Bon anniversaire l’Apple II europlus !
Le 1er juin 1979, plus de deux ans après avoir commercialisé son Apple II, Apple s’ouvre à l’international en commercialisant tout à la fois son Apple II plus aux États-Unis et deux modèles destinés à l’export : l’Apple II europlus pour l’Europe, et l’Apple II J-Plus pour le Japon. Tous deux intégraient des modifications rendues nécessaires par les spécificités techniques et légales de ces deux régions : alimentation électrique en 220V, sortie vidéo en PAL pour l’Europe…
En revanche, le clavier restait un modèle QWERTY sans accents pour nous autres européens, tandis que les Japonais bénéficiaient d’un alphabet syllabique Katakana inscrit sur les tranches des touches et accessible grâce à une ROM modifiée.

Pour la petite histoire, on se souviendra qu’à la même date, un autre modèle d’Apple II fut commercialisé, sous la marque Bell & Howell. Il s’agissait d’un modèle spécialement destiné au marché de l’éducation, dans un boîtier de couleur noire équipé de quelques raffinements. Il n’était plus possible d’ouvrir le boîtier quand l’ordinateur était sous tension, l’interface pour la connexion avec un lecteur de cassettes était intégrée, des connecteurs audio et vidéo avaient été rajoutés, ainsi que des ports pour les joysticks, sans oublier une série de prises 110V pour allumer et éteindre d’un coup l’ensemble des périphériques. Le Musée Apple de Pragues en propose un amusant poster sur le thème « Rejoignez le côté obscur » :

L’autre « Test drive a Macintosh »
On a déjà parlé à plusieurs reprises de l’opération « Test Drive a Macintosh », durant laquelle Apple prêtait un Mac durant 24 heures à ses futurs clients en fin d’année 1984. Si l’opération médiatique qui a accompagné ce programme lui a permis de ne pas être oublié, on se souvient moins de l’opération « Apple’s Free Trial Run », son équivalent renouvelé à la fin de l’année 1989. On en trouve la trace dans cette brochure double, vantant à la fois ce programme d’essai et une offre de remise sur l’achat d’un Mac et de ses accessoires.
Du côté de l’essai gratuit, Apple prêtait ses modèles de l’époque, comme l’Apple IIGS, les Macintosh Plus, SE et SE/30, ou encore le Macintosh IIcx, à tout client disposant d’une des cartes de crédit Apple. Apple faisait (une nouvelle fois) le pari que les testeurs tomberaient sous le charme du Mac et l’achèteraient à l’issue de l’essai.
Quant aux réductions sur les accessoires, elles concernaient les imprimantes (ImageWriter II ou LaserWriter II), mais aussi les scanners, lecteurs de CD, modems, extension de mémoire (2 ou 4 Mo) ou disques durs de 20 Mo. La réduction allait de 150 euros suite à l’achat d’un Apple IIGS, à 300 euros pour le Macintosh IIcx.
Comprendre les raccourcis de Mac OS 9 et MacOS X
À l’occasion de l’anniversaire de MacOS X, nous nous intéressons aux principales différences entre ce système et son prédécesseur Mac OS 9. Nous avons déjà abordé aujourd’hui plusieurs thèmes : les bureaux, les menus, et les Préférences : voici maintenant un autre extrait de la revue A Vos Mac, publié en 2003. Il s’agissait cette fois-ci d’un article sur la gestion des raccourcis Système.
Les raccourcis, ce sont ces combinaisons de touches que l’on tape plutôt que de choisir un menu ou réaliser une action à la souris. Ils permettent, avec un peu d’habitude, de gagner du temps. Mais voilà, avec MacOS X, Apple en a modifié quelques-uns, ce qui complique un peu les choses. Pour retrouver vos combinaisons de touches, jetez un coup d’œil aux quelques lignes qui suivent.
Le gros changement, celui auquel chacun a été confronté et auquel on ne s’habitue toujours pas après plusieurs mois sous MacOS X, c’est le nouvel usage du Pomme-N : au lieu de créer un nouveau dossier, il ouvre une nouvelle fenêtre ! Pour créer un dossier, il faut taper Pomme-Majuscule-N. Parmi les légères modifications, la combinaison Pomme-Tabulation qui permettait de passer d’application en application. Aujourd’hui, elle ne permet que de naviguer entre l’application active et la précédente. Pour naviguer parmi toutes les applications ouvertes, il faut garder la touche Pomme enfoncée et appuyer sur Tabulation plusieurs fois. De la même manière, pour réaliser une copie d’écran réduite à une fenêtre en particulier, ce n’est plus la touche Majuscule bloquée qu’il faut appuyer après le Pomme-Majuscule-4, mais la touche Espace. Et pour vous déplacer dans une fenêtre du Finder sans utiliser les ascenseurs, il faudra remplacer la touche Pomme par Pomme et Option. Il suffit d’y penser…
Deux publicités pour les imprimantes Apple
Quand Apple payait la moitié…
Au printemps 1987, Apple commercialise son Apple IIGS depuis déjà six mois. Face à lui, la gamme Macintosh vient de s’enrichir de deux modèles emblématiques : le Macintosh II et le Macintosh SE. Pour booster les ventes de ce nouveau modèle de la famille Apple II, Apple prolonge son offre promotionnelle « Apple pays half » : elle propose de rembourser la moitié du coût des accessoires achetés en même temps qu’un Apple IIGS. Pour faire connaître cette initiative, elle diffuse des cartes postales que les clients peuvent s’envoyer les uns aux autres, comme celle-ci, partie de Des Moines, dans l’Iowa.
Vous ne devinerez jamais comment le SE/30 aurait dû s’appeler !
Cette information n’est évidemment pas nouvelle, on la trouve déjà sur Wikipedia ou MacGénération. Mais j’avais envie de faire un titre en forme de piège à clic.
En 1988, quand Apple a mis à jour son Macintosh II en le dotant d’un processeur 68030, elle a ajouté un « x » à son nom, une habitude qu’elle a conservé ensuite, par exemple avec le Macintosh IIcx puis le Macintosh IIvx.
Tout naturellement, l’année suivante, quand elle a décidé d’installer un processeur 68030 dans son Macintosh SE, Apple aurait dû l’appeler… le Macintosh SEx ! Allez savoir pourquoi, l’idée n’a pas été retenue, et le petit nouveau a donc pris le nom de SE/30, une anomalie dans l’histoire d’Apple : c’est le seul Mac à processeur 680×0 disposant d’une barre oblique dans son nom. Quant à la gamme PowerPC, elle utilisera régulièrement ce caractère, mais toujours pour annoncer la vitesse du processeur, comme sur le PowerMacintosh 6100/60.
Bon anniversaire le G4 Cube !
Comme on est le 19 juillet 2019, il est temps de fêter les 19 ans du PowerMacintosh G4 Cube. Une merveille de design et d’ingénierie, mais un échec commercial certain dans l’histoire d’Apple. Pourquoi payer plus cher pour disposer d’une machine certes jolie et silencieuse, mais moins évolutive ? Peut-être pour disposer d’un lecteur CD vertical imitant un grille-pain… ou pour pouvoir ouvrir sa machine à l’aide d’une simple poignée… ou pour bénéficier des enceintes exclusives Harman Kardon Pro Speaker toutes rondes ? Des raisons sympathiques, mais pas suffisantes pour assurer la pérennité de ce modèle, qui sera supprimé de la gamme deux ans plus tard.
Le petit modèle de Power Mac disposait de sa page dédiée sur le site web de la marque. Il y était décrit comme « aussi silencieux qu’une bibliothèque »…
Publicité – Regardez ce que vous nous avez fait faire (2)
Le dimanche, c’est publicité ! Ce dimanche, une publicité de 1990 pour le Macintosh Classic. Regardez ce que vous nous avez fait faire, clame Apple, pour vanter son Macintosh Classic, la réédition à petit prix du Macintosh Plus. Seulement 6500 F HT, mais avec un simple processeur MC68000 à 8 Mhz, 1 ou 2 Mo de mémoire vive extensible à 4 Mo, et un disque dur interne en option !
