L’origine de la souris du Macintosh

Et si l’on s’intéressait quelques minutes à l’origine de la souris chez Apple ? On sait bien que le concept de souris est plus ancien que la marque à la pomme : des trackballs (qui ne sont finalement que des souris à l’envers) avaient été brevetés dès les années 40, et la souris telle qu’on la connaît aujourd’hui, dès les années 60 par Douglas Engelbart. En 1968, un serveur de Telefunken disposait déjà d’une souris parmi ses options.  Et en 1973, l’Alto de Xerox faisait son apparition avec une interface graphique à base de souris. Autant dire qu’à la fin des années 70, l’idée d’intégrer une souris à un ordinateur ne relevait plus de la science-fiction. Il fallait cependant qu’une grande entreprise ait l’audace d’en faire une fonction majeure, plutôt qu’une simple option coûteuse et peu pratique. Et cette entreprise, ce sera Apple.

C’est ainsi qu’en 1979, Steve Jobs négocie avec Xerox un accès à ses technologies pour l’équipe du Lisa, un des projets devant succéder à l’Apple II. On a déjà tout dit à ce sujet. Tout et son contraire. Nous en reparlerons à l’occasion. En attendant, les archives d’Apple conservées à Stanford nous permettent de découvrir que dès le lendemain de sa visite au PARC, convaincu du potentiel des projets en cours chez Apple, Steve Jobs charge Hovey-Kelley Design de travailler sur une souris pour le projet Lisa. Pourtant habitué du monde informatique, Dean Hovey avoue ne pas savoir ce qu’est une souris ! Steve Jobs lui explique alors à quoi sert l’appareil, et en quoi les prototypes utilisés jusqu’alors lui déplaisent. Par exemple, il faut que la souris puisse être utilisée sur n’importe quelle surface, y compris son jean Levis… À peine sorti de cet entretien, il se lance dans le projet, en utilisant la bille de plastique d’un déodorant ! Petit à petit, le travail avance. Il faut éliminer les frottements pour éviter que la boule glisse sans rouler, alourdir celle-ci et travailler son revêtement pour qu’il adhère sur les surfaces lisses, prendre en compte la nécessité de nettoyer les poussières qui s’accumulent… Le projet avance vite, au point que Dean Hovey se souvient que la souris était le seul élément du Lisa prêt à temps, et sans dépasser le budget !

Apple Mouse Hovey-Kelley Design

Un mémo de juin 1980 nous apprend que la souris était encore pensée avec trois boutons. En juillet, les premiers prototypes ont déjà été produits et Hovey-Kelley s’apprête à fournir les premiers modèles de pré-production. En octobre 1980, un prototype de souris a déjà été torturé durant 385 heures par une machine de test, sans montrer de signe de faiblesse. Et en décembre, il est déjà temps de chercher une entreprise capable de produire la coque et les pièces plastique de la souris : ce sera Micro Molding. En mars 1981, il est décidé de travailler sur la possibilité de connecter la souris au Lisa sans outil, à l’aide de petite molettes fixant solidement la prise mâle dans la prise femelle. Dès la fin du mois, cinquante souris sont livrées à Apple.

Pendant tout ce temps, les débats ont été vifs chez Apple au sujet de nombre de boutons. L’Alto de Xerox avait trois boutons, et leurs fonctions variaient au gré des logiciels utilisés : un bouton pouvait servir à monter dans une page si on visait la gauche de l’écran, puis à sélectionner du caractère si on visait le texte, puis à valider une commande dans un autre logiciel. Un autre bouton permettait d’ouvrir un document, puis de sélectionner un paragraphe, puis de changer le mode de vue du document. En simplifiant l’interface, en créant les menus déroulants et le glisser-déposer, en permettant de sélectionner texte et graphique en les encadrant, Apple va pouvoir se contenter d’un seul bouton, résolvant du même coup la difficulté de créer une souris adaptée tant aux gauchers qu’aux droitiers !

