Publicité : plus vous en faites, plus c’est simple
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici une publicité de 1992 dédiée au PowerBook, dont la deuxième génération faisait son apparition avec le PowerBook 145. En introduction, Apple annonçait la couleur : « Si vous cherchez un portable facile à utiliser, il n’existe que deux solutions ».
Puis la marque détaillait, pour un PC portable de base, tout ce qu’il fallait ajouter ou installer pour le hisser au niveau d’un PowerBook : des logiciels à 500 dollars, 200 dollars de mémoire vive, un trackball externe à 172 dollars, un modem à 142 dollars… et donc du poids, de la place et du temps perdu. Ce qu’Apple définissait comme « la manière compliquée ». En face, il y avait « la manière simple » : le PowerBook.
Le quadryptique s’achevait sur une page qui annonçait fièrement qu’avec le Macintosh, « Plus vous en faites, plus c’est simple ! ». Pour illustrer ce propos, six petites notes comparaient le fonctionnement du Mac et celui d’un PC sous Windows 3 : pour connecter un serveur, retrouver un fichier supprimé, renommer un dossier, ajouter un disque dur externe, jouer un son ou encore ajouter une souris ou un trackball à un ordinateur portable…
Quel est le lien entre Apple et le DS-7 ?
Évidemment, il y a un piège. Il ne s’agit pas ici de la voiture DS 7, mais du Fujifilm DS-7, un appareil photo numérique présenté par Fuji en septembre 1996. Il avait quelques arguments pour lui : un format de poche, un capteur de 0,3 mégapixels, un mode macro intégré, un focus manuel à trois positions, un sélecteur d’ouverture (ƒ/2.2 ou ƒ/8), un enregistrement sur une carte amovible SmartMedia, et un écran LCD de 1,8 pouces permettant la visée en temps réel et la visualisation immédiate de l’image. On en trouve un modèle actuellement sur eBay pour une quarantaine de dollars (edit : on en trouve un autre, en meilleur état, ici pour 45 euros).
Pas étonnant qu’Apple ait utilisé ce modèle pour concevoir son QuickTake 200 quelques mois plus tard. C’était le troisième représentant de la lignée, après le QuickTake 100 et le QuickTake 150 qui utilisaient un format plat bien moins conventionnel. Mais Apple ne s’était pas contentée de « rebadger » l’appareil de Fuji : elle avait modifié le module de compression JPEG pour offrir une meilleure qualité d’image, chaque fichier de 640 x 480 pixels pesant alors environ 90 kilo-octets.
Contrairement à l’appareil de Fuji, le QuickTake 200 était livré avec un viseur optique externe, qui venait se fixer au-dessus de l’appareil. Il permettait de viser dans des conditions de luminosité où l’écran LCD peinait à faire son office (scène trop sombre, ou environnement trop lumineux). Étrangement, malgré cet accessoire, il n’était pas possible de couper l’alimentation de l’écran pour économiser la batterie.
Le flop de l’ADC
Depuis fort longtemps, les ordinateurs marqués d’une pomme étaient équipés d’une prise DA-15 permettant de brancher un écran sur l’unité centrale. Cette sortie standard atteint cependant ses limites avec l’avènement des écrans LCD, dont la qualité exige une connexion numérique afin que le signal ne se dégrade pas entre la carte vidéo et la dalle. C’est ainsi que dès décembre 1999, la deuxième génération de Power Macs G4 est équipée de la nouvelle sortie DVI, qui faisait dans le même temps son apparition dans le monde PC.
Cependant, la solution ne semble pas suffire à Apple, qui enrage de voir le design ses produits défiguré par les câbles de toutes sortes qui relient les différents éléments. Alors, dès le mois d’août 2000, un peu plus d’un an après avoir présenté son magnifique écran plat 22 pouces au standard DVI, la marque lance un nouveau type de connexion : l’ADC, transportant sur un seul câble le signal vidéo numérique, l’alimentation électrique et le signal USB.
Les trois premiers écrans, dont deux plats, présentés par la marque dans ce format, peuvent ainsi servir de concentrateur USB, afin de connecter les périphériques sans aller fouiller derrière l’unité centrale. De plus, il devient ainsi possible d’allumer et d’éteindre le Mac en appuyant sur le bouton d’alimentation de l’écran. Et tout cela avec la qualité d’un signal 100% numérique de l’ordinateur à la dalle, sans transformation ni perte.
Pour les utilisateurs qui renouvellent tout leur matériel, c’est une innovation intéressante, qui attire rapidement les autres constructeurs, comme Dr Bott qui propose un switch pour partager un écran ADC entre plusieurs machines et un convertisseur VGA vers ADC, ou Formac qui se fait remarquer en proposant son écran Gallery 1740 moins cher que celui d’Apple, dès octobre 2001.
Cependant, loin d’être idéale, la solution implique de recourir aux services d’un adaptateur pour connecter entre eux ordinateurs et écrans de formats différents. Ainsi, les utilisateurs de PC souhaitant utiliser les écrans Apple, reconnus pour leur qualité, doivent acquérir un adaptateur qui convertit le signal VGA ou DVI de leur carte graphique vers le signal ADC des écrans à pomme. Quant aux utilisateurs des PowerBook, pourtant évidemment fabriqués par Apple, ils sont obligés d’acheter une coûteuse interface DVI-ADC, la marque n’ayant jamais intégré sa propre prise à ses portables.
En effet, jusqu’en 2002, les PowerBooks ne sont équipés que de deux sorties : la traditionnelle VGA et le S-video. À cette date, Apple remplace le VGA, non pas par son ADC, mais par un DVI, statistiquement plus répandu dans les environnements de travail où le portable a vocation à être utilisé. De même, pendant toutes ces années, pour brancher deux écrans ADC sur un PowerMac, il est nécessaire d’acquérir un adaptateur DVI-ADC, puisque les cartes graphiques proposées pour Mac embarquent au mieux un port ADC et un port DVI ! Bref, la situation est un peu compliquée, et particulièrement coûteuse : il faut compter entre 100 et 150 euros pour un convertisseur DVI-ADC (les deux normes étant relativement proches) et jusqu’à 300 euros pour convertir le VGA en ADC !

