes de typographies et, pire, une faute d’orthographe (saurez-vous la repérer ?).

Publicité Apple pour l'iMac 1998

Menu éteindre de Mac OS 9 et MacOS X

Comprendre les menus de Mac OS 9 et MacOS X

À l’occasion de  l’anniversaire de MacOS X, nous nous intéressons aux principales différences entre ce système et son prédécesseur Mac OS 9. Après l’article sur les bureaux et les Desktop Folders de ce matin, voici un autre extrait de la revue A Vos Mac, publié en 2003. Il s’agissait cette fois-ci d’un article sur la réorganisation de la barre des menus lors de la transition entre les deux systèmes.

Menu éteindre de Mac OS 9 et MacOS X

Parmi les chantiers de MacOS X, se trouvait en bonne place la volonté des designers de remettre de l’ordre dans la barre des menus. Au fil des mises à jour du système, celle-ci était devenue un vaste fouillis, où les commandes se succédaient sans réelle logique.

Les programmeurs sont alors partis d’une idée simple : plus on s’éloigne du Menu Pomme, tout à gauche, et plus les commandes se spécialisent. En effet, le menu Pomme est commun à toutes les applications : on n’y trouve même plus le traditionnel « A propos de cette application », remplacé par un unique « A propos de ce Mac ». En dessous, se trouvent les commandes concernant l’ordinateur : les Préférences système, les réglages de dock, de réseau, et les commandes d’extinction, de redémarrage ou de session.

Le menu « A propos de cette application » est assez logiquement déplacé dans le menu suivant, qui porte le nom de l’application. Là, se trouvent aussi les commandes de masquage, les Préférences de l’application, et la commande Quitter. À noter que dans le Finder, c’est ici que se trouve désormais la commande « Vider la corbeille », puisque le menu « Spécial » de MacOS 9 a été supprimé.

Les menus Fichier et Edition, indéboulonnables, se trouvent toujours à leur place, mais ont respectivement perdu les commandes « Quitter » et « Préférences », comme indiqué ci-dessus. Les éditeurs ont généralisé la mise en mémoire des derniers documents ouverts, dans le menu « Fichier », sous le titre « Ouvrir récent ».

Enfin, se trouvent tous les autres menus, laissés à la charge des éditeurs. Là aussi, la plupart se sont adaptés à MacOS X en ajoutant un menu « Fenêtres » qui permet de naviguer parmi celles-ci, de les envoyer dans le dock ou de ramener toutes les fenêtres de l’application active au premier plan, ce qui se faisait automatiquement sous MacOS 9.

 

Apple special USB extension for keyboard

La rallonge USB-incompatible chez Apple

Avez-vous déjà regardé de près la fiche USB qui permet de brancher votre clavier Apple à votre Mac ? Depuis le lancement de son premier clavier USB, avec l’iMac de 1998, la marque utilise une fiche USB Type-A mâle particulière, déformée par une encoche sur le cadre métallique. Celle-ci s’insère parfaitement dans les prises USB femelle des Macs, des hubs USB ou encore des PC du marché.

Apple special USB extension for keyboard
Un câble de clavier Apple à gauche ; un câble d’iPod à droite

Cette petite particularité visait à répondre à une limite de la norme USB, qui interdisait de commercialiser des rallonges USB. Or Apple fournissait ses claviers avec un câble non-amovible, et plutôt court. Elle avait donc cherché une manière de contourner l’interdiction de créer une rallonge, et elle avait imaginé cette extension de câble. En modifiant la forme de sa prise, Apple créait sa propre prise intermédiaire, officiellement différente des standards prévus pour l’USB. Il ne s’agissait pas d’une rallonge USB, puisque sa prise femelle, affublée d’un ergot faisant saillie, n’était par compatible avec les périphériques USB classiques. Elle n’affichait d’ailleurs pas le logo officiel de la norme de ce côté-là. En résumé : c’était une partie du câble du clavier, et elle n’était destinée à aucune autre utilisation.

Apple special USB extension for keyboard
À droite, la fiche mâle compatible USB. À gauche, la fiche femelle spécifique, sans logo.

En pratique, peu d’utilisateurs étaient conscients de cette interdiction de commercialiser des rallonges USB. On trouvait en effet de nombreuses rallonges USB créées par des fabricants moins scrupuleux qu’Apple. Faute de connaître ce détail, les clients ne trouvaient pas d’explication à cette coquetterie : les claviers Apple étaient compatibles avec l’USB ; les Macs étaient compatibles avec l’USB ; seule cette rallonge se tenait à l’écart de la norme. Que pouvait bien y gagner Apple, à part ennuyer le monde ? Maintenant, vous, au moins, vous connaissez l’explication !

Apple special USB extension for keyboard

Notez qu’on lit parfois que cette modification est liée à la possibilité qu’avaient les Macs de fournir plus de courant à certains périphériques USB, comme le SuperDrive externe, l’iPhone, l’iPod ou le clavier Apple en aluminium. En réalité, si cette possibilité existe bien, elle n’a rien à voir avec la forme du connecteur, ces différents périphériques ayant toujours été livrés avec un câble USB classique.

Apple special USB extension for keyboard
Les câbles du clavier et de la souris USB de l’iMac. Saurez-vous les reconnaître ?

Tiens, d’ailleurs, si vous vous posez la question : le hub incorporé dans les claviers Apple, qui permet de brancher deux autres périphériques directement sur le clavier, était en USB 1.1 à l’origine. Il est passé à l’USB 2 à partir du modèle en aluminium de 2007.

[edit : le Journal du Lapin propose sa lecture du sujet, dans cet article du 11 décembre 2018]

Carte 80 colonnes Le Chat Mauve EVE

Carte 80 colonnes ou carte Chat Mauve ?

Si notre blog avait existé dans les années 80, nous vous aurions sans doute proposé un test comparatif entre ces deux produits destinés à votre Apple IIe : la carte 80 colonnes fabriquée par Apple, et la carte EVE du fabriquant Le Chat Mauve. Pour cette fois-ci, nous nous contenterons de vous présenter les brochures d’époque !

À ma gauche, donc, la carte 80 colonnes A2B2022F proposée par Apple, permettant de doubler les capacités d’affichage de l’appareil en autorisant 80 caractères par ligne. Elle s’intégrait aisément dans l’Apple IIe qui disposait d’un connecteur Auxiliaire : pas besoin de brancher d’autres câbles ou de modifier la configuration de l’appareil.

Carte 80 colonnes Apple IIe

Carte 80 colonnes Apple IIe

À ma droite, la carte EVE du fabricant français Le Chat Mauve, qui proposait la même fonction, tout en offrant également un mode graphique « double haute résolution » (qu’Apple ne proposera qu’à partir de l’Apple IIc en 1984), et la possibilité de bénéficier d’un affichage en 40 colonnes en couleurs, ainsi que 64 Ko de mémoire vive supplémentaire pour l’ordinateur. Mieux : la carte Le Chat Mauve permettait enfin aux utilisateurs européens de bénéficier d’un affichage en couleurs sur leurs télévisions SECAM branchées en Péritel. Elles en étaient jusqu’alors privées puisque l’affichage en couleurs des Apple II était lié à un bricolage de Steve Wozniak à partir de la norme NTSC utilisée par les téléviseurs américains.

D’après le manuel que l’on peut trouver ici, cette carte nécessitait un peu plus de boulot pour l’installation : elle s’installait à la fois sur le connecteur Auxiliaire et sur un port d’extension, et nécessitait de positionner une nouvelle prise de sortie vidéo à l’arrière du boîtier.

Carte 80 colonnes Le Chat Mauve EVE

Carte 80 colonnes Le Chat Mauve EVE

Sur les sites d’enchères, les produits Le Chat Mauve sont des valeurs sûres. Les amateurs français d’Apple II en ont besoin pour connecter plus facilement leur machine sur un téléviseur Péritel, une norme qui est restée obligatoire en France jusqu’en 2015 !

L’AirTag et autres trucs ronds

Et voilà ! Un petit AirTag a rejoint la collection de l’Aventure Apple ! Et comme toujours, nous avons pris le temps de faire les présentations. Premier à sortir du carton : le chargeur de l’iBook G3 de 1999. Et pour le coup, pas de doute, la ressemblance est indiscutable.

Apple iBook chargeur et AirTag

Toute ronde aussi (pour le plus grand malheur de beaucoup d’utilisateurs), la souris de l’iMac G3 de 1998 était également de sortie :

Apple AirTag et Souris iMac G3

Dans un tout autre style, il y a les microphones qu’Apple proposait au milieu des années 1990.

Appel AirTag Plaintalk microphones

On aurait aussi pu mettre côte à côte le galet de chargement de l’Apple Watch, qui ressemble d’ailleurs à un microphone modernisé, mais comme on n’en a pas, on est allé piocher dans les photos du site Apple :

Apple watch charger et AirTag

Et puis… et puis c’est à peu près tout, en fait. Finalement, des trucs ronds et plats, Apple n’en a pas produits tant que ça. Alors pour le clin d’œil, on a mis côte à côte le tout nouvel AirTag et ce bon vieux capteur Nike+ iPod. Il n’était pas tout rond, mais il n’avait pas de fil non plus !

Apple AirTag et Nike+ iPod sensor

iBook 2001 dit "Dual-USB", apple logo

Bon anniversaire l’iBook blanc !

Le 1er mai 2001, Apple présentait son tout nouvel iBook. Après deux ans de bons et loyaux services, l’iBook coloré et rondouillard laissait la place à un modèle simple et sobre, mais aussi moitié plus compact et 30 % plus léger (2.2 kg contre 3 auparavant). Apple en profitait pour lui ajouter un deuxième port USB (on parle ainsi souvent d’iBook dual-USB pour le désigner) et pour améliorer la définition de son écran (1024 x 768 au lieu de 800 x 600, toujours sur un écran 12.1 pouces).

iBook 2001 dit "Dual-USB", inside out
Sous l’iBook blanc, la coque en polycarbonate offre une légère transparence
iBook 2001 dit "Dual-USB", power button
L’intérieur de l’iBook blanc n’est pas si blanc, justement : il tire légèrement sur un gris métallisé du plus bel effet
iBook 2001 dit "Dual-USB", apple logo
Derrière l’écran, la grande pomme blanche joue avec la profondeur et les transparences

Ce design général sera adapté pour accueillir un modèle 14 pouces en 2002, puis maintenu lors du passage au processeur PowerPC G4 en 2003, processeur qui animera la gamme jusqu’à sa disparition en 2006, lors du lancement du MacBook.

