PowerBook Apple Publicité

Pourquoi le PowerBook est populaire

De temps en temps, nous aimons bien vous présenter une publicité américaine d’Apple. Apple France s’étant longtemps appuyée sur l’agence CLM/BBDO, nous n’avons pas profité des mêmes campagnes que les autres utilisateurs dans le monde. Aujourd’hui, c’est une double-page de 1993 que nous vous présentons : elle explique pourquoi le PowerBook est tellement apprécié par ceux qui n’y connaissent rien en informatique… et par ceux qui sont des experts de la matière.

PowerBook popular Ad

Si le PowerBook est l’ordinateur portable le plus vendu aux États-Unis, c’est parce qu’il suffit de l’ouvrir pour se mettre au travail. Pas de commandes à apprendre, pas de fichier système à configurer. Plus facile à utiliser, donc utilisé plus souvent, il rend l’utilisateur plus efficace. Mieux connecté grâce à AppleTalk, il permet de garder le contact avec ses fichiers, ses messages et même ses fax. Pas besoin de s’y connaître, quand on a la bonne machine, compatible avec les disquettes et les logiciels MS-DOS (grâce à SoftPC). QuickTime n’est pas oublié, pour des vidéos, des animations et des musiques impressionnantes.

PowerBook Apple Publicité

Et si le PowerBook est aussi populaire parmi les experts, c’est qu’il est plus qu’un ordinateur miniaturisé. Son design tient compte des différences d’utilisation entre le bureau et l’extérieur. Parce qu’il est simple à utiliser, il réduit les coûts de support aux utilisateurs. Avec PowerBook/DOS Companion, il devient compatible avec le monde MS-DOS, ses fichiers, ses écrans et ses imprimantes. Grâce à ses quatre modèles, du noir et blanc à la couleur, il est sur-mesure pour chaque utilisateur, même le patron !

L'Aventure Apple en 2000

Bon anniversaire l’Aventure Apple !

Et voilà. Dix-huit ans. Il y a dix-huit ans, Wikipedia n’existait pas (YouTube, Facebook et les autres non plus, d’ailleurs).  Il y a dix-huit ans, je vous invitais à découvrir l’histoire d’Apple, en Français.

Et aujourd’hui, dix-huit ans plus tard, l’Aventure Apple est toujours là, fidèle au poste, tour à tour hébergée chez Multimania, Citeweb, puis chez MacGeneration. Alors bien sûr, tout n’est plus tout à fait à jour, et le design du site a vieilli. Il faut dire que les occupations n’ont pas manqué, ces derniers temps. Mais la passion est toujours là, et intacte. Alors on va s’y remettre et rattraper le retard. Un site plus moderne est en préparation, pour accompagner les dix-huit prochaines années de l’Aventure Apple !

L'Aventure Apple en 2001
Retrouvez l’Aventure Apple de 2001 sur web.archive.org

À l’intérieur de l’Apple IIe (en vidéo)

Sur l’Aventure Apple, nous aimons bien retrouver de vieilles vidéos : nous avons déjà parlé de cette visite de l’Apple Expo 1985, de cette présentation de la PAO sur Macintosh vers 1990, ou de ce reportage de 1996 sur la console Pippin. Aujourd’hui, nous exhumons une vidéo, possiblement tournée en 1984, mettant en scène deux petits personnages, un journaliste (Stewart Cheifet) et un ingénieur d’Apple, qui vérifie que tout se passe bien dans un Apple IIe « puisqu’un utilisateur va bientôt allumer la machine ». On découvre « en vrai » le processeur, les ROM avec le langage Basic, la mémoire vive, et les échanges avec la carte qui contrôle le lecteur de disquettes…

https://www.youtube.com/watch?v=XORU20p9QWc

Pas d’inquiétude à avoir pour nos deux humains rétrécis : c’est juste du 12 volts ! Cette séquence est extraite de l’émission « Computer Chronicles », une émission américaine diffusée sur PBS de 1983 à 2002.

Les réactions à la vidéo sur YouTube valent autant le détour que la vidéo elle-même. Certains lecteurs se souviennent que les Apple IIe étaient vraiment aussi grands que ça, alors que les ordinateurs tiennent maintenant dans une poche. D’autres se demandent s’il y avait une salle de bain dans l’Apple IIe, ou s’il existait un programme permettant de précipiter les micro-humains à travers le ventilateur…

Astuce Apple MacOS Startup Movie

Souvenir : le Startup Movie

Et vous, avez-vous connu l’époque où l’on pouvait glisser un film QuickTime dans le dossier système pour le voir s’afficher pendant le démarrage du Mac, lors du chargement des extensions ? L’astuce ci-dessous, reproduite de l’Apple Magazine de l’hiver 1996, vous rafraîchira la mémoire…

Astuce Apple MacOS Startup Movie

Précisons tout de même qu’il ne fallait pas ajouter d’espace dans le nom “StartupMovie”… Et rappelons qu’il était également possible d’afficher une simple image, qu’il fallait enregistrer au format “Resource PICT”, sous le nom de “StartupScreen” (toujours sans espace et sans guillemets), directement dans le Dossier Système. Cette fonctionnalité n’a pas survécu au passage à MacOS X.

Microsoft Apple 1989 ad

L’utilisateur Microsoft, fan de Mac (1989)

Voici une publicité sur deux double-pages datant de 1989, vantant les qualités de l’intégration des logiciels Microsoft sur le Mac. Microsoft le dit : « Il faut un certain type de personne pour être un fan de Mac. Un utilisateur Microsoft ». Pour illustrer le fan de Mac, on trouvait bien sûr un badge « Moof » du Dogcow, un badge Apple, le slogan de l’époque « The power to be your best », une reproduction du tableau Macintosh d’Andy Warhol, ou encore un ticket d’entrée à MacWorld Expo.

Microsoft Apple 1989 ad

Sur la deuxième page, outre les badges et broches aux couleurs de Microsoft Excel, Word, Works ou Mail, on trouvait aussi un logo Converse (pour faire jeune et cool), une photo avec Bill Gates, et un édito extrait d’une revue « West Side users group », vantant la qualité des logiciels de Microsoft. Hélas, si ce groupe d’utilisateur Apple a peut-être existé, Google n’en a gardé aucune trace… De là à penser que le texte a été écrit spécialement pour cette publicité, il n’y a qu’un pas !

Microsoft Apple 1989 ad

iTunes sur deux écrans

iTunes, tu manqueras à nos soirées…

En nous replongeant dans les archives d’A Vos Mac, le mensuel qui nous a accompagnés de 1999 à 2017, nous avons retrouvé quelques souvenirs un peu oubliés d’iTunes, au sommet de sa gloire au milieu des années 2000. À l’époque en version 4.5, il proposait une nouvelle fonction appelée « Mix de soirée ». Le site officiel d’Apple a d’ailleurs gardé la trace de l’e-mail envoyé aux abonnés à la liste de diffusion d’iTunes lors de la sortie de cette version. Voilà ce que nous en disions à l’époque.

iTunes 4.5 Party Shuffle

Le « Mix de soirée » ou « Party Shuffle » en version originale, combine les capacités d’une liste de lecture et de l’enchaînement en fondu, avec un contrôle sur l’ordre des pistes, et un affichage réduit pour faciliter l’organisation. Première étape à suivre : activer la lecture en fondu dans les préférences « Effets » d’iTunes. La liste fonctionne également sans cette option, mais avouez que ça serait dommage ! Ensuite, cliquez sur la ligne « Mix de soirée » afin d’afficher la liste correspondante, qu’iTunes remplit avec des titres choisis au hasard dans votre bibliothèque ou dans une liste existante, selon la source que vous sélectionnez en bas de la fenêtre. Vous pouvez déjà supprimer des chansons, ou changer l’ordre de lecture. Remarquez que le bouton « Shuffle » qui permet dans toute bibliothèque de mélanger les pistes, est ici grisé : les pistes ne peuvent être lues que dans l’ordre affiché.

iTunes 4.5 Party Shuffle

On comprend alors un peu mieux la psychologie du système : c’est une sorte de désordre… ordonné ! Ou plus exactement, un désordre sur lequel on garde le contrôle. En effet, vous pouvez court-circuiter les choix du Mac en glissant depuis la Bibliothèque ou depuis une autre liste de lecture, des pistes vers l’icône « Mix de soirée ». Ces pistes s’ajoutent à la suite des chansons de la liste, et vous pouvez ensuite les déplacer pour, par exemple, les lire plus tôt dans l’ordre d’enchaînement. Et pour aller encore plus vite, faites un control-clic sur une piste, et choisissez l’une des deux commandes : « Ajouter au Mix de soirée » ou « Ajouter au Mix de soirée comme morceau suivant ».

iTunes 4.5 Party Shuffle import

Une astuce pour vous simplifier la tâche : créez une nouvelle liste de lecture, dans laquelle vous glissez toutes les pistes que vous pourriez être amené à lire pendant la soirée. Puis retournez dans « Mix de soirée » et sélectionnez cette nouvelle liste comme source. Ainsi, vous pouvez avoir confiance : même sans intervention de votre part, seuls les morceaux intéressants seront diffusés. Mais vous gardez la main : rien ne vous empêche de glisser une piste depuis une autre liste vers le Mix, iTunes l’acceptera sans broncher.

Et si vous souhaitez utiliser iTunes 4.5 pour animer une soirée, alors envisagez d’utiliser un très grand écran, ou un deuxième écran, et suivez le guide pour utiliser au mieux des capacités cachées du juke-box d’Apple. En suivant ces quelques étapes, vous pourrez afficher à l’écran à la fois votre bibliothèque sonore, le « Mix de Soirée » d’iTunes, un effet visuel, et l’égaliseur, pour tout garder à portée de souris.

iTunes sur deux écrans

Commencez par ouvrir iTunes, créez une nouvelle liste, que vous intitulerez tout simplement « Ma musique », et dans laquelle vous glisserez tous vos fichiers musicaux, ou plus simplement, l’icône « Bibliothèque ». Vous pouvez également créer une liste intelligente, dont le contenu ne répondra à aucune condition et sera limité à 99.999 morceaux, largement de quoi contenir toute votre musique, et ainsi toujours mise à jour en temps réel, en même temps que votre bibliothèque. Double-cliquez sur votre nouvelle liste afin de l’ouvrir dans une nouvelle fenêtre, que vous ne devrez plus fermer. Retournez dans la fenêtre principale d’iTunes, celle avec les listes dans la colonne de gauche, et double-cliquez maintenant sur l’icône de la liste « Mix de soirée ».

Retournez à nouveau dans la fenêtre principale, et activez l’effet visuel, en mode fenêtre et non en plein écran, bien entendu. Puis cliquez sur le bouton de l’égalisateur pour l’afficher. Vous avez maintenant quatre fenêtres ouvertes en même temps, et ceux qui ont tenté l’expérience sur un écran standard comprennent l’utilité du deuxième écran ! Organisez vos fenêtres, en gardant les deux fenêtres de listes à proximité. En effet, vous pourrez ainsi, tout au long de la soirée, glisser des pistes de musique vers le Mix et les organiser. Pas besoin de jongler avec les fenêtres ou les listes, chacun comprend et peut jeter un coup d’œil à la suite du programme !

Notez qu’iTunes 8.1, en 2009, renommera « Mix de soirée » en « iTunes DJ », avant que la version 11 ne le fasse disparaître en 2012.

 

Keynote 1.0 text effects

Quelques astuces pour Keynote 1.0

Puisque c’est aujourd’hui l’anniversaire de Keynote, voici quelques astuces pour la version 1.0, publiées en 2003 dans la revue A Vos Mac.

Dans Keynote, vous pouvez afficher en fond de diapositive une image ou un dégradé en passant par l’Inspecteur de Diapositive (Slide Inspector). De manière encore plus simple, vous pouvez afficher une couleur unie en la glissant depuis la palette des Couleurs vers la miniature de la diapositive à gauche de la fenêtre.

