Apple Macintosh LC 475 publicité

Publicité : L’ordinateur qui fait télécopieur et minitel

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, une publicité de 1994 pour le Macintosh LC 475. Il s’agissait du dernier Mac au format « boîte à pizza », après la série des LC, et du premier modèle autorisant la mise à jour vers les processeurs PowerPC (Apple proposera une carte de mise à jour basée sur un PowerPC 601 à 50 Mhz). Proposé avec un écran Apple Trinitron, bien meilleur que son prédécesseur l’écran Performa Plus, il devenait capable grâce au modem AppleDjinn, d’offrir des fonctions de Minitel et de fax.

Apple Macintosh LC 475 publicité

Carte MacSnap SCSI pour Macintosh 128 ou 512

Une option SCSI pour le Mac 128

Actuellement sur eBay, un vendeur allemand propose un Macintosh d’origine qui, en marge d’un état général pas bien glorieux, propose une petite coquetterie plutôt inhabituelle : un port SCSI installé en option ! En effet, le premier Macintosh à disposer en standard de ce type de connexion était le Macintosh Plus, sorti deux ans plus tard, en janvier 1986.

Macintosh 128 équipé d'une carte Dove MacSnap SCSI

Pour installer ce port SCSI, plusieurs fabricants, comme Computer Care et Newbridge, proposaient des cartes de mise à jour. Une autre était vendue sous le nom de MacSnap SCSI par le fabricant Dove (disparu depuis). Elle accompagnait une carte d’extension de mémoire, coûtant 235 pour 1 Mo ou 475 dollars pour 2 Mo de mémoire vive. La carte d’extension mémoire MacSnap s’installait simplement par-dessus les puces de mémoire vive d’origine, sans nécessité de jouer du fer à souder. La carte MacSnap SCSI, quant à elle, se connectait à la place des ROM d’origine, montées sur un support amovible. Restait tout de même à fournir sa propre puce de ROM de Mac Plus, ce qui n’était pas l’étape la plus évidente en 1986… Quant au port SCSI, il prenait la place du capot masquant habituellement la pile de l’horloge temps-réel du Mac, grâce à une fine nappe contournant cette pile.

Carte MacSnap SCSI pour Macintosh 128 ou 512

Apple proposait à l’époque une solution plus élégante, mais plus coûteuse : une carte-mère complète de Macintosh Plus, à installer dans son Macintosh 128 ou 512, en conservant l’écran, la carte graphique et l’alimentation. Apple appelait cela, tout simplement, « La mise à niveau Macintosh Plus ».

Sources : Phil Beesley, Apple Fritter, WorthPoint

Portable StyleWriter sur eBay, avec Sheet Feeder

Bon anniversaire la Portable StyleWriter

Le 1er juin 1993, Apple commercialisait une petite imprimante portable pour accompagner ses gammes PowerBook et PowerBook Duo. L’Apple Portable StyleWriter n’était en réalité qu’une Canon BJ-10ex réhabillée (on parle de rebadgeage), dont on retrouve les boutons, les diodes et même le port parallèle (Apple fournissait un câble adaptateur pour relier le port parallèle de cette imprimante au port série du Macintosh).

La Portable StyleWriter ne pesait que deux kilos, était capable d’imprimer 1,5 pages par minute, en noir et blanc, à une résolution maximale de 360 points par pouces. Elle est restée au catalogue jusqu’en mai 1995.

Sur certains sites, il est question d’un bac de chargement de feuilles optionnel (sheet feeder en anglais). Un switch interne permettait de le faire prendre en compte par l’imprimante. On n’en trouve plus vraiment de trace aujourd’hui, sauf sur cette petite annonce sur eBay :

Portable StyleWriter sur eBay

Portable StyleWriter sur eBay, avec Sheet Feeder

Sources : Fiche technique Apple ; le Journal du Lapin ; Nefec.org

Publicité autopsie De Vinci Apple 1989

Léonard de Vinci et l’autopsie

Au détour d’un magazine, j’ai retrouvé cette publicité qui m’avait échappé au moment de faire l’inventaire des réclames Apple citant de grands inventeurs (Benjamin Franklin, Gutemberg et Léonard de Vinci par ici, Edison, Jefferson et Ford par là). On y retrouve Léonard de Vinci, mais cette fois-ci dans une de ses activités moins connues : l’autopsie. Cette publicité a été publiée en mai 1989.

Publicité autopsie De Vinci Apple 1989

36 15 APPLE

Que pouvait-on donc bien faire avant l’invention d’Internet ? Tout, si l’on en croit cette brochure de 1992 pour le 3615 APPLE, le service minitel qu’Apple France proposait au milieu des années 90. Grâce au 3615 APPLE, on pouvait trouver des logiciels, rechercher des revendeurs, se renseigner sur les caractéristiques des différents modèles de la marque, accéder au support technique, à des petites annonces d’achat/vente de Macs d’occasion, suivre les dernières annonces de la marque, et même télécharger des mises à jour et laisser son avis. Bref, c’était – presque – aussi bien que le web !

Brochure Apple France 36 15 APPLE Minitel

Brochure Apple France 36 15 APPLE Minitel

Brochure Apple France 36 15 APPLE Minitel

Brochure Apple France 36 15 APPLE Minitel

Apple 1994 Ad

Publicité : le futur, avec un peu d’avance

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Cette semaine, voici un visuel de 1994, vantant les mérites de la nouvelle gamme Power Macintosh. Un ordinateur capable de gérer vidéo, son, et télécommunications, une révolution numérique à laquelle les PC standards, conçus pour interagir avec du texte et des chiffres, sont bien incapables de faire face. Le Power Macintosh, lui, gère vos fax, votre répondeur, la vidéoconférence, vos présentations multimédia, la reconnaissance vocale, et cela, sans attendre. Et bientôt, le Power Macintosh offrira la puissance d’OpenDoc, un nouveau standard logiciel conçu avec IBM, WordPerfect, Novell, Sun et Taligent ! Bref, le Power Macintosh, c’est un peu comme le futur… avec quelques années d’avance !

Apple 1994 Ad

PowerBook 100 Backup Battery

Les piles du PowerBook 100

Après l’interrupteur de stockage à long terme présenté il y a quelques jours, voici une autre caractéristique unique du PowerBook 100, conçu en 1991 par Sony selon les instructions d’Apple, qui planchait de son côté sur les modèles numérotés 140 et 170. Alors qu’Apple avait opté pour une batterie de sauvegarde intégrée, à la manière des piles intégrées dans tous les modèles de Mac, Sony avait fait un choix différent, en permettant à l’utilisateur d’accéder aisément aux trois piles alimentant la mémoire vive et le circuit de sauvegarde du Mac.

PowerBook 100 Backup BatteryCes trois piles (de type CR2430, 3 volts) étaient disposées dans un tiroir escamotable, à l’arrière de la machine. Pour les remplacer, il fallait simplement mettre l’ordinateur en veille, ouvrir le tiroir et changer les piles. Avouez que c’était tout de même plus simple que de démonter le boîtier à la recherche d’une pile connectée à la carte-mère !

PowerBook 100 Backup Battery

Vous pouvez maintenant éteindre votre Macintosh

Souvenir – Vous pouvez maintenant éteindre votre Macintosh

Et vous, avez-vous connu cette époque où votre Macintosh vous autorisait à l’éteindre, plutôt que de s’éteindre tout seul ? Longtemps, en effet, les Macs ont été équipés d’un véritable interrupteur (I/O) et non pas d’un bouton-poussoir de mise en veille. C’était plus écologique, c’est vrai, mais cela obligeait à éteindre soi-même l’ordinateur après avoir utilisé le menu « Rangement > Éteindre ».

Vous pouvez maintenant éteindre votre Macintosh

Jusqu’au Système 5, le Mac affichait ce message accompagné d’une icône le représentant lui-même avec un écran noir. Dès le système 6, en 1988, c’est un Macintosh bien allumé qui se présente, reprenant l’icône des fichiers composant le système d’exploitation, tels qu’on les retrouve dans le « Dossier Système ».

Le PowerBook/DOS Companion sur eBay

Dans les années 90, posséder un Mac au milieu d’un environnement PC était une vraie galère. Les logiciels pour Mac étaient différents de ceux sur PC, les disquettes ne pouvaient pas être échangées entre les deux plate-formes, et même les matériels étaient incompatibles : écrans et imprimantes possédaient des connectiques différentes ! Alors pour les utilisateurs de PowerBooks amenés à travailler dans un tel environnement, Apple avait une solution : le PowerBook/DOS Companion, que vous pouvez retrouver sur eBay ces jours-ci.

