Un Appleline Protocol Converter sur eBay

Si vous avez un petit millier de dollars à dépenser, il vous reste quelques heures pour acquérir sur eBay un exemplaire extrêmement rare de l’Appleline Protocol Converter (numéro de modèle A9M0307). Si vous ne savez pas quoi en faire, vous pouvez toujours nous l’offrir !

Appleline Protocol Converter

Il s’agit d’un boîtier commercialisé par Apple en 1985, au prix de 2.000 dollars, et permettant à un ordinateur (Lisa, Apple II ou Macintosh) de communiquer avec un ordinateur central (mainframe) IBM, en utilisant le protocole IBM 3270. C’est l’application MacTerminal, produite par Apple, qui permettait à l’utilisateur de se connecter à l’ordinateur central, ce boîtier se chargeant de la conversion du signal. Bref, avec cet équipement, le Macintosh se comportait comme un client IBM 3278-2, un terminal dépourvu de souris et d’interface graphique.

Appleline Protocol Converter ports

On peut aussi trouver quelques photos de cet objet dans cet album réalisé par un collectionneur chanceux qui en a récupéré un que son propriétaire avait glissé dans un carton de Lisa vendu aux enchères. Vous pouvez aussi découvrir d’autres images dans cet autre album, avec notamment la première page du manuel.

Appleline Protocol Converter

[edit] On nous signale que ce boîtier est basé sur le DCA Irmaprint Protocol Converter, que l’on trouve aujourd’hui pour bien moins cher : 30 dollars ici ou 50 dollars . L’arrière du boîtier ne laisse en effet aucun doute. Et en regardant bien la face avant, on distingue les 3 leds qu’Apple a habillées des barres obliques caractéristiques de son design de l’époque.

DCA Irmaprint Protocol Converter PC/3287

Dans les années 80 et 90, Apple était spécialiste du rhabillage de produits tiers, auxquels elle ajoutait son logo et ses pilotes. On en fera un article à l’occasion : n’hésitez pas à partager vos idées dans les commentaires !

Source : eBay ; Vintage Computing ;

Une astuce pour tricher dans Fury of the furries

Dans notre rubrique Astuces, aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, voici comment tricher dans l’excellent jeu Fury of the furries, une production des studios Kalisto en 1994.

Fury of the furries écran de lancement

Voici une technique pour changer le niveau et le nombre de vies dans les parties enregistrées. Avec ResEdit, ouvrez le fichier “FURY Prefs” situé dans le dossier Préférences du Dossier Système. Ouvrez la ressource QSTT numéro 128. Ensuite, modifiez-la en utilisant les informations ci-dessous.

Les ressources de Fury of the furries

Les deux caractères en bleu représentent le nombre de vies de chaque partie sauvegardée, en hexadécimal. Sans entrer dans le détail, vous pouvez taper deux caractères au choix entre 0 et 9 et entre A et F (0 étant le plus petit, F le plus grand). Par exemple, tapez 11 pour obtenir 17 vies ou bien A0 pour obtenir 160 vies. Les deux caractères en rouge désignent le niveau. Pour changer celui-ci, voici la liste :

Désert niv. 1 : “00”, Désert niv. 5 : “05”
Lagon niv. 1 : “0A”, Lagon niv. 5 : “0F”
Forêt niv. 1 : “14”, Forêt niv. 5 : “19”
Pyramide niv. 1 : “1E”, Pyramide niv. 5 : “23”
Montagne niv. 1 : “28”, Montagne niv. 5 : “2D”
Usine niv. 1 : “32”, Usine niv. 5 : “37”
Village niv. 1 : “3C”, Village niv. 5 : “41”
Château niv. 1 : “46”, Château niv. 5 : “4B”
Machine niv. 1 : “50”, Machine niv. 5 : “55”

Dernier conseil: Si vous utilisez un Mac très récent, il se peut que le jeu plante au lancement. Dans ce cas, redémarrez avec toutes les extensions désactivées (touche Majuscule appuyée pendant le démarrage) pour régler le problème.

Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.

Souvenir : le tableau de bord « Planisphère »

Et vous, avez-vous connu l’époque où le Système d’Apple proposait un Planisphère parmi ses tableaux de bord, ces petits outils de réglages accessibles depuis le menu Pomme ?

Planisphère Mac OS 8

Ce tableau de bord « Planisphère » affichait une microscopique carte du monde, sur laquelle il était possible de cliquer pour sélectionner des coordonnées géographiques affichées en latitude et longitude, ainsi qu’en fuseau horaire. Ce Planisphère était également capable d’afficher les coordonnées de quelques grandes villes du monde. En cliquant sur « Fixer », il était possible de régler l’heure de l’ordinateur selon le fuseau horaire du point sélectionné. Problème : le Planisphère entrait en conflit avec le tableau de bord « Date et heure » et bouleversait les réglages de l’heure d’été ou d’hiver (comme quoi, ce problème récurent chez Apple ne date pas d’hier…).

Gros plan sur le planisphère de Mac OS

Les développeurs d’Apple avaient d’ailleurs caché une petite surprise : en cherchant « Au milieu de nulle part », le curseur se positionnait dans un recoin du sud de l’océan Atlantique, à 56 degrés de latitude sud et 2 degrés de longitude est.