Il faudra attendre juin 2004 pour que les premières rumeurs au sujet de l’abandon du format ADC par Apple fassent leur apparition. Après la sortie des PowerMacs G5, en effet, les anciens écrans Apple n’étaient plus adaptés au nouveau design de la marque, il devenait nécessaire de les revoir, et beaucoup pensaient que ce serait l’occasion pour Apple de modifier leur connectique. Et en effet, le 28 juin 2004, Steve Jobs présente sur la scène du Moscone Center trois nouveaux écrans, de 20, 23 et 30 pouces de diagonale, reprenant le design aluminium du G5.
Exit l’ADC, bienvenue au DVI, avec un petit raffinement dont Apple a le secret, puisque la marque a conçu un câble particulier : un seul port du côté de l’écran, et un câble se décomposant à l’autre extrémité pour se connecter aux ports adéquats du Mac. Le haut de gamme des cartes graphiques pour Mac permet même de brancher deux écrans 30 pouces au même ordinateur grâce à la présence de deux ports DVI double-liaison. Enfin ! Toute la gamme Apple est compatible non seulement avec les standards du marché, mais en interne, avec chacun des produits professionnels au catalogue de la marque, ce qui était bien la moindre des choses !
Bon anniversaire l’iMac G5 !
Le 31 août 2004, Apple présentait sa dernière création : un ordinateur tout-en-un, se résumant à un simple écran LCD, à l’arrière duquel disparaissaient un processeur PowerPC G5 et tous les éléments de l’unité centrale. Un véritable tour de force, quand on connaît la chaleur que dégageait le processeur G5 et les systèmes de refroidissement qu’Apple avait conçus pour celui-ci dans son PowerMacintosh.
https://www.youtube.com/watch?v=3yIRCxvgF6w
C’est ce design, à la fois sobre et compact, qui définira la gamme durant les années suivantes : jusqu’en janvier 2006 en mode PowerPC, puis jusqu’au mois d’août 2007 en mode Intel, avant de laisser la place aux iMacs en aluminium que l’on connaît encore aujourd’hui.
Et vous savez le plus beau ? C’est à Paris que ce nouveau modèle avait été présenté, lors de l’Apple Expo. C’est Phil Schiller qui était monté sur scène pour présenter l’iMac G5, successeur du fameux iMac G4 surnommé « Tournesol ». Steve Jobs, convalescent, était empêché.
Un PowerCD dans sa boîte… mais en Néerlandais
Internet est vraiment un village mondial. Jugez plutôt : d’un clic, un Français peut y acheter, auprès d’un Anglais, un produit d’une firme américaine présenté dans sa version néerlandaise ! Alors si vous maîtrisez la langue de Vondel, lancez-vous, faites une offre !
Le PowerCD, pour ceux qui l’ont oublié ou qui sont nés trop tard, était un lecteur de CD-audio, de CD-Rom et de PhotoCD, rebadgé par Apple à partir d’un lecteur Kodak. Il pouvait fonctionner de manière autonome comme un simple lecteur CD avec une prise casque, et disposait même pour cela d’une batterie intégrée. Mais il pouvait aussi se connecter à un Mac par le port SCSI pour devenir un lecteur CD-Rom externe. On peut dire, sans exagérer, que ce produit n’a pas rencontré un succès phénoménal.
Les badges Think Different
La grande campagne de publicité « Think Different » des années 1997-1998, on en a déjà parlé souvent sur l’Aventure Apple. Aujourd’hui, grâce à notre lecteur Mike qui nous a partagé quelques-uns de ses souvenirs, voici la série de badges à l’effigie des grands noms sélectionnés par la marque pour représenter son caractère novateur et disruptif : Charlie Chaplin, Yoko Ono et John Lennon, Rosa Parks, le Dalaï Lama, Neil Armstrong ou encore Jimi Hendrix, parmi d’autres. Merci Mike !
L’Apple Store, avant l’Apple Store
Dans le « Dossier du candidat revendeur » de 1984, dont nous avons déjà parlé, Apple explique comment agencer une surface de vente pour être agréé « Revendeur Apple ». Bien sûr, il faut vendre des produits Apple à l’exclusion de toute autre marque d’ordinateur, mais aussi aménager des espaces spécialisés : présentation de matériel, présentation de logiciels, accessoires, périphériques, journaux et livres… sans oublier des espaces de « démonstration debout », des bureaux fermés et un espace S.A.V. Bref, une boutique professionnelle « nette, mais sans luxe ostentatoire ». Quant à l’organisation générale, elle faisait l’objet de cette sympathique maquette, hélas à cheval sur la reliure :
Sachez qu’Apple n’était déjà pas tendre à l’époque avec ses revendeurs, exigeant un certain niveau de compétence technique des vendeurs, décidant de la disposition des produits, et prévoyant des pénalités en cas de paiement tardif des stocks commandés. Des conditions que l’on retrouve aujourd’hui chez les « Apple Premium Reseller », et déjà justifiées par la nécessité « d’assurer au client utilisateur des produits Apple le meilleur service avant, pendant et après la vente ».
WILD, le code créateur d’HyperCard
Sur Mac comme sur PC, tous les logiciels et leurs documents disposent d’un code créateur qui permet au système de les associer entre eux. Ce code créateur est composé de quatre caractères choisis par le développeur, et composent une chaîne qui ne doit pas avoir déjà utilisée pour un autre logiciel. Certains de ces codes sont tout à fait logiques, comme MPNT pour MacPaint, MSWD pour Microsoft Word, VtPC pour VirtualPC ou SITx pour Stuffit Expander. Mais comment expliquer qu’HyperCard utilise le code créateur « WILD » ?
Ce logiciel, véritable environnement révolutionnaire de développement, de multimédia et d’automatisation, fut livré avec tous les Macs dès 1987. C’est Bill Atkinson, le génial papa de QuickDraw et MacPaint, qui imagina ce logiciel qui, encore aujourd’hui, n’a pas d’équivalent. Il offrait des fonctions dignes d’un outil de script et de programmation, d’une base de données, d’un logiciel de diaporamas, d’un navigateur web, d’une bibliothèque d’images, d’un logiciel de dessin, d’un tableur…
Quand il commence à développer son logiciel, Bill Atkinson lui donne le nom de « WildCard », ou Joker. Mais au moment où le projet prend vraiment forme, Apple est en procès avec une entreprise qui commercialise une carte d’extension pour l’Apple II, justement appelée « Wild Card », permettant de dupliquer des disquettes en contournant toutes les mesures de sécurité anti-copie.
Dans ces conditions, il était évidemment compliqué de solliciter l’entreprise poursuivie, pour obtenir de sa part un accord sur l’utilisation de la marque déposée « WildCard »… C’est ainsi que Chris Espinosa, l’un des premiers employés d’Apple, propose le nom d’HyperCard. Et la marque déposée « HyperCard » voit le jour le 22 juillet 1987. Le code créateur, déjà profondément inscrit dans l’application et dans ses piles, reste quant à lui inchangé.
Sources :
Bill Atkinson lui-même (Fora TV sur YouTube)
La marque déposée HyperCard à l’office américain des brevets
Publicité : Le Macintosh du futur
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, nous vous présentons une double-page de 1991, publiée à l’occasion de la sortie du Système 7. « Le Macintosh du futur, c’est celui qui est sur votre bureau », clamait Apple, pour signifier que la plupart des Macs déjà commercialisés étaient compatibles avec la mise à jour de son système d’exploitation.
Parmi les nouveautés du Système 7, on trouvait, en vrac : les bulles d’aide, l’intégration de polices vectorielle TrueType, un menu Pomme personnalisable, l’intégration du MultiFinder pour passer d’une application à l’autre, la gestion de la mémoire virtuelle, le mécanisme publier/s’abonner (une sorte de copier-coller automatique)…
MacTerminal, le moins connu des logiciels pour Mac
Quand on parle du premier Macintosh, celui de 1984, on se souvient aisément des logiciels qui l’accompagnaient, comme MacPaint pour dessiner ou MacWrite pour écrire, mais qui se souvient vraiment de MacTerminal ? C’était pourtant une pièce importante dans la stratégie d’Apple pour la commercialisation du Mac : il permettait au Mac de communiquer avec des serveurs de chez IBM ou DEC, une fonction qui faisait très sérieux à l’époque où ces ordinateurs « mainframe » ou « mini » (par opposition au Mac qui entrait dans la catégorie des micro-ordinateurs) régnaient encore en maître dans le milieu professionnel. Par rapport aux autres terminaux, il permettait surtout de copier-coller toutes les informations échangées, pour les utiliser dans d’autres logiciels.

Le développement du logiciel avait cependant pris du retard et il avait finalement été rendu disponible durant l’été 1984. Ce retard avait permis à d’autres acteurs de trouver leur place, comme Straight Talk de Solutions, Inc. Tous avaient en commun d’offrir la simplicité de l’interface du Macintosh aux communications permises par les premiers modems, comme l’un des Apple Modem, l’AppleLine Protocole Converter (déjà présenté sur l’Aventure Apple) ou l’Apple Cluster Controller.
Comme Le Lisa, encore en vente à l’époque, pouvait aussi se transformer en serveur Unix grâce à des systèmes comme Xenix (Santa Cruz Operations) ou UniPlus (UniPress), il était possible d’y connecter plusieurs Macintosh grâce à un simple câble série. Avec les deux ports existants et une carte d’extension proposant quatre ports supplémentaires, il était possible de connecter six Macs au même Lisa 2/10 !

MacTerminal, de l’avis général très basique, et sans doute peu utile pour l’immense majorité des utilisateurs de Mac, n’a pas survécu à la création de Claris, la filiale d’Apple dédiée aux logiciels, et son développement a cessé dès 1987. On a continué cependant à le croiser dans les publicités des magazines spécialisés durant plusieurs années.
Les accessoires Apple, le début de quelque chose de grand
Aujourd’hui, nous vous présentons une petite brochure de 1984, dédiée aux accessoires Apple. Comme le dit la marque : cela pourrait être le début de quelque chose de grand. Pour Apple //e, Apple //c ou Macintosh. Pour le travail, ou à la maison.
La gamme d’alors était constituée d’une imprimante à marguerite (dont nous vous avons déjà présenté une roue de caractères), de deux imprimantes matricielles (la première laser arrivera l’année suivante), de quatre écrans dont, déjà, un écran LCD, de plusieurs types de lecteurs de disquettes, et de deux modems, sans oublier la souris pour Apple //e et //c (fournie avec le logiciel MousePaint), des manettes de jeux dont le joystick dont nous vous avons déjà parlé ici et là, un pavé numérique dont nous avons parlé ici, et des sacoches de transport. Ouf !
Souvenir : un écran en seize couleurs
Et vous, avez-vous connu l’époque où l’on pouvait régler le nombre de couleurs affichées à l’écran ? Les cartes graphiques du début des années 1990 étaient bien incapables de jongler avec les quantités vertigineuses de nuances de nos écrans P3, et se contentaient d’afficher jusqu’à 256 couleurs, soit 8 bits par pixel (3 bits pour le rouge, autant pour le vert, et seulement 2 pour le bleu). Pire, certains logiciels et certaines configurations se contentaient de 16 couleurs ! Voici par exemple une photographie prise par un QuickTake, affichée sur un écran 640 x 480 pixels en 16 couleurs.

Quelques chiffres pour comparer : un iMac Pro dispose d’un écran de 5120 x 2880 pixels, soit 14.745.600 pixels codés sur 30 bits, et donc capables d’afficher 1.073.741.824 nuances. La carte graphique doit donc gérer quinze millions de milliards de combinaisons possibles (précisément 15.832.967.439.974.400). L’écran 640 x 480 présenté dans cet article dispose de 307.200 pixels, chacun limité à 16 nuances, soit 4.915.200 combinaisons, soit environ trois milliards de fois moins… En 256 couleurs, on réduit le rapport à 200 millions…
Deux systèmes, deux poubelles
Si vous avez jonglé entre les deux systèmes d’Apple, MacOS 9 et MacOS X, vous avez sûrement rencontré le problème suivant sur vos disques amovibles et disquettes. Les fichiers mis à la corbeille sous un système n’apparaissent plus dans la corbeille sous l’autre système, et n’apparaissent même pas du tout sur le disque. Ce qui signifie que, même en vidant la corbeille, des fichiers invisibles restent sur votre disque et occupent la place.

