Des cadeaux aux couleurs de Picasso sur eBay
Toujours à la recherche de cadeaux pour un fan d’Apple ou pour enrichir votre collection ? Pas encore convaincu par nos précédentes propositions, comme la sélection de souvenirs divers et les souris de Lisa dans leurs cartons, l’iPod nano de 91 centimètres de haut et la sélection de bloc-notes aux couleurs d’Apple ? Alors voici une dernière chance de trouver votre bonheur, avec cette série de souvenirs portant le logo « Picasso » propre au tout premier Macintosh.
On commence avec cette brochure à 90 dollars (frais de port inclus vers la France) qui présentait le Macintosh à ses nouveaux clients. Il présentait l’ordinateur, le contenu du carton, le petit interrupteur optionnel pour les développeurs, ainsi que la cassette de visite guidée.
Plutôt que la brochure, vous pouvez facilement trouver le manuel utilisateur, comme cet exemplaire en anglais, en provenance d’Italie, pour 82 euros (frais de port inclus). On en trouve d’autres, bien plus chers (ici pour 200 dollars, ici pour carrément 350 dollars). Outre le plaisir d’admirer le logo en couverture, vous pourrez aussi relire le guide d’utilisation, qui vous rappellera à quel point cette machine était révolutionnaire.
Si vous préférez le plastique au papier, vous pouvez vous tourner vers le kit d’accessoire qui était inclus dans le carton du premier Macintosh, et qui accueillait le cordon électrique, les disquettes et les cassettes de visite guidée. On en trouve deux actuellement, le premier en bon état pour un peu plus de 100 dollars, et le second plus décoloré, mais à seulement 60 dollars (frais de port inclus dans les deux cas).
Si vous manquez de place, vous pouvez également vous tourner vers le petite boîte de dix disquettes « Ten disks » que nous vous avons présentée récemment. On en trouve un exemplaire (vide) aux enchères à partir de 10 dollars (il faudra demander un devis pour les frais de port vers la France), mais aussi des exemplaires neufs et sous blister, ici pour 200 dollars (+ 33 pour la France), et ici pour 1475 dollars (+ 79), parce que pourquoi pas !
Et pour lire ces disquettes, quoi de mieux que le lecteur de disquettes 400k du premier Macintosh ? Apple en proposait une version externe, vendue dans un carton portant lui-aussi les couleurs du logo « Picasso ». On en trouve ces jours-ci une boîte vide pour une cinquantaine de dollars (mais sans option d’expédition vers la France…). Il ne restera plus qu’à trouver le lecteur à mettre dedans (ce n’est pas très compliqué, en voici un en Italie).
Si vous préférez les vêtements un peu datés, vous pouvez choisir ce T-shirt 25% coton 75% polyester, avec ses manches 3/4, sans doute un modèle original au vu de l’étiquette du fournisseur Healthknit. Il n’est disponible qu’en taille 38-40. Il est proposé à 175 dollars, auxquels il faudra ajouter 27 dollars de frais de port vers la France.
Un vendeur américain propose aussi un sweat-shirt en taille XL, au prix un peu salé de 540 dollars (frais de port inclus). Il est fort probable qu’il s’agisse d’un modèle d’origine et non d’une copie, puisque le vêtement porte l’étiquette avec l’ancien logo de son fournisseur de l’époque Hales.
Si vous êtes moins regardants sur l’aspect historique du produit, vous pourrez aussi trouver de nombreux t-shirts aux couleurs du logo Picasso, sans aucun doute réimprimés récemment dans un pays asiatique. On trouve par exemple ce modèle à 27 dollars (frais de port inclus pour la France).
Malheureusement, il est trop tard pour se porter acquéreur de ce carton de Macintosh original, vendu il y a quelques jours en Italie pour moins de 200 euros (il n’avait pas été proposé aux enchères mais en vente directe). On se consolera en se disant que, finalement, il n’était pas en si bon état !
Libérer un port occupé sur Macintosh
Comment contourner les messages d’alertes dus aux ports indisponibles, que l’on rencontrait jusqu’à MacOS 9 ?
Si vous avez déjà branché un micro sur l’entrée son de votre Mac, ou si votre ordinateur a encore des ports série (disparus avec l’iMac), vous avez peut-être été confronté à des messages annonçant que l’un des ports est occupé ou inaccessible. Le problème est toujours le même : sur un Mac, les ports ne peuvent être utilisés que par un seul pilote à la fois, à moins d’avoir été prévus spécialement pour être partagés (c’est le cas des ports USB, SCSI ou FireWire). Dans le cas des ports série ou de l’entrée son, le système fait respecter une règle impérative : premier arrivé, premier servi. Si une application utilise déjà un port, les autres sont mises à la porte.
Dans le cas de l’entrée son, le problème sera vite réglé : quittez toute les applications qui pourraient l’utiliser puis relancez votre programme, qui ne devrait plus poser de problème. En revanche, l’affaire se complique avec les ports série : après avoir vérifié, là aussi, qu’aucune application n’utilise le port en question (émulateur minitel, fax, accès internet sur le port modem ; driver d’imprimante sur le port du même nom), vérifiez dans le Sélecteur qu’AppleTalk est désactivé. En effet, si celui-ci est activé, il occupe l’un des ports série (sélectionné dans le Tableau de bord AppleTalk). Cela devrait suffire à libérer le port, après un redémarrage !
Cette astuce a été publiée en 2001 dans la revue A Vos Mac.
Bon anniversaire, l’iPod mini 2G !
Le 23 février 2005, Apple présentait une version rajeunie de son iPod mini, ce baladeur qui avait mis un coup de vieux à l’iPod, avec sa Click Wheel et son microscopique disque Microdrive 4 ou 6 Go. Il avait repris les couleurs de la première génération, juste un peu plus vives, et les avait reportées sur les boutons de la roue cliquable quand son prédécesseur se contentait de logos gris.
Un PowerMacintosh G3 tout nu
Le PowerMacintosh G3, dans sa livrée « bondi blue » héritée du premier iMac, est une superbe machine. Non seulement magnifique à l’extérieur, reconnaissable entre mille, mais également très pratique puisqu’on accède à ses composants à l’aide d’une porte latérale mise en valeur dans les publicités de l’époque. Pourtant, une fois démonté, cet ordinateur s’avère n’être qu’une tour banale, un PC métallique tout anguleux et bien moche.
Et c’est là qu’on peut admirer le travail de l’équipe de Jonathan Ive, qui a réussi à sublimer le traditionnel format « mini-tour » des PC de l’époque, pour en faire un objet à la fois pratique, beau, et emblématique. Une piste de travail pour le futur Mac Pro modulaire promis pour 2019 ?
Les badges d’Apple Expo et de MacOS
Nous vous avons déjà parlé de la longue histoire des pin’s Apple. Il y a les classiques, avec une petite pomme multicolore, récemment remis à la mode lors d’une keynote d’Apple, et les pin’s spéciaux assortis à différentes étapes de l’histoire d’Apple. Mais si vous cherchez des bidules à accrocher à vos chemises, vous devriez aussi vous intéresser aux badges à l’ancienne, avec la broche en forme d’épingle à nourrice. On trouve bien sûr le très classique « Mac OS », avec cette petite bouille sympathique, un logo inauguré en novembre 1995 pour accompagner le renouveau espéré pour le système d’Apple qui, jusqu’alors, n’avait pas vraiment de nom.
Plus ancien, et plus local, on peut aussi trouver cette série de petits badges distribués lors de l’Apple Expo 1988 à Paris. Il y a bien sûr le modèle « Bienvenue » qui reprend le logo de l’invitation à l’Apple Expo, cette pomme chaussée de quatre paires de lunettes. Il y a aussi un badge réservé aux béotiens, ces nouveaux-venus dans le monde du Macintosh. Et un « Stacks en stock » à la gloire d’HyperCard, ce logiciel unique en son genre apparu l’année précédente. Et enfin, un badge plus mystérieux, portant le slogan « Fly Macintosh ».
Publicité : Power to the people
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, nous vous présentons une réclame de février 1997, diffusée par la filiale britannique d’Apple. « Power to the people », Le pouvoir au peuple, car Apple proposait des ordinateurs plus puissants que jamais, à des prix toujours plus bas (une notion toujours très relative pour la marque). Apple venait en effet de présenter son Power Macintosh 9600 équipé du processeur Power PC 604e pouvant atteindre les 233 Mhz et le PowerBook 3400, avec son PowerPC 603e à 200 Mhz. Pour le côté populaire, il faudra repasser, car le Power Mac dépassait les 4000 dollars (sans écran), tandis que l’autre star de cette publicité, le PowerBook 3400, dépassait les 5000… Remarquez que l’étiquette du Power Mac était vierge : Apple changeait les noms de ses modèles tellement fréquemment à l’époque, qu’elle préférait pouvoir réutiliser ses visuels malgré les changements de gamme…
40 ans : Bon anniversaire Macintosh !
24 janvier 1984 : une date inoubliable qui marque la présentation officielle du tout premier Macintosh.
La gamme fête donc aujourd’hui ses 40 ans, tout rond !
Un anniversaire que nous fêtons sur le Club iGen toute la semaine…
…et sur l’Aventure Apple :
06h : Un exemplaire de pré-production vendu aux enchères
12h : Ne m’appelez jamais Mac !
16h : Le troisième standard
18h : Cherchez l’erreur !
20h : Des vidéos à voir et à revoir
La gamme Apple pour Noël 1995
Si vous aviez voulu vous acheter un Macintosh pour Noël 1995, quel modèle auriez-vous choisi ? Le petit Performa 630 avec 4 Mo de mémoire vive pour 7 990 francs TTC ? Ou bien « la Rolls », le Performa 5300 tout-en-un, équipé d’une carte TV et d’un modem, pour 20 890 francs ? Toute la gamme Performa était présentée dans ce magazine Apple News de novembre-décembre 1995. À l’époque, le PowerMacintosh 9500/120 s’affichait tout de même à 53 000 francs TTC…
Pour accompagner votre Macintosh, vous pouviez choisir quelques périphériques dans la large gamme d’Apple : un écran 14 pouces pour 2 490 francs, ou 17 pouces pour 5 420 francs ; l’appareil photo numérique QuickTake 150 pour 3 680 francs, ou encore une imprimante laser très haut de gamme pour 6 150 francs. Ou bien le modem-fax Apple Djinn, pour 2 160 francs.
17 février : bon anniversaire le QuickTake 100 !
Il y a 27 ans, le 17 février 1994, Apple présentait son premier appareil photo numérique, le fameux QuickTake 100. C’était à l’occasion de la MacWorld Expo de Tokyo, dans le pays de Nikon et Canon — et le journaliste de MacUser mettait en garde les fabricants d’appareils photos, promettant une nouvelle ère, celle de la photographie numérique. À 750 dollars (5000 francs français), l’appareil de 0,3 mégapixels n’a pas trouvé son public, mais il a ouvert la voie à la démocratisation de la photo numérique, qui a balayé la photographie argentique — et qui, pleinement intégrée dans le moindre téléphone portable, met aujourd’hui en difficulté les grands noms de l’optique.
Si vous n’avez pas encore pris votre abonnement sur le club iGen, c’est le moment d’y penser : nous avons justement échangé quelques mots avec le designer de ce premier QuickTake, Marc van de Loo, qui a partagé ses souvenirs avec nous. Ce sera pour vous l’occasion de découvrir le QuickTake 1000, projet avorté de successeur à la gamme originale.
Mais tant que vous êtes sur l’Aventure Apple, nous vous rappelons que nous vous avions déjà présenté des publicités pour cet appareil ici et là, et en voici deux nouvelles pour fêter cet anniversaire ! Vous remarquerez que ces deux publicités mettent en scène un QuickTake 100 connecté à un PC : le QuickTake était l’un des rares périphériques Apple commercialisé dès l’origine en deux versions séparées, pour Mac ou pour Windows.
Encore des trucs Apple exclusifs au Japon
Il n’y a pas que eBay dans la vie ! Au Japon, le géant américain n’a pas réussi à percer : il a abandonné ce marché dès 2004. Les Japonais se tournent donc vers d’autres sites, parmi lesquels Yahoo Enchères (Yahoo Auctions). Le site vaut le détour, tant il détonne à nos yeux occidentaux. Et l’on peut y découvrir des choses que l’on ne voit nulle part ailleurs, comme ces autocollants « Joyeux Noël » et « Mac OS 8 » en même temps :
On trouve aussi ce set de balles de golf de la marque Top Elite. Pas sûr que ce soit vraiment un produit proposé par Apple, qui n’a pas trop l’habitude d’associer ses fournisseurs à sa publicité…
Et dans un autre style, on peut aussi acquérir un Macintosh SE/30 avec une housse toute mignonne qui protège à la fois l’ordinateur monobloc et son clavier. Vu le numéro de téléphone indiqué sur la housse, celle-ci vient sans doute des États-Unis, de Californie pour être plus précis.
Beaucoup plus nippon, vous trouverez aussi cette grosse boîte du Système 7, tout aussi lourde et volumineuse que la française, mais dans sa version japonaise dite KanjiTalk.
Chez Apple, le Japon s’est aussi toujours illustré par ses plaquettes publicitaires personnalisées, comme celles-ci, pour le PowerBook G3 et le PowerBook 3400 et pour le tout petit PowerBook 2400c /240, un modèle exclusif à l’archipel (un modèle que nous vous avons déjà présenté ici).
Souvenir – Les 256 couleurs
Si les écrans en 256 couleurs qui caractérisaient nos Macs au début des années 90 paraissent aujourd’hui bien éloignés de nos écrans en Super-rétina-P3-Ultra-Gamut, ils représentaient déjà pour beaucoup d’entre-nous un grand progrès, après plusieurs années de Macs monochromes. Saurez-vous reconnaître quelques-unes des palettes que nous avons sélectionnées ici ? Réponse en fin d’article…
Réponse : la palette de couleurs du Système 7 ; la palette de GraphicConverter 2.0 ; la palette de ClarisWorks 2.0 et la palette d’Aldus Persuasion (1988).
Les images d’exemples de la première bêta de QuickTime
On poursuit notre exploration des CD distribués avec les premières versions de développement de QuickTime. Aujourd’hui, on explore les images d’exemple fournies avec la première beta du logiciel, en 1991. Des images « non compressées », d’après le titre du dossier qui les contient…
Évidemment, à une époque où Apple disposait encore de quelques ordinateurs en noir et blanc dans son catalogue, et où les écrans des clients les plus fortunés ne dépassaient guère les 640 x 480 pixels, il ne faut pas s’attendre ni au HDR, ni à la HD…
Quant aux images compressées contenues dans un autre dossier, Big Sur est en plein brouillard et n’y voit plus rien, y compris dans des fichiers siglés « JPEG ». Leur ajouter l’extension correspondante (ou l’extension .pict) n’y change rien. Et GraphicConverter lui-même, pourtant expert dans l’ouverture de vieux fichiers, ne fait pas mieux.
Histoire d’y voir plus clair, on a réinstallé Mac OS 10.7 « Lion », la version de 2011, ce qui nous a permis de constater que les anciennes versions du système n’avaient aucun souci pour afficher ces images, dont Aperçu nous informe qu’il s’agit de fichiers au format QuickDraw.
La Porsche d’Apple
Apple n’a jamais été très impliquée dans le domaine du sponsoring. On a bien vu une montgolfière par-ci, une diffusion de film par-là, mais globalement, la marque s’implique moins que d’autres géants dans ce mode de communication.
Une exception notable a été le parrainage d’une voiture ayant participé aux 24 heures du Mans, une Porsche 935 pour être précis. Le 14 juin 1980, ce bolide prenait le départ de la course mythique pour la seconde fois de son histoire : elle avait remporté la seconde place l’année précédente, sous le numéro 70, sans le sponsoring d’Apple, mais avec l’acteur Paul Newman au volant. Cette seconde édition fut moins brillante puisqu’elle s’acheva sur un abandon à la onzième heure.