Avez-vous déclaré votre écran Apple à l’État ?

En 1981, les clients du tout nouvel Apple /// font encore figure de pionniers de l’informatique. Imaginez que même en 1984, à peine 8% des foyers américains disposaient d’un ordinateur ! Il faut dire que rien n’était simple à l’époque. Les ordinateurs étaient encore complexes à appréhender, leur système était toujours basé sur des lignes de commandes à connaître par cœur, et même le simple fait de posséder un écran nécessitait une déclaration d’acquisition ! Nous avons justement retrouvé le formulaire qu’il fallait renvoyer à Apple pour être enregistré dans les fichiers prévus par le Code des Règlements Fédéraux, suite à l’achat de ce premier écran fabriqué par la marque à la pomme.

Dans le sous-chapitre J de son chapitre 21 sur l’alimentation et les médicaments, ce recueil de règles administratives aborde la question des appareils émettant des rayons X. Or les écrans à tube cathodique émettaient ce type de radiations ionisantes nocives pour la santé, certes en très petite quantité, mais suffisamment pour nécessiter un suivi particulier de leur commercialisation (qui cessera ensuite avec l’évolution de la réglementation et l’amélioration de la sécurité des écrans eux-mêmes).

Pour l’anecdote, on se souviendra qu’en France aussi, nous avions connu une situation comparable avec la première borne AirPort, soumise à déclaration ou autorisation auprès de l’Autorité de Régulation des Télécommunications, en 1999. Il s’agissait à l’époque de protéger les réseaux de télécommunications militaires, bien plus que la santé des utilisateurs…

Plus d’énergie, avec un Macintosh pour la famille

On continue d’explorer notre stock de brochures en provenance d’Apple Grande-Bretagne. Cette fois-ci, il est question d’augmenter la puissance avec le Macintosh pour la famille. Comme toujours, les jeux de mots originaux autour du terme « Power » sont à peu près intraduisibles. D’ailleurs, Apple France ne s’y était pas essayée dans la publicité française parue à l’occasion de la sortie du film Hercule de Disney.

Apple 1997 ad : Power Up Disney Hercule

Apple incluait l’Apple Magic Collection avec se modèles familiaux. Rien de bien fascinant : juste des outils créatifs et des petites histoires multimédia autour d’Aladdin, du Roi Lion, des 101 dalmatiens ou encore de Winny l’ourson, tout ce qu’il était possible de caser sur un CD et de faire tourner sur des machines à base de processeur 603e.

Apple 1997 ad : Power Up Disney Hercule

Pour le reste, toujours sous le vocable « New Macintosh », Apple promettait la facilité d’utilisation, l’accès à Internet, la compatibilité, la puissance, autour d’un Mac OS 8 parfaitement optimisé pour le processeur PowerPC. Dans la boîte, on trouvait aussi l’outil de morphing Kai’s Power Goo, le jeu Actua Soccer, ainsi que les encyclopédies Grolier et Ultimate Human Body.

Apple 1997 ad : Power Up Disney Hercule

Il ne restait plus qu’à choisir le bon modèle : le tout-en-un Power Macintosh 5500 en blanc (225 Mhz) ou en noir (275 Mhz), ou le Power Macintosh 6500 au format mini-tour, cadencé à 250 Mhz.

Apple 1997 ad : Power Up Disney Hercule

Apple 1996 Ad : Power Mac 7200 8200 7600 8500 9500

Publicité : la famille Power Macintosh de 1996

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici la version américaine d’une publicité de 1996, que nous vous avions présentée l’année dernière. La nouvelle gamme PowerMacintosh de 1996, qui était donc en version originale « la nouvelle famille de Power Macintosh », qui travaille aussi vite que vous pensez. Pour le reste, les deux publicités étaient très similaires. La version américaine était plus précise sur les modèles de Power Mac disponibles, du 7200/90 au 9500/150, mais elle ne proposait pas de se connecter au 3615 Apple, forcément !

Remarquez tout de même que les graphistes avaient « retourné » le Power Macintosh 8200 présent à l’arrière plan, pour mieux équilibrer le visuel. On le voit aisément à la tour (dont la bande verticale est passée à gauche) mais aussi au clavier, dont le pavé numérique a subi le même sort…

Apple 1996 Ad : Power Mac 7200 8200 7600 8500 9500

Menu Pomme Mac OS X DP2

Le Menu Pomme à travers les âges

Le Menu Pomme, qui nous accompagne depuis 1984, a eu une existence mouvementée. Jusqu’au Système 6 (1988-1991), il était géré par l’ordinateur, on ne pouvait pas le modifier. Du Système 7 jusqu’à Mac OS 9, le menu Pomme disposait d’un dossier à son nom dans le Dossier Système. Il était possible d’y glisser des fichiers, des dossiers, des alias, et de les retrouver directement dans le menu Pomme ensuite. On pouvait même supprimer les éléments de base de ce menu, comme le raccourci vers les Tableaux de Bord ou les Applications Récentes. Nombreux étaient les utilisateurs qui y avaient glissé des raccourcis vers leurs fichiers indispensables.

Dossier Menu Pomme dans Mac OS 9

On l’a un peu oublié, mais cette fonction avait été conservée – et améliorée – lors du développement de Mac OS X. Dans les versions Developper Preview 1 et 2, la dernière commande du menu Pomme était un outil de configuration, qui donnait accès à une fenêtre de préférences où l’on pouvait gérer les éléments du menu, les réorganiser, ajouter des sous-menus, des raccourcis, des séparateurs…

Menu Pomme Mac OS X DP2

Et comme on pouvait encore décrocher un menu pour le maintenir affiché en permanence à l’écran, on disposait ainsi d’une sorte de Dock avant l’heure (le vrai Dock tel qu’on le connaît ne réapparaîtra qu’avec la version DP3 et son interface Aqua). Remarquez également qu’à cette époque, le menu Pomme donnait encore accès à la fenêtre « À propos » de l’application au premier plan, puisqu’Apple n’avait pas encore décidé d’ajouter un menu pour l’application, entre le menu Pomme et le menu Fichier…

Menu Pomme Mac OS X DP2

Plus étonnant, le Menu Pomme avait même disparu lors de la sortie de la Developper Preview 3, en janvier 2000. Plus exactement, la pomme avait migré au centre de la barre des menus, d’où elle devait en quelque sorte « irradier » tout l’écran par sa présence. Cette icône ne servait plus à rien, à part à décorer la barre des menus. D’ailleurs, si un menu venait à atteindre son emplacement, elle disparaissait, tout simplement. Contrairement aux apparences, le Menu Pomme n’avait pas été remplacé par un menu Mac OS : le premier menu était celui de l’application (comme on le voit encore aujourd’hui immédiatement après le Menu Pomme), mais il prenait à l’époque l’icône du programme, plutôt que son nom (il s’agit ici de l’icône du Finder).

Mac OS X DP3 Finder

Apple accessories foldout 1984

Les accessoires Apple, le début de quelque chose de grand

Aujourd’hui, nous vous présentons une petite brochure de 1984, dédiée aux accessoires Apple. Comme le dit la marque : cela pourrait être le début de quelque chose de grand. Pour Apple //e, Apple //c ou Macintosh. Pour le travail, ou à la maison.


Apple accessories foldout 1984

La gamme d’alors était constituée d’une imprimante à marguerite (dont nous vous avons déjà présenté une roue de caractères), de deux imprimantes matricielles (la première laser arrivera l’année suivante), de quatre écrans dont, déjà, un écran LCD, de plusieurs types de lecteurs de disquettes, et de deux modems, sans oublier la souris pour Apple //e et //c (fournie avec le logiciel MousePaint), des manettes de jeux dont le joystick dont nous vous avons déjà parlé ici et ,  un pavé numérique dont nous avons parlé ici, et des sacoches de transport. Ouf !

Apple accessories foldout 1984

Jasmine BackPac for Macintosh hard drive

Un disque dur – sac à dos pour le Macintosh

On vous a déjà présenté des sacs pour transporter le Macintosh : c’était un classique avant qu’Apple ne crée un Macintosh Portable puis une gamme PowerBook. Mais un sac à dos pour le Macintosh lui-même, avouez que c’est plus rare. C’était l’idée du Jasmine BackPac, un subtil jeu de mot associant BackPack (le sac à dos) et le Mac. Une manière, comme le disait la publicité, de laisser derrière soi ses problèmes de stockage !

Jasmine BackPac for Macintosh hard drive

Le BackPac était donc un disque dur SCSI de 20 à 100 Mo qui s’intégrait parfaitement avec le Macintosh. Là où la plupart des autres constructeurs prévoyaient de positionner leur disque dur externe sous le Mac, Jasmine Technologies avait eu l’idée de le fixer derrière la machine. Pour l’installer, il n’y avait rien de plus simple : il suffisait de débrancher le Mac, d’ôter deux vis et la pile de sauvegarde, et de fixer le disque en tournant ses vis avec une pièce de monnaie. Le port SCSI était parfaitement positionné, tout comme l’alimentation électrique, permettant d’allumer le Mac et le disque dur d’un seul geste.

