Disquettes FileWare par 3M sur eBay

Les disquettes les plus rares de la Terre

Vous connaissez déjà les disquettes Twiggy d’Apple : nous en avons déjà parlé il y a quelques temps.  Pour résumer : il s’agit d’un format de disquettes dénommé « FileWare », spécialement développé par Apple, utilisé uniquement par le lecteur interne du premier modèle de Lisa. Or le Lisa a été un échec commercial, et Apple a même gratuitement remplacé son lecteur de disquettes par un modèle 3″1/2 classique l’année suivante. Bref, ce format de disquettes a existé au catalogue, en tout et pour tout, un an.

Disquettes FileWare par 3M sur eBay

Alors quand Monsieur Tout le monde, en fouillant dans son grenier, tombe sur une boîte de 10 disquettes 3M à ce format, il la met sur eBay. Et pas donné : 1500 dollars en achat immédiat ! 871 Ko par disquettes, dix disquettes dans la boîte, ça nous fait 172 dollars par mégaoctet ou 172 millions de dollars par téraoctet. On bat à plate couture les disquettes pour PowerBook présentées hier ! Petite compensation : pour l’achat de cinq boîtes, 3M vous offre une calculatrice au format carte de crédit, la grande classe !

Disquettes FileWare par 3M sur eBay

La boîte du Système 7 d'Apple - verso

Dis papa, c’était comment les mises à jour, avant ?

Aujourd’hui, pour mettre à jour votre système d’exploitation, c’est facile : une visite sur l’App Store, un clic sur la dernière version du système, et l’ordinateur se charge de tout le reste. Le temps d’une grosse copie et d’un redémarrage un peu plus long que d’habitude, et le tour est joué.

La boîte du Système 7 d'Apple - recto

Mais il y a 27 ans, le 13 mai 1991, quand Apple a commercialisé le Système 7, il en allait tout autrement. Le kit de mise à jour vers le système 7, c’était une boîte de deux bons kilogrammes, 12 disquettes et plus de 600 pages de documentation (Référence de Macintosh, Nouveautés du logiciel système 7, Guide d’installation, Guide des réseaux et Initiation à HyperCard). Et il n’était pas possible de faire autre chose pendant la mise à jour : il fallait rester devant l’écran pour introduire les disquettes l’une après l’autre !

La boîte du Système 7 d'Apple - verso

Apple II numeric Keypad par The Keyboard Company

L’héritage de The Keyboard Company

A l’occasion de l’apparition d’un Apple Cursor /// sur eBay, nous avons eu l’occasion il y a quelques temps de revenir sur l’histoire de The Keyboard Company, une société spécialisée dans la fabrication de claviers informatiques, rachetée par Apple au début des années 80.

Aujourd’hui, nous vous présentons un autre produit que cette firme avait conçu, et qu’Apple a intégré à sa gamme : le pavé numérique pour Apple II. Issu de notre collection, voici le modèle pour Apple IIe.

Apple II numeric keypad

Apple II numeric keypad

Ce clavier était une version modernisée du modèle conçu et commercialisé par The Keyboard Company, dont on trouve des photos sur le site Deskthority :

Apple II numeric Keypad par The Keyboard Company
Image : Deskthority.net
Apple II numeric Keypad par The Keyboard Company
Image : Deskthority.net

La construction du siège d’Apple France

Vous avez aimé la présentation de la salle de sport d’Apple France en 1993 ? Alors vous adorerez cette vidéo « corporate » de la construction du siège d’Apple France, proposée sur le même compte YouTube. On y retrouve des musiques cataclysmiques, des effets visuels psychédéliques (bon sang, cette pomme qui se promène dans le décor !), et même des ouvriers moustachus. En deuxième partie de film, on a droit à une visite du chantier mené par Bouygues, et à un petit repas sur le pouce en compagnie de Jean-Louis Gassée. La vidéo se termine sur le bâtiment achevé, avec son stock de Macintosh Plus, son vestibule vitré, ses salles de sport et ses bureaux. Les amateurs d’Apple France auront bien sûr reconnu le bâtiment du 12, avenue de l’Océanie, aux Ulis dans l’Essonne. Mais qui saura nous dater son inauguration ? Attention, regarder cette vidéo entièrement peut donner des boutons sur les yeux.

Allez, rien que pour vous, on a aussi retrouvé un article du Monde, daté du 6 janvier 1993, dans lequel l’introduction est consacrée au siège français d’Apple : « Dès le hall d’entrée, une vaste verrière où foisonnent les plantes vertes, vous saisissez l’importance des lieux. Tout est fait pour vous mettre à l’aise. Jusqu’à l’hôtesse qui vous suggère, tous sourires, de prendre un café en attendant que l’on vienne vous chercher. Au siège d’Apple-France, aux Ulis, plaisir et convivialité semblent être au coeur du fonctionnement de l’entreprise ». Pour le lire en entier, il faudra vous abonner !

Bon anniversaire l’iBook citron vert

Le 13 septembre 2000, Steve Jobs présentait à Paris un rafraîchissement de sa gamme iBook. Plus rapides, équipés d’un port FireWire, et surtout disponibles dans de nouvelles couleurs : un gris rafraîchi, un bleu sombre du plus bel effet, et surtout, surtout, un vert fluo dit « key lime » (citron vert) qui marquera durablement l’histoire du design informatique.

