Les autocollants pour clavier japonais d’Apple

En 1995, quand Apple commercialise sont kit logiciel permettant de taper et d’afficher du texte en japonais dans son Système 7, elle fait le choses bien. Elle intègre tout le nécessaire dans une belle boîte comme elle savait le faire à l’époque, avec un CD ou 12 disquettes d’installation.

Apple Japanese Language kit for Mac OS 7.5

Dans la boîte, outre les épais modes d’emploi (également typiques de cette époque où les modes d’emploi en PDF n’étaient pas encore la norme), ou pouvait trouver une feuille d’autocollants transparents à installer sur son clavier. Après avoir bien nettoyé chaque touche, il suffisait d’y apposer chaque autocollant, dans l’ordre indiqué (pour le clavier US). Apple précisait que les autocollants étaient amovibles, mais non-réutilisables.

Apple Japanese Language kit for Mac OS 7.5

Un peu de culture pour finir : voilà ce que dit Wikipedia au sujet des Kanas : les kanas sont des caractères de l’écriture japonaise qui notent chacun une more (unité de rythme différente de la syllabe). Ils ne sont donc pas similaires aux lettres de l’alphabet latin qui, elles, notent théoriquement des phonèmes. Les kanas s’utilisent conjointement aux kanjis (les caractères d’origine chinoise). Ils permettent de noter phonétiquement la langue, ce qui n’est pas en usage avec les kanjis — sauf dans le cas des ateji.

Publicité – Le PowerBook 100

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, découvrez la première publicité française pour le PowerBook, réalisée en 1991 par CLM/BBDO. Le message est très simple : le PowerBook est parfaitement adapté à votre manière de travailler, puisque les idées vous viennent brusquement, c’est-à-dire n’importe où, n’importe comment.

Publicité pour le PowerBook 100

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Les photos d’Apple in Depth 1980 (1)

En 1980, Apple se cherchait encore, n’ayant encore à son catalogue que deux ordinateurs (le vieillissant Apple II+ et son successeur putatif l’Apple III) et une ribambelle d’accessoires. Pour présenter cette gamme, Apple a édité quelques exemplaires d’un catalogue semestriel « Apple in Depth », illustré de très belles photos, de l’époque où ces visuels n’étaient pas encore réalisés en 3D mais photographiés en studio avec un soin particulier apporté aux éclairages. En voici une première série : la suite, demain !

Apple in Depth catalog, fall/winter 1980 : Apple II, Apple III

Apple in Depth catalog, fall/winter 1980 : Apple III

Apple in Depth catalog, fall/winter 1980 : Apple II, Apple III

Test Drive a Macintosh : l’invitation UK

Hier, nous vous avons présenté la brochure anglaise de l’opération Test Drive a Macintosh. Voici justement le courrier qui l’accompagnait. Nous avons masqué le nom de son destinataire, qui travaillait pour feu l’entreprise Talbot Motor Co Ltd, en Grande-Bretagne. En tant que responsable des achats, notre homme était invité à tester le Macintosh, afin de constater par lui-même sa puissance, ses fonctionnalités et sa gamme de logiciels.

Test Drive a Macintosh UK letter to tester

« Une soirée passée avec Macintosh vous offrira une perspective totalement différente sur les ordinateurs personnels. Enfin, un ordinateur personnel puissant ET simple à utiliser », promettait le courrier, signé par David Hancock. Le prêt était gratuit, et sans obligation d’achat.

Test Drive a Macintosh UK letter to tester

Pourquoi le logo Mac OS sourit-il ?

Nous achevons aujourd’hui notre triptyque sur la naissance de Mac OS, en 1995. Après la publicité faisant de Mac OS « un symbole fort », puis l’extrait de la revue Apple News présentant ce nouveau nom donné au Système 7.5, voici une petite brochure américaine de novembre 1995, présentant le nouveau visuel accompagnant le système, et répondant à cette question : Pourquoi ce logo sourit-il ?