Cette Porsche 935 s’est ensuite illustrée en remportant en 1981 les 24 heures de Daytona et les 12 Heures du Sebring deux ans plus tard. En 2006, un collectionneur a décidé de la restaurer dans son état d’origine (donc sans le sponsoring d’Apple). Proposée aux enchères en Californie, elle a été vendue en août 2016 pour 4 840 000 dollars (environ 4 280 000 euros). A défaut de pouvoir acheter la vraie, vous pourrez toujours vous offrir un modèle réduit sur eBay…
Sources : Lemans.org ; Motorlegend.com ; Autotest.fr ; Dedeporsche
Publicité : votre bureau dans un attaché-case
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une réclame de 1994 pour le PowerBook Duo 270c. La gamme Duo, vous la connaissez sûrement : nous vous avons déjà présenté la brochure de cette gamme ici et leur grosse prise spécifique PowerLatch là. Le PowerBook 270c faisait partie de la deuxième fournée, sortie en octobre 1993 : c’était un modèle avec écran en couleurs, accompagné d’un modèle moins coûteux en noir et blanc, le Duo 250.
Et si vous vous remettiez à l’HyperTalk avec LiveCode ?
Sur l’Aventure Apple, on a adoré HyperCard, ce logiciel inclassable, tout à la fois environnement de développement, outil de présentation et de création multimédia, outil de script, de dessin, base de donnée… Tous ceux qui l’ont utilisé à haute dose de sa sortie en 1987 jusqu’à sa lente agonie au milieu des années 90 parlent sûrement encore HyperTalk deuxième langue : on mouseUp, ask “ceci”, answer “cela”, repeat with i = 1 to 100…
Pour vérifier votre niveau, il y a plusieurs solutions. Bien sûr, vous pouvez ressortir un vieux Macintosh Classic de votre grenier. Vous pouvez aussi essayer cet émulateur dont nous avons parlé précédemment. Mais pourquoi ne pas vivre avec notre temps ? Nous avons dernièrement redécouvert LiveCode, que certains ont sûrement connu sous le nom de RunTime Revolution au début des années 2000. Que de chemin parcouru depuis lors ! Si vous ne l’avez pas déjà fait, courrez télécharger la version gratuite de LiveCode et remettez vous sans attendre à l’HyperTalk.
HyperCard, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie jamais. On retrouve quasiment instantanément ses anciens réflexes : cliquer sur un objet en appuyant sur Commande et Alt pour afficher directement son code ; appuyer sur la touche tabulation pour aligner correctement les lignes de codes… LiveCode fait le grand écart entre la simplicité légendaire du premier HyperCard (on commence à programmer dès qu’on pose le premier bouton sur la feuille blanche) et le monde moderne : compilation pour Android et iOS, pour Mac, Windows et Linux, et même au format HTML5. La version gratuite ne permet ni de soumettre les applications sur l’App Store, ni d’en masquer le code, mais des versions payantes existent pour ceux qui voudraient faire un peu plus que se remettre à l’HyperTalk !
Deux astuces de 2003 pour iTunes
Nous continuons d’explorer notre collection d’astuces pour les anciennes versions des logiciels d’Apple. Voici deux astuces parues en 2003 dans la revue A Vos Mac. Quinze ans plus tard, elles sont toujours parfaitement valables !
Peut-être avez-vous dans votre bibliothèque iTunes des pistes que vous souhaitez garder, mais surtout pas entendre : effets sonores, sketches comiques, jingles… Vous avez bien sûr pensé à créer une nouvelle liste de lecture dans laquelle vous ne les avez pas glissées, mais cela vous oblige à la tenir à jour en fonction des nouveautés : pas pratique ! Pensez plutôt à décliquer la case qui précède le titre de ces pistes indésirables : une fois désélectionnées, les pistes ne seront plus lues par iTunes, sauf si vous le demandez expressément en double-cliquant sur leur ligne.
Et si vous faisiez un peu de place dans iTunes aux titres que vous n’écoutez jamais, histoire de varier un peu ? Pour cela, créez une nouvelle piste intelligente (option-clic sur le bouton « Plus » en bas à gauche de la fenêtre), puis cliquez sur l’onglet « Avancées ». Ensuite, activez le bouton « Répondre à la condition suivante », et choisissez « Compteur est 0 ». Ce n’est pas plus compliqué que ça : il ne vous reste plus qu’à donner un titre à cette nouvelle liste, comme « Les jamais-écoutés ». Au fur et à mesure de vos écoutes, elle se videra de son contenu, et sera un précieux indicateur des morceaux que vous n’écoutez jamais jusqu’au bout !
La (pléthorique) gamme Apple en 1997
Dans la série « La gamme Apple en… », nous vous avons déjà proposé deux versions de 1984 (avant et après le grand chambardement), la version de Noël 1995, ainsi que la toute petite gamme de 1998, après le grand ménage. Et justement, pour comparer, voici la gamme Apple telle que présentée dans un document officiel de mars 1997, avant le coup de balai. Ce dépliant s’ouvrait sur une belle déclaration d’intention : « Nous devons nous efforcer d’emmener nos utilisateurs vers un niveau plus élevé — une utilisation heureuse et une simplicité de tout, plutôt que la seule simplicité d’utilisation ». En illustration, bien sûr, un gros plan du clavier du Newton eMate 300 avec l’emplacement de son stylet.
Cette brochure se dépliait ensuite en trois grands volets imprimés sur du papier recyclé, que nous vous présentons donc dans leur jus. On commençait avec la gamme Performa et Power Macintosh et leurs cinq formats de boîtiers pour deux types de processeurs (PowerPC 603e et 604e).
Venaient ensuite les PowerBook, alors répartis entre le petit 1400 et le gros 3400, avec ou sans écrans à matrice active, en 11 ou 12 pouces. Comme il restait un peu de place, Apple en avait profité pour ajouter son deuxième credo : « Nous créons des produits pour offrir une expérience délicieuse à des millions de personnes qui créent, communiquent et apprennent ».
Venait ensuite le tour des imprimantes, et il y en avait encore toute une brochette au catalogue. Des Color StyleWriter pour l’impression jet d’encre, une LaserWriter pour l’usage personnel et plusieurs autres LaserWriter, dont un modèle en couleurs, pour l’usage professionnel en réseau.
Vous pensez que c’était déjà bien ainsi ? Allons allons, on n’a même pas encore parlé des écrans. Il y en avait presque autant que des imprimantes. Des Multiple Scan en 14, 15, 17 et 20 pouces, et des AppleVision avec les haut-parleurs intégrés. Le Multiple Scan 15AV avait aussi des haut-parleurs intégrés, mais ce n’était pas pour autant un AppleVision. Comprenait qui pouvait ! Et puis il y avait aussi l’appareil photo numérique QuickTake 150, et deux scanners Color OneScanner, en 600 ou 1200 points par pouces.
Et comme toutes les bonnes choses ont une fin, la brochure se refermait sur la gamme de serveurs. Les Workgroup Servers avaient plutôt pour vocation de s’intégrer au niveau local, et reprenaient le format des Power Macintosh correspondant. Mais Apple disposait aussi à l’époque d’un modèle dédié, le Network Server, capable d’accueillir jusqu’à neuf disques durs (soit 64 Go en tout, c’était énorme !), un lecteur DAT pour les sauvegardes, six ports PCI et deux ports Fast/Wide SCSI (soit 9 périphériques internes et 56 externes !), sans oublier le Fast Ethernet en 100 Mb/s.
On imagine à peine le cauchemar logistique que cette gamme pouvait représenter, sachant qu’Apple proposait également tout un écosystème autour du Newton. Et on comprend mieux pourquoi Steve Jobs avait fait le choix, à son retour, de se concentrer sur une gamme extrêmement recentrée.
Publicité : Apple, le Power Macintosh, Disney et Hercule
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une réclame de 1997 présentant « un nouvel argument de taille pour acheter un Power Macintosh ». En effet, à cette époque-là, pour l’achat d’un Power Macintosh 5500 ou 6500, Apple offrait l’Apple Magic Collection Christmas Special, avec trois CD-Roms interactifs : l’atelier de jeux Aladin, le livre animé interactif Le Roi Lion, et le CD Disney Impression Magique Hercule. Le tout sur un ordinateur sous Mac OS 8 dont la puissance n’avait « rien à envier à celle d’Hercule ». Cette publicité faisait partie de la série « New Macintosh » dont nous avons déjà parlé.
Question de style… (2)
Après le succès de notre premier article « Question de style » qui a permis d’identifier un démonstrateur de SEEDRIN dans une brochure de 1983, voici un autre témoignage des temps anciens, avant Whatsapp, avant AIM, avant ICQ… Avant Internet, même !
Il s’agit d’une brochure en A3 recto-verso, pour le système informatique de communication à distance Calvados (bon sang, ils n’ont même pas leur page sur Wikipedia !). Ce document n’est pas explicitement daté, mais on peut voir sur l’un des écrans un message d’un certain Alan Miller, daté du 1er mars 1985. Cette publicité présente notamment quelques Apple IIc, des Apple IIe, deux Modems Universels Apple (conçus et réalisés par la société française SECTRAD pour Apple), et de magnifiques tenues et coiffures d’époque (oh, ce pull jaune !).
Calvados offrait plusieurs services que l’on retrouve aujourd’hui sur Internet : une messagerie équivalente aux e-mails et une messagerie instantanée, un site d’annonces, des forums de discussion, un service d’échanges de fichiers, l’accès aux informations de l’AFP, un site boursier pour se renseigner et passer des ordres. Calvados proposait également des banques de données, des bibliothèques de logiciels gratuits, des jeux…
Et je ne résiste pas au gros plan sur l’équipe en couverture de cette brochure. S’agissait-il de simples figurants ou bien de tout ou partie de l’équipe de Calvados — et deux jeunes stagiaires ? Renseignez-nous dans les commentaires !
Ceux qui veulent en savoir plus sur Calvados, devenu ensuite Calvacom, pourront se rendre sur le site de Lionel Lumbroso qui a participé à cette épopée dès l’origine, en 1982, ou sur le site de de Jean-Louis Lebreton, qui a rejoint l’équipe en 1990.
Bon anniversaire l’iPod Photo !
L’iPod Photo vous a fait rêver, avec son écran en couleurs unique dans toute la gamme des baladeurs Apple ? Hé bien le temps passe : il fête aujourd’hui ses quinze ans ! C’est le 26 octobre 2004 que Steve Jobs a annoncé son nouvel iPod également équipé d’une sortie vidéo pour projeter ses diaporamas sur grand écran.
Astuce – Des raccourcis dans le Dock
Sous MacOS 8 ou MacOS 9, il était aisé d’ajouter de raccourcis dans le menu Pomme, pour garder ses applications ou ses fichiers préférés à portée de clic. Rien de tel en revanche sur Mac OS X. Il faut alors utiliser le Dock.
Il vous suffit de créer un nouveau dossier, et d’y glisser des alias (raccourcis) de vos applications préférées, puis de glisser ce dossier sur le Dock, où l’icône du dossier apparaît. Il vous suffira ensuite de cliquer une seconde dessus pour faire apparaître un menu avec la liste de vos raccourcis.
Cette astuce avait été publiée dans la revue A Vos Mac en 2002
Changer l’interface du lecteur audio AppleCD
Allez, voici un vieux souvenir. Un bricolage que nous avions fait paraître dans la revue A Vos Mac en 2000, et qui rappellera des souvenirs aux amateurs de ResEdit, ce couteau suisse de la bidouille avant Mac OS X. Il s’agissait de transformer l’interface du lecteur audio AppleCD pour lui donner un air plus moderne.