 

Apple iBook Key Lime (vitron vert) close-up gros plan

 

Apple iBook Key Lime (vitron vert) close-up gros plan

 

Apple iBook Key Lime (vitron vert) close-up gros plan

L’air de rien, l’iBook n’était pas seulement innovant dans ses formes et ses couleurs. Bien sûr, il était d’abord l’un des rares ordinateurs portables à intégrer une poignée rétractable (comme le Macintosh Portable avant lui). Mais plus sérieusement, il était aussi le premier Mac portable à disposer ses prises sur le côté plutôt qu’à l’arrière, et à se débarrasser de toute forme de crochet ou de loquet pour maintenir l’écran fermé, au profit d’un système sur ressort habilement dissimulé dans les charnières, servant aussi à la détection de la fermeture et de l’ouverture de l’ordinateur.

Apple iBook Key Lime (vitron vert) close-up gros plan

Apple iBook Key Lime (vitron vert) close-up gros plan

Apple iBook Key Lime (vitron vert) close-up gros plan

Apple iBook Key Lime (vitron vert) close-up gros plan

L’iBook citron vert est l’un des produits Apple les plus difficiles à photographier. Mêlant des plastiques durs (comme la poignée qui se fissure et la pomme qui se décolle) et des plastiques au toucher doux (dont la couleur a tendance à virer au soleil), il joue, plus que les autres, avec les transparences et les reflets. Apple avait tendance dans sa communication à le représenter plus foncé qu’il ne l’était vraiment, comme dans ces extraits des pages de présentation de la machine, issues du site d’Apple.

Apple iBook Key lime Apple Website
Voici le nouvel iBook. L’iMac à emporter vous offre maintenant la vidéo numérique à emporter.
Apple iBook Key lime Apple Website
De super jeux d’extérieur
Apple iBook Key lime Apple Website
Ce nouveau livre remarquable donnera sûrement des millions de films
Apple iBook Key lime Apple Website
À l’extérieur, de nouvelles couleurs ; à l’intérieur, beaucoup plus de place
Inside Apple décembre 1983

Publicité : Inside Apple, ImageWriter et Catalyst

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Cette semaine, voici une double page de décembre 1983, la dernière parue dans la série des « Inside Apple » que la marque affectionnait à l’époque. Juste avant le lancement du Macintosh, la marque s’offrait une dernière publicité dans cette série, pour présenter son ImageWriter, dont beaucoup se souviennent comme de la meilleure imprimante matricielle de la marque, avec sa résolution de 140 x 160 points par pouces et ses 120 caractères par seconde. Pour l’acheter, il était possible de demander l’Apple Card, une carte de crédit permettant d’acheter du matériel Apple sans appeler son banquier.

Inside Apple décembre 1983

On remarquera aussi la mention du logiciel Catalyst de Quark (qui n’avait pas encore imaginé Xpress), qui permettait de dupliquer les logiciels de leur disquette vers le disque dur ProFile, afin de ne plus avoir besoin de redémarrer l’ordinateur pour passer de l’un à l’autre. Un bidule assez étonnant, auquel sera greffé plus tard une interface inspirée du Macintosh, très proche de ce qu’on retrouvait avec MouseDesk de Version Soft.

Les slogans abandonnés par Apple

Vous connaissez forcément le slogan « Think Different » adopté par Apple de 1997 à 2002. Vous connaissez peut-être aussi « Give your dreams a chance » utilisé juste avant. Mais savez-vous qu’Apple a également déposé de nombreux autres slogans au fil du temps, parfois sans même les utiliser ?

Ainsi, l’office américain des brevets a conservé les traces de quelques idées de la marque. En août 1996, à l’époque des Performa 5400 et 6400, Apple dépose « You, a Mac, the World », littéralement « Vous, un Mac, le Monde ». C’était l’époque où la marque se cherchait, ayant connu plusieurs échecs dans la conception de ses nouveaux système Pink puis Copland, et voyant sa part de marcher reculer face au rouleau-compresseur Windows 95 de Microsoft. Le slogan ne sera utilisé que sur une publicité et pour quelques accessoires vestimentaires, comme des t-shirts et des badges, avec des petits dessins rappelant la simplicité du logo Picasso associé au Macintosh. Apple abandonnera ses droits sur la marque dès l’année suivante.

Image : eBay

Difficile de ne pas faire le rapprochement avec la boîte de Mac OS 8.5. Vous, un Mac, le Monde, tout y est sur cette grosse boîte cartonnée qui nous rappelle qu’avant de télécharger gratuitement les systèmes d’Apple sur Internet, on allait les acheter dans les rayons de la Fnac…

Dans le même temps, elle dépose le slogan « Expect the impossible », Attendez-vous à l’impossible, qu’elle ne conservera que cinq mois dans son escarcelle. Il n’était destiné qu’à accompagner la sortie du film Mission Impossible, le premier de la série. Là encore, on n’en trouve trace que sur des t-shirts distribués par la marque en 1996.

Image : eBay

Si on remonte dans le temps, on peut trouver un slogan dédié au Macintosh : « Wheels for the mind », qu’on traduirait par « De l’énergie pour l’esprit », sans pouvoir rendre la finesse de la version originale, où wheel ne désigne pas seulement la roue, mais aussi le gouvernail, les pirouettes, et même une forme conjuguée des verbes diriger ou pousser. Celui-là, Apple s’y est accroché plus longtemps, de 1986 à 2007 pour être précis, bien qu’on n’en trouve de trace officielle qu’au tout début de la période, dans le cadre du programme universitaire de la marque, comme sur cette brochure éditée par l’université de Boston en 1987. Il était lui aussi accompagné d’un logo dans le style du logo Picasso du Macintosh.