Un G3 et un G4 dans le même Mac !

… et aussi un G1, et un G2. Désolé.

Macintosh IIsi motherboard

Il s’agissait de quatre quartz de chez Saronix, de simples composants électroniques en charge d’osciller à une vitesse déterminée pour fournir une base de temps à l’ordinateur, ici un Macintosh IIsi. Il était d’ailleurs possible de remplacer le premier d’entre-eux, cadencé à 40 Mhz, par un modèle plus rapide, afin d’accélérer le fonctionnement de tout l’ordinateur. Ainsi, un quartz à 50 Mhz permettait de passer le processeur de 20 à 25 Mhz. Si vous voulez en savoir plus, voici un article de 1994 (en anglais) qui vous renseignera.

Des astuces pour iPhoto 2.0

Vous vous souvenez des premières versions d’iPhoto ? En 2003, nous publiions dans les colonnes d’A Vos Mac quelques astuces pour les utilisateurs de ce nouveau logiciel, apparu l’année précédente… Les voici regroupées pour vous !

Dans iPhoto, vous pouvez aisément diriger le zoom (qui grossit par défaut le centre de l’image) vers un point quelconque de la photo. Il suffit de sélectionner en l’encadrant la zone que vous souhaitez agrandir, avant de cliquer sur le bouton de zoom.

iPhoto 2.0 zoom window

Quand vous avez zoomé sur une photographie dans iPhoto, vous pouvez vouloir vous déplacer sans utiliser les ascenseurs horizontaux et verticaux. Pour cela, il suffit d’appuyer sur la touche Pomme, puis de cliquer-glisser la souris sur la photo comme vous le faites d’habitude pour déplacer un élément.

iPhoto 2.0 2003 window

iPhoto permet d’envoyer des photos par mail d’un simple clic. Mais rien n’est prévu pour envoyer un simple bout de photo, alors que faire ? Deux solutions sont possibles, selon votre humeur : soit vous recadrez l’original, vous l’envoyez puis vous retournez dans iPhoto et choisissez le menu « Revenir à l’original ». Soit alors vous sélectionnez la photo, vous tapez Pomme-D pour la dupliquer, puis vous recadrez et envoyez la copie, que vous pouvez ainsi conserver à côté de l’original.

iPhoto 2.0 crop window

 

Ajouter de la mémoire vive à un Apple IIgs

Aujourd’hui, quand on veut ajouter de la mémoire vive à un Macintosh, c’est impossible : la mémoire vive est directement soudée à la carte mère. Avant, c’était plus simple : il suffisait de glisser une ou plusieurs barrettes de mémoire vive dans les fiches correspondantes, sur la carte-mère. Mais encore avant, c’était un peu différent : prenez l’Apple IIGS de 1986, par exemple. Celui-ci ne disposait pas d’emplacement pour ajouter de la mémoire vive sur sa carte-mère, et ses 256 kilo-octets standards étaient soudés. Pour ajouter de la mémoire vive, il fallait donc installer une carte d’extension, laquelle disposait de 256 kilo-octets supplémentaires, et d’emplacements libres pour ajouter soi-même d’autres puces de mémoire.

Apple IIgs memory expansion card 256k

Il s’agissait bien d’emplacements pour des puces, et non pas pour des barrettes comme nous les connaissons maintenant. Le format SIMM, prédécesseur du DIMM, était encore peu répandu à l’époque, puisque le Macintosh Plus apparu la même année était le premier modèle Apple à en bénéficier. Pour passer de 256 à 512 Ko, ou à 1 Mo de mémoire vive, il fallait donc ajouter 8, ou 24 puces de 32 ko chacune.

Apple IIgs memory expansion card 256k

Deux connecteurs situés à droite de la carte permettaient d’activer les puces supplémentaires. Il fallait les relier au moyen de cavaliers : un cavalier en bas (J2) pour 512 Ko, deux cavaliers pour 1 Mo.

Apple IIgs memory expansion card 256k 512 1024 jumper

Test Drive a Macintosh : l’invitation UK

Hier, nous vous avons présenté la brochure anglaise de l’opération Test Drive a Macintosh. Voici justement le courrier qui l’accompagnait. Nous avons masqué le nom de son destinataire, qui travaillait pour feu l’entreprise Talbot Motor Co Ltd, en Grande-Bretagne. En tant que responsable des achats, notre homme était invité à tester le Macintosh, afin de constater par lui-même sa puissance, ses fonctionnalités et sa gamme de logiciels.

Test Drive a Macintosh UK letter to tester

« Une soirée passée avec Macintosh vous offrira une perspective totalement différente sur les ordinateurs personnels. Enfin, un ordinateur personnel puissant ET simple à utiliser », promettait le courrier, signé par David Hancock. Le prêt était gratuit, et sans obligation d’achat.