PowerBook/DOS Companion
Image : eBay

Cette boîte comprenait en fait quatre produits :
– le MacVGA Video Adapter de James Engineering, permettant de connecter un écran couleur VGA ou SVGA sur un PowerBook doté d’une sortie vidéo (comme les PowerBooks 160 ou 180, ou les PowerBooks Duo connectés à un Duo MiniDock) ;
-le logiciel MacLinkPlus/PC de DataViz, capable de traduire des documents tels que des traitements de texte ou des feuilles de calcul, du PC vers le Mac, et réciproquement ;
– le logiciel PowerPrint de GDT Softworks, pour utiliser des imprimantes PC, fourni avec un câble parallèle vers série ;
– le logiciel Macintosh PC Exchange (d’Apple, cette fois-ci), qui permettait de lire des disquettes DOS, Windows ou OS/2 directement sur le Macintosh.

Pour l’occasion, nous avons retrouvé ces deux publicités pour le PowerBook, vantant sa popularité auprès des utilisateurs de Macintosh, mais aussi des utilisateurs de PC : la boîte du PowerBook/DOS Companion y est représentée, avec la mention « MS-DOS-Friendly » !

Image : Google Books
Image : Google Books

Liens : Tidbits.com ; Google Books ;

faux iPod eBay

Un (faux) iPod plus petit que le nano

Vous vous souvenez de ces iPod nano d’un mètre de haut qu’on avait dégotés en décembre dernier ? Eh bien nous venons de dégotter sur eBay leur tout-petit frère, un iPod moins vrai que nature, grand comme un demi-pouce (un demi vrai pouce, ça doit faire justement un pouce en système anglais).

Ebay iPod micro

Si l’on en croit le titre de l’annonce sur eBay, par ailleurs assez peu explicite, ce mini faux iPod est aussi capable d’enregistrer. Il a d’ailleurs une icône de micro sur son écran d’accueil, où l’on découvre aussi une petite radio et… un marteau !

faux iPod eBay

 

Les couleurs du système 7 d'Apple

Les couleurs du système 7 (votez !)

Quand Apple a commercialisé son système 7, l’une des nouveautés les plus remarquables était l’utilisation intensive des couleurs offertes par les écrans de l’époque. L’interface originale du Mac était conservée dans ses grandes lignes, mais les 256 couleurs offertes par la plupart des cartes graphiques de l’époque permettaient un graphisme plus fin que celui d’origine.

Les couleurs du système 7 d'Apple

C’est le moment de répondre à notre sondage du jour : Standard, or, vert, turquoise, rouge, rose, bleu, gris, noir et blanc : quelle était la couleur de l’interface de votre Système 7 ?

 

Quelle était la couleur d'interface de votre Système 7 ?

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Philippe Diaz, Apple Macintosh

Didier Diaz, un français chez Apple

Dernièrement, quand nous avons décidé de faire disparaître l’ancienne version de l’Aventure Apple au profit d’un nouveau design plus épuré, nous avons décidé de ne pas reprendre les biographies qui occupaient une place de choix sur le site. Depuis le lancement du site en 2000, de l’eau a coulé sous les ponts, Wikipédia est apparue, et l’on trouve aujourd’hui des ouvrages par dizaines au sujet de la plupart des acteurs de l’histoire d’Apple.

Sur ce blog, nous pouvons dorénavant nous concentrer sur des personnages moins connus, mais qui ont cependant oeuvré dans l’ombre pour faire d’Apple ce qu’elle a été à différentes époques. Voici le premier d’entre eux, que nous avons redécouvert grâce à nos articles précédents, au sujet des Macs ouverts de 1987, et de l’AppleTalk PC Card.

En 1987, L’Ordinateur Individuel interviewait Didier Diaz, chef de produit pour le Macintosh II chez Apple. Voilà ce que disait de lui l’encadré dédié à sa biographie : timide et modeste, sorti de l’École Supérieure de Commerce du Havre, Didier Diaz s’était fait remarquer pendant un stage durant lequel il était chargé de traduire en français l’interface du Lisa. Il s’était ensuite vu confier la responsabilité de faire émerger un marché de logiciels et de périphériques pour le Macintosh à travers le monde.

Didier Diaz Apple

Philippe Diaz, Apple Macintosh

Nous avons extrait une phrase emblématique de son entretien de 1987 au sujet du Macintosh II. Interrogé sur le prix du Macintosh II, qui le plaçait au-dessus de l’IBM PC/AT, haut-de-gamme de la marque, Didier Diaz répondait que le but d’Apple n’était pas d’être le moins cher. Attendre que d’autres inventent des produits et les mettent sur le marché pour ensuite les imiter, ce n’est pas dans l’identité d’Apple. Remplacez “AT” par n’importe quel produit récent (téléphone portable, ordinateur, tablette…) et “Macintosh II” par n’importe quel des produits Apple, et ce credo s’appliquera avec la même actualité.

Didier Diaz interview

Le voici dans l’émission Computer Chronicles dont nous avons déjà parlé l’année dernière. Dans cet épisode daté de 1987, les chefs de produits Apple se succédaient : tout d’abord Charlie Oppenheimer, chef de produit pour le Macintosh SE, puis Didier Diaz qui présentait son Macintosh II aux animateurs Stewart Cheifet et Gary Kildall. Il expliquait que le Macintosh II allait bien sûr répondre aux besoins existants (traitement de texte, tableur…) mais aussi ouvrir la voie à de nouveaux usages scientifiques ou universitaires grâce au système Unix supporté nativement par le processeur 68020. Didier Diaz expliquait également les avantages du format NuBus, dont les cartes étaient identifiées par une puce permettant au système de se configurer sans intervention de l’utilisateur, puis de prendre le contrôle sur l’ensemble de la machine, autorisant la création future de cartes-processeurs plus puissantes. Il présentait fièrement la carte graphique capable d’afficher simultanément 256 couleurs parmi les 16 millions disponibles, et le disque dur atteignant un taux de transfert de 1,2 MB/s… Au passage, il lançait une démonstration de calcul de courbes, à l’aide d’un logiciel prenant en charge le nouveau coprocesseur mathématique 68881 de Motorola. Et si vous poursuivez un peu la vidéo, vous pourrez admirer quelques vues de l’usine où était fabriqué le Macintosh, à Fremont en Californie.

Comme tous les chefs de produits, Didier Diaz n’a pas connu que de bons moments. Le magazine InfoWorld, en mars 1987, racontait ainsi comment un modèle de démonstration du Macintosh II avait planté en pleine présentation, à cause de la puce audio qui était encore en phase de développement. Impossible de redémarrer à l’aide du bouton Reset : il lui avait fallu débrancher le câble de la prise murale, devant un parterre de journalistes médusé…

Didier Diaz a quitté Apple en 1997, avant d’enchaîner plusieurs postes de direction chez CIDCO, OmniSky,AT&T, Aliph et Access. S’il nous lit, nous serions ravis d’avoir de ses nouvelles et de raconter ses souvenirs !

Le PowerCD d'Apple

Le PowerCD présenté par Apple

Nous avons déjà eu l’occasion de parler du PowerCD, cet étonnant lecteur de CD multifonction proposé par Apple en 1993. Il permettait de lire des CD-audio, des CD-Rom, et même des PhotoCD, le format de diffusion de photos numériques inventé par Kodak.

Voici comment Apple illustrait la présentation de ce lecteur, dans sa revue de propagande Apple Magazine, en Juillet 1993. Il est vrai que ce lecteur avait quelques atouts, comme sa connectique variée (SCSI, audio/vidéo et sortie casque), sa télécommande, ou sa capacité à fonctionner sur batterie. Mais comparé aux 600 grammes du Discman de Sony, de dix ans son aîné, le PowerCD pesant 975 grammes ne méritait tout de même pas le qualificatif de « baladeur » qu’Apple voulait lui accoler…

Le PowerCD d'Apple

Le PowerCD d'Apple

Apple Quick Reference Guide

Les raccourcis-clavier du Mac en 1988

En 1988, le Macintosh avait déjà atteint un bon niveau de maturité. Le Macintosh SE et le Macintosh II, premiers Macs évolutifs, disposaient alors du Système 6, une version très stable et très complète du système. Voici la fiche de référence qu’Apple proposait à l’époque avec ses ordinateurs. Fidèle à sa réputation de cohérence, Apple a conservé la plupart des raccourcis-clavier de l’époque jusqu’à maintenant.

Apple Quick Reference Guide

Le raccourci Commande-N du Finder ne permet plus de créer un nouveau dossier, mais ouvre une nouvelle fenêtre depuis Mac OS X. Certains des raccourcis les moins connus sont toujours actifs : un clic sur une case de fermeture avec la touche Option appuyée ferme toujours toutes les fenêtres, et le déplacement d’une fenêtre avec la touche Commande appuyée évite toujours de la faire basculer au premier plan. Même un raccourci lié au MultiFinder est toujours utile : il consiste à double-cliquer sur un fichier avec la touche Option appuyée pour l’ouvrir et faire disparaître la fenêtre du Finder qui le contenait.

Apple Quick Reference Guide

L’utilisation de la touche Commande appuyée lors du démarrage, qui permettait de désactiver temporairement le MultiFinder, n’existe plus. En revanche, associée à d’autres touches, elle permet de modifier le processus de démarrage : en mode single-user (S), en mode Détaillé (V) ou sur la partition de Recovery OS (R).