Image : eBay

De 1998 à 2012, Wheels for the Mind a été réutilisé par l’AUC, le consortium universitaire d’Apple Australie comme titre de son journal. Depuis, la marque s’est séparée de ce consortium qui a poursuivi son activité sous forme associative.

Apple Masters of Media

Publicité : Masters of Media

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une double-page de 1997 présentant le programme « Masters of Media » qui correspondait à la vision d’Apple du multimédia, un terme à la mode à l’époque : valoriser votre marque grâce aux supports numériques, évoluer vers la création multimédia (CD-Rom, borne interactive, site web…) et maîtriser la chaîne graphique couleur (grâce à sa technologie ColorSync).

Apple Masters of Media

Pour en savoir plus, il était possible de se connecter au site web d’Apple à son adresse de l’époque : www.france.euro.apple.com ; ou sur son serveur minitel au 3615 code Apple !

Stephen Greene, directeur artistique, qui a travaillé sur le site web d’Apple dédié à cette campagne, en a gardé une copie d’écran sur son site. Il raconte qu’il s’agissait de l’un des premiers projets conçu au format Flash pour intégrer des animations au sein des pages web.

Apple Masters of Media

Macintosh Classic Lamp

L’idée de cadeau du jour : la lampe Macintosh Classic

Vous cherchez une idée de cadeau ou de déco ? Alors cette jolie petite lampe de chevet créée tout simplement dans un Macintosh Classic est pour vous ! Vous la trouverez sur eBay, au prix un peu salé de 275 euros, auxquels il faudra ajouter 18 euros de frais de port pour la France…

Macintosh Classic Lamp

Si vous préférez, vous pouvez toujours acheter un bon vieux Mac Classic (comme celui-ci), un peu de plexiglas, et dégainer la mini-perceuse dremel ! Et si vous cherchez de l’inspiration, vous pouvez relire notre article « Que faire avec un vieil iMac » publié l’année dernière.

SCSI hard drive CP3040A Conner for Apple Macintosh

Les disques durs Conner d’Apple

Vous ne le savez peut-être pas, mais si vous êtes un utilisateur Apple depuis longtemps, vous avez sûrement participé à l’aventure commerciale de Conner Peripherals. Créée en 1985 par des anciens de Seagate et de MiniScribe, cette société californienne fabriquait des disques durs pour différents clients, au premier rang desquels se trouvait Compaq, son principal investisseur.

SCSI hard drive CP3040A Conner for Apple Macintosh

Les disques durs de Conner différaient de leurs concurrents par l’utilisation d’un véritable système d’exploitation embarqué dans l’électronique de l’appareil, chargé notamment de la gestion des pistes, du pilotage de la tête de lecture, et de l’échange avec le port SCSI le reliant à l’ordinateur. Ce système d’exploitation était même capable de s’auto-tester sur la chaîne de production, économisant l’étape de la connexion à un ordinateur de test !

SCSI hard drive CP3040A Conner for Apple Macintosh

Conner avait également décidé d’inverser l’ordre habituel des étapes de commercialisation d’un nouveau produit. Au lieu de fabriquer son disque dur pour chercher ensuite à le vendre, la marque avait commencé par signer des contrats avec des fabricants de PC, lui permettant de s’adapter parfaitement à leurs exigences, avant de concevoir les disques correspondants et de les construire. La marque avait également innové en achetant un maximum de pièces existantes pour économiser sur les frais de recherche ; et en louant des usines plutôt que de construire les siennes.

Plusieurs modèles furent fréquemment utilisés dans nos Macintosh jusqu’au milieu des années 90. Il y avait bien sûr des références en 3,5 pouces pour les modèles de bureau :  CP3040A (40 Mo), CP30085E (80 Mo), CP30175E (160 Mo), CFS270A (270 Mo), CFA540S (500 Mo). Mais il y avait également des modèles en 2.5 pouces pour les PowerBooks : CP2045 (40 Mo), CFN250S (240 Mo)…

SCSI hard drive CP3040A Conner for Apple Macintosh

En 1990, Conner fut désignée « société américaine à la croissance la plus rapide » par le magazine Fortune, dépassant le milliard de dollars de chiffre d’affaire moins de quatre ans après sa création. En 1991, Conner fabriquait 85% des disques durs de 2.5 pouces vendus dans le monde. Conner fut racheté par Seagate en 1996.

Les fournisseurs de disques durs en 1991, dans InfoWorld.
Les fournisseurs de disques durs en 1991, selon le magazine InfoWorld. En 2018, seuls ont survécu Western Digital, Seagate et Toshiba.

Sources : Wikipedia ; Fortune ; FundingUniverse ; InfoWorld via GoogleBooks

Disques et DVD de iWork 2009 et AppleWorks 1987

D’AppleWorks à iWork

En 1987, la toute jeune filiale d’Apple, Claris, dont nous avons déjà raconté la naissance, reprend à son compte la suite bureautique AppleWorks que la marque à la pomme commercialise depuis 1984 pour ses Apple IIe et IIc. Cette suite bureautique évoluera ensuite, avec une version Apple IIGS en 1988, puis ClarisWorks pour Macintosh en 1991, qui redeviendra AppleWorks quand Apple réintègrera sa filiale en 1998. Il faudra ensuite attendre 2005 pour voir apparaître iWork, digne descendant d’AppleWorks. iWork évoluera à son tour, et continue encore aujourd’hui son petit bonhomme de chemin avec ses logiciels Keynote, Numbers et Pages, sur macOS et iOS.

iWork 2009 et AppleWorks 1987

Vingt-deux ans séparent donc ces deux boîtes. La grosse boîte, c’est l’AppleWorks de Claris, publié en 1987. Cette suite intégrait un traitement de texte, une base de données et une feuille de calculs. Comme cela se faisait à l’époque, le carton comprenait les disques d’installations (trois au format 5″1/4 et deux au format 3″1/2) ainsi que 500 pages de documentation. Soit près de 1,9 kg sur la balance ! En comparaison, la boîte d’iWork ne comprenait que quelques pages de documentation, et un seul DVD, pour moins de 100 grammes tout compris.