Lancez ResEdit et ouvrez une copie du lecteur audio AppleCD. Repérez la ressource ” CLRS ” et ouvrez-la. Deux lignes apparaissent. La première contient les couleurs de la fenêtre du lecteur, tandis que la deuxième contient les couleurs d’affichage. Quand vous ouvrez chacune de ces deux ressources, vous obtenez une fenêtre de 6 colonnes. Seules les 4 colonnes centrales nous intéressent. Elles contiennent 6 ou 7 groupes de 12 signes. Ces groupes correspondent à autant de couleurs : une couleur est codée par 3 fois 4 signes.
ResEdit code les couleurs en donnant une valeur à chaque composantes Rouge, Vert et Bleu de la couleur. En effet, l’affichage en couleurs sur un écran est obtenu par le mélange de 3 points de couleurs sur chaque pixel. Un rouge (premier groupe de 4 signes), un vert (deuxième groupe) et un bleu (troisième groupe). Pour donner une valeur à chaque point, on lui fait correspondre un nombre, entre 0000 et FFFF. C’est ce que l’on appelle de l’hexadécimal : 10 chiffres plus 6 lettres font 16 possibilités. Chaque point peut donc posséder 65536 valeurs (de ” éteint ” à ” allumé complètement “). Ainsi, on obtient la couleur bleu en allumant uniquement le spot bleu : 0000 0000 FFFF. Pour le rouge et le vert, on procède de la même façon : FFFF 0000 0000 et 0000 FFFF 0000. Puis on peut mélanger ou atténuer : le bleu clair est obtenu en rajoutant du vert et du rouge : 5555 5555 FFFF. Le bleu foncé est créé en atténuant la force du spot bleu : 0000 0000 8888. Le blanc est obtenu en allumant tous les spots (FFFF FFFF FFFF) et le noir en les éteignant tous (0000 0000 0000). C’est ce qui s’appelle, en physique, la synthèse additive des couleurs.
Nous allons avoir besoin ici d’un fond de couleur gris clair, faute de pouvoir afficher le gris ” ondulé ” de MacOS X. Modifiez les 3 premiers groupes de caractère ainsi : DDDD DDDD DDDD. Pour la couleur des affichages, ouvrez la deuxième ligne de la ressource CLRS et modifiez les 3 premier groupes ainsi : EEEE EEEE EEEE.
Pour faire correspondre les menus à ces nouvelles couleurs, ouvrez la ressource MENU et double-cliquez sur les menus 133 et 134. Puis renommez la première couleur« de chaque menu ” Gris MacOS X “. Pour faire correspondre les petites icones présentes dans les menus, ouvrez la ressource ” cicn ” et double-cliquez sur l’icône 450 (elle correspond à la première couleur de fenêtre) et sur l’icône 460 (première couleur d’indicateur). Changez alors leurs couleurs avec les outils de dessin.
Passons maintenant à la suite : il va s’agir de modifier l’interface de chaque élément de l’application. Commençons par le plus important : la fenêtre elle-même. Celle-ci n’est vraiment pas très belle… Nous allons donc la transformer, en ouvrant la ressource WIND et en double-cliquant sur la seule ligne disponible (ID=128). Vous remarquez en haut de cette fenêtre plusieurs icones représentant des aperçus de fenêtres. Choisissez la septième, celle qui a une barre de titre noire. Elle ne correspondpas tout à fait à l’interface de MacOS X mais elle est arrondie comme les fenêtres du nouveau système. De plus, elle évite l’apparition d’une bordure pas très agréable. Cliquez ensuite sur le bouton ” Color : Custom ” afin de personnaliser les couleurs. Vous pouvez alors modifier les couleurs de la barre de titre, de la case de fermeture…
Après la fenêtre, voyons maintenant les icones. Il va falloir modifier les boutons de l’interface qui sont contenus dans la ressource cicn. Les icones de 500 à 506 correspondent aux boutons affichés normalement, tandis que les icones de 600 à 606 représentent les boutons appuyés. Remarquez que les boutons sont mémorisés sans leur fonction (avance, éjection…) ce qui va nous faciliter le travail ! Modifiez chaque icône en respectant sa taille. Si votre icône n’occupe pas toute la surface (coins arrondis…), n’oubliez de glisser l’aperçu de votre icone en couleur sur le masque (mask en anglais), afin que les pixels blancs ne soient pas affichés.
Procédez ainsi pour tous les boutons, puis les autres éléments d’interface : 139 et 140 pour les flèches d’apparition de la liste, 198 et 199 pour le curseur de volume, 300 à 303 pour l’indicateur de volume, 128 à 124 pour les icones qui se placent sur les boutons (avance, recul, éjection…), 192 et 193 pour la case de l’ascenseur de la liste, 194 à 197 pour ce même ascenseur, 1999 à 2003 pour l’icône de la fenêtre d’informations. Si vous avez du courage, vous pouvez vous attaquer aux icones 1000 à 1214 qui correspondent aux chiffres et aux symboles utilisés dans l’affichage. Ensuite, attaquez vous à l’icône de l’application (ressources ICN#) directement dans ResEdit ou en utilisant un logiciel comme le très réussi Iconographer (www.mscape.com). Ensuite, il vous reste à signer votre œuvre dans la ressource TEXT (ID 128) et dans la ressource vers (qui correspond au contenu de la fenêtre d’informations dans le Finder). Enregistrez votre travail et quittez ResEdit. Lancez votre nouveau Lecteur Audio AppleCD, choisissez en couleur de fenêtre et d’affichage le gris MacOS X, et admirez le travail ! Vous remarquerez qu’il n’est pas possible de changer la couleur des textes (titres du CD et des chansons). Il faut donc utiliser une couleur de fond assez sombre, ou alors ne pas avoir besoin de lire les titres !
Forcer une application à quitter avant Mac OS X
Le raccourci-clavier Cmd-alt-Esc, ou Pomme-Option-Esc sur les Macs plus anciens, permet de forcer une application à quitter. Depuis Mac OS X, cela se fait de manière chirurgicale, avec une fenêtre permettant de choisir l’application à quitter, et ça marche à tous les coups.
Mais avant, jusqu’à Mac OS 9, c’était une toute autre paire de manches. Tout d’abord, on ne pouvait quitter que l’application active, celle au premier plan. Et quand une application était bloquée, cela ne marchait JAMAIS ! En fait, cette commande ne fonctionnait que pour forcer à quitter une application bien-portante, ce qui n’avait aucun intérêt. Dans tous les autres cas, le blocage de l’application se propageait à cette fenêtre, puis à l’ensemble de l’ordinateur. Il ne restait plus qu’à appuyer sur Pomme, Control, et la touche de démarrage, pour relancer le Mac…
Si vous vous souvenez d’avoir déjà vu fonctionner cette manipulation, et que ce n’était pas un rêve, alors témoignez dans les réactions à l’article !
Des astuces pour Internet Explorer 5
Sous Internet Explorer, vous avez deux techniques pour conserver une URL à portée de main. Vous pouvez cliquer sur l’icône dans la barre de titre un instant, avant de la glisser sur le bureau, pour créer un petit document Internet Explorer contenant simplement l’adresse de la page. Vous pouvez aussi utiliser la fonction incluse dans MacOS, en glissant cette fois l’adresse sélectionnée dans la barre d’adresse, ce qui aura pour effet de créer un lien internet, associé à l’application de navigation de votre choix.
Vous en avez assez de voir vos pages internet ouvertes dans Explorer remplacées dès que vous lancez un fichier html, un aperçu dans votre logiciel de création de site, ou que vous cliquez sur un lien dans un e-mail ou un document ? Peut-être faudrait-il penser à activer la fonction « Ouvrir une nouvelle fenêtre du navigateur », dans les préférences d’Explorer…
Toujours dans Internet Explorer, vous pouvez taper rapidement les première lettres du texte d’un lien pour le sélectionner, puis appuyer sur retour pour l’activer. Sur la fenêtre de l’exemple, vous pourriez donc taper “A”, “AU” ou “I” pour choisir l’un des trois liens. Et n’oubliez pas que pour sélectionner les liens les uns après les autres, vous pouvez utiliser la touche Tabulation.
Ces astuces ont été publiées en 2003 dans la revue A Vos Mac.
Comprendre les Utilitaires de Mac OS 9 et MacOS X
À l’occasion de l’anniversaire de MacOS X, nous nous intéressons aux principales différences entre ce système et son prédécesseur Mac OS 9. Nous avons déjà abordé aujourd’hui plusieurs thèmes : les bureaux, les menus, les Préférences, puis les Raccourcis-claviers : voici maintenant un autre extrait de la revue A Vos Mac, publié en 2003. Il s’agissait cette fois-ci d’un article sur les utilitaires fournis avec le système.
Le passage de MacOS 9 à MacOS X a été l’occasion pour Apple de rénover sa gamme de logiciels, avec lesquels on avait pourtant commencé à prendre nos petites habitudes. Pour les nouveaux venus qui se demandent encore avec quoi ils vont bien pouvoir ouvrir leurs fichiers, voici un petit récapitulatif de ce qui est arrivé aux utilitaires fournis avec le système Apple.
Pour commencer, certains ont survécu au passage : le lecteur QuickTime, Sherlock, DiskCopy (devenu Images Disques), le clavier (devenu Touches), le lecteur DVD, font partie des survivants. Simple ravalement de façade ou nouvelles fonctionnalités, vous devriez vous y retrouver sans problème.
D’autres ont disparu pour de bon : le Lecteur CD, le Sélecteur, l’Album, n’ont pas survécu au passage à MacOS X. Il faut dire que le premier est avantageusement remplacé par iTunes, le deuxième laisse la place à différents panneaux de réglage et au Centre d’Impression, tandis que l’absence du dernier pourra être comblée par des sharewares (comme ScrapX).
Enfin, certains utilitaires ont été profondément remaniés ou repensés. En particulier, on notera le nouvel utilitaire Aperçu qui reprend le rôle du défunt PictureViewer, mais étend le concept à tous les formats de fichiers, en particulier le PDF. De son côté, TextEdit, loin d’être une simple mise à jour de SimpleText, s’ouvre à la mise en page, au format RTF et même, sous MacOS X 10.3, au format Word ! Tous ces logiciels se retrouvent bien rangés, dans le dossier « Applications » et le sous-dossier « Utilitaires » sur le disque de démarrage. Ne cherchez plus dans le menu Pomme, aucune application n’y a gardé sa place !
Le Macintosh ED
Dans la collection de l’Aventure Apple, on trouve des modèles un peu particuliers, comme le Macintosh ED, un modèle de Macintosh commercialisé en 1986 et 1987.
Il ne s’agit en réalité que d’un Macintosh 512Ke, un modèle hybride entre le Macintosh 512K de 1984 (dont il a conservé la mémoire vive et l’absence de port SCSI) et le Macintosh Plus de 1986 (dont il a emprunté le lecteur de disquettes 800 Ko et le clavier étendu). Il aura un descendant, le Macintosh Plus ED, mais la série s’arrêtera ensuite : il n’y aura jamais de « Macintosh SE ED », ce qui aurait été mignon puisqu’en anglais, seed signifie « pépin » !
Le Macintosh ED était destiné au marché de l’éducation. À ce titre, il s’inscrivait dans la lignée de l’Apple II « Bell & Howell », de l’eMac ou de l’eMate, et des nombreuses versions « low cost » produites pour répondre aux appels d’offres des établissements scolaires.
Les cartons de l’Apple III
Dernièrement, l’hôtel des ventes Drouot a proposé aux enchères un Apple /// complet, unité centrale, écran Monitor III, lecteur de disquettes Disk III et disque dur ProFile. Petite originalité : outre les manuels et diquettes, le lot était fourni avec les cartons d’origine, de l’époque où la marque n’avait pas encore opté pour le papier glacé et les packagings en couleurs. Et à l’Aventure Apple, vous le savez, on adore les vieux cartons !
Ah… Une main qui se lève au fond… On me signale qu’un Monitor III dans son carton avait déjà été proposé au mois de mars dernier par RRauctions. Il avait trouvé preneur pour 250 dollars.
Déguisez vos appareils Apple en iPod
Les commerçants savent bien que beaucoup d’entre nous aimons bien afficher un peu de nostalgie. La preuve avec une petite sélection d’accessoires qui jouent sur l’image reconnaissable entre mille de ce bon vieil iPod. Cet article n’est pas sponsorisé — mais n’hésitez pas à suivre les liens pour soutenir le site !
Le fabricant Elago propose ainsi des housses pour votre étui d’AirPod ou d’AirPod Pro, qui les feront ressembler à l’iconique iPod U2, avec sa roue tactile rouge. Comptez 15 euros tant pour la version standard (ici sur Amazon) que pour la version Pro (ici sur Amazon).
Toujours au même prix, la marque propose aussi un modèle plus sage, imitant l’iPod classique (ici sur Amazon en version AirPod 1 ou 2, ici en version Pro).
Décidément très inspirée, Elago propose aussi un support permettant d’accueillir et de recharger une Apple Watch (12,80 euros sur Amazon). Ne reste plus qu’à trouver un logiciel imitant l’interface de ce bon vieil iPod.
Dans un tout autre style, vous pourrez commander sur eBay pour moins d’une quinzaine d’euros, des coques personnalisées pour iPhone (ici pour l’iPhone 7, ici pour le 11 Pro, ici pour le 12 Pro…) leur donnant un petit air de bon vieil iPod en noir et blanc.
Malheureusement, malgré un rendu très alléchant, le boîtier imaginé par le designer Joyce Kang, qui permettait de transformer l’écran de l’Apple Watch en iPod, n’a jamais commercialisé !
Combien vaut un Spartacus dans son carton ?
Si vous vous demandez ce que peut bien valoir un Twentieth Anniverary Macintosh (ou Spartacus) dans sa boîte d’origine, alors voici la réponse : 1375 $. Un tel modèle vient en effet de se vendre sur le fameux site d’enchères eBay. Cet ordinateur d’exception a marqué les vingt ans de la marque à la pomme, en 1997 (la commercialisation avait pris un peu de retard, puisqu’Apple avait fêté ses 20 ans en 1996…). Vendu à l’origine 7500 dollars, il fut rapidement bradé. 12.000 exemplaires furent produits, avant que le moule soit volontairement détruit pour garantir le caractère limité de cette série.