Keynote 1.0 background color

Avec les options de texte, on peut facilement créer des effets visuels donnant l’impression de mélanger plusieurs calques graphiques, alors qu’on ne joue en réalité que sur un champ de texte. Ainsi, l’effet visuel est efficace sans pour autant compliquer les modifications des diapositives. Le meilleur moyen est d’utiliser l’option d’ombres : en jouant sur les valeurs et les couleurs, on peut aisément donner l’impression d’utiliser plusieurs calques en transparences. Dans l’exemple, le texte est blanc et transparent, tandis que l’ombre est noire, précise, et éloignée.

Keynote 1.0 text effects

Enfin, sachez que Keynote vous aide à placer précisément vos éléments de diapositive (textes, images, titres…) grâce à des repères jaunes qui « aimantent » l’objet en question pour le centrer ou l’aligner avec les autres éléments. Pour désactiver temporairement cette fonction pratique mais un peu envahissante, appuyez sur la touche commande (Pomme) en même temps que vous déplacez l’objet.

Le Macintosh IIfx, mère de l’invention

« La nécessité est la mère de l’invention », écrivait le philosophe grec Platon dans La République. Une idée reprise par Apple pour ce poster double-face vendu chez Drouot l’été dernier. D’un côté, on y voyait la carte-mère du Macintosh IIfx, le plus puissant de la gamme à sa sortie en mars 1990. De l’autre côté, on y découvrait en détail ce qui permettait d’atteindre cette puissance nécessitant de débourser entre 9000 et 12000 dollars de l’époque pour l’acquérir : six ports NuBus internes, un port PDS avec accès direct au bus système, un contrôleur DMA avec accès direct au port SCSI pour décharger le processeur de la gestion bas-niveau des entrées-sorties, un processeur 68030 à 40 MHz et son coprocesseur 68882, jusqu’à 128 Mo de mémoire vive DRAM, 512 Ko de ROM 32-bit, et même 32 Ko de cache de mémoire vive ultra-rapide.

Macintosh IIfx Mother of Invention

Jake Harms iLamp iMac G4

Que faire avec un vieil iMac ?

Comme tous les ordinateurs, les iMacs finissent par vieillir, par tomber en panne, et ne plus rien valoir (ou presque) sur le marché de l’occasion. Alors plutôt que de les déposer à la déchetterie, certains préfèrent leur offrir une deuxième vie. En voici quelques exemples pour vous donner des idées !

Jake Harms, par exemple, a transformé son ancien iMac G4 (le fameux Tournesol) en une lampe de bureau du plus bel effet. Il en a fait un véritable business, et a étendu le concept, puisqu’il propose sur son site non seulement sa lampe (399 dollars), mais aussi un iMac G3 aquarium (à partir de 349 dollars) et une petite horloge basée sur le cache-CD de l’eMac (35 dollars). Il vend même un kit pour transformer soi-même un iMac G3 en aquarium !

Jake Harms iLamp iMac G4

iMac aquarium

Si vous n’avez pas de poissons, vous avez peut-être un chat. Celui-ci mérite la plus belle des niches, et quoi de mieux alors qu’un bel iMac débarrassé de son écran pour y glisser une couverture ? En voici un modèle remarqué sur le site de partage d’images Imgur. Ca marche aussi avec les hamsters !

iMac cat house

Vous pouvez également vous servir de quelques coques d’iMacs colorés pour faire un peu de home staging, comme on dit maintenant. La photo ci-dessous a fait (plusieurs fois) le tour du monde depuis qu’elle a été publiée à l’époque où les iMacs avaient encore une bordure épaisse en aluminium…

iMac G3 lamps

Le site Kiwidee, de son côté, vous propose de transformer votre iMac, au choix, en machine à expresso, en dock pour iPhone et iPad, ou en boîte aux lettres… Quant au G4 Cube, il le transforme en caisson de basses pour les petites enceintes Apple Pro Speakers (ça change du traditionnel distributeur de mouchoirs en papier…). Le site n’ayant pas été mis à jour depuis 2010, prenez contact avant toute commande !

iMac coffee

Plus classique, voici un iMac G4 Tournesol transformé en support pour iPad, remarqué sur Reddit. Il en existe de nombreuses versions, réalisées avec plus ou moins de goût et de finesse. Certains conservent le cadre de l’ancien écran pour y intégrer l’iPad ; d’autres ne conservent que le pied articulé, comme celle-ci.

iMac G4 iPad stand

Autre possibilité avec l’iMac G4 tournesol : n’en conserver que la coque, et installer à l’intérieur un Mac mini récent. Nombreux sont ceux qui ont essayé ce bricolage de haut niveau, là aussi avec plus ou moins de patience. Vous trouverez par exemple ces jours-ci sur Leboncoin un iMac G4 17 pouces équipé d’un Mac mini fin 2009 (Core2Duo à 2,26 GHz, SSD de 250Go, 8Go de mémoire vive). Petits raffinements de ce modèle : les enceintes Apple Pro Speakers d’origine, normalement incompatibles avec le Mac mini, sont alimentées par un amplificateur intégré, et connectées par un port USB modifié (le fameux port USB tronqué qu’Apple utilisait comme rallonge pour son clavier) et le lecteur SuperDrive du Mac mini est accessible par la trappe du lecteur CD de l’iMac. Beau boulot PML (un fidèle lecteur) !

Mac mini G4 iMac G4

 

La seconde génération d'écouteurs d'iPod

Bon anniversaire l’iPod !

Il y a dix-sept ans tout rond, Apple présentait son premier iPod. Son disque dur de 5 Go capable d’embarquer un millier de chansons était l’un des premiers modèles 1,8 pouces du marché. Au-delà de cette petite prouesse, l’iPod se démarquait aussi par sa roue de navigation, par l’intégration avec iTunes, par sa mémoire tampon de 20 minutes (contre quelques secondes pour les lecteurs de CD portables), ses dix heures d’autonomie, et le câble FireWire qui lui offrait une grande rapidité de transfert. Pour démontrer tous ces avantages justifiant son prix faramineux de 3.600 francs, Apple avait conçu un spot publicitaire d’une minute que voici :

MacG avait publié en 2013 une belle rétrospective du premier iPod, pour ceux qui aurait raté ça à l’époque. L’Aventure Apple dispose également d’une page consacrée à l’iPod et à toutes ses déclinaisons, Nano, mini, Classic, Touch… On a du mal à l’imaginer, mais lors de la présentation de l’iPod, tout le monde s’était demandé ce qu’Apple imaginait en s’attaquant à ce marché de niche, avec un modèle hors de prix…

Microsoft Word 4 pour Mac

Souvenir – Word 4

Et vous, utilisiez-vous Word 4 sur Mac, en 1989 ? Il faut être honnête : quiconque a utilisé des versions « modernes » de Word (disons, depuis Office 98) sera ébahi de la simplicité de Word 4. Ce logiciel était à peine plus puisant que MacWrite apparu cinq ans plus tôt. Microsoft avait certes prévu un dictionnaire pour le correcteur orthographique, et ajouté quelques fonctions comme la numérotation des pages ou l’insertion automatique de notes de bas de page, mais pour le reste, nous étions encore à la préhistoire de la bureautique. Pas d’options de zoom sur la page, pas d’insertion d’images, pas de colonnes, pas de tableaux, pas de lettrines… Et pourtant, c’était ce qui se faisait de mieux !

Microsoft Word 4 pour Mac

Apple Notebook disks

Des disquettes spéciales pour PowerBook

Voici peut-être l’une des idées les plus farfelues dans la longue liste des produits auxquels seul Apple pouvait penser. Non mais sérieusement, qui a donc bien pu avoir l’idée de créer une disquette spécialement adaptée aux ordinateurs portables ?

Apple Notebook disks

Car c’est bien ce que l’on trouve sur eBay ces jours-ci : une bête boîte de 10 disquettes 3″1/2 de 1.4 Mo. Des disquettes grises comme le PowerBook, avec une surface anti-poussière, anti-statique, et des matériaux plus résistants aux vibrations, aux chocs et aux changements de température et d’humidité…

Apple Notebook disks

Attention cependant : à 650 euros la boîte, on approche des 45 millions d’euros le Téraoctet, ce qui n’est pas forcément une bonne affaire… Mais quand on aime, on ne compte pas !

La MacTable de ScanCo en 1986

La MacTable, la vraie !

Quand on voit le prix qu’Apple s’autorise à fixer pour une chiffonnette ou un pied d’écran, on n’imagine même pas ce qu’elle demanderait si elle fabriquait elle-même des tables pour ses ordinateurs (on me signale dans le fond que les tables des Apple Stores sont estimées entre 10 et 30.000 dollars pièce, ça donne une indication).

Du milieu des années 80 au milieu des années 90, on pouvait trouver des tables dédiées au Macintosh et fort logiquement dénommées « MacTable », mais ce n’était heureusement pas Apple qui les fabriquait, c’était l’entreprise ScanCo. Une première référence était apparue en 1986, spécialement pour le petit Mac tout-en-un. La machine était retenue penchée en arrière (pour bien se casser le cou sans doute) et il y avait de la place pour des périphériques et même pour une ramette de feuilles perforées pour l’ImageWriter.

La MacTable de ScanCo en 1986

En 1988, une deuxième référence était apparue, plus adaptée au nouveau Macintosh II et à l’imprimante LaserWriter.

La MacTable de ScanCo en 1988

Vers 1993-1994, on trouvait encore toute une gamme de la marque : PowerTable en 29 ou 38 pouces (299 à 349 dollars), MacTable en 46 ou 58 pouces (349 à 379 dollars).

1994 Apple SVM

1994 : Apple cherche…

Intéressant, cet article de la revue SVM de janvier 1994 : « Apple déploie ses têtes chercheuses ». Comme cet autre article au sujet de Taligent, il nous rappelle à quel point la situation d’Apple était critique au milieu des années 90 : réelle stratégie ou recherche de portes de sortie tous azimuts ? s’interroge Pierre Vandeginste.

Car en 1995, Apple fabrique des ordinateurs, mais aussi une plate-forme mobile Newton,  un lecteur multimédia PowerCD, elle édite des logiciels et diffuse des CD-Roms, elle gère des services de messagerie, et voici qu’elle se lance dans la distribution de logiciels et participe à une expérimentation de vente à distance !

1994 Apple SVM

Même Jean-Louis Gassée, qui n’est plus de la partie, s’interroge sur le bien-fondé de cette stratégie. Car Apple n’est pas experte en distribution de logiciels. Le succès de Claris ? « Pas honteux, mais plus moyen qu’éblouissant ». Pendant ce temps, pour la troisième année, certains espèrent encore voir apparaître des clones de Mac, pour des marchés particuliers (comme la Chine ou le secteur médical). Pas de quoi fouetter un chat, pendant que d’autres attendent que le Newton décolle, à la deuxième, ou même à la troisième génération.

Pendant ce temps-là, les signaux négatifs s’accumulent. Certes, Apple est riche (800 millions de dollars de réserve et peu de dettes), mais son bénéfice en 1993 n’atteint que 2,7 millions sur plus de huit milliards de dollars de chiffre d’affaire, autant dire rien ! Car Apple baisse ses marges pour tenter d’aligner le prix de ses Macs sur celui des PC. Il lui faut donc augmenter les volumes, alors que ses clients attendent l’arrivée d’un nouveau Mac équipé du processeur PowerPC, qui doit déjà lui-même être remplacé par la génération suivante équipée de ports PCI.