Disques et DVD de iWork 2009 et AppleWorks 1987
Comme elle l’a fait dans une publicité pour l’iPod, Apple aurait pu comparer le poids de ses deux logiciels. Avec 4,5 Go dans 100 grammes contre 2,6 Mo dans 1,9 kg, iWork était en quelque sorte 32.000 fois plus dense que son aîné !

Macintosh SE - iBook Virtual PC - Blue Screen of Death Windows

Souvenir : le bon vieux plantage

Dites-donc, alors qu’on a pas mal reparlé ces jours-ci du fameux « blue screen of death » de Windows (coucou CrowdStrike !), vous souvenez-vous de l’époque où nos bons vieux Macs plantaient à qui mieux mieux, provoquant un blocage complet de l’ordinateur et obligeant à redémarrer tout le système ? Pour vous rafraîchir la mémoire, voici côte à côte un Macintosh SE sous Système 6 et un iBook G3 émulant Windows 98 grâce à VirtualPC.

Macintosh SE - iBook Virtual PC - Blue Screen of Death Windows

Apple 2005 brochure iPod nano

Deux mini-brochures de 2005 pour l’iPod

En 2005, l’iPod est au mieux de sa forme. L’iPhone n’est pas encore arrivé, et nos poches sont encore réservées à ce petit baladeur musical, dont deux nouvelles versions sont présentées à la rentrée. Pour la première fois, l’iPod de cinquième génération s’ouvre à la vidéo, après avoir révolutionné la musique, puis les photos et les podcasts.

Apple 2005 brochure iPod 5G

Un mois plus tôt, l’iPod mini avait laissé sa place à plus mini que lui : l’iPod nano, « impossiblement petit ». Avec sa mémoire flash de 4 Go et ses 42 grammes, il pouvait accueillir un millier de chansons, comme le premier iPod quatre ans plus tôt.

Apple 2005 brochure iPod nano

DELL'AVENTURE logo

L’Aventure Apple devient Dell’Aventure !

Voilà déjà presque un an que ce blog vous raconte, jour après jour, l’histoire d’Apple. Nous pensions que l’histoire d’Apple était une source permanente d’inspiration. Nous pensions pouvoir continuer ainsi plusieurs années. Mais nous nous sommes trompés : en fait, en moins d’un an, nous avons fait le tour ! Le moment est venu de passer à l’étape suivante : après Apple, place à Dell ! L’histoire de Dell est une source permanence d’inspiration. Nous pensons pouvoir continuer ainsi plusieurs années. Tous les articles sur notre nouvelle passion sont à lire sur notre page d’accueil !

Le blog Dell Aventure (ex- Aventure Apple)

 

[mise à jour le 02 avril] : vous l’aurez compris, ce changement d’identité était notre poisson d’avril. Nous avons encore beaucoup à raconter ! Nous avons bien aimé aussi le poisson du Journal du Lapin : une Pippin Atmark Classic, dans la droite ligne des Super Nintendo Classic ou NES Classic.

Pippin Classic sur le journal du Lapin
Image : le Journal du Lapin

 

Take care of Apple Macintosh Computer

Prendre soin de son Macintosh… en 1989

Aujourd’hui, nous exhumons de nos archives une petite brochure de 1989, intitulée « Comment prendre soin de son ordinateur – sept astuces ».

Take care of Apple Macintosh Computer

Et c’est parti pour le voyage dans le temps. Contrairement à l’exemple qu’Apple donnait elle-même dans ses publicités, le Macintosh avait besoin de respirer : il fallait l’installer sur une table, à l’abri du soleil et de l’humidité, en laissant quelques centimètres autour de lui pour permettre à la ventilation de refroidir la machine. Il fallait aussi penser à n’installer qu’un seul Dossier Système par disque, au risque sinon de provoquer des erreurs et des pertes de données.

Take care of Apple Macintosh Computer

Pour éviter les virus (parce qu’il y en a sur Macintosh ?), Apple vous recommandait de verrouiller en écriture vos disquettes, grâce à la glissière de protection conçue à cette fin. Il fallait aussi éviter d’écrire au stylo à bille sur l’étiquette, pour ne pas détériorer la surface magnétique située dans la disquette.

Take care of Apple Macintosh Computer

La surcharge de courant consécutive à l’allumage de la machine pouvait, à la longue, dégrader certains composants. Apple recommandait donc de limiter le nombre de redémarrage dans la journée. Une recommandation pas très écologique, à une époque où la veille n’existait pas réellement, en-dehors de l’extinction de l’écran. Quant à la souris, il fallait la nettoyer chaque mois. Un coup d’alcool sur les rouleaux en contact avec la bille, et c’était reparti pour un tour.

Take care of Apple Macintosh Computer

Enfin, plus important encore : Apple recommandait (déjà à l’époque) de s’inscrire à la garantie AppleCare, pour prendre en charge les réparations au-delà de la période légale de garantie.