Jasmine BackPac for Macintosh hard driveGrâce à une vente actuellement proposée sur eBay, on peut apprécier de près le travail des ingénieurs de Jasmine Technologies (qui avaient même pensé aux petits logements pour les vis retirées du Macintosh), et le manque d’originalité de leur graphiste qui avait (comme d’autres avant lui) repiqué le dessin « Picasso » accompagnant le premier Macintosh. Comme Apple avait tout à la fois déplacé le port SCSI et l’interrupteur et fait disparaître la pile de sauvegarde en passant du Macintosh Plus au Macintosh SE, on remarquera que Jasmine Technologies avait adapté son boîtier lors du changement de modèle…

Jasmine BackPac for Macintosh hard drive

Jasmine BackPac for Macintosh hard drive

Molar G3 gros plan

Des molaires sur eBay

En ce moment, on trouve sur eBay plusieurs PowerMac G3 « All-in-One », également surnommés « Molaires ». Il s’agit d’un modèle très éphémère dans le catalogue d’Apple, qui succéda brièvement au PowerMacintosh 5500 en avril 1998, avant d’être immédiatement supplanté par l’iMac G3 présenté le 6 mai de la même année. Le G3 All-In-One utilisait pour la première fois le processeur G3 dans un design tout-en-un, encore largement inspiré des codes historiques d’Apple (couleur beige, lecteur de disquette — et de Zip, une première —) tout en révélant déjà quelques indices du futur iMac, notamment des formes arrondies et l’usage d’un plastique transparent sur sa face supérieure. Bref, les premières marques de l’influence de Jonathan Ive dans le design de la marque.

https://www.youtube.com/watch?v=nQS-niJfbBM&rel=0

Etonnamment, malgré son caractère historique, cette machine n’a guère la cote. Si certains espèrent encore en vendre pour 625 $ voire 1.000 $ On la trouve actuellement dans une enchère qui, après plusieurs tentatives, démarre dorénavant à seulement 320$, soit environ 260 euros.

Apple le Magazine 1993, PowerBop

Le PowerBop présenté par Apple

Le PowerBop, c’est un classique de l’Aventure Apple. L’exemplaire de notre collection a été disséqué dans une page du site qui lui est dédiée, pour le plus grand intérêt de nos lecteurs évidemment. Pour se remettre dans l’ambiance, voici la double-page de la revue de propagande Apple le Magazine de Juillet-Août 1993. On y apprend tout ce qu’il faut savoir sur cette machine, avec même une petite coquetterie de la rédaction : l’exemplaire photographié porte le nom de « PowerBop » en façade, alors que les exemplaires commercialisés se contenteront de la mention « PowerBook 180 » habituelle…

Apple le Magazine 1993, PowerBop

Apple le Magazine 1993, PowerBop

Là où la rédaction ne s’était pas trompée, c’était dans l’espoir que les technologies de communication sans-fil révolutionneraient l’utilisation des micro-ordinateurs d’ici à l’an 2000. C’est le 21 juillet 1999 qu’Apple présentera l’iBook et sa technologie wi-fi « AirPort ». Seulement six ans après le PowerBop !

Publicité – Regardez ce que vous nous avez fait faire (2)

Le dimanche, c’est publicité ! Ce dimanche, une publicité de 1990 pour le Macintosh Classic. Regardez ce que vous nous avez fait faire, clame Apple, pour vanter son Macintosh Classic, la réédition à petit prix du Macintosh Plus. Seulement 6500 F HT, mais avec un simple processeur MC68000 à 8 Mhz, 1 ou 2 Mo de mémoire vive extensible à 4 Mo, et un disque dur interne en option !

Publicité - Regardez ce que vous nous avez fait faire - Macintosh Classic

Cette publicité est la jumelle de celle que nous vous présentions la semaine dernière, pour le Macintosh IIsi.

Image : vcfed.org

Les premiers manuels de l’Apple II

Un habitué des ventes de vieux produits Apple sur eBay, Servernmac, a proposé dernièrement les premiers manuels de l’Apple II. On connaît bien les versions rouges de 1978, qui s’échangent pour quelques dizaines d’euros, mais ceux-ci étaient antérieures.

Le premier manuel utilisateur de l'Apple II
Image : eBay

D’après Wikipedia, environ 1000 Apple II quittèrent ainsi l’usine avec un « mini-manuel » photocopié, relié par des attaches parisiennes.Les clients ayant renvoyé leur bon de garantie reçurent le manuel complet (version rouge) gratuitement dès janvier 1978. On en trouve d’autres (mauvaises) photos sur le forum de VCFED.org.

Apple2History précise que le manuel utilisateur présentait en couverture la reproduction d’une des premières publicités d’Apple : « Simplicity is the ultimate sophistication ». Bref, pour moins de 600 euros, cette vente de deux manuels représentait un vrai petit morceau d’histoire !

Microsoft Internet Explorer 5 pour Mac

Des astuces pour Internet Explorer 5

Sous Internet Explorer, vous avez deux techniques pour conserver une URL à portée de main. Vous pouvez cliquer sur l’icône dans la barre de titre un instant, avant de la glisser sur le bureau, pour créer un petit document Internet Explorer contenant simplement l’adresse de la page. Vous pouvez aussi utiliser la fonction incluse dans MacOS, en glissant cette fois l’adresse sélectionnée dans la barre d’adresse, ce qui aura pour effet de créer un lien internet, associé à l’application de navigation de votre choix.

Microsoft Internet Explorer 5 pour Mac

Vous en avez assez de voir vos pages internet ouvertes dans Explorer remplacées dès que vous lancez un fichier html, un aperçu dans votre logiciel de création de site, ou que vous cliquez sur un lien dans un e-mail ou un document ? Peut-être faudrait-il penser à activer la fonction « Ouvrir une nouvelle fenêtre du navigateur », dans les préférences d’Explorer…

Microsoft Internet Explorer 5 pour Mac

Toujours dans Internet Explorer, vous pouvez taper rapidement les première lettres du texte d’un lien pour le sélectionner, puis appuyer sur retour pour l’activer. Sur la fenêtre de l’exemple, vous pourriez donc taper “A”, “AU” ou “I” pour choisir l’un des trois liens. Et n’oubliez pas que pour sélectionner les liens les uns après les autres, vous pouvez utiliser la touche Tabulation.

Internet Explorer 5 MacCes astuces ont été publiées en 2003 dans la revue A Vos Mac.

Dummy wooden Newton MessagePad

Un Newton en bois sur eBay

Tiens tiens, il y a un drôle de Newton sur eBay ces jours-ci. Un MessagePad plus vrai que nature, mais tout en bois ! Un Newton factice, à la manière des télévisions chez Ikea. De face, le résultat est plutôt convaincant — mais beaucoup moins sur l’arrière qui ne présente aucun détail particulier. De plus, l’appareil ne pèse que 200 grammes, et rien n’est fonctionnel : même le stylet est taillé dans le bloc de bois et ne peut donc pas être sorti de son logement.

Dummy wooden Newton MessagePad

En 2015, la revue MacWorld avait présenté son exemplaire et s’était interrogé sur l’origine du bidule, allant du prototype au modèle de démonstration pour les magasins, sans apporter de réponse définitive. En tout cas, ce modèle n’est pas un cas isolé : on en trouve aussi un sur le site d’enchères de Yahoo Japon. Lui aussi est fourni dans son carton portant la référence #93-195-864.

Dummy wooden Newton MessagePad

Apple Assistance, pas de tout repos

Connaissez-vous Apple Assistance ? Dans les années 90, c’était ainsi qu’on appelait la ligne téléphonique d’assistance aux utilisateurs de la marque à la pomme. Le service est aujourd’hui inclus dans les offres AppleCare. À l’époque, Apple Assistance était accessible au numéro à huit chiffres 69 29 29 29, gratuitement durant 90 jours puis pour un coût de 600 francs (environ 91 euros) par an. D’après cet article issu d’un magazine Apple News de 1994, les trente techniciens/conseillers composant ce service maîtrisaient « toutes les facettes d’Apple »

Voilà pour la version officielle. L’envers du décor, c’est Guillaume Gete qui le racontait sur son blog en 2017. Lui qui avait rejoint Apple Assistance, délocalisée à Londres, en 1997, se souvient surtout de standard surchargé, de temps d’attente interminables, et de techniciens peu formés. Ce qui ne l’a pas empêché de vivre une aventure humaine passionnante au sein d’une équipe soudée qui a confirmé sa passion pour le Macintosh.

Apple Assistance, Guillaume Gète à votre écoute !

Et comment parler d’Apple Assistance sans exhumer cet enregistrement d’anthologie ? On y entend une cliente quelque peu exaltée, qui pense que sa ligne téléphonique personnelle a été connectée de force au réseau, contre son gré, en raison du GPS intégré à l’alimentation de son iMac, par le biais des satellites. Encore un coup de « eux ». Les gens du réseau. Les policiers. Et les Américains.

Les couleurs du système 7 d'Apple

Les couleurs du système 7 (votez !)

Quand Apple a commercialisé son système 7, l’une des nouveautés les plus remarquables était l’utilisation intensive des couleurs offertes par les écrans de l’époque. L’interface originale du Mac était conservée dans ses grandes lignes, mais les 256 couleurs offertes par la plupart des cartes graphiques de l’époque permettaient un graphisme plus fin que celui d’origine.

Les couleurs du système 7 d'Apple

C’est le moment de répondre à notre sondage du jour : Standard, or, vert, turquoise, rouge, rose, bleu, gris, noir et blanc : quelle était la couleur de l’interface de votre Système 7 ?

 

Quelle était la couleur d'interface de votre Système 7 ?

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Test drive a Macintosh disquettes boîte

La boîte de disquettes Test Drive a Macintosh sur eBay

Il y a quelques semaines, nous vous avons présenté une des pièces de notre collection, le boîtier qui permettait de transporter les disquettes de démonstration prêtées lors de l’opération « Test Drive a Macintosh ». Il se trouve qu’il y en a justement un actuellement sur eBay, ce qui est assez rare pour être signalé. Pensez à interroger le vendeur avant d’enchérir : il n’indique que les frais de port vers les États-Unis, mais peut-être acceptera-t-il un envoi vers nos contrées ?

Test drive a Macintosh disquettes boîte

Et si vous voulez des disquettes et cassettes pour compléter, on en trouve très régulièrement sur eBay, il suffit de demander !

Cursor III in InfoWorld 1981

Cursor /// contre Cursor ///

Suite à la mise aux enchères d’un exemplaire de joystick Apple Cursor /// sur eBay, dont nous avons parlé mardi, une petite polémique a éclaté. Alors que le vendeur d’eBay parle d’un exemplaire unique et jamais-vu, un certain Yesterbits a publié sur Twitter une photo de sa propre collection qui contient non pas un, mais deux Cursor ///, et avec leurs cartons !

