Vous vous souvenez des premières versions d’iPhoto ? En 2003, nous publiions dans les colonnes d’A Vos Mac quelques astuces pour les utilisateurs de ce nouveau logiciel, apparu l’année précédente… Les voici regroupées pour vous !
Dans iPhoto, vous pouvez aisément diriger le zoom (qui grossit par défaut le centre de l’image) vers un point quelconque de la photo. Il suffit de sélectionner en l’encadrant la zone que vous souhaitez agrandir, avant de cliquer sur le bouton de zoom.
Quand vous avez zoomé sur une photographie dans iPhoto, vous pouvez vouloir vous déplacer sans utiliser les ascenseurs horizontaux et verticaux. Pour cela, il suffit d’appuyer sur la touche Pomme, puis de cliquer-glisser la souris sur la photo comme vous le faites d’habitude pour déplacer un élément.
iPhoto permet d’envoyer des photos par mail d’un simple clic. Mais rien n’est prévu pour envoyer un simple bout de photo, alors que faire ? Deux solutions sont possibles, selon votre humeur : soit vous recadrez l’original, vous l’envoyez puis vous retournez dans iPhoto et choisissez le menu « Revenir à l’original ». Soit alors vous sélectionnez la photo, vous tapez Pomme-D pour la dupliquer, puis vous recadrez et envoyez la copie, que vous pouvez ainsi conserver à côté de l’original.
L’iPod Mini souffle ses 15 bougies, le temps tourne pour le petit baladeur ! Il reste aux yeux de la rédaction de l’Aventure Apple comme la production emblématique de la gamme : développement de la molette cliquable qui restera inchangée dans son fonctionnement jusqu’à l’arrêt de la production des iPod à molette en 2017 par exemple. Ou encore apparition des couleurs, dont on vous a parlé ici. Sa robustesse, grâce à sa robe métallique anodisée, était également appréciée par tous. Les passages sous les roues des voitures ne l’effrayaient pas !
Le 10 septembre 1984, quelques mois après la sortie de son premier Macintosh, Apple proposait un modèle mieux doté en mémoire vive. Identique à l’extérieur, mais équipé de 512 Ko de mémoire vive, contre 128 Ko seulement pour le modèle original. Il y a quelques mois, nous vous en avons présenté la brochure interne, destinée aux revendeurs, qui avaient alors dû faire face au mécontentement des premiers acheteurs…
Le 8 mai 1997, Apple présentait son petit dernier. Le PowerBook 2400, nom de code « Comet », prenait dans la gamme Apple la place laissée vacante par l’abandon des PowerBooks Duo deux ans auparavant. Pour 3500 dollars environ, il se glissait entre le PowerBook 1400 (moins cher, mais plus gros et moins puissant) et le PowerBook 3400 (plus gros, plus puissant et plus cher). Il était équipé d’un processeur 603e à 180 Mhz et d’un écran 10.4 pouces en 800×600. Et surtout, surtout, il avait ses quatre flèches configurées en « T inversé », une exception parmi les portables d’Apple.
Pour réduire son volume et son poids, Apple avait chargé son sous-traitant IBM de débarrasser ce modèle de tout le superflu : pas de lecteur de CD, et pas de lecteur de disquettes. Ce dernier se trouvait en format externe, connecté via une prise propriétaire qu’aucun autre appareil Apple n’utilisera et qui était totalement identique mais parfaitement incompatible avec le connecteur 17mm à 26 broches de la gamme ThinkPad d’IBM.
La commercialisation du PowerBook 2400c cessera dès le mois de mars 1998, au profit du PowerBook G3, remplaçant à lui tout seul tous les modèles de la gamme portable d’Apple. Seul le Japon poursuivra un moment l’aventure, avec un modèle porté à 240 Mhz. En tout cas, comparé au PowerBook G3 « WallStreet » de 1998, pas de doute, le 2400c était vraiment un ultraportable !
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Et aujourd’hui, c’est aussi « leçon de grammaire » ! Car dans cette double-page de 2006, c’est bien des nouveaux « MacBooks » qu’il est question, avec un beau S contrairement à ce que recommande Apple elle-même ! Comme la publicité présente ce duo de portables comme le nouveau couple au pouvoir, on pourrait penser à clin d’œil au pluriel des noms de famille en anglais, à la manière des Jacksons ou des Smiths. Mais non ! Car même dans le communiqué de presse de l’époque, les MacBooks s’écrivent bien avec un S ! On y perd notre latin…
Voici une nouvelle trouvaille spécifique au pays du soleil levant : des télécartes de l’opérateur japonais NTT aux couleurs d’Apple, datant de 1988. Rappelons pour les plus jeunes de nos lecteurs qu’une télécarte, d’après Wikipedia, était un dispositif de pré-paiement de télécommunications basé sur une carte en plastique PVC, le plus souvent de type carte à puce.