Take care of Apple Macintosh Computer

Apple vantait le coût modique de cette garantie, prise en charge par 2000 revendeurs agréés aux États-Unis. La marque proposait même de démarrer cette garantie bien après l’achat, sous réserve d’une inspection préalable.

Take care of Apple Macintosh Computer

Apple comparait alors le coût des réparations avec celui de la garantie. Une seule réparation coûtait généralement plus cher que l’AppleCare : alors qu’une réparation de Macintosh Plus coûtait en moyenne 464 dollars, l’AppleCare pour cette machine était proposée à 162 dollars. Pour un disque dur Hard Disk 40SC, le rapport était encore plus favorable : 710 dollars contre 96. Et le prix était dégressif selon le nombre de produits garantis !

Take care of Apple Macintosh Computer

Pour payer cette garantie, il était possible d’utiliser son Apple Credit Card (dont nous avons déjà parlé ici, à ne pas confondre avec l’Apple Card de 2019), ou régler en cash ou en carte bancaire.

Take care of Apple Macintosh Computer

AppleTalk Brochure Apple France SEEDRIN 1985

Une brochure pour AppleTalk… en 1985

Il y a presque un an, nous vous présentions une brochure de SEEDRIN (future Apple France) pour le disque dur 20 Mo du premier Macintosh. En voici une autre, tout à fait de la même époque, présentant le concept du réseau AppleTalk, permettant de connecter entre eux plusieurs Macs, mais aussi des imprimantes et disques durs.

AppleTalk Brochure Apple France SEEDRIN 1985

La grande nouveauté d’AppleTalk, c’était de se passer de serveur. Chaque Macintosh était équipé d’origine de deux prises réseau (au format DE-9, devenu Mini Din-8 à partir du Macintosh Plus), et le système prenait en charge le protocole d’échanges sur ce réseau. Ainsi, on pouvait aisément chaîner jusqu’à 32 éléments par réseau au moyen de simples connecteurs. Il ne fallait cependant pas être trop pressé, le réseau plafonnant à 240 kilobits par seconde, partagés entre l’ensemble des éléments connectés ! C’était cependant le système de réseau le plus simple et le moins coûteux à l’époque. Il suffisait de brancher un ordinateur ou un périphérique compatible pour le voir immédiatement apparaître sur le réseau, avec son nom indiqué en toutes lettres !

AppleTalk Brochure Apple France SEEDRIN 1985

AppleTalk saura rapidement communiquer sur deux types de réseau : LocalTalk pour les anciennes prises et câbles (que l’on retrouvera jusqu’aux derniers Performa et Power Macintosh en 1998) et EtherTalk (basé sur la nouvelle norme de prises et de câbles Ethernet disponibles dès 1987 sur Macintosh). AppleTalk disparaîtra finalement de Mac OS X en 2009, avec sa version 10.6.

Catalogue Apple 2000

Les couleurs de l’an 2000

Vous, je ne sais pas, mais nous, les couleurs de l’an 2000 nous manquent un peu… Nous en avons déjà parlé à plusieurs reprises, avec la publicité Yum ! pour les iMacs colorés, ou avec cette galerie de photographies des souris de l’iMac face aux iPods shuffle colorés.

Aujourd’hui, nous sortons du carton deux supports de communication d’Apple tout aussi colorés. Tout d’abord ce catalogue de logiciels datant de l’an 2000, avec sa couverture à croquer.

Catalogue Apple 2000

On se souvient que Steve Jobs aimait rappeler que l’arrière des ordinateurs Apple était plus beau que l’avant de beaucoup de ses concurrents. Nouvel exemple en page intérieure, avec cette enfilade d’iMacs vus de dos, avec leur poignée caractéristique et leurs couleurs délicieuses : raisin, mandarine, citron vert, fraise et myrtille.

Catalogue Apple 2000

Un autre exemple avec ce CD-ROM intitulé « Mac Software Sampler », qui réunissait des démonstrations de logiciels disponibles sur les iMacs et Power Macs G3 de l’époque. Songez qu’Apple exigeait 32 Mo de mémoire vive et un écran en 640 x 480 pixels pour profiter de ce CD !

Apple_1999_Mac_Software_Sampler_CD

Le navigateur MacWeb en 1995

Souvenir – MacWeb

Et vous, avez-vous utilisé l’un des premiers navigateurs internet disponible sur Mac ? Il s’agissait d’un navigateur gratuit développé par EINet entre 1994 et 1996, capable de tourner sur à peu près n’importe quel Mac, et n’occupant que 600 ko sur le disque et à peine plus de mémoire vive. Idéal pour la distribution sur disquette par les fournisseurs d’accès.

Le navigateur MacWeb en 1995

Sa carrière fut cependant de courte durée, puisqu’il subit de plein fouet l’arrivée du mastodonte Netscape Navigator puis d’Internet Explorer. Dans la version que nous avons retrouvée, numérotée 1.00ALPHA3.2, il ne supporte guère que les balises HTML les plus simples, celles de l’époque de l’HTML 2.0…

Souris ASB apple très sale

Les souris sales (votez !)

Dans les décennies 80 et 90, les souris d’Apple étaient blanches (ou beige, ou grises…), une couleur un brin salissante, d’autant plus que leur plastique était constellé de petits reliefs. Rapidement, ce petit ustensile passant de main en main pouvait perdre son lustre d’origine, et la petite pomme gravée dans un coin finissait toujours par attirer la pointe du stylo ou du crayon de l’utilisateur absorbé par un appel téléphonique…

Souris ASB apple très sale

Et vous, quel souvenir avez-vous gardé de votre souris ADB ?