Se pose alors LA question de la décennie pour Apple : quel système d’exploitation pour ces Macintosh turbo ? Il y a bien Taligent, la filiale commune d’Apple et IBM, mais « Taligent est un mystère pour beaucoup de monde» affirme un spécialiste. Car si Apple et IBM ont réaffirmé leur intérêt dans le projet, le système a pris un retard considérable ! Et pendant ce temps, en interne, Apple a continué de développer son système 7, ou plutôt ses systèmes 7 puis 7.5, avec ou sans QuickDraw GX, en version amateur ou Pro. Bref, le grand flou.

Grand flou aussi du côté de Power Open, cette initiative visant à faire cohabiter les systèmes d’Apple et d’IBM sur une même machine : Mac OS, A/UX, OS/2, AIX… « Aucune nouvelle…» d’après les développeurs. Tout comme pour Bedrock, l’initiative commune avec Symantec pour bâtir l’environnement de développement Mac et Windows du futur (NDLR : le projet était en réalité déjà abandonné, notamment en raison de ses contradictions avec le projet OpenDoc porté par Apple…).

iTunes walkin

Après tout, c’est votre musique !

Il y a quelques jours, nous avons fêté les 20 ans d’iTunes. À cette occasion, nous n’avons pas hésité à affirmer sur MacGeneration : « nous sommes la génération iTunes ». La génération qui a découvert le MP3, l’achat de musique en ligne, et l’iPod sur iTunes, avant d’y connecter notre premier iPhone, d’y découvrir des podcasts et d’y acheter nos premiers films dématérialisés.

Les plus jeunes ou ceux qui ont rejoint l’aventure Apple un peu trop tard ne peuvent pas se souvenir qu’il y a vingt ans, Apple avait attaqué frontalement l’industrie musicale avec son slogan « Rip, Mix, Burn » qui résumait la force de cet outil : récupérer sur le Mac les musiques de nos CD, les réorganiser, et les graver sur un CD personnalisé. Pour les industriels, c’était une véritable invitation au piratage, qui sévissait à l’époque avec les Napster, Gnutella et autres LimeWire. Plutôt que de faire profil bas, Apple avait assumé : ses publicités américaines se concluaient par les mots « After all, it’s your music » : après tout, c’est votre musique !

iTunes walkin
Celle-ci, je ne l’ai malheureusement retrouvée que sur eBay

Ce slogan, on l’a retrouvé ensuite pendant quelques mois. Mais rapidement, le discours d’Apple s’était assagi. On avait vu apparaître des autocollants « Ne volez pas la musique » sur les écrans d’iPod, puis le slogan avait évolué vers « Buy, Mix, iPod » (achetez, mixez, iPod).

Buy, Mix, iPod - Apple

 

Brochure Claris Macintosh 1991

Tous les secrets pour devenir un utilisateur Macintosh averti.

Vous voulez connaître tous les secrets pour devenir un utilisateur Macintosh averti ? C’est facile, grâce à Claris : si vous en connaissez un, vous les connaissez tous ! C’est en tout cas la promesse de cette brochure de la filiale logicielle d’Apple, publiée en 1991.

Brochure Claris Macintosh 1991

Brochure Claris Macintosh 1991

Claris proposait à l’époque toute une gamme de logiciels, dont certains lui avaient été confiés par Apple, comme MacWrite, MacDraw, MacPaint et MacProject. Claris CAD (799 dollars) avait rejoint la famille dès 1988, juste avant l’éditeur de formulaires SmartForm Designer (399 dollars) et la base de données FileMaker (299 dollars) qui avait été rachetée à Nashoba. En 1991, ClarisWorks avait pris la suite d’AppleWorks tandis que Claris Resolve était apparu à peu près à la même époque pour concurrencer Microsoft Excel.

Brochure Claris Macintosh 1991

Brochure Claris Macintosh 1991

Brochure Claris Macintosh 1991

Brochure Claris Macintosh 1991

Brochure Claris Macintosh 1991

La gamme de logiciels de Claris n’était pas disponible partout dans le monde : FileMaker était le logiciel le plus universel, avec des versions en arabe, en hébreu, en japonais en turc et dans la plupart des langues européennes. À l’inverse, Claris CAD n’était guère disponible qu’en français (la seule langue qui couvrait toute la gamme !), en allemand, en espagnol et en suédois. Le plus gourmand était MacDraw Pro qui nécessitait un Macintosh II ou un Macintosh SE/30 équipés de 2 à 4 mégaoctets de mémoire vive, tandis que la plupart des autres logiciels se contentaient d’un petit Mo sur n’importe quel Mac compatible avec le Système 6.

Brochure Claris Macintosh 1991

ITT 2020 - clone d'Apple II - sur eBay

Un clone d’Apple II sur eBay

Amateurs de vieilles machines, c’est le moment de faire un détour sur eBay. Vous y trouverez le tout premier clone légal d’Apple II : un ITT 2020 vendu par son propriétaire britannique.

ITT 2020 - clone d'Apple II - sur eBay

La page Wikipedia de l’ITT 2020 nous apprend qu’il s’agissait d’un clone fabriqué sous licence dès 1979, spécialement pour le marché européen, avec une alimentation en 220V. Grâce à quelques modifications en profondeur, il offrait une sortie vidéo PAL (là où l’Apple II était limité au NTSC) et se payait même le luxe de corriger quelques bugs de jeunesse de l’Apple II.

ITT 2020 - clone d'Apple II - sur eBay

En réalité, les modifications étaient tellement profondes qu’aucun logiciel graphique prévu pour l’Apple II ne pouvait fonctionner sur ce clone. Il va sans dire que dès la sortie de l’Apple II europlus quelques mois plus tard, l’ITT 2020 tira sa révérence.

Si vous vous demandez ce qu’un tel ordinateur peut coûter, sachez qu’un modèle du même type, mais en meilleur état et accompagné de ses deux lecteurs de disquettes, s’est vendu le 20 septembre dernier pour 800 euros, à Paris.

Apple ProDOS brochure française

Connaissez-vous ProDOS ?

L’histoire des systèmes d’exploitation d’Apple n’a pas commencé avec Mac OS. Avant le Mac, Apple disposait déjà de plusieurs systèmes d’exploitation : l’Apple /// de 1981 avait son SOS, pour Sophisticated Operating System, le Lisa de 1983 avait son LisaOS, et les Apple II avaient leur ProDOS, pour Professional Disk Operating System. Ce dernier avait succédé en 1983 au système Apple DOS parvenu en version 3.3. Bref, ProDOS n’a finalement vraiment été développé par Apple que quelques années, en parallèle d’autres projets, jusqu’à son remplacement par GS/OS sur le dernier Apple II commercialisé, l’Apple IIGS, en 1988. Et voici justement ce qu’en disait Apple France, qui s’appelait encore SEEDRIN.

Apple ProDOS brochure française

Dans cette brochure, on apprenait donc que ce Système Professionnel d’Exploitation de Disques permettait d’optimiser le potentiel de la famille Apple II. Facilité d’utilisation, vitesse d’exécution, puissance de calcul et souplesse de traitement étaient améliorés par rapport à DOS. Il permettait également d’utiliser le disque dur ProFile (développé pour l’Apple III et adapté au Lisa) et d’y créer des dossiers et sous-dossiers, une fonction inconnue sous DOS (mais aussi dans les premières versions du Macintosh). Il disposait de certaines fonctions créées pour SOS (comme la gestion des horloges temps réel pour horodater les fichiers), et partageait avec lui le même système de fichiers, tout en restant compatible avec DOS 3.

Apple ProDOS brochure française

ProDOS s’installait sur n’importe quel Apple II+, IIc ou IIe doté de 64 ou 128 Ko de mémoire vive, et permettait toujours d’exécuter les commandes DOS habituelles, mais aussi de transférer les données d’un disque DOS vers un disque ProDOS. Bien sûr, un interpréteur Basic Applesoft était disponible, pour continuer à programmer dans ce langage développé pour Apple par Microsoft (nous en avons déjà parlé ici).

Apple Macintosh Plus Platinum mouse and Macintosh ADB Mouse

Deux souris toutes propres

À l’occasion de l’anniversaire du Macintosh Plus, le mois dernier, nous avons sorti de leurs cartons deux souris Apple toutes neuves et jamais utilisées : un modèle Platinum dédié au Macintosh Plus, et un modèle ADB inauguré en septembre 1986. Quand on connaît l’état habituel de ces petits périphériques, c’est un vrai plaisir d’en retrouver des modèles immaculés !

Apple Macintosh Plus Platinum mouse and Macintosh ADB Mouse

Apple Macintosh Plus Platinum mouse and Macintosh ADB Mouse

Apple Macintosh Plus Platinum mouse and Macintosh ADB Mouse

Apple Desktop Bus Mouse 1986

Apple Macintosh Plus Platinum mouse

1997 MessagePad 2000 Apple Newton Ad

Publicité : Newton, l’ordinateur de poche qu’on peut vraiment utiliser

Le dimanche, c’est publicité ! Et cette année, c’est publicité en anglais… Aujourd’hui, nous vous présentons une publicité de 1997 pour le Newton MessagePad 2000, l’avant-dernier modèle de la gamme, présenté en mars 1997 (le dernier, numéroté 2100, sortira en novembre de la même année). À l’époque, bien qu’on imagine que la décision d’abandonner la gamme était déjà dans toutes les têtes à Cupertino, Apple était fière de présenter « le premier ordinateur de poche que l’on peut vraiment utiliser ». Un écran rétroéclairé à 16 niveaux de gris qui permet de lire une page web ou un fax pleine page, utilisable verticalement et horizontalement ; un processeur RISC à 160 Mhz ; deux ports PCMCIA ; trois à six semaines d’autonomie sur deux piles AA ; un micro et un haut-parleur ; un clavier optionnel ; et plein de logiciels !

1997 MessagePad 2000 Apple Newton Ad

PowerBook G3 : les 7 différences

Entre le PowerBook G3 Series « Bronze », dont on fête aujourd’hui l’anniversaire, et son prédécesseur connu sous le nom de Wallstreet, Apple n’a presque rien changé. Enfin, quand on y regarde de plus près, on s’aperçoit que c’est le « presque » qui change tout. En voici sept exemples, parmi d’autres. Dans cet article, glissez le curseur des images pour comparer tout ce qui a changé !

Pas de doute, Apple a sérieusement affiné son portable professionnel. Faute de place, les deux ports PCMCIA ont laissé la place à un port unique. Et la prise Modem a rejoint le panneau arrière.

 

Le système d’éjection motorisée dédiée aux deux ports PCMCIA a disparu, au profit d’un classique bouton poussoir.

 

Evidemment, le clavier a gagné en transparence, c’est même lui qui donne son surnom à ce PowerBook G3 Series « Bronze ». Même le bouton de démarrage a eu droit à son ravalement :

 

La petite pomme a connu le plus grand chamboulement de son histoire. Elle a quitté ses couleurs vives pour un blanc uni, et elle a migré du dessous au dessus de l’écran :

 

Derrière le capot des connecteurs, Apple a remplacé le bon vieux ADB par deux USB, fait disparaître l’ancien port série, déplacé le port modem, caché les prises casque et micro, et soigneusement peint en noir les vis et supports métalliques. Pour le FireWire en revanche, il faudra attendre la génération suivante dénommée « Pismo ».

Les ports des PowerBooks G3

Vu de face, on s’aperçoit que la marque a revu de nombreux détails : le système de fermeture a évolué (la partie mobile du loquet se trouvait à l’origine sur le haut de l’écran, elle a migré ensuite sous le trackpad) ; le nom de l’ordinateur est passé du bord au centre de l’écran, le témoin de charge est passé du côté droit au côté gauche, tandis que le logo Apple a migré vers le haut de l’écran.

 

Enfin, on signalera la disparition (définitive) du logo PowerPC. Vraiment, cet ordinateur, l’air de rien, a chamboulé bien des habitudes !