La Nippon Telegraph and Telephone Corporation commercialisait dès le milieu des années 80 des cartes téléphoniques, qui avaient une petite particularité : non seulement le nombre d’unités restantes était enregistrés sur la piste magnétique de la carte, mais la cabine téléphonique venait perforer un petit point sous une échelle graduée de 0 à 50, correspondant aux unités restantes. Ces deux cartes n’ayant pas été utilisées, elles ne sont pas perforées, et leur valeur est donc supérieure aux yeux des collectionneurs.
Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine : une publicité de décembre 1985 pour le Macintosh. Tandis qu’Apple peaufine son Macintosh Plus qui sortira le mois suivant, une série de publicités vante les capacités du Mac 128k et du Mac 512k, les deux seuls modèles alors disponibles. « Voilà ce qui arrive à ceux dont le métier est d’écrire. – Alors les autres – », annonce la marque, en présentant les manuscrits de Flaubert, Zola, Proust et Tolstoï. « Dommage que Victor Hugo n’ait pas connu Apple, Macintosh, Mac Write, Microsoft Word ou Page Maker d’Aldus », poursuit la réclame, avant de recommander un logiciel de fusion à Chateaubriand (sans accent circonflexe, s’il-vous-plaît) pour envoyer des « lettres d’amour type » à chacune de ses futures conquêtes…
C’est une brochure exceptionnelle que nous vous présentons aujourd’hui. Pas pour sa rareté, car on la trouve assez facilement, mais par le morceau d’histoire qu’elle raconte. En effet, John Sculley, arrivé en 1983 à la tête d’Apple, venait d’accepter de nommer Steve Jobs à la tête d’une division regroupant les équipes Lisa et Macintosh. Ces deux machines avaient bien quelques points communs : leur souris, leur lecteur de disquettes 3 pouces 1/2, et le processeur 68000 de Motorola, premier processeur 32 bits utilisé par Apple. Mais pour le reste, ils étaient parfaitement incompatibles. Pourtant, la brochure entretient savamment l’idée que les deux ordinateurs seraient « basés sur la Technologie Lisa » et utiliseraient « les logiciels Macintosh ». En réalité, Apple ne proposait qu’un émulateur Mac pour le Lisa, MacWorks, qui n’offrait qu’un support limité, avec notamment une image déformée par les pixels rectangulaires du Lisa.
On le sait aussi : Steve Jobs, qui avait été évincé très tôt du projet Lisa, favorisera ensuite le Macintosh, cherchant rapidement à faire disparaître son aîné. Comme le rappelle Owen W. Linzmayer dans Apple Confidential 2.0, l’équipe Apple 32 SuperMicros s’arrangera pour « oublier » de commander les pièces nécessaires à l’assemblage des Lisa. Leur lignée s’éteindra dès janvier 1986, avec la sortie du Macintosh Plus, capable de rivaliser avec le Lisa 2 grâce à son mégaoctet de mémoire vive. Le Lisa 2 avait entre-temps été renommé « Macintosh XL » et doté d’une nouvelle carte graphique le faisant bénéficier d’une résolution étendue à 640 x 480 pixels.
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Allez, voici un vieux souvenir. Un bricolage que nous avions fait paraître dans la revue A Vos Mac en 2000, et qui rappellera des souvenirs aux amateurs de ResEdit, ce couteau suisse de la bidouille avant Mac OS X. Il s’agissait de transformer l’interface du lecteur audio AppleCD pour lui donner un air plus moderne.
En bas : avant. En haut : après.
Lancez ResEdit et ouvrez une copie du lecteur audio AppleCD. Repérez la ressource ” CLRS ” et ouvrez-la. Deux lignes apparaissent. La première contient les couleurs de la fenêtre du lecteur, tandis que la deuxième contient les couleurs d’affichage. Quand vous ouvrez chacune de ces deux ressources, vous obtenez une fenêtre de 6 colonnes. Seules les 4 colonnes centrales nous intéressent. Elles contiennent 6 ou 7 groupes de 12 signes. Ces groupes correspondent à autant de couleurs : une couleur est codée par 3 fois 4 signes.