Pour vous en assurer, il suffit d’utiliser un logiciel capable de visualiser ce type de fichiers, comme ResEdit sous MacOS 9 ou Resorcerer sous MacOS X.
Et pour vous en débarrasser sans avoir à changer de système, utilisez la fonction de formatage de disque (à condition que le disque ne contienne plus d’élément visible, bien sûr) : « Initialiser le disque » sous MacOS 9, commande « Effacer » de l’utilitaire Disk Utility sous MacOS X.
Cette astuce avait été publiée en 2002 dans la revue A Vos Macs.
Du carton recyclé pour l’iMac Pro
Les premiers heureux utilisateurs de l’iMac Pro ont eu la surprise de constater qu’Apple avait remplacé les habituelles pièces de polystyrène par des protections en carton recyclé épousant exactement les formes de leur nouvelle machine. C’est un nouveau progrès en faveur de l’environnement, mais ce n’est pas le premier : au début des années 1990, Apple avait déjà choisi le carton recyclé marron, en remplacement des boîtes recouvertes de papier plastifié et d’images en couleurs. Les utilisateurs de l’époque découvraient même un fascicule explicatif dans leur carton, avec une belle faute d’accord de l’adjectif invariable “marron”…
D’autres remerciements d’Apple Manufacturing
Voilà un article qui pourrait être un copier-coller d’un précédent, paru l’année dernière à la même époque. En même temps, c’est les vacances, alors on espère que nos lecteurs tolèreront un peu de laisser-aller… Nous avons en effet trouvé dans un lot de paperasses un autre message de remerciement des équipes d’Apple Manufacturing, en charge de la fabrication des Macintosh. Celui-ci accompagnait les manuels d’un Macintosh Plus (produit de 1986 à 1990).
La photo et la signature ont été modifiées par rapport au précédent exemplaire, et celui-ci est daté du 23 février 1989, mais pour le reste, il s’agit toujours des remerciements de cette équipe adressés au nouveau client. Cette équipe, consacrée à la perfection, invite l’utilisateur à faire part de ses remarques et suggestions, car elle voulait qu’il fasse partie de la famille Apple pour les années à venir !
Toute une collection Apple à vendre (vite !)
Cette annonce a failli nous échapper : il y a sur eBay toute une collection Apple à vendre. Dans cette vente aux enchères qui se termine ce soir, vous trouverez pèle-mêle : des iPhones, des bornes AirPort, des souris, des claviers, des Mac mini, des Macintosh Classic, des Performas, des PowerMacs, des Macintosh II, des écrans, des iMacs, des PowerBooks et iBooks…

Il n’y a pas à proprement parler de modèle exceptionnel, mais certains d’entre eux se négocient entre 150 et 300 euros l’unité, comme le Classic Couleur, le Macintosh Portable, le Performa 575, le G4 Cube ou le Quadra 950.

Renseignez-vous quand-même au sujet des frais de port avant d’enchérir : la remise en main propre est gratuite, mais la collection se trouve dans l’Ohio, aux Etats-Unis ! Pour le prix, le vendeur vous aide à faire les cartons et vous laisse les étagères…
Faire discuter le Mac et le HomePod grâce à Siri
Ce matin, une petite vidéo sous forme de clin d’oeil. Grâce à Siri et à quelques lignes dans le Terminal, le Mac et le HomePod peuvent discuter entre eux !
La commande « say » du Terminal active une fonction que le Macintosh intègre depuis son origine : la capacité de prononcer à haute voix un texte écrit, ou Text-to-Speech.
Des souvenirs du Macintosh Classic sur eBay
Après les bloc-notes du Macintosh original, voici un modèle tout aussi mignon et un peu plus récent, puisqu’il s’agit du bloc-note du Macintosh Classic, commercialisé en 1990. Si cela vous tente, et si les frais d’importation ne vous font pas peur, on en trouve un sur eBay, à 160 dollars (soit 135 euros environ). On fera semblant de ne pas remarquer qu’il manque l’épaisse marge noire autour de l’écran donnant une impression de modernisme assez étonnante à cette représentation…
Si cela fait trop pour votre portefeuille, vous pourrez vous rabattre sur le pin’s du Macintosh Classic. On en trouve des tas sur eBay, y compris en provenance de France à tout petit prix : à partir de 7,50 euros, frais de port inclus.
Oh, et puis tant qu’on y est, pourquoi ne pas craquer carrément pour un Macintosh Classic, un vrai, avec son clavier et sa souris, et surtout son écran noir et blanc en 512 x 342 pixels ? On en trouve régulièrement, comme ce modèle (en France) aux enchères à partir de 90 euros pour quelques jours, ou son grand-frère, le Classic II de 1991, plus puissant grâce à son processeur 68030, aux enchères également (il aura sans doute plus de succès !). D’après les archives d’eBay, les prix de ces machines sont très variables : de 50 à 200 euros pour le premier, et de 100 à 300 euros pour le second.
Toutes les marques déposées d’Apple
Sur son site web, Apple propose une liste (non exhaustive) de ses marques déposées. Cette longue page est à elle toute seule une machine à voyager dans le temps. Songez ainsi que Apple CarPlay voisine avec Apple Cinema Display, tandis que l’Apple TV succède à AppleTalk. On y trouve aussi l’interface utilisateur Aqua, la technologie de réseau Bonjour, les polices d’écriture Monaco, Charcoal et Chicago, la marque Claris (devenue entre-temps FileMaker, avant de se rebaptiser à nouveau Claris cet été)… On y croise aussi Final Cut Pro et DVD Studio Pro, HyperCard à côté du HomePod, l’ImageWriter juste en-dessous de l’iMac Pro, puis l’iPad, l’iPod, l’iPhone et iPhoto… Le Mac Pro y côtoie MacTCP (une vieille technologie pour se connecter à internet), tandis que le Newton précède de peu Night Shift. PowerBook (tout attaché), Power Mac (en deux mots), QuickTime, QuickDraw, Think Different, Velocity Engine, ou encore le Xserve, ils sont tous au rendez-vous. On dirait la table des matières de ce blog !
Nous avons comparé cette liste à celle qu’Apple présentait au début des années 2000. Bien sûr, il y a les nouvelles marques, mais certaines plus anciennes ont été écartées, car jugées moins importantes qu’il y a vingt ans (ce qui ne signifie pas pour autant qu’Apple n’ait pas conservé leurs droits). Ainsi, exit l’Apple IIGS et son système GS/OS, AppleFax, A/UX (l’Unix d’Apple), Cyberdog (un navigateur web), eMate (un cousin du Newton), Macintosh Centris, Macintosh Duo et Macintosh Quadra, Pippin, ProDOS (le système des Apple II), ResEdit… À l’époque, on trouvait même « Moof» et le logo Dogcow parmi les marques déposées mises en avant !
Le site a également conservé la page des marques déposées de NeXT, mais elles sont moins nombreuses. On y retrouve NeXT et NextStep, mais aussi OpenStep et ses variantes. Peu de marques, donc, malgré l’héritage incontournable de la marque, présent jusque dans le langage de programmation de mac OS et iOS, dont les objets, les classes et les fonctions commencent par les deux lettres « NS », comme NextStep.
Steve Wozniak dans une publicité Apple
Steve Wozniak, inventeur de l’ordinateur Apple et cofondateur de la marque, est moins connu du grand public que Steve Jobs. Il s’est pourtant toujours beaucoup plus facilement exposé, signant des autographes par millions et participant à la version américaine de Danse avec les stars… On le retrouve même dans une banale publicité pour la toute première gamme PowerBook (les modèles 100, 140 et 170). La première page présentait donc notre Steve Wozniak accompagné d’un enfant, tous deux en costume-cravate, tout sourire, portant un PowerBook sur leurs genoux. Quelques citations de presse élogieuses complétaient le visuel.
Un deuxième volet de la publicité présentait les trois modèles, dont on oublie à quel point ils étaient révolutionnaires à l’époque, avec leur clavier reculé pour offrir un repose-poignets, leur trackball remplaçant la souris, leurs ports intégrés et leur taille réduite.
Gérer les fichiers du Finder avec HyperCard
Si HyperCard est assez limité dans sa gestion du contenu des disques, il est tout de même capable de rendre certains services bien pratiques. De plus, en utilisant les capacités des commandes externes, il devient possible d’automatiser des tâches qui pourraient prendre beaucoup de temps.
Sans aucune commande externe, il est possible d’ouvrir un fichier et de lire son contenu avec une pile HyperCard :
on mouseUp
global lefichier, lavariable
answer file "Fichier à ouvrir ?"
put it into lefichier
open file lefichier
repeat until it is empty
read from file lefichier for 500
put it after lavariable
end repeat
close file lefichier
end mouseUp
Le script précédent déclare deux variables, demande à l’utilisateur de choisir un fichier, puis ouvre le fichier et copie son contenu, par paquets de 500 caractères, dans une variable. Ensuite, il referme le fichier. À partir de ce moment, il est possible d’utiliser le contenu de la variable et de le modifier comme n’importe quelle suite de caractères. Ensuite, on peut inscrire le contenu de la variable dans le fichier précédent. Si la variable est vide, alors le fichier sera vidé !
open file lefichier write lavariable to file lefichier close file lefichier
Avec ces quelques lignes, il devient possible de créer des fichiers texte (de type SimpleText, HTML…) et même des fichiers de tout autre type (JPEG, Mov…) à condition de connaître le format de données correspondant !
Ensuite, pour améliorer encore la gestion des fichiers, il faut utiliser des XCMD (commandes externes) qui permettent de dépasser les limites d’HyperTalk. Parmi les externes indispensables, on trouve GetDir et SetFInfo de Frédéric Rinaldi. Voici par exemple un script qui permet de transformer tous les documents “.htm” d’un dossier en documents GoLive, quel que soit leur format d’origine (Explorer, HomePage…) :
on mouseup answer folder "Quel dossier voulez-vous modifier ?" put it into ledossier put getdir(ledossier,f) into lesfichiers repeat with i = 1 to number of lines in lesfichiers if line i of lesfichiers contains “.htm” then SetFInfo ledossier & line i of lesfichiers,"t=" & TEXT,"c=" & GoMk end if end repeat end mouseup
Remarquez la quatrième ligne qui utilise la XCMD GetDir et qui permet de connaitre le contenu d’un dossier. La septième ligne, de son côté, permet de modifier le type et le créateur d’un fichier. Et voilà comment, après avoir créé 500 pages HTML avec une pile HyperCard, on les modifie en documents GoLive qui, d’un simple double-clic, s’ouvrent dans l’éditeur HTML plutôt que dans SimpleText !
Publicités – Macintosh II, l’Homme et l’esprit
Le dimanche, c’est publicité ! Après la série de publicités de dimanche dernier, sur le thème des inventeurs, on reste dans le sujet des méninges, avec ces deux publicités françaises de 1988 pour le Macintosh II.
Dans la première publicité, il est question d’évolution, de crise, et d’Apple qui arrive pour redonner à l’Homme ce qu’il a d’unique, et de plus fort : sa vision. Un monde. Et exploiter chaque ressource qu’il a en lui. Dit comme ça, ça pourrait surprendre, mais il s’agissait de vanter les mérites du Macintosh II, son processeur 68020 de Motorola maîtrisé, le MultiFinder pour un système multi-tâches, son écran de 16 800 000 couleurs, sans oublier le message de « Bienvenue » coloré quand on allume le Mac. Cette machine, on dirait quelqu’un. Et ça aussi c’est nouveau…
Dans la deuxième publicité, il est plutôt question de s’ouvrir l’esprit, pour dialoguer avec le monde entier, accéder aux plus grandes banques de données mondiales, à tous les serveurs… Bref, une planète qui rapetisse. Le travail d’autrui devient le vôtre. Et vice-versa. Vous êtes à la fois récepteur et source. Une première connexion de ce type est presque toujours une révélation. L’émotion passée, on se retrouve avec des ressources humaines et matérielles multipliées. Des amis aussi. Et en guise de conclusion : Il va falloir que le Minitel rose aille se rhabiller !
On aimerait connaître le rédacteur des longs textes de ces deux publicités, qui mêlent de manière assez rare (même chez Apple !) les envolées humanistes et les détails techniques…
Publicité : The Mac OS Report (2)
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici la suite de la publication de la semaine dernière : le second numéro du *Bulletin de Mac OS*, publié en 1997. Alors qu’Apple travaillait dur pour marier ses technologies et celles acquises avec le rachat de NeXT, ce deuxième (et dernier bulletin) présentait les nouveautés de Mac OS 8 : nouvelle interface, Finder multitâche, menus contextuels, accès simplifié à Internet grâce aux tableaux de bord TCP/IP et PPP… Et en attendant le futur Rhapsody, Mac OS 8 était fourni avec Netscape Navigator, Internet Explorer, ainsi qu’un support natif de Java (une intégration dont Windows 95 était bien incapable, comme le rappelle Apple). Et le mieux, c’est que si vous tapez http://www.macos.apple.com dans votre navigateur, vous arrivez toujours sur la page dédiée au système d’Apple !
Bon anniversaire l’iPod Radio Remote
Le 10 janvier 2006, Apple présentait un nouvel accessoire pour sa gamme iPod, qui alliait « le confort de la télécommande filaire à de nouvelles fonctionnalités radio FM pour iPod nano et iPod cinquième génération ». Comme le soulignait alors Greg Joswiak, vice-president of Worldwide iPod Product Marketing d’Apple : « iPod Radio Remote, c’est à la fois la meilleure télécommande disponible et la meilleure expérience radio FM pour iPod ».
Pour 55 euros, cet accessoire permettait à l’iPod d’afficher la station et les informations du morceau à l’écoute pour les stations qui prenaient en charge la norme RDS (Radio Data System). Il évoluera avec la gamme d’écouteurs iPod, dont nous avons déjà présenté les évolutions dans ce blog.