Bloc-Note Performa d'Apple

Le bloc-note Performa d’Apple

Dans la collection de l’Aventure Apple, il n’y a pas que des ordinateurs et des brochures. Il y a aussi quelques objets aux couleurs d’Apple. Aujourd’hui, voici le bloc-note Performa, aux couleurs du logo arc-en-ciel de la marque. On ne connaît pas trop son histoire, mais peut-être que l’un de nos lecteurs pourra nous renseigner ?

Bloc-Note Performa d'Apple

NB : si vous ne savez pas comment dépenser votre argent, on trouve un lot de six de ces bloc-notes sur le site d’enchères eBay, pour près de deux-cent dollars tout de même… On le trouve pour beaucoup moins cher sur le site d’enchères Yahoo Japon (600 yens soit moins de 5 euros), mais c’est moins pratique (il faut un compte et une adresse au Japon, ou un intermédiaire là-bas)…

Bloc-Note Performa d'Apple

Le tableau de bord du Système 5 du Macintosh d'Apple

Souvenir – Le Tableau de Bord

Et vous, avez-vous connu l’époque où le Tableau de Bord tenait dans une seule et unique fenêtre ? C’était l’unique interface de personnalisation du Macintosh, l’équivalent des « Préférences Système » de Mac OS X.

Le tableau de bord du Système 5 du Macintosh d'Apple

À l’époque, avant 1988, il n’y avait pas d’onglets (comme sur le Système 6) ou de sous-menu (comme sur le Système 7) : jusqu’au système 5, tous les réglages étaient regroupés dans une seule fenêtre. Et comme il n’y avait pas de fenêtre « À propos… » pour les accessoires de bureau, le numéro de version était inscrit directement dans la fenêtre (ici, la version « 2.0 F1 », mention inscrite au niveau du réglage de vitesse de clignotement du point d’insertion).

Xserve RAID on eBay

19 février : déjà treize ans sans Xserve RAID

Bon, OK, ça n’a sûrement empêché personne de dormir au cours des treize dernières années, mais on commémore aujourd’hui le treizième anniversaire de l’abandon par Apple de son système de stockage Xserve RAID. Vous savez, ce gros truc qu’Apple avait présenté le 10 février 2003, et qu’elle vantait comme « la première solution de stockage 3U à offrir une gigantesque capacité de 2,5 téraoctets (To) et des performances « musclées » allant jusqu’à 400 Mbit/s – et cela au prix le plus concurrentiel de l’industrie ». Après avoir abandonné sa solution de stockage après cinq ans d’existence, Apple avait invité ses clients à se tourner vers des solutions tierces.

RAID Promise and Xsan Apple

Aujourd’hui, le Xserve RAID n’est plus qu’un machin qu’on trouve pour une bouchée de pain sur les sites d’enchères, comme tous les autres produits qui nous ont fait rêver un jour. Si vous en voulez, il suffit de demander à eBay !

Xserve RAID on eBay
Un Xserve RAID tout nu disponible sur eBay
Apple MTV Music awards

Apple, partenaire des MTV Music Awards 1995

Sympa et rares, ces autocollants édités à l’occasion des MTV Europe Music Awards qui s’étaient déroulés à Paris en 1995, et dont Apple était l’un des partenaires officiels. Imprimés des deux côtés, ils pouvaient être apposés sur une vitrine pour être vus de l’intérieur comme de l’extérieur. Vous les trouverez sur Le Bon Coin.

Apple MTV Music awards

Si cet autocollant ne vous suffit pas, vous pouvez vous lancer à la recherche de ce grand poster (en néerlandais), portant lui aussi le slogan « What is Power ? », croisé sur ce site dédié au groupe The Cranberries. Visiblement, il était possible à l’époque de gagner un voyage de 4 jours à Paris et un Macintosh Performa 5200.

Apple 1995 L-MTV Europe Music Awards

Et pour compléter la collection, quoi de mieux que ce sweatshirt 100% coton portant tout à la fois le logo d’Apple et celui des MTV Europe Music Awards dans le dos et, sur le devant, le même slogan « What is Power ? » qui accompagnait certaines publicités dédiées au Power Macintosh (comme celle-ci avec le réalisateur Spike Lee).

sweatshirt Apple MTV what is power

1492 avec Apple

Quand TF1 programme en 1997 le film « 1492 », c’est tout naturellement Apple qui parraine cette diffusion. La campagne publicitaire « Think Different » bat son plein, le film s’annonce comme la meilleure audience de la soirée, et l’occasion est trop belle d’ajouter Christophe Collomb à la liste des fous, des marginaux, des rebelles, des anticonformistes, et autres dissidents du spot publicitaire d’Apple. Sans compter que 1492 a été réalisé par Ridley Scott, celui-là même qui a réalisé le spot publicitaire « 1984 » d’Apple quelques années plus tôt.

Durant les jours qui précèdent, le film est annoncé sur la chaîne à grands renforts de bandes-annonces sponsorisées. Le texte est évidemment directement inspiré de la campagne publicitaire : Certains ont des rêves qui dépassent toutes les imaginations. Des rêves fous auxquels personne n’oserait croire. Des rêves qu’ils défendent envers et contre tous. Des rêves si grands qu’un jour ils changent le monde. Puis en voix-off, sur le logo Apple : À tous ceux qui pensent différemment pour mieux changer le monde, 1492, avec Apple.

Veuillez nous excuser pour la qualité déplorable de cette vidéo. Elle a plus de vingt ans. Elle est issue d’un enregistrement VHS de la TV hertzienne, bien avant la TNT, et a été numérisée quelques années plus tard à l’aide du Studio DV de Formac, et compressée en format Cinepak, 15 images par seconde, en 320×240 pixels. À l’époque, c’était pas si mal !

Notez qu’on trouve aussi sur YouTube le micro-sponsoring du début et de la fin du film.

Un prototype d'Exchanger chez Apple

Un prototype de bureau de change portable chez Apple

Après un prototype de Macintosh et quelques projets d’ADB Mouse II déjà présentés dans notre blog, voici aujourd’hui un autre extrait de l’excellent livre Apple Design : The Work of Apple Industrial Design Group, introuvable dorénavant sauf sur le marché de l’occasion. Cette fois-ci, c’est un… euh… bah… une sorte de bureau de change portable, capable d’échanger vos billets entre différentes devises. Plus besoin de banque, plus besoin de calcul, il suffit d’insérer des billets d’un côté, et de récupérer d’autres billets de l’autre côté.

Un prototype d'Exchanger chez Apple
Vu dans l’excellent livre Apple design : the work of Apple Industrial Design Group

De deux choses l’une : soit la machine recycle les billets pour en imprimer de nouveaux, soit elle dispose d’une réserve de billets roulés bien serré à l’intérieur. Ou bien il s’agissait juste d’une bonne blague de Susanne Pierce, à l’origine de ce projet loufoque !

Apple I

Bon anniversaire l’Apple I !

Difficile de dater réellement l’Apple I. Steve Wozniak se souvient avoir assisté le 5 mars 1975 à une rencontre du Homebrew Computer Club, et s’être immédiatement mis au boulot sur son projet d’ordinateur personnel. Celui-ci donnera naissance à l’entreprise Apple le 1er avril 1976. Mais l’ordinateur ne sera réellement commercialisé qu’en juillet 1976 au Byte Shop, un magasin de Mountain View en Californie, au prix de 666,66 dollars. C’est ainsi que l’on retient généralement la date du 1er juillet 1976 comme date de naissance de l’Apple I. C’était un jeudi, si vous vous posez la question.

Apple I

En 2016, l’un des tout premiers modèles, fabriqué à la main par Steve Jobs lui-même, a été vendu pour 815.000 dollars lors d’une vente aux enchères Charitybuzz dont une partie des fonds a été reversée pour la lutte contre la leucémie.

Source : Wikipedia

Apple QuickTime 5 Pro

Souvenir : QuickTime Pro, l’option payante !

Et vous, avez-vous connu l’époque de QuickTime Pro ? Il s’agissait d’une option payante, apparue avec la version 3.0 de QuickTime en 1998. Jusqu’alors, QuickTime était fourni gratuitement avec tous les Macs : il était même possible d’aller le copier chez le revendeur du coin, avec une simple disquette vierge, comme nous l’avons vu dans une publicité il y a quelques mois. Mais voilà, en 1998, Apple a besoin d’argent et veut rentabiliser son outil multimédia.

Apple QuickTime 5 Pro

Elle scinde donc les fonctions en deux parties : d’un côté, les fonctions de lecture, qui restent gratuites ; de l’autre, les fonctions d’édition et d’exportation, qui nécessitent dorénavant un code de licence, à obtenir sur Internet. Même le mode plein écran deviendra une option payante durant quelques versions ! Sur MacOS 9, comme sur MacOS X ensuite, tous les menus de la version payante sont grisés à l’écran…

Apple QuickTime Pro menus
Bon sang, mais que c’était frustrant, ce truc !

L’arrivée de QuickTime X en 2009 mettra fin à cette version Pro, en supprimant purement et simplement les options de copier-coller dans le logiciel, qui devient un simple lecteur, également capable d’exporter (gratuitement) les vidéos dans plusieurs formats, avec cependant des options moins poussées qu’auparavant.

Apple in Depth catalog, fall/winter 1980 : Apple II, Apple III

Les photos d’Apple in Depth 1980 (1)

En 1980, Apple se cherchait encore, n’ayant encore à son catalogue que deux ordinateurs (le vieillissant Apple II+ et son successeur putatif l’Apple III) et une ribambelle d’accessoires. Pour présenter cette gamme, Apple a édité quelques exemplaires d’un catalogue semestriel « Apple in Depth », illustré de très belles photos, de l’époque où ces visuels n’étaient pas encore réalisés en 3D mais photographiés en studio avec un soin particulier apporté aux éclairages. En voici une première série : la suite, demain !

Apple in Depth catalog, fall/winter 1980 : Apple II, Apple III

Apple in Depth catalog, fall/winter 1980 : Apple III

Apple in Depth catalog, fall/winter 1980 : Apple II, Apple III

Le code source du jeu Breakout par Steve Wozniak, pour Apple et Apple II

Le code source de Breakout pour Apple II

On le sait, le jeu Breakout est un élément fondamental dans l’histoire d’Apple. La création de ce jeu est le premier travail commun de Steve Jobs, qui est chargé de sa mise au point par son employeur Atari, et de Steve Wozniak, son ami travaillant chez Hewlett-Packard, qui vient l’épauler sur son temps libre. L’argent gagné par Steve Jobs, très inégalement réparti entre les deux comparses, sert à financer la création d’Apple quelques mois plus tard.

C’est ensuite ce même jeu qui sert de référence à Steve Wozniak quand il conçoit son premier Apple et le langage Basic qui l’accompagne. Il veut pouvoir le programmer de manière logicielle (là où Atari avait conçu des puces électroniques dédiées à ce jeu) et le faire bénéficier d’un affichage en couleurs (quand l’écran de la borne Atari était noir et blanc, avec des scotchs colorés sur les lignes de briques).

Voici donc, extrait du manuel de l’Apple II de janvier 1978, le code-source de la version Basic de Breakout et la description du programme.

Le code source du jeu Breakout par Steve Wozniak, pour Apple et Apple II

Le code source du jeu Breakout par Steve Wozniak, pour Apple et Apple II

La première mouture du code source, développée pour l’Apple, était différente dans le “Mini manuel” diffusé avec les premiers Apple II produits. On peut la trouver sous forme numérisée sur le site ManualsLib.

Apple CRT LCD

Les écrans cathodiques et les hémisphères terrestres

Il y a quelques mois, à l’occasion d’un article sur un Performa 5400 Director’s Edition disponible sur le site australien d’eBay, notre lecteur Pierre, du Journal du Lapin, avait rappelé que les écrans cathodiques étaient conçus pour être utilisés dans un seul hémisphère terrestre, comme le confirmait cette note technique du site d’Apple. Explications.

