La souris noire de l’iMac Pro n’est pas la première de son espèce. Nous lui avons fait rencontrer son ancêtre L’Apple Desktop Bus Mouse II, qui accompagnait le Performa 5400/180 en 1996. La rencontre s’est bien passée, les deux représentants de la lignée avaient beaucoup de choses à se raconter. La plus jeune s’est étonnée du câble de son aînée, qui a bien rigolé en découvrant que sa descendante devait se coucher sur le dos pour se recharger.
Le PowerMacintosh G3, dans sa livrée « bondi blue » héritée du premier iMac, est une superbe machine. Non seulement magnifique à l’extérieur, reconnaissable entre mille, mais également très pratique puisqu’on accède à ses composants à l’aide d’une porte latérale mise en valeur dans les publicités de l’époque. Pourtant, une fois démonté, cet ordinateur s’avère n’être qu’une tour banale, un PC métallique tout anguleux et bien moche.
Et c’est là qu’on peut admirer le travail de l’équipe de Jonathan Ive, qui a réussi à sublimer le traditionnel format « mini-tour » des PC de l’époque, pour en faire un objet à la fois pratique, beau, et emblématique. Une piste de travail pour le futur Mac Pro modulaire promis pour 2019 ?
La brochure française du moniteur Apple Studio (1998)
Vous le savez, sur l’Aventure Apple, on a un petit faible pour l’Apple Studio Display de 1998, le premier « vrai » écran plat de la marque (qui avait déjà approché cette technologie dès 1984 avec un écran pour Apple IIc). Alors justement, voici la fiche technique française de ce moniteur Apple Studio, une des dernières puisqu’à notre connaissance, ce type de documentation (qui était envoyée gratuitement par courrier, sur simple demande par téléphone auprès du service com’ d’Apple France) a disparu avec l’arrivée de l’iMac.
Le moniteur Apple Studio était décrit comme « une solution d’affichage révolutionnaire, démonstration de la maîtrise d’Apple en matière de design industriel et d’intégration matériel/logiciel ». Et il est vrai que ce premier écran plat faisait forte impression, avec son design (qui annonçait les révolutions à venir en la matière) et la qualité de son affichage. Cerise sur le gâteau : on pouvait y connecter « un magnétoscope ou un lecteur de vidéodisques » !
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Apple vous fait appuyer sur la touche située immédiatement à droite de la touche majuscule, quand vous connectez un nouveau clavier à votre Macintosh ? Tout simplement parce que c’est le meilleur moyen de différencier les trois types de claviers standardisés. Sur un clavier ISO (utilisé par notre disposition AZERTY ou le QWERTY anglais), la touche majuscule est très courte, et on appuie donc sur sa voisine la touche « > < », qui porte le code 0x3c. Or cette touche est désactivée sur un clavier ANSI (le standard utilisé par le QWERTY américain) où la touche majuscule est beaucoup plus longue.
Et pour différencier le clavier ANSI du clavier japonais JIS, qui ont tous les deux la même touche Majuscule à gauche, le Mac fera répéter l’opération de l’autre côté : le clavier JIS a une touche majuscule droite très courte, qui laisse la place à une touche supplémentaire. Si vous voulez tout savoir sur les claviers, vous pouvez retrouver sur le Club iGen notre série de six articles consacrés aux claviers, leur histoire, leurs technologies et leurs secrets.
Et vous, avez-vous connu l’époque où l’on pouvait glisser un film QuickTime dans le dossier système pour le voir s’afficher pendant le démarrage du Mac, lors du chargement des extensions ? L’astuce ci-dessous, reproduite de l’Apple Magazine de l’hiver 1996, vous rafraîchira la mémoire…
Précisons tout de même qu’il ne fallait pas ajouter d’espace dans le nom “StartupMovie”… Et rappelons qu’il était également possible d’afficher une simple image, qu’il fallait enregistrer au format “Resource PICT”, sous le nom de “StartupScreen” (toujours sans espace et sans guillemets), directement dans le Dossier Système. Cette fonctionnalité n’a pas survécu au passage à MacOS X.
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une publicité parue à la fin de l’année 1993, proposant un Performa 400 et son écran 256 couleurs, au prix promotionnel de 5900 francs HT soit 6997,40 francs TTC. 1000 euros pour ce clone de LC II, équipé de ClarisWorks en version 1, d’Échange PC-Macintosh, Sim City et Prince of Persia, c’était une affaire ! Et comme c’est une offre de Noël, on reste dans l’ambiance de la saison…
Voici une trouvaille intéressante sur le site d’enchères eBay : un clavier tout neuf, mais datant de l’époque de l’Apple I, et tout à fait compatible avec celui-ci. Evidemment, 3500 dollars, c’est pas donné pour un clavier à 53 touches, mais avouez que ça ferait chic avec l’Apple I que vous gardez au grenier…
Image : eBay
Ce clavier, fabriqué par l’entreprise Clare-Pendar, en 1973, portait le petit nom de Teletypewriter modèle K353. Oui, à l’époque, il y avait des boîtes qui fabriquaient des claviers, comme ça, et leur donnaient des noms. Son propriétaire l’a testé pour vérifier le fonctionnement de chaque touche, à l’aide d’une carte électronique bricolée à la maison. La notice indiquant les concordances de chaque touche avec la norme US ASCII a sûrement facilité ce travail.
Image : eBay
Si vous êtes observateur, vous avez sûrement remarqué une touche qu’on ne voit plus de nos jours : la touche « HERE IS ». Située juste au-dessus de la touche retour, elle devait avoir son importance, mais laquelle ? Nous avons lu et relu le blog de Dave Cheney, mais nous n’avons toujours pas bien compris : c’est une histoire de communications et d’answerback entre un terminal et un serveur connectés entre eux, afin de s’identifier mutuellement.
