Apple et Dell, la bataille rangée de 1997

Michael Dell, en 1997, est le patron d’une entreprise qui s’apprête à devenir le plus gros fabricant d’ordinateurs au monde. Âgé d’un peu plus de 30 ans, après avoir régné sur le monde de l’entreprise, il défriche depuis quelques mois le marché des particuliers, avec une technique inédite : la commande sur Internet, permettant de réaliser des machines sur mesure grâce à de nombreuses options de personnalisation.

Dell 1997 website

Alors quand il parle, tout le monde se tait pour l’écouter. Comme ce 6 octobre 1997 en marge de l’ITxpo97 quand, interrogé sur ce qu’il ferait s’il était à la tête d’Apple, il recommande à Steve Jobs de fermer la boîte et de rendre l’argent aux actionnaires.

Michael Dell "I’d shut it down, and give the money back to the shareholders."

Dans le même temps, Steve Job vient de reprendre les rênes du constructeur informatique Apple, à deux doigts de la faillite. Il ne peut pas laisser impuni un tel affront. C’est donc sur scène, au cours de sa présentation du Power Macintosh G3 et de l’Apple Store, que Steve Jobs cible littéralement Michael Dell : « surveille tes arrières, mon pote, on arrive ! ».

Il faut dire qu’au cours des mois précédents, Apple venait de reprendre, de l’aveu même de Steve Jobs, les innovations défrichées par Michael Dell, notamment le Store en-ligne et l’assemblage à la commande (Build-to-order), qui avaient conduit Dell à la première place des fabricants de PC dans le monde.

Michael Dell reviendra bien plus tard sur cette petite phrase, à l’occasion d’une interview accordée en 2011 lors de la conférence Web 2.0 Summit. Sa phrase avait été mal interprétée, expliquera-t-il alors : « Le sens de ma réponse était que je suis le PDG de Dell, et je ne me vois pas être le patron d’une autre société, je ne suis pas un PDG en disponibilité, du coup, si vous me demandez ce que je ferai pour n’importe quelle autre entreprise, ce n’est pas franchement une chose à laquelle je pense ».

[Remarque : cet article est tiré de notre poisson d’avril, quand l’Aventure Apple devait être rebaptisé en Dell’Aventure]

Souvenir : le chargeur de pile Apple

Et vous, avez-vous connu l’époque où Apple commercialisait un chargeur de batteries AA ? Ce chargeur, modèle A1360, fut inscrit au catalogue de la marque de 2010 à 2016, une période où les claviers, souris et trackpads sans fils de la marque étaient conçus pour être utilisés avec des « piles rechargeables », avant que la marque se convertisse aux batteries inamovibles. Vu de l’extérieur, le chargeur ressemblait fortement aux chargeurs d’iPods de tous poils.

Chargeur de piles AA d'Apple

Chargeur de piles AA d'Apple

Les piles s’avéraient être de simples modèles fabriqués chez Sanyo, les Eneloop HR-3UTG, 1.2V et 1900mAh. Des piles dont Apple disait, je cite : « Contrairement à bien des piles réutilisables, celles-ci ont une extraordinaire durée de vie pouvant atteindre 10 ans. Vous allez enfin pouvoir arrêter d’acheter et de jeter des piles alcalines toxiques à usage unique. Les piles fournies avec le kit Chargeur de piles Apple affichent également un minuscule taux de déperdition d’énergie. Stockées pendant un an au fond d’un tiroir, elles conservent 80 % de leur puissance. Vous ne manquerez donc plus jamais de jus quand vous en aurez besoin ».

Chargeur de piles AA d'Apple
Chargeur iPhone 18W 2019, Chargeur iPod 5W, Chargeur de batteries AA, chargeur d’iPod FireWire

Apple expliquait à qui voulait l’entendre que son chargeur était dix fois plus économe que les modèles concurrents. Là encore, je cite le site : « Lorsque le Chargeur de piles Apple recharge vos piles, il en optimise les performances et la durée de vie tout en conservant de l’énergie. Doté d’un système intelligent de gestion de l’énergie, le Chargeur de piles Apple réduit sa consommation une fois que vos piles sont rechargées. C’est donc une des solutions d’alimentation les plus économes en énergie jamais proposées ».