Si vous en cherchez, on en trouve régulièrement sur eBay, parfois même dans leur emballage d’origine, comme sur cette offre à 76,90 euros (premier modèle) ou celle-ci, à 65 £ (deuxième modèle).

Publicité – Il était temps qu’un capitaliste…
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, une publicité française de 1984 pour le Macintosh. Le slogan « Il était temps qu’un capitaliste fasse une révolution » était une idée originale de l’agence CLM BBDO, la filiale française de l’agence new-yorkaise BBDO (devenue célèbre avec sa campagne « Demain, j’enlève le haut » pour Avenir Publicité quelques années plus tôt).
Publicité : un cadeau pour votre école
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici une page de 1994, dans laquelle l’entreprise vous invite à vous offrir un cadeau : en contrepartie, elle en offrira un à votre école. En effet, pour tout achat d’un Performa 636 avec son écran 14 pouces, ses 8 Mo de mémoire vive et son disque dur de 250 Mo, Apple offrait 50 euros à l’association des anciens élèves de votre école.
L’Apple III de l’Aventure Apple est sur eBay !
C’est assez rare pour être signalé : pour une fois, une pièce historique s’apprête à quitter la collection de l’Aventure Apple. Notre vaillant Apple III, avec pas loin de 40 ans au compteur, est disponible pour qui sera prêt à remporter les enchère sur eBay et à se débrouiller pour venir le chercher, trouver un transporteur ou payer les frais de port !
Comme cela est précisé dans l’annonce, c’est un modèle parfaitement nettoyé, complet avec écran et second lecteur de disquettes, quelques disquettes (les plus anciennes semblent démagnétisées) et deux brochures publicitaires d’époque.
Attention cependant, comme tous les Apple III (qui n’ont pas eu une existence très facile), ce modèle est souvent capricieux. Une fois ça passe, une fois ça bloque… Sans doute qu’un bidouilleur saura lui donner une nouvelle jeunesse, au prix de quelques remplacements de condensateurs et d’une solide révision des lecteurs de disquettes…
Nous faisons ce que nous disons
Vous vous souvenez de cette publicité pour le Système 7, que nous avons publiée en mars dernier ? Elle s’achevait par ces mots : cette publicité a été écrite, conçue, produite, mise en page, et validée sur des ordinateurs Macintosh : nous faisons ce que nous disons. Dernièrement, nous avons parcouru le manuel utilisateur du Pasal Workshop, l’outil de développement du Lisa. On y retrouve, en fin d’ouvrage, la même remarque.
Ce qui se traduit ainsi : Ce manuel a été produit avec LisaWrite, LisaDraw et LisaList. Toutes les impressions ont été réalisées avec une imprimante matricielle Apple. Le Lisa™, nous l’utilisons nous-mêmes.
Vous pouvez parcourir ce manuel sur le site Archive.org. La remarque se trouve en page 249. Elle a en revanche disparu du manuel du Workshop C de 1985, le successeur du Workshop Pascal, permettant de programmer dans ce langage plus moderne.
Apple Assistance, pas de tout repos
Connaissez-vous Apple Assistance ? Dans les années 90, c’était ainsi qu’on appelait la ligne téléphonique d’assistance aux utilisateurs de la marque à la pomme. Le service est aujourd’hui inclus dans les offres AppleCare. À l’époque, Apple Assistance était accessible au numéro à huit chiffres 69 29 29 29, gratuitement durant 90 jours puis pour un coût de 600 francs (environ 91 euros) par an. D’après cet article issu d’un magazine Apple News de 1994, les trente techniciens/conseillers composant ce service maîtrisaient « toutes les facettes d’Apple »
Voilà pour la version officielle. L’envers du décor, c’est Guillaume Gete qui le racontait sur son blog en 2017. Lui qui avait rejoint Apple Assistance, délocalisée à Londres, en 1997, se souvient surtout de standard surchargé, de temps d’attente interminables, et de techniciens peu formés. Ce qui ne l’a pas empêché de vivre une aventure humaine passionnante au sein d’une équipe soudée qui a confirmé sa passion pour le Macintosh.

Et comment parler d’Apple Assistance sans exhumer cet enregistrement d’anthologie ? On y entend une cliente quelque peu exaltée, qui pense que sa ligne téléphonique personnelle a été connectée de force au réseau, contre son gré, en raison du GPS intégré à l’alimentation de son iMac, par le biais des satellites. Encore un coup de « eux ». Les gens du réseau. Les policiers. Et les Américains.
Le MPC-LX 100, un clone de Mac par Pioneer
Le site d’enchères de Yahoo Japon propose actuellement un clone de Mac fabriqué par Pioneer. C’est un modèle très rare, sûrement le seul clone de Mac équipé d’un processeur 68040 (les clones connus dans nos contrées, fabriqués par Motorola, UMAX ou PowerComputing, étaient basés sur des processeurs PowerPC). Il était équipé du Système 7.5.
Le MPC-LX 100 était le modèle d’entrée de gamme du fabricant, basé sur une carte-mère de Performa 588 (le fameux modèle tout-en-un un peu bizarre commercialisé par Apple entre 1995 et 1996). Il se démarquait de la concurrence par l’intégration d’un système sonore constitué de deux tweeters et deux woofers, le coeur de métier de Pioneer, plus connu pour ses autoradios.
Pionneer proposait également un modèle haut-de-gamme, le MC-GX 1, similaire au PowerMacintosh 6100 avec son PowerPC 601 à 66 Mhz. Ces machines étaient accompagnées d’une souris identique à l’Apple Desktop Bus Mouse II, mais portant le logo Pioneer. Le clavier, en revanche, était un modèle propre à Pioneer.

