Une petite collection à vendre en Allemagne

Si vous voulez donner une nouvelle vie à une décennie de Mac, alors il y a peut-être ce que vous cherchez sur eBay. Un vendeur allemand met en vente sa « collection » qui ressemble plutôt à une succession de machines personnelles. Un LC 630 de 1994, un Performa 5300 de 1995, un Power Mac G3 mini-tour, un eMac G4 de 2002 et un iMac G4 de 2003. Deux PowerBook accompagnent cette vente, mais leurs écrans ont été nettoyés à la ponceuse…

Dans les pièces en vrac, vous découvrirez aussi le clavier du premier Macintosh (celui qui n’avait pas de flèches). Attention cependant, les machines accusent leur âge, et l’état général n’est pas exceptionnel. Mais l’iMac 17″ est un modèle assez recherché.

Performa 5200, Retour vers le futur

Performa 5200 : retour vers le futur

Amusant, ce titre de la revue Apple News (numéro 7 de mai 1995). Justement, « Retour vers le futur », le film, nous en parlions hier.

Onze ans après le Macintosh original, Apple présentait son nouveau tout-en-un, revenant à son « design intégré emblématique ». La ressemblance s’arrêtait là, puisque ce Macintosh était équipé d’un processeur PowerPC 603 à 75 Mhz, d’un lecteur de CD-Rom quadruple vitesse (une première sur un Macintosh), d’un moniteur multi-fréquence 15 pouces capable d’afficher 256 couleurs en 832 x 624, mais également de connecteurs d’extensions internes pour ajouter une carte TV ou une carte d’acquisition vidéo. Au passage, Apple jouait la carte de la nostalgie, en glissant le logo « Picasso » du Macintosh original.

Performa 5200, Retour vers le futur

PowerMacintosh G3 blue White Close-Up

Bon anniversaire le PowerMacintosh G3 bleu !

Le 5 janvier 1999, durant la MacWorld Expo de San Francisco, Apple lançait « une nouvelle gamme de Power Macintosh G3 réinventés », comme on pouvait le lire dans le communiqué de presse.

PowerMacintosh G3 blue White Close-Up

Un processeur PowerPC G3 de 300 à 400 Mhz, une carte graphique ATI Rage 128, une connexion Ethernet 10/100 Base-T, deux connexions USB, un port FireWire 400, le tout « logé dans une mini-tour translucide frappante dotée d’une porte révolutionnaire facilitant son accès et son expansion ».

PowerMacintosh G3 blue White Close-Up

« Le Power Macintosh G3 original était dur à battre mais nous l’avons fait avec une nouvelle gamme qui écrase la concurrence par sa puissance brute, sa performance avec les graphiques et sa conception industrielle » déclarait Steve Jobs, chef de la direction d’Apple par intérim. « Le nouveau Power Macintosh G3 monte la barre des attentes que les gens devraient avoir à l’égard d’un ordinateur personnel ».

PowerMacintosh G3 blue White Close-Up

Nous, ce qu’on adore, ce sont les détails de son design, très représentatif de cette époque inoubliable de la marque à la pomme. On ne s’en lasse pas !

Apple Macintosh étiquette arrière boîtier

Bon anniversaire Macintosh !

24 janvier 1984 : une date inoubliable qui marque la présentation officielle du tout premier Macintosh. La gamme fête donc aujourd’hui ses 36 ans !

Macintosh face

Que de chemin parcouru depuis lors ! Le Macintosh II modulable et ouvert, le Macintosh Portable pour partir en balade, le Macintosh LC pour la couleur à petit prix, le Quadra surpuissant, le PowerPC novateur, l’iMac pour relancer la machine, l’iBook tellement fun, le passage aux puces Intel… Retrouvez tous ces sujets et bien d’autres sur ce blog !

Et n’oubliez pas aussi que l’Aventure Apple est présente sur le Club iGen, avec des sujets passionnants : une galerie de publicités « rétro » pour l’iPhone 11 Pro, un dossier sur la paternité de Xerox dans les idées de Macintosh et Lisa, un petit rappel sur la présence des interfaces en métal brossé dans MacOS X, un comparatif des photos du premier QuickTake de 1994 et de l’iPhone 11 Pro de 2019…

Apple Panther Shortcuts change

Quelques astuces de 2003 pour Panther

En 2003, Apple venait de présenter Mac OS X 10.3 Panther. Voici quelques-unes des astuces que nous avions présentées dans les colonnes de la revue A Vos Mac à l’époque.

Un fichier sensible à détruire, un journal intime à effacer ? Apple a pensé à vous avec la nouvelle fonction d’effacement sécurisé. But de la manœuvre : en plus de perdre la trace du fichier supprimé de la corbeille, le système réécrit des données sans aucun sens par dessus. Ainsi, non seulement le fichier disparaît de la « mémoire » du disque, c’est-à-dire de son catalogue, mais en plus, le fichier est physiquement écrasé par de nouvelles données. L’opération est donc plus longue qu’un effacement classique. Aucun risque ensuite qu’un utilitaire de recherche de fichiers effacés puisse retrouver la trace de vos informations. FBI, GIGN, KGB, FISC, peuvent aller se brosser maintenant ! [Nota : cette fonction a disparu en 2015…]

Apple Panther Vider la corbeille

MacOS X 10.3, alias Panther, permet à l’utilisateur de choisir ses propres combinaisons de touches associées aux fonctions habituelles : capture d’écran, options d’accès, navigation… C’est dans les Préférences Système « Clavier et souris » que ça se passe, sous l’onglet « Raccourcis clavier ». Il suffit de modifier la combinaison de touches correspondant à l’action : doucle-cliquez sur le raccourci, et tapez simplement celui que vous souhaitez utiliser. Si le raccourci est correct, il s’affiche à la place de l’ancien. S’il est déjà utilisé, un triangle d’alerte apparaît à sa droite.

Apple Panther Shortcuts change

Panther a ajouté une nouveauté au traditionnel Pomme-Tabulation qui permet de passer d’une application à une autre. Avant, le dock se chargeait d’afficher quelques instants l’application appelée. Maintenant, les icônes de toutes les applications ouvertes apparaissent en surimpression à l’écran, et l’application appelée est encadrée de blanc.

Panther sélecteur d'applications

Quel intérêt ? peut-on se demander. L’intérêt est le suivant : quand vous avez appuyé sur Pomme-Tabulation, vous pouvez aller plus loin. Maintenez les deux touches appuyées, pour faire défiler les icones, et lâchez la souris au bon moment pour choisir une application. Attention, cela va très vite… Vous pouvez toujours ajouter la touche Majuscule pour faire tourner les applications dans l’autre sens, mais ça ne simplifie pas la tâche ! Vous pouvez surtout relâcher la touche Tabulation, et utiliser alors, au choix, la souris ou les flèches du clavier, pour choisir l’application à faire venir au premier plan. Notez bien qu’il faut relâcher la touche Tabulation, mais pas la touche Pomme ! Si vous utilisez les flèches, sélectionnez l’icône désirée, puis relâchez la touche Pomme. Avec la souris, cliquez sur l’icône ou visez-la simplement avant de relâcher la touche Pomme.

Publicité Apple 1998 PowerMacintosh G3

Bon anniversaire les G3 !

Le 10 novembre 1997, Apple présentait l’une des premières machines de « l’ère Steve Jobs », le PowerMacintosh G3. En réalité, tout avait été préparé avant son retour : le processeur G3 devait intégrer la gamme d’Apple, en remplacement du PowerPC 603e, tout en laissant le champ libre au PowerPC 604 dans le haut-de-gamme. Mais voilà, la puce s’avèrera tellement puissante que Steve Jobs décidera d’en faire l’unique processeur de la gamme PowerMacintosh, et renommera donc les PowerMacintosh 7300 et 9700 en PowerMacintosh G3, tout simplement. C’était la première étape d’un renouvellement complet de la marque, qui donnera naissance ensuite au PowerBook G3, à l’iMac, puis à l’iBook. Pour certains, être différent, c’est un risque. Pour d’autres, c’est une vocation.

Publicité Apple 1998 PowerMacintosh G3
Dans cette publicité de 1998, le PowerBook G3 a déjà rejoint la famille

Sources : Wikipedia, Le Journal du Lapin,

MacInvest software Picasso Logo

Le logo Picasso, source d’inspiration

À l’occasion de l’anniversaire du Macintosh, le 24 janvier dernier, nous vous avions présenté notre collection de cartons, manuels, disquettes ou cassettes portant le « logo Picasso » de ce premier Mac. Sur eBay, nous avons trouvé dernièrement un coffret de logiciel dont l’inspiration ne laisse pas beaucoup de doute…

MacInvest software Picasso Logo

L’éditeur U.E.A.A (dont Google Books nous apprend qu’il s’agissait de l’United Entrepreneurs Association of America, créée en 1984), proposait en 1986 MacInvest, un logiciel dédié aux investisseurs, dont le logo utilisait plusieurs parties du design créé pour le Macintosh. Comme dans le carton du Macintosh, on trouvait des disquettes à bord rouge et une cassette audio de visite guidée. Si ce produit vous intéresse, l’offre se trouve ici, pour un peu moins de 80 dollars.