Les combinaisons Commande-Maj-0, Commande-Maj-1 et Commande-Maj-2 qui permettaient d’éjecter les disquettes des trois lecteurs sont aujourd’hui inutilisées. En revanche, on peut toujours faire des copies d’écran avec les raccourcis Commande-Maj-3 et Commande-Maj-4 : à l’époque, ces raccourcis permettaient d’enregistrer l’écran en format MacPaint, ou d’envoyer à l’impression toute la fenêtre active. Il y avait même un raccourci pour imprimer tout l’écran sur l’ImageWriter : il suffisait d’activer la touche Majuscules bloquées en plus du raccourci précédent !

Apple Macintosh System 7.5 Jigsaw Puzzle with iPhone Xs wallpaper

Souvenir : le Puzzle de Mac OS

Et vous, avez-vous connu l’époque où chaque Macintosh était livré avec un petit jeu de puzzle (ou « Jigsaw Puzzle » en version originale) ? Ce puzzle traditionnel représentait un planisphère centré sur l’Europe (y compris dans la version américaine du système). C’est le même planisphère que l’on retrouvait dans l’Album, également accessible depuis le Menu Pomme.

Apple Macintosh System 7.5 Jigsaw puzzle

Un menu « Créer un nouveau puzzle » offrait le choix entre 3 tailles : 6, 18 ou 45 pièces. Il était même possible de copier-coller n’importe quelle image pour créer un puzzle personnalisé !

Apple Macintosh System 7.5 Jigsaw Puzzle with iPhone Xs wallpaper
24 ans séparent le logiciel Puzzle du Système 7.5 (1994) et le fond d’écran créé pour l’iPhone Xs (2018)…

En cas d’hésitation, il y avait une antisèche : un menu « Voir l’image » permettait de découvrir l’image dans une fenêtre flottante à l’écran. Il y avait aussi un menu « Résoudre le puzzle » qui animait les pièces à l’écran pour reformer l’image d’origine.

Prototype clavier Macintosh 1984

Un prototype du clavier du premier Macintosh de 1984

En voilà, une trouvaille sympathique repéré sur le site d’enchères RRauction. Ce prototype de clavier reprend la disposition QWERTY standard sans flèches, pavé numérique ni touches de fonction du modèle définitif. Mais il ne dispose pas encore du fameux logo en trèfle de la touche commande, qui est inscrite en toutes lettres !

Par ailleurs, on y trouve un étonnant tiroir coulissant verrouillable sur le côté droit, destiné à ranger les cartes de raccourcis clavier. Conçus durant le développement du Macintosh 128K, très peu d’exemplaires de ce clavier avec tiroir latéral existent, ce qui en fait une pièce de collection particulièrement précieuse qui a été adjugée pour plus de 3000 dollars.

Prototype clavier Macintosh 1984

Prototype clavier Macintosh 1984

Prototype clavier Macintosh 1984

NEC PC-9801CV

Un semblant de Macintosh chez NEC

Nous vous parlions il y a quelques jours du MPC-LX 100, un clone de Mac conçu légalement par Pioneer, à l’époque où Apple encourageait cette pratique consistant à intégrer Mac OS dans d’autres ordinateurs. Dix ans plus tôt, c’est une autre forme d’imitation qui était à la mode, suite au succès de la gamme Macintosh. Ainsi, vous pouvez trouver en ce moment sur le site d’enchères de Yahoo Japon, un NEC PC-9801CV, qui n’est autre qu’un PC sous DOS sorti en mars 1988, intégré dans un boîtier qui rappelle les grandes lignes du petit ordinateur intégré d’Apple.

NEC PC-9801CV

NEC PC-9801CV

Pour enchérir, c’est par ici !

Publicité Apple Macintosh PowerPC Infogrames Alone in the Dark

Publicité : Alone in the Dark sur Macintosh

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, voici la première d’une série de trois réclames vantant la qualité et la quantité des jeux disponibles sur Macintosh, sublimés par le nouveau processeur PowerPC. Le premier éditeur à s’y coller est donc Infogrames, avec sa série « Alone in the Dark », mais aussi « Astérix, le défi de César » et « International Tennis Open ».

Publicité Apple Macintosh PowerPC Infogrames Alone in the Dark

Test Drive a Macintosh

Toute l’enveloppe de Test Drive a Macintosh

Comment donner envie aux clients de la gamme Apple d’acheter le tout nouveau Macintosh, un peu à la peine en ce début d’année 1985 ? En leur permettant de l’essayer gratuitement à la maison, tout simplement ! Cette proposition, c’est le principe de l’opération « Test Drive a Macintosh » dont nous vous avons déjà parlé. Aujourd’hui, nous vous présentons le document complet, envoyé par la filiale anglaise d’Apple à certains de ses clients, comme à ce responsable des achats chez Talbot Motor.

Test Drive a Macintosh UK

Sur l’enveloppe, Apple promettait « une bonne excuse pour ne pas sortir ce soir ». À l’intérieur, on trouvait le courrier présenté ici, la brochure présentée là, la brochure des logiciels datée de janvier 1985, ainsi qu’une invitation à remettre à son revendeur local, sans oublier l’étiquette de porte.

Test Drive a Macintosh UK

Au verso de cette étiquette, à la manière de celles que l’on trouve dans les hôtels, se trouvait une invitation à ne pas être dérangé pendant le test du Macintosh.

Test Drive a Macintosh UK

Bon anniversaire, l’iPod mini 2G !

Le 23 février 2005, Apple présentait une version rajeunie de son iPod mini, ce baladeur qui avait mis un coup de vieux à l’iPod, avec sa Click Wheel et son microscopique disque Microdrive 4 ou 6 Go. Il avait repris les couleurs de la première génération, juste un peu plus vives, et les avait reportées sur les boutons de la roue cliquable quand son prédécesseur se contentait de logos gris.

iPod mini 1G et 2G

Préférences Exposé MacOS X

Astuce : Exposé en glissé-déposé

Nous continuons d’explorer nos archives de vieilles astuces, publiées dans la revue A Vos Mac en 2003. En voici une qui est toujours aussi efficace et pertinente, et qui réjouira ceux qui ont l’habitude de jongler entre plusieurs applications : par exemple pour passer une image d’un mail à un traitement de texte, pour glisser une icône sur une fenêtre de logiciel, pour déposer un texte depuis un document vers un autre…

Avant Exposé, il fallait obligatoirement que les deux fenêtres soient visibles. Maintenant, ne vous souciez plus d’ordonner votre écran : si votre fenêtre est ouverte, elle est accessible ! L’astuce consiste tout d’abord à régler, dans les Préférences Système, l’utilisation d’un ou deux coins de l’écran pour Exposé. Ainsi, passer la souris sur le coin sélectionné permet d’activer Exposé. Dans l’exemple, le coin supérieur droit a pour fonction d’afficher toutes les fenêtres de l’écran.

Préférences Exposé MacOS X

 

Ensuite, il suffit d’attraper un objet (sur la photo d’écran, une image dans un e-mail), de le glisser tout d’abord vers le coin de l’écran, pour afficher toutes les fenêtres, puis, sans avoir relâché la souris, vers la fenêtre souhaitée (dans l’exemple, un traitement de texte). Laissez la souris, toujours appuyée, quelques instants sur la miniature de la fenêtre : celle-ci clignote, puis reprend sa taille normale, au premier plan de l’écran ! Il n’y a plus qu’à relâcher la souris juste à l’endroit où vous voulez déposer votre image. Magique, non ?

Exposé sur Mac OS X en 2003

Apple 1990 changes the world poster

La PAO des années 90 sur un poster Apple

Voici encore une belle découverte sur eBay : un poster datant du tout début des années 90, à l’époque de QuarkXPress 3, du Macintosh IIcx et de la LaserWriter IINTX, toutes trois citées dans le visuel. Il faut dire que ce poster était tout à la fois une publicité et le récit de sa propre création.

Apple 1990 changes the world poster

En effet, sous le slogan « Apple change le monde. Lisez cela en détail », la marque avait détaillé le processus de création du poster lui-même, qui associait sur un planisphère des extraits de nombreuses publications créées sur Macintosh. Et ce n’était pas une mince affaire à l’époque !

Il avait fallu tout d’abord qu’un artiste californien nommé Chris Krueger dessine la carte du monde au feutre, avant de la numériser sur un scanner à plat pour en tirer un fichier PICT, pour le reprendre ensuite au format vectoriel dans Adobe Illustrator 88. Les parties du monde ainsi dessinées avaient été associées dans un document QuarkXPress de 90 x 70 cm, et le travail s’était poursuivi entre Illustrator et Adobe Photoshop, à une résolution de 28 000 x 16 000 pixels (soit un bon 448 millions de pixels tout de même, sur des ordinateurs tournant à 16 Mhz et plafonnant à 128 Mo de mémoire vive). Pour envoyer les images des magazines numérisées sur un scanner rotatif professionnel Scitex, il avait fallu les enregistrer sur un disque dur externe et envoyer celui-ci par colis ! Imaginez que le fichier final pesait 112 Mo, à une époque où le plus gros disque dur externe d’Apple n’offrait qu’une capacité de 300 Mo !