Ce type de vente n’est pas exceptionnel : rien que ces dernières semaines, on a vu passer sur eBay un modèle upgradé en G3 400 Mhz, remporté aux Pays-Bas pour 1750 euros, et un autre aux Etats-Unis pour 840 dollars. Un vendeur a même proposé un Spartacus dans son carton neuf, jamais ouvert, en février dernier : les enchères sont montées à 3350 dollars !
[mise à jour du 30/05/2019] Un autre Spartacus en très bon état vient de se vendre sur eBay, complet avec son carton, son manuel utilisateur et deux stylos. Il a atteint 1675 dollars, soit environ 1500 euros.
Le PowerBook/DOS Companion sur eBay
Dans les années 90, posséder un Mac au milieu d’un environnement PC était une vraie galère. Les logiciels pour Mac étaient différents de ceux sur PC, les disquettes ne pouvaient pas être échangées entre les deux plate-formes, et même les matériels étaient incompatibles : écrans et imprimantes possédaient des connectiques différentes ! Alors pour les utilisateurs de PowerBooks amenés à travailler dans un tel environnement, Apple avait une solution : le PowerBook/DOS Companion, que vous pouvez retrouver sur eBay ces jours-ci.

Cette boîte comprenait en fait quatre produits :
– le MacVGA Video Adapter de James Engineering, permettant de connecter un écran couleur VGA ou SVGA sur un PowerBook doté d’une sortie vidéo (comme les PowerBooks 160 ou 180, ou les PowerBooks Duo connectés à un Duo MiniDock) ;
-le logiciel MacLinkPlus/PC de DataViz, capable de traduire des documents tels que des traitements de texte ou des feuilles de calcul, du PC vers le Mac, et réciproquement ;
– le logiciel PowerPrint de GDT Softworks, pour utiliser des imprimantes PC, fourni avec un câble parallèle vers série ;
– le logiciel Macintosh PC Exchange (d’Apple, cette fois-ci), qui permettait de lire des disquettes DOS, Windows ou OS/2 directement sur le Macintosh.
Pour l’occasion, nous avons retrouvé ces deux publicités pour le PowerBook, vantant sa popularité auprès des utilisateurs de Macintosh, mais aussi des utilisateurs de PC : la boîte du PowerBook/DOS Companion y est représentée, avec la mention « MS-DOS-Friendly » !