MacInvest software Picasso Logo

Forcer à quitter le Finder sous Mac OS 9

Forcer une application à quitter avant Mac OS X

Le raccourci-clavier Cmd-alt-Esc, ou Pomme-Option-Esc sur les Macs plus anciens, permet de forcer une application à quitter. Depuis Mac OS X, cela se fait de manière chirurgicale, avec une fenêtre permettant de choisir l’application à quitter, et ça marche à tous les coups.

Mais avant, jusqu’à Mac OS 9, c’était une toute autre paire de manches. Tout d’abord, on ne pouvait quitter que l’application active, celle au premier plan. Et quand une application était bloquée, cela ne marchait JAMAIS ! En fait, cette commande ne fonctionnait que pour forcer à quitter une application bien-portante, ce qui n’avait aucun intérêt. Dans tous les autres cas, le blocage de l’application se propageait à cette fenêtre, puis à l’ensemble de l’ordinateur. Il ne restait plus qu’à appuyer sur Pomme, Control, et la touche de démarrage, pour relancer le Mac…

Forcer à quitter le Finder sous Mac OS 9

Si vous vous souvenez d’avoir déjà vu fonctionner cette manipulation, et que ce n’était pas un rêve, alors témoignez dans les réactions à l’article !

Publicité Apple PowerMacintosh La guerre des mondes

Publicité : la guerre des mondes

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, voici une double-page de 1994 présentant la grande nouveauté de l’époque : la gamme PowerMacintosh et ses processeurs PowerPC développé « depuis trois ans par Apple, IBM et Motorola », pour des performances de 2 à 4 fois supérieures à celles du plus puissant des Macintosh jusque là, le Quadra 950. Chose courante à l’époque, Apple tentait de faire passer sa gamme pour un ordinateur à la fois Mac et PC, mais la compatibilité (imparfaite) avec les logiciels DOS et Windows imposait l’achat de l’émulateur SoftWindows.

Publicité Apple PowerMacintosh La guerre des mondes

Remarquez la quantité de petites lignes, la publicité citant de nombreuses marques et produits : Aldus Persuasion, Microsoft Windows, MS-DOS, Excel, Quark XPress, ClarisWorks, sans oublier les propres marques d’Apple…

40 ans du Mac : des vidéos à voir et revoir

On termine cette journée d’anniversaire avec quelques vidéos à voir ou revoir à propos du petit Macintosh de 1984.

Tout d’abord, une version 4K, totalement dopée à l’intelligence artificielle, de la publicité 1984. Sans doute pas aussi bien restaurée que si quelqu’un se décidait à sortir les rushs de son grenier, mais pas mal quand-même !

Et la fameuse vidéo introductive du Macintosh, celle où l’on voit le jeune Bill Gates, chairman of the board de Microsoft, dire tout le bien qu’il pense de cette machine à laquelle il a consacré toute une équipe de développeurs, et dont il espère tirer la moitié de ses revenus l’année suivante.

Ensuite, zappez sur la version complète du keynote de présentation (80 mn environ), dans une qualité tout à fait appréciable compte-tenu de l’âge de la vidéo et des moyens de captation de l’époque ! Les réactions de la salle à la présentation des outils de MacPaint permettent de ne pas oublier à quel point le petit nouveau était révolutionnaire. Sur la scène, on retrouve aussi l’équipe qui a créé le Macintosh : Steve Capps, Andy Hertzfeld, Randy Wigginton, Bill Atkinson, Bruce Horn, Burrell Smith, Owen Densmore, et Rony Sebok. Même les questions du public ont été conservées, comme « Est-ce que le Macintosh fait du multitâche ? ».

Et une petite dernière pour la route : la publicité « Macintosh, the computer for the rest of us », qui comparait l’épaisseur des manuels utilisateurs du PC d’IBM et du Mac…

Bon anniversaire l’iBook citron vert

Le 13 septembre 2000, Steve Jobs présentait à Paris un rafraîchissement de sa gamme iBook. Plus rapides, équipés d’un port FireWire, et surtout disponibles dans de nouvelles couleurs : un gris rafraîchi, un bleu sombre du plus bel effet, et surtout, surtout, un vert fluo dit « key lime » (citron vert) qui marquera durablement l’histoire du design informatique.

 

Apple iBook Key Lime (vitron vert) close-up gros plan

 

Apple iBook Key Lime (vitron vert) close-up gros plan

 

Apple iBook Key Lime (vitron vert) close-up gros plan

L’air de rien, l’iBook n’était pas seulement innovant dans ses formes et ses couleurs. Bien sûr, il était d’abord l’un des rares ordinateurs portables à intégrer une poignée rétractable (comme le Macintosh Portable avant lui). Mais plus sérieusement, il était aussi le premier Mac portable à disposer ses prises sur le côté plutôt qu’à l’arrière, et à se débarrasser de toute forme de crochet ou de loquet pour maintenir l’écran fermé, au profit d’un système sur ressort habilement dissimulé dans les charnières, servant aussi à la détection de la fermeture et de l’ouverture de l’ordinateur.

Apple iBook Key Lime (vitron vert) close-up gros plan

Apple iBook Key Lime (vitron vert) close-up gros plan

Apple iBook Key Lime (vitron vert) close-up gros plan

Apple iBook Key Lime (vitron vert) close-up gros plan

L’iBook citron vert est l’un des produits Apple les plus difficiles à photographier. Mêlant des plastiques durs (comme la poignée qui se fissure et la pomme qui se décolle) et des plastiques au toucher doux (dont la couleur a tendance à virer au soleil), il joue, plus que les autres, avec les transparences et les reflets. Apple avait tendance dans sa communication à le représenter plus foncé qu’il ne l’était vraiment, comme dans ces extraits des pages de présentation de la machine, issues du site d’Apple.

Apple iBook Key lime Apple Website
Voici le nouvel iBook. L’iMac à emporter vous offre maintenant la vidéo numérique à emporter.
Apple iBook Key lime Apple Website
De super jeux d’extérieur
Apple iBook Key lime Apple Website
Ce nouveau livre remarquable donnera sûrement des millions de films
Apple iBook Key lime Apple Website
À l’extérieur, de nouvelles couleurs ; à l’intérieur, beaucoup plus de place
Macintosh IIsi motherboard

Un G3 et un G4 dans le même Mac !

… et aussi un G1, et un G2. Désolé.

Macintosh IIsi motherboard

Il s’agissait de quatre quartz de chez Saronix, de simples composants électroniques en charge d’osciller à une vitesse déterminée pour fournir une base de temps à l’ordinateur, ici un Macintosh IIsi. Il était d’ailleurs possible de remplacer le premier d’entre-eux, cadencé à 40 Mhz, par un modèle plus rapide, afin d’accélérer le fonctionnement de tout l’ordinateur. Ainsi, un quartz à 50 Mhz permettait de passer le processeur de 20 à 25 Mhz. Si vous voulez en savoir plus, voici un article de 1994 (en anglais) qui vous renseignera.

Apple 1992 ad. Windows. Making it easier ?

Publicité : Windows, pas plus simple

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Et aujourd’hui, voici une double page de juin 1992, dans laquelle la parole est donnée à un nouvel utilisateur de Microsoft Windows, qui vient de passer dans sa très populaire version 3.1. « Tout ce que je voulais, c’était me simplifier le boulot. Alors j’ai acheté Windows. J’ai ajouté de la mémoire vive. J’ai acheté un disque dur plus gros. J’ai remplacé ma carte graphique et mon écran. J’ai acheté une demi-douzaine de nouveaux logiciels, j’ai installé une souris, configuré le système, et maintenant je suis là, assis devant mon tableur qui se traine sur mon PC, et je me demande, c’est ça qui doit me simplifier les choses ? ».

Apple 1992 ad. Windows. Making it easier ?

S’ensuivent trois colonnes que personne n’a jamais dû lire, pour présenter les avantages du Macintosh. Le Mac, cet ordinateur conçu pour mettre l’utilisateur au centre de son fonctionnement — quand Windows n’est qu’un logiciel, un masque sur ce vieux système DOS, avec ses CONFIG.SYS et ses AUTOEXEC.BAT. Windows, ce logiciel qui nécessite de coûteux investissements (auxquels Apple ajoute, arbitrairement, 70% pour le coût horaire consacré à la mise à jour) pour obtenir un méli-mélo de configuration qui ne pourra jamais rivaliser avec le PowerBook d’Apple. Et plein d’autres arguments que nous ne détaillerons pas — car nous n’avons pas tout lu non plus.