Yesterbits Cursor /// - The Keyboard Company

Sauf qu’en y regardant de plus près, ce produit qui porte le même nom que celui d’Apple, et qui lui ressemble à s’y méprendre, n’est pas une production de la marque à la pomme, mais d’une autre marque, The Keyboard Company, une entreprise qui n’a pas survécu jusqu’à nos jours. Si une entreprise du même nom vend toujours des souris et des claviers, elle n’a été créée qu’en 1989. Celle qui produisait le joystick Cursor /// avait été créée dès 1978 par Michael Muller, à l’invitation de Steve Jobs qui cherchait un sous-traitant pour les claviers de l’Apple II. Dès l’été 1980, The Keyboard Company avait été rachetée par Apple, pour devenir l’Accessory Products Division (APD), non sans avoir entre-temps imaginé le fameux joystick Cursor ///, qu’Apple avait choisi de commercialiser dans son propre réseau. Si l’on en croit le récit qu’il en fait lui-même, Michael Muller avait supervisé ensuite la création de l’ImageWriter, de l’écran de l’Apple III (et du support qui permettait de l’adapter à l’Apple II), avant de gérer la production des souris et claviers du Lisa et du Macintosh.

Une recherche permet aisément de trouver d’autres photos du Cursor ///, comme ces deux vues. L’étiquette inférieure n’est pas celle d’Apple, le logo de la marque est manquant sur le dessus, et l’un des deux boutons est remplacé par un levier.

Cursor /// - The Keyboard Company
Image : Retrotech sur Pinterest
Cursor /// - The Keyboard Company
Image : Retrotech sur Pinterest

Un petit détail coince cependant dans le récit de Michael Muller. Comme souvent, c’est Google Books qui nous offre cette petite trouvaille, un article d’InfoWorld paru le 23 novembre 1981 et annonçant la commercialisation du Cursor /// et de son clone, le Joystick II. Or, à l’époque, l’entreprise était censée avoir disparu…

Cursor III in InfoWorld 1981

Les sites enregistrant les marques déposées, comme Trademarkia ou Justia, indiquent également des dates discordantes, comme un dépôt du logo en août ou en décembre 1981,après une première utilisation en février 1980. Un lecteur pourra-t-il nous en dire plus ?

Apple I

Bon anniversaire l’Apple I !

Difficile de dater réellement l’Apple I. Steve Wozniak se souvient avoir assisté le 5 mars 1975 à une rencontre du Homebrew Computer Club, et s’être immédiatement mis au boulot sur son projet d’ordinateur personnel. Celui-ci donnera naissance à l’entreprise Apple le 1er avril 1976. Mais l’ordinateur ne sera réellement commercialisé qu’en juillet 1976 au Byte Shop, un magasin de Mountain View en Californie, au prix de 666,66 dollars. C’est ainsi que l’on retient généralement la date du 1er juillet 1976 comme date de naissance de l’Apple I. C’était un jeudi, si vous vous posez la question.

Apple I

En 2016, l’un des tout premiers modèles, fabriqué à la main par Steve Jobs lui-même, a été vendu pour 815.000 dollars lors d’une vente aux enchères Charitybuzz dont une partie des fonds a été reversée pour la lutte contre la leucémie.

Source : Wikipedia

Publicité pour les Trophées Apple, avec Sylvain Guyomard

Publicité – Sylvain Guyomard

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, une publicité de 1993 pour les « Trophées Apple », un concours visant à récompenser les meilleurs développeurs de logiciels pour Macintosh. Parmi les récompenses : un Macintosh, ou une semaine au contact d’ingénieurs d’Apple.

Publicité pour les Trophées Apple, avec Sylvain Guyomard

Ce que l’histoire n’a pas retenu, c’est le choix de ce nom, Sylvain Guyomard, par l’agence CLM/BBDO. Un simple nom imaginaire pour illustrer le propos ? Un développeur complice et heureux du clin d’œil ? Un employé d’Apple ou de l’agence de publicité prête-nom pour la campagne ? Si vous avez votre idée sur la question, renseignez-nous en commentaire !

Apple TV/Video System TV Tuner card cable

L’Apple TV/Video System, 12 ans avant l’Apple TV

Au milieu des années 90, Apple s’intéressait déjà de très près au monde de la vidéo et de la télévision. Ainsi, en 1995, il était possible d’acquérir une boîte contenant tout le nécessaire pour regarder la télévision à l’écran de son Macintosh (via le câble d’antenne coaxial), mais aussi acquérir des vidéos en provenance d’une source analogique (via des ports RCA composite/droite/gauche et S-Vidéo).

APPLE TV/VIDEO SYSTEM

Pour cela, il était nécessaire d’installer dans son Mac les deux cartes fournies : une carte d’acquisition vidéo à installer sur le port Video In de la carte-mère, et une carte tuner reliée par un câble pré-installé sur toutes les cartes-mères compatibles (du Performa 630 de 1994 au PowerMacintosh 5500/6500 disparu du catalogue en 1998).

Apple TV/Video System Video In Motherboard
Ici, la carte d’importation enfichée sur le port Video In sur la carte-mère
Apple TV/Video System Video In Ports
Un cache plastique à l’arrière du Power Macintosh permet de libérer l’emplacement des prises
Apple TV/Video System TV Tuner card cable
Derrière ce cache à dévisser, surprise, un câble prêt à recevoir la carte Tuner TV

Apple fournissait un logiciel dénommé Apple Video Player pour regarder la télévision ou la vidéo provenant de l’entrée S-Vidéo ou Composite. L’interface du logiciel était personnalisable : on pouvait opter pour différentes couleurs très vives… et très moches. Les vidéos n’apparaissent pas dans les copies d’écran d’Apple Video Player : la carte vidéo gérait leur affichage en temps réel par-dessus l’interface de MacOS, une obligation à l’époque pour ne pas surcharger le processeur gérant l’interface graphique. Cela permettait aussi, accessoirement, de continuer de recevoir la télévision même en cas de plantage !

Apple TV/Video System Apple Video Player

Le même logiciel permettait  aussi de capturer une image ou un film QuickTime, avec une résolution de 320 x 240 en NTSC (386 x 289 en PAL)  et une fréquence inférieure à dix images par seconde…

Apple TV/Video System on a PowerMacintosh 6500

Cet accessoire résume assez bien la vision qu’Apple avait du multimédia et du marketing à l’époque. Les Macs étaient tous équipés pour accueillir facilement différentes cartes optionnelles (acquisition vidéo, recopie d’écran, tuner TV) dans des formats spécifiques à la marque. Celles-ci étaient pré-installées sur certains modèles haut-de-gamme.

Apple TV/Video System
La télécommande représentée sur la boîte n’était généralement pas celle fournie avec le kit.

Inconvénient pour l’utilisateur : toutes les formes de concurrence étaient tuées dans l’œuf, contrairement aux cartes PCI des PC de l’époque qui offraient un large choix sous Windows. Avantage : l’utilisateur était assuré de la compatibilité immédiate et de l’installation simplifiée sur son Mac (contrairement aux mêmes cartes PCI et à leurs pilotes…). Deux disquettes, un seul logiciel d’installation, et aucun réglage à prévoir !

Apple Welcome to the video software installer

Brochure pour le disque dur externe du Mac, le HD20

Le disque dur externe pour Macintosh

Avant le Macintosh Plus, les premiers Macs n’étaient pas équipés de port SCSI. Ils disposaient de quelques ports spécialisés pour l’imprimante, le lecteur de disquettes, la souris et le clavier. Bref, pas de port polyvalent permettant d’étendre les capacités de la machine.

C’est pour cette raison que le premier disque dur externe d’Apple destiné à la gamme Macintosh, dont la brochure est présentée ici, se connecte par le port destiné aux lecteurs de disquettes. Présenté en septembre 1985 sous la référence M2600Z, et l’appellation usuelle « HD20 », ce disque dur à plateaux n’était compatible à l’origine qu’avec le Macintosh 512K : le Macintosh original (rebaptisé Macintosh 128K) ne disposait pas d’assez de mémoire vive.

Brochure pour le disque dur externe du Mac, le HD20

Ce disque dur était fourni avec une disquette de démarrage spécifique. Les ROMs du Mac 512K n’étant pas compatibles avec le format HFS, il n’était pas possible de démarrer directement sur le disque dur externe : le Mac démarrait sur la disquette, puis cherchait un dossier système sur le disque dur, et poursuivait son démarrage en éjectant la disquette.

Brochure pour le disque dur externe du Mac, le HD20
Remarquez la précision des données techniques !

Le disque dur 20 Mo sera remplacé en septembre 1986 par un modèle revue et corrigé, le « HD 20SC », équipé d’un port SCSI s’intégrant parfaitement avec le Mac Plus apparu la même année. Le HD20 restait cependant parfaitement utilisable avec le Mac Plus et le Macintosh 512Ke, tous deux équipés de nouvelles ROMs permettant de démarrer directement sur le disque dur.

La construction du siège d’Apple France

Vous avez aimé la présentation de la salle de sport d’Apple France en 1993 ? Alors vous adorerez cette vidéo « corporate » de la construction du siège d’Apple France, proposée sur le même compte YouTube. On y retrouve des musiques cataclysmiques, des effets visuels psychédéliques (bon sang, cette pomme qui se promène dans le décor !), et même des ouvriers moustachus. En deuxième partie de film, on a droit à une visite du chantier mené par Bouygues, et à un petit repas sur le pouce en compagnie de Jean-Louis Gassée. La vidéo se termine sur le bâtiment achevé, avec son stock de Macintosh Plus, son vestibule vitré, ses salles de sport et ses bureaux. Les amateurs d’Apple France auront bien sûr reconnu le bâtiment du 12, avenue de l’Océanie, aux Ulis dans l’Essonne. Mais qui saura nous dater son inauguration ? Attention, regarder cette vidéo entièrement peut donner des boutons sur les yeux.

Allez, rien que pour vous, on a aussi retrouvé un article du Monde, daté du 6 janvier 1993, dans lequel l’introduction est consacrée au siège français d’Apple : « Dès le hall d’entrée, une vaste verrière où foisonnent les plantes vertes, vous saisissez l’importance des lieux. Tout est fait pour vous mettre à l’aise. Jusqu’à l’hôtesse qui vous suggère, tous sourires, de prendre un café en attendant que l’on vienne vous chercher. Au siège d’Apple-France, aux Ulis, plaisir et convivialité semblent être au coeur du fonctionnement de l’entreprise ». Pour le lire en entier, il faudra vous abonner !

iPhone Plan

Vous êtes ici (mais pas le réseau)

Si vous faites partie de la génération des Millenials, nés avec la 3G dans le métro et le wi-fi dans le TGV, alors sans doute n’avez-vous jamais eu la surprise de voir une carte obstinément vide sur votre iPhone, faute de réseau alentour. À l’époque, vous pouviez régulièrement n’être qu’un point bleu au milieu d’une carte grise ! C’était l’époque de Plans, l’application d’Apple intégrant les fonds de cartes de Google… mais sans mode hors-ligne !