View Results

Chargement ... Chargement ...
Publicité - Regardez ce que vous nous avez fait faire - Macintosh Classic

Publicité – Regardez ce que vous nous avez fait faire (1)

Le dimanche, c’est publicité ! Ce dimanche, une publicité de 1990 pour le Macintosh IIsi. Regardez ce que vous nous avez fait faire, clame Apple, pour vanter son Macintosh IIsi abordable, à seulement 29.900 F HT, avec son processeur MC68030 à 20 Mhz, son disque dur de 40 ou 80 Mo, ses 2 à 5 Mo de mémoire vive extensible à 17 Mo, et son port d’extension NuBus.

Publicité - Regardez ce que vous nous avez fait faire - Macintosh IIsi

La semaine prochaine, nous publierons la publicité jumelle de celle-ci, qui vantait de la même manière le Macintosh Classic.

Encore une souris toute ronde

Des souris rondes, nous en avons déjà présenté quelques-unes : celles de l’iMac, toutes colorées, et celle de NeXT, toute noire. Mais il y en a eu d’autres, plus anciennes encore, comme celle que l’on trouve facilement sur eBay : un modèle VSXXX-AA, commercialisé dès 1986 par la marque DEC (Digital Equipment Corporation). Vous trouverez plusieurs offres pour ce modèle, à moins d’une trentaine d’euros en achat immédiat.

Image : eBay

Cette souris était plus grosse que celle d’Apple (8.8 cm de large et 4 de haut contre 7,3 cm et 2.7 cm) et permettait de reposer la paume de la main sur sa surface. Elle avait aussi une particularité : si certains modèles disposaient d’une boule située en partie inférieure, comme les souris d’Apple, d’autres disposaient de deux capteurs rotatifs inclinés, l’un sensible aux mouvements verticaux, et l’autre aux mouvements horizontaux. D’après les utilisateurs de cette souris, ce mécanisme (appelé mécanisme Hawley) était particulièrement fiable.

Image : oelzant.priv.at

N’espérez cependant pas réutiliser cette souris sur un Mac ou un PC : elle n’utilisait ni l’ADB ni le PS/2 traditionnels, mais un format propriétaire à 7 broches imaginé par DEC pour son système VCB02, destiné à être branché à sa station de travail MicroVAX. A l’époque, ce type de « Mini-ordinateur » occupait une place intermédiaire entre le micro-ordinateur type Apple II ou Macintosh, et l’ordinateur central ou mainframe, qui occupait un hangar complet et auquel on accédait au moyens de terminaux.

Si vous choisissez une version avec boule, vous pourrez retrouver le plaisir des opérations de nettoyage des cylindres internes rapidement encrassés…

Image : bitsavers.org
Craig Federighi Macintosh SE prototype 2020

Un prototype de Macintosh SE dans le labo de Craig Federighi

OK, OK, c’est cool, Apple passe ses Macs sur ses propres processeurs. Et cette fois-ci, ils n’ont pas oublié de prévenir Microsoft et Adobe à l’avance pour qu’on n’attende pas leurs applications pendant deux ans… Mais le plus intéressant, c’est derrière Craig Federighi que ça se passe. Mais si, là, à droite de l’étagère du haut : un prototype de Macintosh SE transparent !

Craig Federighi Macintosh SE prototype 2020

Craig Federighi Macintosh SE prototype 2020

MacCharlie Floppy Drive

Souvenir : Le MacCharlie

Et vous, avez-vous connu le MacCharlie ? Apparu en 1985, coûtant entre 1200 et 1800 dollars selon les options, cet étonnant produit proposé par Dayna Communications était vendu comme un complément du Macintosh original ou du Macintosh 512. Il s’agissait en fait d’un véritable PC équipé d’un processeur Intel 8088 à 4.77 Mhz, de 640 Ko de mémoire vive et d’un ou deux lecteurs de disquettes 5″1/4. Le fonctionnement de ce produit était assez simple : le Mac affichait l’écran du PC en plein écran ou dans une fenêtre (grâce au mode « Switcher » ou au « MultiFinder »), comme le ferait aujourd’hui un émulateur, tout en laissant l’accès aux accessoires du menu pomme comme la calculatrice ou le bloc-note.

MacCharlie sur un Macintosh

Les logiciels PC étaient bien exécutés sur le MacCharlie, mais l’image de l’écran était transmise au Mac via le port Imprimante. Si le MacCharlie offrait le support du copier-coller de texte de DOS vers le Mac, les logiciels conçus pour la souris de Microsoft ne pouvaient pas reconnaître la souris du Mac, tout simplement car le MacCharlie était incapable d’interpréter des données graphiques : il se contentait de transférer au Mac les 25 lignes de 80 caractères d’un écran DOS classique. En revanche, le Mac bénéficiait du clavier étendu qui offrait notamment un pavé numérique, et pouvait utiliser la mémoire interne du MacCharlie comme « mémoire-tampon » pour l’imprimante ImageWriter, évitant à celle-ci de bloquer l’utilisation du Mac durant toute la durée de l’impression.

MacCharlie Floppy Drive

Test Drive a Macintosh UK letter to tester

Test Drive a Macintosh : l’invitation UK

Hier, nous vous avons présenté la brochure anglaise de l’opération Test Drive a Macintosh. Voici justement le courrier qui l’accompagnait. Nous avons masqué le nom de son destinataire, qui travaillait pour feu l’entreprise Talbot Motor Co Ltd, en Grande-Bretagne. En tant que responsable des achats, notre homme était invité à tester le Macintosh, afin de constater par lui-même sa puissance, ses fonctionnalités et sa gamme de logiciels.