Apple Why is this logo smiling foldout

Hé bien, ce logo sourit parce qu’il a été adopté par les fabricants de PC : DayStar Digital, Power Computing, Radius, ou encore Pioneer (dont nous avions déjà parlé ici). Préparez-vous à voir ce logo dans des publicités, sur des cartons… et au démarrage sur les écrans !

Apple Why is this logo smiling foldout

Il a aussi été adopté par les développeurs de logiciels. Ce logo permet de repérer les logiciels compatibles, comme ceux de Microsoft, Intuit, ou Novell, à retrouver sur les étagères de milliers de revendeurs.

Apple Why is this logo smiling foldout

En plus, ce logo est connu dans le monde entier ! Car Mac OS est disponible dans 140 pays, traduit en 40 langues. Ainsi, pendant vos voyages, quand vous le repérerez, vous pourrez être sûr de deux choses : les habitants du coin sont sympas, et ils parlent Mac OS couramment !

Apple Why is this logo smiling foldout

Et comment ne pas sourire, quand des designers conçoivent pour vous des lignes de vêtements et des accessoires, pour porter fièrement vos couleurs ? Allez, n’hésitez pas, passez commande grâce au catalogue disponible sur simple appel !

Apple Why is this logo smiling foldout

Enfin, Mac OS devient populaire dans un nombre grandissant de boutiques, comme CompUSA ou Computer City, où son logo signale les rayons où vous découvrirez les ordinateurs, logiciels et périphériques compatibles.

Apple Why is this logo smiling foldout

Souvenir : Informations Système Apple

Et vous, avez-vous connu l’époque des « Informations Système Apple » ? Il s’agissait d’un utilitaire fourni (si notre mémoire est bonne) à partir de Mac OS 8.5. On le retrouve aujourd’hui sous Mac OS X sous le nom de « Informations Système ».

Ce logiciel était une grande avancée, puisque jusque là, aucun outil intégré au système ne permettait de connaitre en détail la configuration de son Macintosh. En un clic, on obtenait une fenêtre composée de plusieurs onglets. Le premier résumait la configuration : version du système et de QuickTime, mémoire vive (avec le détail de chaque barrette), type de clavier, processeur… À l’époque, les machines n’avaient pas encore la dénomination annuelle qu’elles ont maintenant (début 2009, fin 2012…).

Informations Système Apple

Le deuxième onglet détaillait les disques et supports amovibles connectés. Disques physiques, partitions logiques, clés USB, lecteur de CD-ROM… et plus étrangement, la carte vidéo en tant que périphérique connecté en PCI, bien qu’il ne s’agisse pas d’une carte à proprement parler dans l’iBook de ce test.

Informations Système Apple

 

Comme leurs noms le laissent supposer, les autres onglets détaillaient les Tableaux de Bord, Extensions et Applications installées. Cependant, cet outil ne permettait pas de les activer ou de les désactiver. Enfin, l’onglet Dossiers Système se contentait de lister les Dossiers Système valides, ceux permettant de démarrer l’ordinateur.

Informations Système Apple

Allez, pour terminer, un petit jeu. Saurez-vous retrouver l’icône de « Informations Système Apple » cachée dans l’icône de son lointain descendant inclus dans macOS Mojave de 2018 ? Les deux icônes sont à l’échelle de leur taille maximale : 32 pixels pour Mac OS 9, et 1024 pour Mojave.

Icônes Informations Système Apple

Publicité : publier sur Internet avec Macintosh

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, voici une réclame de 1995 dédiée à la publication sur Internet à l’aide de Macintosh. Elle fait bien sûr écho à la publicité « Avec facile plus Internet c’est beaucoup Macintosh » que nous vous avons présentée au début de l’été. Celle-ci vante les mérites du Power Macintosh (comme le 8200/120 présenté avec son écran AppleVision 17 pouces) associé au logiciel Adobe PageMill, qui permettait de créer des sites web avant d’être remplacé par Adobe GoLive en 2000.