Comme on l’a dit hier, les brochures de l’Apple IIc sont une merveille de témoignage des années 80. Si les textes ont été traduits en français, les images d’illustration ont été reprises à l’identique. Tout y est : la jeune institutrice, les hommes d’affaire, la grande maison de la famille qui a réussi, les petits enfants blonds, le verre de vin au coin du feu… Quant aux minorités visibles, elles restent pour le moins discrètes… Remarquons tout de même qu’Apple avait fait figurer une femme en Une de chacune de ses brochures, une attention tout à fait inhabituelle dans le monde informatique de l’époque.
Si Apple est connue pour avoir redonné au blanc ses lettres de noblesse dans l’univers du design industriel, on associe également la marque à la pomme à toute une palette de couleurs plus ou moins vives : logo Apple utilisé de 1977 à 1998, boutons orange du joystick de 1983 à 1986, iMac Bondi Blue lancé en 1998, rapidement mis à jour et décliné en 5 couleurs acidulées.
L’iPod suivra le même mouvement. Dès septembre 2003, la couleur s’invite dans les publicités iPod+iTunes, avant d’être testée, de façon moins franche, sur l’iPod Mini en janvier 2004. Les quatre couleurs et le gris utilisés sur les visuels des boîtes sont très proches des publicités de 2003, mais les teintes des iPod en sont assez éloignées. Est-ce une raison technique, liée à l’anodisation de l’aluminium ? Ou bien une raison marketing, les utilisateurs étant encore peu habitués à des teintes saturées sur leurs appareils ?
La première génération d’iPod mini
Les deux générations présentent ainsi des teintes assez proches de vert, bleu et rose (et un très léger doré, abandonné après la première génération). Malgré une légère saturation de la photo, on peut penser qu’un iPod sur deux a simplement décoloré. Un indice pour les reconnaître ? L’iPod Mini de seconde génération se reconnait facilement, les indications de la molette cliquable reprennent la teinte de l’appareil.
Publicité : Apple External Hard Drive (de chez LaCie…)
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Et ce dimanche, c’est une publicité de 1994 que nous vous présentons. Une simple page un peu schizophrène, puisqu’Apple nous dit de jeter un œil à ce qu’elle nous propose « avant d’envisager d’acheter un disque dur externe de tierce partie »… mais à part le boîtier en plastique, tout ce qu’elle propose vient directement de chez LaCie ! En 1994, ces disques étaient disponibles de 160 Mo à 1 Go, en format SCSI, avec le terminateur qui allait bien pour éviter les interférences sur la chaîne… Pour toute information, appelez directement LaCie !
Si vous avez côtoyé l’Apple de l’an 2000, vous avez sûrement connu les toutes dernières versions de Mac OS 9. Ce système, lancé fin 1999, apportait son lot de nouveautés : le mode multi-utilisateur, le trousseau d’accès pour enregistrer ses mots de passe, le cryptage des fichiers, Sherlock 2, ou encore le tableau de bord de mise à jour du système sur Internet… Mais à l’époque, les vraies nouveautés pour Apple, c’était du côté de Mac OS X que ça se passait… Alors les mises à jour de Mac OS 9 se sont faites discrètes.
La version 9.1 est lancée le 9 janvier 2001, sans aucune annonce officielle. Le système, qui doit être le dernier avant le lancement de MacOS X, est conçu pour faciliter la transition de l’ancienne génération du système vers le tout nouveau MacOS X. Il améliore le fonctionnement de l’environnement Classic de MacOS et prend en compte les paquets de MacOS X, qui apparaissaient jusqu’alors sous la forme de dossiers. Une intégration améliorée, mais pas parfaite, comme en témoigne cet étonnant message d’erreur quand on tentait de lancer sous MacOS 9.1 une application MacOS X :
L’paquet… c’est du ch’ti ?
La version 9.2 et sa mise à jour 9.2.1 seront destinées à améliorer encore le fonctionnement de l’environnement Classic, mais pour MacOS X 10.1 cette fois. La dernière version en date sera 9.2.2, mise à jour pour MacOS X 10.2.
Encore un anniversaire à souhaiter en janvier ! Aujourd’hui, 16 janvier, c’est au Macintosh Plus de souffler ses bougies. 1986 – 2019, déjà trente-trois ans, le temps passe, pour cette petite machine emblématique.
Le Macintosh Plus, c’était le Macintosh parvenu à maturité, près de deux ans après le premier Macintosh. Enfin, il était équipé de suffisamment de mémoire vive pour faire oublier le Lisa qui l’avait précédé et qui était jusqu’alors nécessaire pour développer des programmes pour le Macintosh. Enfin, il obtenait un port SCSI à même de lui ouvrir les portes de tout un monde de périphériques additionnels. Avec l’imprimante Laser Writer présentée l’année précédente, avec son lecteur de disquettes 800 Ko, avec son nouveau format de fichiers HFS, avec son clavier étendu, il disposait enfin d’arguments solides pour s’attaquer au marché de l’entreprise.
Du SCSI, oui, mais pas encore d’ADB : on branchait le clavier en façade !
Comme nous l’avons rappelé en décembre dernier, le Macintosh Plus a été la machine Apple restée le plus longtemps au catalogue : 1826 jours avant d’être remplacée par le Macintosh Classic en 1990. Seul le Mac Pro a fait mieux depuis… Le Macintosh Plus a notamment connu le passage du beige au gris platinum qui accompagnera la gamme Apple de 1988 à 1998.