Test Drive a Macintosh UK letter to tester

Publicité – Performa et les questions des enfants

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, une publicité de 1993 pour la gamme Macintosh, avec son slogan « Maintenant, les enfants vont trouver seuls les réponses aux questions qui embêtent les parents. ». Un Performa 400 (également commercialisé sous le nom de LC II) et un Performa 600 (équivalent du Macintosh IIvx) illustrent cette réclame, qui vante ClarisWorks, At Ease, Échange PC/Macintosh et le 36 15 Apple…

Macintosh Performa : maintenant, les enfants vont trouver seuls les réponses aux questions qui embêtent les parents

Pour nos lecteurs les plus jeunes, rappelons qu’à l’époque, Internet n’existait pas, ce qui réduisait le risque que l’enfant trouve tout seul des réponses un peu trop explicites à LA question qui embête les parents : Dis, papa, comment on fait les bébés ?

Souvenir – L’Album

Et vous, avez-vous connu l’époque où le menu Pomme contenait un Album ? C’était une idée révolutionnaire, à l’époque du lancement du Macintosh. En effet, ce système était purement monotâche : un seul logiciel pouvait être lancé, il fallait donc le quitter pour en lancer un autre. Pour faciliter la vie des utilisateurs, Apple avait intégré plusieurs « Accessoires de Bureau » (« Desk Accessories » en version originale) accessibles à tout moment depuis le menu Pomme : une calculette, le Tableau de Bord, le Sélecteur et, donc, l’Album (Scrapbook à l’origine).

Apple Macintosh Desk Accessory Scrapbook

L’Album permettait de conserver autant de données que la disquette de démarrage pouvait en contenir, simplement en les copiant dans un logiciel avant de les coller dans l’Album. Images et textes étaient acceptées dans les premières versions jusqu’au Système 6, avant que l’Album ne s’ouvre avec le système 7 aux formats plus modernes : QuickDraw 3D, sons, etc.

Apple Macintosh Desk Accessory Scrapbook

L’Album survivra jusqu’à MacOS 9, bien que son intérêt ait diminué avec la généralisation du multitâche. Son avantage était de conserver les données même après un redémarrage, contrairement au simple copier-coller. Lors du passage à Mac OS X, Apple tuera le concept même des Accessoires de Bureau, et laissera d’autres développeurs concevoir des outils susceptibles de gérer de multiples copier-coller à la place de l’Album

Le design d’Apple en trois boîtes

Certains produits d’Apple ont connu plusieurs vies, passant d’une gamme à l’autre sans se voir remplacés au catalogue. C’est le cas du Joystick A2M2002 destiné à l’origine à l’Apple IIe, dont nous avons déjà parlé dans un article relatif à cette belle couleur orange des années 80. Il a ensuite été décliné dans un modèle compatible avec le IIe et le IIc, puis a bénéficié de la nouvelle image de la marque, abandonnant l’orange pour un gris platine plus moderne sous la référence A2M2012.

Apple A2M2002 et A2M2012 joystick for Apple IIc IIe

En trois boîtes, ce joystick résume l’évolution du design Apple dans les années 80 : celui de l’Apple IIe utilise encore l’ancienne présentation de la marque, avec un carton nu, et la mention « The Personal Computer » sur la pomme. Lors de la sortie de l’Apple IIc en janvier 1984, la boîte devient blanche, avec la marque Apple écrite dans une police sans empattement. Dès 1986, celle-ci sera remplacée par la police Apple Garamond qui accompagnera Apple durant près de vingt ans.

Apple A2M2002 et A2M2012 joystick for Apple IIc IIe

 

Un Power Mac en janvier 1984

Évidemment, on ne vous la fait pas. En janvier 1984, Apple présentait tout juste son premier Macintosh. La gamme Power Macintosh attendra attendra encore dix ans pour pointer le bout de son nez. Alors qui pouvait donc proposer un Power Mac en janvier 1984 ? McCulloch Corporation, un fabriquant… de tronçonneuses ! Nous avons justement retrouvé la brochure de la gamme sur eBay, pour seulement 8 euros, frais de port compris.

Image : eBay

Pas de doute, à l’intérieur, les deux Power Macs n’ont vraiment aucun point commun…

Publicité : Apple Remote Access

Le dimanche, c’est publicité ! Depuis plus d’un an que nous explorons ensemble nos archives, nous n’avions pas encore eu le temps de prononcer le nom d’Apple Remote Access, cette technologie permettant d’étendre un réseau AppleTalk au-delà du réseau local, grâce à l’emploi de modems. Les petites lignes de la publicité sont intéressantes, car elles expliquent le fonctionnement de ce système. Il fallait disposer d’autant de modems (et donc de lignes téléphoniques) que de clients connectés, et d’une carte Nubus optionnelle pour 4 modems (soit 4 cartes pour connecter 16 clients simultanément). C’était le prix à payer pour disposer d’une solution aussi simple d’usage que le réseau AppleTalk lui-même : une fois connecté, l’utilisateur voyait sur son Mac tous les serveurs, les imprimantes et les réseaux de messageries du réseau local.

Apple Remote Access 2.0 Apple Ad

Cette publicité n’est pas datée, mais l’ordinateur qui y est présenté est sûrement un Quadra 950 (de 1992) ou plus sûrement, un WorkGroup Server 95 de 1993, voire le modèle 9150 de 1994.