ResEdit code les couleurs en donnant une valeur à chaque composantes Rouge, Vert et Bleu de la couleur. En effet, l’affichage en couleurs sur un écran est obtenu par le mélange de 3 points de couleurs sur chaque pixel. Un rouge (premier groupe de 4 signes), un vert (deuxième groupe) et un bleu (troisième groupe). Pour donner une valeur à chaque point, on lui fait correspondre un nombre, entre 0000 et FFFF. C’est ce que l’on appelle de l’hexadécimal : 10 chiffres plus 6 lettres font 16 possibilités. Chaque point peut donc posséder 65536 valeurs (de ” éteint ” à ” allumé complètement “). Ainsi, on obtient la couleur bleu en allumant uniquement le spot bleu : 0000 0000 FFFF. Pour le rouge et le vert, on procède de la même façon : FFFF 0000 0000 et 0000 FFFF 0000. Puis on peut mélanger ou atténuer : le bleu clair est obtenu en rajoutant du vert et du rouge : 5555 5555 FFFF. Le bleu foncé est créé en atténuant la force du spot bleu : 0000 0000 8888. Le blanc est obtenu en allumant tous les spots (FFFF FFFF FFFF) et le noir en les éteignant tous (0000 0000 0000). C’est ce qui s’appelle, en physique, la synthèse additive des couleurs.
Nous allons avoir besoin ici d’un fond de couleur gris clair, faute de pouvoir afficher le gris ” ondulé ” de MacOS X. Modifiez les 3 premiers groupes de caractère ainsi : DDDD DDDD DDDD. Pour la couleur des affichages, ouvrez la deuxième ligne de la ressource CLRS et modifiez les 3 premier groupes ainsi : EEEE EEEE EEEE.
Pour faire correspondre les menus à ces nouvelles couleurs, ouvrez la ressource MENU et double-cliquez sur les menus 133 et 134. Puis renommez la première couleur« de chaque menu ” Gris MacOS X “. Pour faire correspondre les petites icones présentes dans les menus, ouvrez la ressource ” cicn ” et double-cliquez sur l’icône 450 (elle correspond à la première couleur de fenêtre) et sur l’icône 460 (première couleur d’indicateur). Changez alors leurs couleurs avec les outils de dessin.
Passons maintenant à la suite : il va s’agir de modifier l’interface de chaque élément de l’application. Commençons par le plus important : la fenêtre elle-même. Celle-ci n’est vraiment pas très belle… Nous allons donc la transformer, en ouvrant la ressource WIND et en double-cliquant sur la seule ligne disponible (ID=128). Vous remarquez en haut de cette fenêtre plusieurs icones représentant des aperçus de fenêtres. Choisissez la septième, celle qui a une barre de titre noire. Elle ne correspondpas tout à fait à l’interface de MacOS X mais elle est arrondie comme les fenêtres du nouveau système. De plus, elle évite l’apparition d’une bordure pas très agréable. Cliquez ensuite sur le bouton ” Color : Custom ” afin de personnaliser les couleurs. Vous pouvez alors modifier les couleurs de la barre de titre, de la case de fermeture…
Après la fenêtre, voyons maintenant les icones. Il va falloir modifier les boutons de l’interface qui sont contenus dans la ressource cicn. Les icones de 500 à 506 correspondent aux boutons affichés normalement, tandis que les icones de 600 à 606 représentent les boutons appuyés. Remarquez que les boutons sont mémorisés sans leur fonction (avance, éjection…) ce qui va nous faciliter le travail ! Modifiez chaque icône en respectant sa taille. Si votre icône n’occupe pas toute la surface (coins arrondis…), n’oubliez de glisser l’aperçu de votre icone en couleur sur le masque (mask en anglais), afin que les pixels blancs ne soient pas affichés.