Une astuce sur les touches spéciales

Aujourd’hui, dans notre rubrique d’astuces, un petit rappel sur les touches spéciales du clavier du Mac. Depuis 1984, les applications sur Macintosh débordent d’astuces plus ou moins documentées pour faciliter la vie de l’utilisateur. Les touches spéciales (majuscule, option, commande), utilisées avec la souris, permettent d’en modifier les effets.

Tout d’abord, il est peut-être nécessaire de faire le point sur ces touches. Il y en a en fait 5 : Majuscules, Majuscule bloquée, Contrôle, Option et Commande.

Les touches spéciales du clavier du Mac

Les touches spéciales s’utilisent seules ou ensemble. Prenons l’exemple d’un logiciel de dessin : l’outil Trait utilisé seul permet de tracer une ligne droite de n’importe quelles longueur et inclinaison. Utilisé avec la touche Majuscule, il est limité à 0 ou 90 degrés. L’outil Cercle utilisé seul permet de tracer une ellipse quelconque. Avec la touche Majuscule, on obtient à chaque fois un cercle parfait. Les logiciels de graphisme ne sont pas les seuls à profiter de ces touches : cliquez dans un texte, puis appuyez sur la touche majuscule et cliquez un peu plus loin : le texte est sélectionné !

Le Finder lui-même nécessite souvent l’utilisation des touches spéciales : avec la touche contrôle et un clic, on fait apparaître un menu local ! Avec la touche commande et un clic sur un titre de fenêtre, on fait apparaître la hiérarchie du dossier (son chemin d’accès complet). En glissant un fichier d’un point à un autre avec la touche Option, on le duplique, et avec la touche Commande en plus, on en crée un alias. Remarquez que dans ces deux dernières situations, le curseur s’est transformé pour indiquer l’opération. Enfin, il est possible d’aligner les icônes des fenêtres en les déplaçant avec la touche Commande appuyée.

Le Finder de Mac OS 9 avec les touches spéciales

D’une manière ou d’une autre, tous les logiciels utilisent les touches spéciales, ne serait-ce que pour les raccourcis-claviers des menus. Dans les menus déroulants, les raccourcis-claviers sont représentés par les touches à taper. Le plus souvent, le raccourci est simplement Commande + une touche, mais il peut arriver que les touches Option et Majuscule soient nécessaires. Il arrive même que les touches spéciales modifient le comportement des menus : dans Lecture QuickTime, le menu “Edition” change quand les touches Option ou Majuscules sont appuyées. Les touches spéciales peuvent aussi modifier le comportement des éléments d’interface (comme les boutons ou les menus déroulants) : n’hésitez pas à consulter la documentation de vos applications !

Cette astuce a été publiée en 2000 dans la revue A Vos Mac.

L’Apple Djinn de la Collection de l’Aventure Apple

L’Apple Djinn, on ne le présente plus. Ce modem était co-produit en 1993 par Apple et France Télécom, le même duo à l’origine du PowerBop. Un beau petit modem, dans un style tout à fait inédit, loin des petites boîtes plates de l’époque.

Apple Djinn Modem France Télécom
Pour 3490 Francs HT, soit 4140 F TTC, ce petit boîtier était certes un modem, un minitel en couleur, et un fax, mais aussi un téléphone, capable de composer automatiquement les numéros de vos correspondants enregistrés et de recevoir des appels en votre absence, en s’adaptant à vos interlocuteurs.

Apple Djinn Modem France Télécom

Le premier modèle d’Apple Djinn plafonnait à 2.400 bauds : de quoi télécharger 1 Mo en une heure ! Le Djinn proposait en effet de télécharger des logiciels depuis le 36 15 Apple, ou d’échanger des fichiers entre deux Macintosh.