Liens : Tidbits.com ; Google Books ;
La présentation du Macintosh par SEEDRIN (5)
Ce matin, nous vous présentons une brochure spécifique à la France, éditée par SEEDRIN, la filiale française d’Apple. Elle fait partie d’une série de brochures A4 recto-verso publiées à l’occasion de la sortie du Macintosh, pour présenter cet ordinateur, son système, son matériel et ses logiciels. Elles vont nous accompagner quelques jours… Après le matériel, le Système, puis les extensions et la compatibilité et MacWrite, voici MacPaint. La suite demain !
[edit] La série complète : le matériel, le Système, les extensions et la compatibilité, MacWrite, MacPaint, les outils de développement, Microsoft Multiplan et Charts.
La cassette audio Apple Boogie
Mince alors ! On a raté la fin des enchères sur cette exceptionnelle cassette audio « The Apple Boogie » qui, d’après les dates de copyrights, date au plus tôt de 1987 ! Pour 100 dollars, c’est un autre passionné qui pourra s’en mettre plein les oreilles (en stéréo mais sans audio spatial) avec des titres exclusifs comme Power to Be Your Best, We’re So Excited, Apple II Forever, Breaking Through, Building the Future with You ou Leading the Way.
Certains titres sont des œuvres originales de Geoff Levin et Chris Many, deux compositeurs habitués des musiques de films, tandis que d’autres sont des reprises d’autres titres comme I’m so Excited des Pointer Sisters. Un des titres est particulièrement remarquable : Blue Busters est une parodie de Ghostbusters, où l’ennemi n’est plus un fantôme, mais IBM !
Something strange stinking up your desk?
Who can you call ? Blue Busters !
Want something safe, should of got the best,
Who can you call ? Blue Busters !
We ain’t afraid of no blue, we ain’t afraid of big blue.
When the big machines wants to take control,
Who can you call ? Blue Busters !
…
Quelque chose d’étrange empeste votre bureau ?
Qui pouvez-vous appeler ? Blue Busters !
Vous voulez quelque chose de sûr, vous auriez dû prendre le meilleur,
Qui pouvez-vous appeler ? Blue Busters !
On n’a pas peur de Blue, on n’a pas peur de Big Blue.
Quand les grosses machines veulent prendre le contrôle,
Qui pouvez-vous appeler ? Les Blue Busters !
…
Un disque dur – sac à dos pour le Macintosh
On vous a déjà présenté des sacs pour transporter le Macintosh : c’était un classique avant qu’Apple ne crée un Macintosh Portable puis une gamme PowerBook. Mais un sac à dos pour le Macintosh lui-même, avouez que c’est plus rare. C’était l’idée du Jasmine BackPac, un subtil jeu de mot associant BackPack (le sac à dos) et le Mac. Une manière, comme le disait la publicité, de laisser derrière soi ses problèmes de stockage !
Le BackPac était donc un disque dur SCSI de 20 à 100 Mo qui s’intégrait parfaitement avec le Macintosh. Là où la plupart des autres constructeurs prévoyaient de positionner leur disque dur externe sous le Mac, Jasmine Technologies avait eu l’idée de le fixer derrière la machine. Pour l’installer, il n’y avait rien de plus simple : il suffisait de débrancher le Mac, d’ôter deux vis et la pile de sauvegarde, et de fixer le disque en tournant ses vis avec une pièce de monnaie. Le port SCSI était parfaitement positionné, tout comme l’alimentation électrique, permettant d’allumer le Mac et le disque dur d’un seul geste.
Grâce à une vente actuellement proposée sur eBay, on peut apprécier de près le travail des ingénieurs de Jasmine Technologies (qui avaient même pensé aux petits logements pour les vis retirées du Macintosh), et le manque d’originalité de leur graphiste qui avait (comme d’autres avant lui) repiqué le dessin « Picasso » accompagnant le premier Macintosh. Comme Apple avait tout à la fois déplacé le port SCSI et l’interrupteur et fait disparaître la pile de sauvegarde en passant du Macintosh Plus au Macintosh SE, on remarquera que Jasmine Technologies avait adapté son boîtier lors du changement de modèle…
Une astuce pour l’About Box
Aujourd’hui dans notre rubrique d’Astuces : comment personnaliser l’écran d’informations secret qui apparaît dans Mac OS 9 ?
Vous avez toujours rêvé de travailler chez Apple ? C’est — presque — possible, grâce à ResEdit et MacOS 8.5 (minimum)… Ouvrez dans ResEdit une copie du Finder, puis localisez la ressource “SABT”. Toutes les ressources contenues dans celle-ci correspondent aux phrases qui apparaissent quand on demande “A propos de l’équipe de MacOS 8.5” dans le menu Pomme en maintenant les touches Pomme, Option et Ctrl appuyées. Vous pouvez à loisir remplacer les titres et les noms contenus dans chaque ressource, en prenant garde de ne modifier ni le nombre de caractères, ni les emplacements des chaînes de caractères « ^ ^ » qui correspondent aux retours à la ligne. Si jamais vous tapez plus de caractères qu’il n’y en avait à l’origine, vous risquez de voir apparaître des caractères fantaisistes dans l’écran de l’About Box.
Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.
Publicité : Inside Apple et les périphériques de l’Apple II
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Cette semaine, voici une double page d’avril 1983, parue dans la série des « Inside Apple » que la marque affectionnait à l’époque : des double-pages qui prenaient la forme de publi-information, comme on dirait maintenant. Dans celle-ci, il est question des logiciels et périphériques qui permettent à l’Apple II de 1978 de rester compétitif face à l’IBM PC de 1984 : imprimantes Apple Letter Quality Printer, Apple Dot Matrix Printer et Silentype, joystick II, Apple Hand Controller II, disque dur de 5 Mo Apple ProFile, et pavé numérique Apple Numeric Keypad II.
Les marguerites d’Apple
Avant l’invention des imprimantes à laser, comme la LaserWriter commercialisée par Apple en 1985, la seule façon d’imprimer du texte avec une bonne qualité était d’utiliser une imprimante à marguerite (daisy wheel printer en anglais). C’était un outil dérivé de la machine à écrire traditionnelle, reposant sur le même principe : des caractères en relief appuyant un ruban encré sur une feuille de papier. Les différents caractères étaient répartis autour d’une roue, qui tournait pour aligner la bonne lettre face au marteau chargé de la frapper contre le papier.
Apple a commercialisé une telle imprimante en 1983 sous le nom de « Apple Daisy Wheel Printer », pour son Apple III, son Lisa, mais aussi les Apple II+ et IIe (avec une carte d’interface). Capable de frapper 40 caractères par seconde, elle pouvait aussi reproduire des dessins, en utilisant le caractère « point » comme l’aurait fait une imprimante matricielle. L’opération était beaucoup plus lente, et la résolution ne dépassait pas 120 x 48 ppp…
Les marguerites d’Apple proposaient 130 caractères sur une roue en plastique, là où la plupart des concurrents se contentaient de 96. Seul le caractère « point » était métallique, pour lui permettre de résister à la répétition des frappes lors de l’impression de dessins et de graphismes. La police et la taille des caractères étaient inscrits sur la marguerite : pour changer de police, on changeait la roue !
Publicité – Le PowerBook 100
Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, découvrez la première publicité française pour le PowerBook, réalisée en 1991 par CLM/BBDO. Le message est très simple : le PowerBook est parfaitement adapté à votre manière de travailler, puisque les idées vous viennent brusquement, c’est-à-dire n’importe où, n’importe comment.
Les animations des années 90, c’était trop cool
Je poursuis mon exploration des CD des premières versions de QuickTime. Après le Monsieur Macintosh flippant, voici une animation tout à fait dans le style des années 90. Une époque où le bonheur d’un animateur se calculait selon le nombre d’effets visuels, de couleurs, de bruits et de textures psychédéliques qu’il ajoutait à son projet. Mark Krueger, le membre de l’équipe de développement de QuickTime qui avait animé ce logo (étrangement dénommé QuickCheese) devait être particulièrement content de lui !
Heureusement, au moment de passer aux versions commerciales, Apple avait revu sa communication. Voici justement une compilation des séquences d’introduction fournies avec les différentes versions du logiciel, trouvée sur YouTube.
https://www.youtube.com/watch?v=Jjkdm4bnn0c