 

iPhone Plan

 

Apple Macintosh 1984 Motherboard Gate Array Clock

Bon anniversaire le Macintosh !

Le 24 janvier 1984, Steve Jobs présentait au monde le Macintosh, qui n’était à l’époque qu’un des ordinateurs de la gamme Apple, qui comptait trois autres machines parfaitement incompatibles entre elles : l’Apple //e, l’Apple III, et le Lisa.

Apple Macintosh étiquette arrière boîtier

Pour minimiser le coût de cet ordinateur, la direction d’Apple ne l’avait doté que de 128 Ko de mémoire, soit 8 fois moins que le Lisa. Le Macintosh devait pourtant être aussi performant. Steve Jobs avait demandé à Bill Atkinson, du groupe Lisa, de reprogrammer QuickDraw, la base de son affichage graphique, et d’en fournir une version beaucoup plus compacte. Atkinson avait mis plus de deux ans pour réaliser cette tâche pratiquement impossible : réduire le code de 160.000 à 24.000 octets.

Dans le même temps, d’autres programmeurs avaient aussi accompli des exploits. Andy Hertzfeld et son équipe s’étaient occupés de la ToolBox du Macintosh, qui contient tous les éléments nécessaires à la programmation sur Mac : gestion des menus déroulants, des fenêtres, de la souris, etc. Ainsi, toutes les applications du Mac fonctionnaient de manière uniforme afin d’en faciliter l’apprentissage. Pour compliquer la tâche, il fallait en plus que la totalité de cette ToolBox tienne sur une puce de 64 Ko… L’équipe d’Hertzfeld avait réussi à la faire tenir sur deux tiers de cet espace !

Apple Macintosh 1984 Motherboard Gate Array Clock
La Gate Array Clock du Macintosh, à 15.6672 Mhz (donnant au processeur sa fréquence exacte de 7,8336 Mhz)

Pour produire le Macintosh, Steve Jobs avait obtenu le droit de faire construire une usine ultra-moderne à Fremont, dans la banlieue de San Francisco. Les techniques les plus pointues y étaient mises en œuvre : robotisation, flux-tendu, production à la chaîne… De quoi produire un Mac toutes les 27 secondes ! Walter Isaacson, dans la Biographie qu’il consacre à Steve Jobs, se souvient que celui-ci avait exigé de faire peindre les robots dans les couleurs du logo Apple. Certaines machines de haute précision n’avaient pas vraiment apprécié le traitement et étaient tombées en panne…

Apple Fremont Plant

40 ans du Macintosh : le troisième standard

Au moment de présenter son Macintosh le 24 janvier 1984, Apple ne s’était pas contentée d’attaquer son concurrent IBM, représenté sous forme d’un Big Brother auquel une nouvelle vision de l’informatique allait permettre d’échapper. Apple avait aussi reconnu la réussite du PC, en le considérant comme le deuxième standard de l’industrie, après l’Apple II. Le Macintosh, lui, devait se poser en troisième standard. Un pari complètement fou pour beaucoup d’observateurs de l’époque. Mais après tout, quarante ans plus tard, n’est-ce pas en effet la philosophie du Macintosh qui vit aujourd’hui dans tous les ordinateurs du monde ?

En bonus, vous pouvez lire, avec presque quarante ans de retard, les notes manuscrites d’un revendeur invité à une formation à la vente à la maison mère.

Macintosh Sales Training : Third standard

Apple iPod and Volkswagen 2003

Apple Music et Volkswagen, à nouveau

Avez-vous remarqué, ces jours-ci, les publicités qui vous promettent six mois d’Apple Music offerts pour l’achat d’une voiture Volkswagen équipée des services en-ligne Car-Net ?

Apple Music and Volkswagen 2019

Apple et Volkswagen,  c’est une histoire qui ne date pas d’hier. Nous avons déjà parlé dans ce blog de l’offre de 2003 qui permettait aux acheteurs d’une New Beetle de repartir avec un iPod (et son adaptateur pour auto-radio-cassette, toute une époque !).

Apple iPod and Volkswagen 2003
Ils ressemblent à ces couples insupportables où chacun finit les phrases de l’autre…

Dans un tout autre style de partenariat, il se murmurait il y a un an qu’Apple avait jeté son dévolu sur les fourgons T6 Transporter de Volkswagen pour mettre au point ses navette autonomes.

Publicité pour l'Apple WorkGroup Server

Publicité – Apple Workgroup Server

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, une publicité de 1995 pour la gamme de serveurs Apple Workgroup Server, composée à l’époque des modèles 6150/66, 8150/110 (présenté sur la publicité) et 9150/120. Tous trois étaient des serveurs destinés à héberger des sites web, grâce à l’application WebSTAR, spécialement développée pour Apple et directement articulée avec les bases de données FileMaker ou 4D.

Publicité pour l'Apple WorkGroup Server

Mais voici la grande question : vingt-trois ans après cette réclame, André Delvallée nous lit-il ? Un lecteur peut-il nous renseigner sur son parcours et ses accointances avec Apple ?

Enfin, vous remarquerez qu’il y a quelque chose d’ironique à lire que les données étaient protégées des intrusions grâce à l’incapacité de Mac OS d’accepter les accès à distance, contrairement à UNIX. Ce qui était un boulet hérité du premier Mac devenait dans cette publicité une garantie de sécurité !

First Lisa with twiggy drives on eBay

Pourquoi le Lisa coûte-t-il si cher ?

On a tous entendu parler de ces « Apple-1 » qui s’arrachent à prix d’or aux enchères : 905.000 dollars en 2014, 815.000 dollars en 2016, ou « seulement » 110.000 euros en 2017. Avec moins de 200 unités produites, dont une soixantaine aujourd’hui recensés dans le monde, et seulement quelques unités en état de marche, ce modèle mythique attire en effet musées et collectionneurs fortunés.

Mais comment expliquer que le prix des « Lisa-1 » (en réalité, des Lisa tout court) s’envole également ? En mars dernier, un exemplaire s’est vendu pour 55.300 dollars sur eBay, alors que les modèles suivants plafonnent à une fraction de ce prix.

First Lisa with twiggy drives on eBay
Un Lisa 1 en vente sur eBay

Tout simplement parce qu’on ne trouve presque plus aujourd’hui de Lisa original dans la nature. Lors de la sortie du Lisa 2, Apple proposa de « mettre à jour » gratuitement les Lisa d’origine, grâce au remplacement des deux lecteurs Twiggy 5″1/4 par un seul lecteur 3″1/2 et à l’installation d’une nouvelle façade. Il faut dire qu’il fallait bien ça pour éviter la colère des utilisateurs, qui avaient payé leur Lisa près de 10.000 dollars avant que le nouveau modèle ne soit proposé pour la moitié de ce prix. Autant dire qu’il fallait être un peu fou, ou très distrait, pour passer à côté de l’aubaine. Le coup de grâce fut donné en 1986 : chaque propriétaire de Lisa fut invité à échanger sa machine contre un Macintosh Plus équipé d’un disque dur externe de 20 Mo, moyennant une participation de 1500 dollars. Et voilà pourquoi le Lisa d’origine est devenu introuvable.

Au passage, savez-vous pourquoi le disque dur ProFile vendu avec plusieurs modèles de Lisa n’avait ni la couleur, ni le design, ni même la largeur du Lisa ? Tout simplement parce qu’il avait été conçu en 1981 pour l’Apple III, avec lequel il s’accordait parfaitement.

1985 Apple Ad Macintosh Programs

Publicité : nous interrompons ce magazine…

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui,  voici une double-page extraite d’un magazine MacWorld de 1985, qu’Apple interrompait pour d’importants programmes. Car Apple l’affirme : chaque jour, un nouveau programme est développé pour le Macintosh. Tableurs, traitements de textes, présentations, gestion de projet, bases de données, communications… et même des logiciels capables de faire ce qu’aucun ordinateur n’avait fait auparavant. Ainsi, l’ordinateur professionnel le plus simple à utiliser peut devenir l’ordinateur professionnel le plus utile !

1985 Apple Ad Macintosh Programs

Parmi les logiciels cités, on trouvait : Microsoft Chart et Multiplan, MacProject, Microsoft File, Lotus Jazz, MacTerminal, Helix, MacLink, FrontDesk, Microsoft Word, Hayden-Base, MacWrite, ou encore Filevision…

Publicité : Mac OS 8, aphrodisiaque

Le dimanche, c’est publicité ! Et ce dimanche, une publicité aphrodisiaque, rien de moins, pour Mac™ OS 8, publiée en 1997. Oui, avec un « trademark » en plein milieu de Mac™ OS 8, comme ça, parce que. Et un système distribué par Claris, pas encore réabsorbée par Apple.

« Souvenez-vous de votre premier contact avec un Macintosh, de cet incroyable sentiment de plénitude et de perfection ». Bon, entre-nous, pas sûr que Mac OS 8 ait été réellement aphrodisiaque, mais il faut avouer qu’il avait quelques atouts indéniables, surtout après le Système 7.6 : une nouvelle interface Platinum, un accès plus facile à Internet, un QuickTime amélioré, ou encore l’intégration des traducteurs MacLinkPlus de DataViz™. Et la compatibilité avec les processeurs 68040 de Motorola, une dernière fois.

Bon anniversaire le PowerBook 190 !

Le 28 août 1995, Apple présentait le PowerBook 190 (en noir et blanc) et son clone le PowerBook 190cs (en couleurs), les derniers représentants de la famille PowerBook équipés de processeurs Motorola 68LC040. Ils accompagnaient le nouveau modèle 5300, équipé d’un processeur PowerPC.

Nous avons eu l’occasion de présenter une publicité d’Apple France dédiée à ce modèle dans un précédent billet du blog.