Apple Djinn Modem France Télécom

À l’occasion d’une visite sur le Journal du Lapin, vous trouverez l’unique test de cet appareil et de ses logiciels révolutionnaires. Pensez donc : le Djinn proposait, plus de dix ans avant l’iPhone, un répondeur visuel pour naviguer à la souris entre les messages enregistrés !

Apple Djinn Modem France Télécom box disks

Son design innovant avait cependant un inconvénient : avec une prise de chaque côté, il fallait à le positionner bien au large sur le bureau, comme le rappelait le manuel utilisateur :

Apple Djinn Modem France Télécom

Comme souvent, c’est le magazine Apple News qui en parle le mieux (à ce sujet, le successeur du Djinn, le Djinn Pro, était disponible sur la page des périphériques disponibles pour Noël 1995, sur cet article de notre blog) :

Apple Djinn France Telecom - Apple News

Les anciennes adresses d’Apple

Tout le monde ou presque connaît le siège actuel d’Apple, que la marque occupe depuis 2017. Avec son look de vaisseau spatial (ou de donut, c’est selon), ce bâtiment baptisé Apple Park est devenu emblématique de la nouvelle image d’Apple, alliant simplicité des formes et démesure de l’échelle. Officiellement, le bâtiment a été inauguré le 17 mai dernier, journée marquant la fin des travaux. L’adresse postale est on ne peut plus simple : Apple Park, Apple Park Way, Cupertino, California.

Apple Park
Image : Blog about California

Jusqu’alors, le siège d’Apple était situé à une autre adresse emblématique située à moins d’un kilomètre de là : le 1, Infinite Loop, déjà à Cupertino. Cette rue, dont le nom signifie boucle infinie, avait déjà été créée pour Apple en 1993, afin de desservir les six bâtiments principaux de son nouveau siège et les parkings attenants. Rapidement, la place avait commencé à manquer, et Apple avait acheté ou loué un nombre grandissant de bâtiments situés à proximité, conduisant à la décision de construire l’Apple Park.

1 Infinite Loop, Cupertino
Image : Wired

Avant d’occuper cette adresse devenue mythique, Apple était domiciliée juste à côté, au 20525 Mariani Avenue. Elle y avait fait construire en 1981 un bâtiment dénommé Mariani One, qu’elle a conservé depuis lors.

Apple 20525 Mariani Ave

Plus tôt encore, en 1978, Apple manquant déjà de place, le siège social avait été déménagé au 10260 Bandley Drive, toujours dans le même quartier. Six bâtiments avaient été loués successivement, et connus sous les noms de Bandley 1 (aujourd’hui transformé en centre commercial), Bandley 2, puis Bandley 3 (dédié à l’équipe Macintosh en 1983), et ainsi de suite. Certains bâtiments appartiennent encore à Apple, comme le prouve Google Maps.

Image : 9to5mac

On continue de remonter le temps, et on arrive en 1977. Apple, qui travaille sur son Apple II, a besoin de place et emménage au 20863 Stevens Creek Boulevard à Cupertino. Le bâtiment ne fait plus partie aujourd’hui du patrimoine d’Apple. Il est d’ailleurs à louer ces jours-ci. Comptez 540 dollars par mois et par mètre carré pour ce bâtiment situé au coeur d’un ensemble de bureaux situé à un kilomètre de l’Infinite Loop.

Apple 20863 Stevens Creek

Officiellement, il s’agissait là du premier siège social d’Apple après sa création dans la maison de la famille Jobs, au 2066 Crist Drive, à Los Altos, un quartier résidentiel situé à un peu plus de trois kilomètres de l’Infinite Loop. Pourtant, en cherchant bien, on peut aussi trouver la trace d’une autre adresse utilisée par Apple à la même époque :  le 770 Welch Road à Palo Alto. Il s’agissait d’une simple boîte postale destinée à donner à Apple une image plus sérieuse qu’une adresse familiale… On la rencontre notamment dans la documentation de l’Apple-1, et dans les premiers documents relatifs à l’Apple II.