Actuellement, les enchères atteignent 23.000 yens, soit environ 180 euros. Il vous reste deux jours pour enchérir. D’autres modèles sont partis ces derniers temps pour moins cher, comme celui-ci à 11,200 yens ou celui-là à 10,000 yens. On trouve également, toujours aux enchères chez Yahoo Japon, le catalogue des différentes déclinaisons du modèle suivant, le MPC-LX200.
Merci Pierre, du Journal du Lapin, pour cette trouvaille !
Apple II ou IBM-PC : le débat est clos
À l’occasion de nos recherches sur les clones d’Apple II, qui ont fait l’objet d’un article récemment, nous avons croisé une autre bizarrerie : un compatible-PC, compatible Apple II ! Tellement compatible que la publicité l’affirmait : Apple II ou IBM, le débat est clos ! Cette publicité, nous l’avons trouvée sur eBay, où plusieurs vendeurs la proposent.

Le WPC Bridge, puisque c’est ainsi que s’appelait cet ordinateur fabriqué par Cordata, était une grosse machine organisée autour d’un écran 12 pouces monochrome, deux processeurs 8088 (pour l’IBM) et 65C02 (comme l’Apple IIc ou l’Apple IIe enhanced), 512 à 768 Ko de mémoire vive, deux lecteurs de disquettes 5”1/4, trois ports d’extension, et une prise Joystick Apple II. Le tout coûtait 1.695 dollars. Il était possible de lui adjoindre un lecteur externe de disquettes Apple ou IBM, ainsi qu’une carte d’extension pour disposer d’un écran couleurs IBM. Les deux interfaces restaient cependant indépendantes : il n’y avait pas de copier-coller partagé comme le proposait le MacCharlie, ce mélange d’IBM-PC et de Macintosh apparu à la même époque, et dont nous avons déjà parlé.

Le WPC Bridge connaîtra une évolution du monobloc vers un modèle de bureau moins coûteux en 1988, comme le prouve cette publicité retrouvée au fin fond de YouTube :
Une nouvelle fois, c’est Wikipedia qui nous apprend que Cordata (à l’origine Corona Data Systems) était une entreprise américaine, fondée en 1982 pour produire un compatible PC. Elle sous-traitait sa production au coréen Daewoo, qui la rachètera en 1986 après un procès perdu contre IBM pour contrefaçon des ROM du PC.
Liens : ComputerWorld via Google Books ; InCider via Google Books ; 1000bit
Le kit de mise à jour Apple ///+
En ce moment sur eBay, vous pouvez acquérir le « kit de mise à jour de l’Apple /// » ou plus exactement, son kit de mise à jour de clavier ! En effet, en décembre 1983, Apple venait de remplacer dans son catalogue l’Apple /// par l’Apple ///+, largement revu : horloge temps-réel, vidéo entrelacée, nouvelle alimentation, mémoire vive revue à la hausse (256 Ko), et un nouveau clavier inspiré de celui de l’Apple IIe.
Toutes ces nouveautés furent rendues disponibles pour les possesseurs d’Apple ///, sous forme de kits de mises à jour, dont l’installation était réservée aux techniciens agréés. C’est l’un de ces kits, visant uniquement à mettre à jour le clavier, qui est en vente actuellement pour près de 400 dollars tout de même, dans son carton scellé. A l’intérieur, le riche acquéreur trouvera le nouveau clavier et son capot, ainsi que la puce qui le pilote, ainsi qu’une nouvelle étiquette « Power On » et, bien sûr, une étiquette « Apple ///+ » qui paraît un brin présomptueuse quand on sait que le reste de la machine était inchangé…
Astuce : Exposé en glissé-déposé
Nous continuons d’explorer nos archives de vieilles astuces, publiées dans la revue A Vos Mac en 2003. En voici une qui est toujours aussi efficace et pertinente, et qui réjouira ceux qui ont l’habitude de jongler entre plusieurs applications : par exemple pour passer une image d’un mail à un traitement de texte, pour glisser une icône sur une fenêtre de logiciel, pour déposer un texte depuis un document vers un autre…
Avant Exposé, il fallait obligatoirement que les deux fenêtres soient visibles. Maintenant, ne vous souciez plus d’ordonner votre écran : si votre fenêtre est ouverte, elle est accessible ! L’astuce consiste tout d’abord à régler, dans les Préférences Système, l’utilisation d’un ou deux coins de l’écran pour Exposé. Ainsi, passer la souris sur le coin sélectionné permet d’activer Exposé. Dans l’exemple, le coin supérieur droit a pour fonction d’afficher toutes les fenêtres de l’écran.
Ensuite, il suffit d’attraper un objet (sur la photo d’écran, une image dans un e-mail), de le glisser tout d’abord vers le coin de l’écran, pour afficher toutes les fenêtres, puis, sans avoir relâché la souris, vers la fenêtre souhaitée (dans l’exemple, un traitement de texte). Laissez la souris, toujours appuyée, quelques instants sur la miniature de la fenêtre : celle-ci clignote, puis reprend sa taille normale, au premier plan de l’écran ! Il n’y a plus qu’à relâcher la souris juste à l’endroit où vous voulez déposer votre image. Magique, non ?

L’option PDF cachée des premiers Mac OS X
Aujourd’hui, pour exporter un document en PDF sous MacOS X, il suffit de cliquer sur le bouton « PDF » directement accessible dans la fenêtre du menu « Fichier > Imprimer ». Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Dans MacOS X 10.1, en 2002, cette fonction était un petit peu cachée. Voilà ce que l’on en disait dans la revue A Vos Mac à l’époque.
On vous l’a dit et répété : MacOS X est LE système pour le format PDF d’Adobe, d’ailleurs ce format est inclus dedans. Oui, mais où ? Vous aimeriez bien, vous aussi, distribuer des CV, des brochures ou une thèse de 2500 pages en PDF, ce format universel. Le Portable Document Format permet en effet de diffuser sur Mac et PC des documents avec textes et images, qui seront lus par le logiciel gratuit Acrobat Reader d’Adobe (ou son plug-in pour navigateur Internet). Il y a bien une licence d’utilisation du PDF dans MacOS X, et si Apple le rappelle c’est parce que normalement, pour créer des documents PDF, il faut payer le logiciel Acrobat. Mais pas de soucis sous MacOS X, puisqu’il suffit d’ouvrir un document quelconque, de choisir le menu « Imprimer » puis de sélectionner dans l’onglet « Options de sortie », la case « Fichier » et le format PDF. Le bouton « Imprimer » se transforme en « Enregistrer », et le résultat est un magnifique fichier que vous n’aurez plus qu’à diffuser autour de vous et qui pourra être lu par tous et partout.
Souvenir – La galère TCP-IP
Et vous, avez-vous connu l’époque où l’accès à Internet sur Mac nécessitait de trouver un fournisseur d’accès compatible, puis de développer des trésors d’ingéniosité, de jongler entre extensions et tableaux de bord, de manier Open Transport, Mac PPP, Config PPP, TCP/IP, Remote Access, et tutti quanti ?
Même avec un mode d’emploi comme celui de Basecomac, pas sûr qu’on serait encore capable aujourd’hui de connecter un Macintosh sous Système 7.5 à Internet, en imaginant que des fournisseurs d’accès soient encore compatibles avec les modems 56k… Non, décidément, c’était pas mieux avant…
Souvenir : le Startup Movie
Et vous, avez-vous connu l’époque où l’on pouvait glisser un film QuickTime dans le dossier système pour le voir s’afficher pendant le démarrage du Mac, lors du chargement des extensions ? L’astuce ci-dessous, reproduite de l’Apple Magazine de l’hiver 1996, vous rafraîchira la mémoire…
Précisons tout de même qu’il ne fallait pas ajouter d’espace dans le nom “StartupMovie”… Et rappelons qu’il était également possible d’afficher une simple image, qu’il fallait enregistrer au format “Resource PICT”, sous le nom de “StartupScreen” (toujours sans espace et sans guillemets), directement dans le Dossier Système. Cette fonctionnalité n’a pas survécu au passage à MacOS X.
Les premiers écrans plats d’Apple
Depuis quand utilisez-vous un écran plat pour votre ordinateur ? Dix ans ? Quinze ans ? Si je vous pose la question, c’est que nous fêtons aujourd’hui les 21 ans du premier écran plat de la marque à la pomme : l’Apple Studio Display, présenté le 17 mars 1998, cinq mois avant le tout premier iMac. À cette époque, toute la gamme Apple était encore beige, et cet écran détonait au milieu des PowerMac G3.
Côté fiche technique, il s’agissait d’un écran de 15,1 pouces de diagonale visible, de technologie TFT, 16 millions de couleurs, taux de contraste à 200:1 et luminosité à 200 cd/m2. Pas de liaison numérique à l’époque, mais des prises 15 broches, S-video ou composite. Bref, pas de quoi se vanter aujourd’hui, mais c’était une véritable révolution à l’époque. Tout comme son pied à hauteur variable, et son écran inclinable dans quatre directions. Rapidement remplacé par un modèle bleu (adapté au G3 de janvier 1999) puis par un modèle gris (adapté au G4 d’août 1999), ce premier modèle est aujourd’hui quasiment introuvable.
On me fait signe, au fond, que ce n’était pas tout à fait le premier écran plat d’Apple. En effet, la marque proposait déjà, en 1984, un écran LCD spécialement adapté à l’Apple IIc. Il y en a justement un en vente actuellement sur eBay, pour quelques heures encore. Comptez 600 dollars (et un bon nettoyage) tout de même.
Dans l’usine de l’Apple IIe
Il y a quelques semaines, nous vous avions emmenés visiter quelques usines d’Apple et de NeXT, au gré des portes qu’Apple ouvre parfois aux journalistes. En voici un autre exemple, avec cette impressionnante photographie en couverture du magazine Softalk de février 1983 repéré sur eBay.