Brochure iMac G5 verso

La brochure de l’iMac G5

Pour la première fois avec son iMac G5 dont nous fêtons aujourd’hui l’anniversaire, Apple intégrait l’ensemble des composants de son ordinateur derrière l’écran, un concept toujours d’actualité quatorze ans plus tard, malgré les évolutions de design et de matériaux. Allez, pour se souvenir, on ressort la mini-brochure diffusée par les revendeurs Apple à l’époque.

Brochure iMac G5

Brochure iMac G5 verso

Apple PowerMacintosh G4 heatsink motherboard

De l’art dans un radiateur

Dans un ordinateur, le radiateur, ou dissipateur thermique, est une pièce de métal chargée de dissiper la chaleur produite par le processeur pour éviter que celui-ci ne surchauffe. Dit comme ça, ce n’est pas forcément très glamour. Et pourtant, quand c’est Apple qui le dessine, on obtient cette petite œuvre d’art, que l’on trouve dans les PowerMacs G4 monoprocesseurs. En effet, dans les modèles biprocesseurs, le radiateur était pourvu d’ailettes toutes identiques, sans cet effet d’escalier permettant de raccourcir les ailettes vers le côté inutilisé.

Apple PowerMacintosh G4 heatsink motherboard

Apple PowerMacintosh G4 heatsink motherboard

Apple 20863 Stevens Creek

Les anciennes adresses d’Apple

Tout le monde ou presque connaît le siège actuel d’Apple, que la marque occupe depuis 2017. Avec son look de vaisseau spatial (ou de donut, c’est selon), ce bâtiment baptisé Apple Park est devenu emblématique de la nouvelle image d’Apple, alliant simplicité des formes et démesure de l’échelle. Officiellement, le bâtiment a été inauguré le 17 mai dernier, journée marquant la fin des travaux. L’adresse postale est on ne peut plus simple : Apple Park, Apple Park Way, Cupertino, California.

Apple Park
Image : Blog about California

Jusqu’alors, le siège d’Apple était situé à une autre adresse emblématique située à moins d’un kilomètre de là : le 1, Infinite Loop, déjà à Cupertino. Cette rue, dont le nom signifie boucle infinie, avait déjà été créée pour Apple en 1993, afin de desservir les six bâtiments principaux de son nouveau siège et les parkings attenants. Rapidement, la place avait commencé à manquer, et Apple avait acheté ou loué un nombre grandissant de bâtiments situés à proximité, conduisant à la décision de construire l’Apple Park.

1 Infinite Loop, Cupertino
Image : Wired

Avant d’occuper cette adresse devenue mythique, Apple était domiciliée juste à côté, au 20525 Mariani Avenue. Elle y avait fait construire en 1981 un bâtiment dénommé Mariani One, qu’elle a conservé depuis lors.

Apple 20525 Mariani Ave

Plus tôt encore, en 1978, Apple manquant déjà de place, le siège social avait été déménagé au 10260 Bandley Drive, toujours dans le même quartier. Six bâtiments avaient été loués successivement, et connus sous les noms de Bandley 1 (aujourd’hui transformé en centre commercial), Bandley 2, puis Bandley 3 (dédié à l’équipe Macintosh en 1983), et ainsi de suite. Certains bâtiments appartiennent encore à Apple, comme le prouve Google Maps.

Image : 9to5mac

On continue de remonter le temps, et on arrive en 1977. Apple, qui travaille sur son Apple II, a besoin de place et emménage au 20863 Stevens Creek Boulevard à Cupertino. Le bâtiment ne fait plus partie aujourd’hui du patrimoine d’Apple. Il est d’ailleurs à louer ces jours-ci. Comptez 540 dollars par mois et par mètre carré pour ce bâtiment situé au coeur d’un ensemble de bureaux situé à un kilomètre de l’Infinite Loop.

Apple 20863 Stevens Creek

Officiellement, il s’agissait là du premier siège social d’Apple après sa création dans la maison de la famille Jobs, au 2066 Crist Drive, à Los Altos, un quartier résidentiel situé à un peu plus de trois kilomètres de l’Infinite Loop. Pourtant, en cherchant bien, on peut aussi trouver la trace d’une autre adresse utilisée par Apple à la même époque :  le 770 Welch Road à Palo Alto. Il s’agissait d’une simple boîte postale destinée à donner à Apple une image plus sérieuse qu’une adresse familiale… On la rencontre notamment dans la documentation de l’Apple-1, et dans les premiers documents relatifs à l’Apple II.

Apple 770 Welch Road
Image : CharityBuzz
Touches de fonction sous Mac OS 8

Une astuce pour les touches de fonction

Aujourd’hui dans notre rubrique Astuces : une manière de personnaliser les touches de fonction qui sont apparues assez tardivement sur les claviers de nos Macs.

Touches de fonction sous Mac OS 8

Si vous utilisez un Mac portable, vous connaissez déjà les touches de fonction : elles vous permettent de régler le volume sonore et la luminosité de l’écran. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que vous pouvez assigner aux touches F7 à F12 d’autres fonctions, sans aucune difficulté. Ouvrez le Tableau de Bord “Frappe Clavier” et cliquez sur le bouton “Touches fonctions”. La fenêtre qui apparaît vous permet de donner à chaque touche une utilité : cliquez sur la représentation de la touche et choisissez le fichier qui doit se lancer (application, document, son, film, script…). Voilà ! Dès que vous appuierez sur cette touche, le fichier se lancera. Méfiez vous des redondances : il se peut que certaines touches de fonction soient déjà occupées (par un tableau de bord, par la barre des réglages, une extension…). Dans ce cas, choisissez d’autres touches !

Cette astuce a été publiée en 2000 dans la revue A Vos Mac.

Apple , Les ports de l'Apple TV

L’obsession du détail chez Apple : les connecteurs

L’attention portée par Apple aux moindres détails du design de ses machines confine souvent à l’obsession. En voici un exemple : quand elle conçoit ses cartes-mères, Apple fait fabriquer des connecteurs dont les différentes pièces en plastique reprennent la couleur du boîtier. Tout le contraire des fabricants de PC qui affectent une couleur à chaque port : bleu pour l’USB et l’écran, rose pour le micro, vert pour la souris, mauve pour le clavier…

Ainsi, quand les premiers Macs étaient beige, ou gris platine, leurs ports ADB, modem et imprimante, étaient assortis.

Apple , Les ports du Performa 6400

Puis quand elle a commencé à proposer des accessoires noirs, comme ce QuickTake 100 de 1994, la marque a intégré des port noirs.

Apple , Les ports du QuickTake 100

Même choix, évidemment, avec les PowerBooks, comme ce modèle G3 de 1999 (nous l’avons déjà présenté sous toutes les coutures dans un précédent comparatif).

Apple , Les ports du PowerBook G3

Et même quand elle s’est tournée vers le blanc le plus étincelant, Apple a conservé cette manie. C’est le cas de l’iBook G4, mais aussi de l’eMac de 2002 ici présenté.

Apple , Les ports de l'eMac

C’est encore le cas aujourd’hui, avec l’Apple TV, l’iMac et l’iMac Pro, les MacBooks, le Mac Pro… Finalement, il n’y a eu qu’une seule vraie entorse à cette règle, mais c’était pour la bonne cause : le premier Apple TV, en 2007, a utilisé les codes couleurs habituels des appareils de salon, pour mieux se faire accepter dans ce qui n’était encore pour Apple qu’un hobby.

Apple , Les ports de l'Apple TV

Apple réduction échange Power Macintosh

Une offre de reprise pour un Power Macintosh

Comme toutes les autres marques, quand elle a du mal à vendre ses nouveaux produits, Apple propose à ses clients de racheter leurs anciens modèles. C’est d’ailleurs le cas actuellement pour les nouveaux iPhones comme le rappelait récemment MacGénération. La technique n’est pas neuve. Nous vous avons déjà présenté une publicité de 1991 où Apple promettait 5000 francs en échange d’un Apple II usagé, lors de l’achat d’un Macintosh LC tout neuf.

Aujourd’hui, nous vous présentons une brochure recto-verso de 1997, où la marque propose à peu près le même tarif pour échanger un Macintosh contre un PowerMacintosh tout neuf.