Publicité : le Power Macintosh G4
Le dimanche, c’est publicité ! Après le Power Macintosh 9500/200 de la semaine dernière, on reste dans le haut de gamme avec cette page A4 vantant les mérites du Power Mac G4. On remarque un style très inhabituel pour la marque, qui ressemble plus à un communiqué de presse qu’à une publicité : Le Power Mac G4 est tout simplement l’ordinateur le plus rapide jamais conçu pour l’utilisation des applications graphiques. Il tire son incroyable puissance du processeur PowerPC G4 avec Velocity Engine.
Publicité : nouvelle gamme Power Macintosh
Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, nous vous présentons une publicité de 1996 pour la gamme Power Macintosh. Le plus puissant des modèles disponibles à l’époque était le Power Macintosh 9500, avec son processeur PowerPC 604 à 150 Mhz, commercialisé en avril 1996, en même temps que son petit frère le 8500/150, et le tout nouveau 7600/120. Pour ceux qui l’ignoreraient encore, cette gamme avait accueilli seulement l’année précédente les ports au standard PCI, qui remplaçaient les solutions propriétaires NuBus et PDS.
Quand Internet Explorer enregistrait le web
Parmi les nouveautés offertes par Internet Explorer 5, présenté en janvier 2000, figurait en bonne place sa capacité à enregistrer une page web complète, voire carrément un site complet, pour en permettre la lecture ultérieure, hors connexion. À l’époque, moins d’un foyer sur cinq dispose d’un accès à Internet (source Wikipedia), l’ADSL est encore une technologie de niche, et Internet sans fil est un doux rêve (la 3G vient d’être inventée, et l’iBook est le seul ordinateur à disposer du Wi-Fi au monde — sous le nom d’AirPort). Bref, l’idée d’enregistrer un site web sur son disque dur pour le consulter ultérieurement paraît à l’époque pleine de bon sens. Et voici comment cela fonctionne.
Face à une page web chargée, il vous suffit de taper Pomme-S pour faire apparaître la fenêtre d’enregistrement. Si vous souhaitez conserver le texte de la page (sans mise en forme, à la manière de SimpleText), choisissez « Texte brut » dans le menu déroulant. Si vous voulez conserver la mise en forme du document, mais sans les images, choisissez « Source HTML » : le document enregistré pourra être lu par n’importe quel navigateur sur toute plate-forme.
Enfin, choisissez « Archive Web » pour enregistrer non seulement le texte mis en forme, mais aussi toutes les images correspondantes. En cliquant sur le bouton « Options », vous pourrez spécifier le type de médias à enregistrer (vidéo, son, images). Il est même possible d’enregistrer les pages accessibles en 1 à 4 clics (des « niveaux ») depuis la page où vous vous trouvez ! Prévoyez un temps d’enregistrement d’autant plus long que le nombre de niveaux est élevé… Notez également que l’archive web ainsi enregistrée ne pourra être lue qu’avec Internet Explorer.
Publicité : la famille Power Macintosh de 1996
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici la version américaine d’une publicité de 1996, que nous vous avions présentée l’année dernière. La nouvelle gamme PowerMacintosh de 1996, qui était donc en version originale « la nouvelle famille de Power Macintosh », qui travaille aussi vite que vous pensez. Pour le reste, les deux publicités étaient très similaires. La version américaine était plus précise sur les modèles de Power Mac disponibles, du 7200/90 au 9500/150, mais elle ne proposait pas de se connecter au 3615 Apple, forcément !
Remarquez tout de même que les graphistes avaient « retourné » le Power Macintosh 8200 présent à l’arrière plan, pour mieux équilibrer le visuel. On le voit aisément à la tour (dont la bande verticale est passée à gauche) mais aussi au clavier, dont le pavé numérique a subi le même sort…
Quand Apple France ouvrait des bureaux à Metz
En feuilletant un exemplaire du magazine SVM (Science & Vie Micro) de juin 1984, je suis tombé sur cet article, qui rappelle un épisode de l’histoire d’Apple France que j’ignorais totalement, bien qu’étant originaire de Lorraine : Apple France a installé en 1984 un « centre de conception et d’adaptation de logiciels » à Metz, en Moselle. D’après cette brève, Steve Jobs avait fait de la France son pôle européen pour le logiciel (on se rappelle de l’interview qu’il avait alors consacrée à Antenne 2, et que l’INA propose sur son site à ce sujet).
L’installation d’Apple France à Metz avait coïncidé avec la création du Technopôle (qui existe toujours), un parc d’activité imaginé par le maire Jean-Marie Rausch, et regroupant autour de l’école Supélec, une quinzaine d’entreprises, parmi lesquelles Bull, Hewlett-Packard, Thomson ou encore Polaroïd, comme le racontait l’historien Pierre Miquel dans son ouvrage « Vive la France ! ».
À l’époque, la Lorraine vivait une crise sans précédent, liée à l’agonie de la sidérurgie entraînant des dizaines de milliers de licenciements. Dans un entretien accordé au Nouvel Observateur, le patron d’Apple France de l’époque, Jean-Louis Gassée, avait expliqué les dessous de cette implantation :
Pourquoi Metz ? Ce n’est pas nous qui avons choisi. En France, si vous avez une entreprise, vous êtes toujours amené à faire des deals un peu crasseux avec la puissance publique. C’est triste mais c’est ainsi. Or vous savez que la Datar a un droit régalien de décision. Elle nous a dit : si vous voulez avoir plus de mille mètres carrés de bureaux sans qu’on vous exile à Evry ou ailleurs, ouvrez un établissement à Metz. Coup de chance, il y avait là un maire qui comprenait ce que nous faisions et qui met tout en œuvre pour nous aider.
Des System Saver de Kensington sur eBay
Vous vous souvenez de cet article sur les ventilateurs dédiés aux premiers Macs ainsi qu’à différents Apple II ? Eh bien il se trouve qu’on peut en dégoter quelques-uns sur eBay ces temps-ci, si le cœur vous en dit…
On trouve tout d’abord plusieurs versions pour le Macintosh original et ses petits frères 128K, 512K et Macintosh Plus comme celui-ci, celui-là ou encore celui-là, . Les modèles d’Apple qui leur ont succédé étant équipés de leur propre ventilateur interne, cet accessoire était devenu ensuite tout à fait inutile.
Plus rare, on trouve aussi des modèles pour l’Apple IIGS comme celui-ci et celui-là. Ils avaient les dimensions exactes de cet Apple II sorti en 1986 et prenaient place entre l’ordinateur et l’écran.
Mais ce n’est pas tout ! On peut aussi trouver un modèle dédié aux premiers Apple II (ainsi qu’un autre ici). Il se plaçait sur le côté de la machine et forçait la ventilation du transformateur électrique qui avait tendance à faire un peu surchauffer la machine.
Comme toujours sur eBay, en fouillant un peu, on peut finir par trouver d’autres modèles plus anecdotiques, comme ce Super Fan II, qui n’est pas signé Kensington mais R.H. Electronics, Inc, et daté du 28 avril 1982.
Un peu d’archéologie informatique permet d’en trouver la trace dans le magazine InfoWorld du 18 octobre 1982. Page 48, on apprend que RH Electronics, implantée au 566 Irelan à Buelton, Californie, proposait ce Super Fan II (un ventilateur silencieux avec un interrupteur marche/arrêt pour prévenir la surchauffe et les pannes d’interrupteur…) pour 69 dollars, et la Super Ram II, une carte de 16 Ko de mémoire vive pour Apple II, facturée 140 dollars.
Bon anniversaire tout ça !
Le premier septembre est sans doute une date à part chez Apple. On fête aujourd’hui un grand nombre d’anniversaires. En 1980, c’est l’Apple III qui pointe le bout de son imposant nez, pour tenter de conquérir (sans succès) le marché professionnel. En même temps que son ordinateur, Apple présente un écran adapté, le Monitor III, mais aussi le premier écran pour Apple II, le Monitor II, ainsi que le lecteur de disquettes Disk III.
En 1981, Apple présente le ProFile, son premier disque dur de 5 Mo, à une époque où les ordinateurs n’étaient livrés qu’avec un ou plusieurs lecteurs de disquettes. C’est d’ailleurs aussi un premier septembre, mais en 1985, que son successeur destiné au Macintosh est commercialisé : le Hard Disk 20. Le même jour, Apple présente un autre lecteur de disquettes, l’UniDisk 3.5, ainsi que deux autres moniteurs, le Color Monitor IIe et son petit frère, le IIc, deux modèles restés assez confidentiels.