Malheureusement, l’unique exemplaire proposé sur le site d’enchères se trouve en Australie… Nous vous proposons donc aujourd’hui uniquement cette photo de couverture, qui donne déjà l’échelle.
Softalk était un magazine américain consacré à l’Apple II, publié de 1980 à 1984, tout d’abord sous forme d’offre gratuite aux clients d’Apple, puis avec abonnement payant. Un groupe de passionnés a pris l’initiative de numériser toute la collection (soit 9300 pages) pour rendre accessible à chacun la richesse de ses contenus particulièrement approfondis et innovants à l’époque. Ce travail est toujours en cours…
Quand les Macs s’éclatent
Si vous êtes curieux, prenez le temps un jour de parcourir les manuels de service (ou Service Manuals) des anciens Macs. Ce sont des mines d’information, qui se concluent souvent par une vue éclatée des ordinateurs. En voici quelques unes, pour vos montrer à quel point chaque machine a ses spécificités ! Mention spéciale pour l’iBook, tellement complexe qu’il lui fallait deux pages à lui tout seul…
Power Macintosh 5400 et 5500
Power Macintosh G3 et G4
Macintosh Iicx, IIci et Quadra 700
Power Macintosh G3 All-in-One
Macintosh 128 et 512
Macintosh TV
iBook G3
Achetez une New Beetle, repartez avec un iPod
En 2003, Apple et Volkswagen se sont associées pour une campagne promotionnelle. Pour tout achat d’une New Beetle, un iPod était offert : un modèle de 15 Go, portant le logo « Drivers Wanted » gravé au dos. Les deux sociétés considéraient qu’elles s’adressaient au même public, amateur de produits différents, simples et non-conventionnels.
https://www.youtube.com/watch?v=y6voJVF04lE
Cette offre était donc accompagnée d’un clip télévisé, mais aussi de plusieurs publicités papier que l’on peut retrouver sur le site AdForum. Celle-ci, comparant cette offre aux frites et au ketchup, est plutôt bien vue. Une autre comparait les deux produits à ces vieux couples où chacun sait terminer les phrases de l’autre…
Pour la petite histoire, on rappellera qu’à l’époque, il n’y avait pas de Bluetooth, ni même d’autoradio compatible avec la prise Dock de l’iPod. C’est donc avec un bête adaptateur pour lecteur de cassette audio que cet iPod était fourni, comme on le voit quand on regarde attentivement la vidéo…
Sources : MacObserver, AdWeek, AdForum
Les photos d’Apple in Depth 1980 (1)
En 1980, Apple se cherchait encore, n’ayant encore à son catalogue que deux ordinateurs (le vieillissant Apple II+ et son successeur putatif l’Apple III) et une ribambelle d’accessoires. Pour présenter cette gamme, Apple a édité quelques exemplaires d’un catalogue semestriel « Apple in Depth », illustré de très belles photos, de l’époque où ces visuels n’étaient pas encore réalisés en 3D mais photographiés en studio avec un soin particulier apporté aux éclairages. En voici une première série : la suite, demain !
Une carte accélératrice pour le Macintosh IIci
En ce moment sur le site d’enchères de Yahoo! Japon, vous pouvez trouver une carte accélératrice pour votre Macintosh IIci de septembre 1989. Pour remplacer le processeur Motorola 68030 à 25 Mhz d’origine, cette carte Daystar dispose d’une version à 50 Mhz du même processeur, et se connecte sur le port PDS, le Processor Direct Slot, une invention qui était toute récente puisqu’apparue sur le Macintosh SE le mois précédent.

Comme le rappellent Lowendmac et Shobaffum, le Macintosh IIci accepte de nombreuses cartes accélératrices, en 68030 (jusqu’à 50 Mhz), 68040 (jusqu’à 90 Mhz), et même en PowerPC 601 à 66 ou 100 Mhz ! De toutes les marques qui ont commercialisé ces cartes, seule Sonnet a survécu, spécialisé maintenant dans les périphériques Thunderbolt. Les autres ont disparu : Daystar Digital (devenu pour un temps fabricant de clones de Macintosh en 1995, avant de mettre la clé sous la porte en 1999), Radius (connu également pour ses écrans, outils de calibration et tuner TV, puis ses clones de Macintosh, racheté en 1998), ou MicroMac, dont le site web, toujours actif, n’a pas été mis à jour depuis l’an 2000 !
Un sac en cuir pour le Macintosh ?
Daphné, une de nos lectrices, s’interroge sur ce sac en cuir, aux dimensions du Macintosh original et portant le logo Apple, qu’elle a retrouvé bien conservé dans son grenier mais qui ne semble pas avoir d’existence officielle.
Tous les collectionneurs de Macintosh connaissent bien son équivalent en toile, un modèle matelassé et imperméable, avec le logo coloré brodé dans un coin. Mais de ce sac en cuir, aucune trace dans la documentation de l’époque.

Nous avons retrouvé un article de la revue InfoWorld d’octobre 1984, qui recense plusieurs modèles de sacs de transport pour Apple II et Macintosh, parmi lesquels un modèle en cuir fabriqué par East/West Leather de San Francisco. Une entreprise dont le patron, plutôt visionnaire, notait que la demande pour des sacoches de transport d’ordinateur irait croissante, au fur et à mesure que les ordinateurs seraient plus petits et plus populaires. Ce sac en cuir, qui n’est pas le même que celui de Daphné, coûtait 229 dollars, quand celui d’Apple, le Mac Bag (fabriqué par l’entreprise MacPacks installée à Kent, dans l’État de Washington) n’en coûtait que 99.
Alors, ami lecteur, pourras-tu renseigner Daphné ? S’agit-il d’une création originale par un maroquinier de talent ? D’un modèle produit par Apple qui aurait échappé à notre sagacité et à celle du regretté Red Light Runner ? Soyons fous : on pourrait même imaginer qu’il s’agisse du sac de transport dédié aux Macs prêtés aux futurs clients lors de la campagne Test Drive a Macintosh de 1984, dont le cuir était un des signes de reconnaissance. La publicité présentée ci-dessous semble cependant montrer le sac en toile…
https://www.youtube.com/watch?v=eAUDDgBX7rs
Mais avouez qu’avec ses poches supplémentaires, permettant par exemple de stocker les cassettes et les disquettes de l’opération publicitaire, on serait tenté d’y croire ! Si c’était le cas, Daphné devrait restituer le sac à son revendeur Apple de l’époque : seule la brochure pouvait être conservée par le testeur !
[mise à jour 29/05/2019] Nous poursuivons nos recherches avec Daphné, qui a retrouvé cette page extraite du catalogue The Apple Collection de 1986.
On y voir encore un sac en cuir assez ressemblant, mais pas tout à fait identique… De notre côté, nous avons retrouvé le même sac dans cette publicité extraite du catalogue « The Macintosh Buyers Guide » de la même époque. Ce sac en cuir était fabriqué par Caribbean Entreprises, une société basée à Jensen Beach en Floride. Il existait une version Mac et une version Mac Plus. Mais ce ne sont toujours pas les bons !
Publicité : l’Apple IIc (avec une souris de Lisa !)
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une double-page de 1984, publiée à l’occasion de la sortie de l’Apple IIc. Sur le fond, elle est très classique, reprenant l’argumentaire de vente du petit dernier de la série Apple II, avec sa logithèque héritée de ses aînés, et les ports intégrés pour connecter des périphériques. Mais là où ça devient intéressant, c’est quand on remarque que la souris présentée sur la photographie n’est pas celle de l’Apple IIc, ni même celle du Macintosh, mais bien celle du Lisa ! Ce n’est pas la première fois que l’on remarque que les photographes d’Apple devaient parfois faire avec ce qu’ils avaient sous la main durant les phases de développement des produits. On avait ainsi surpris la même souris sur une publicité pour l’Apple IIe.
Le Macintosh Antique de Retour vers le Futur
Celui-là, tous les fans d’Apple et de Michael J. Fox le connaissent. Dans le deuxième opus de la trilogie, quand Marty arrive dans le Hill Valley de 2015 (le 21 octobre à 16H29 précisément), il s’attarde un instant devant la vitrine d’un brocanteur. Il y trouvera évidemment l’almanach des sports qui jouera un rôle central dans la suite du film, mais remarquera à peine cet « ordinateur antique – environ 1984 » qui est un Macintosh de la plus belle espèce. Bien que le film soit sorti en 1989, son action principale se situe en 1985, rendant ce clin d’œil encore plus savoureux.
Parmi les autres antiquités, on remarque notamment un caméscope Super VHS de JVC de 1988, un fer à repasser Black & Decker (qui marche à l’ancienne, en chauffant les vêtements), des vidéos de Jaws (Les Dents de la Mer), et « de l’eau originale encore en bouteille » de Perrier, 1982.
Apple Music et Volkswagen, à nouveau
Avez-vous remarqué, ces jours-ci, les publicités qui vous promettent six mois d’Apple Music offerts pour l’achat d’une voiture Volkswagen équipée des services en-ligne Car-Net ?
Apple et Volkswagen, c’est une histoire qui ne date pas d’hier. Nous avons déjà parlé dans ce blog de l’offre de 2003 qui permettait aux acheteurs d’une New Beetle de repartir avec un iPod (et son adaptateur pour auto-radio-cassette, toute une époque !).