Test Drive a Macintosh UK letter to tester

« Une soirée passée avec Macintosh vous offrira une perspective totalement différente sur les ordinateurs personnels. Enfin, un ordinateur personnel puissant ET simple à utiliser », promettait le courrier, signé par David Hancock. Le prêt était gratuit, et sans obligation d’achat.

Test Drive a Macintosh UK letter to tester

Apple_Macintosh_portable_Numeric_Keypad

Ajouter un pavé numérique à un Macintosh Portable

Oui, vous avez bien lu : à une époque, il a été possible d’ajouter un pavé numérique à un ordinateur portable. Lors de sa commercialisation, le 20 septembre 1989, le Macintosh Portable était fourni avec un clavier et un trackball, qui pouvaient être intervertis selon que l’utilisateur était gaucher ou droitier. Mieux : en repassant à la caisse, il était possible d’acquérir un pavé numérique qui prenait la place du trackball. L’utilisateur était alors obligé d’utiliser une souris externe, mais au-moins disposait-il maintenant de touches chiffrées directement accessibles, ainsi que des touches d’opérations mathématiques de base.

Apple_Macintosh_portable_Numeric_Keypad

La carte électronique située sous le module révèle que celui-ci a été fabriqué par le célèbre fabricant japonais de clavier Alps (dont nous vous parlions justement hier, puisqu’il avait racheté quelques années plus tôt une des divisions d’Apple). De manière étonnante, on retrouve sur cette carte l’ancien logo Apple, que la marque avait pourtant abandonné deux ans plus tôt sur ses cartes-mères, et de longues années auparavant sur ses visuels.

Apple_Macintosh_portable_Numeric_Keypad board Alps

L’installation n’était cependant pas une partie de plaisir. Elle était d’ailleurs réservée aux revendeurs autorisés. Elle nécessitait un démontage en règle d’une bonne partie de la machine.

Apple Macintosh Portable Trackball Nuemrci Keypad Exchange Manual

Apple ProDOS brochure française

Connaissez-vous ProDOS ?

L’histoire des systèmes d’exploitation d’Apple n’a pas commencé avec Mac OS. Avant le Mac, Apple disposait déjà de plusieurs systèmes d’exploitation : l’Apple /// de 1981 avait son SOS, pour Sophisticated Operating System, le Lisa de 1983 avait son LisaOS, et les Apple II avaient leur ProDOS, pour Professional Disk Operating System. Ce dernier avait succédé en 1983 au système Apple DOS parvenu en version 3.3. Bref, ProDOS n’a finalement vraiment été développé par Apple que quelques années, en parallèle d’autres projets, jusqu’à son remplacement par GS/OS sur le dernier Apple II commercialisé, l’Apple IIGS, en 1988. Et voici justement ce qu’en disait Apple France, qui s’appelait encore SEEDRIN.

Apple ProDOS brochure française

Dans cette brochure, on apprenait donc que ce Système Professionnel d’Exploitation de Disques permettait d’optimiser le potentiel de la famille Apple II. Facilité d’utilisation, vitesse d’exécution, puissance de calcul et souplesse de traitement étaient améliorés par rapport à DOS. Il permettait également d’utiliser le disque dur ProFile (développé pour l’Apple III et adapté au Lisa) et d’y créer des dossiers et sous-dossiers, une fonction inconnue sous DOS (mais aussi dans les premières versions du Macintosh). Il disposait de certaines fonctions créées pour SOS (comme la gestion des horloges temps réel pour horodater les fichiers), et partageait avec lui le même système de fichiers, tout en restant compatible avec DOS 3.

Apple ProDOS brochure française

ProDOS s’installait sur n’importe quel Apple II+, IIc ou IIe doté de 64 ou 128 Ko de mémoire vive, et permettait toujours d’exécuter les commandes DOS habituelles, mais aussi de transférer les données d’un disque DOS vers un disque ProDOS. Bien sûr, un interpréteur Basic Applesoft était disponible, pour continuer à programmer dans ce langage développé pour Apple par Microsoft (nous en avons déjà parlé ici).

MacWorld Steve Jobs

Deux coûteux souvenirs de Steve Jobs aux enchères

Le site Mac4Ever a dégoté deux beaux souvenirs de Steve Jobs, pour les collectionneurs fortunés. Le premier est un document manuscrit, qui ressemble fort à une fiche technique pour un Apple Computer -I, avec un choix assez étonnant entre trois processeurs : le 6800, le 6501 et le 6502 (c’est ce dernier qui était en fait utilisé par le premier ordinateur d’Apple). Ce document est accompagné de deux polaroïds présentant le circuit électronique de l’ordinateur et l’affichage sur un écran.

Image : Bonhams

Le site de la maison de vente Bonhams précise que ces documents datent de 1976, et que la photographie représente sans doute le second prototype de l’ordinateur, reconnaissable à ses condensateurs oranges, tels qu’il est décrit dans le fameux registre des Apple I de Mike Willegal. Le lot devrait trouver preneur entre 40.000 et 60.000 dollars.

Le deuxième souvenir est le premier numéro de la revue MacWorld, daté de février 1984, et portant un très rare autographe de Steve Jobs (ajouté en 2006). Contrairement à Steve Wozniak, qui a dû signer à peu près tous les supports possibles et imaginables, Steve Jobs était très avare de son autographe, qui pourrait valoir à cet exemplaire de grimper jusqu’aux environs de 10.000 dollars.