Les champs magnétiques terrestres sont engendrés par les mouvements du noyau externe, cette grosse masse de métal en fusion qui tourne autour du noyau interne de la Terre. Ce champ magnétique a une inclinaison, qui atteint 90 degrés aux pôles magnétiques de la terre. Le champ magnétique étant dirigé d’un pôle vers l’autre, les deux hémisphères terrestres et l’espace qui entoure notre planète sont donc balayés en permanence par des forces capables d’agir sur la matière qui nous entoure, comme on le voit avec l’aiguille d’une boussole, y compris sur les électrons.

Inside a G4 eMac of Apple

C’est donc tout logiquement que les écrans cathodiques, utilisant un faisceau d’électrons pour former une image sur la surface du tube, étaient sensibles aux champs magnétiques qui les entouraient (celui de la terre, mais aussi ceux d’aimants placés à proximité). Il n’était pas possible d’isoler les écrans de ce champ magnétique terrestre, puisqu’aucune technologie ou matière ne permet de créer l’équivalent d’une cage de faraday (qui ne fonctionne qu’avec les champs électriques). Ils étaient donc réglés en usine, selon qu’ils étaient destinés aux hémisphères nord ou sud, ou même pour la région équatoriale. Les fabricants avaient aussi inventé la fonction « Degauss », chargée de « démagnétiser » les pièces métalliques de l’écran, ou plutôt de les ramener au réglage original pour compenser le champ magnétique terrestre dans une région déterminée.

La note technique d’Apple précisait qu’un écran utilisé dans une zone géographique autre que celle pour laquelle il avait été réglé, souffrait de problèmes d’affichage et de netteté des couleurs. Il aurait été évidemment possible de le régler à nouveau, mais au prix de coûteux équipements qui n’étaient disponibles qu’en usine : des bobines de Helmholtz, capables de modifier le champ magnétique en un point déterminé, ou de simuler celui existant en un autre point de la terre.

Ce problème a été réglé avec les écrans LCD, qui n’utilisent plus de faisceau d’électrons. Apple en faisait d’ailleurs un argument commercial, comme dans cette brochure de janvier 2003 présentant la gamme d’écrans plats Apple Cinema Display et Apple Studio Display. Les champs magnétiques devenaient même responsables de différences d’affichages entre deux écrans identiques, placés dans la même pièce, mais orientés différemment ! Ils n’étaient pas les seuls incriminés : il y avait aussi le vieillissement du phosphore à la surface du tube, ou encore les vibrations. Apple suggérait ainsi de tapoter sur le bord d’un écran cathodique pour observer les distorsions apparaissant sur l’image à cause des vibrations…

Apple CRT LCD

Macintosh IIcx Brochure Apple Japon

Un Macintosh IIcx au Pays du Soleil Levant

Nous avons déjà présenté quelques brochures de la filiale japonaise d’Apple, datant de l’époque où celle-ci s’appuyait sur le réseau de la marque Canon pour commercialiser ses produits.

À l’époque, chaque filiale développait ses propres visuels et brochures, sans recevoir d’instructions mondialisées du siège de Cupertino. On découvre ainsi cette très belle brochure pour le Macintosh IIcx, un modèle commercialisé en 1989 pour offrir une version plus compacte et moins coûteuse du Macintosh IIx présenté l’année précédente.

Macintosh IIcx Brochure Apple Japon

Macintosh IIcx Brochure Apple Japon

Macintosh IIcx Brochure Apple Japon

Des polices de caractères en boîte

De nos jours, si l’on veut disposer de nouvelles polices de caractères pour égayer la mise en page de nos documents, on peut en trouver des milliers, gratuitement et légalement, sur Internet. Mais en 1993, quand Internet n’existait pas vraiment, on faisait comment ? Hé bien on les achetait, pardi ! On allait au magasin, on en prenait une boîte, comme cet « Apple Font Pack for Macintosh », on lâchait 99 dollars à la caisse, et on retournait chez soi pour les installer sur son Macintosh…

Apple Font Pack for Macintosh 1993

Brochure Macintosh SEEDRIN : MacWrite

La présentation du Macintosh par SEEDRIN (4)

Ce matin, nous vous présentons une brochure spécifique à la France, éditée par SEEDRIN, la filiale française d’Apple. Elle fait partie d’une série de brochures A4 recto-verso publiées à l’occasion de la sortie du Macintosh, pour présenter cet ordinateur, son système, son matériel et ses logiciels. Elles vont nous accompagner quelques jours… Après le matérielle Système, puis les extensions et la compatibilité, voici MacWrite. La suite demain !

Brochure Macintosh SEEDRIN : MacWrite

Brochure Macintosh SEEDRIN : MacWrite

[edit] La série complète : le matérielle Systèmeles extensions et la compatibilitéMacWriteMacPaintles outils de développementMicrosoft Multiplan et Charts.

L’Apple IIc, la meilleure machine à écrire

Amusante, cette publicité qui semble réduire l’ordinateur à une super machine à écrire. On y voit un Apple IIc vendu comme « Apple IIc TypeWriter Plus system », autrement dit, le meilleur outil pour la dactylographie. Le message principal de la publicité joue habilement sur les mots : en anglais, « the error of your ways » est une expression qui signifie « vos mauvaises habitudes » mais la publicité détourne le mot error, qui fait référence directement aux erreurs de frappe sur une machine à écrire.

D’après nos recherches, il s’agirait d’un poster imprimé en 1986 et destiné aux revendeurs Apple. On y voyait donc un Apple IIc, une imprimante ImageWriter II, et le logiciel pfs:write.

Apple IIc Typewriter Plus

Puisque vous ne connaissez sans doute pas ce logiciel PFS:write, voici la page de publicité que son distributeur français Sonotec avait payée pour lui dans la revue Golden d’avril 1985. « Il ne s’appelle pas Hercule mais il est capable d’accomplir beaucoup de travaux ». Ce logiciel rejoignait une famille constituée de PFS:fichier et PFS:graphe. C’était un peu l’Office ou le Claris Works de l’époque.

PFS:texte PFS:write

Apple Mouse Hovey-Kelley Design

L’origine de la souris du Macintosh

Et si l’on s’intéressait quelques minutes à l’origine de la souris chez Apple ? On sait bien que le concept de souris est plus ancien que la marque à la pomme : des trackballs (qui ne sont finalement que des souris à l’envers) avaient été brevetés dès les années 40, et la souris telle qu’on la connaît aujourd’hui, dès les années 60 par Douglas Engelbart. En 1968, un serveur de Telefunken disposait déjà d’une souris parmi ses options.  Et en 1973, l’Alto de Xerox faisait son apparition avec une interface graphique à base de souris. Autant dire qu’à la fin des années 70, l’idée d’intégrer une souris à un ordinateur ne relevait plus de la science-fiction. Il fallait cependant qu’une grande entreprise ait l’audace d’en faire une fonction majeure, plutôt qu’une simple option coûteuse et peu pratique. Et cette entreprise, ce sera Apple.

C’est ainsi qu’en 1979, Steve Jobs négocie avec Xerox un accès à ses technologies pour l’équipe du Lisa, un des projets devant succéder à l’Apple II. On a déjà tout dit à ce sujet. Tout et son contraire. Nous en reparlerons à l’occasion. En attendant, les archives d’Apple conservées à Stanford nous permettent de découvrir que dès le lendemain de sa visite au PARC, convaincu du potentiel des projets en cours chez Apple, Steve Jobs charge Hovey-Kelley Design de travailler sur une souris pour le projet Lisa. Pourtant habitué du monde informatique, Dean Hovey avoue ne pas savoir ce qu’est une souris ! Steve Jobs lui explique alors à quoi sert l’appareil, et en quoi les prototypes utilisés jusqu’alors lui déplaisent. Par exemple, il faut que la souris puisse être utilisée sur n’importe quelle surface, y compris son jean Levis… À peine sorti de cet entretien, il se lance dans le projet, en utilisant la bille de plastique d’un déodorant ! Petit à petit, le travail avance. Il faut éliminer les frottements pour éviter que la boule glisse sans rouler, alourdir celle-ci et travailler son revêtement pour qu’il adhère sur les surfaces lisses, prendre en compte la nécessité de nettoyer les poussières qui s’accumulent… Le projet avance vite, au point que Dean Hovey se souvient que la souris était le seul élément du Lisa prêt à temps, et sans dépasser le budget !

Apple Mouse Hovey-Kelley Design

Un mémo de juin 1980 nous apprend que la souris était encore pensée avec trois boutons. En juillet, les premiers prototypes ont déjà été produits et Hovey-Kelley s’apprête à fournir les premiers modèles de pré-production. En octobre 1980, un prototype de souris a déjà été torturé durant 385 heures par une machine de test, sans montrer de signe de faiblesse. Et en décembre, il est déjà temps de chercher une entreprise capable de produire la coque et les pièces plastique de la souris : ce sera Micro Molding. En mars 1981, il est décidé de travailler sur la possibilité de connecter la souris au Lisa sans outil, à l’aide de petite molettes fixant solidement la prise mâle dans la prise femelle. Dès la fin du mois, cinquante souris sont livrées à Apple.

Pendant tout ce temps, les débats ont été vifs chez Apple au sujet de nombre de boutons. L’Alto de Xerox avait trois boutons, et leurs fonctions variaient au gré des logiciels utilisés : un bouton pouvait servir à monter dans une page si on visait la gauche de l’écran, puis à sélectionner du caractère si on visait le texte, puis à valider une commande dans un autre logiciel. Un autre bouton permettait d’ouvrir un document, puis de sélectionner un paragraphe, puis de changer le mode de vue du document. En simplifiant l’interface, en créant les menus déroulants et le glisser-déposer, en permettant de sélectionner texte et graphique en les encadrant, Apple va pouvoir se contenter d’un seul bouton, résolvant du même coup la difficulté de créer une souris adaptée tant aux gauchers qu’aux droitiers !

Macintosh II, IBM PS/2

Mac VS PC, en 1987

La guerre entre Mac et PC ne date pas d’hier. Même Apple l’a mise en scène dans ses spots publicitaires « Get a Mac » de 2006 à 2010. Nous nous sommes replongés dans un PC Magazine de novembre 1987, qui proposait un dossier complet « Mac vs PC » opposant le Macintosh II au plus gros PC d’IBM, l’abominable PS/2 Model 80.

Apple assumait clairement le rôle de « nouveau Mac » attribué au Macintosh II. Un nouveau Mac, prêt à s’attaquer au marché professionnel qu’IBM avait saturé avec son PC. De son côté, IBM tentait de créer une nouvelle norme avec son PS/2. Bien que compatible DOS, son ordinateur s’envisageait plutôt avec le système dédié OS/2 disposant lui aussi d’une souris, le rendant plus convivial et plus ergonomique. La lecture de l’article permet d’ailleurs de se rendre compte de l’échec immédiat de ce projet : s’il est bien question d’interface graphique tout au long de l’article, ce n’est pas d’OS/2 qu’il s’agit, mais bien de Microsoft Windows, alors simple sur-couche s’installant sur DOS !

Le journaliste Jim Seymour rappelait tout d’abord les points communs des deux machines : même conception ouverte, nouvelles normes de cartes d’extension (NuBus sur Mac, Micro Channel Architecture sur le PS/2), écran 640×480 en couleurs, processeurs deux à trois plus rapides (Motorola 68020 sur le Mac, Intel 80386 sur le PS/2)…

Côté prix, l’IBM PS/2 équipé de son système OS/2 optionnel était un peu plus cher que le Macintosh II. Du côté des performances, le PS/2 s’avérait 10 à 15% plus rapide dans les tests théoriques, mais 25 à 50% plus lent dès que l’interface graphique était activée.