Chargeur de piles AA d'Apple, le site web

Publicité : PowerBook 5300 et Itinéris

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, une réclame parue en 1996, vous promettant de pouvoir assister à une réunion internationale les pieds dans l’eau, grâce au PowerBook 5300, à son processeur PowerPC 603e, et à la liaison internet permise par le réseau GSM Itinéris (l’ancêtre d’Orange). Une manière, d’après Apple, d’emporter tout son bureau dans sa petite musette… Tout à fait dans le ton de la première publicité pour le PowerBook Duo, qui vous invitait en 1994 à faire rentrer votre bureau dans votre attaché-case.

publicité 1996 Apple PowerBook 5300 Itinéris

Le Macintosh HyperDrive

Si vous êtes un habitué des machines Apple un peu originales, vous connaissez sûrement déjà le Macintosh HyperDrive. On en croise parfois sur les sites d’enchères et dans les collections de passionnés.

Image : eBay

Il s’agit de Macs de première génération, équipés d’un disque dur interne et d’une extension de mémoire, repérables aux étiquettes ajoutées sur la face avant et le capot arrière de l’ordinateur.

Macintosh HyperDrive label
Image : eBay

Grâce à Google Books, la bibliothèque numérisée de Google, nous avons retrouvé un article de l’édition d’InfoWorld du 6 mai 1985 qui présentait la première version de ce système. À l’époque, l’HyperDrive, du fabricant General Computer, devait être installé par un technicien, ce qui entraînait l’annulation de la garantie d’Apple. L’extension était donc fournie avec une nouvelle garantie de trois mois. Une fois l’étape de l’installation passée, l’HyperDrive disposait d’un avantage unique : il était capable d’héberger le système pour faire démarrer le Mac sans disquette. Un démarrage en 16 secondes, contre 36 sur la disquette ! Lancer un logiciel pouvait aussi se faire trois fois plus rapidement grâce à ce disque dur.

1985 Infoworld Macintosh Hyperdrive

Un logiciel particulier permettait de diviser ce disque dur en plusieurs partitions. En effet, le système du Macintosh, à l’époque, ne permettait pas encore de créer des dossiers : ce n’était pas très gênant sur une disquette de 400 ko ; mais sur un disque dur de 10 Méga-octets, ça commençait à faire un peu de bazar. L’idée était bonne, mais la gestion de ces volumes était encore assez compliquée, imposant de lancer et quitter ce logiciel particulier à chaque changement de volume. La technologie était encore jeune, et le fabricant recommandait de sauvegarder régulièrement le contenu du disque dur sur des disquettes !

L’HyperDrive coûtait 2795 dollars avec une extension de mémoire vive permettant de passer le Mac original de 128 à 512 Ko. La versions sans mémoire vive (pour le Macintosh 512k sorti fin 1984) coûtait 2195 dollars.

En décembre 1985, une nouvelle version était proposée, avec un disque dur de 20 Mo. Entre-temps, Apple était passée par là avec son propre disque dur de la même capacité.

La réduction des fenêtres sous Mac OS 8

Et vous, avez-vous connu l’époque où l’on pouvait réduire les fenêtres de Mac OS 8 (puis de Mac OS 9) à leur barre de titre ? À l’époque, le Dock n’avait pas encore été inventé, et c’était une manière élégante de dégager l’espace à l’écran, pour visualiser l’arrière-plan sans fermer ni déplacer la fenêtre active. On pouvait même réduire ainsi toutes les fenêtres affichées à l’écran en appuyant sur la touche Option avant de cliquer sur l’icône de réduction, située en haut à droite de chaque fenêtre.