En 1986, c’est encore un premier septembre qu’Apple présente l’Apple IIGS, dernier-né de la gamme Apple II. Deux ans plus tard, c’est l’Apple IIc Plus qui viendra l’épauler pour occuper le marché des réfractaires au Macintosh…

Petit saut dans le temps, puisqu’on arrive ensuite au premier septembre 1994, avec le lancement de la Color StyleWriter 2400 et de la LaserWriter 16/600 PS. Puis, en 1999, vient le tour du CInema Display 22 pouces.
Enfin, en 2010, Apple lance la deuxième génération de son Apple TV, et toute une nouvelle série d’iPod : un iPod Touch (4ème génération), un iPod Nano (6ème génération), et un iPod Shuffle (4ème génération).
La pub du dimanche – Système 7 Pro
Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine : une publicité de 1992 pour le Système 7 Pro. Sous cette dénomination un peu grandiloquente, se cachait en fait la version 7.1.1 du système d’exploitation du Mac, enrichie de quelques technologies toutes neuves : QuickTime et AppleScript, dont les descendants irriguent encore MacOS X de nos jours ; et PowerTalk, qui n’a pas eu la même longévité. Cette dernière technologie s’inscrivait dans l’environnement collaboratif ouvert d’Apple (ou Apple Open Collaboration Environment). Bien que tout le monde l’ait oublié depuis, cette technologie de communication a pourtant inauguré le concept de gestionnaire de mots de passe, bien avant le Trousseau d’accès (qui apparaîtra avec MacOS 9 en 1999) ou le bien connu 1Password (2006).
Une brochure de l’époque Apple – Next
Nous vous présentons aujourd’hui une brochure française d’Apple, diffusée en mai 1997, qui est intéressante à plusieurs titres. Déjà, parce qu’on y retrouve plusieurs produits devenus cultes pour les amateurs d’Apple : le Spartacus, l’eMate, le Newton, le QuickTake, tous jetés avec l’eau du bain par Steve Jobs. On dirait la « brochure de flops » déjà présentée dans notre blog… Mais ce n’est pas tout : il y est aussi question de Mac OS qui fait sa révolution, grâce à l’acquisition de NeXT, garantissant pour les années à venir « le meilleur système d’exploitation qui soit ». Preuve du bazar qui régnait à l’époque chez Apple, il est aussi question de l’autre système d’exploitation, Rhapsody, sur lequel Apple travaillait déjà « en parallèle ».
Apple promettait alors pour 1998 un système multitâche, avec la mémoire protégée, le support de technologies d’avenir, et un niveau de performance et de fiabilité unique. Le grand-public devra en réalité attendre 2001 pour acheter la première version de MacOS X…
Pour le reste, cette brochure est une ode au design et aux performances de l’avant-iMac chez Apple : PowerMacintosh 5500, 6500 et 9600, PowerBook 3400 occupent une bonne part des pages intérieures. Ajoutez une invitation à l’Apple Expo de septembre 1997, une mention du 36 15 Apple (1,29 F/mn) et vous obtenez un véritable panorama du monde des fans français d’Apple il y a déjà 22 ans. Oui, le meilleur était encore à venir !
Une astuce pour les touches de fonction
Aujourd’hui dans notre rubrique Astuces : une manière de personnaliser les touches de fonction qui sont apparues assez tardivement sur les claviers de nos Macs.
Si vous utilisez un Mac portable, vous connaissez déjà les touches de fonction : elles vous permettent de régler le volume sonore et la luminosité de l’écran. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que vous pouvez assigner aux touches F7 à F12 d’autres fonctions, sans aucune difficulté. Ouvrez le Tableau de Bord “Frappe Clavier” et cliquez sur le bouton “Touches fonctions”. La fenêtre qui apparaît vous permet de donner à chaque touche une utilité : cliquez sur la représentation de la touche et choisissez le fichier qui doit se lancer (application, document, son, film, script…). Voilà ! Dès que vous appuierez sur cette touche, le fichier se lancera. Méfiez vous des redondances : il se peut que certaines touches de fonction soient déjà occupées (par un tableau de bord, par la barre des réglages, une extension…). Dans ce cas, choisissez d’autres touches !
Cette astuce a été publiée en 2000 dans la revue A Vos Mac.
Une astuce pour Word 2001
On a déjà parlé d’Office 98 dans nos colonnes. Voici maintenant une astuce pour Word 2001, son successeur. Double-cliquez n’importe où sur une page de texte ce logiciel. Comme par magie, le logiciel ajoute des retours à la ligne, des tabulations ou des justifications, pour que vous puissiez entrer du texte exactement là où vous le souhaitez !

Cette astuce a été publiée en 2001 dans la revue A Vos Mac.
Les remerciements d’Apple Manufacturing
Nous avons déjà présenté une brochure d’Apple Manufacturing, la branche d’Apple en charge de la fabrication des ordinateurs. On y voyait notamment la chaîne de production du Macintosh II, et des cartons de Macintosh SE sur leurs palettes.
Aujourd’hui, nous vous présentons un autre document d’Apple Manufacturing : les remerciements de cette équipe adressés au nouveau client d’un Macintosh. Cette équipe, consacrée à la perfection, invite l’utilisateur à faire part de ses remarques et suggestions, car elle veut qu’il fasse partie de la famille Apple pour les années à venir !
En revanche, il ne nous a pas été possible de déterminer l’origine de ce document, qui nous est parvenu parmi d’autres originaires du Japon. Saurez-vous nous renseigner ?
Apple, la police et le point de croix
Nous continuons d’explorer les tréfonds d’eBay et d’en profiter pour nous cultiver un peu. Nous y avons découvert une marque de modèles pour broderie au point de croix. Oui, dit comme ça, le lien avec Apple n’est pas évident. Mais regardez plutôt comment Bucilla présentait ses modèles dans les années 80…
Une recherche sur eBay permet de constater que la marque a utilisé cette police d’écriture à partir de 1979, et les bandes colorées seulement vers 1991. Ces couleurs en bandes, cette police d’écriture, pas de doute, la source d’inspiration n’est pas difficile à identifier… Voici un extrait du catalogue Apple in Depth, avec la police et le logo utilisés dès 1977. Bucilla avait surtout bien fait attention à remettre les couleurs de l’arc-en-ciel dans l’ordre.
Depuis, la marque a supprimé les bandes de couleurs, comme on peut le voir dans ce modèle diffusé en 2013 et disponible sur Amazon. En revanche, la police de caractère n’a pas évolué. Entre-temps, Apple a changé la sienne à plusieurs reprises…
Il faut tout de même dire, pour la défense de Bucilla, que la police Motter Tektura, créée par l’Autrichien Othmar Motter en 1975, était utilisée à toutes les sauces à l’époque. On en trouve une belle galerie sur le site Fonts in use. Même Reebok l’utilisa jusqu’à la fin des années 90.
Une brochure française pour New Macintosh
Nous avons déjà aperçu à plusieurs reprises sur ce blog la mention « New Macintosh », qu’Apple France avait brièvement utilisée entre 1997 et 1998 pour tenter de se relancer, dans l’élan de Think Different et avant le lancement de l’iMac.
En voici le plus bel exemple, avec cette belle brochure de 20 pages, entièrement dédiée à la gamme Apple pléthorique de 1997, celle-là même que Steve Jobs taillera à la serpe dès l’année suivante pour recentrer la marque sur l’iMac, le Power Macintosh G3 et le PowerBook.
Cliquez sur l’image pour naviguer en 3D dans cette brochure !

Cette brochure nous dévoile donc que New Macintosh désignait les ordinateurs exploitant enfin pleinement la puissance des processeurs PowerPC, grâce notamment à Mac OS 8 qui était développé nativement pour ceux-ci. Au passage, en page 3, la marque vieillissait un peu le Macintosh en lui donnant vingt ans, quand celui-ci n’en avait en fait que treize. C’est Apple elle-même qui avait vingt ans en 1997, pas son « ordinateur convivial qui vous saluait quand vous l’allumiez ».
Le Macintosh était ensuite présenté comme intuitif, productif, connecté et collaboratif. La gamme était alors constituée des petits Power Macs : le 4400 pour l’entreprise, le 5500 et le 6500 pour la maison, le 7300, le 8600 et le 9600 pour les professionnels. Du côté des PowerBooks, on retrouvait le 1400 et le 3400. Enfin, Apple proposait aussi toute une gamme de périphériques : écrans, imprimantes jet d’encre et laser, appareil photo, scanner…
Avant Titan et l’iCar, une Renault Clio Apple
À l’heure où les rumeurs les plus folles circulent sur fond de projet Titan et d’iCar chez Apple, voici l’occasion de revenir sur une information dont nous vous parlions déjà il y a une éternité sur l’Aventure Apple : Apple a participé à une série limitée de la Renault Clio, en Espagne. Après la piqure de rappel administrée il y a quelques années par le Journal du Lapin, il est temps de nous rafraîchir la mémoire !
Pour commencer, il faut préciser que la Clio Apple était une des innombrables séries limitées proposées par la marque : vous vous souvenez peut-être de la Clio Shangai, de la Clio NRJ, de la Clio Chipie, ou de la Clio Alizé. Aux Pays-Bas, on croisait des Clios Longchamp. En Grande-Bretagne, des Clios Paris ou Versailles. En Allemagne et en Italie, des Clio Oasis ou Mexx. Bref, des dizaines de versions limitées dont beaucoup usaient du co-branding pour associer deux marques à succès. Un inventaire de ces modèles, avec leurs prospectus, est proposé sur le site Les Renault de Papier)

En Espagne plus particulièrement, Renault venait de frapper un grand coup en 1995 avec une campagne publicitaire à succès : JASP, pour Jovenes aunque sobradamente preparados (Jeunes, mais bien préparés). Plus qu’une publicité, c’était une véritable analyse sociale de cette nouvelle génération, des jeunes adultes à la tête bien faite venant bousculer un marché du travail déjà encombré et un peu sclérosé. Une campagne publicitaire qui a marqué les Espagnols, plus encore que le fameux « Pas assez cher, mon fils » des Français de la même génération ; à tel point que le terme JASP est aussi commun en Espagne que Génération X, Génération Y, ou Millenials.
Avec cette publicité JASP, reprise dans des magazines et sur des panneaux d’affichage, Renault ciblait une génération diplômée, bien dans sa peau, capable de citer Kant et Sénèque, une génération qui recherchait une voiture moderne, audacieuse, à la fois raisonnable et sportive, fiable et sans prétention. L’année suivante, surfant sur cette image renouvelée, la filiale espagnole de Renault accolait le logo JASP à toute sa communication dédiée au modèle Clio. C’est tout naturellement qu’on retrouve ce logo sur les brochures et les publicités de la série Limitée Clio Apple proposée en 1996 en Espagne.
Alors, qu’avait-elle de spéciale, cette Clio Apple ? Hé bien honnêtement, pas grand chose : des rétroviseurs et un béquet aux couleurs de la carrosserie, un autoradio-cassette avec commandes au volant, et deux malheureux monogrammes Apple sur les flancs. Bref, les simples finitions optionnelles de la Clio 1 phase 3, rien de plus. La marque proposait deux modèles : la Clio S (3 ou 5 portes, 1,4 L, 75 cv) et la Clio RSi (3 portes, 1,8 L, 110 cv). Vous pouvez découvrir la brochure complète de la Clio Apple (6 pages) sur notre blog, en cliquant ici !
Comme l’ont constaté nos lecteurs hispanophones dans la publicité ci-dessus, cette Clio était fournie avec un téléphone GSM et un PowerBook 190, l’offre étant valable uniquement jusqu’à épuisement des stocks de PowerBooks, remplacés ensuite par l’infâme Performa 5260 dont nous avons déjà parlé par ailleurs. D’après nos souvenirs, l’offre avait été prolongée avec le PowerBook 1400, commercialisé en octobre 1996.
Le slogan « 110 chevaux, 500 mégas » aurait également fleuri sur les panneaux publicitaires, si l’on en croit ce cliché retrouvé tout au fond d’internet. 110 chevaux, c’était la puissance du modèle RSi ; 500 mégas, la capacité du disque dur du PowerBook.