Apple Fall '93 Macintosh Promo CD

La vidéo du futur (et la naissance de QuickTime)

En nous replongeant dans de vieux CD publicitaires d’Apple, nous avons retrouvé deux vidéos QuickTime sur un CD dénommé « Fall ’93 Macintosh Promo CD ». Il s’agissait d’un double-CD contenant des musiques, des vidéos, mais également des démonstrations de logiciels. L’occasion de nous replonger dans les premières années de QuickTime, la technologie d’animation visuelle et sonore d’Apple.

Apple Fall '93 Macintosh Promo CD

En marge de vidéos musicales plus conventionnelles (Cantaloop de US3, Creep de Radiohead, ou encore I Wonder de Blind Melon), se trouvent deux vidéos produites par l’université A&M du Texas. Nous les avons importées sur YouTube pour que vous puissiez vous souvenir de ce à quoi ressemblait le futur de l’animation, en 1993…

La seconde est intitulée « Je ne vaincu rien », en français dans le texte, une belle faute de grammaire puisqu’après vérification, il aurait fallu écrire « Je ne vaincs rien » ou « Je ne vainquis rien ».

Même si ça pique un peu nos yeux de 2019, avec cette terrible compression en 224 x 164 pixels réalisée à l’aide du codec Apple Vidéo, Apple présentait cette collection de vidéos comme « une expérience super-cool pour les yeux et les oreilles », rien de moins ! Au passage, savez-vous que le codec (ou module de compression-décompression) Apple Vidéo, spécialement inventé pour la première version de QuickTime, était surnommé en interne « Road Pizza », qui signifie « pizza de la route » ? Tout simplement parce « quand vous roulez sur une bestiole, techniquement, vous la compressez sur la route ». Pas très vegan, comme explication. Mais c’est pas nous qui le disons, ce sont les créateurs de QuickTime, interrogés dans cette vidéo du Computer History Museum publiée l’année dernière.

 

On y apprend (entre autres) que l’Apple Vidéo Codec était une merveille pour son temps. Le premier codec capable d’encoder et décoder en temps réel (au prix cependant d’une forte réduction de la taille et de la fréquence des images). La première apparition publique de la technologie, qui n’était pas encore commercialisée sous le nom de QuickTime, remonte à la conférence Educom de 1990, où Apple avait fait la démonstration d’un magazine interactif animé par HyperCard et enrichi de vidéos.

1990 Apple Educom QuickTime

Cette vidéo vaut vraiment le détour pour qui s’intéresse à l’histoire d’Apple. En plus de la longue interview de Doug Camplejohn, Peter Hoddie et Bruce Leak , elle comprend plusieurs films QuickTime extraits des archives d’Apple conservées par l’université de Stanford.

Think Different Campaign - Pepsi Cola - Jimy Hendrix

Think Different, avant Apple

Vous connaissez forcément ce slogan « Think Different » adopté par Apple de 1997 à 2002. Il a accompagné la fameuse publicité « Here’s to the crazy ones » dont voici une version où Steve Jobs assure la voix-off (la version officielle était doublée par l’acteur Richard Dreyfuss) :

Mais suis-je le seul à me souvenir que Pepsi a utilisé ce slogan avant Apple ? On ne trouve aucune trace de cet épisode sur la page dédiée de Wikipedia, en anglais comme en français ! Pourtant, une discussion à ce sujet existe dans les coulisses de Wikipedia, sans résultat pour le moment. Rien non plus dans Google Images. Sur YouTube, on ne trouve qu’une malheureuse vidéo (243 vues au moment de la rédaction de cet article) : un spot publicitaire au sujet de Dick Fosbury, cet athlète qui a révolutionné la technique du saut en hauteur. Et à la fin du spot réalisé en 1993 par CLM/BBDO pour Pepsi Cola France, ce slogan :

Think Different Campaign by Pepsi

En cherchant mieux, on peut trouver cet autre clip, issu de la même campagne, avec Jimy Hendrix, le guitariste qui jouait avec les cheveux, avec les dents, avec le feu, sans les mains, mais était « le meilleur guitariste du monde ». Et là encore, ce slogan :

Think Different Campaign - Pepsi Cola - Jimy Hendrix

Save dialog in TextEdit, MacOS 10.14 Mojave

Les raccourcis-claviers de TextEdit

Une petite astuce ce matin : les raccourcis claviers du dialogue d’enregistrement de TextEdit, à quinze ans d’écart (de MacOS X 10.2 Jaguar à macOS 10.14 Mojave) :

Save dialog in TextEdit, MacOS X 10.2 Jaguar

Save dialog in TextEdit, MacOS 10.14 Mojave

La première image avait été publiée dans la revue A Vos Mac, en 2003.

Publicité Mars 1997 Power Macintosh économies

Publicité : faites des économies avec Power Macintosh

Le dimanche, sur l’Aventure Apple, c’est publicité ! Cette semaine, voici une réclame de mars 1997 présentant les offres spéciales liées à l’achat d’un Power Macintosh 7300. 200 francs de réduction pour l’achat d’un lecteur magnéto-optique Fujitsu, 350 francs pour la suite Adobe Publishing Collection (avec Photoshop, Acrobat et Illustrator), 500 francs pour 4D, 700 francs pour les solutions de comptabilité Météor, et même 900 francs pour les trois logiciels Word 6, Excel 5 et Project 4 de Microsoft.

Le slogan d’Apple était « Masters of Business », un titre très éphémère que l’on ne retrouve à peu près nulle part ailleurs. Notez que l’offre, gérée par SOGEC Gestion (qui a déménagé depuis à Villebon sur Yvette) était valable jusqu’au 30 juin 1997 : on aurait pu la publier le jour J, la semaine prochaine, mais la place est déjà prise par deux autres réclames !

Publicité Mars 1997 Power Macintosh économies

Un PowerBook 2400c tout rouge

En voilà, un drôle de PowerBook ! C’est évidemment sur le site d’enchères Yahoo Japon que nous l’avons dégotté. Ce modèle était en effet particulièrement prisé au pays du soleil levant — dans sa version noire d’origine, bien sûr, car la couleur rouge est une personnalisation qui n’a rien à voir avec Apple ! Le clavier transparent (dont nous avions déjà parlé ici) est aussi une spécialité japonaise !

PowerBook 2400c G3 japon

Évidemment, les goûts et les couleurs… Au moins, avec un tel modèle, vous êtes sûr de ne pas passer inaperçu ! Et le vendeur vous gâte, puisque le PowerBook a été doté d’une carte accélératrice G3/240 et d’un adaptateur PCMCIA vers USB. Et bien sûr, le lecteur de disquettes externe est fourni, tout aussi rouge que tout le reste !

PowerBook 2400c G3 japon

Le manuel de Test Drive a Macintosh

Il y a quelques semaines, nous vous avions raconté l’histoire de la campagne publicitaire « Test Drive a Macintosh », au cours de laquelle Apple avait prêté ses premiers Macs à d’hypothétiques futurs clients, à la fin de l’année 1984. Nous vous avions aussi présenté l’étiquette à bagages fournie par Apple à ses testeurs, dont nous disposons dans notre collection.

Aujourd’hui, nous vous présentons le manuel distribué pour l’occasion par Apple à ses testeurs. À l’aide de cette brochure, et éventuellement d’une cassette audio prêtée pour la durée du test, les clients pouvaient découvrir le Macintosh, mais aussi MacWrite, MacPaint, MacProject, ainsi que Multiplan et Charts de Microsoft (qui deviendront Excel après leur fusion).

Cliquez sur l’image pour naviguer en 3D dans cette brochure !

Comme vous le découvrirez si vous parlez un peu anglais, le testeur était invité à vivre le lancement d’un nouveau produit, par la création de mémos, de tableaux, de budget, et d’un planning de lancement. Au passage, il découvrait l’ordinateur, la souris, les menus, le copier-coller, et toutes ces nouveautés du Macintosh qui nous paraissent aujourd’hui tellement naturelles.

Apple précisait que ce livret pouvait être conservé par l’utilisateur, qui devait cependant ramener à la boutique les disquettes, la cassette, la sacoche de transport et, hélas, le Macintosh…

Dernier détail intéressant : le copyright de la marque « Macintosh » était encore crédité, en dernière page, à McIntosh Laboratory, et utilisé par Apple avec l’autorisation de son propriétaire. Nous avons déjà raconté ici l’histoire de cette reprise de la marque par Apple.

Une montre Mac OS 8 dont les aiguilles forment… un 8 !

Des montres Apple des années 90, ça ne manque pas sur eBay. Des Apple Watch d’avant l’Apple Watch, en quelque sorte. Certains modèles sont de grands classiques qui ne sont jamais en rupture de stock, comme la fameuse montre bleue de 1995 qu’Apple offrait d’ailleurs en cadeau avec la mise à jour (payante) du système 7.5.

On trouve actuellement une montre beaucoup plus rare : un modèle rouge de 1997, diffusé à l’occasion de la sortie de Mac OS 8. Ce modèle en acier inoxydable, doté d’un mouvement à quartz, a une petite particularité : quand les aiguilles s’alignent, une fois par heure, elles forment un 8 !