Barre de titres sous Mac OS 8

Les liens entre Apple et Canon

Si vous deviez citer les liens qui unissent Apple et Canon, le spécialiste japonais des produits optiques, combien en trouveriez-vous ?

Oui, Canon avait embauché Jef Raskin, l’un des papas du Macintosh, qui avait quitté Apple en 1982. Chez Canon, il développa le Canon Cat, un drôle d’ordinateur sans souris sorti en 1987.

Oui, Apple a utilisé un système développé par Canon dans sa première imprimante laser, la LaserWriter de 1985. Il s’agissait du LBP-CX, également utilisé par Hewlett-Packard dans sa LaserJet quelques mois plus tôt.

Canon LBP-CX laser
Image extraite de PC Magazine, 17 septembre 1985

Oui, en 1989, Canon a investi 100 millions de dollars pour monter au capital de NeXT, l’autre entreprise de Steve Jobs, qui n’avait pourtant encore rien commercialisé mais qui prévoyait d’utiliser un lecteur CD conçu par Canon, ainsi que le même LBP-CX que dans la LaserWriter. C’est d’ailleurs à Canon que NeXT cédera sa division matérielle quand elle se recentrera sur le logiciel en 1993.

Oui, Apple a réhabillé des imprimantes Canon pour constituer sa propre gamme, sous le nom de StyleWriter, de 1991 à 1996, avant de se tourner vers Hewlett-Packard.

Oui, il s’est dit au milieu des années 90, quand Apple était moribonde, que Canon était sur le point de la racheter, ce que la firme japonaise avait démenti.

Mais ce n’est pas tout : l’imposante firme japonaise a été pour Apple un simple revendeur de 1983 à 1998. On trouve ainsi des brochures d’époque, vantant la gamme d’Apple, avec les logos de Canon et d’Apple côte à côte. La branche Canon Sales, en charge de cette activité, avait choisi en janvier 1998 de s’éloigner d’Apple et de ses ventes déclinantes, pour se rapprocher de Compaq. Huit mois plus tard, Apple lançait l’iMac, tandis que Compaq s’apprêtait à sombrer (son PDG Eckhard Pfeiffer démissionnera à l’été 1999). Y’a des jours, comme ça, il vaudrait mieux se casser une jambe…

Brochure Apple Canon JaponBrochure Apple Canon Japon

Brochure Apple Canon Japon

Sources :
ComputerWorld, 24/10/1983 : “a contract that will allow Canon to sell Apple microcomputers”
NY Times, 13/06/1989 : “The Tokyo-based company already sells the Apple Macintosh”
Japan Times, 30/01/1998 : “We have been selling Apple’s products for nearly 15 years”

L’Apple TV/Video System, 12 ans avant l’Apple TV

Au milieu des années 90, Apple s’intéressait déjà de très près au monde de la vidéo et de la télévision. Ainsi, en 1995, il était possible d’acquérir une boîte contenant tout le nécessaire pour regarder la télévision à l’écran de son Macintosh (via le câble d’antenne coaxial), mais aussi acquérir des vidéos en provenance d’une source analogique (via des ports RCA composite/droite/gauche et S-Vidéo).

APPLE TV/VIDEO SYSTEM

Pour cela, il était nécessaire d’installer dans son Mac les deux cartes fournies : une carte d’acquisition vidéo à installer sur le port Video In de la carte-mère, et une carte tuner reliée par un câble pré-installé sur toutes les cartes-mères compatibles (du Performa 630 de 1994 au PowerMacintosh 5500/6500 disparu du catalogue en 1998).