Apple réduction échange Power Macintosh

Attention cependant : l’offre ne valait que pour les modèles haut-de-gamme de la marque : le Power Macintosh 8600, son équivalent gonflé en logiciels l’Apple Web Studio, ou encore le très coûteux PowerMacintosh 9600, une machine à plus de 30.000 francs… Sans compter que l’offre de reprise était calculée en fonction de la machine restituée : pour obtenir 5100 francs de reprise, il fallait rendre un Quadra 800 gavé de 16 Mo de mémoire vive et 500 Mo de disque dur, une machine qui pouvait dépasser les 50.000 francs avec son lecteur de CD…

Apple réduction échange Power Macintosh

Publicité Apple, Système 7.5, après avoir appris l'homme à la machine

Publicité : Pierre, Paule, Jacques et les autres

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, une double-page de 1995 présentant le Système 7.5 (on ne disait pas encore « Mac OS »). Apple présentait les fonctions principales de cette grosse mise à jour : l’assistant pour vous venir en aide, de nouveaux fonds d’écran, AppleScript, Echange PC/Macintosh et Easy Open, Mac TCP pour accéder à Internet, la future autoroute mondiale de l’information, QuickTime 2.0, QuickDraw GX… Le tout pour 590 Francs hors taxes, car oui, à l’époque, les grosses mises à jour étaient payantes !

Publicité Apple, Système 7.5, après avoir appris l'homme à la machine

SimpleText sur MacOS 8 : MOV, texte, QuickDraw 3D...

Souvenir – SimpleText

Et vous, avez-vous connu le logiciel SimpleText, descendant de TeachText et ancêtre de TextEdit ? Il accompagna les Macs du Système 7 jusqu’à Mac OS 9, et permettait d’ouvrir des petits fichiers de texte, inférieurs à 32 Ko, notamment les fameux fichiers « Lisez-moi » ou « Read me » qui accompagnaient les logiciels à l’époque. Pour y coller une image, il fallait d’ailleurs jouer avec ResEdit, coller l’image dans une ressource PICT, et inclure un espace insécable (option-espace) dans le texte pour faire apparaître l’image…

SimpleText sur MacOS 8 : MOV, texte, QuickDraw 3D...

Et si vous pensez que SimpleText ne savait rien faire d’autre qu’ouvrir et modifier les fichiers en texte brut, détrompez-vous : il reconnaissait de nombreux formats de fichiers, parmi lesquels les modèles QuickDraw 3D, les fichiers HTML (qui ne contiennent en fait que du texte), les fichiers de texte en lecture seule, les images PICT (bitmap ou vectoriel) et, de manière générale, tous les formats reconnus par QuickTime (MOV, MP3, AIFF, Gif, JPEG, etc.) après une rapide conversion. Finalement, l’air de rien, SimpleText était un peu l’ancêtre de « Aperçu »…

 

Le système 7.1 d'Apple en version française

Bon anniversaire le Système 7 !

Le 13 mai 1991, Apple a commercialisé le Système 7. Plus de trois ans après le Système 6, et sept ans après la commercialisation du premier Macintosh, Apple a revu en profondeur son interface, pour tirer profit des écrans en couleurs qui commençaient à se généraliser dans la gamme. Elle a également intégré quelques technologies comme l’adressage mémoire 32-bits ou la mémoire virtuelle, et bien évidemment le multitâche coopératif, qui permettait enfin de lancer plusieurs logiciels en même temps, même si beaucoup d’opérations restaient « bloquantes » pour l’interface, comme la copie de fichiers.

Le système 7.1 d'Apple en version française
Le système 7.1 d’Apple en version française sur un PowerBook Duo 230 (écran externe via le Duo Dock)

Parmi les autres nouveautés du système 7, on trouvait les alias (des raccourcis pointant vers un fichier), AppleScript, le dossier « Extensions », les Tableaux de Bord gérés sous forme de fichiers indépendants, la gestion des polices vectorielles TrueType, ou le menu Pomme personnalisable.

Le Système 7 est resté le système d’exploitation d’Apple lors du passage au processeur PowerPC, et a pris le nom de MacOS avec sa version 7.6. Puis il a laissé sa place en juillet 1997 à MacOS 8, qui aurait pu s’appeler MacOS 7.7 mais changea de nom en grande partie pour des raisons légales, afin de mettre fin au contrat qui liait Apple et les cloneurs de Macintosh.

35 Macintosh Advantages Apple 1993

35 avantages du Macintosh (3)

Après les épisodes 1 et 2, voici une nouvelle série d’extraits de la brochure « 35 Macintosh advantages », diffusée par Apple en 1993, qui nous accompagne cette semaine.

Dans ce document comparant le Macintosh aux « compatibles-PC équipés de Windows », Apple cherchait parfois la petite bête, comme dans cette comparaison des étapes à suivre pour renommer un fichier. Apple oublie de préciser qu’il fallait aussi cliquer une première fois sur le fichier, attendre que le nom soit sélectionné, puis le dé-selectionner avant de re-sélectionner la lettre à changer… Une manière de faire tellement déroutante que même Mac OS a fini par disposer d’un menu « Renommer »…

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Un autre aspect du système qui était plutôt sympa chez Apple était sa capacité à ne pas exiger d’extension au bout des noms de fichiers. Chaque fichier se souvenait de son type et de l’application l’ayant créé (au moyen d’un code créateur qu’il était possible — mais compliqué — de modifier). Apple a finalement renoncé à ce fonctionnement lors du passage à Mac OS X, et les extensions sont maintenant monnaie courante.

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Après ces comparaisons logicielles, venait le moment de comparer les logithèques respectives du Mac et de Windows. Croyez-le ou non, à l’époque, il y avait plus de programmes pour le Mac ! On imagine que le calcul ne prenait pas en compte les applications pour DOS, bien plus nombreuses…

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Tout cela, sans même parler de l’incohérence des applications Windows, qui utilisaient des raccourcis-claviers différents…

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Allez, la suite demain !
[tous les épisodes :  12, 34, et 5]

apple 1997 Mac OS Report ad 2

Publicité : The Mac OS Report (2)

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici la suite de la publication de la semaine dernière : le second numéro du *Bulletin de Mac OS*, publié en 1997. Alors qu’Apple travaillait dur pour marier ses technologies et celles acquises avec le rachat de NeXT, ce deuxième (et dernier bulletin) présentait les nouveautés de Mac OS 8 : nouvelle interface, Finder multitâche, menus contextuels, accès simplifié à Internet grâce aux tableaux de bord TCP/IP et PPP… Et en attendant le futur Rhapsody, Mac OS 8 était fourni avec Netscape Navigator, Internet Explorer, ainsi qu’un support natif de Java (une intégration dont Windows 95 était bien incapable, comme le rappelle Apple). Et le mieux, c’est que si vous tapez http://www.macos.apple.com dans votre navigateur, vous arrivez toujours sur la page dédiée au système d’Apple !

apple 1997 Mac OS Report ad 2

Publicité pour l'Apple LaserWriter Couleur 12/600 PS : les cheveux sont plus lisses, plus soyeux, plus beaux

Publicité – LaserWriter Couleur 12/600

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine : une publicité de 1995 pour l’imprimante LaserWriter Couleur 12/600 PS. À 6989 dollars, il s’agissait de l’imprimante la plus coûteuse de toute l’histoire d’Apple, un haut-de-gamme sans aucun compromis. Un mastodonte de près de cinquante kilogrammes, engloutissant plus de 1000 W pour expulser 12 pages par minute en noir et blanc (3 en couleurs) en 600 points par pouces, grâce au système d’impression mis au point par Canon, le premier système laser couleur proposé par Apple.

Tout ça pour obtenir le même résultat qu’un bon shampoing, d’après cette publicité qui occupait la moitié inférieure de deux pages en vis-à-vis.

Publicité pour l'Apple LaserWriter Couleur 12/600 PS : les cheveux sont plus lisses, plus soyeux, plus beaux

Publicité pour l'Apple LaserWriter Couleur 12/600 PS : les cheveux sont plus lisses, plus soyeux, plus beaux

Secret about box Mac OS 8.5

Une astuce pour l’About Box

Aujourd’hui dans notre rubrique d’Astuces : comment personnaliser l’écran d’informations secret qui apparaît dans Mac OS 9 ?

Secret about box Mac OS 8.5

Vous avez toujours rêvé de travailler chez Apple ? C’est — presque — possible, grâce à ResEdit et MacOS 8.5 (minimum)… Ouvrez dans ResEdit une copie du Finder, puis localisez la ressource “SABT”. Toutes les ressources contenues dans celle-ci correspondent aux phrases qui apparaissent quand on demande “A propos de l’équipe de MacOS 8.5” dans le menu Pomme en maintenant les touches Pomme, Option et Ctrl appuyées. Vous pouvez à loisir remplacer les titres et les noms contenus dans chaque ressource, en prenant garde de ne modifier ni le nombre de caractères, ni les emplacements des chaînes de caractères « ^ ^ » qui correspondent aux retours à la ligne. Si jamais vous tapez plus de caractères qu’il n’y en avait à l’origine, vous risquez de voir apparaître des caractères fantaisistes dans l’écran de l’About Box.

Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.

Inside Apple décembre 1983

Publicité : Inside Apple, ImageWriter et Catalyst

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Cette semaine, voici une double page de décembre 1983, la dernière parue dans la série des « Inside Apple » que la marque affectionnait à l’époque. Juste avant le lancement du Macintosh, la marque s’offrait une dernière publicité dans cette série, pour présenter son ImageWriter, dont beaucoup se souviennent comme de la meilleure imprimante matricielle de la marque, avec sa résolution de 140 x 160 points par pouces et ses 120 caractères par seconde. Pour l’acheter, il était possible de demander l’Apple Card, une carte de crédit permettant d’acheter du matériel Apple sans appeler son banquier.