Poster pour la Peugeot 104, devant un Apple Store !

L’Apple Store et la Peugeot 104 de 1987

Voici une trouvaille inattendue. Pensez donc : un poster présentant la Peugeot 104, devant une boutique Apple ! Et entre les deux, un client ravi de charger des cartons Apple — dont un Apple IIc – dans son coffre ! Si l’on en croit la petite ligne en bas à droite, le modèle présenté est une 104 ZA de 1987. Quant à la boutique Apple, elle présentait un Apple IIe et son écran, un autre carton d’Apple IIc, quelques posters, et un carton de Macintosh. Comptez tout de même 400 euros pour ce souvenir.

Poster pour la Peugeot 104, devant un Apple Store !
Image : eBay

La Peugeot 104 Z était la déclinaison « coupé » de la petite Peugeot 104. La version ZA, plus précisément, en était la version commerciale, sans banquette arrière. 3,30 mètres de longueur, moins de 800 kg sur la balance, et un moteur de 50 chevaux. Le Monde nous l’apprend, la Peugeot 104 partageait quelques éléments, comme le moteur ou la boîte de vitesse 4 vitesses, avec la Renault 14 surnommée « La Poire », ça ne s’invente pas !

Lien : 104&Samba

Le menu « Annuler » du Finder de Copland

Vous vous souvenez de cet article de 2018, où nous vous rappelions que durant quinze ans, le menu « Annuler » du Finder n’avait servi à rien, grisé qu’il était et incapable d’annuler la moindre action. Hé bien en 1996, il n’y a pas que les utilisateurs qui commençaient à s’impatienter : chez Apple aussi, ça travaillait dur pour parvenir à mettre au point cette fonction ô combien attendu, au sein du futur Mac OS 8 dit « Copland », un projet abandonné qui n’avait rien à voir avec le Mac OS 8 que nous avons connu ensuite. La preuve avec cette petite vidéo extraite du CD « Mac OS 8 Revealed » (que l’on peut télécharger ici) — remarquez aussi le petit effet visuel rotatif à l’ouverture des fenêtres, ainsi que la fonction d’ouverture automatique des dossiers au survol de la souris :

 

Brochure Macintosh Plus Apple France

Une brochure française pour le Macintosh Plus

À l’occasion de l’anniversaire du Macintosh Plus que nous fêtons aujourd’hui, voici quelques extraits d’une brochure éditée par Apple France en janvier 1986. « Macintosh Plus, une puissante séduction », rien que ça, annonçait la couverture !

Brochure Macintosh Plus Apple France

Un petit regard dans le rétroviseur : en deux ans, Macintosh a mûri et est devenu Macintosh Plus, le fruit des désirs et des besoins de ses utilisateurs.

Brochure Macintosh Plus Apple France

Oui, Macintosh Plus est très rapide, il regorge de mémoire, il a une multitude d’extensions. Mais pour Apple, la puissance n’est pas un but, c’est un moyen.

Brochure Macintosh Plus Apple France

La quadruple-page suivante est intéressante, notamment puisqu’elle présente le logiciel Switcher, qui permet de basculer entre plusieurs applications. Ce geste qui nous paraît naturel était révolutionnaire, d’autant plus que le copier-coller était supporté d’une application à l’autre. De quoi créer nos propres « logiciels intégrés ». Pour la première fois, le Macintosh plus disposait également du port SCSI pour brancher des périphériques à haute vitesse, comme des imprimantes, des disques durs… ou des robots !

Brochure Macintosh Plus Apple France

Brochure Macintosh Plus Apple France

Et la petite blague pour terminer : il y a quand-même une chose qui demande du temps avec Macintosh Plus… énumérer ses périphériques et ses extensions : lecteur externe de disquette, disque dur 20 Mo, imprimante ImageWriter II ou LaserWriter, modems et réseau AppleTalk, sans oublier les lecteurs de disques optiques ou de codes à barres, les interfaces vidéos, les digitaliseurs d’images et les tables traçantes (une époque que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître)…

Brochure Macintosh Plus Apple France

La voiture Power Mac Racing dans une publicité MacAcademy

Si vous nous lisez sur MacGeneration, vous vous souvenez sans doute de cet article sur la voiture Power Macintosh Racing aux couleurs d’Apple, qui participait à des compétitions dans les années 90 (sinon, il est toujours temps de bien faire et de vous abonner au Club iGen). Si je vous dis cela, c’est parce qu’en fouillant dans les archives, j’ai trouvé une publicité de 1995 pour MacAcademy, un système de formations sur cassettes vidéos pour apprendre à maîtriser le Macintosh et ses logiciels. Pour illustrer sa publicité, et insister sur la vitesse d’apprentissage, MacAcademy avait justement choisi une photo de la voiture Power Macintosh Racing.

Apple Macintosh Desk Accessory Scrapbook

Souvenir – L’Album

Et vous, avez-vous connu l’époque où le menu Pomme contenait un Album ? C’était une idée révolutionnaire, à l’époque du lancement du Macintosh. En effet, ce système était purement monotâche : un seul logiciel pouvait être lancé, il fallait donc le quitter pour en lancer un autre. Pour faciliter la vie des utilisateurs, Apple avait intégré plusieurs « Accessoires de Bureau » (« Desk Accessories » en version originale) accessibles à tout moment depuis le menu Pomme : une calculette, le Tableau de Bord, le Sélecteur et, donc, l’Album (Scrapbook à l’origine).

Apple Macintosh Desk Accessory Scrapbook

L’Album permettait de conserver autant de données que la disquette de démarrage pouvait en contenir, simplement en les copiant dans un logiciel avant de les coller dans l’Album. Images et textes étaient acceptées dans les premières versions jusqu’au Système 6, avant que l’Album ne s’ouvre avec le système 7 aux formats plus modernes : QuickDraw 3D, sons, etc.

Apple Macintosh Desk Accessory Scrapbook

L’Album survivra jusqu’à MacOS 9, bien que son intérêt ait diminué avec la généralisation du multitâche. Son avantage était de conserver les données même après un redémarrage, contrairement au simple copier-coller. Lors du passage à Mac OS X, Apple tuera le concept même des Accessoires de Bureau, et laissera d’autres développeurs concevoir des outils susceptibles de gérer de multiples copier-coller à la place de l’Album

PowerBook 100 user manual, battery life

Une batterie bien entretenue dure un an

Vous avez aimé l’affaire des batteries d’iPhone, qui commencent à perdre de la vigueur au bout de deux ou trois ans, obligeant le système à limiter les performances du processeur ? Alors vous auriez adoré l’époque des premiers PowerBooks ! À l’époque, au moins, Apple annonçait clairement la couleur dans son manuel utilisateur :

PowerBook 100 user manual, battery life

Je résume pour les moins anglophones d’entre-vous : la gamme Apple utilisait à l’époque deux types de batteries. Pour les modèles nickel-cadmium, il convenait de procéder à une décharge complète tous les 90 jours. La batterie au plomb du PowerBook 100, elle, ne devait jamais être déchargée. Bien traitées, les batteries de PowerBook pouvaient durer au moins un an. Et après ça ? Hé bien si vous vous aperceviez qu’elles ne tenaient plus la charge, il n’y avait plus qu’à les remplacer ! Heureusement, à cette époque, il n’était pas nécessaire de jouer au sèche-cheveux, au médiator et au tournevis pentalobe pour ouvrir les portables d’Apple : les batteries étaient amovibles !

Le guide des interfaces apple

Le guide des interfaces Apple

Voilà un petit livre qui a peu de chances de devenir votre livre de chevet… Car dans le Guide des interfaces Apple, publié en 1987, on ne trouve pas grand chose, à part des descriptions très techniques des prises et des connecteurs utilisés par la marque dans ses modèles de l’époque…

Le guide des interfaces apple

On trouve donc les ports d’interface de l’Apple III, puis ceux de l’Apple II, de l’Apple IIc, de l’Apple IIgs, du Macintosh et de ses petits frères 512K et Plus, du Lisa, et encore des imprimantes, traceur et modems de la marque.

Le guide des interfaces apple

S’ensuivent alors 80 pages de volts, de bauds, de signal ground, de transmit et de receive, de bits de données, de masse, de ohms, de blindage, d’interrupteurs et de cavaliers. Pas sûr que ce bouquin ait obtenu à l’époque beaucoup de prix littéraires…

Le guide des interfaces apple

MacCharlie Floppy Drive

Souvenir : Le MacCharlie

Et vous, avez-vous connu le MacCharlie ? Apparu en 1985, coûtant entre 1200 et 1800 dollars selon les options, cet étonnant produit proposé par Dayna Communications était vendu comme un complément du Macintosh original ou du Macintosh 512. Il s’agissait en fait d’un véritable PC équipé d’un processeur Intel 8088 à 4.77 Mhz, de 640 Ko de mémoire vive et d’un ou deux lecteurs de disquettes 5″1/4. Le fonctionnement de ce produit était assez simple : le Mac affichait l’écran du PC en plein écran ou dans une fenêtre (grâce au mode « Switcher » ou au « MultiFinder »), comme le ferait aujourd’hui un émulateur, tout en laissant l’accès aux accessoires du menu pomme comme la calculatrice ou le bloc-note.

MacCharlie sur un Macintosh

Les logiciels PC étaient bien exécutés sur le MacCharlie, mais l’image de l’écran était transmise au Mac via le port Imprimante. Si le MacCharlie offrait le support du copier-coller de texte de DOS vers le Mac, les logiciels conçus pour la souris de Microsoft ne pouvaient pas reconnaître la souris du Mac, tout simplement car le MacCharlie était incapable d’interpréter des données graphiques : il se contentait de transférer au Mac les 25 lignes de 80 caractères d’un écran DOS classique. En revanche, le Mac bénéficiait du clavier étendu qui offrait notamment un pavé numérique, et pouvait utiliser la mémoire interne du MacCharlie comme « mémoire-tampon » pour l’imprimante ImageWriter, évitant à celle-ci de bloquer l’utilisation du Mac durant toute la durée de l’impression.