Apple TV/Video System Video In Motherboard
Ici, la carte d’importation enfichée sur le port Video In sur la carte-mère
Apple TV/Video System Video In Ports
Un cache plastique à l’arrière du Power Macintosh permet de libérer l’emplacement des prises
Apple TV/Video System TV Tuner card cable
Derrière ce cache à dévisser, surprise, un câble prêt à recevoir la carte Tuner TV

Apple fournissait un logiciel dénommé Apple Video Player pour regarder la télévision ou la vidéo provenant de l’entrée S-Vidéo ou Composite. L’interface du logiciel était personnalisable : on pouvait opter pour différentes couleurs très vives… et très moches. Les vidéos n’apparaissent pas dans les copies d’écran d’Apple Video Player : la carte vidéo gérait leur affichage en temps réel par-dessus l’interface de MacOS, une obligation à l’époque pour ne pas surcharger le processeur gérant l’interface graphique. Cela permettait aussi, accessoirement, de continuer de recevoir la télévision même en cas de plantage !

Apple TV/Video System Apple Video Player

Le même logiciel permettait  aussi de capturer une image ou un film QuickTime, avec une résolution de 320 x 240 en NTSC (386 x 289 en PAL)  et une fréquence inférieure à dix images par seconde…

Apple TV/Video System on a PowerMacintosh 6500

Cet accessoire résume assez bien la vision qu’Apple avait du multimédia et du marketing à l’époque. Les Macs étaient tous équipés pour accueillir facilement différentes cartes optionnelles (acquisition vidéo, recopie d’écran, tuner TV) dans des formats spécifiques à la marque. Celles-ci étaient pré-installées sur certains modèles haut-de-gamme.

Apple TV/Video System
La télécommande représentée sur la boîte n’était généralement pas celle fournie avec le kit.

Inconvénient pour l’utilisateur : toutes les formes de concurrence étaient tuées dans l’œuf, contrairement aux cartes PCI des PC de l’époque qui offraient un large choix sous Windows. Avantage : l’utilisateur était assuré de la compatibilité immédiate et de l’installation simplifiée sur son Mac (contrairement aux mêmes cartes PCI et à leurs pilotes…). Deux disquettes, un seul logiciel d’installation, et aucun réglage à prévoir !

Apple Welcome to the video software installer

40 ans du Mac : un exemplaire de pré-production vendu aux enchères

Fêter les quarante ans du Macintosh, c’est aussi se souvenir qu’avant d’être un produit fini, le Macintosh a été une idée, un projet, quelques prototypes et des exemplaires de pré-production. C’est justement l’un de ces derniers qui a été vendu aux enchères l’année dernière. Un modèle très proche du modèle final, au point qu’on ne pourrait sans doute même pas atteindre les 7 erreurs !

D’après les précisions fournies par RRAuction, ce modèle aurait appartenu à Joanna Hoffman, qui faisait partie de l’équipe de développement du premier Macintosh. On constate que le boîtier ne porte pas encore le nom de l’ordinateur à l’arrière, mais uniquement la mention « Apple ». Il manque également des mentions définitives sur les étiquettes de l’ordinateur, du clavier et de la souris.

Ce modèle a été vendu 16.500 dollars, soit à peu près autant d’euros. L’heureux acquéreur a emporté par la même occasion un horrible sac de transport en cuir, réalisé à la main, qu’Apple avait distribué aux rares salariés ayant bénéficié de ces modèles de pré-production.

Astuce : Exposé en glissé-déposé

Nous continuons d’explorer nos archives de vieilles astuces, publiées dans la revue A Vos Mac en 2003. En voici une qui est toujours aussi efficace et pertinente, et qui réjouira ceux qui ont l’habitude de jongler entre plusieurs applications : par exemple pour passer une image d’un mail à un traitement de texte, pour glisser une icône sur une fenêtre de logiciel, pour déposer un texte depuis un document vers un autre…

Avant Exposé, il fallait obligatoirement que les deux fenêtres soient visibles. Maintenant, ne vous souciez plus d’ordonner votre écran : si votre fenêtre est ouverte, elle est accessible ! L’astuce consiste tout d’abord à régler, dans les Préférences Système, l’utilisation d’un ou deux coins de l’écran pour Exposé. Ainsi, passer la souris sur le coin sélectionné permet d’activer Exposé. Dans l’exemple, le coin supérieur droit a pour fonction d’afficher toutes les fenêtres de l’écran.