Inside Apple décembre 1983

On remarquera aussi la mention du logiciel Catalyst de Quark (qui n’avait pas encore imaginé Xpress), qui permettait de dupliquer les logiciels de leur disquette vers le disque dur ProFile, afin de ne plus avoir besoin de redémarrer l’ordinateur pour passer de l’un à l’autre. Un bidule assez étonnant, auquel sera greffé plus tard une interface inspirée du Macintosh, très proche de ce qu’on retrouvait avec MouseDesk de Version Soft.

Apple / Samsung : On enterre la hache de guerre

C’est officiel : Apple et Samsung ont enterré la hache de guerre, après sept ans de combat judiciaire acharné. Les détails de l’accord ne sont pas rendus publics, mais l’on imagine que cette bataille de tribunal finissait par coûter cher aux deux entreprises qui, par ailleurs, poursuivent leur collaboration dans de nombreux domaines.

Cet événement n’est pas sans rappeler un autre accord, signé il y a presque 21 ans, le 6 août 1997. Apple et Microsoft mettaient alors fin à plus de dix ans de procès : en échange d’un abandon de toute poursuite entre les deux sociétés sur le front des brevets, Microsoft s’engageait à développer la suite bureautique Office durant les cinq années suivantes. Apple, de son côté, acceptait d’installer Internet Explorer par défaut sur ses ordinateurs. Microsoft, au passage, investissait 150 millions de dollars dans la Pomme, ce qui conduira certains journalistes à affirmer que Microsoft venait de racheter Apple. Il ne devrait pas en être question cette fois-ci…

Couverture du Time :

Brochure Power Mac G5 Apple 2003

Une brochure pour le Power Mac G5

Malgré son abandon en 2013, Apple n’a jamais pu faire oublier le design son PowerMac G5 de 2003, devenu Mac Pro en 2006. À tel point que les tout nouveaux Mac Pro 2019 en ont repris les grandes lignes : aluminium, petits trous et poignées de transport.

Brochure Power Mac G5 Apple 2003 france

Cette brochure, bien repliée, affichait fièrement les initiales G5, comme Cinquième Génération, car c’est ce qu’était ce Power Macintosh : la cinquième génération de Macs à base de processeur PowerPC.

Brochure Power Mac G5 Apple 2003 france

Les caractéristiques de ce modèle étaient encore loin de celles que l’on trouve aujourd’hui dans le Mac Pro. Mais à l’époque, elles étaient déjà phénoménales : deux processeurs 64 bits cadencé jusqu’à 2 Ghz, jusqu’à 8 Go de mémoire vive à 400 Mhz, et des ports Serial ATA et PCI-X.

Brochure Power Mac G5 Apple 2003 france

Suivaient quelques exemples de comparaisons de performances en utilisation réelle : retouche d’image avec Photoshop, compression de DVD, séquençage ADN, création musicale… Le G5 était présenté comme 2 à 4 fois plus rapide que les processeurs Xeon ou Pentium 4 de chez Intel.

Brochure Power Mac G5 Apple 2003 france

Une fois dépliée, la brochure présentait le design de l’ordinateur, intégrant le processeur le plus avancé au sein du système le plus performant, dans un boîtier des plus silencieux. À l’intérieur, tout était organisé pour assurer le refroidissement le plus efficace des composants et un accès aisé aux entrailles électroniques.

Brochure Power Mac G5 Apple 2003 france

Nota bene : en fait, on avait commencé à rédiger cet article avec la brochure américaine du G5. Et puis on a retrouvé sa version française, alors on a tout recommencé. Voici donc la version en anglais que nous avions préparée :

Brochure Power Mac G5 Apple 2003

Brochure Power Mac G5 Apple 2003

Brochure Power Mac G5 Apple 2003

Brochure Power Mac G5 Apple 2003

Brochure Power Mac G5 Apple 2003

Dialogue d'enregistrement type Système 7

Une astuce pour les dialogues d’enregistrement

Dans notre rubrique Astuces : comment remonter de dossiers en dossiers jusqu’à la racine du disque dur, dans les dialogues d’enregistrements du Système 7 ?

Dialogue d'enregistrement type Système 7

Même sous MacOS 8, certaines applications utilisent encore l’ancien dialogue d’enregistrement et d’ouverture de fichiers hérité du Système 7. Ce qui nous intéresse ici dans la fenêtre, c’est la petite icône en haut à droite de cette fenêtre, qui indique le nom du disque utilisé. Si vous cliquez sur le nom du disque, vous remontez d’un niveau dans la hiérarchie, jusqu’à vous retrouver sur le bureau. C’est souvent plus rapide que de passer par le menu déroulant, seule solution dans les nouveaux dialogues de MacOS 8.5.

Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.

Publicité Apple pour l'iMac 1998

La pub du dimanche – L’iMac

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine : une publicité de 1998 pour l’iMac, tout spécialement dédiée « à tous ceux qui pensent que les ordinateurs sont trop compliqués, trop chers et trop gris ». Une réclame qui comporte étrangement deux fautes de typographies et, pire, une faute d’orthographe (saurez-vous la repérer ?).

Publicité Apple pour l'iMac 1998

Publicité pour le Mac IIvx - La gestion sur Mac

La pub du dimanche – La gestion sur Mac

Le dimanche, c’est publicité ! Et cette semaine, une fois n’est pas coutume, deux publicités de janvier 1992 pour le prix d’une, vantant le Macintosh IIvx, ou plutôt “la soudaine simplicité de la gestion” grâce au Macintosh. Pas très glamour, comme sujet… Etonnantes publicités qui ne citent même pas les logiciels qu’elles présentent : il ne vous reste plus qu’à vous procurer le Guide des Solutions de Gestion pour les PME-PMI chez votre revendeur agréé Apple (tapez 3615 Apple).

Publicité pour le Mac IIvx - La gestion sur Mac

Publicité pour le Mac IIvx - La gestion sur Mac

Apple 1991 ad : the Macintosh of the future is the Macintosh on your desk

Publicité : Le Macintosh du futur

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, nous vous présentons une double-page de 1991, publiée à l’occasion de la sortie du Système 7. « Le Macintosh du futur, c’est celui qui est sur votre bureau », clamait Apple, pour signifier que la plupart des Macs déjà commercialisés étaient compatibles avec la mise à jour de son système d’exploitation.

Apple 1991 ad : the Macintosh of the future is the Macintosh on your desk

Parmi les nouveautés du Système 7, on trouvait, en vrac : les bulles d’aide, l’intégration de polices vectorielle TrueType, un menu Pomme personnalisable, l’intégration du MultiFinder pour passer d’une application à l’autre, la gestion de la mémoire virtuelle, le mécanisme publier/s’abonner (une sorte de copier-coller automatique)…

Image : eBay

Le PowerCD de chez Kodak

Nous avons déjà parlé du PowerCD dans nos colonnes : nous vous avons parlé de sa boîte (en néerlandais !), de sa télécommande si particulière, et de sa présentation dans le magazine français Apple News. Nous vous avons même déjà précisé qu’il s’agit d’un lecteur Philips CDF-100 rebadgé par Apple. Mais nous avions oublié de préciser qu’un autre fabricant avait participé à cette aventure : Kodak lui-même, inventeur du format Photo CD utilisé principalement par cette machine (également compatible avec les CD-Rom et les CD Audio).

Image : eBay

Si vous cherchez ce lecteur Kodak PCD 880, on en trouve un actuellement sur eBay, pour la modique somme de 1184 dollars… Ce n’est pas donné, mais vous n’en croiserez pas souvent des comme ça !

PowerBook 2400c et son lecteur de disquettes

Bon anniversaire le PowerBook 2400c

Le 8 mai 1997, Apple présentait son petit dernier. Le PowerBook 2400, nom de code « Comet », prenait dans la gamme Apple la place laissée vacante par l’abandon des PowerBooks Duo deux ans auparavant. Pour 3500 dollars environ, il se glissait entre le PowerBook 1400 (moins cher, mais plus gros et moins puissant) et le PowerBook 3400 (plus gros, plus puissant et plus cher). Il était équipé d’un processeur 603e à 180 Mhz et d’un écran 10.4 pouces en 800×600. Et surtout, surtout, il avait ses quatre flèches configurées en « T inversé », une exception parmi les portables d’Apple.

PowerBook 2400c

Pour réduire son volume et son poids, Apple avait chargé son sous-traitant IBM de débarrasser ce modèle de tout le superflu : pas de lecteur de CD, et pas de lecteur de disquettes. Ce dernier se trouvait en format externe, connecté via une prise propriétaire qu’aucun autre appareil Apple n’utilisera et qui était totalement identique mais parfaitement incompatible avec le connecteur 17mm à 26 broches de la gamme ThinkPad d’IBM.