Cette publicité est la jumelle de celle que nous vous présentions la semaine dernière, pour le Macintosh IIsi.
Le pin’s du Mickey’s Mac Club de Disney
Il y a quelques jours, nous vous présentions notre petite collection de pin’s Apple et leur histoire. Il existe un autre pin’s bien plus rare, et bien plus cher. Il ne vient pas tout à fait de chez Apple, mais de chez Disney : c’est l’insigne du Mickey’s Mac Club, le club des utilisateurs de Macintosh de l’entreprise, créé dans les années 1980 sous le nom de Disney Macintosh User Group et renommé une première fois sous la pression de la direction du studio.

On a déjà croisé ce pin’s sur eBay, à 249 dollars en achat immédiat (trop tard !), et on le trouve actuellement sur le site HistoricTech pour 550 £, ou bien sur eBay, ici pour 899 dollars, là pour 3800 dollars, ou bien ici pour 3995 dollars ou encore là pour 4999 dollars (en euros, ça fait un peu moins, profitez-en !). D’après la description qu’en font les vendeurs, c’est au cours d’un stage interne dédié à l’utilisation de Macintosh en 1991, que ce pin’s a été distribué. Il aurait été dessiné par Bruce Gordon, l’un des directeurs de la création chez Disney décédé en 2007.
L’association entre la forme de Mickey et le logo d’une entreprise commerciale aurait déplu à la direction du studio, qui aurait imposé le changement du logo, mais aussi (une nouvelle fois) du nom du club, devenu « The Mac Club ». Le stock de pin’s, emporté chez lui par Bruce Gordon, aurait été distribué à l’assistance lors de son enterrement en 2007.
Quelques liens : Goldnstuggtreasures ; Worthpoint ; Superrarevintage ; Jim Hill Media
Les nouveautés de Mac OS 8.5 (avec le symbole € !)
Encore une brochure anglaise aujourd’hui. Cette fois-ci, nous sommes en 1998 et il est question de Mac OS 8.5, une version intermédiaire de Mac OS 8. On ne sait pas ce qui était le plus fou : qu’Apple cite l’intégration du symbole € parmi les principales nouveautés ? ou bien que la copie de fichiers ait été si lente dans les versions précédentes du système ? à moins que ça ne soit l’arrivée des ascenseurs proportionnels, proposés par tous les autres systèmes depuis si longtemps ? Non, le plus fou, c’est qu’Apple proposait toujours son HyperCard Player par défaut, et qu’elle avait même créé une version 2.4.1 cette année-là pour maintenir un semblant de compatibilité bien que l’application n’ait plus guère évolué depuis le début de la décennie.
Souvenir – Word 4
Et vous, utilisiez-vous Word 4 sur Mac, en 1989 ? Il faut être honnête : quiconque a utilisé des versions « modernes » de Word (disons, depuis Office 98) sera ébahi de la simplicité de Word 4. Ce logiciel était à peine plus puisant que MacWrite apparu cinq ans plus tôt. Microsoft avait certes prévu un dictionnaire pour le correcteur orthographique, et ajouté quelques fonctions comme la numérotation des pages ou l’insertion automatique de notes de bas de page, mais pour le reste, nous étions encore à la préhistoire de la bureautique. Pas d’options de zoom sur la page, pas d’insertion d’images, pas de colonnes, pas de tableaux, pas de lettrines… Et pourtant, c’était ce qui se faisait de mieux !
Publicité – Performa et les questions des enfants
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, une publicité de 1993 pour la gamme Macintosh, avec son slogan « Maintenant, les enfants vont trouver seuls les réponses aux questions qui embêtent les parents. ». Un Performa 400 (également commercialisé sous le nom de LC II) et un Performa 600 (équivalent du Macintosh IIvx) illustrent cette réclame, qui vante ClarisWorks, At Ease, Échange PC/Macintosh et le 36 15 Apple…
Pour nos lecteurs les plus jeunes, rappelons qu’à l’époque, Internet n’existait pas, ce qui réduisait le risque que l’enfant trouve tout seul des réponses un peu trop explicites à LA question qui embête les parents : Dis, papa, comment on fait les bébés ? …
Le Mac le plus puissant… avant le PowerPC
Connaissez-vous le dernier modèle qui a obtenu le titre de Mac le plus puissant, avant l’apparition du processeur PowerPC et de la gamme Power Macintosh ? Il s’agit du Quadra 840AV, dont nous reproduisons ici la fiche technique diffusée par Apple France. Comme nous le rappelle Wikipedia, ce modèle était surnommé Cyclone durant sa phase de développement. C’est l’un des rares ordinateurs d’Apple à avoir disposé d’un DSP, un coprocesseur dédié au multimédia, l’AT&T 3210 cadencé à 66 Mhz, pour seconder le processeur principal, un Motorola 68040 à 40 Mhz (il partageait cette spécificité avec le Centris 660AV).
Pour tirer pleinement partie de ce co-processeur multimédia, le Quadra 840AV disposait d’entrée et sorties S-Vidéo et composite, en plus des traditionnelles prises casque et micro pour le son. Bien sûr, on trouvait aussi du SCSI, de l’ADB, les ports série pour l’imprimante et LocalTalk, une prise Ethernet, et trois connecteurs internes NuBus (la solution qu’Apple préférait au PCI à l’époque). L’un de des ports disposait d’une particularité : il était prolongé par un port DAV (Digital Audio Video) permettant à des cartes particulières de transmettre en temps réel des données audio ou vidéo.
Ce Quadra était fourni avec 8 Mo de mémoire vive extensible à 128 Mo. La configuration de base était facturée près de 4.000 dollars, sans écran. Pour le prix, Apple fournissait les logiciels nécessaires pour exploiter les capacités multimédia de la machine, comme FusionRecorder pour importer des vidéos, ES F2F pour la vidéoconférence, ou une version améliorée de TeachText capable de lire à haute voix un document de texte.
Les lecteurs anglophones pourront retrouver sur Google Books la pleine page du magazine InfoWorld du 6 décembre 1993 présentant ce Quadra 840AV et son petit frère, le Centris 660AV.
Le bureau à domicile Apple
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une réclame de 1996, dans la droite ligne de la publicité « Apprendre, créer, communiquer, oser ». Le bureau à domicile formait, avec le Studio de Création et le Macintosh de la famille, les trois solutions clé-en-main de la gamme Performa. Un Performa 6400 fourni avec ClarisWorks, ClarisOrganizer, Apple Telecom et vingt autres logiciels et CD-Rom, sans oublier 50% de réduction sur l’imprimante StyleWriter Couleur 2500 soit 1445 francs d’économie. Mais il fallait commander avant le 31 décembre 1996 !
Bon anniversaire, le Macintosh Plus !
Encore un anniversaire à souhaiter en janvier ! Aujourd’hui, 16 janvier, c’est au Macintosh Plus de souffler ses bougies. 1986 – 2019, déjà trente-trois ans, le temps passe, pour cette petite machine emblématique.
Le Macintosh Plus, c’était le Macintosh parvenu à maturité, près de deux ans après le premier Macintosh. Enfin, il était équipé de suffisamment de mémoire vive pour faire oublier le Lisa qui l’avait précédé et qui était jusqu’alors nécessaire pour développer des programmes pour le Macintosh. Enfin, il obtenait un port SCSI à même de lui ouvrir les portes de tout un monde de périphériques additionnels. Avec l’imprimante Laser Writer présentée l’année précédente, avec son lecteur de disquettes 800 Ko, avec son nouveau format de fichiers HFS, avec son clavier étendu, il disposait enfin d’arguments solides pour s’attaquer au marché de l’entreprise.