Apple watch Mac OS 8 (rouge) de 1995

Si vous trouvez que les 1990 euros demandés sont un peu exagérés, alors n’hésitez pas à chercher un peu en ligne. On trouve par exemple un article à son sujet sur le site WatchPatrol, avec un prix annoncé à 269 dollars et quelques très belles photos de près :

Publicité Apple Quadra 900 de 1992

La pub du dimanche – Quadra 900

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine : une publicité de 1992 pour le Quadra 900. Création graphique, illustration, retouche d’image et mise en page, tout est possible sur cette machine apparue en octobre 1991. Pour 7200$, Apple proposait une bête de course, dont la mémoire vive de 4 Mo était extensible, excusez du peu, à 256 Mo, du jamais vu à l’époque. Largement de quoi faire tourner ArtMixer, FreeHand, PhotoShop et QuarkXPress, les logiciels révolutionnaires mis à l’honneur par cette réclame.

La série Macintosh Quadra doit son nom au processeur 68040 (ici à 25 Mhz), qui succédait au 68000 (du Macintosh original en 1984), au 68020 (du Macintosh II en 1987) et au 68030 (du Macintosh IIx en 1988).

Publicité Apple Quadra 900 de 1992

Le navigateur MacWeb en 1995

Souvenir – MacWeb

Et vous, avez-vous utilisé l’un des premiers navigateurs internet disponible sur Mac ? Il s’agissait d’un navigateur gratuit développé par EINet entre 1994 et 1996, capable de tourner sur à peu près n’importe quel Mac, et n’occupant que 600 ko sur le disque et à peine plus de mémoire vive. Idéal pour la distribution sur disquette par les fournisseurs d’accès.

Le navigateur MacWeb en 1995

Sa carrière fut cependant de courte durée, puisqu’il subit de plein fouet l’arrivée du mastodonte Netscape Navigator puis d’Internet Explorer. Dans la version que nous avons retrouvée, numérotée 1.00ALPHA3.2, il ne supporte guère que les balises HTML les plus simples, celles de l’époque de l’HTML 2.0…

Menu Applications de MacOS 9

Les astuces du menu Application

Le menu Application, tout à droite de la barre des menus, liste les applications qui tournent en ce moment sur votre ordinateur. Vous pouvez “décrocher” ce menu de son pigeonnier, tout simplement en glissant la souris plus bas que la dernière ligne du menu. Celui-ci se transforme alors en une fenêtre, qui contient des boutons représentant les applications utilisées : le bouton enfoncé représente l’application active au premier plan. Vous pouvez changer l’aspect de cette fenêtre, grâce à la touche de redimensionnement de la fenêtre.

Menu Applications de MacOS 9

Si vous cliquez dessus, vous basculez entre le mode “Icônes et textes” et le mode “Icônes seulement”. En ajoutant la touche Option au clic, vous passez du mode “Grandes icônes” au mode “Petites icônes”. Et si vous enfoncez les touches Option et Majuscule, vous basculez entre les modes verticaux et horizontaux. Mais ce n’est pas tout : vous pouvez changer la taille des boutons en passant votre souris sur le bord droit du bouton. Le curseur se transforme alors en double-flèche, et il ne vous reste plus qu’à cliquer et déplacer le bord de la case : elles seront toutes redimensionnées en même temps.

Voilà pour les présentations. L’utilisation de la fenêtre réserve également pas mal de surprises. Bien sûr, un clic sur un bouton permet de faire passer l’application cliquée au premier plan. En ajoutant la touche Option au clic, on masque l’application précédente. Encore plus fort : il suffit de glisser un fichier du Finder sur un des boutons pour que l’application choisie ouvre le document, au besoin en opérant toutes les conversions nécessaires !

Cette astuce a été diffusée en 2001 dans la revue A Vos Mac.

InfoWorld 10 octobre 1988

High Sierra, en 1988

Si je vous dis « High Sierra », il y a de fortes chances que vous pensiez à la version 10.13 de Mac OS X, distribuée par Apple à partir de septembre 2017.

MacOS X High Sierra

Mais si je vous dis que High Sierra était déjà supporté par Apple près de trente ans plus tôt, en 1988, vous en dites quoi ? C’est pourtant ce que l’on découvre dans cet article du magazine InfoWorld paru le 10 octobre 1988. Pour garantir la plus grande compatibilité avec les CD-Roms, la marque y annonçait le support du format ISO High Sierra, également connu sous le nom de HSFS (High Sierra File System). Le Macintosh n’était pas le seul à s’ouvrir à ce format : l’Apple IIGS était également compatible, au moyen de ses File System Translators.

InfoWorld 10 octobre 1988
Image : Google Books

Ce format a aujourd’hui complètement disparu : il a évolué rapidement vers le format ECMA-119 puis vers l’ISO 9660 que l’on connaît encore aujourd’hui. Il devait son nom à l’hôtel californien dans lequel s’étaient réunis ses concepteurs en novembre 1985, dans la région montagneuse du même nom. Parmi ces spécialistes, se trouvaient des représentants d’Apple, mais aussi de Microsoft, Philips, Hitachi, ou encore Sony.

Apple Leasing : how to make your business fruitful

Un business fructueux

C’est une brochure de 1982 que nous vous présentons aujourd’hui. Éditée par la filiale anglaise d’Apple, elle présentait l’offre de crédit-bail proposée par la marque pour ses Apple II et Apple III.

Apple Leasing : how to make your business fruitful

L’accroche du dépliant était un jeu de mot tout simple : « Comment faire fructifier votre business », un jeu de mot plus compréhensible encore en anglais, où Apple veut dire pomme, et où « fruitful », « qui produit des fruits », n’emprunte pas à l’étymologie latine.

Apple Leasing : how to make your business fruitful

Cette offre était financée par BankAmerica Finance, basée à Reading dans le Berkshire. Elle permettait d’acquérir du matériel et des logiciels en leasing sur une durée négociée, en gardant la possibilité d’ajouter ou de remplacer tout ou partie de l’équipement.

Publicité LC 475 petit prix

Publicité : Le LC 475

Le dimanche, c’est publicité ! Il y a quinze jours, nous vous présentions une offre plutôt intéressante sur le LC 475. En voici une autre, pour la même machine, mais diffusée quelques mois plus tôt. Le LC 475 était alors présenté en mode économique : l’écran Performa Plus, de sinistre mémoire, n’avait pas encore laissé sa place à l’écran Apple Trinitron, et la compatibilité avec le processeur PowerPC n’était pas encore mise en valeur. Remarquez également qu’il s’agissait encore de l’ancien boîtier, avec le lecteur de disquettes rectiligne et le nom du modèle inscrit directement sur le plastique.

Publicité LC 475 petit prix

Bon anniversaire le PowerBook 180c

Le 7 juin 1993, Apple présentait le PowerBook 180c, le modèle haut-de-gamme de son ordinateur portable. Il n’était pas le premier à proposer un écran en couleurs (le PowerBook 165c était passé par là quelques mois auparavant), mais il le faisait mieux, avec un écran à matrice active et une résolution de 640 x 480 pixels (pour une diagonale de 8.4 pouces).

Le même jour, Apple lançait également le PowerBook 145b, un petit modèle d’entrée de gamme, avec un processeur 68030 à 25 Mhz, un écran en noir et blanc de 9.8 pouces et 4 Mo de mémoire vive.

Mac OS 9 et MacOS X desktop folders

Comprendre les bureaux de Mac OS 9 et MacOS X

Puisque nous fêtons aujourd’hui l’anniversaire de la commercialisation de MacOS X, c’est l’occasion de nous souvenir que la transition entre Mac OS 9 et MacOS X n’a pas été de tout repos, comme nous le rappellent quelques articles publiés à l’époque dans la revue A Vos Mac.

Parmi les surprises qui ont accompagné la sortie de MacOS X, figurait en bonne place la nouvelle gestion du Bureau. Dénommé en anglais « Desktop », le Bureau est le fond de l’écran, visible quand aucune fenêtre n’est ouverte, où apparaissent les disques et disquettes, et où vous pouvez déposer vos propres dossiers et documents. Sous MacOS 9, chaque disque (et disquette, CD, Zip…) dispose de son propre bureau, matérialisé par un dossier invisible intitulé « Desktop Folder », placé dans la fenêtre de ce support.

Mac OS 9 et MacOS X desktop folders

Habituellement, vous ne voyez pas ce dossier, mais son contenu apparaît sur le fond d’écran dès que le disque est branché. Ainsi, vous pouvez déplacer une icône de la fenêtre de votre disquette vers le fond d’écran : l’élément sera en réalité déplacé dans le dossier « Desktop Folder » de votre disquette, mais apparaîtra à l’écran parmi les autres icones du bureau. Et si vous éjectez cette disquette, l’élément disparaîtra fort logiquement du bureau, pour réapparaître sur l’écran dès que vous insérez à nouveau la disquette. Sous MacOS X, les dossiers « Desktop Folder » disparaissent pour de bon, remplacés par un unique dossier « Desktop » ou « Bureau », placé dans votre dossier d’utilisateur. Autrement dit, le Bureau n’est plus géré en fonction des supports, mais des utilisateurs : MacOS X étant un système multi-utilisateur, chacun dispose de son propre bureau. Les bureaux sont ainsi affichés selon le nom d’utilisateur entré au démarrage de la machine, lors de l’ouverture de la cession.