Préférences Exposé MacOS X

 

Ensuite, il suffit d’attraper un objet (sur la photo d’écran, une image dans un e-mail), de le glisser tout d’abord vers le coin de l’écran, pour afficher toutes les fenêtres, puis, sans avoir relâché la souris, vers la fenêtre souhaitée (dans l’exemple, un traitement de texte). Laissez la souris, toujours appuyée, quelques instants sur la miniature de la fenêtre : celle-ci clignote, puis reprend sa taille normale, au premier plan de l’écran ! Il n’y a plus qu’à relâcher la souris juste à l’endroit où vous voulez déposer votre image. Magique, non ?

Exposé sur Mac OS X en 2003

Quand Microsoft fêtait les dix ans du Macintosh

Voilà une publicité qu’on ne croise pas souvent, et que nous avons plaisir à vous présenter en ce jour anniversaire du premier Macintosh. Une simple page, dont nous n’avons retrouvé la trace que dans une unique parution d’InfoWorld de janvier 1994. « Pendant qu’ils continuent d’améliorer son corps, nous continuons de lui ouvrir l’esprit », déclarait Microsoft, reconnaissant que dix ans plus tôt, le premier Macintosh avait provoqué une révolution, dont Microsoft avait tenu la ligne de front, avec le premier tableur pour le Mac (Multiplan, qui n’est pas nommé), puis Word et Excel, adaptés au Système 7 et au Système 7 Pro, qui venait d’être présenté à l’époque. Et déjà, la promesse d’être là pour l’arrivée des PowerPC prévue l’année suivante. « En d’autres mots, nous continuerons de faire tout ce que nous pouvons pour ouvrir l’esprit du Macintosh, afin que vous puissiez ouvrir le vôtre ».

Bon, on oubliera que dans le même temps, Microsoft travaillait d’arrache-pied pour mettre au point Chicago, le futur Windows 95… Et on oubliera aussi que les deux marques étaient en plein procès, Apple accusant Microsoft d’avoir volé ses idées pour concevoir l’interface de Windows 2 et 3.

Microsoft 10th anniversary Macintosh 1994 ad

Quand Apple payait la moitié…

Au printemps 1987, Apple commercialise son Apple IIGS depuis déjà six mois. Face à lui, la gamme Macintosh vient de s’enrichir de deux modèles emblématiques : le Macintosh II et le Macintosh SE. Pour booster les ventes de ce nouveau modèle de la famille Apple II, Apple prolonge son offre promotionnelle « Apple pays half » : elle propose de rembourser la moitié du coût des accessoires achetés en même temps qu’un Apple IIGS. Pour faire connaître cette initiative, elle diffuse des cartes postales que les clients peuvent s’envoyer les uns aux autres, comme celle-ci, partie de Des Moines, dans l’Iowa.

Apple pays half (Apple IIGS ad)

Apple pays half (Apple IIGS ad)

Apple invite toutes les écoles à changer le monde

L’an 2000, c’était toute une affaire à l’époque. On ne parlait que de ça, de ce nouveau chiffre des milliers, et des trois zéros derrière, un truc qui n’arrive qu’une fois tous les mille ans, pensez donc ! Apple n’était pas en reste : on se souvient de sa publicité mettant en scène un HAL 9000 post-apocalyptique, jouant sur le bug de l’an 2000 qui avait eu le bon goût d’épargner le Macintosh.

Apple France, de son côté, avait lancé une opération « Vive l’an 2000 ! », et avait proposé un concours permettant de gagner « un super équipement Apple ». Pour l’occasion, une carte postale avait été diffusée, permettant d’inscrire son établissement. Nous n’avons malheureusement pas retrouvé plus d’information à ce sujet…

apple vive l'an 2000 - carte postale

apple vive l'an 2000 - carte postale