Comme nous l’avons rappelé en décembre dernier, le Macintosh Plus a été la machine Apple restée le plus longtemps au catalogue : 1826 jours avant d’être remplacée par le Macintosh Classic en 1990. Seul le Mac Pro a fait mieux depuis… Le Macintosh Plus a notamment connu le passage du beige au gris platinum qui accompagnera la gamme Apple de 1988 à 1998.
Publicité : Colour StyleWriter
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici une page de 1996, qui propose de rendre heureux son Macintosh, en lui offrant une Colour StyleWriter, l’imprimante jet d’encre couleurs de la marque. Une imprimante disponible en deux versions, 1500 et 2500, compatibles avec la technologie de concordance des couleurs ColorSync 2.0. Il s’agit de la version originale d’une publicité que nous vous avions présentée en 2018, qui proposait elle-aussi de faire plaisir à votre Mac.
La New World ROM de l’iMac
On le sait, l’iMac a marqué une grande rupture dans l’histoire du design informatique, avec ses formes rondes et colorées. On sait aussi qu’il a marqué un vrai renouvellement du matériel, avec l’abandon du lecteur de disquettes ou l’apparition de la prise USB. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il a aussi inauguré une profonde évolution de la conception même du système et de la carte-mère du Macintosh, qui n’avait guère évolué depuis 1984. En effet, depuis l’apparition de la gamme, chaque Macintosh disposait sur sa carte-mère d’une puce de mémoire morte, comme on disait à l’époque (ROM signifiant read-only memory, cette puce étant programmée en usine et ne pouvant plus être modifiée ensuite). Dans cette ROM, se trouvait la Toolbox, la boîte à outils du Macintosh, contenant toutes les routines logicielles nécessaires au fonctionnement du système, depuis la coordination des éléments électroniques entre eux, jusqu’aux ressources et interfaces nécessaires à l’affichage et au fonctionnement des logiciels. La plus connue est sans doute QuickDraw, responsable de l’affichage des formes géométriques à l’écran (lignes, cercles, rectangles, coins arrondis…).

Au milieu des années 1990, Apple travaille sur un projet de Network Computer, un simple terminal dont toutes les ressources sont disponibles en-ligne. Si le système d’exploitation ne se trouve plus dans l’ordinateur, mais sur un serveur, il n’est plus nécessaire d’intégrer une puce de ROM : les données de celles-ci peuvent être disponibles sur le réseau, et chargées au démarrage de l’ordinateur. Ainsi, ses données sont toujours à jour, et il devient possible d’en corriger les erreurs au fil du temps. Le Macintosh NC ne verra finalement jamais le jour, mais l’idée de supprimer la puce de mémoire morte est conservée. Ainsi, la Toolbox ne sera plus gravée dans le marbre d’une puce électronique, mais stockée avec le système sur le disque dur, puis chargée en mémoire vive au cours du démarrage. L’iMac de 1998 est le premier Mac à bénéficier de cette innovation. Suivront le Power Macintosh G3 blanc-bleu, puis l’iBook, et bientôt toute la gamme sera ainsi convertie.
Sur les Macs de type « New World Rom », le numéro de version se trouvait non seulement dans la fenêtre d’informations sur le fichier, mais aussi dans la fenêtre « À propos de votre ordinateur ». Sur les anciens Macs, dits « Old World Rom », il n’était rien indiqué à cet endroit-là…
Avec cette évolution, Apple déplaçait une partie du système de la ROM vers la mémoire vive. Elle précisait donc dans ses fiches techniques que 3 Mo de mémoire vive étaient monopolisés par ces données, le système pesant donc plus lourd que sur les précédents modèles de Macintosh. Une petite partie de cette mémoire était cependant économisée par l’absence de patchs correctifs qui étaient auparavant chargés en mémoire vive pour contourner les erreurs et les limites de la ROM.
40 ans du Mac : un exemplaire de pré-production vendu aux enchères
Fêter les quarante ans du Macintosh, c’est aussi se souvenir qu’avant d’être un produit fini, le Macintosh a été une idée, un projet, quelques prototypes et des exemplaires de pré-production. C’est justement l’un de ces derniers qui a été vendu aux enchères l’année dernière. Un modèle très proche du modèle final, au point qu’on ne pourrait sans doute même pas atteindre les 7 erreurs !
D’après les précisions fournies par RRAuction, ce modèle aurait appartenu à Joanna Hoffman, qui faisait partie de l’équipe de développement du premier Macintosh. On constate que le boîtier ne porte pas encore le nom de l’ordinateur à l’arrière, mais uniquement la mention « Apple ». Il manque également des mentions définitives sur les étiquettes de l’ordinateur, du clavier et de la souris.
Ce modèle a été vendu 16.500 dollars, soit à peu près autant d’euros. L’heureux acquéreur a emporté par la même occasion un horrible sac de transport en cuir, réalisé à la main, qu’Apple avait distribué aux rares salariés ayant bénéficié de ces modèles de pré-production.
Souvenir : le sélecteur d’identification SCSI
Et vous, avez-vous connu l’époque où il fallait sélectionner un numéro d’identification pour chacun des périphériques SCSI connectés au Macintosh ? La norme SCSI, pour Small Computer System Interface, permettait de connecter plusieurs périphériques l’un derrière l’autre (contrairement à l’USB qui impose l’utilisation de hub ou concentrateurs). Pour permettre à l’ordinateur de différencier les périphériques chaînés l’un à l’autre, chacun était identifié par un numéro compris entre 0 et 7 : le zéro était traditionnellement réservé au disque dur interne (quand il était au format SCSI), et le 7 au Macintosh hôte lui-même. Souvent, le lecteur interne de CD-Rom prenait le numéro 3, et le lecteur ZIP interne prenait le numéro 5. Les versions plus récentes de la norme proposeront même une plage de zéro à quinze.
Le choix de ce numéro s’effectuait au moyen d’un sélecteur situé sur le boîtier, équipé d’un ou deux boutons, ou d’une molette à tourner. Quelques-uns se contentaient même d’offrir le choix entre deux numéros, comme le lecteur Zip externe SCSI qui ne proposait que le 5 ou le 6… Si deux périphériques possédaient le même numéro, un conflit apparaissait : ils n’étaient plus reconnus par l’ordinateur ! Changer leur numéro à la volée n’était pas possible : il fallait redémarrer l’ordinateur pour prendre en compte la modification.

Pour surveiller tout cela, il était possible d’utiliser un Tableau de Bord devenu incontournable, SCSIProbe. Il permettait de s’assurer que chaque périphérique de la chaîne était reconnu par l’ordinateur, en indiquant le nom du produit, son fabricant et son numéro de version.

Ce tableau de bord était d’ailleurs souvent fourni avec les pilotes de périphériques SCSI, comme sur cette copie d’écran estampillée Adaptec (on en trouve aussi des versions Newer Technologies ou SyQuest).
Les piles du PowerBook 100
Après l’interrupteur de stockage à long terme présenté il y a quelques jours, voici une autre caractéristique unique du PowerBook 100, conçu en 1991 par Sony selon les instructions d’Apple, qui planchait de son côté sur les modèles numérotés 140 et 170. Alors qu’Apple avait opté pour une batterie de sauvegarde intégrée, à la manière des piles intégrées dans tous les modèles de Mac, Sony avait fait un choix différent, en permettant à l’utilisateur d’accéder aisément aux trois piles alimentant la mémoire vive et le circuit de sauvegarde du Mac.