Du côté des logiciels, les différences étaient encore très marquées entre les deux mondes. Par exemple, Word 4 sur PS/2 bénéficiait des touches de fonctions du clavier IBM, permettant de sauter de page en page ou du début à la fin du document, tandis que Word 3 sur Mac obligeait à utiliser l’ascenseur, plus lent et moins précis. PaintBrush, lui, offrait sur PC la même interface que MacPaint, mais pouvait aussi fonctionner sur un PC avec écran en couleurs, ce que seul CricketDraw permettait avec le Macintosh II… En revanche, le Mac reprenait le dessus grâce à Illustrator, le petit dernier d’Adobe Systems, qui révolutionnait le dessin assisté par ordinateur. D’autant plus que le système d’interface graphique d’Apple, mieux intégré, s’avérait plus réactif, et que sa gestion de la mémoire vive en un seul bloc (là où le PC obligeait à segmenter les usages) était plus simple pour les développeurs.

Les auteurs notaient d’ailleurs qu’en cette année 1987, le Mac commençait à disposer d’une bibliothèque de logiciels sérieux. Certes, DOS menait la danse en terme de quantité, mais le Mac se défendait largement en terme de qualité. Qui a besoin de centaines de traitements de texte, quand il dispose de Microsoft Word, MindWrite, WriteNow, et bientôt WordPerfect et FullWrite ? Ah oui, et MacWrite aussi, pour des petits mémos… Du côté des tableurs, Microsoft Excel faisait oublier le fameux Lotus 1-2-3 qui faisait la fierté des utilisateurs de PC. Il était tellement bon que Microsoft envisageait même de le porter sur PC, et en couleurs s’il-vous-plaît ! En revanche, Lotus Jazz, le logiciel prometteur annoncé lors de la sortie du Macintosh 512K, s’avérait déjà être un échec commercial.

Microsoft Windows, surtout, s’annonçait comme un moteur important du portage de logiciels du Mac vers le PC, en tout cas sur les PC suffisamment puissants pour encaisser la surcharge de travail. Aldus, qui venait d’inventer la publication assistée par ordinateur sur le Mac, s’apprêtait à la proposer pour Windows, tandis que Microsoft s’apprêtait à le faire avec Excel. « Avant longtemps, nous verrons les grands succès du Mac ou du PC mis à jour simultanément sur les deux systèmes » prédisait l’auteur.

Macintosh II, IBM PS/2

Parmi les avantages conservés par le Macintosh en 1987, on comptait aussi les Accessoires de Bureaux, ces petits logiciels accessibles à tout moment depuis le menu Pomme (calculatrice, calendrier, bloc-note, album, horloge…), inconnus sur Windows (et que Mac OS Catalina enterrés définitivement). La mise en réseau par AppleTalk, permettant d’ajouter un Mac ou une imprimante au réseau pour une cinquantaine d’euros et sans réglages, était aussi un avantage important.

Bien sûr, le PC gardait pour lui sa bibliothèque logicielle bien plus fournie, et des prix tirés par le bas par la concurrence des compatibles-PC. Un principe alors fermement interdit par Apple. « Ça vous dirait, un clone, John ? » avait-on un jour proposé à John Sculley, PDG d’Apple. « Ça vous dirait, un procès ? », avait-il répondu du tac-au-tac. Une ligne de conduite qui ne sera rompue qu’au milieu des années 1990

Bref, au moment du bilan, en 1987, le Mac était gagnant en termes de simplicité, de convivialité et d’innovation. Mais dans le camp d’en-face, si IBM semblait encore à la manoeuvre, entre les lignes, c’est bien Microsoft et son Windows qui s’apprêtaient à renverser le piédestal.

Le manuel de Test Drive a Macintosh

Il y a quelques semaines, nous vous avions raconté l’histoire de la campagne publicitaire « Test Drive a Macintosh », au cours de laquelle Apple avait prêté ses premiers Macs à d’hypothétiques futurs clients, à la fin de l’année 1984. Nous vous avions aussi présenté l’étiquette à bagages fournie par Apple à ses testeurs, dont nous disposons dans notre collection.

Aujourd’hui, nous vous présentons le manuel distribué pour l’occasion par Apple à ses testeurs. À l’aide de cette brochure, et éventuellement d’une cassette audio prêtée pour la durée du test, les clients pouvaient découvrir le Macintosh, mais aussi MacWrite, MacPaint, MacProject, ainsi que Multiplan et Charts de Microsoft (qui deviendront Excel après leur fusion).

Cliquez sur l’image pour naviguer en 3D dans cette brochure !

Comme vous le découvrirez si vous parlez un peu anglais, le testeur était invité à vivre le lancement d’un nouveau produit, par la création de mémos, de tableaux, de budget, et d’un planning de lancement. Au passage, il découvrait l’ordinateur, la souris, les menus, le copier-coller, et toutes ces nouveautés du Macintosh qui nous paraissent aujourd’hui tellement naturelles.

Apple précisait que ce livret pouvait être conservé par l’utilisateur, qui devait cependant ramener à la boutique les disquettes, la cassette, la sacoche de transport et, hélas, le Macintosh…

Dernier détail intéressant : le copyright de la marque « Macintosh » était encore crédité, en dernière page, à McIntosh Laboratory, et utilisé par Apple avec l’autorisation de son propriétaire. Nous avons déjà raconté ici l’histoire de cette reprise de la marque par Apple.

Japan JLPGA PowerBook 170 série limitée

Un PowerBook 170 JLPGA aux enchères

Si vous disposez d’un compte sur le site d’enchères de Yahoo au Japon, c’est le moment de faire chauffer la carte bleue : on y trouve pour encore quelques heures un très rare PowerBook 170 JLPGA. Il s’agit d’une édition limitée, produite à 500 exemplaires en 1992 à l’occasion d’un tournoi de golf féminin japonais connu sous le nom de JLPGA.

Japan JLPGA PowerBook 170 série limitée

Mis à part son clavier mixte américain et japonais, et ses plastiques bigarrés reprenant les couleurs du logo Apple , c’est un PowerBook comme les autres, avec son écran de 9,8 pouces et son processeur 68030 à 25 Mhz.

Japan JLPGA PowerBook 170 série limitée

Contrairement à beaucoup de ses congénères, celui-ci dispose encore du clapet arrière destiné à masquer les prises, de couleur rouge sur cette série limitée, tout comme le cache de la batterie. Le prix d’entrée est fixé à 550,000 yens, soit environ 4500 euros. Pour le moment, aucun enchérisseur ne s’est déclaré !

Japan JLPGA PowerBook 170 série limitée

Publicité Apple 1998 PowerMacintosh G3

Bon anniversaire les G3 !

Le 10 novembre 1997, Apple présentait l’une des premières machines de « l’ère Steve Jobs », le PowerMacintosh G3. En réalité, tout avait été préparé avant son retour : le processeur G3 devait intégrer la gamme d’Apple, en remplacement du PowerPC 603e, tout en laissant le champ libre au PowerPC 604 dans le haut-de-gamme. Mais voilà, la puce s’avèrera tellement puissante que Steve Jobs décidera d’en faire l’unique processeur de la gamme PowerMacintosh, et renommera donc les PowerMacintosh 7300 et 9700 en PowerMacintosh G3, tout simplement. C’était la première étape d’un renouvellement complet de la marque, qui donnera naissance ensuite au PowerBook G3, à l’iMac, puis à l’iBook. Pour certains, être différent, c’est un risque. Pour d’autres, c’est une vocation.

Publicité Apple 1998 PowerMacintosh G3
Dans cette publicité de 1998, le PowerBook G3 a déjà rejoint la famille

Sources : Wikipedia, Le Journal du Lapin,

Gros plan sur le planisphère de Mac OS

Souvenir : le tableau de bord « Planisphère »

Et vous, avez-vous connu l’époque où le Système d’Apple proposait un Planisphère parmi ses tableaux de bord, ces petits outils de réglages accessibles depuis le menu Pomme ?

Planisphère Mac OS 8

Ce tableau de bord « Planisphère » affichait une microscopique carte du monde, sur laquelle il était possible de cliquer pour sélectionner des coordonnées géographiques affichées en latitude et longitude, ainsi qu’en fuseau horaire. Ce Planisphère était également capable d’afficher les coordonnées de quelques grandes villes du monde. En cliquant sur « Fixer », il était possible de régler l’heure de l’ordinateur selon le fuseau horaire du point sélectionné. Problème : le Planisphère entrait en conflit avec le tableau de bord « Date et heure » et bouleversait les réglages de l’heure d’été ou d’hiver (comme quoi, ce problème récurent chez Apple ne date pas d’hier…).

Gros plan sur le planisphère de Mac OS

Les développeurs d’Apple avaient d’ailleurs caché une petite surprise : en cherchant « Au milieu de nulle part », le curseur se positionnait dans un recoin du sud de l’océan Atlantique, à 56 degrés de latitude sud et 2 degrés de longitude est.

Apple II Applesoft programming tutorial

Un programme Basic peint sur le manuel Apple II

Imaginons qu’en 1978, vous ayez été chargé d’illustrer la couverture du manuel « Apple II Basic Programming » dédié à la programmation de l’Apple II dans le langage Basic, écrit par Jef Raskin… Qu’auriez-vous représenté sur votre œuvre d’art ? Des Apple II, bien sûr. Et des utilisateurs heureux. Des manettes de jeux. Des circuits électroniques. Les couleurs de la pomme. Et… tiens ? Un programme en Basic parfaitement opérationnel ! La même illustration se retrouve en couverture du manuel « The Applesoft Tutorial » publié l’année suivante. Il s’agissait d’une mise à jour liée à l’évolution du langage Basic de l’Apple II, devenu le Basic Applesoft en embarquant les améliorations du langage Microsoft Basic.

Apple II Applesoft programming tutorial

Apple II Applesoft programming tutorial

Ce petit programme, le voici. Il est tellement simple qu’on peut le comprendre rien qu’en le lisant. Sachez simplement que les lignes qui commencent par « REM » ne servent qu’à insérer une remarque, qui ne sera pas interprétée par l’ordinateur.

LIST
100 REM SET GRAPHICS MODE
110 GR
120 REM CHOOSE A RANDOM #
130 COLOR= RND (16)
140 REM PICK A RANDOM POS
150 X= RND (40)
160 Y= RND (40)
170 REM PLOT THE (…)
180 PLOT X,Y
190 REM DO IT ALL AGAIN
200 GOTO 130

Si l’on omet les lignes réservées aux remarques, il reste donc la ligne 110 qui passe en mode « graphiques basse résolution » grâce à la commande « GR ». L’écran devient alors un quadrillage de 40 pixels de large et de haut, sur lequel la commande « PLOT » de la ligne 180 affiche un point de la couleur choisie au hasard par la ligne 130 (RND est l’abréviation de Random, qui signifie hasard en anglais), à des coordonnées X et Y choisies aléatoirement entre 1 et 40 par les lignes 150 et 160. Et voici ce que ça donne :

Pour réaliser cette vidéo, nous avons utilisé un émulateur d’Apple II en ligne, sur le site de Will Scullin. N’oubliez pas de cliquer sur le bouton « Reset » avant de commencer à entrer le programme ! Sachez aussi que la correspondance entre le clavier du Macintosh et le clavier émulé de l’Apple II n’est pas parfaite : il faut parfois utiliser le clavier affiché à l’écran, par exemple pour les parenthèses.

Un souvenir de SEEDRIN sur eBay

Il est plutôt rare de voir passer sur eBay des souvenirs de SEEDRIN, la filiale française d’Apple au début des années 80. Quentin, un de nos lecteurs, nous signale justement aujourd’hui la vente d’un « Questionnaire du candidat revendeur ». Il s’agit d’un formulaire qui permettait à un professionnel de lancer le processus pour devenir revendeur Apple agréé. Ce questionnaire est extrait d’un document de présentation de la marque, le « Dossier du candidat revendeur », dont nous avons déjà présenté quelques images sur un précédent billet de ce blog. Ce dossier n’est malheureusement pas proposé à la vente.