Dans un tout autre style de partenariat, il se murmurait il y a un an qu’Apple avait jeté son dévolu sur les fourgons T6 Transporter de Volkswagen pour mettre au point ses navette autonomes.
Le Quadra 800, plus évolutif qu’un PC ?
Voici un court extrait d’une brochure publicitaire vantant les mérites du Quadra 800, un modèle haut-de-gamme vendu par Apple en 1993, et inaugurant par ailleurs le design mini-tour qui sera décliné jusqu’au PowerMacintosh 8500 en 1997. Cet extrait répondait à la question suivante : « Avec trois connecteurs d’extension, Macintosh Quadra est plus évolutif qu’une machine à 6 connecteurs. Pourquoi ? ». Réponse en deux colonnes !
Un très vieil Apple II sur eBay
Un très vieil Apple ][ de 1978 est en vente sur eBay actuellement. Bon, à près de 15.000 dollars malgré une réduction de 20%, il n’est clairement pas donné, mais il mérite le coup d’oeil.
Il s’agit d’un exemplaire de la première série d’Apple II, dite « Révision zéro » ou « Rev. 0 », reconnaissable à quelques éléments caractéristiques : un numéro de série inférieur à 6.000 (ici, A2S1-1144), les huit ports d’extension de couleur vert clair (ils deviendront ensuite vert foncé), l’absence d’un point de connexion sur le circuit vidéo de la carte mère, le copyright 1977 sous le marquage Apple Computer, un manuel de référence de couleur rouge (il sera ensuite doté d’une couverture colorée) et une alimentation équipée d’un interrupteur on/off à levier (il sera remplacé par un interrupteur à bascule dès la « révision 1 »).
Ce même modèle a été enregistré sur le registre mondial des collectionneurs d’Apple II, comme appartenant à un certain Michael NG à Hong-Kong. Sur un forum d’AppleFritter, il apparaît déjà en vente en 2015 pour le même prix. Il apparaît aussi sur cette galerie d’image d’un certain Andy Buddenbaum, aux Pays-Bas : on le reconnaît non seulement à son numéro de série, mais aussi à son numéro de carte-mère (1437). On en déduit d’ailleurs aisément que le boîtier, qui était très abimé, a été repeint ou remplacé. Bref, ne vous précipitez pas !
Une Porsche Apple, mais pas que !
Nous avons déjà parlé de la fameuse Porsche 935 engagée aux 24 heures du Mans le 14 juin 1980, dont un lecteur nous a gentiment offert un modèle réduit récemment. Suite à cette unique expérience de sponsoring, de nombreux passionnés ont décoré leurs voitures aux couleurs de l’arc-en-ciel. En voici une petite galerie de photos…
On commence avec cette Porsche 911 RSR redécorée par Andrew Fawcett, spécialiste de la peinture sur automobiles. Un modèle offrant 510 chevaux, contre 750 à 800 pour le modèle de 1980 !
On reste chez Porsche et dans la gamme 911 avec ce modèle GT3 RS australien, au décor à la fois moderne et vieilli du plus bel effet.
Moins coûteux que la vraie peinture, il y a aussi la 3D, permettant par exemple de personnaliser virtuellement une Mercedes AMG GT3.
Toujours en 3D, cette Porsche 917K réalisée pour le jeu Project CARS 2 disponible sur Steam. Un modèle des années 70, dont le moteur 12 cylindres lui permettait d’atteindre les 386 km/h…
Ou encore une Nissan GT-R développée pour le jeu Forza Motorsport sur Xbox One.
Retour dans la vraie vie avec cette Coccinelle (la vraie, celle de 1968), repeinte par Max Edwards, un passionné de Porsche ne disposant pas du compte en banque nécessaire pour réaliser une copie de l’originale…
On peut aussi trouver la version « New Beetle », qui est un peu à la Coccinelle ce que l’iMac est au Macintosh de 1984…
On aime aussi cette gentille petite Fiat 147, la version sud-américaine de la Fiat 127, voiture la plus vendue en Europe à la fin des années 70.
Et pour finir, dans le style utilitaire, voici un Volkswagen Saveiro au format pick-up. Il s’agit à nouveau d’un véhicule destiné à l’Amérique Latine, sur la base d’une Golf, modèle fabriqué au Brésil. On peut aussi le retrouver en vidéo sur YouTube.
Des archives d’Apple sur eBay
Étrange découverte ces jours-ci sur eBay. Alors que la plupart des anciens employés d’Apple font don de leurs souvenirs à l’université de Stanford, qui gère les archives de la marque à la pomme (nous en reparlerons bientôt…), une ancienne employée d’Apple et de Claris, Nancy Hecht, semble avoir oublié les siennes dans un box pendant plus de trente ans. Résultat : un chasseur de garde-meubles, comme on en voit dans l’excellente série Storage Wars, a fini par acheter aux enchères le contenu du box et le propose aujourd’hui sur eBay.
On remarque tout de suite quelques ordinateurs et périphériques : un Apple IIc et son moniteur couleurs, deux imprimantes ImageWriter I et II… Mais d’après l’inventeur de ce petit trésor, la valeur de cette découverte réside plutôt dans les documents contenus dans les deux meubles de classement. Des courriers, des mémos, des échanges au sujet de projets en développement, des photographies, des disquettes…