Ces trois piles (de type CR2430, 3 volts) étaient disposées dans un tiroir escamotable, à l’arrière de la machine. Pour les remplacer, il fallait simplement mettre l’ordinateur en veille, ouvrir le tiroir et changer les piles. Avouez que c’était tout de même plus simple que de démonter le boîtier à la recherche d’une pile connectée à la carte-mère !
Après tout, c’est votre musique !
Il y a quelques jours, nous avons fêté les 20 ans d’iTunes. À cette occasion, nous n’avons pas hésité à affirmer sur MacGeneration : « nous sommes la génération iTunes ». La génération qui a découvert le MP3, l’achat de musique en ligne, et l’iPod sur iTunes, avant d’y connecter notre premier iPhone, d’y découvrir des podcasts et d’y acheter nos premiers films dématérialisés.
Les plus jeunes ou ceux qui ont rejoint l’aventure Apple un peu trop tard ne peuvent pas se souvenir qu’il y a vingt ans, Apple avait attaqué frontalement l’industrie musicale avec son slogan « Rip, Mix, Burn » qui résumait la force de cet outil : récupérer sur le Mac les musiques de nos CD, les réorganiser, et les graver sur un CD personnalisé. Pour les industriels, c’était une véritable invitation au piratage, qui sévissait à l’époque avec les Napster, Gnutella et autres LimeWire. Plutôt que de faire profil bas, Apple avait assumé : ses publicités américaines se concluaient par les mots « After all, it’s your music » : après tout, c’est votre musique !

Ce slogan, on l’a retrouvé ensuite pendant quelques mois. Mais rapidement, le discours d’Apple s’était assagi. On avait vu apparaître des autocollants « Ne volez pas la musique » sur les écrans d’iPod, puis le slogan avait évolué vers « Buy, Mix, iPod » (achetez, mixez, iPod).
Think Different : les consignes d’Apple à ses revendeurs
Mike, un de nos lecteurs, nous a envoyé une copie de ce très intéressant courrier adressé par Apple à ses revendeurs en 1997, en même temps qu’elle leur faisait parvenir les fameux posters de la campagne Think Different. On y apprend que les posters ne devaient en aucun cas être offerts aux clients, mais aussi que les posters d’Einstein et Hitchock devaient impérativement être exposés avec les autres, « tous visibles sur le point de vente ». On image qu’Apple avait obtenu les droits de reproduction de ces photographies pour sa campagne sous réserve de ne pas faire usage de ces images de manière isolée.
Le courrier était signé de Jean-Pierre Giannetti, directeur Marketing d’Apple France à l’époque (il deviendra rapidement directeur marketing d’Apple Europe). À l’époque, Apple ne disposait pas encore de son propre réseau de vente, et dépendait de revendeurs agréés auxquels elle mènera la vie dure quelques années plus tard.
Publicité : le PowerBook 145B, plus plus plus !
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une page de 1994 pour le PowerBook 145B, modèle sorti en mars 1993 pour occuper l’entrée de la gamme de portables d’Apple. À seulement 1300 dollars, il fut l’un des PowerBook les moins coûteux de l’histoire d’Apple, mais aussi le plus chichement équipé de l’époque, avec un processeur 68030 à 25 Mhz, 2 Mo de mémoire vive et un petit écran 10 pouces à matrice passive, en noir et blanc… Mais il faisait le job, et pour pas cher en plus !
Prendre soin de son Macintosh… en 1989
Aujourd’hui, nous exhumons de nos archives une petite brochure de 1989, intitulée « Comment prendre soin de son ordinateur – sept astuces ».
Et c’est parti pour le voyage dans le temps. Contrairement à l’exemple qu’Apple donnait elle-même dans ses publicités, le Macintosh avait besoin de respirer : il fallait l’installer sur une table, à l’abri du soleil et de l’humidité, en laissant quelques centimètres autour de lui pour permettre à la ventilation de refroidir la machine. Il fallait aussi penser à n’installer qu’un seul Dossier Système par disque, au risque sinon de provoquer des erreurs et des pertes de données.
Pour éviter les virus (parce qu’il y en a sur Macintosh ?), Apple vous recommandait de verrouiller en écriture vos disquettes, grâce à la glissière de protection conçue à cette fin. Il fallait aussi éviter d’écrire au stylo à bille sur l’étiquette, pour ne pas détériorer la surface magnétique située dans la disquette.
La surcharge de courant consécutive à l’allumage de la machine pouvait, à la longue, dégrader certains composants. Apple recommandait donc de limiter le nombre de redémarrage dans la journée. Une recommandation pas très écologique, à une époque où la veille n’existait pas réellement, en-dehors de l’extinction de l’écran. Quant à la souris, il fallait la nettoyer chaque mois. Un coup d’alcool sur les rouleaux en contact avec la bille, et c’était reparti pour un tour.
Enfin, plus important encore : Apple recommandait (déjà à l’époque) de s’inscrire à la garantie AppleCare, pour prendre en charge les réparations au-delà de la période légale de garantie.
Apple vantait le coût modique de cette garantie, prise en charge par 2000 revendeurs agréés aux États-Unis. La marque proposait même de démarrer cette garantie bien après l’achat, sous réserve d’une inspection préalable.
Apple comparait alors le coût des réparations avec celui de la garantie. Une seule réparation coûtait généralement plus cher que l’AppleCare : alors qu’une réparation de Macintosh Plus coûtait en moyenne 464 dollars, l’AppleCare pour cette machine était proposée à 162 dollars. Pour un disque dur Hard Disk 40SC, le rapport était encore plus favorable : 710 dollars contre 96. Et le prix était dégressif selon le nombre de produits garantis !
Pour payer cette garantie, il était possible d’utiliser son Apple Credit Card (dont nous avons déjà parlé ici, à ne pas confondre avec l’Apple Card de 2019), ou régler en cash ou en carte bancaire.
Deux mini-brochures de 2005 pour l’iPod
En 2005, l’iPod est au mieux de sa forme. L’iPhone n’est pas encore arrivé, et nos poches sont encore réservées à ce petit baladeur musical, dont deux nouvelles versions sont présentées à la rentrée. Pour la première fois, l’iPod de cinquième génération s’ouvre à la vidéo, après avoir révolutionné la musique, puis les photos et les podcasts.
Un mois plus tôt, l’iPod mini avait laissé sa place à plus mini que lui : l’iPod nano, « impossiblement petit ». Avec sa mémoire flash de 4 Go et ses 42 grammes, il pouvait accueillir un millier de chansons, comme le premier iPod quatre ans plus tôt.
Bon anniversaire le Macintosh IIfx !
Il y a quelques jours, nous fêtions les trente ans du Macintosh IIcx, avec un c comme compact, et un x pour le processeur 68030. Aujourd’hui, nous fêtons les 29 ans de son grand frère, le Macintosh IIfx, avec un f comme fast. Ce Mac était grand dans tous les sens du terme : son boîtier était celui du Macintosh II, énorme, avec ses six ports internes NuBus et ses huit emplacements pour mémoire vive ; son prix était était tout aussi énorme (à partir de de 9.000 dollars) ; et ses performances étaient exceptionnelles, grâce au Motorola 68030 à 40 Mhz (contre 16 Mhz pour le modèle qu’il remplaçait) et ses 32 ko de mémoire cache, une première pour un Macintosh.