Image : eBay

Quelques informations intéressantes peuvent être glanées dans ce document de huit pages. On y apprend que le chiffre d’affaire indicatif d’un Apple IIe s’élevait à 15.000 francs, quand celui d’un Macintosh XL atteignait 50.000 francs. La mise à prix est de 19,90 euros, auxquels il faudra ajouter les frais de port.

Apple III box eBay

Un Apple III dans son carton sur eBay !

Des Apple III sur eBay, ce n’est pas rare, on en trouve même régulièrement. On peut en dégoter pour quelques centaines d’euros, selon leur état et les logiciels ou accessoires fournis. Mais un Apple III dans son carton d’origine, c’est plus rare, et c’est pour ça qu’on vous en parle !

Apple III box eBay
Image : eBay

Pour 1100 dollars (963 euros environ), ou moins cher si votre offre est acceptée, vous pourrez acquérir un système complet et fonctionnel, avec le carton de l’unité centrale et la boîte contenant les disquettes et manuels d’installation. Attention, l’écran Monitor III n’est pas compris dans l’offre et l’alimentation est un modèle 110 volts. En revanche, le vendeur accepte l’expédition vers l’Europe, à vos frais…

Apple III box eBay
Image : eBay
Une application a quitté inopinément

Inopiné (adj) : auquel on ne s’attendait pas

On ne peut pas dire que le terme « inopiné » soit particulièrement utilisé dans le langage courant. On peut même dire que c’est un terme plutôt désuet : d’après Google, on le rencontre à peine plus d’un million de fois sur le web, contre cinq millions d’occurrences de « inattendu » et plus de vingt-et-un million d’ « impromptu » (merci la musique classique). Même « fortuit » se rencontre plus fréquemment. Et parmi ce million de résultats, une fois passées les pages dédiées aux définitions, on tombe tout de suite sur des pages relatives aux messages d’erreur de MacOS…

Et pourtant, c’est bien l’adjectif « inopiné » ou l’adverbe « inopinément » qu’Apple a choisi il y a bien longtemps pour ses messages d’alerte, en traduction de l’adverbe « unexpectedly » ou de l’adjectif « unexpected ».

L'application AppleWorks a quitté inopinément

Lors du passage à MacOS X, Apple a gardé cette traduction, jusqu’à la version 10.5 dite « Léopard ». Depuis 2009, Mac OS X annonce désormais qu’une application a quitté de manière imprévue.

Une application a quitté inopinément

Application a quitté de manière imprévue

Heureusement, le terme « inopiné » a refait son apparition dernièrement sur iOS. L’agrégé de lettres qui travaille à la traduction des messages chez Apple a dû reprendre du service…

Cet iPhone s'est éteint de manière inopinée

 

QuickTime 4 codec in QuickTime 2.5 interface

Une astuce pour QuickTime 4

Dans notre rubrique d’Astuces aujourd’hui, comment contourner l’hideuse interface de QuickTime Player 4, tout en continuant à bénéficier des nouveaux codecs de ce format ?

QuickTime 4 codec in QuickTime 2.5 interface

Vous le savez, l’interface “aluminium brossé” de Lecture QuickTime version 4 ne fait pas l’unanimité. Si vous faites partie des utilisateurs qui ne l’aiment pas, voici une astuce qui vous ravira sûrement : il n’y a rien à modifier ni à jeter. Il vous suffit de trouver une ancienne version de Lecture QuickTime (la version 2.5 marche parfaitement) : sur un CD de magazine, des disquettes d’installation du système, chez un ami qui a gardé un vieux Mac sans le mettre à jour… QuickTime étant gratuit, vous n’encourez aucune sanction : il ne s’agit pas de piratage. Copiez ensuite l’application seule sur votre disque dur (ne remplacez aucune extension ou tableau de bord). Vous pouvez maintenant lire vos films QuickTime avec l’ancien lecteur, en conservant une parfaite compatibilité avec QuickTime 4 et en évitant les inconvénients de son lecteur.

Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.

Publicité Apple LC 475 SARL GTI

Publicité : LC475 et SARL GTI

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une publicité publiée en octobre 1994. Apple y présentait son LC 475, un modèle d’entrée de gamme accompagné du vilain écran Performa Plus (dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises). Apple le présentait comme équipé d’un processeur 50/25 Mhz, ce qui était un habillage purement commercial déjà rencontré dans une précédente brochure. Bref, à l’heure des premiers Power Macs, ce petit LC 475 (aussi rencontré sous le nom de Performa 475 ou Quadra 605) déjà âgé d’un an avait reçu la lourde tâche de maintenir un modèle très abordable dans le catalogue de la marque.

Publicité Apple LC 475 SARL GTI

MacOS 9 Finder in Mac OS X Public Beta

Souvenir – de MacOS 9 à MacOS X

Et vous, avez-vous connu la transition entre MacOS 9 et MacOS X ? En 2000, il était possible de faire tourner sur nos Macs les deux versions du système d’Apple, l’ancienne s’intégrant parfaitement dans la nouvelle. Ici, la version Public Beta de MacOS X, dans laquelle on a lancé le Finder de MacOS 9 ! Cette manipulation contre-nature fut rendue impossible dès les premières versions définitives du nouveau système : plus question de contourner l’interface (et les sécurités) de MacOS X avec l’ancien Finder.

MacOS 9 Finder in Mac OS X Public Beta
Les Finder de Mac OS 9 et de MacOS X mélangés, ce n’était pas beau à voir

Pour les bricoleurs du dimanche — ou des jours fériés —, on rappellera que ce blocage pouvait tout de même être contourné dans les versions ultérieures de MacOS X. Il suffisait de dupliquer le Finder (dans le Dossier Système), d’ouvrir cette copie dans ResEdit et de changer son Code Type en APPL et son Code Créateur en XXXX ou tout autre code que celui d’origine. Ainsi, le système était dupé et ne bloquait pas le lancement de ce qui lui apparaissait dorénavant comme une simple application.

Apple help create the first 21st century company

Publicité : Apple recrute pour le 21è siècle

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, nous vous présentons une page de juin 1988, parue dans la revue spécialisée « Black Enterprise ». Dans cette page toute en sobriété, Apple invitait les lecteurs à la rejoindre pour créer la première entreprise du 21e siècle. Chez Apple, on préfère le travail en réseau à la hiérarchie, et les idées qui se propagent plutôt que les ordres qui tombent. On donne des responsabilités, des outils exceptionnels, un environnement éclectique pour changer le monde. Quoi de plus normal pour une entreprise qui a toujours été en avance sur son temps ?

Apple help create the first 21st century company

Question de style… (2)

Après le succès de notre premier article « Question de style » qui a permis d’identifier un démonstrateur de SEEDRIN dans une brochure de 1983, voici un autre témoignage des temps anciens, avant Whatsapp, avant AIM, avant ICQ… Avant Internet, même !

Il s’agit d’une brochure en A3 recto-verso, pour le système informatique de communication à distance Calvados (bon sang, ils n’ont même pas leur page sur Wikipedia !). Ce document n’est pas explicitement daté, mais on peut voir sur l’un des écrans un message d’un certain Alan Miller, daté du 1er mars 1985. Cette publicité présente notamment quelques Apple IIc, des Apple IIe, deux Modems Universels Apple (conçus et réalisés par la société française SECTRAD pour Apple), et de magnifiques tenues et coiffures d’époque (oh, ce pull jaune !).

Calvados offrait plusieurs services que l’on retrouve aujourd’hui sur Internet : une messagerie équivalente aux e-mails et une messagerie instantanée, un site d’annonces, des forums de discussion, un service d’échanges de fichiers, l’accès aux informations de l’AFP, un site boursier pour se renseigner et passer des ordres. Calvados proposait également des banques de données, des bibliothèques de logiciels gratuits, des jeux…

Et je ne résiste pas au gros plan sur l’équipe en couverture de cette brochure. S’agissait-il de simples figurants ou bien de tout ou partie de l’équipe de Calvados — et deux jeunes stagiaires ? Renseignez-nous dans les commentaires !

Ceux qui veulent en savoir plus sur Calvados, devenu ensuite Calvacom, pourront se rendre sur le site de Lionel Lumbroso qui a participé à cette épopée dès l’origine, en 1982, ou sur le site de de Jean-Louis Lebreton, qui a rejoint l’équipe en 1990.

Apple Enterprise Awards

Publicité : Les Apple Enterprise Awards de 1995

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici un appel à projets pour le concours des Apple Entreprise Awards, lancé en avril 1995. « Votre super application permet à tant de monde d’obtenir des compliments. Peut-être est-ce à votre tour ? ».

Apple Enterprise Awards 1995

Avec les Apple Entreprise Awards, la marque voulait montrer sa reconnaissance aux développeurs qui permettent aux autres de se dépasser, d’être plus efficaces et plus productifs. « Developers, Developers, Developers », comme dira l’autre quelques années plus tard.

Les résultats avaient été annoncés lors de la PC Expo de New-York, le 19 juin 1995, et présentés dans un supplément d’été de Computerworld. Pour ne pas faire durer le suspens, voici la liste des lauréats, dans des rubriques carrément pas glamour :

Apple Enterprise Awards

•Communication and Collaboration (Business, Education and Government) :
– Bergen Brunswig Corporation, AccuSource

•Cross-Platform (Business, Education and Government) :
– The Naval Air Systems Command (Information Management  Department), Naval Aviation Wick Area Network (NAVWAN)

• Departmental/Workgroup Client/Server :
– Alex, Brown & Sons Incorporated, Alex, Brown Trading System (ABS Trading System)

• Education/Government Client/Server :
– University College Dublin, WEST (Web Educational Support Tbols) 1.0

•Enterprise Client/Server :
– Control Data Systems, Inc., Control Data Advisor

•Mobile Computing (Business, Education and Government) :
– Centric Systems Corporation, The Mortgage Market

•Multimedia Kiosk (Business):
– Andersen Windows, Inc., The Andersen Window of Knowledge” System

•Multimedia Kiosk (Education and Government):
– Penn State University, Penn State Alumni Association Information Kiosk 1.0

•Publishing (Business, Education and Government):
– Second Look Computing of the University’ of Iowa, Arachnid 1.0

Le Finder de Mac OS 9 avec les touches spéciales

Une astuce sur les touches spéciales

Aujourd’hui, dans notre rubrique d’astuces, un petit rappel sur les touches spéciales du clavier du Mac. Depuis 1984, les applications sur Macintosh débordent d’astuces plus ou moins documentées pour faciliter la vie de l’utilisateur. Les touches spéciales (majuscule, option, commande), utilisées avec la souris, permettent d’en modifier les effets.

Tout d’abord, il est peut-être nécessaire de faire le point sur ces touches. Il y en a en fait 5 : Majuscules, Majuscule bloquée, Contrôle, Option et Commande.

Les touches spéciales du clavier du Mac

Les touches spéciales s’utilisent seules ou ensemble. Prenons l’exemple d’un logiciel de dessin : l’outil Trait utilisé seul permet de tracer une ligne droite de n’importe quelles longueur et inclinaison. Utilisé avec la touche Majuscule, il est limité à 0 ou 90 degrés. L’outil Cercle utilisé seul permet de tracer une ellipse quelconque. Avec la touche Majuscule, on obtient à chaque fois un cercle parfait. Les logiciels de graphisme ne sont pas les seuls à profiter de ces touches : cliquez dans un texte, puis appuyez sur la touche majuscule et cliquez un peu plus loin : le texte est sélectionné !