PowerBook 2400c et son lecteur de disquettes

La commercialisation du PowerBook 2400c cessera dès le mois de mars 1998, au profit du PowerBook G3, remplaçant à lui tout seul tous les modèles de la gamme portable d’Apple. Seul le Japon poursuivra un moment l’aventure, avec un modèle porté à 240 Mhz. En tout cas, comparé au PowerBook G3 « WallStreet » de 1998, pas de doute, le 2400c était vraiment un ultraportable !

PowerBook 2400c sur un PowerBook G3 WallStreet

Publicité Apple 1997 : pas de grattage, pas de tirage

Publicité : Pas de grattage, pas de tirage

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, voici une publicité publiée conçue par CLM/BBDO pour Apple France en avril 1997. Cet exemplaire est issu d’un grand quotidien national, d’où sa jolie couleur de papier recyclé. Pour l’achat d’un Performa accompagné d’une imprimante jet d’encre StyleWriter 1500 ou 2500, Apple remboursait 1300 francs à ses clients, comme Géraldine Crisnay, qui était à l’époque Junior Art Director chez CLM/BBDO. D’après cette réclame, les clients étaient gagnants à tous les coups : pas de grattage, pas de tirage

Publicité Apple 1997 : pas de grattage, pas de tirage

En 1997, Apple utilisait son slogan « Give your dreams a chance », comme dans cette publicité sur l’avion-boomerang. Un lecteur attentif pourra-t-il nous expliquer pourquoi la traduction du slogan, « Donnez une chance à vos rêves », porte le copyright de Disney en note de bas de page ?

Prototypes pour l'Apple ADB Mouse II "Topolino"

Des projets de design pour l’ADB Mouse II

Après l’article de samedi sur le prototype de Macintosh de 1982, voici un autre extrait de l’excellent livre Apple Design : The Work of Apple Industrial Design Group. Il s’agit d’une série de prototypes pour la future Apple Desktop Bus Mouse II, la souris qui accompagnera les Macs de 1993 à 1998. À l’époque de cette photographie, en octobre 1991, plusieurs designers du groupe de dessin industriel d’Apple recherchaient la forme optimale : Susanne Pierce (les modèles du haut), Tim Parsey (en bas à droite et à gauche) et Daniele De Iuliss (en bas au centre).

Prototypes pour l'Apple ADB Mouse II "Topolino"
Vu dans l’excellent livre Apple design : the work of Apple Industrial Design Group

A priori, c’est Susanne Pierce qui a gagné le concours !

Apple ADB Mouse II "Topolino"
Vu dans l’excellent livre Apple design : the work of Apple Industrial Design Group
Michael Dell "I’d shut it down, and give the money back to the shareholders."

Apple et Dell, la bataille rangée de 1997

Michael Dell, en 1997, est le patron d’une entreprise qui s’apprête à devenir le plus gros fabricant d’ordinateurs au monde. Âgé d’un peu plus de 30 ans, après avoir régné sur le monde de l’entreprise, il défriche depuis quelques mois le marché des particuliers, avec une technique inédite : la commande sur Internet, permettant de réaliser des machines sur mesure grâce à de nombreuses options de personnalisation.

Dell 1997 website

Alors quand il parle, tout le monde se tait pour l’écouter. Comme ce 6 octobre 1997 en marge de l’ITxpo97 quand, interrogé sur ce qu’il ferait s’il était à la tête d’Apple, il recommande à Steve Jobs de fermer la boîte et de rendre l’argent aux actionnaires.

Michael Dell "I’d shut it down, and give the money back to the shareholders."

Dans le même temps, Steve Job vient de reprendre les rênes du constructeur informatique Apple, à deux doigts de la faillite. Il ne peut pas laisser impuni un tel affront. C’est donc sur scène, au cours de sa présentation du Power Macintosh G3 et de l’Apple Store, que Steve Jobs cible littéralement Michael Dell : « surveille tes arrières, mon pote, on arrive ! ».

Il faut dire qu’au cours des mois précédents, Apple venait de reprendre, de l’aveu même de Steve Jobs, les innovations défrichées par Michael Dell, notamment le Store en-ligne et l’assemblage à la commande (Build-to-order), qui avaient conduit Dell à la première place des fabricants de PC dans le monde.

Michael Dell reviendra bien plus tard sur cette petite phrase, à l’occasion d’une interview accordée en 2011 lors de la conférence Web 2.0 Summit. Sa phrase avait été mal interprétée, expliquera-t-il alors : « Le sens de ma réponse était que je suis le PDG de Dell, et je ne me vois pas être le patron d’une autre société, je ne suis pas un PDG en disponibilité, du coup, si vous me demandez ce que je ferai pour n’importe quelle autre entreprise, ce n’est pas franchement une chose à laquelle je pense ».

[Remarque : cet article est tiré de notre poisson d’avril, quand l’Aventure Apple devait être rebaptisé en Dell’Aventure]

Microsoft Office Mac 1992

La grosse boîte de Microsoft Office

De nos jours, si vous souhaitez acheter la suite Office de Microsoft, c’est assez simple : il suffit de se rendre sur son site préféré (par exemple sur Amazon.fr) et cliquer pour acheter, télécharger, et obtenir une licence, en quelques instants.

Il y a quelques années, c’était un peu différent. Il fallait se rendre dans un magasin, comme une bonne vieille Fnac, et se muscler un peu. Car la suite office, c’était un gros paquet cartonné, un cube de 25 cm de côté, contenant les disquettes et les manuels pour installer chaque logiciel de la suite. On en trouve régulièrement sur eBay, comme cette très belle version sous plastique.

Microsoft Office Mac 1992

Pour bien comprendre ce qui se trouvait dans la boîte, il suffit de jeter un oeil à d’autres annonces proposées sur eBay, comme celle-ci qui donne une idée du poids de papier que l’on achetait à l’époque en même temps que les logiciels :

Microsoft Office Mac 1992

La version Mac était un peu moins riche que la version Windows. Si on trouvait bien Word, Excel, PowerPoint et Mail, on n’avait pas accès à Microsoft Access, que l’éditeur réservait d’ailleurs à la version professionnelle de sa suite sous Windows.

Apple News 1994 Système 7.5

Le Système 7.5 vu par Apple News

En septembre 1994, Apple News, le magazine édité par Apple, présentait en détail le Système 7.5 qui venait de sortir. Son nom de code était Capone, en référence à Al Capone, un clin d’œil à Microsoft qui travaillait alors sur son projet Chicago, le futur Windows 95. C’était l’époque du Performa 630, de l’Apple Djinn et du QuickTake 100.

Le Système 7.5, qu’on n’appelait pas encore MacOS, état la première grosse mise à jour du Système 7, sorti en 1991. Il intégrait Apple Guide, un système d’aide destiné à remplacer les manuels d’utilisateurs, capable de guider l’utilisateur au fur et à mesure de ses manipulations. Il inaugurait également le glisser-déposer, une autre manière de copier-coller du bout de la souris, mais aussi d’imprimer un document en le glissant simplement sur l’icône de l’imprimante, représentée sur le bureau. De son côté, AppleScript prenait de l’ampleur en s’intégrant au Finder pour automatiser les tâches répétitives.

Apple News 1994 Système 7.5

Du côté du multimédia, le Système 7.5 intégrait QuickDraw GX, le moteur d’affichage des formes géographiques à l’écran (y compris les fenêtres, les menus, etc.) qui ne sera remplacé par Quartz qu’à la sortie de Mac OS X. QuickTime passait à l’époque en version 2 et découvrait le format musical MIDI, tandis que le système s’ouvrait aux polices PostScript Type 1, un format de caractères créé par Adobe et concurrent du format True Type créé par Apple. Sur les PowerBooks, le Système offrait une barre de réglages permettant de rapidement accéder aux Préférences de l’ordinateur sans passer par le Menu Pomme.

Sous le capot, le format HFS devenait capable de gérer des volumes de 4 Go ; Échange PC/Macintosh (déjà disponible en option auparavant) facilitait avec Easy Open le travail sur des disquettes et des fichiers venant de DOS ou Windows ; AppleMail et PowerTalk facilitaient l’échange de messages et de documents entre plusieurs Macs reliés en réseau (on en a déjà parlé au détour d’une publicité pour le Système 7 Pro. Quant à MacTCP, il ouvrait les Macs aux réseaux Unix, mais aussi à la connexion à Internet.

Apple News 1994 Système 7.5

Manage Finder files with HyperCard

Gérer les fichiers du Finder avec HyperCard

Si HyperCard est assez limité dans sa gestion du contenu des disques, il est tout de même capable de rendre certains services bien pratiques. De plus, en utilisant les capacités des commandes externes, il devient possible d’automatiser des tâches qui pourraient prendre beaucoup de temps.