Avec cette machine, Apple s’attaquait clairement au marché des stations de travail, comme on appelait à l’époque ces ordinateurs surpuissants mais encombrants, destinés au marché professionnel. Face à lui, cependant, les stations de Sun, IBM ou DEC, dont certaines étaient déjà équipées de processeurs RISC, n’ont pas beaucoup tremblé, comme le notait six mois plus tard cet article de la revue ComputerWorld. Il faudra attendre encore quelques années pour que les performances de nos ordinateurs personnels fassent oublier le concept même de station de travail…
Quand le HomePod rencontre un Apple Pro Speaker
En 2000, quand Apple présente son PowerMac G4 Cube, elle lui accole deux haut-parleurs sphériques, portant le nom d’Apple Pro Speakers. Elle les décline l’année suivante pour le PowerMac G4 « Digital Audio », puis pour son iMac G4. Ces haut-parleurs un peu particuliers bénéficiaient d’une prise propriétaire, liée à la présence d’un amplificateur intégré à ces modèles de Macintosh. Dix-huit ans plus tard, qui mieux que L’Aventure Apple pouvait organiser la rencontre entre le HomePod et l’un de ses lointains aïeux ?
Si nous avions été très riches, nous aurions aussi pu faire rencontrer le modèle noir du HomePod, avec le modèle noir de l’Apple Pro Speakers, celui dédié au PowerMac G4 Cube. Mais on n’est pas très riches.
Quand la pile coule
Les collectionneurs le savent : beaucoup de Macs disposent d’une pile interne. On en trouve aussi bien sur le tout premier Macintosh que sur le PowerMacintosh G5. Elle alimente l’horloge temps-réel de l’ordinateur quand celui-ci est éteint, afin de permettre à l’ordinateur de connaître la date et l’heure. Elle alimente aussi la PRAM, ou mémoire de paramètres, qui conserve certains réglages du système ou de l’écran.
Si les premiers Macs (jusqu’au Mac Plus) utilisent une pile au format AA en 4.5V, accessible depuis l’extérieur du boîtier, leurs successeurs jusqu’au PowerMacintosh G5 disposent d’une pile au format 1/2 AA, généralement en 3,6 volts, le plus souvent enfichée sur la carte-mère, parfois même directement soudée (comme sur le Macintosh SE, certains Macs II ou Quadra). Depuis le passage aux processeurs Intel, Apple utilise une pile-bouton, comme on peut le voir sur ce guide d’iFixit sur le Mac Pro. On parle d’ailleurs dorénavant de batterie CMOS.
Mais voilà : comme toutes les piles, celles du Mac ont une fâcheuse tendance à couler quand on ne s’en sert pas. L’électrolyte, qui assure les échanges entre les différents éléments de la pile, est généralement acide et corrosif, capable de dégrader l’enveloppe de la pile s’il reste à son contact de manière prolongée. Une fois libéré, ce produit va s’attaquer à tout ce qu’il rencontre. Laissez-lui suffisamment de temps, et il mangera les composants les plus proches, la carte-mère, et même les pièces métalliques de l’ordinateur. Ce pauvre Macintosh Classic en a fait les frais…
Conclusion : si vous avez un vieux Mac à la maison, pensez à lui retirer sa pile interne pour la stocker à part. Et n’hésitez pas à la remplacer au moindre doute sur son état : elle est prévue pour durer 5 à 10 ans, et ne coûte qu’une poignée d’euros pour un modèle au lithium.
Le bricolage des premiers périphériques pour Macintosh
On l’a un peu oublié, mais les premiers Macs, malgré leur conception totalement fermée, avaient vu naître tout un marché d’extensions diverses et variées. Nous avons par exemple déjà parlé de l’HyperDrive, ce disque dur interne dédié au Macintosh 512 et au Macintosh Plus. Voici un autre exemple, avec ces écrans externes cités dans la revue L’Ordinateur Individuel de janvier 1987.
Pour concevoir un écran capable d’étendre la surface d’affichage du Macintosh Plus, ce sont des grands noms du développement du Mac qui s’étaient mis à la tâche : Handy Hertzfeld, Burell Smith et Alan Rossman. Les deux premiers apparaissent d’ailleurs dans une vidéo interne dont nous vous avons parlé il y a quelques mois, preuve de leur implication dans le développement du premier Macintosh.
Cet écran dénommé FPD (pour Full Page Display, ou écran pleine page) offrait une résolution de 640 x 864 points et s’installait au moyen d’une carte qui venait se greffer directement au-dessus du processeur. Le site CultOfMac en a d’ailleurs conservé une publicité d’époque :
Pour fabriquer cet écran, ces anciens d’Apple avaient fondé l’entreprise Radius en mars 1986. Elle fabriquera de nombreuses extensions pour les Macs, et même des clones à partir de 1995, avant de se faire racheter en 1998.
Un autre exemple de bricolage est donné par le ThunderScan II. Imaginez plutôt : pour offrir au Mac 512 la possibilité de numériser des documents, le constructeur Thunderware avait imaginé un système optique qui prenait la place du ruban d’impression de l’imprimante ImageWriter. Alimenté par le port série qui délivraient du 5 volts sur cet ordinateur (ou par une alimentation externe à partir du Mac Plus), ce système numérisait des images jusqu’à 288 points par pouces. Animé par le moteur de cette imprimante matricielle, il était évidemment particulièrement lent : en ne numérisant qu’une ligne à chaque passage, il fallait compter jusqu’à une heure pour numériser une feuille A4 ! On en trouve parfois en vente sur eBay, comme ce modèle complet, dans son carton, pour 150 dollars.
Andy Hertzfeld (encore lui !) se souvient sur son site Folklore.org de la naissance de ce produit, dont il avait été chargé de créer la partie logicielle. Il raconte notamment comment l’équipe avait contourné les problèmes liés à l’imprimante elle-même, conçue pour déplacer le papier par à-coups de 9 lignes (correspondant aux 9 têtes de frappe), quand le scanner ne devait se déplacer que de ligne en ligne. Il se souvient également de l’influence du travail de Bill Atkinson, le papa d’HyperCard et de MacPaint, qui était devenu un expert dans l’art d’afficher des images sur un écran en noir et blanc. Il révèle même qu’environ 100.000 scanners ThunderScan ont été vendus, lui rapportant 7,50 dollars pièce.
Publicité : PowerBook 5300 et Itinéris
Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, une réclame parue en 1996, vous promettant de pouvoir assister à une réunion internationale les pieds dans l’eau, grâce au PowerBook 5300, à son processeur PowerPC 603e, et à la liaison internet permise par le réseau GSM Itinéris (l’ancêtre d’Orange). Une manière, d’après Apple, d’emporter tout son bureau dans sa petite musette… Tout à fait dans le ton de la première publicité pour le PowerBook Duo, qui vous invitait en 1994 à faire rentrer votre bureau dans votre attaché-case.
Bon anniversaire l’iPod Radio Remote
Le 10 janvier 2006, Apple présentait un nouvel accessoire pour sa gamme iPod, qui alliait « le confort de la télécommande filaire à de nouvelles fonctionnalités radio FM pour iPod nano et iPod cinquième génération ». Comme le soulignait alors Greg Joswiak, vice-president of Worldwide iPod Product Marketing d’Apple : « iPod Radio Remote, c’est à la fois la meilleure télécommande disponible et la meilleure expérience radio FM pour iPod ».
Pour 55 euros, cet accessoire permettait à l’iPod d’afficher la station et les informations du morceau à l’écoute pour les stations qui prenaient en charge la norme RDS (Radio Data System). Il évoluera avec la gamme d’écouteurs iPod, dont nous avons déjà présenté les évolutions dans ce blog.

Si vous en cherchez, on en trouve régulièrement sur eBay, parfois même dans leur emballage d’origine, comme sur cette offre à 76,90 euros (premier modèle) ou celle-ci, à 65 £ (deuxième modèle).
Publicité : si votre monde vous semble gris…
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une réclame de février 1997 pour l’imprimante StyleWriter Couleur 2500. Parce que si votre monde vous semble gris, il est désormais possible de rêver !
Utilisée à domicile, à l’école ou dans une petite entreprise, avec la technologie de concordance des couleurs ColorSync, cette imprimante offrait « des milliers de couleurs éclatantes ». N’est-il pas temps de travailler en couleurs ?
