Une brochure de l’époque Apple – Next

Nous vous présentons aujourd’hui une brochure française d’Apple, diffusée en mai 1997, qui est intéressante à plusieurs titres.  Déjà, parce qu’on y retrouve plusieurs produits devenus cultes pour les amateurs d’Apple : le Spartacus, l’eMate, le Newton, le QuickTake, tous jetés avec l’eau du bain par Steve Jobs. On dirait la « brochure de flops » déjà présentée dans notre blog… Mais ce n’est pas tout : il y est aussi question de Mac OS qui fait sa révolution, grâce à l’acquisition de NeXT, garantissant pour les années à venir « le meilleur système d’exploitation qui soit ». Preuve du bazar qui régnait à l’époque chez Apple, il est aussi question de l’autre système d’exploitation, Rhapsody, sur lequel Apple travaillait déjà « en parallèle ».

Apple NeXT Brochure Rhapsody 1997

Apple promettait alors pour 1998 un système multitâche, avec la mémoire protégée, le support de technologies d’avenir, et un niveau de performance et de fiabilité unique. Le grand-public devra en réalité attendre 2001 pour acheter la première version de MacOS X…

Apple NeXT Brochure Rhapsody 1997

Pour le reste, cette brochure est une ode au design et aux performances de  l’avant-iMac chez Apple : PowerMacintosh 5500, 6500 et 9600, PowerBook 3400 occupent une bonne part des pages intérieures. Ajoutez une invitation à l’Apple Expo de septembre 1997, une mention du 36 15 Apple (1,29 F/mn) et vous obtenez un véritable panorama du monde des fans français d’Apple il y a déjà 22 ans. Oui, le meilleur était encore à venir !

De l’art dans un radiateur

Dans un ordinateur, le radiateur, ou dissipateur thermique, est une pièce de métal chargée de dissiper la chaleur produite par le processeur pour éviter que celui-ci ne surchauffe. Dit comme ça, ce n’est pas forcément très glamour. Et pourtant, quand c’est Apple qui le dessine, on obtient cette petite œuvre d’art, que l’on trouve dans les PowerMacs G4 monoprocesseurs. En effet, dans les modèles biprocesseurs, le radiateur était pourvu d’ailettes toutes identiques, sans cet effet d’escalier permettant de raccourcir les ailettes vers le côté inutilisé.

Apple PowerMacintosh G4 heatsink motherboard

Apple PowerMacintosh G4 heatsink motherboard

Brochure : Apple II-something

Ce matin, nous vous présentons une brochure pour la gamme Apple II, datant de 1984, l’une des rares brochures de cette année-là où il n’est pas du tout question du Macintosh…

L’objectif de cette publicité : vous convaincre qu’il vaut mieux acheter un « Apple II-quelque chose » plutôt qu’un « IBM PC – n’importe quoi ». Viennent ensuite 10.000 raisons pour commencer (les 10.000 logiciels disponibles pour l’Apple II), puis 10 raisons de choisir l’Apple IIe, ou l’Apple IIc, et encore deux autres bonnes raisons : un bon de réduction valable avant Noël, et une offre de crédit.

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Astuce – Des raccourcis dans le Dock

Sous MacOS 8 ou MacOS 9, il était aisé d’ajouter de raccourcis dans le menu Pomme, pour garder ses applications ou ses fichiers préférés à portée de clic. Rien de tel en revanche sur Mac OS X. Il faut alors utiliser le Dock.

Raccourcis dans le Dock de Mac OS X

Il vous suffit de créer un nouveau dossier, et d’y glisser des alias (raccourcis) de vos applications préférées, puis de glisser ce dossier sur le Dock, où l’icône du dossier apparaît. Il vous suffira ensuite de cliquer une seconde dessus pour faire apparaître un menu avec la liste de vos raccourcis.

Cette astuce avait été publiée dans la revue A Vos Mac en 2002

Souvenir – de MacOS 9 à MacOS X

Et vous, avez-vous connu la transition entre MacOS 9 et MacOS X ? En 2000, il était possible de faire tourner sur nos Macs les deux versions du système d’Apple, l’ancienne s’intégrant parfaitement dans la nouvelle. Ici, la version Public Beta de MacOS X, dans laquelle on a lancé le Finder de MacOS 9 ! Cette manipulation contre-nature fut rendue impossible dès les premières versions définitives du nouveau système : plus question de contourner l’interface (et les sécurités) de MacOS X avec l’ancien Finder.

MacOS 9 Finder in Mac OS X Public Beta
Les Finder de Mac OS 9 et de MacOS X mélangés, ce n’était pas beau à voir

Pour les bricoleurs du dimanche — ou des jours fériés —, on rappellera que ce blocage pouvait tout de même être contourné dans les versions ultérieures de MacOS X. Il suffisait de dupliquer le Finder (dans le Dossier Système), d’ouvrir cette copie dans ResEdit et de changer son Code Type en APPL et son Code Créateur en XXXX ou tout autre code que celui d’origine. Ainsi, le système était dupé et ne bloquait pas le lancement de ce qui lui apparaissait dorénavant comme une simple application.