Mac OS 9 et MacOS X desktop foldersHeureusement pour nous, pauvres utilisateurs un peu déboussolés, Apple a réactivé dans MacOS X l’affichage du dossier invisible « Desktop Folder » de MacOS 9. Sans cela, vos icones placées sous MacOS 9 sur le bureau seraient restées pratiquement inaccessibles sous X ! Faites le test : sur un ordinateur équipé de MacOS 9, insérez une disquette, copiez dessus un fichier, et glissez ce fichier copié vers le bureau. En éjectant la disquette, l’icône disparaît aussi du bureau. Puis insérez cette disquette dans un ordinateur tournant sous MacOS X : la disquette apparaît, mais pas l’icône sur le bureau ! Pour la retrouver, il faut ouvrir la disquette, puis le dossier « Desktop Folder », dont vous ne soupçonniez même pas l’existence quelques secondes auparavant. Dans l’autre sens, en branchant par exemple votre disque MacOS X sur un ordinateur tournant sous MacOS 9, ou en redémarrant sous 9 votre ordinateur tournant habituellement sous X, les icones du bureau sont accessibles dans le dossier « Desktop », situé dans votre dossier « Utilisateurs » ou « Users ».

L'équipe d'Apple Expo 1988

Souvenir – Apple Expo à la Villette

Et vous, avez-vous connu l’Apple Expo à l’époque où elle se tenait à la Villette, dans le 19ème arrondissement de Paris ? Cette grande halle, désaffectée depuis 1974 et rénovée de 1983 à 1985, a accueilli l’Apple Expo de 1986 à 1988.

Le logo d'Apple Expo 1987

Pour l’édition 1988, placée sous le signe de l’essor d’Apple, les organisateurs attendaient 50.000 visiteurs — ils seront un peu moins nombreux finalement — accueillis par une réplique géante de Macintosh II placée face à l’entrée. Apple occupait 1.500 mètres carrés en mezzanine, laissant 4.000 mètres carrés au sol pour les exposants. Pour guider les visiteurs, sept Macintosh SE en libre accès permettaient de se repérer et de rechercher les exposants. Au centre de la Grande Halle, Apple avait installé l’Eden, « un lieu de dépaysement où vous pourrez vous reposer à loisir au milieu d’une végétation luxuriante en écoutant le murmure des fontaines ».

L'équipe d'Apple Expo 1988
L’équipe d’Apple Expo devant une maquette de la Grande Halle – Le Catalogue d’Apple Expo 1988
35 Macintosh Advantages Apple 1993

35 avantages du Macintosh (1)

Cette semaine, c’est la brochure « 35 Macintosh advantages », diffusée par Apple en 1993, qui va nous accompagner. Nous allons passer en revue quelques extraits des comparaisons opposant le Mac aux PC sous Windows 3, que l’on appelait encore à l’époque des « Compatible IBM-PC ».

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Dans son introduction, Apple entrait toute de suite dans le vif du sujet : face à la démocratisation des PC offrant une interface graphique, les utilisateurs de Macs sont plus productifs et plus heureux. D’où l’intérêt de présenter ces 35 raisons concrètes, précises et démontrées.

35 Macintosh Advantages Apple 1993
D’ailleurs les utilisateurs ne s’y trompent pas, puisqu’ils sont deux fois plus nombreux à préférer le Macintosh, quand ils ont l’occasion d’utiliser les deux systèmes.

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Vient ensuite la première raison de préférer le Macintosh : le logiciel et le matériel du Macintosh fonctionnent ensemble, un argument qui est toujours valable vingt-cinq ans plus tard.

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Sans oublier que le système du Macintosh est unifié, quand Windows se compose en réalité de trois éléments : le Program Manager, le File Manager, et l’ancien DOS omniprésent.

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Puis viennent ensuite quelques comparaisons entre les deux systèmes, comme la correspondance entre les icônes et leurs fonctions, ou l’usage de la Corbeille qui permet de jeter et de retrouver des fichiers.

35 Macintosh Advantages Apple 1993

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Allez, la suite demain !
[tous les épisodes :  12, 34, et 5]

Apple - If you buy a Computer, don't pay for it

L’Apple Card, avant l’Apple Card

Depuis quelques jours, l’Apple Card est disponible aux États-Unis. Il s’agit d’une carte de crédit, adossée à une application qui permet de suivre ses dépenses et d’obtenir des ristournes en échange de certains achats. Comme nous aimons bien tendre des liens entre le passé et le présent, nous sommes allés dans nos cartons, et voici ce que nous avons trouvé…

En 1983, Apple diffuse l’une de ses publicités « Inside Apple » dont nous avons déjà parlé. Dans celle-ci, il est largement question de l’Apple Credit Card, qui était toute noire à l’époque. Disponible auprès des revendeurs, elle permettait de repartir avec son matériel Apple sans le payer. On la recevait ensuite par courrier. En 1983, il fallait encore acheter au moins un ordinateur personnel pour en bénéficier, mais cette restriction sera supprimée dès 1984 pour s’étendre à tous les produits disponibles chez le revendeur. Il était possible d’utiliser ensuite la carte pour tout nouvel achat. Bien sûr, il fallait rester dans la limite du crédit octroyé : « nos revendeurs deviennent un peu nerveux quand quelqu’un commande à crédit la moitié de leur stock. Ça se comprend ». Aucune cotisation annuelle n’était exigée.

1983 Apple Credit Card

En 1984, dans une brochure que nous vous avons déjà présentée, on trouvait à nouveau en dernière page quelques lignes sur l’Apple Credit Card. Pour l’obtenir, il suffisait de présenter une autre carte de crédit (Visa, Mastercard, American Epress…) et une pièce d’identité. « Et voici notre cadeau de Noël : vous n’avez pas besoin de rembourser votre crédit. On s’en moque… Jusqu’en février. Et là, on ne s’en moquera plus. Mais alors plus du tout…».

Apple Credit Card

En 1987, il était encore possible d’acheter un Apple II à crédit à l’aide de l’Apple Credit Card devenue toute blanche. Les revendeurs Apple pouvaient octroyer jusqu’à 2.500 dollars de crédit à leurs clients, comme à John Appleseed, le fameux nom générique utilisé par Apple dans de nombreuses publications.

Apple Credit Card 1987

En 1988, Apple proposait également à ses clients professionnels une carte de crédit dite Apple Business Credit Card. Son slogan : Si vous achetez un ordinateur, ne le payez pas… En tout cas, pas pendant trente jours. Dans les petites lignes qui accompagnaient cette brochure, on apprenait que le taux annuel de remboursement s’élevait à 18% tout de même… Cette carte s’appuyait sur les services de General Electric Financial Corporation, la filiale de GE fédérant les activités financières du groupe.

Apple - If you buy a Computer, don't pay for it

John Dvorak : question d’attitude

Dans le monde du Macintosh, on connaît bien le journaliste américain John C. Dvorak. Spécialiste des questions informatiques, il s’est souvent illustré par des prises de position très tranchées, et rarement à l’avantage d’Apple. Ainsi, en 1984, peu convaincu par le Macintosh, il s’interrogeait ainsi : « Le Macintosh utilise un dispositif de pointage expérimental appelé “Souris”. Il n’y a aucune preuve que les gens veulent utiliser cette chose ». Rebelote en 2007, où il invitait Apple à ne pas commercialiser l’iPhone, mais à laisser un autre fabricant se ruiner et se ridiculiser à sa place…

Pourtant, dans une colonne extraite de l’article de 1987 « Mac VS PC » dont nous vous parlions il y a quelques jours, il faisait preuve de plus de pondération : Si l’on met de côté les questions de technologie et de marketing, écrivait-il alors, la plus grande différence entre les deux mondes est une question d’attitude : un état d’esprit qui se mesure au plaisir pris par les utilisateurs. Les utilisateurs de PC, par exemple, sont nombreux à installer des jeux sur leurs machines. Mais les jeux ne sont pas tout. Les utilisateurs de Mac, eux, préfèrent personnaliser leur système. On entend des cris d’animaux ou des ahhh-ohhh quand un message d’erreur apparaît. La personnalisation est vraiment une caractéristique du Macintosh, on le voit dès qu’on utilise le Mac de quelqu’un d’autre.  Puisque sur Mac, tout est graphique, il est toujours passionnant de regarder le bureau d’un autre Mac. Rien à voir avec les listes de fichiers bien rangés dans les dossiers du PC.