On remarque sous le logo Apple, l’éphémère slogan « Donnez une chance à vos rêves » dont il a déjà été question dans une publicité pour le PowerBook 3400 et dans une autre pour l’offre groupée Performa / StyleWriter. Plus étonnant, on remarque également que cette publicité avait été conçue par l’agence londonienne Holmes & Marchant Communications (dont le slogan aujourd’hui est « le design n’est pas un art, c’est une arme »).
Publicité : votre bureau dans un attaché-case
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une réclame de 1994 pour le PowerBook Duo 270c. La gamme Duo, vous la connaissez sûrement : nous vous avons déjà présenté la brochure de cette gamme ici et leur grosse prise spécifique PowerLatch là. Le PowerBook 270c faisait partie de la deuxième fournée, sortie en octobre 1993 : c’était un modèle avec écran en couleurs, accompagné d’un modèle moins coûteux en noir et blanc, le Duo 250.
La brochure de Test Drive a Macintosh au Royaume-Uni
L’Aventure Apple continue d’enrichir sa collection relative à l’opération « Test Drive a Macintosh ». Après le kit prêté aux premiers testeurs (avec son livret, ses disquettes et sa cassette), après la boîte de disquettes, voici la brochure version anglaise. Elle accompagnait un courrier envoyé à certains contacts de la marque, afin de les inviter à venir emprunter un Macintosh chez leur revendeur le plus proche.
Cette brochure s’ouvrait en deux, révélant une panonceau « Ne pas déranger – Essai en cours », puis à nouveau en deux, sur une quadruple page : « Voici votre chance d’emporter Macintosh pour un test gratuit ».
Apple vous proposait de vous relaxer avec l’un des plus puissants ordinateurs au monde, dans le confort de votre maison. Vous pouviez ainsi découvrir la facilité d’utilisation de sa souris et sa large gamme de logiciels, sans avoir besoin d’apprendre de longues listes de commandes !
Question de style…
Ce qui est génial avec les brochures Apple, c’est qu’elles font voyager dans le temps. Bien sûr, on y retrouve des ordinateurs et périphériques de toutes les époques, mais ce n’est pas tout : on y voyage dans l’histoire du style et de la mode.
Ainsi, dans cette brochure « Bienvenue chez Apple » de 1983, SEEDRIN (future Apple France) présentait sa fondation « Apple Éducation » visant tout simplement à dispenser des présentations et des cours d’informatique aux utilisateurs (sans aucun lien donc avec les établissements scolaires). Admirez le style du formateur et sa pose naturelle devant le rétroprojecteur : toute une époque !
La PAO des années 90 sur un poster Apple
Voici encore une belle découverte sur eBay : un poster datant du tout début des années 90, à l’époque de QuarkXPress 3, du Macintosh IIcx et de la LaserWriter IINTX, toutes trois citées dans le visuel. Il faut dire que ce poster était tout à la fois une publicité et le récit de sa propre création.
En effet, sous le slogan « Apple change le monde. Lisez cela en détail », la marque avait détaillé le processus de création du poster lui-même, qui associait sur un planisphère des extraits de nombreuses publications créées sur Macintosh. Et ce n’était pas une mince affaire à l’époque !
Il avait fallu tout d’abord qu’un artiste californien nommé Chris Krueger dessine la carte du monde au feutre, avant de la numériser sur un scanner à plat pour en tirer un fichier PICT, pour le reprendre ensuite au format vectoriel dans Adobe Illustrator 88. Les parties du monde ainsi dessinées avaient été associées dans un document QuarkXPress de 90 x 70 cm, et le travail s’était poursuivi entre Illustrator et Adobe Photoshop, à une résolution de 28 000 x 16 000 pixels (soit un bon 448 millions de pixels tout de même, sur des ordinateurs tournant à 16 Mhz et plafonnant à 128 Mo de mémoire vive). Pour envoyer les images des magazines numérisées sur un scanner rotatif professionnel Scitex, il avait fallu les enregistrer sur un disque dur externe et envoyer celui-ci par colis ! Imaginez que le fichier final pesait 112 Mo, à une époque où le plus gros disque dur externe d’Apple n’offrait qu’une capacité de 300 Mo !
1987 : Enfin les Macs ouverts !
Si vous avez attendu avec impatience la sortie du nouveau Mac Pro, parce que l’iMac vous paraît trop fermé, alors vous pouvez un peu imaginer l’impatience des utilisateurs de Macintosh en 1987. En ce temps-là, la gamme Macintosh ne comportait que deux modèles, quasiment identiques (le Macintosh Plus, et une version améliorée du Macintosh 512, dite 512/800), deux machines totalement fermées, avec un écran intégré, et privées de toute capacité d’extension interne (bien que certains aient réussi à y intégrer une carte graphique ou un disque dur interne). Seule la prise SCSI réservée au Macintosh Plus offrait un peu de choix en termes de périphériques externes. Les rumeurs d’une évolution vers plus d’ouverture allaient donc bon train à l’époque, et les journalistes parlaient d’Open Mac pour désigner ces futurs modèles ouverts, comme dans cette colonne dédiée à l’Apple Expo 1986, extraite du magazine L’Ordinateur Individuel dont nous vous parlions avant-hier.
Du côté d’Apple, on parlait plutôt de Big Mac (une marque utilisée par Mac Donald’s depuis 1967 pour désigner son sandwich à deux étages), une appellation que nous vous avons présentée il y a longtemps sur l’Aventure Apple, et qui apparaît effectivement dans cet édito du numéro de mars 1987 de l’Ordinateur Individuel. Nous ne résistons pas à l’envie de vous présenter la couverture de ce numéro, titrant sur les Macs ouverts… et sur le tout dernier portable de Compaq !
Le Big Mac, devenu Macintosh II, n’arrive pas seul : il est accompagné du Macintosh SE, pour System Expansion. Tous deux sont ouverts, comme il se doit : le Macintosh SE grace à un port d’extension interne 96 broches, et le Macintosh II, avec six ports NuBus, une technologie développée par Texas Instruments. Durant les phases de développement de ces machines ouvertes, des rumeurs les avaient un temps donné comme compatibles avec le standard IBM PC, de plus en plus répandu à l’époque. Le journaliste Michel Barreau doit donc sonner la fin de la récréation : « Les concessions à MS-DOS sont plus limitées que prévues. Le Macintosh II reste, avant tout, une machine Apple. Si le choix du Motorola 68020 face à un Intel 80386, base des futurs PC de haut de gamme, trouve sa logique dans l’évolution naturelle de la gamme Apple II – Mac I – Mac II, il procède aussi de la volonté d’Apple d’attaquer le créneau des applications techniques et scientifiques de haut niveau », avant de poursuivre : « Apple se réserve ainsi une nouvelle possibilité d’ouverture : une adaptation d’Unix pour Macintosh est en développement dans ses laboratoires. Après MS-DOS, croquera-t-elle Unix ? ».

Le dossier se poursuit par un entretien avec Didier Diaz, improprement prénommé Philippe en légende de sa photographie. Le Français, chef de produit placé auprès de Jean-Louis Gassée, décrit le Macintosh II comme le Macintosh auquel on a ajouté ce que les utilisateurs souhaitaient avoir : un écran plus grand, un processeur plus rapide, plus de mémoire vive, des capacités d’extension, et la couleur. Cette dernière option était d’ailleurs la plus controversée : à l’époque, il n’y avait pas d’imprimante en couleurs, pas de vidéo ou de photographie numérique, et les usages mêmes de l’écran en couleurs étaient difficiles à cerner pour les ingénieurs d’Apple. Dans tous les cas, le Macintosh II était annoncé comme quatre fois plus rapide que le Macintosh Plus, sans parler du coprocesseur arithmétique capable de résoudre les calculs mathématiques 200 fois plus rapidement que le processeur lui-même. Le SCSI lui-même avait été amélioré, déchargeant le système de certaines opérations confiées à une puce dédiée sur la carte-mère. Le chef de produit annonçait carrément : « Nous avons nommé la machine Mac II, parce que nous voulons qu’elle reproduise autour du Macintosh l’effet Apple II ».