1995 Apple Ad Power Macintosh 8500 Adobe PageMill France

Bon anniversaire l’Apple III

Le 19 mai 1980, Apple présentait son nouveau modèle, destiné à assurer la relève de son Apple II, et donc très logiquement dénommé Apple III. Avec cette nouvelle machine, Apple ciblait très explicitement le marché professionnel : processeur rapide (2 Mhz), mémoire vive étendue (de 128 à 256 Ko), écran haute-définition (80 colonnes de caractères), et gestion de l’écriture en minuscules comme en majuscules. L’Apple III était également le premier ordinateur d’Apple fourni avec son propre écran, conçu par la marque : jusqu’alors, l’Apple II devait être branché sur une télévision ou un écran d’une autre marque.

Apple III (ou Apple ///)

Face aux difficultés de production et aux pannes subies par les premiers modèles sortis de l’usine, Apple repoussa à plusieurs reprises sa commercialisation. Ce n’est qu’au second semestre 1981 que la production atteint son rythme de croisière : trop tard pour faire face au PC d’IBM, deux fois plus puissant, et aux deux projets internes, le Lisa et le Macintosh, véritables rouleaux-compresseurs en approche.

Retrouvez l’Apple III sur l’Aventure Apple.

Une publicité (mensongère) pour le QuickTake 100

Connaissez-vous le QuickTake 100 ? Il s’agit du premier appareil photo numérique d’Apple, mais également du premier appareil photo numérique grand-public. Dans ce domaine, Apple avait réellement un coup d’avance, qu’elle a rapidement perdu ensuite.

Voici une publicité américaine pour cet appareil, « qui rend plus beau tout ce que vous faites ». Pour illustrer ce slogan, on voit un QuickTake prendre une scène en photo, scène qui est utilisée pour illustrer une brochure reproduite en haut de la page. Apple promet une image en « couleurs vives 24-bits » en quelques minutes, sans pellicule et sans attente.

Apple QuickTake 100 ad from 1984

Pour ce qui est de l’absence de pellicule et de la rapidité du machin, pas de soucis. Mais pour les couleurs vives, on a quand-même une objection à présenter. Faute de poteries antiques, nous avons pris un pommier en photo, à la lumière du soleil couchant. Même en poussant un peu la saturation, pas sûr qu’on s’en servirait pour illustrer un catalogue de vente… Et la photo est présentée ici dans sa résolution maximale : 640 x 480 pixels !

Apple QuickTake photo

Bon anniversaire l’eMac !

Le 29 avril 2002, Apple lançait l’eMac, son arme secrète pour renforcer sa position dominante mais contestée au sein des établissements scolaires, face au déclin de la première gamme d’iMacs, et au prix assez élevé des nouveaux iMacs G4 « Tournesol ». La machine était équipée d’un écran de 17 pouces à tube cathodique plat, d’un processeur à 700 Mhz, et des connectiques de l’iMac « Luxo » : 3 USB, 2 FireWire, l’Ethernet et une sortie miroir pour un écran. En entrée de gamme, équipé d’un simple lecteur CD, l’eMac voyait son prix fondre à 999 dollars pour les établissements scolaires.

Apple eMac 2002 QuickTime VR

L’eMac aura une fin de vie difficile en 2006 : depuis longtemps déjà on lui reprochait d’être le dernier modèle d’Apple équipé d’un tube cathodique, polluant et gourmand en énergie. Et puis voici qu’on apprend qu’il vieillit mal : des soucis d’affichage apparaîtraient au bout de quelques mois… Apple reconnaît le problème et rappelle les modèles pour réparation. Comme si ça ne suffisait pas, il faudra ensuite qu’on accuse l’eMac d’embarquer des substances dangereuses, le rendant impropre à la vente en Europe. C’était trop pour un seul modèle. L’eMac laissera finalement sa place à un iMac Core Duo « éducation » le 5 juillet 2006.