Il y avait même une publicité dont YouTube a gardé une trace, oui, une vilaine trace qui fleure bon l’importation à l’aide de la carte d’acquisition pour Performa et la compression à l’aide du codec Cinepak en vogue à l’époque :
https://www.youtube.com/watch?v=-w96XMbm5Vw
Pour 3000 euros, il est toujours temps d’acquérir une de ces voitures, dans le coloris bleu azur, sur ce site espagnol de petites annonces. Elle compte 88.000 km au compteur, et se trouve à Barbastro, au sud des Pyrénées.
Enfin, soyez attentifs afin de ne pas confondre cette Clio Apple avec la Clio i-Music, qui n’a rien à voir du tout. Commercialisée en 2006 et 2007, cette série spéciale (également disponible dans les autres modèles de la marque) était simplement dotée de haut-parleurs supplémentaires et d’une connectivité renforcée grâce au bluetooth et au boîtier TunePoint compatible iPod et USB. Si vous voulez transformer votre Modus en Modus i-Music, vous trouverez des logos tout neufs sur eBay.

Bon anniversaire l’Apple II europlus !
Le 1er juin 1979, plus de deux ans après avoir commercialisé son Apple II, Apple s’ouvre à l’international en commercialisant tout à la fois son Apple II plus aux États-Unis et deux modèles destinés à l’export : l’Apple II europlus pour l’Europe, et l’Apple II J-Plus pour le Japon. Tous deux intégraient des modifications rendues nécessaires par les spécificités techniques et légales de ces deux régions : alimentation électrique en 220V, sortie vidéo en PAL pour l’Europe…
En revanche, le clavier restait un modèle QWERTY sans accents pour nous autres européens, tandis que les Japonais bénéficiaient d’un alphabet syllabique Katakana inscrit sur les tranches des touches et accessible grâce à une ROM modifiée.

Pour la petite histoire, on se souviendra qu’à la même date, un autre modèle d’Apple II fut commercialisé, sous la marque Bell & Howell. Il s’agissait d’un modèle spécialement destiné au marché de l’éducation, dans un boîtier de couleur noire équipé de quelques raffinements. Il n’était plus possible d’ouvrir le boîtier quand l’ordinateur était sous tension, l’interface pour la connexion avec un lecteur de cassettes était intégrée, des connecteurs audio et vidéo avaient été rajoutés, ainsi que des ports pour les joysticks, sans oublier une série de prises 110V pour allumer et éteindre d’un coup l’ensemble des périphériques. Le Musée Apple de Pragues en propose un amusant poster sur le thème « Rejoignez le côté obscur » :

Combien de barrettes de RAM dans votre Mac ?
Aujourd’hui, quand on achète un Mac, on sélectionne la quantité de mémoire vive que l’on souhaite au moment de son achat, puis on n’y touche plus. Il y a trente ans, c’était bien différent : la plupart des Macs disposaient d’emplacements libres dans lesquels on pouvait installer des barrettes de mémoire, et les changer au fil du temps et de l’évolution des prix et des besoins. Résultat : pour s’y retrouver, il fallait au moins ce poster retrouvé et partagé par Mike, un de nos lecteurs, qu’on remercie au passage.
On y découvre avec plaisir qu’un Macintosh IIsi pouvait disposer principalement de quantités impaires de mémoire vive, en raison de la présence d’un module de 1 Mo intégré à la carte-mère, que le Quadra 900 pouvait grimper à 256 Mo grâce à l’installation de 16 modules de 16 Mo, ou que le premier Macintosh Portable devait se contenter d’un maximum de 5 Mo.
Comment rendre un PC compatible avec l’Apple II
Le mois dernier, nous vous présentions un PC un peu particulier, le WPC Bridge de Cordata qui, en 1986, permettait de basculer entre un mode « PC 8086 » et un mode « Apple IIe » pour profiter du meilleur des deux mondes. Pour le constructeur, le débat entre PC et Apple II était ainsi clos. Au même moment, un autre constructeur relançait le débat, à la mode de Paul Amar (par ici pour les moins de trente-cinq ans)…
Ce constructeur, c’était le californien Diamond Computer Systems, dont le premier produit était donc une carte d’extension dédiée au PC d’IBM, permettant d’utiliser les logiciels pour Apple II, ou tout du moins une très large part d’entre-eux. Le premier modèle de carte était équivalent à un Apple II+ (processeur 6502 et 64 Ko de mémoire vive), tandis qu’une version supérieure imitait l’Apple IIe enhanced (65C02 et 128 Ko).
Cette carte disposait de deux processeurs, l’un pour le mode Apple II, l’autre pour gérer l’interface avec le PC qui l’accueillait, via le port ISA ou MCA. Elle était fournie avec plusieurs câbles, permettant de la connecter au lecteur de disquette interne, au contrôleur de disque, mais aussi à la carte graphique, puisque cette carte interceptait la sortie vidéo du PC pour la renvoyer elle-même vers l’écran, en composite ou en RGB. Mieux : elle émulait une carte imprimante pour que les logiciels Apple II puissent utiliser l’imprimante connectée au PC. Elle disposait également d’un port pour le joystick Apple et d’un port pour connecter un lecteur de disquettes Apple Disk II, mais offrait surtout une solution appelée Trackstore, permettant de copier les programmes Apple sur un disque dur ou une disquette PC. Pour basculer du PC à l’Apple II et réciproquement, il suffisait de taper Alt-Esc : les programmes de chaque système continuaient de tourner en arrière-plan !
Liens : AppleLogic ; HackZApple
Bon anniversaire Claris !
Le 28 avril 1987, Apple se séparait officiellement de sa division en charge du développement de logiciels, qui prenait son indépendance sous le nom de Claris. Cette filiale d’Apple prit notamment en charge, dès cette date, les logiciels emblématiques du Macintosh : MacPaint, MacWrite, MacProject, MacDraw, mais aussi le fameux AppleWorks alors réservé aux Apple IIc, IIe, et IIGS, et qui ne sera porté sur Macintosh qu’en 1991, avec le succès que l’on connaît. Même HyperCard sera un temps confié à Claris qui le rendra payant, avant de le restituer à Apple qui le laissera ensuite s’éteindre à petit feu.

Claris apporta à la gamme de logiciels d’Apple le service de support aux utilisateurs qui lui faisait défaut jusqu’alors, et garantira le respect des règles de concurrence entre les différents éditeurs de logiciels et vis-à-vis d’Apple. La plupart des logiciels originaux du Macintosh disparurent officiellement du catalogue de Claris le 1er janvier 1998 : MacPaint, MacWrite II, MacWrite Pro, victimes de ventes décevantes liées au succès de ClarisWorks. À cette date, Claris proposa d’ailleurs aux utilisateurs de ces logiciels d’acquérir une licence complète de ClarisWorks au prix réduit de 49 dollars.

Entre-temps, Claris avait développé toute une gamme de nouveaux logiciels, comme l’excellent Claris HomePage, l’un des premiers éditeurs HTML wysiwyg (commercialisé de 1996 à 2001), Claris Emailer, ou la célèbre base de données FileMaker, rachetée à l’éditeur Nashoba dès 1988. Quand Apple réabsorbera sa filiale au retour de Steve Jobs en 1998, c’est sous ce même nom de FileMaker que l’aventure se poursuivra pour l’ancienne filiale devenue société indépendante, pour se concentrer sur ce seul logiciel.
Sources : InfoWorld (sur Google Books), Wikipedia
📣 Petite annonce : je vends un Apple Studio Display de 1998 !
Ayant eu la chance et le plaisir de dégoter deux Apple Studio Display, modèles originaux de 1998, j’en propose un aux enchère sur eBay ces jours-ci. Pour le coup, outre l’opportunité de posséder le premier (vrai) écran plat d’Apple, c’est aussi l’occasion de me soutenir un petit peu dans mon activité bénévole de vingt ans : vous raconter la belle aventure Apple !
Certes, c’est pas donné, mais si vous trouvez moins cher ailleurs, n’hésitez pas à me le signaler 😉 Pour ce prix-là, je vous garantis le meilleur carton de l’histoire des postes.
Plus qu’un écran parmi d’autres, ce premier Apple Studio Display marquait le tournant entre l’époque du tout-beige et le futur iMac. À sa sortie, on s’était vraiment interrogés sur son drôle d’air qui n’allait avec rien dans la gamme de l’époque.
Un de ces jours, je prendrai le temps de numériser proprement une très belle brochure d’Apple UK où cet écran joue le rôle central. En voici justement la page centrale, pour patienter…
Publicité : Apple Expo 88 à La Villette
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une invitation à l’Apple Expo qui se déroulait, en septembre 1988, à La Grande Halle de la Villette, pour la troisième et dernière année avant de filer s’installer au CNIT de La Défense dès l’année suivante. En septembre 1988, Apple n’avait pas grand chose de neuf à présenter par rapport à l’année précédente : un vague Apple IIc Plus, un gros Macintosh IIx (avec un X, comme le Macintosh SEx), un lecteur AppleCD SC, et… c’est à peu près tout.
















































































































































