Apple 770 Welch Road
Image : CharityBuzz

Publicité : Apple Multimedia Program

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, une simple page de 1993. « Vous n’avez pas besoin d’une boule de cristal pour voir où va le multimédia. Vous avez juste besoin d’une boîte ». Et cette boîte, c’est l’Apple Multimedia Program, qui permet aux développeurs, designers, enseignants, commerciaux ou rédacteurs, de disposer d’un lien avec les meilleurs outils et les meilleurs professionnels du milieu : guides, vidéos explicatives, newsletter, adresse AppleLink, études de marchés, et même une présentation des outils et services pour faire les bons choix…

1993 Apple Ad : Apple Multimedia Program

Un performa pour chaque membre de la famille

Voici une sympathique publicité de 1992 pour la gamme Performa, représentée par les Performas 200, 400 et 600, qui étaient encore sagement numérotés à l’époque, ce qui ne durera pas longtemps durant les années 90… Dans cette publicité, le Performa est présenté comme l’ordinateur pour toute la famille : Richard, 6 ans, avec ses programmes artistique et éducatifs ; Lisa, 8 ans, qui utilise ClarisWorks pour ses devoirs d’école ; John, 14 ans,  gagne du temps grâce au correcteur automatique, avant de jouer au simulateur de golf ; Maman l’utilise pour les factures et le journal du boulot ; Papa, qui s’occupe un peu des enfants, se connecte au réseau du boulot pour finir son travail le soir. Quant à Rex, le chien, qui en a marre que personne ne s’occupe de lui, il a trouvé un nouveau moyen d’attirer l’attention !

Apple 1992 Ad : Introducing the Macintosh for every member of the family (Performa)

Signe des temps, Apple était obligée de préciser dans sa publicité où les futurs clients pouvaient trouver la gamme Macintosh : Circuit City, Dayton’s & Hudson’s, Incredible Universe, Lechmere, Office Depot, et quelques autres magasins. Pas d’Apple Store, en ligne ou en dur, en 1992 !

Un peu de compétition pour l’Apple IIe

De nos jours, quand on croise un Apple IIc, le premier mot qui nous vient à l’idée n’est pas forcément « miniaturisation  ». Et pourtant, replacé dans le contexte qui l’a vu naître, l’Apple IIc de 1984 était vraiment une merveille d’ingénierie. Cette publicité américaine donne l’échelle, au sens propre. Avec un écran spécialement créé pour lui, un lecteur de disquettes intégré, et des ports d’extension internes abandonnés au profit des prises externes, l’Apple IIc était vraiment l’Apple II compact.

Apple IIc : a little competition for the Apple IIe

Dans le détail, cette double-page abordait aussi un autre aspect de l’Apple IIc : la compétition interne qu’il créait avec son grand frère. Même système, même format de disquettes, mêmes logiciels… Cela ne dérangeait pas Apple, qui devait déjà se battre contre des concurrents prêts à tout, jusqu’au vol de brevet, à l’espionnage et au kidnapping ! Nous avons d’ailleurs déjà parlé de ces cloneurs d’Apple II dans un précédent article. Le IIe gardait pour lui sa capacité d’extension de mémoire (jusqu’à 1 Mo en version enhanced), sa compatibilité avec le disque dur ProFile, et ses huit emplacements pour cartes d’extensions.

Souvenir : le Puzzle de Mac OS

Et vous, avez-vous connu l’époque où chaque Macintosh était livré avec un petit jeu de puzzle (ou « Jigsaw Puzzle » en version originale) ? Ce puzzle traditionnel représentait un planisphère centré sur l’Europe (y compris dans la version américaine du système). C’est le même planisphère que l’on retrouvait dans l’Album, également accessible depuis le Menu Pomme.