Procédez ainsi pour tous les boutons, puis les autres éléments d’interface : 139 et 140 pour les flèches d’apparition de la liste, 198 et 199 pour le curseur de volume, 300 à 303 pour l’indicateur de volume, 128 à 124 pour les icones qui se placent sur les boutons (avance, recul, éjection…), 192 et 193 pour la case de l’ascenseur de la liste, 194 à 197 pour ce même ascenseur, 1999 à 2003 pour l’icône de la fenêtre d’informations. Si vous avez du courage, vous pouvez vous attaquer aux icones 1000 à 1214 qui correspondent aux chiffres et aux symboles utilisés dans l’affichage. Ensuite, attaquez vous à l’icône de l’application (ressources ICN#) directement dans ResEdit ou en utilisant un logiciel comme le très réussi Iconographer (www.mscape.com). Ensuite, il vous reste à signer votre œuvre dans la ressource TEXT (ID 128) et dans la ressource vers (qui correspond au contenu de la fenêtre d’informations dans le Finder). Enregistrez votre travail et quittez ResEdit. Lancez votre nouveau Lecteur Audio AppleCD, choisissez en couleur de fenêtre et d’affichage le gris MacOS X, et admirez le travail ! Vous remarquerez qu’il n’est pas possible de changer la couleur des textes (titres du CD et des chansons). Il faut donc utiliser une couleur de fond assez sombre, ou alors ne pas avoir besoin de lire les titres !
Non, pas de petite blague cette fois-ci, pour ceux qui se souviennent de cette photo d’un G3 et d’un G4 dans le même Macintosh II. Aujourd’hui, il s’agit vraiment de faire rentrer un processeur G3 dans un Classic Couleur, un ordinateur tout-en-un présenté en 1993, et équipé d’un simple Motorola 68030 à 16 Mhz à l’origine.
Des bricoleurs passionnés, dont l’histoire a retenu qu’ils s’appelaient M. Tak and M. Akky, s’étaient lancés le défi de faire entrer un processeur PowerPC dans ce petit Macintosh. Bien sûr, il était déjà possible de remplacer la carte-mère du Classic Couleur par celle d’un LC 550 (68030 à 33 Mhz) ou d’un LC 575 (68040 à 33 Mhz), au besoin en intégrant ensuite une carte de mise à jour du processeur. On appellait cela la mise à jour « Mystic ». Mais les deux bricoleurs voulaient aller plus loin.
Image : powercc.org
Dégainant la mini-perceuse et le fer à souder, ils se mirent à l’ouvrage pour intégrer la carte-mère d’un Performa ou d’un PowerMacintosh des génération 5200 à 5500 (ou 6200 à 6500). Ils nommèrent leur bricolage TAKKY, donnant naissance à un Classic Couleur équipé d’un processeur 603 pouvant dépasser les 300 Mhz !
Image : powercc.org
Dans le même temps, quelques constructeurs (Sonnet, NewerTech, PowerLogix…) s’étaient aperçu que sur ces Performa, le connecteur dédié à la mémoire cache de niveau 2 pouvait être détourné de sa fonction d’origine, et y avaient adapté des cartes munies de processeur G3 à la fin des années 90. Au prix de quelques découpes supplémentaires, il devenait possible d’équiper son Classic Couleur d’un véritable G3, 260 fois plus puissant que la version d’origine.
Vous cherchez une astuce pour quitter toutes les applications actives sans vous fatiguer ? Essayez celle-là !
Depuis le Finder, demandez « A propos de votre ordinateur » : une fenêtre apparaît avec, entre autres, la liste de toutes les applications actives. Cliquez sur le nom de toutes les applications que vous voulez quitter, en maintenant la touche Majuscule appuyée. Une fois que toutes les applications sont surlignées, cliquez sur l’une d’elles en appuyant en même temps sur « Ctrl », et choisissez le menu Quitter.
Cette astuce a été publiée en 2001 par la revue A Vos Mac. Et sous Mac OS X, une idée pour faire de même ?
Et voilà. Dix-huit ans. Il y a dix-huit ans, Wikipedia n’existait pas (YouTube, Facebook et les autres non plus, d’ailleurs). Il y a dix-huit ans, je vous invitais à découvrir l’histoire d’Apple, en Français.
Et aujourd’hui, dix-huit ans plus tard, l’Aventure Apple est toujours là, fidèle au poste, tour à tour hébergée chez Multimania, Citeweb, puis chez MacGeneration. Alors bien sûr, tout n’est plus tout à fait à jour, et le design du site a vieilli. Il faut dire que les occupations n’ont pas manqué, ces derniers temps. Mais la passion est toujours là, et intacte. Alors on va s’y remettre et rattraper le retard. Un site plus moderne est en préparation, pour accompagner les dix-huit prochaines années de l’Aventure Apple !
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