Et John Dvorak poursuivait : Ne nous méprenons pas. Il y a bien deux mondes, aux personnalités différentes. D’un côté, un monde un peu mièvre. De l’autre, un monde trop gris. Quand les utilisateurs de Macs s’amusent, ils sont un peu stupides. Et quand les utilisateurs de PC s’amusent, ils sont un peu ennuyeux. Quand les utilisateurs de Macs sont sérieux, ils sont arrogants. Quand les utilisateurs de PC sont sérieux, ils sont aussi arrogants. C’est peut-être leur seul point commun.

Macintosh IIcx

Apple et les petites majuscules

Ces dernières années, Apple ne nous simplifie pas la vie avec ses noms de modèles. Actuellement, deux modèles d’iPhone coexistent : l’iPhone Xr
et l’iPhone Xs, avec le r et le s écrits en « petites majuscules ».

iPhone XR et iPhone XS

Comme le rappelait MacGénération il y a quelques mois, ce type de caractère n’est pas toujours accessible dans les éditeurs de texte, et Apple elle-même s’en dispense parfois. Pourtant, l’utilisation des petites majuscules par la marque n’est pas récente. Nous en avons retrouvé plusieurs occurrences dans nos archives… Tenez, pas plus tard qu’hier, nous vous parlions des Quadra 840av et Centris 660av. Regardez donc comment Apple écrivait ces deux lettres signifiant Audio et Vidéo, sur cette image empruntée au site Worthpoint :

Apple Macintosh Centris 660AV
Image : Worthpoint

On retrouvait le même symbole sur son successeur, le PowerMacintosh 6100/60av. Mais pas sur le Performa 6110CD qui avait droit à de vraies majuscules.

PowerMacintosh 6100/60 AV
Image : Flickr par MIKI Yoshihito (#mikiyoshihito)

Avant eux, le Macintosh IIcx avait eu le droit au même traitement. Ce n’était pas le cas des autres modèles : le IIfx ou le IIci, par exemple, étaient écrits en minuscules. Le X désignait les modèles de Macintosh équipés d’un processeur 68030 (le SE/30 aurait ainsi dû s’appeler… le SEx !), et le C un modèle plus compact (comme le IIc). Si vous avez un petit doute sur ce C de CX, allez donc vérifier sur le catalogue de polices de caractères DaFont, qui dispose de l’Apple Garamond utilisée à l’époque.

Macintosh IIcx
On remarque que le C de “CX” n’est pas le même que dans “Macintosh”

Si on remonte encore le temps, jusqu’en 1986, on peut retrouver le même type de graphie avec l’Apple IIgs. GS, comme Graphic & Sound. Le IIe et le IIc, de leur côté, étaient écrits en minuscules.

Apple IIGS user's guide

Un PowerBook désaffecté sur eBay

Intéressante, cette petite annonce actuellement sur eBay. On y trouve un Macintosh PowerBop, le fameux PowerBook doté d’un modem Bi-Bop, mais dans une version « désaffectée » : tous les moyens de communications spécifiques de cet ordinateur ont été supprimés, pour le rendre à son état original. Exit donc, le modem bi-bop et sa petite antenne : le lecteur de disquettes a repris sa place, ne laissant visible que les découpes du plastique prévues pour la prise pour le lecteur de disquettes externe (à gauche) et l’antenne  (à droite).

À l’arrière, la carte modem 14.4 a disparu, ne laissant qu’un cache plastique à gauche de la prise SCSI. Reste donc l’étiquette « PowerBop » sous l’appareil, et quelques logiciels fournis à l’époque. Et la certitude d’avoir entre les mains une petite pépite de l’histoire des télécommunications en France !

Apple TV/Video System TV Tuner card cable

L’Apple TV/Video System, 12 ans avant l’Apple TV

Au milieu des années 90, Apple s’intéressait déjà de très près au monde de la vidéo et de la télévision. Ainsi, en 1995, il était possible d’acquérir une boîte contenant tout le nécessaire pour regarder la télévision à l’écran de son Macintosh (via le câble d’antenne coaxial), mais aussi acquérir des vidéos en provenance d’une source analogique (via des ports RCA composite/droite/gauche et S-Vidéo).

APPLE TV/VIDEO SYSTEM

Pour cela, il était nécessaire d’installer dans son Mac les deux cartes fournies : une carte d’acquisition vidéo à installer sur le port Video In de la carte-mère, et une carte tuner reliée par un câble pré-installé sur toutes les cartes-mères compatibles (du Performa 630 de 1994 au PowerMacintosh 5500/6500 disparu du catalogue en 1998).

Apple TV/Video System Video In Motherboard
Ici, la carte d’importation enfichée sur le port Video In sur la carte-mère
Apple TV/Video System Video In Ports
Un cache plastique à l’arrière du Power Macintosh permet de libérer l’emplacement des prises
Apple TV/Video System TV Tuner card cable
Derrière ce cache à dévisser, surprise, un câble prêt à recevoir la carte Tuner TV

Apple fournissait un logiciel dénommé Apple Video Player pour regarder la télévision ou la vidéo provenant de l’entrée S-Vidéo ou Composite. L’interface du logiciel était personnalisable : on pouvait opter pour différentes couleurs très vives… et très moches. Les vidéos n’apparaissent pas dans les copies d’écran d’Apple Video Player : la carte vidéo gérait leur affichage en temps réel par-dessus l’interface de MacOS, une obligation à l’époque pour ne pas surcharger le processeur gérant l’interface graphique. Cela permettait aussi, accessoirement, de continuer de recevoir la télévision même en cas de plantage !

Apple TV/Video System Apple Video Player

Le même logiciel permettait  aussi de capturer une image ou un film QuickTime, avec une résolution de 320 x 240 en NTSC (386 x 289 en PAL)  et une fréquence inférieure à dix images par seconde…

Apple TV/Video System on a PowerMacintosh 6500

Cet accessoire résume assez bien la vision qu’Apple avait du multimédia et du marketing à l’époque. Les Macs étaient tous équipés pour accueillir facilement différentes cartes optionnelles (acquisition vidéo, recopie d’écran, tuner TV) dans des formats spécifiques à la marque. Celles-ci étaient pré-installées sur certains modèles haut-de-gamme.

Apple TV/Video System
La télécommande représentée sur la boîte n’était généralement pas celle fournie avec le kit.

Inconvénient pour l’utilisateur : toutes les formes de concurrence étaient tuées dans l’œuf, contrairement aux cartes PCI des PC de l’époque qui offraient un large choix sous Windows. Avantage : l’utilisateur était assuré de la compatibilité immédiate et de l’installation simplifiée sur son Mac (contrairement aux mêmes cartes PCI et à leurs pilotes…). Deux disquettes, un seul logiciel d’installation, et aucun réglage à prévoir !

Apple Welcome to the video software installer

Publicité Apple Logiciels optimisés Power Macintosh

Publicité : les logiciels optimisés pour Power Macintosh

Le dimanche, c’est publicité ! Et aujourd’hui, on continue de travailler plus vite. La semaine dernière, c’était votre SARL qui devenait une SARL GTI grâce au LC 475 ; aujourd’hui, ce sont tous vos logiciels optimisés pour le Power Macintosh qui vous permettent de travailler jusqu’à quatre fois plus rapidement.

La publicité citait les grands noms de l’époque : Microsoft, Claris, WordPerfect, Adobe, Aldus… et quelques autres que l’Histoire a fait passer au second plan. Il y a tout juste 25 ans, c’était pile le moment d’acheter un Power Macintosh (ou une solution de mise à niveau pour un Mac plus ancien), et de bénéficier d’une réduction sur les logiciels optimisés pour cette nouvelle technologie.

Publicité Apple Logiciels optimisés Power Macintosh

Publicité Apple 1985, Lotus Jazz

Publicité : Macintosh et Lotus Jazz

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, c’est une double-page de 1985 que nous exhumons. Elle vante les mérites du tout nouveau logiciel Jazz, développé par Lotus spécifiquement pour le Macintosh 512 Ko. Grâce à cette quantité impressionnante de mémoire vive, il devenait possible de faire plusieurs choses au sein d’un même logiciel : tableur, grapheur, gestionnaire de fichiers, traitement de texte, et programme de communication : bref, c’était un peu comme Claris Works avant l’heure!

Nos lecteurs les plus attentifs se souviendront qu’Apple avait teasé le lancement de ce logiciel quelques mois auparavant, dans sa brochure présentant le Macintosh 512 à ses revendeurs. Elle précisait alors que Lotus travaillait sur un logiciel fantastique, en phase de test, dont elle ne pouvait rien dire, à part qu’il serait réservé au Macintosh 512K !

Publicité Apple 1985, Lotus Jazz

Suites d'images exportées par QuickTime 7 Pro, toujours opérationnel sous High Sierra !

Un dessin animé pour votre site web

Cela vous dirait, une image en mouvement pour animer votre site web ? Suivez le guide ! Au travers des lignes qui suivent, vous découvrirez plusieurs solutions pour afficher sur une page web, ou simplement sur votre écran, une animation. Nous allons prendre comme exemple un superbe écran 21 pouces d’Apple, qui devra tourner sur lui-même en continu.