Apple Macintosh System 7.5 Jigsaw puzzle

Un menu « Créer un nouveau puzzle » offrait le choix entre 3 tailles : 6, 18 ou 45 pièces. Il était même possible de copier-coller n’importe quelle image pour créer un puzzle personnalisé !

Apple Macintosh System 7.5 Jigsaw Puzzle with iPhone Xs wallpaper
24 ans séparent le logiciel Puzzle du Système 7.5 (1994) et le fond d’écran créé pour l’iPhone Xs (2018)…

En cas d’hésitation, il y avait une antisèche : un menu « Voir l’image » permettait de découvrir l’image dans une fenêtre flottante à l’écran. Il y avait aussi un menu « Résoudre le puzzle » qui animait les pièces à l’écran pour reformer l’image d’origine.

Les badges d’Apple Expo et de MacOS

Nous vous avons déjà parlé de la longue histoire des pin’s Apple. Il y a les classiques, avec une petite pomme multicolore, récemment remis à la mode lors d’une keynote d’Apple, et les pin’s spéciaux assortis à différentes étapes de l’histoire d’Apple. Mais si vous cherchez des bidules à accrocher à vos chemises, vous devriez aussi vous intéresser aux badges à l’ancienne, avec la broche en forme d’épingle à nourrice. On trouve bien sûr le très classique « Mac OS », avec cette petite bouille sympathique, un logo inauguré en novembre 1995 pour accompagner le renouveau espéré pour le système d’Apple qui, jusqu’alors, n’avait pas vraiment de nom.

MacOS Badge

Plus ancien, et plus local, on peut aussi trouver cette série de petits badges distribués lors de l’Apple Expo 1988 à Paris. Il y a bien sûr le modèle « Bienvenue » qui reprend le logo de l’invitation à l’Apple Expo, cette pomme chaussée de quatre paires de lunettes. Il y a aussi un badge réservé aux béotiens, ces nouveaux-venus dans le monde du Macintosh. Et un « Stacks en stock » à la gloire d’HyperCard, ce logiciel unique en son genre apparu l’année précédente. Et enfin, un badge plus mystérieux, portant le slogan « Fly Macintosh ».

Badges Apple Expo

Des souris et des iPods de toutes les couleurs

Apple et les couleurs, c’est une histoire qui ne date pas d’hier. La gamme iPod, en particulier, a permis à la marque de donner libre cours à son imagination : nous vous avons déjà parlé des timides essais de couleurs de l’iPod Mini, ou de la lente maturation des couleurs de l’iPod. Aujourd’hui, nous vous offrons quelques clichés de notre collection d’iPods shuffle, dont les couleurs correspondent presque exactement avec celles des iMacs de 1999 : fraise, myrtille, citron vert, raisin et mandarine… sans oublier la version gris graphite, apparue un peu plus tard.

Colors iPods Shuffle + USB Mice

Colors iPod Shuffle - Pink + USB Mouse

Colors iPod Shuffle - Grey + USB Mouse

Les nuances de la gamme iPod shuffle ont été très subtiles, comme en témoignent ces modèles de 2006 à 2010.

Colors iPod Shuffle - Blue

Une brochure pour l’ImageWriter

Comme nous fêtons aujourd’hui les 35 ans de l’imprimante ImageWriter, c’est l’occasion de retrouver au fond d’un carton cette brochure d’époque.

Brochure pour l'imprimante ImageWriter d'Apple

D’après Apple, l’ImageWriter était tout simplement la meilleure imprimante matricielle disponible pour un ordinateur Apple. Résultats professionnels, vitesse, qualité du texte et des images, simplicité d’utilisation, et petit prix !

Brochure pour l'imprimante ImageWriter d'Apple

On aurait du mal à utiliser le même adjectif aujourd’hui, mais Apple décrivait réellement son imprimante comme « silencieuse ». On doit en revanche la croire sur parole quand elle nous garantit que la tête d’impression est conçue pour cent millions d’impacts !

Brochure pour l'imprimante ImageWriter d'Apple