Manage Finder files with HyperCard

Sans aucune commande externe, il est possible d’ouvrir un fichier et de lire son contenu avec une pile HyperCard :

on mouseUp
  global lefichier, lavariable
  answer file "Fichier à ouvrir ?"
  put it into lefichier
  open file lefichier
  repeat until it is empty
    read from file lefichier for 500
    put it after lavariable
  end repeat
  close file lefichier
end mouseUp

Le script précédent déclare deux variables, demande à l’utilisateur de choisir un fichier, puis ouvre le fichier et copie son contenu, par paquets de 500 caractères, dans une variable. Ensuite, il referme le fichier. À partir de ce moment, il est possible d’utiliser le contenu de la variable et de le modifier comme n’importe quelle suite de caractères. Ensuite, on peut inscrire le contenu de la variable dans le fichier précédent. Si la variable est vide, alors le fichier sera vidé !

open file lefichier
write lavariable to file lefichier
close file lefichier

Avec ces quelques lignes, il devient possible de créer des fichiers texte (de type SimpleText, HTML…) et même des fichiers de tout autre type (JPEG, Mov…) à condition de connaître le format de données correspondant !

Ensuite, pour améliorer encore la gestion des fichiers, il faut utiliser des XCMD (commandes externes) qui permettent de dépasser les limites d’HyperTalk. Parmi les externes indispensables, on trouve GetDir et SetFInfo de Frédéric Rinaldi. Voici par exemple un script qui permet de transformer tous les documents “.htm” d’un dossier en documents GoLive, quel que soit leur format d’origine (Explorer, HomePage…) :

on mouseup
  answer folder "Quel dossier voulez-vous modifier ?"
  put it into ledossier
  put getdir(ledossier,f) into lesfichiers
  repeat with i = 1 to number of lines in lesfichiers
    if line i of lesfichiers contains “.htm” then SetFInfo ledossier & line i of lesfichiers,"t=" & TEXT,"c=" & GoMk
    end if
  end repeat
end mouseup

Remarquez la quatrième ligne qui utilise la XCMD GetDir et qui permet de connaitre le contenu d’un dossier. La septième ligne, de son côté, permet de modifier le type et le créateur d’un fichier. Et voilà comment, après avoir créé 500 pages HTML avec une pile HyperCard, on les modifie en documents GoLive qui, d’un simple double-clic, s’ouvrent dans l’éditeur HTML plutôt que dans SimpleText !

PowerBook G3 Bronze (Lombard)

Bon anniversaire, le PowerBook G3 Bronze

Le 10 mai 1999, Apple présentait un nouveau PowerBook G3. Plus exactement, le Macintosh PowerBook G3 Series, nom de code Lombard, surnom « Bronze Keyboard » (clavier de bronze), qui succédait, tenez-vous bien, au PowerBook G3 Series (dit Wallstreet II), qui succédait lui-même au PowerBook G3 Series (dit Walstreet), qui succédait au PowerBook G3 « tout-court », nom de code Kanga, qui était en réalité un PowerBook 3400c doté d’un processeur G3. Bref, entre novembre 1997 et mai 1999, quatre générations s’étaient succédé.

PowerBook G3 Bronze (Lombard)

C’était clairement le PowerBook G3 de la maturité. C’était d’ailleurs le premier ordinateur portable d’Apple qui utilisait la « New World ROM », inaugurée avec l’iMac, en remplacement de la mémoire morte traditionnelle héritée du Macintosh de 1984. Au passage, il s’était affiné de 15% et avait gagné un clavier légèrement transparent, couleur bronze, offrant un design qui sera conservé jusqu’à l’arrivée du PowerBook G4 « Titanium » en janvier 2001.

PDD file and printer, Mac Desktop

Souvenir : le format PDD

Hier, quand nous vous avons présenté cet article d’Apple News consacré au Système 7.5, nous n’avons pas insisté sur l’une des fonctions les plus innovantes de ce système, passée cependant presque inaperçue. Le format de fichier PDD (Portable Digital Document) promettait ce qu’offre aujourd’hui le PDF : un format de fichier portable, indépendant des applications et des polices installées sur l’ordinateur. Tout Mac disposant de QuickDraw GX pouvait créer, afficher et imprimer ces fichiers. En effet, ces fichiers étaient la transcription des données du fichier d’origine (tableur, traitement de texte, logiciel de dessin…) dans le format PostScript d’Adobe destiné à l’imprimante LaserWriter. Apple avait obtenu une licence de ce langage dès 1983, et y avait ajouté sa propre technologie de polices de caractères, le format vectoriel TrueType (toujours en vigueur de nos jours), destiné à remplacer les anciennes polices « bitmap ».

Pour créer un PDD, il suffisait de choisir au moment de l’impression la destination « PDD Maker GX ». On pouvait même ajouter une icône d’imprimante PDD sur le Bureau, et transformer n’importe quel document en PDD simplement en le glissant sur cette icône. Petite particularité : en raison de l’embonpoint de ces fichiers embarquant leurs propres polices, il était possible de désactiver certaines d’entre-elles, notamment quand on était sûr que l’ordinateur du destinataire disposait des polices nécessaires à l’affichage. Pour lire ce fichier, le plus simple était d’utiliser SimpleText, qui était le TextEdit de l’époque… Et pour l’imprimer, il suffisait de le glisser sur l’icône d’une véritable imprimante !

PDD file and printer, Mac Desktop
Le Système 7.5 : des imprimantes de bureau, dont la PDD Maker GX, et un fichier PDD

Le PDD ne connaîtra pas la postérité. Il faut dire qu’il disposait d’un concurrent sérieux, le PDF d’Adobe (Portable Document Format) qui avait été présenté en 1993. Très proche sur le principe, mais s’appuyant sur les polices PostScript Type 1 plutôt que sur les polices TrueType chères à Apple, le PDF s’imposera tout d’abord dans le domaine de la publication assistée par ordinateur, avant de s’imposer comme le format idéal pour les transferts de fichiers par Internet, au point de devenir un véritable standard ouvert en 2008 sous le nom de ISO 32000-1.

Le Monsieur Macintosh flippant du CD QuickTime

Mais qu’est-ce qui m’a pris d’aller explorer les CD des premières versions beta de QuickTime ? On y trouve évidemment des tas de films dans des résolutions anémiques, avec des timelapse, des extraits de VHS, et des trucs totalement improbables, comme ce Monsieur Macintosh totalement flippant, le genre à filer des cauchemars aux enfants… Pour qu’il reste lisible sur toutes les plateformes, le voici converti en gif animé !

Mister Macintosh Animated GIF

Le plus dingue, c’est que la plupart des films QuickTime sont aujourd’hui illisibles dans le lecteur QuickTime sur un ordinateur récent : seuls les quelques exemples fournis au format MPEG sont encore exploitables sans passer par une solution de virtualisation et un vieux Mac OS…

Brochure 1993 d'Apple : the Apple way

Brochure : the Apple way

Après la fiche technique de la mise à niveau du Macintosh Plus diffusée avant-hier, voici une brochure plutôt bien pensée. Ou plutôt, une enveloppe de brochure. Car peu importe le contenu : toute l’imagination des commerciaux réside dans l’enveloppe qui protège le dépliant. Il y est écrit, tout simplement : « Peu importe ce que vous ferez de cette brochure, vous le ferez à la manière Apple », avec deux flèches, l’une menant vers la Corbeille, et l’autre vers le menu « Ouvrir ». On était en janvier 1993, et la filiale anglaise d’Apple rappelait ainsi l’origine de ces éléments d’interface que Microsoft peinait encore à imiter avec Windows 3.

Brochure 1993 d'Apple : the Apple way

Letterboxing QuickTime et PowerPoint sur Macintosh

Du 16/9 au 4/3 avec QuickTime sur Macintosh

Vous disposez d’une vidéo dans un format différent du 4/3 habituel (par exemple, une bande-annonce en 16/9ème). Vous souhaitez la transformer en format DV pour l’intégrer à un projet iMovie, mais quand QuickTime l’exporte, il se contente d’en changer la taille, sans respecter le rapport hauteur/largeur. Comment faire pour créer des bandes noires en haut et en bas de la vidéo, afin de conserver l’aspect d’origine de la vidéo ?

Letterboxing QuickTime et PowerPoint sur Macintosh

La réponse nous est apportée par, une fois n’est pas coutume, un logiciel Microsoft : PowerPoint 2001. Lancez ce dernier, créez un nouveau document, une première diapositive vide, et sélectionnez le menu “Arrière-plan” pour choisir la couleur noire. Ensuite, importez votre vidéo et aggrandissez-la de sorte à ce qu’elle occupe toute la largeur de votre diapo. Il vous suffit maintenant d’utiliser le menu “Faire une vidéo”, de régler les paramètres (la taille de la vidéo en 720 pixels sur 576, la meilleure qualité).

Ouvrez le fichier ainsi créé avec QuickTime Player, et exportez-le à nouveau, en choisissant le format “DV”. Vous obtiendrez ainsi une vidéo au format DV, avec les marges noires traditionnelles du format cinéma ! Vos actrices préférées vous remercieront !

Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2001.