Apple 21 studio display animated gif

L’animation provient d’un fichier « QuickTime VR » récupéré il y a quelques années sur le site d’Apple. Vous pouvez utiliser indifféremment toutes sortes d’animation, en adaptant ou supprimant au passage les instructions selon le format de fichier dont vous disposez.

Animer des images pour le web, sur Macintosh

 

Du VR au MOV

Un fichier VR est constitué d’une série de photographies d’un même objet, prises sous différents angles, et qui s’affichent en fonction des mouvements de la souris. Nous allons commencer par transformer ce fichier VR en un simple film QuickTime. Cette étape n’est pas nécessaire mais elle permettra à ceux qui souhaitent utiliser directement un film QuickTime, de mieux suivre la procédure ! Ouvrez votre fichier VR dans le lecteur QuickTime, et choisissez le menu « Exporter ». Choisissez « Séquence vers QuickTime » et réglez les options en utilisant un compresseur léger (Sorenson haute qualité par exemple), une dizaine d’images par secondes et un maximum de couleurs. Cliquez sur OK pour obtenir un fichier QuickTime, un simple film dans lequel votre animation se déroule en continu, tours par tours autour de l’objet.

Du MOV aux fichiers d’images

Effacez maintenant de ce film ce qui ne vous intéresse pas : il faut que la dernière image et la première puissent s’enchaîner. Dans l’exemple, je conserverai une rotation complète de l’écran. Si j’avais choisi un personnage en mouvement, j’aurais conservé un cycle, de sorte à ce que plusieurs mouvements semblent s’enchaîner naturellement. Vous pouvez utiliser l’option « Boucle » du lecteur QuickTime pour vérifier la cohérence de votre animation. Une fois que c’est au point, vous pouvez enregistrer cette animation en utilisant à nouveau le menu « Exporter », pour enregistrer cette fois votre animation dans un format compatible avec Internet, comme un QuickTime bien compressé pour être chargé plus rapidement, ou un fichier MPEG 4. Une fois insérée dans votre page web, l’animation devra être réglée pour passer en boucle. Mais vous pouvez aussi exporter votre fichier en choisissant « Séquence vers Suite d’images », ce qui vous permet de modifier encore quelques réglages comme nous allons le voir tout de suite. Dans ce cas, choisissez le nombre d’images « optimal » dans le menu déroulant et enregistrez toutes vos images dans un dossier vide.

Suites d'images exportées par QuickTime
Suites d’images exportées par QuickTime 7 Pro, toujours opérationnel sous High Sierra !

 

Des images au MOV et au GIF animé

Vous pouvez commencer par modifier vos images avec un éditeur (AppleWorks, GraphicConverter, Photoshop…). Rajoutez un titre, un copyright, un fond… tout ce que vous pouvez imaginer est possible à réaliser. Pensez à la fonction « Convertir » de GC qui vous permettra d’automatiser certaines fonctions (recadrage, couleurs, orientation…). Vous disposez maintenant d’une série d’images, prêtes à redevenir un film. Vous pouvez les ouvrir à nouveau directement avec QuickTime (menu « Ouvrir une suite d’images ») et exporter votre film en format QuickTime ou MPEG 4 comme indiqué plus haut. Mais vous pouvez aussi utiliser les capacités de GraphicConverter, qui sait créer un GIF animé, spécialement pour Internet. Ce type de fichier est relativement léger, et compatible avec tous les navigateurs sous toutes les plates-formes, même sans QuickTime. Dans GraphicConverter, sélectionnez le menu « Convertir », choisissez le format « GIF » et « Créer une animation » et « Itérations infinies » dans les Options, puis cliquez sur le dossier qui contient toutes vos images (dans la liste de gauche). Vous obtiendrez ainsi un fichier GIF, prêt à être envoyé sur Internet, et affichant votre animation.

Cette astuce, qui n’a pas pris une ride, a été publiée en 2002 dans la revue A Vos Mac.

Le manuel d'OpenDoc

OpenDoc, pas si simple…

Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, disait le penseur. Autant dire qu’en lançant OpenDoc en 1996, Apple n’avait visiblement pas les idées encore très claires sur la meilleure manière d’ouvrir cette technologie révolutionnaire à ses clients. L’idée était plutôt bonne : proposer un format de fichier unique, dans lequel différents types de données sont gérés par autant de modules logiciels, coordonnés par l’architecture OpenDoc. Ainsi, un même document pouvait contenir du texte, un tableau de données, une vidéo, un extrait de site web… Ce fichier pouvait ensuite être partagé entre différents ordinateurs, sous différents systèmes, à la seule condition que les modules logiciels adaptés y soient installés, quand bien même ils auraient été conçus par un autre développeur.

OpenDoc Logo

Résultat : outre le fiasco commercial de cette technologie, qui exigeait une coordination maximale entre des entreprises concurrentes, les rares utilisateurs du module fourni par Apple durent réapprendre les bases même de la manipulation d’un document. Un comble pour l’entreprise qui se vantait d’avoir rendu l’informatique accessible au plus grand nombre ! Jugez-en plutôt sur cet extrait de la brochure “A propos d’OpenDoc” de 1997…

Le manuel d'OpenDoc

Apple réduction échange Power Macintosh

Une offre de reprise pour un Power Macintosh

Comme toutes les autres marques, quand elle a du mal à vendre ses nouveaux produits, Apple propose à ses clients de racheter leurs anciens modèles. C’est d’ailleurs le cas actuellement pour les nouveaux iPhones comme le rappelait récemment MacGénération. La technique n’est pas neuve. Nous vous avons déjà présenté une publicité de 1991 où Apple promettait 5000 francs en échange d’un Apple II usagé, lors de l’achat d’un Macintosh LC tout neuf.

Aujourd’hui, nous vous présentons une brochure recto-verso de 1997, où la marque propose à peu près le même tarif pour échanger un Macintosh contre un PowerMacintosh tout neuf.

Apple réduction échange Power Macintosh

Attention cependant : l’offre ne valait que pour les modèles haut-de-gamme de la marque : le Power Macintosh 8600, son équivalent gonflé en logiciels l’Apple Web Studio, ou encore le très coûteux PowerMacintosh 9600, une machine à plus de 30.000 francs… Sans compter que l’offre de reprise était calculée en fonction de la machine restituée : pour obtenir 5100 francs de reprise, il fallait rendre un Quadra 800 gavé de 16 Mo de mémoire vive et 500 Mo de disque dur, une machine qui pouvait dépasser les 50.000 francs avec son lecteur de CD…

Apple réduction échange Power Macintosh

La famille iPod Shuffle 1G

L’iPod Shuffle de la Collection de l’Aventure Apple

En matière de collection d’iPod, il a assez vite été difficile d’imaginer posséder toutes les déclinaisons d’un même appareil. Entre les différentes possibilités de stockage, et les couleurs variées, des dizaines de références d’une même génération ont pu coexister. L’iPod Shuffle de première génération a résisté à la tendance amorcée avec l’iPod Mini, en ne proposant que deux déclinaisons de l’appareil : 512 Mb, et 1 Gb, sans variations de couleurs. On notera également que l’iPod Shuffle inaugure un nouveau format de boîte. Adieu, boîtes cubiques, ou presque cubiques des iPod et iPod Mini, bonjour la mini boîte à pizza. Ce format sera repris pour l’ensemble de la gamme des iPod de cinquième génération, et pour les nano de 1ere génération.

Pour les collectionneurs, l’iPod de 512 Mb dans une boîte scellée se trouve très facilement, signe peut-être que l’appareil n’a pas connu un succès foudroyant. Le modèle à 1 Gb est un peu moins évident à dénicher, en tout cas dans une boîte scellée. L’Aventure Apple vous propose donc une photo de famille complète, des iPod Shuffle de première génération et de leurs accessoires, dont on vous parle ici.

La famille iPod Shuffle 1G

 

La brochure française de l’iMac… en noir et blanc !

Dans les années 90, quand vous vouliez en savoir plus sur un produit Apple, vous ne pouviez pas forcément vous tourner vers internet, encore assez peu répandu dans les foyers. Vous pouviez vous déplacer chez un revendeur agréé, mais vous pouviez faire encore mieux : appeler le service com’ d’Apple France et demander qu’on vous envoie une brochure, tout simplement ! Il s’agissait de feuilles A4 en papier glacé, imprimées en noir et blanc, et fournies gratuitement. À notre connaissance, la dernière fournée a été réservée à l’iMac. Un peu tristounet, d’ailleurs, comme présentation, pour une machine aussi révolutionnaire ! L’USB y était décrite comme « une technologie très rapide et standardisée », tandis que le modem permettait encore de se connecter au minitel et d’envoyer des fax… Remarquez qu’à l’époque, Apple disait encore « iMac » sans article, comme un prénom.