MacCharlie Floppy Drive

Mac OS X Finder 2001

Dix-huit ans plus tard…

Beaucoup de choses ont évolué dans Mac OS X depuis son lancement officiel en 2001. Certaines n’ont plus grand chose à voir avec la vision de l’époque. D’autres ont finalement peu évolué, comme la palette de personnalisation de la barre d’outils qui orne toutes les fenêtres du Finder. On retrouve aujourd’hui la même philosophie qu’en 2001, avec les « éléments favoris » à faire glisser ou « l’ensemble par défaut » à sélectionner.

Mac OS X Finder 2001

Remarquez au passage la case allongée, en haut à droite des fenêtres : elle permettait d’afficher ou masquer la barre d’outils, dans le Finder comme dans beaucoup d’autres applications. Cette case disparaîtra avec Mac OS X 10.7 Lion en 2011, au profit d’une fonction de bascule en plein écran.

Mac OS X Finder 2019

Image : Pinterest

Le clavier et la souris USB de l’iMac en 1998

Lors de la sortie du iMac, en 1998, il était impensable que cette machine au design révolutionnaire puisse être accompagnée du clavier et de la souris habituels d’Apple. Ces deux éléments subissent donc, comme tout le reste, un relookage complet. En fait, ce n’est pas seulement au design que se sont attaqués les équipes de Jonathan Ive et Steve Jobs : c’est bien le principe même de la souris qui a été revu. Avant, pour utiliser une souris, il fallait bouger tout le bras jusqu’à l’épaule : en effet, le poignet était immobilisé sur la souris. Avec la nouvelle souris ronde, le poignet ne repose plus sur la souris mais sur la table, et il devient possible de déplacer la souris du bout des doigts, sans se fatiguer. Le clavier, de son côté, est raccourci et aminci pour occuper moins de place et être mieux assorti avec l’iMac.

1998 iMac with keyboard and mouse

Voilà pour la théorie… En pratique, les premiers utilisateurs rapportent que la souris est particulièrement difficile à apprivoiser. Trop petite, elle est difficile à prendre en main. Toute ronde, on ne peut pas savoir si on la tient correctement sans la regarder, et il arrive fréquemment qu’on la tienne sur le côté en pensant la tenir droite. Si certaines personnes l’apprécient tout de même car elle est plus réactive et moins fatigante qu’une souris classique, de nombreux utilisateurs, et particulièrement les graphistes, ne la supportent pas et s’en débarrassent au profit de produits d’autres fabricants. Pour le clavier, ce n’est pas mieux : il manque des touches par rapport aux claviers étendus classique, d’autres ont été déplacées, et les touches de fonctions sont trop petites… Le pire, c’est que les équipes d’Apple avaient prédit ces problèmes, comme le raconte Leander KAHNEY, dans son livre Jony Ive – Le génial designer d’Apple : « Steve Jobs avait été informé que la souris serait un problème, mais, dans sa hâte de mettre l’ordinateur sur le marché, il ignora le conseil »…

En plus, la rumeur avait annoncé que la souris et le clavier puissent s’allumer, comme on le voyait sur les images de la présentation de l’ordinateur par Steve Jobs ! Cette perspective intéressait beaucoup les acheteurs potentiels, mais il n’en était rien : en fait, ce qui s’allumait, c’était la table, sur laquelle Steve Jobs avait posé la machine lors de sa présentation…

Image : Pinterest

Bref, pendant deux ans, tous les utilisateurs de Mac utilisèrent une souris et un clavier complètement inadaptés, et ce, même sur la version haut-de-gamme des G4 ! Jusqu’à ce qu’en juillet 2000, Apple abandonne discrètement ces deux ustensiles et les remplace par des versions “Pro”, beaucoup plus proches des périphériques conventionnels.

Apple QuickTake 100 1994 Ad

Publicité : Le QuickTake 100 rend tout plus beau

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Et voici une réclame de 1994, vantant les mérites de l’appareil photo numérique QuickTake 100, qui rend tout plus beau qu’avant ! Bon, honnêtement, comme nous l’avions déjà noté dans un article du blog en 2018, ces publicités n’étaient pas loin d’être mensongères, tant les photographies produites par l’appareil étaient ternes, mais c’était déjà un grand progrès à l’époque…

Apple QuickTake 100 1994 Ad

Chargeurs FireWire et USB pour iPod

Souvenir : le chargeur iPod FireWire (votez !)

Et vous, avez-vous connu l’époque où Apple fournissait des chargeurs FireWire pour son iPod ? En effet, les premières générations d’iPods n’étaient pas compatibles avec le format USB, pourtant largement répandu à l’époque. Apple lui préférait sa solution maison, plus rapide et fournissant plus de courant : le FireWire ou IEEE 1394. C’est donc tout naturellement que le chargeur fourni avec ces iPods était doté d’une prise FireWire, comme ce modèle de 2001 photographié avec son cousin de 2012.

Chargeurs FireWire et USB pour iPod

Si on résume, Apple a utilisé le FireWire uniquement, jusqu’à l’apparition de l’iPod de troisième génération (2003) qui fera cohabiter les deux technologies (sans autoriser la charge par USB). En 2005, l’iPod Nano et l’iPod de cinquième génération continueront de pouvoir charger en FireWire, mais sans pouvoir transférer les données. Toute utilisation du FireWire disparaîtra en 2008 avec l’iPod Touch de deuxième génération et l’iPod Nano de quatrième génération. Si vous voulez vérifier la compatibilité USB et FireWire d’un modèle en particulier, demandez au site EveryMac !

Et vous, avez-vous connu l'époque des iPods FireWire ?

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1984 Mac Tilt Ad

Achat malin : le MacTilt

Aujourd’hui, nous vous présentons un accessoire indispensable pour votre Macintosh : le MacTilt, commercialisé en 1984. Il s’agissait d’une création d’Ergotron, une entreprise créée deux ans plus tôt par Harry Sweere et qui existe toujours. En surélevant l’écran et en permettant de l’orienter du bout du doigt, ce support articulé permettait d’obtenir la meilleure visibilité sur les icônes et de réduire les reflets, pour seulement 99,95 dollars.

1984 Mac Tilt Ad

Shopping Mall Japan, pour acheter sur Yahoo Enchères Japon depuis la France

Commander aux États-Unis ou au Japon

La planète est devenue un village mondial. En quelques clics, on peut commander des objets de toutes sortes sur des sites du monde entier. Les frais de port et les délais de transport sont devenus tout à fait raisonnables. Oui mais voilà, parfois, certains sites ou certains vendeurs n’acceptent pas de livrer les commandes à l’étranger. Voici comment nous procédons depuis quelques années.

Yahoo Japan Auctions traduit en français

Pour commander aux États-Unis, ou se faire livrer à moindre frais dans ce pays (par exemple depuis le Canada), nous utilisons le service My Mall Box (https://www.mymallbox.com). Après un enregistrement rapide, vous disposez d’une adresse personnalisée (au moyen d’un numéro de Suite, l’équivalent d’une boîte postale), dans un entrepôt du Delaware. Vous indiquez cette adresse lors de vos commandes, et le site My Mall Box vous informe de chaque réception de colis. Quand vous le souhaitez, vous pouvez réunir vos commandes (consolidate en anglais) et vous les faire réexpédier en France, dans un seul paquet. Vous payez les frais d’expédition, puis les frais de douanes, équivalents à la TVA (DHL vous les facture en ligne avant la livraison ; USPS remet le colis à La Poste qui facture les frais au retrait du colis).

My Mall Box pour acheter aux États-Unis depuis la France

Pour les commandes au Japon, par exemple sur le site d’enchères de Yahoo Japon, qui refuse les clients étrangers, c’est un petit peu compliqué. Nous passons par un intermédiaire, Shopping Mall Japan (https://www.shoppingmalljapan.com/), qui se charge de la commande et de l’envoi du colis. La procédure est un petit peu plus complexe, puisqu’il faut tout d’abord copier le lien du produit que vous voulez acheter, puis le coller sur votre page Shopping Mall Japan, et indiquer votre enchère maximale (ou le prix fixé par le vendeur). La fonction « Sniper Bidding » permet de poster automatiquement une enchère au tout dernier instant pour mieux surprendre les autres enchérisseurs, une fonction qu’eBay lui-même n’offre pas à ses clients ! Le site se charge de la commande, vous informe de la réussite ou de l’échec dans le cas d’une enchère, puis vous décidez des conditions de réexpédition, du plus rapide au moins cher…

Shopping Mall Japan, pour acheter sur Yahoo Enchères Japon depuis la France

Nous avons déjà utilisé les services de ces sites web à plusieurs reprises, sans la moindre difficulté. Pensez simplement que My Mall Box facture 8 dollars de plus pour les colis conservés plus de 3 mois dans leur entrepôt, et que Shopping Mall Japan exige un versement de caution avant toute commande (que vous pourrez utiliser pour régler les frais de port, sur simple demande par mail). Ce petit article n’est pas sponsorisé ! Si vous voulez nous aider, passez donc quelques commandes sur eBay !

Conseil bonus : si vous utilisez Chrome, pensez à activer la traduction automatique de pages web, très utile pour naviguer sur le site japonais de Yahoo…

Un MacCharlie en vente sur eBay !

Connaissez-vous le MacCharlie ? Si vous êtes un lecteur assidu de notre blog, vous connaissez déjà cet étonnant accessoire pour Macintosh fabriqué par Dayna Communications.

MacCharlie sur un Macintosh

Un PC complet, à base de processeur Intel 8088, accolé à un Macintosh, et profitant de l’écran et du clavier de ce dernier (mais pas de la souris : le PC est limité au mode texte, en 25 lignes de 80 colonnes). Et justement, il y en a un ces jours-ci sur eBay, proposé sur la base d’une enchère qui dépasse déjà les 100 livres sterling.

Pas de doute : on retrouve bien le profil traditionnel des premiers Macs. Le MacCharlie venait en effet se positionner sur le côté de la machine, avec deux lecteurs de disquettes en façade et plusieurs ports à l’arrière. Au-dessus, dans le polystyrène, on devine l’extension de clavier permettant de disposer d’un pavé numérique et de touches de fonction. Le modèle vendu sur eBay dispose de son manuel utilisateur et de son système MS-DOS adapté pour la coexistence avec le Macintosh.

Comptez 27 euros de frais de livraison pour la France, et d’éventuels frais d’importation selon le montant auquel terminera l’enchère.