Le Finder lui-même nécessite souvent l’utilisation des touches spéciales : avec la touche contrôle et un clic, on fait apparaître un menu local ! Avec la touche commande et un clic sur un titre de fenêtre, on fait apparaître la hiérarchie du dossier (son chemin d’accès complet). En glissant un fichier d’un point à un autre avec la touche Option, on le duplique, et avec la touche Commande en plus, on en crée un alias. Remarquez que dans ces deux dernières situations, le curseur s’est transformé pour indiquer l’opération. Enfin, il est possible d’aligner les icônes des fenêtres en les déplaçant avec la touche Commande appuyée.

Le Finder de Mac OS 9 avec les touches spéciales

D’une manière ou d’une autre, tous les logiciels utilisent les touches spéciales, ne serait-ce que pour les raccourcis-claviers des menus. Dans les menus déroulants, les raccourcis-claviers sont représentés par les touches à taper. Le plus souvent, le raccourci est simplement Commande + une touche, mais il peut arriver que les touches Option et Majuscule soient nécessaires. Il arrive même que les touches spéciales modifient le comportement des menus : dans Lecture QuickTime, le menu “Edition” change quand les touches Option ou Majuscules sont appuyées. Les touches spéciales peuvent aussi modifier le comportement des éléments d’interface (comme les boutons ou les menus déroulants) : n’hésitez pas à consulter la documentation de vos applications !

Cette astuce a été publiée en 2000 dans la revue A Vos Mac.

Apple 14997 ad Win2Go office on MessagePad Newton

Publicité : Microsoft Office sur Newton

Le dimanche, c’est publicité ! Et aujourd’hui, c’est vers le Newton que nous nous tournons, avec cette publicité parue en janvier 1997. Grâce au logiciel Win2Go, il était possible d’accéder à ses documents Microsoft Office sur son Newton MessagePad. Enfin, de manière très limitée, hein, pas question de monter une présentation PowerPoint sur l’écran 320×240 en noir et blanc du bidule… En attendant, puisque Win2Go était offert pour tout achat d’un MessagePad 130, il n’y avait pas de raison de se priver !

Apple 14997 ad Win2Go office on MessagePad Newton

Apple 1993 Spartacus Pomona Concept

Ceci n’est pas un Spartacus !

On connaît bien le Spartacus, ou Twentieth Anniversary Macintosh, cet ordinateur commercialisé en série limitée en 1997, pour fêter les vingt ans d’Apple, avec un peu de retard… On connaît moins l’histoire de son développement, qui remonte à 1992, quand Apple commence à s’interroger sur la manière d’offrir un successeur au Macintosh Classic Couleur. Mais pas un simple ordinateur, non : un système qui trouverait sa place au salon, comme la télévision et la chaîne hi-fi. Cinq années de recherche s’ensuivirent, sous le nom de code Pomona. Cinq années pour boucler la boucle, imaginer dix modèles différents, et finalement reprendre le premier modèle en mousse de Robert Brunner (inspiré par le danois Bang & Olufsen), et le faire renaître en une réalisation magistrale de Jonathan Ive.

Apple 1993 Spartacus Pomona Concept

Tout cela, on l’apprend dans l’incontournable livre Apple Design : The Work of the Apple Industrial Design Group, dont on a déjà parlé ici plusieurs fois. Vous y retrouverez de nombreuses photos, parmi lesquelles celle-ci, dont la légende précise qu’il s’agit d’un concept lié au déploiement d’une famille Spartacus. Ce modèle aurait eu un petit écran de 10,5 pouces, contre 12 pouces sur le modèle de 1997.

Apple 1993 Spartacus Little Concept

Formac Gallery 1740

Le flop de l’ADC

Depuis fort longtemps, les ordinateurs marqués d’une pomme étaient équipés d’une prise DA-15 permettant de brancher un écran sur l’unité centrale. Cette sortie standard atteint cependant ses limites avec l’avènement des écrans LCD, dont la qualité exige une connexion numérique afin que le signal ne se dégrade pas entre la carte vidéo et la dalle. C’est ainsi que dès décembre 1999, la deuxième génération de Power Macs G4 est équipée de la nouvelle sortie DVI, qui faisait dans le même temps son apparition dans le monde PC.

Cependant, la solution ne semble pas suffire à Apple, qui enrage de voir le design ses produits défiguré par les câbles de toutes sortes qui relient les différents éléments. Alors, dès le mois d’août 2000, un peu plus d’un an après avoir présenté son magnifique écran plat 22 pouces au standard DVI, la marque lance un nouveau type de connexion : l’ADC, transportant sur un seul câble le signal vidéo numérique, l’alimentation électrique et le signal USB.

ADC vs DVI ports

Les trois premiers écrans, dont deux plats, présentés par la marque dans ce format, peuvent ainsi servir de concentrateur USB, afin de connecter les périphériques sans aller fouiller derrière l’unité centrale. De plus, il devient ainsi possible d’allumer et d’éteindre le Mac en appuyant sur le bouton d’alimentation de l’écran. Et tout cela avec la qualité d’un signal 100% numérique de l’ordinateur à la dalle, sans transformation ni perte.

Apple 1999 ADC displays

Pour les utilisateurs qui renouvellent tout leur matériel, c’est une innovation intéressante, qui attire rapidement les autres constructeurs, comme Dr Bott qui propose un switch pour partager un écran ADC entre plusieurs machines et un convertisseur VGA vers ADC, ou Formac qui se fait remarquer en proposant son écran Gallery 1740 moins cher que celui d’Apple, dès octobre 2001.

 

Formac Gallery 1740

Cependant, loin d’être idéale, la solution implique de recourir aux services d’un adaptateur pour connecter entre eux ordinateurs et écrans de formats différents. Ainsi, les utilisateurs de PC souhaitant utiliser les écrans Apple, reconnus pour leur qualité, doivent acquérir un adaptateur qui convertit le signal VGA ou DVI de leur carte graphique vers le signal ADC des écrans à pomme. Quant aux utilisateurs des PowerBook, pourtant évidemment fabriqués par Apple, ils sont obligés d’acheter une coûteuse interface DVI-ADC, la marque n’ayant jamais intégré sa propre prise à ses portables.

En effet, jusqu’en 2002, les PowerBooks ne sont équipés que de deux sorties : la traditionnelle VGA et le S-video. À cette date, Apple remplace le VGA, non pas par son ADC, mais par un DVI, statistiquement plus répandu dans les environnements de travail où le portable a vocation à être utilisé. De même, pendant toutes ces années, pour brancher deux écrans ADC sur un PowerMac, il est nécessaire d’acquérir un adaptateur DVI-ADC, puisque les cartes graphiques proposées pour Mac embarquent au mieux un port ADC et un port DVI ! Bref, la situation est un peu compliquée, et particulièrement coûteuse : il faut compter entre 100 et 150 euros pour un convertisseur DVI-ADC (les deux normes étant relativement proches) et jusqu’à 300 euros pour convertir le VGA en ADC !

Apple DVI to ADC adapter
Le convertisseur DVI vers ADC par Apple. Image : eBay

Il faudra attendre juin 2004 pour que les premières rumeurs au sujet de l’abandon du format ADC par Apple fassent leur apparition. Après la sortie des PowerMacs G5, en effet, les anciens écrans Apple n’étaient plus adaptés au nouveau design de la marque, il devenait nécessaire de les revoir, et beaucoup pensaient que ce serait l’occasion pour Apple de modifier leur connectique. Et en effet, le 28 juin 2004, Steve Jobs présente sur la scène du Moscone Center trois nouveaux écrans, de 20, 23 et 30 pouces de diagonale, reprenant le design aluminium du G5.

2004 Apple Display family

Exit l’ADC, bienvenue au DVI, avec un petit raffinement dont Apple a le secret, puisque la marque a conçu un câble particulier : un seul port du côté de l’écran, et un câble se décomposant à l’autre extrémité pour se connecter aux ports adéquats du Mac. Le haut de gamme des cartes graphiques pour Mac permet même de brancher deux écrans 30 pouces au même ordinateur grâce à la présence de deux ports DVI double-liaison. Enfin ! Toute la gamme Apple est compatible non seulement avec les standards du marché, mais en interne, avec chacun des produits professionnels au catalogue de la marque, ce qui était bien la moindre des choses !

Nike + iPod box

Quand Apple recycle ses boîtes

Voilà une découverte amusante. Il y a quelques années, Apple a visiblement réutilisé le design d’une de ses boîtes pour au moins deux produits [edit : PLEIN de produits !]. Elle n’a pas accueilli les produits les plus connus, et était composée simplement d’un plastique souple et d’une structure en carton. La voici tout d’abord dans son format « Nike + iPod », ce capteur à glisser dans ses chaussures pour mesurer son activité physique. L’iPhone et ses accéléromètres n’étaient pas encore passés par là…

Nike + iPod box

Le même boîtier a donc servi pour un tout autre produit : un système d’écouteurs intégrés à une lanière tour-de-cou, une option disponible pour le premier iPod nano (elle se connectait directement sur le port Dock 30 broches). On les trouve aisément sur eBay, comme dans cette offre à trente dollars, sous la référence MA093G/A.

iPod nano MA093G/A

Voici maintenant le même produit dans une version plus récente (référence MA597G/A), ici photographiés pour une offre disponible sur eBay (soixante euros, vous en trouverez des moins chers…).

iPod nano MA597G/A

[edit 2020] On complète la liste : tout d’abord avec le modèle in-ear (Apple iPod In-Ear Lanyard Headphones MA360G/A] signalé par le camarade Dandu dans les réactions :

Apple iPod Nano In Ear Lanyard Earphone (MA360G/A)

Et avec ce brassard MA094G/A pour iPod Nano, que l’on peut trouver sur cette petite annonce du site eBay.

iPod nano armband

On peut également le trouver en boîte noire, sous la même référence :

Et allez, encore un autre : c’est la télécommande-radio-FM pour l’iPod, référence MA070G/A, que vous découvrirez avec plaisir sur cette annonce d’eBay.

Apple iPod FM Radio Tuner Remote Control for iPod Video/Nano MA070G/A

À suivre !

Apple PowerMacintosh G4 heatsink motherboard

De l’art dans un radiateur

Dans un ordinateur, le radiateur, ou dissipateur thermique, est une pièce de métal chargée de dissiper la chaleur produite par le processeur pour éviter que celui-ci ne surchauffe. Dit comme ça, ce n’est pas forcément très glamour. Et pourtant, quand c’est Apple qui le dessine, on obtient cette petite œuvre d’art, que l’on trouve dans les PowerMacs G4 monoprocesseurs. En effet, dans les modèles biprocesseurs, le radiateur était pourvu d’ailettes toutes identiques, sans cet effet d’escalier permettant de raccourcir les ailettes vers le côté inutilisé.

Apple PowerMacintosh G4 heatsink motherboard

Apple PowerMacintosh G4 heatsink motherboard

Apple Macintosh Plus owner's guides 1986 / 1988

Les guides de l’utilisateur Macintosh Plus

Nous l’avons dit à l’occasion de l’anniversaire du Macintosh Plus, que nous fêtons aujourd’hui : avec 1826 jours au catalogue, ce modèle a connu plusieurs évolutions dans la gamme et le marketing d’Apple. Tout naturellement, son manuel utilisateur a évolué lui aussi, reflétant les choix graphiques de la marque.

Apple Macintosh Plus owner's guides 1986 / 1988

En 1986, son premier manuel présentait une photo en couleurs, écran allumé. En 1988, l’image était passée en noir et blanc, comme sur les cartons (à la différence près que, sur les cartons, la pomme était toute rouge). Entre les deux, il y avait également eu cet autre modèle que vous pouvez retrouver sur eBay (ici à 40 dollars, là à 86 dollars canadiens).

Apple Macintosh Plus owner's guide
Image : Pinterest