Publicité : Mac OS 8
Le dimanche (parfois), c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici une belle double-page de 1997, annonçant l’arrivée de Mac OS 8. Performances supérieures, multi-tâche, personnalisation sans égal, outils intégrés pour internet (Netscape Navigator et Internet Explorer), QuickTime… Même si seule Apple était capable de produire un tel système, la marque en venait à se demander si ce système d’exploitation ne venait pas d’un autre monde — bref, une rencontre du huitième type !
Nos lecteurs les plus attentifs auront sûrement remarqué la mention « only apple » apposée en filigrane sur la page de droite. Il s’agit d’une éphémère campagne qu’Apple avait tenté de mener avant d’avoir l’idée de Think Different. C’était l’époque des plus beaux flops de la marque : Spartacus, Newton, eMate et QuickTake ! De notre côté de l’Atlantique, la campagne avait été « traduite » en « New Macintosh ».
Combien vaut un Spartacus dans son carton ?
Si vous vous demandez ce que peut bien valoir un Twentieth Anniverary Macintosh (ou Spartacus) dans sa boîte d’origine, alors voici la réponse : 1375 $. Un tel modèle vient en effet de se vendre sur le fameux site d’enchères eBay. Cet ordinateur d’exception a marqué les vingt ans de la marque à la pomme, en 1997 (la commercialisation avait pris un peu de retard, puisqu’Apple avait fêté ses 20 ans en 1996…). Vendu à l’origine 7500 dollars, il fut rapidement bradé. 12.000 exemplaires furent produits, avant que le moule soit volontairement détruit pour garantir le caractère limité de cette série.

Ce type de vente n’est pas exceptionnel : rien que ces dernières semaines, on a vu passer sur eBay un modèle upgradé en G3 400 Mhz, remporté aux Pays-Bas pour 1750 euros, et un autre aux Etats-Unis pour 840 dollars. Un vendeur a même proposé un Spartacus dans son carton neuf, jamais ouvert, en février dernier : les enchères sont montées à 3350 dollars !
[mise à jour du 30/05/2019] Un autre Spartacus en très bon état vient de se vendre sur eBay, complet avec son carton, son manuel utilisateur et deux stylos. Il a atteint 1675 dollars, soit environ 1500 euros.
La brochure anglaise de QuickTime
Alors que l’on a fêté il y a quelques jours les trente ans de QuickTime sur MacGénération, c’est l’occasion de sortir de la naphtaline la brochure diffusée en 1992 par la filiale anglaise d’Apple. Un très beau document, qui affirmait que QuickTime était un logiciel puissant basé sur l’idée simple que les actions parlent plus fort que les mots (en anglais, « actions speak louder than words » est une expression qui n’a pas d’équivalent chez nous et qui signifie que ce que l’on fait, nos gestes, nos actions, en disent plus long à notre sujet que nos paroles).
La première page intérieure indiquait qu’avec le Macintosh et QuickTime, il n’avait jamais été aussi simple de passer des pensées aux actions – là encore, avec un jeu de mot sur action, à la fois l’action au sens de ce que l’on fait, et l’action au sens de ce qui est animé.
En dépliant encore la brochure, on arrivait à une longue quadruple-page, qui renseignait le lecteur sur les moyens de faire bouger ses idées (et toujours un jeu de mot, puisque « bouger », to move en anglais, a donné le nom movie, qui désigne les films de cinéma). Commencer avec le CD QuickTime, installer l’extension système, lire les fichiers d’exemple, puis créer ses propres films par exemple en les important avec la carte VideoSpigot de SuperMac Technology (dont le logiciel venait d’être racheté par Adobe pour donner naissance à Premiere). Parce que voilà : si vous saviez copier-coller, alors vous pouviez monter vos propres films ! Souvenir d’une époque qui n’avait pas encore démocratisé le vidéoprojecteur, Apple proposait de projeter les films au moyen d’un bon vieux rétroprojecteur sur lequel pouvait être positionné un écran LCD transparent, le PC Viewer d’InFocus Systems.
Et au moment de refermer cette brochure panoramique, Apple promettait qu’il était facile de faire un départ lancé grâce au Starter Kit contenant l’extension, le logiciel MoviePlayer, Picture Compressor pour réduire la taille des fichiers PICT, mais aussi Movie Converter, Movie Recorder et bien sûr QuickClips avec toute une sélection de vidéos.
Une Porsche Apple, mais pas que !
Nous avons déjà parlé de la fameuse Porsche 935 engagée aux 24 heures du Mans le 14 juin 1980, dont un lecteur nous a gentiment offert un modèle réduit récemment. Suite à cette unique expérience de sponsoring, de nombreux passionnés ont décoré leurs voitures aux couleurs de l’arc-en-ciel. En voici une petite galerie de photos…
On commence avec cette Porsche 911 RSR redécorée par Andrew Fawcett, spécialiste de la peinture sur automobiles. Un modèle offrant 510 chevaux, contre 750 à 800 pour le modèle de 1980 !
On reste chez Porsche et dans la gamme 911 avec ce modèle GT3 RS australien, au décor à la fois moderne et vieilli du plus bel effet.
Moins coûteux que la vraie peinture, il y a aussi la 3D, permettant par exemple de personnaliser virtuellement une Mercedes AMG GT3.
Toujours en 3D, cette Porsche 917K réalisée pour le jeu Project CARS 2 disponible sur Steam. Un modèle des années 70, dont le moteur 12 cylindres lui permettait d’atteindre les 386 km/h…
Ou encore une Nissan GT-R développée pour le jeu Forza Motorsport sur Xbox One.
Retour dans la vraie vie avec cette Coccinelle (la vraie, celle de 1968), repeinte par Max Edwards, un passionné de Porsche ne disposant pas du compte en banque nécessaire pour réaliser une copie de l’originale…
On peut aussi trouver la version « New Beetle », qui est un peu à la Coccinelle ce que l’iMac est au Macintosh de 1984…
On aime aussi cette gentille petite Fiat 147, la version sud-américaine de la Fiat 127, voiture la plus vendue en Europe à la fin des années 70.
Et pour finir, dans le style utilitaire, voici un Volkswagen Saveiro au format pick-up. Il s’agit à nouveau d’un véhicule destiné à l’Amérique Latine, sur la base d’une Golf, modèle fabriqué au Brésil. On peut aussi le retrouver en vidéo sur YouTube.
La voiture Power Mac Racing dans une publicité MacAcademy
Si vous nous lisez sur MacGeneration, vous vous souvenez sans doute de cet article sur la voiture Power Macintosh Racing aux couleurs d’Apple, qui participait à des compétitions dans les années 90 (sinon, il est toujours temps de bien faire et de vous abonner au Club iGen). Si je vous dis cela, c’est parce qu’en fouillant dans les archives, j’ai trouvé une publicité de 1995 pour MacAcademy, un système de formations sur cassettes vidéos pour apprendre à maîtriser le Macintosh et ses logiciels. Pour illustrer sa publicité, et insister sur la vitesse d’apprentissage, MacAcademy avait justement choisi une photo de la voiture Power Macintosh Racing.
Publicité : Apple Expo 88 à La Villette
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une invitation à l’Apple Expo qui se déroulait, en septembre 1988, à La Grande Halle de la Villette, pour la troisième et dernière année avant de filer s’installer au CNIT de La Défense dès l’année suivante. En septembre 1988, Apple n’avait pas grand chose de neuf à présenter par rapport à l’année précédente : un vague Apple IIc Plus, un gros Macintosh IIx (avec un X, comme le Macintosh SEx), un lecteur AppleCD SC, et… c’est à peu près tout.