Brochure Apple France iMac 1998

Brochure Apple France iMac 1998

Macintosh 512 x 342 scren on an iMac 27 Retina display

L’écran du Macintosh, sur un iMac Retina 5K

Et si l’on devait afficher l’interface du premier Macintosh, en 512 x 342 pixels, au milieu de l’écran Retina de l’iMac 27 pouces, en 5 120 x 2 880 pixels, ça donnerait quoi ? Et bien cela donnerait ceci :

Macintosh 512 x 342 scren on an iMac 27 Retina display

Un minuscule timbre-poste au milieu d’un océan de pixels. C’est bien simple, on pourrait faire tenir 84 écrans du Macintosh sur celui de l’iMac !

Au passage, heureusement qu’il y a GraphicConverter pour ouvrir les copies d’écrans réalisées sur les vieux Macs au format PICT, parce qu’Apple y a renoncé depuis longtemps !

404 Error ventre-privee.Com, with Macintosh

Le bug du Macintosh sur Vente-Privée

Que se passe-t-il quand on tente d’accéder à une page qui n’existe pas sur le site vente-privée.com ? Une erreur 404, comme sur tous les autres sites ! Mais celle-ci est un peu particulière…

404 Error ventre-privee.Com, with Macintosh

C’est un Macintosh Plus qui vous accueille pour vous signaler l’erreur. Bien sûr, le logo Apple a été effacé, le clavier est bizarrement branché à l’arrière de la machine (alors que sa vraie prise est visible à l’avant), et l’écran est en couleurs avec quelques années d’avance sur le Color Classic dont nous fêtions l’anniversaire hier, mais pas de doute, c’est bien un clin d’œil à la machine fétiche d’Apple que nous offre ce site. D’autant plus que si on regarde de près, on voit la pomme sur la souris !

[cet article n’est pas sponsorisé — d’ailleurs il n’y a même pas de lien ! Si vous voulez nous aider, cliquez plutôt sur les liens Amazon ci-dessous]

Steve Jobs (film) – Blu-Ray MacBook Air 13, i5, 128Go
Apple in Depth catalog, fall/winter 1980 : Apple II, Apple III

Les photos d’Apple in Depth 1980 (2)

En 1980, Apple se cherchait encore, n’ayant encore à son catalogue que deux ordinateurs (le vieillissant Apple II+ et son successeur putatif l’Apple III) et une ribambelle d’accessoires. Pour présenter cette gamme, Apple a édité quelques exemplaires d’un catalogue semestriel « Apple in Depth », illustré de très belles photos, de l’époque où ces visuels n’étaient pas encore réalisés en 3D mais photographiés en studio avec un soin particulier apporté aux éclairages. Après la première série d’hier, voici la suite et la fin !

Apple in Depth catalog, fall/winter 1980 : Apple II, Apple III

Apple in Depth catalog, fall/winter 1980 : Apple II, Apple III

Apple in Depth catalog, fall/winter 1980 : Apple II, Apple III

Brochure eWorld Apple France 1995

À la découverte d’eWorld avec Apple France

Tiens, nous n’avions pas encore eu l’occasion de parler d’eWorld dans les colonnes de ce blog. Il s’agit pourtant d’un beau flop de la marque, lancé en juin 1994 et abandonné moins de deux ans plus tard. Voici une brochure de présentation éditée par Apple France en 1995.

Brochure eWorld Apple France 1995

eWorld était l’outil proposé par Apple pour accéder aux « autoroutes de l’information », comme on disait encore à l’époque. Il offrait bien entendu un accès direct au Web, mais également un logiciel de mails, une boutique en ligne, et des informations triées et ordonnées par l’équipe éditoriale de la marque.

Brochure eWorld Apple France 1995

On pouvait aussi y télécharger des mises à jour pour le système et les logiciels du Macintosh, clavarder avec d’autres utilisateurs ou poser une question au support technique.

Brochure eWorld Apple France 1995

Au cours de la procédure de connexion, il fallait indiquer non seulement votre pays, mais également la ville du serveur le plus proche de chez vous, en tenant compte de la vitesse supportée par celui-ci. Grenoble, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse et Paris étaient proposés d’après la brochure. Les numéros d’appels de ces serveurs ont depuis été réattribués à des particuliers…

Brochure eWorld Apple France 1995

Il est amusant de constater qu’Apple n’a jamais lâché le site www.eworld.com, qui renvoie directement sur la page d’accueil du site apple.com : un whois sur ce site nous informe qu’il a été ouvert le 3 janvier 1994.

Le guide des interfaces apple

Le guide des interfaces Apple

Voilà un petit livre qui a peu de chances de devenir votre livre de chevet… Car dans le Guide des interfaces Apple, publié en 1987, on ne trouve pas grand chose, à part des descriptions très techniques des prises et des connecteurs utilisés par la marque dans ses modèles de l’époque…

Le guide des interfaces apple

On trouve donc les ports d’interface de l’Apple III, puis ceux de l’Apple II, de l’Apple IIc, de l’Apple IIgs, du Macintosh et de ses petits frères 512K et Plus, du Lisa, et encore des imprimantes, traceur et modems de la marque.

Le guide des interfaces apple

S’ensuivent alors 80 pages de volts, de bauds, de signal ground, de transmit et de receive, de bits de données, de masse, de ohms, de blindage, d’interrupteurs et de cavaliers. Pas sûr que ce bouquin ait obtenu à l’époque beaucoup de prix littéraires…

Le guide des interfaces apple

1994 Apple SVM

1994 : Apple cherche…

Intéressant, cet article de la revue SVM de janvier 1994 : « Apple déploie ses têtes chercheuses ». Comme cet autre article au sujet de Taligent, il nous rappelle à quel point la situation d’Apple était critique au milieu des années 90 : réelle stratégie ou recherche de portes de sortie tous azimuts ? s’interroge Pierre Vandeginste.

Car en 1995, Apple fabrique des ordinateurs, mais aussi une plate-forme mobile Newton,  un lecteur multimédia PowerCD, elle édite des logiciels et diffuse des CD-Roms, elle gère des services de messagerie, et voici qu’elle se lance dans la distribution de logiciels et participe à une expérimentation de vente à distance !

1994 Apple SVM

Même Jean-Louis Gassée, qui n’est plus de la partie, s’interroge sur le bien-fondé de cette stratégie. Car Apple n’est pas experte en distribution de logiciels. Le succès de Claris ? « Pas honteux, mais plus moyen qu’éblouissant ». Pendant ce temps, pour la troisième année, certains espèrent encore voir apparaître des clones de Mac, pour des marchés particuliers (comme la Chine ou le secteur médical). Pas de quoi fouetter un chat, pendant que d’autres attendent que le Newton décolle, à la deuxième, ou même à la troisième génération.

Pendant ce temps-là, les signaux négatifs s’accumulent. Certes, Apple est riche (800 millions de dollars de réserve et peu de dettes), mais son bénéfice en 1993 n’atteint que 2,7 millions sur plus de huit milliards de dollars de chiffre d’affaire, autant dire rien ! Car Apple baisse ses marges pour tenter d’aligner le prix de ses Macs sur celui des PC. Il lui faut donc augmenter les volumes, alors que ses clients attendent l’arrivée d’un nouveau Mac équipé du processeur PowerPC, qui doit déjà lui-même être remplacé par la génération suivante équipée de ports PCI.

Se pose alors LA question de la décennie pour Apple : quel système d’exploitation pour ces Macintosh turbo ? Il y a bien Taligent, la filiale commune d’Apple et IBM, mais « Taligent est un mystère pour beaucoup de monde» affirme un spécialiste. Car si Apple et IBM ont réaffirmé leur intérêt dans le projet, le système a pris un retard considérable ! Et pendant ce temps, en interne, Apple a continué de développer son système 7, ou plutôt ses systèmes 7 puis 7.5, avec ou sans QuickDraw GX, en version amateur ou Pro. Bref, le grand flou.

Grand flou aussi du côté de Power Open, cette initiative visant à faire cohabiter les systèmes d’Apple et d’IBM sur une même machine : Mac OS, A/UX, OS/2, AIX… « Aucune nouvelle…» d’après les développeurs. Tout comme pour Bedrock, l’initiative commune avec Symantec pour bâtir l’environnement de développement Mac et Windows du futur (NDLR : le projet était en réalité déjà abandonné, notamment en raison de ses contradictions avec le projet OpenDoc porté par Apple…).

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La pub du dimanche – l’Apple II

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine : une publicité de mai 1982 pour l’Apple II (qui fêtera ses 41 ans demain). À l’époque, Apple France n’existait pas encore : c’est SEEDRIN qui distribuait les ordinateurs Apple en France depuis 1981. SEEDRIN, contraction du nom de son créateur Jean-Louis GASSEE et de la rue où il habitait à Paris, la rue LANDRIN dans le XXème arrondissement. « Rappelez-vous. Il n’y a pas si longtemps, l’ordinateur personnel c’était un rêve. Aussi fou que de vouloir posséder son propre vaisseau spatial. Et puis il y eut Apple”.

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