En regardant de plus près, on aperçoit même des photographies d’un logiciel de dessin. Une sorte de MacPaint, mais avec l’interface du Lisa, et quelques fonctions manquantes dans la barre d’outils. Peut-être un projet lié au prototype « Twiggy » du Macintosh ?
Nancy Hecht, graphiste de formation, embauchée en 1983, a vécu en direct la transition entre Steve Jobs et John Sculley. Le vendeur a posté quelques clichés supplémentaires sur Instagram (lk_auctionneer), comme cette lettre de John Sculley invitant les salariés d’Apple à aller de l’avant et à oublier leur anxiété, après les décisions déchirantes mais nécessaires pour l’avenir de la société (les inscriptions en rouge ont été ajoutées sur l’image).
Comptez 47.000 dollars (presque 42000 euros), plus le voyage aux États-Unis, pour récupérer l’ensemble et commencer à faire le tri. Vous nous en direz des nouvelles ! [mise à jour le 26/03/2019 : le prix a baissé à 8900 dollars !] [mise à jour de juin 2019 : le prix a encore baissé à 1000 euros, ça sera bientôt cadeau]
New Macintosh : il faut le voir pour le croire
Aujourd’hui, nous exhumons de notre collection une brochure publiée par Apple Grande-Bretagne et datée de septembre 1997. C’est un petit dépliant vantant les mérites du « New Macintosh », selon le slogan qu’Apple avait adopté en Europe à l’époque. On sentait que quelque chose commençait à se passer : il y avait bien sûr le Spartacus, l’ordinateur des vingt ans d’Apple, mais aussi cette utilisation un peu malhabile d’une nouvelle police d’écriture venant compléter la traditionnelle Apple Garamond accompagnant la marque depuis 1986 (et qui fera encore de la résistance durant près de dix ans).
Dans la brochure, on croisait Mac OS 8, première grosse mise à jour depuis 1991, attendue depuis longtemps et signe de la reprise en main du Macintosh par Apple après l’éviction des cloneurs. On trouvait aussi les Power Macintosh 8600 et 9600, le tout-en-un 5500 (en version beige et dans sa très belle version noire), son frère en mini-tour le 6500, le PowerBook 3400 et son petit frère le 1400, ou encore QuickTime et ses différents modules.
Une fois la brochure dépliée, Apple profitait de cette grande page A3 pour expliquer tout ce que le Macintosh faisait mieux que tout le monde : l’intégration à Internet, les outils de connexion comme Netscape Navigator 3 et Microsoft Internet Explorer 3, la compatibilité avec les disquettes PC et les cartes de compatibilité Intel, les réseaux LocalTalk, AppleTalk et TCP/IP, le nouveau Finder optimisé PowerPC, ou le design de ses nouvelles tours particulièrement accessible…
Finalement, dans le New Macintosh, il n’y avait rien de vraiment neuf, à part Mac OS 8. On retrouvait même les dénominations habituelles de la marque, comme le Power Mac Web Authoring Solution ou l’Apple Creative Studio. « Only new Macintosh could be this new », concluait le dépliant : Seul le Nouveau Macintosh peut être aussi nouveau !
Bon anniversaire, Macintosh II et Macintosh SE !
Le 2 mars 1987, Apple présentait deux machines représentant une évolution majeure de la vision originale du Macintosh. Évolution dans le design, puisque ces deux machines adoptaient les lignes « Snow White » qui accompagneront la gamme Apple durant toute une décennie ; évolution également dans leur conception, puisqu’elles offraient une modularité et une extensibilité jusqu’alors inédites.
Si le Macintosh SE se contentait du processeur Motorola 68000 à 8 Mhz du Macintosh original, le Macintosh II disposait d’un 68020 à 16 Mhz, bien plus puissant. Le Macintosh SE disposait de deux emplacements pour lecteur de disquette ou disque dur, et d’un port d’extension interne PDS. Le Macintosh II, lui, disposait des deux mêmes emplacements, mais offrait pas moins de six ports NuBus internes ! Tous deux bénéficiaient également du nouveau port ADB, inauguré avec l’Apple IIGS, pour brancher clavier, souris ou joystick.
Une astuce pour ajouter un fond de fenêtre sous Mac OS X
Aujourd’hui, dans notre rubrique d’astuces, voici comment personnaliser un fond de fenêtre du Finder à l’aide d’une image, ce qui était jusqu’à présent une fonction réservée à des extensions ou tableaux de bord.
Ouvrez une fenêtre dans le Finder, puis choisissez “Afficher les options de présentation” dans le menu “Présentation”. Cliquez sur l’onglet “Fenêtre”. Tout en bas, cliquez sur “Image” pour choisir un fichier qui sera affiché en arrière-plan de la fenêtre. Si vous souhaitez que toutes les fenêtres du Finder arborent la même image, il suffit de cliquer sur l’onglet “Global” au lieu de “Fenêtre”.
Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.
Et si vous vous remettiez à l’HyperTalk avec LiveCode ?
Sur l’Aventure Apple, on a adoré HyperCard, ce logiciel inclassable, tout à la fois environnement de développement, outil de présentation et de création multimédia, outil de script, de dessin, base de donnée… Tous ceux qui l’ont utilisé à haute dose de sa sortie en 1987 jusqu’à sa lente agonie au milieu des années 90 parlent sûrement encore HyperTalk deuxième langue : on mouseUp, ask “ceci”, answer “cela”, repeat with i = 1 to 100…
Pour vérifier votre niveau, il y a plusieurs solutions. Bien sûr, vous pouvez ressortir un vieux Macintosh Classic de votre grenier. Vous pouvez aussi essayer cet émulateur dont nous avons parlé précédemment. Mais pourquoi ne pas vivre avec notre temps ? Nous avons dernièrement redécouvert LiveCode, que certains ont sûrement connu sous le nom de RunTime Revolution au début des années 2000. Que de chemin parcouru depuis lors ! Si vous ne l’avez pas déjà fait, courrez télécharger la version gratuite de LiveCode et remettez vous sans attendre à l’HyperTalk.
HyperCard, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie jamais. On retrouve quasiment instantanément ses anciens réflexes : cliquer sur un objet en appuyant sur Commande et Alt pour afficher directement son code ; appuyer sur la touche tabulation pour aligner correctement les lignes de codes… LiveCode fait le grand écart entre la simplicité légendaire du premier HyperCard (on commence à programmer dès qu’on pose le premier bouton sur la feuille blanche) et le monde moderne : compilation pour Android et iOS, pour Mac, Windows et Linux, et même au format HTML5. La version gratuite ne permet ni de soumettre les applications sur l’App Store, ni d’en masquer le code, mais des versions payantes existent pour ceux qui voudraient faire un peu plus que se remettre à l’HyperTalk !
Les photos du Mac Plus
Le Macintosh Plus a été vendu par Apple de 1986 à 1990, accompagnant les modèles plus puissants pour maintenir un modèle peu coûteux au catalogue. C’est le Macintosh Classic qui le remplacera à ce rôle. Le guide de l’utilisateur évoluera avec le temps : aujourd’hui, nous vous présentons les photographies illustrant les têtes de chapitres du premier manuel. Vous verrez demain que les éditions suivantes abandonneront ces photos un peu datées pour des croquis plus intemporels.
Ceci n’est pas un Spartacus !
On connaît bien le Spartacus, ou Twentieth Anniversary Macintosh, cet ordinateur commercialisé en série limitée en 1997, pour fêter les vingt ans d’Apple, avec un peu de retard… On connaît moins l’histoire de son développement, qui remonte à 1992, quand Apple commence à s’interroger sur la manière d’offrir un successeur au Macintosh Classic Couleur. Mais pas un simple ordinateur, non : un système qui trouverait sa place au salon, comme la télévision et la chaîne hi-fi. Cinq années de recherche s’ensuivirent, sous le nom de code Pomona. Cinq années pour boucler la boucle, imaginer dix modèles différents, et finalement reprendre le premier modèle en mousse de Robert Brunner (inspiré par le danois Bang & Olufsen), et le faire renaître en une réalisation magistrale de Jonathan Ive.
Tout cela, on l’apprend dans l’incontournable livre Apple Design : The Work of the Apple Industrial Design Group, dont on a déjà parlé ici plusieurs fois. Vous y retrouverez de nombreuses photos, parmi lesquelles celle-ci, dont la légende précise qu’il s’agit d’un concept lié au déploiement d’une famille Spartacus. Ce modèle aurait eu un petit écran de 10,5 pouces, contre 12 pouces sur le modèle de 1997.
Bon anniversaire, Classic, LC et IIsi
Le 15 octobre 1990, il y a vingt-neuf ans donc, Apple présentait trois machines renouvelant presque toute sa gamme. Le petit Classic, tout d’abord, avec son processeur 68000 à 8 Mhz et son écran en noir et blanc, chargé de prendre la relève du Macintosh Plus (999 $). Le Macintosh LC, avec son processeur 68020 à 16 Mhz et son format de « boîte à pizza », premier Mac modulable grand public (2400 $). Quant au Macintosh IIsi, à partir de 2999$, il venait compléter l’offre professionnelle, avec un processeur 68030 à 20 Mhz, dans un boîtier plus compact et moins coûteux que le Macintosh IIci.
Un croquis de Macintosh en 1982
Dans l’excellent livre Apple Design : The Work of Apple Industrial Design Group, introuvable dorénavant sauf sur le marché de l’occasion, le lecteur ébahi découvre des prototypes et des croquis du Groupe de Dessin Industriel d’Apple, des années 80 jusqu’à 1997. Nous aurons l’occasion d’en diffuser quelques extraits. Aujourd’hui, voici un projet de design pour le Macintosh, datant d’avril 1982. On y retrouve évidemment le lecteur de disquettes 5 pouces 1/2 Twiggy, mais aussi un support ajustable en hauteur, dans un boîtier aux angles plus vifs que celui qu’Apple choisira finalement. Cliquez ou touchez l’image pour l’agrandir !

Une vidéo de 1996 sur la Pippin
Si vous avez connu l’Apple des années 1990, vous vous souvenez sûrement de la Pippin, cet appareil de salon, à la fois lecteur multimédia, console de jeu, et navigateur web. Si vous maîtrisez la langue de Shakespeare, voici un reportage de 1996 au cours duquel Mark Wu présente cet appareil qui ne survivra pas plus d’un an au catalogue de Bandai, le partenaire d’Apple en charge de sa commercialisation.
https://www.youtube.com/watch?v=4ln_CmNtbvQ
Comme l’explique Mark Wu, la Pippin tournait sous Pippin OS, un système d’exploitation dérivé de Mac OS, et installé sur chaque disque. Certains de ces disques incluaient également la version Macintosh du programme, voire une version pour Windows ou DOS. La console permettait également de naviguer sur internet, comme le rappelle Le journal du Lapin, qui a bricolé une interface à base de Raspberry Pi pour relier la console au réseau.
Enfin, Mark Wu nous apprend que la console embarquait 128 kilo-octets de mémoire flash, chargée notamment de stocker les préférences des logiciels et les signets du navigateur.
L’informatique nomade en 1993
Nous avons déjà eu l’occasion de diffuser quelques articles extraits de la revue Apple News, l’organe de propagande d’Apple France au milieu des années 1990. Aujourd’hui, voici une double-page du numéro 1 de décembre 1993, dans laquelle on découvre les solutions nomades d’Apple, qui « repoussent les limites de la portabilité et de l’intégration ».
Parmi les avantages de l’offre d’Apple, on trouvait les capacités d’extension des PowerBooks (ADB, SCSI, modem, AppleTalk), leur aptitude à utiliser un écran externe en mode « bureau étendu », la présence de QuickTime pour les animations visuelles et sonores, et même la communication sans fil pour le PowerBop, qui avait été présenté quelques mois plus tôt.
La gamme des PowerBooks Duo était également mise en valeur, avec leur station d’accueil et leur poids plume : de 1,9 à 2,2 kg (rappelons tout de même qu’un MacBook pèse aujourd’hui 920 grammes…). Quant à l’autonomie, elle atteignait 6h en standard, et 8h supplémentaires avec la batterie externe longue durée.
Au passage, vous remarquerez qu’Apple proposait déjà, en cette fin d’année 1993, la fameuse souris ADB noire qui accompagnera plus tard les Performa 5400, et qui venait d’être présentée pour accompagner le Macintosh TV.






































































































































