Bon anniversaire « Test drive a Macintosh »
Le 8 novembre 1984, devant les ventes décevantes du Macintosh, le PDG d’Apple John Sculley lance la campagne « Test Drive a Macintosh » : un « essai sur route » comme on les connaît dans le domaine de l’automobile, pour permettre aux particuliers d’emmener un Mac chez eux pour l’essayer durant 24 heures, avec une disquette de démonstration et un guide enregistré sur une cassette audio. L’espoir de Sculley : qu’un maximum d’entre-eux préfère acheter la machine plutôt que la ramener au magasin.

Une simple visite chez le revendeur du coin, un numéro de carte bancaire en garantie, et 200.000 amateurs participent à l’opération aux Etats-Unis. Beaucoup de paperasse pour les revendeurs, des Macs qui se baladent de testeurs en testeurs pendant que les véritables clients attendent leurs livraisons, et finalement, peu de testeurs convaincus : comme le rappelle Owen W. Linzmayer dans Apple Confidential 2.0, cette opération fut un véritable échec.
Bon anniversaire, Nike+iPod !
Le 13 juillet 2006, Apple commercialisait un petit accessoire en partenariat avec Nike, une forme de co-branding plutôt inhabituelle pour la marque (qui ne se gêne pas, à l’inverse, pour rebadger des produits concurrents sous sa propre bannière). Le traqueur Nike + iPod se présentait sous la forme d’une capsule ovale destinée à prendre place dans une chaussure : certains modèles Nike étaient équipés d’un emplacement dédié ; pour les autres chaussures, il fallait se débrouiller. Équipé d’un petite batterie (non rechargeable et non remplaçable…), il dialoguait avec un récepteur fixé à l’iPod par la prise Dock, ou directement avec certains modèles d’iPods ou d’iPhones pré-équipés du récepteur en interne.
Une fois équipé, le sportif pouvait visualiser ses temps et distances de parcours, le nombre de pas et de calories, dans une application dédiée sur l’iPod, également chargée d’annoncer les étapes de la course, selon les réglages fixés par l’utilisateur. Ce capteur n’étant pas basé sur les signaux GPS mais uniquement sur un signal piézoélectrique, une calibration sur cent mètres était nécessaire pour obtenir les meilleurs résultats…
Nous avons déjà parlé de la boîte de ce kit, dans un précédent article remarquant son réemploi pour d’autres produits plus récents de la marque.
Un Lynx et un Cougar chez Apple
Vous connaissez bien le puma, le jaguar, la panthère, le tigre, le léopard et le lion, tous ces gros chats qui ont donné leur nom aux versions de Mac OS X, de 2001 à 2012. Mais savez-vous qu’Apple aurait pu aussi utiliser les noms de Lynx et Cougar, qu’elle a même déposés en 2003 ? On trouve leur enregistrement sur le site de l’office américain des marques déposées : ici pour le Lynx, et là pour le Cougar (qu’on appelle d’ailleurs Puma en France, mais pas au Québec, d’après Wikipedia). Faute d’avoir été renouvelés, ces dépôts sont caducs depuis 2007 et 2008.
On ne sait pas vraiment pourquoi Apple a utilisé des noms de félins pour désigner les mises à jour majeures de son système d’exploitation. Il y a peu de doutes sur le fait qu’il s’agissait à l’origine d’un nom de code interne, puisque la mention « Cheetah » de Mac OS X 10.0 n’apparaît nulle part dans la communication interne d’Apple. Ce n’est qu’avec la version 10.2 qu’Apple commencera à accoler le nom du félin au numéro du système, allant même jusqu’à habiller le logo du système avec le pelage de l’animal.
Lors du lancement de MacOS X Mavericks, Craig Federighi plaisantera à ce sujet, expliquant avoir été contraint de renoncer à utiliser les noms de félins pour son système, ne souhaitant pas être la première équipe de développeurs retardée par un manque de gros chats, après avoir un temps envisagé de poursuivre la série du Lion et du Mountain Lion (qui est aussi un puma en France, où l’on manque décidément d’imagination), avec le Sea Lion (lion de mer), pas très vendeur…
Bon anniversaire MacOS X !
Le 24 mars 2001, après une période de beta-test public de six mois, Apple commercialisait enfin une version stable de MacOS X, son nouveau système d’exploitation. Enfin, car le successeur de Mac OS était attendu depuis le milieu des années 90 et les premières versions de développement de Copland, puis de Rhapsody.
La version 10.0, dite « Cheetah » ou « Guépard » en français, était privée de quelques fonctions majeures pour un système d’exploitation, comme la lecture de DVD ou la gravure de CD. Autant de limitations qui conduiront Apple à proposer gratuitement la mise à jour vers Mac OS X 10.1, qui sera également la première à être installée d’office sur tous les nouveaux Macs, en janvier 2002.
Depuis, pas moins de quinze versions majeures se sont succédé : neuf portant des noms de félins, et sept des noms de sites naturels remarquables.
La présentation du Macintosh par SEEDRIN (7)
Ce matin, nous vous présentons une brochure spécifique à la France, éditée par SEEDRIN, la filiale française d’Apple. Elle fait partie d’une série de brochures A4 recto-verso publiées à l’occasion de la sortie du Macintosh, pour présenter cet ordinateur, son système, son matériel et ses logiciels. Elles vont nous accompagner quelques jours… Après le matériel, le Système, puis les extensions et la compatibilité, MacWrite, MacPaint, et les outils de développement, voici Microsoft Multiplan et Microsoft Chart, qui n’avaient pas encore fusionné pour devenir Microsoft Excel. Et cette fois, c’est fini !
Et de 1000 !
Alors que l’Aventure Apple a célébré cet été ses 25 ans, c’est avec beaucoup de plaisir et de fierté que je vous annonce que les Trésors de l’Aventure Apple fêtent aujourd’hui leur millième article ! Grâce au soutien de MacGeneration qui assure l’hébergement du site, j’ai pu me consacrer à la collecte de tous ces souvenirs de l’histoire d’Apple : des publicités, des photos de ma propre collection, des vidéos, des anecdotes, des articles de journaux et de magazines, des captures d’écran antédiluviennes, des goodies, des extraits de modes d’emploi, de vieux CD et de vieilles disquettes, des trouvailles partagées par des lecteurs ou repérées sur eBay…

Lancé le 20 avril 2018, le blog a accueilli des visiteurs passionnés qui se sont rués sur les conseils pour blanchir des plastiques jaunis puis, dans l’ordre, sur bien d’autres sujets :
Que faire avec un vieil iMac ?
Les slogans abandonnés par Apple
Des voitures Apple… et Disney !
Souvenir : le chargeur de pile Apple
Avant Titan et l’iCar, une Renault Clio Apple
Combien vaut le pin’s Apple ?
Et pour le reste… Eh bien vous pouvez visiter par vous-même ! Il y en a pour tous les goûts :
Apple Expo Apple France Apple II Apple IIc Apple IIe Apple IIGS Apple III Bill Atkinson Carton Claris Clavier Clone Design Disquette Fail Finder G3 G4 Goodies HyperCard iMac ImageWriter Internet iPhone iPod iTunes Lisa Logo Macintosh Macintosh Classic Macintosh II Macintosh LC Macintosh Plus MacOS MacOS 8 MacOS 9 MacOS X MessagePad Microsoft Newton Office Performa PowerBook PowerMacintosh Power Macintosh PowerPC Prototype Publicité Quadra QuickTake QuickTime Rebadgeage SEEDRIN Souris Steve Jobs StyleWriter Système 7 Think Different Windows écran
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