Brochure Macintosh Portable

La brochure du Macintosh Portable

Très sympa, cette brochure pour le Macintosh Portable de 1989. Elle était agrafée de sorte à imiter l’ouverture du premier ordinateur portable d’Apple : d’un côté, on découvrait le clavier et l’écran (Ta da !), et de l’autre, on pouvait apercevoir l’emplacement pour la carte d’extension et la batterie.

 

Brochure Macintosh Portable

 

Dans les autres pages, on pouvait lire la prose habituelle de ce type de brochures : le Macintosh Portable y était décrit dans le détail, avec son écran LCD à matrice active, sa compatibilité avec tous les logiciels du Mac, sa batterie capable de tenir le temps d’un vol New-York-Paris (en Concorde ?), son trackball intégré, sa connectivité complète (avec SCSI, ADB, sortie vidéo, prise casque…) et son clavier pleine taille…

Macintosh Portable 1989 pamphlet

Dans un style plus simple, la marque a aussi utilisé le principe de la brochure qui s’ouvre comme l’ordinateur, vingt ans plus tard pour son iBook coloré. On en trouve un exemplaire orange et bleu ces jours-ci sur eBay

iBook booklets

Apple Enterprise Awards

Publicité : Les Apple Enterprise Awards de 1995

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici un appel à projets pour le concours des Apple Entreprise Awards, lancé en avril 1995. « Votre super application permet à tant de monde d’obtenir des compliments. Peut-être est-ce à votre tour ? ».

Apple Enterprise Awards 1995

Avec les Apple Entreprise Awards, la marque voulait montrer sa reconnaissance aux développeurs qui permettent aux autres de se dépasser, d’être plus efficaces et plus productifs. « Developers, Developers, Developers », comme dira l’autre quelques années plus tard.

Les résultats avaient été annoncés lors de la PC Expo de New-York, le 19 juin 1995, et présentés dans un supplément d’été de Computerworld. Pour ne pas faire durer le suspens, voici la liste des lauréats, dans des rubriques carrément pas glamour :

Apple Enterprise Awards

•Communication and Collaboration (Business, Education and Government) :
– Bergen Brunswig Corporation, AccuSource

•Cross-Platform (Business, Education and Government) :
– The Naval Air Systems Command (Information Management  Department), Naval Aviation Wick Area Network (NAVWAN)

• Departmental/Workgroup Client/Server :
– Alex, Brown & Sons Incorporated, Alex, Brown Trading System (ABS Trading System)

• Education/Government Client/Server :
– University College Dublin, WEST (Web Educational Support Tbols) 1.0

•Enterprise Client/Server :
– Control Data Systems, Inc., Control Data Advisor

•Mobile Computing (Business, Education and Government) :
– Centric Systems Corporation, The Mortgage Market

•Multimedia Kiosk (Business):
– Andersen Windows, Inc., The Andersen Window of Knowledge” System

•Multimedia Kiosk (Education and Government):
– Penn State University, Penn State Alumni Association Information Kiosk 1.0

•Publishing (Business, Education and Government):
– Second Look Computing of the University’ of Iowa, Arachnid 1.0

Film QuickTime avec informations personnalisées

Une astuce pour les informations de QuickTime

Aujourd’hui dans notre rubrique d’astuces, voici comment personnaliser les informations d’un film. Vous l’avez peut-être déjà remarqué : certains films QuickTime affichent un titre personnalisé, ne correspondant pas au nom du fichier. De même, si vous cliquez sur le bouton “i”, un tiroir sort sous la fenêtre et affiche 3 lignes d’informations.

Film QuickTime avec informations personnalisées

Pour changer le titre ou les informations, ou pour en ajouter à un fichier QuickTime qui en est dépourvu, il suffit de demander “Lire les informations” dans le menu “Séquence”, puis de choisir “Séquence” dans le premier menu déroulant et “Annotations” dans le deuxième. Ensuite, sélectionnez une ligne et cliquez sur “Modifier”, ou sur “Ajouter” s’il n’y a pas encore d’annotation correspondante. Pour le titre de la fenêtre, c’est la ligne “Nom complet” qu’il faut sélectionner.

Apple 20863 Stevens Creek

Les anciennes adresses d’Apple

Tout le monde ou presque connaît le siège actuel d’Apple, que la marque occupe depuis 2017. Avec son look de vaisseau spatial (ou de donut, c’est selon), ce bâtiment baptisé Apple Park est devenu emblématique de la nouvelle image d’Apple, alliant simplicité des formes et démesure de l’échelle. Officiellement, le bâtiment a été inauguré le 17 mai dernier, journée marquant la fin des travaux. L’adresse postale est on ne peut plus simple : Apple Park, Apple Park Way, Cupertino, California.

Apple Park
Image : Blog about California

Jusqu’alors, le siège d’Apple était situé à une autre adresse emblématique située à moins d’un kilomètre de là : le 1, Infinite Loop, déjà à Cupertino. Cette rue, dont le nom signifie boucle infinie, avait déjà été créée pour Apple en 1993, afin de desservir les six bâtiments principaux de son nouveau siège et les parkings attenants. Rapidement, la place avait commencé à manquer, et Apple avait acheté ou loué un nombre grandissant de bâtiments situés à proximité, conduisant à la décision de construire l’Apple Park.

1 Infinite Loop, Cupertino
Image : Wired

Avant d’occuper cette adresse devenue mythique, Apple était domiciliée juste à côté, au 20525 Mariani Avenue. Elle y avait fait construire en 1981 un bâtiment dénommé Mariani One, qu’elle a conservé depuis lors.

Apple 20525 Mariani Ave

Plus tôt encore, en 1978, Apple manquant déjà de place, le siège social avait été déménagé au 10260 Bandley Drive, toujours dans le même quartier. Six bâtiments avaient été loués successivement, et connus sous les noms de Bandley 1 (aujourd’hui transformé en centre commercial), Bandley 2, puis Bandley 3 (dédié à l’équipe Macintosh en 1983), et ainsi de suite. Certains bâtiments appartiennent encore à Apple, comme le prouve Google Maps.

Image : 9to5mac

On continue de remonter le temps, et on arrive en 1977. Apple, qui travaille sur son Apple II, a besoin de place et emménage au 20863 Stevens Creek Boulevard à Cupertino. Le bâtiment ne fait plus partie aujourd’hui du patrimoine d’Apple. Il est d’ailleurs à louer ces jours-ci. Comptez 540 dollars par mois et par mètre carré pour ce bâtiment situé au coeur d’un ensemble de bureaux situé à un kilomètre de l’Infinite Loop.

Apple 20863 Stevens Creek

Officiellement, il s’agissait là du premier siège social d’Apple après sa création dans la maison de la famille Jobs, au 2066 Crist Drive, à Los Altos, un quartier résidentiel situé à un peu plus de trois kilomètres de l’Infinite Loop. Pourtant, en cherchant bien, on peut aussi trouver la trace d’une autre adresse utilisée par Apple à la même époque :  le 770 Welch Road à Palo Alto. Il s’agissait d’une simple boîte postale destinée à donner à Apple une image plus sérieuse qu’une adresse familiale… On la rencontre notamment dans la documentation de l’Apple-1, et dans les premiers documents relatifs à l’Apple II.

Apple 770 Welch Road
Image : CharityBuzz
Macintosh 512 x 342 scren on an iMac 27 Retina display

L’écran du Macintosh, sur un iMac Retina 5K

Et si l’on devait afficher l’interface du premier Macintosh, en 512 x 342 pixels, au milieu de l’écran Retina de l’iMac 27 pouces, en 5 120 x 2 880 pixels, ça donnerait quoi ? Et bien cela donnerait ceci :

Macintosh 512 x 342 scren on an iMac 27 Retina display

Un minuscule timbre-poste au milieu d’un océan de pixels. C’est bien simple, on pourrait faire tenir 84 écrans du Macintosh sur celui de l’iMac !

Au passage, heureusement qu’il y a GraphicConverter pour ouvrir les copies d’écrans réalisées sur les vieux Macs au format PICT, parce qu’Apple y a renoncé depuis longtemps !

La boîte à batterie pour PowerBook

Dans la Collection de l’Aventure Apple, on trouve quelques PowerBooks, des modèles des années 90, du premier PowerBook 100 jusqu’au dernier PowerBook G4. L’un d’entre-eux est accompagné d’une petite boîte destinée à ranger une deuxième batterie.

Apple PowerBook Battery Case

Notre modèle est prévu pour accueillir la batterie d’un PowerBook 145B. Mais on trouve d’autres modèles pour d’autres batteries, comme celui destiné aux PowerBooks 140/170 (ici en vente sur un site polonais !)

Apple PowerBook Battery Case

Cette boîte permettait notamment d’éviter que les connecteurs de la batterie, situés sur l’un des angles, ne puissent entrer en contact avec un objet métallique, ce qui pouvait provoquer un court-circuit, voire un incendie.

Apple PowerBook Battery Case

On trouve aussi en ce moment sur eBay une boîte à batterie plus simple, fournie avec une batterie de remplacement d’Apple Service (le service après-vente de la marque). Celle-ci est accompagnée d’étiquettes à ajouter sur vos batteries, pour prévenir du risque d’incendie mentionné plus haut.

Image : eBay
Apple Lisa Pascal Workshop User Manual

Nous faisons ce que nous disons

Vous vous souvenez de cette publicité pour le Système 7, que nous avons publiée en mars dernier ? Elle s’achevait par ces mots : cette publicité a été écrite, conçue, produite, mise en page, et validée sur des ordinateurs Macintosh : nous faisons ce que nous disons. Dernièrement, nous avons parcouru le manuel utilisateur du Pasal Workshop, l’outil de développement du Lisa. On y retrouve, en fin d’ouvrage, la même remarque.

Apple Lisa Pascal Workshop User Manual

Ce qui se traduit ainsi  : Ce manuel a été produit avec LisaWrite, LisaDraw et LisaList. Toutes les impressions ont été réalisées avec une imprimante matricielle Apple. Le Lisa™, nous l’utilisons nous-mêmes.

Vous pouvez parcourir ce manuel sur le site Archive.org. La remarque se trouve en page 249. Elle a en revanche disparu du manuel du Workshop C de 1985, le successeur du Workshop Pascal, permettant de programmer dans ce langage plus moderne.