Souvenir : Le MacCharlie

Et vous, avez-vous connu le MacCharlie ? Apparu en 1985, coûtant entre 1200 et 1800 dollars selon les options, cet étonnant produit proposé par Dayna Communications était vendu comme un complément du Macintosh original ou du Macintosh 512. Il s’agissait en fait d’un véritable PC équipé d’un processeur Intel 8088 à 4.77 Mhz, de 640 Ko de mémoire vive et d’un ou deux lecteurs de disquettes 5″1/4. Le fonctionnement de ce produit était assez simple : le Mac affichait l’écran du PC en plein écran ou dans une fenêtre (grâce au mode « Switcher » ou au « MultiFinder »), comme le ferait aujourd’hui un émulateur, tout en laissant l’accès aux accessoires du menu pomme comme la calculatrice ou le bloc-note.

MacCharlie sur un Macintosh

Les logiciels PC étaient bien exécutés sur le MacCharlie, mais l’image de l’écran était transmise au Mac via le port Imprimante. Si le MacCharlie offrait le support du copier-coller de texte de DOS vers le Mac, les logiciels conçus pour la souris de Microsoft ne pouvaient pas reconnaître la souris du Mac, tout simplement car le MacCharlie était incapable d’interpréter des données graphiques : il se contentait de transférer au Mac les 25 lignes de 80 caractères d’un écran DOS classique. En revanche, le Mac bénéficiait du clavier étendu qui offrait notamment un pavé numérique, et pouvait utiliser la mémoire interne du MacCharlie comme « mémoire-tampon » pour l’imprimante ImageWriter, évitant à celle-ci de bloquer l’utilisation du Mac durant toute la durée de l’impression.

MacCharlie Floppy Drive

Et si vous vous remettiez à l’HyperTalk avec LiveCode ?

Sur l’Aventure Apple, on a adoré HyperCard, ce logiciel inclassable, tout à la fois environnement de développement, outil de présentation et de création multimédia, outil de script, de dessin, base de donnée… Tous ceux qui l’ont utilisé à haute dose de sa sortie en 1987 jusqu’à sa lente agonie au milieu des années 90 parlent sûrement encore HyperTalk deuxième langue : on mouseUp, ask “ceci”, answer “cela”, repeat with i = 1 to 100

Pour vérifier votre niveau, il y a plusieurs solutions. Bien sûr, vous pouvez ressortir un vieux Macintosh Classic de votre grenier. Vous pouvez aussi essayer cet émulateur dont nous avons parlé précédemment. Mais pourquoi ne pas vivre avec notre temps ? Nous avons dernièrement redécouvert LiveCode, que certains ont sûrement connu sous le nom de RunTime Revolution au début des années 2000. Que de chemin parcouru depuis lors ! Si vous ne l’avez pas déjà fait, courrez télécharger la version gratuite de LiveCode et remettez vous sans attendre à l’HyperTalk.

 

HyperCard, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie jamais. On retrouve quasiment instantanément ses anciens réflexes : cliquer sur un objet en appuyant sur Commande et Alt pour afficher directement son code ; appuyer sur la touche tabulation pour aligner correctement les lignes de codes… LiveCode fait le grand écart entre la simplicité légendaire du premier HyperCard (on commence à programmer dès qu’on pose le premier bouton sur la feuille blanche) et le monde moderne : compilation pour Android et iOS, pour Mac, Windows et Linux, et même au format HTML5. La version gratuite ne permet ni de soumettre les applications sur l’App Store, ni d’en masquer le code, mais des versions payantes existent pour ceux qui voudraient faire un peu plus que se remettre à l’HyperTalk !

Une astuce pour l’About Box

Aujourd’hui dans notre rubrique d’Astuces : comment personnaliser l’écran d’informations secret qui apparaît dans Mac OS 9 ?

Secret about box Mac OS 8.5

Vous avez toujours rêvé de travailler chez Apple ? C’est — presque — possible, grâce à ResEdit et MacOS 8.5 (minimum)… Ouvrez dans ResEdit une copie du Finder, puis localisez la ressource “SABT”. Toutes les ressources contenues dans celle-ci correspondent aux phrases qui apparaissent quand on demande “A propos de l’équipe de MacOS 8.5” dans le menu Pomme en maintenant les touches Pomme, Option et Ctrl appuyées. Vous pouvez à loisir remplacer les titres et les noms contenus dans chaque ressource, en prenant garde de ne modifier ni le nombre de caractères, ni les emplacements des chaînes de caractères « ^ ^ » qui correspondent aux retours à la ligne. Si jamais vous tapez plus de caractères qu’il n’y en avait à l’origine, vous risquez de voir apparaître des caractères fantaisistes dans l’écran de l’About Box.

Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.

Lisa is now Macintosh XL

Vous vous souvenez de cette galerie d’autocollants que nous vous avons présentée il y a peu ? Elle reprenait les nombreux stickers ajoutés sur les boîtes de logiciels Apple, pour préciser la compatibilité avec tel ou tel système ou tel ou tel matériel. Plusieurs autocollants concernaient l’évolution entre le Lisa, le Macintosh original et le modèle 512K. Nous venons d’en repérer un autre sur le site eBay, tout à fait dans le même genre. Collé sur le manuel du Lisa 2, il disait, tout simplement : « Lisa est maintenant Macintosh XL ».

Image : eBay

Le voici en gros plan, avec son logo dans le style du Logo Picasso du Macintosh. Merci Fabrice !

Image : eBay

Bon anniversaire les MacBooks !

Le 16 mai 2006, Apple présentait un nouveau venu dans sa gamme : le MacBook, qui succédait à la fois à l’iBook (en entrée de gamme) et au PowerBook 12 pouces (pour la compacité). Son changement de nom marquait le passage aux processeur Intel Core Duo en remplacement du PowerPC G4.

Le MacBook noir et le MacBook blanc de 2006

S’il est encore aujourd’hui disponible au catalogue, le MacBook a connu en réalité plusieurs générations et autant de positionnements : simple successeur de l’iBook en 2006, reprenant sa coque en polycarbonate tout en proposant une version noire (pour 200 euros de plus…) ; il devient en 2008 un petit MacBook Pro en reprenant sa coque en aluminium, son clavier rétroéclairé, mais un écran de moindre qualité ; en 2009, il en revient au polycarbonate, et disparaît totalement du catalogue en 2011. Il n’y réapparaîtra qu’en 2015, avec un design plus fin et plus léger que le MacBook Air, au prix d’un unique port USB-C remplaçant tout ce qui existait jusqu’alors !

Bon anniversaire le PowerMacintosh G3 bleu !

Le 5 janvier 1999, durant la MacWorld Expo de San Francisco, Apple lançait « une nouvelle gamme de Power Macintosh G3 réinventés », comme on pouvait le lire dans le communiqué de presse.

PowerMacintosh G3 blue White Close-Up

Un processeur PowerPC G3 de 300 à 400 Mhz, une carte graphique ATI Rage 128, une connexion Ethernet 10/100 Base-T, deux connexions USB, un port FireWire 400, le tout « logé dans une mini-tour translucide frappante dotée d’une porte révolutionnaire facilitant son accès et son expansion ».

PowerMacintosh G3 blue White Close-Up

« Le Power Macintosh G3 original était dur à battre mais nous l’avons fait avec une nouvelle gamme qui écrase la concurrence par sa puissance brute, sa performance avec les graphiques et sa conception industrielle » déclarait Steve Jobs, chef de la direction d’Apple par intérim. « Le nouveau Power Macintosh G3 monte la barre des attentes que les gens devraient avoir à l’égard d’un ordinateur personnel ».

PowerMacintosh G3 blue White Close-Up

Nous, ce qu’on adore, ce sont les détails de son design, très représentatif de cette époque inoubliable de la marque à la pomme. On ne s’en lasse pas !

La construction du siège d’Apple France

Vous avez aimé la présentation de la salle de sport d’Apple France en 1993 ? Alors vous adorerez cette vidéo « corporate » de la construction du siège d’Apple France, proposée sur le même compte YouTube. On y retrouve des musiques cataclysmiques, des effets visuels psychédéliques (bon sang, cette pomme qui se promène dans le décor !), et même des ouvriers moustachus. En deuxième partie de film, on a droit à une visite du chantier mené par Bouygues, et à un petit repas sur le pouce en compagnie de Jean-Louis Gassée. La vidéo se termine sur le bâtiment achevé, avec son stock de Macintosh Plus, son vestibule vitré, ses salles de sport et ses bureaux. Les amateurs d’Apple France auront bien sûr reconnu le bâtiment du 12, avenue de l’Océanie, aux Ulis dans l’Essonne. Mais qui saura nous dater son inauguration ? Attention, regarder cette vidéo entièrement peut donner des boutons sur les yeux.

Allez, rien que pour vous, on a aussi retrouvé un article du Monde, daté du 6 janvier 1993, dans lequel l’introduction est consacrée au siège français d’Apple : « Dès le hall d’entrée, une vaste verrière où foisonnent les plantes vertes, vous saisissez l’importance des lieux. Tout est fait pour vous mettre à l’aise. Jusqu’à l’hôtesse qui vous suggère, tous sourires, de prendre un café en attendant que l’on vienne vous chercher. Au siège d’Apple-France, aux Ulis, plaisir et convivialité semblent être au coeur du fonctionnement de l’entreprise ». Pour le lire en entier, il faudra vous abonner !