MacWorld Steve Jobs

Le site de la maison d’enchères RRAuction propose un certificat d’authenticité après expertise, mentionnant que le magazine a été doté d’un marquage invisible contenant un ADN particulier permettant sa traçabilité. Une vidéo montre d’ailleurs Steve Jobs signant ledit magazine, dans l’Apple Store de la 5è avenue.

Apple color iMac mouse Hockey puck on iBook color

Souvenir – Les souris colorées

Et vous, avez-vous connu l’époque où Apple déclinait ses iMacs et leurs souris dans toutes les couleurs de l’arc-en-ciel ? Du 5 janvier 1999 au 19 juillet 2000, l’iMac G3 fut disponible dans cinq couleurs : Fraise (Strawberry), Myrtille (Blueberry), Citron Vert (Lime), Raisin (Grape), et Mandarine (Tangerine). Le clavier et la souris étaient assortis, un souci du détail auquel Apple renoncera dès la gamme suivante, en livrant tous les iMacs avec son « Apple Pro Keyboard » noir et blanc.

Apple Macintosh LC 475 publicité

Publicité : L’ordinateur qui fait télécopieur et minitel

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, une publicité de 1994 pour le Macintosh LC 475. Il s’agissait du dernier Mac au format « boîte à pizza », après la série des LC, et du premier modèle autorisant la mise à jour vers les processeurs PowerPC (Apple proposera une carte de mise à jour basée sur un PowerPC 601 à 50 Mhz). Proposé avec un écran Apple Trinitron, bien meilleur que son prédécesseur l’écran Performa Plus, il devenait capable grâce au modem AppleDjinn, d’offrir des fonctions de Minitel et de fax.

Apple Macintosh LC 475 publicité

Apple , Les ports de l'Apple TV

L’obsession du détail chez Apple : les connecteurs

L’attention portée par Apple aux moindres détails du design de ses machines confine souvent à l’obsession. En voici un exemple : quand elle conçoit ses cartes-mères, Apple fait fabriquer des connecteurs dont les différentes pièces en plastique reprennent la couleur du boîtier. Tout le contraire des fabricants de PC qui affectent une couleur à chaque port : bleu pour l’USB et l’écran, rose pour le micro, vert pour la souris, mauve pour le clavier…

Ainsi, quand les premiers Macs étaient beige, ou gris platine, leurs ports ADB, modem et imprimante, étaient assortis.

Apple , Les ports du Performa 6400

Puis quand elle a commencé à proposer des accessoires noirs, comme ce QuickTake 100 de 1994, la marque a intégré des port noirs.

Apple , Les ports du QuickTake 100

Même choix, évidemment, avec les PowerBooks, comme ce modèle G3 de 1999 (nous l’avons déjà présenté sous toutes les coutures dans un précédent comparatif).

Apple , Les ports du PowerBook G3

Et même quand elle s’est tournée vers le blanc le plus étincelant, Apple a conservé cette manie. C’est le cas de l’iBook G4, mais aussi de l’eMac de 2002 ici présenté.

Apple , Les ports de l'eMac

C’est encore le cas aujourd’hui, avec l’Apple TV, l’iMac et l’iMac Pro, les MacBooks, le Mac Pro… Finalement, il n’y a eu qu’une seule vraie entorse à cette règle, mais c’était pour la bonne cause : le premier Apple TV, en 2007, a utilisé les codes couleurs habituels des appareils de salon, pour mieux se faire accepter dans ce qui n’était encore pour Apple qu’un hobby.

Apple , Les ports de l'Apple TV

publicité 1996 Apple PowerBook 5300 Itinéris

Publicité : PowerBook 5300 et Itinéris

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, une réclame parue en 1996, vous promettant de pouvoir assister à une réunion internationale les pieds dans l’eau, grâce au PowerBook 5300, à son processeur PowerPC 603e, et à la liaison internet permise par le réseau GSM Itinéris (l’ancêtre d’Orange). Une manière, d’après Apple, d’emporter tout son bureau dans sa petite musette… Tout à fait dans le ton de la première publicité pour le PowerBook Duo, qui vous invitait en 1994 à faire rentrer votre bureau dans votre attaché-case.

publicité 1996 Apple PowerBook 5300 Itinéris

Apple System 7 Ad : work less, do more

System 7 : Work Less, Do More

Sur l’Aventure Apple, nous privilégions les contenus en français, c’est une évidence depuis bientôt 19 ans… Mais voilà, Apple est américaine, alors on fait parfois des exceptions, comme pour cette publicité en deux pages pour le Système 7. Work less, do more : travaillez moins, faites-en plus !

Apple System 7 Ad : work less, do more

Comme à chaque nouvelle version de son système, Apple pointait les avantages de cette nouvelle version, promettant de libérer l’inspiration et la motivation face à une informatique devenue trop complexe, trop agaçante. Face à Windows 3.0, Apple promouvait son Macintosh, conçu « dès la première puce » pour fonctionner comme pensent les humains, avec une interface intuitive partagée par toutes les applications. Le Système 7 facilitait la mise en réseau, offrait des Bulles d’Aides pour expliquer les éléments d’interface, et rendait le Mac encore plus simple à utiliser.

Apple System 7 Ad : work less, do more

The power to be your best, le pouvoir de donner le meilleur de vous-même, concluait cette publicité de 1991 dont les petites lignes précisaient qu’elle avait été conçue et réalisée sur Macintosh : We practice what we preach : nous faisons ce que nous disons !

Publicité Performa 5200 : on a découvert les vestiges d'un temple inca tout près de la fenêtre

Publicité : les vestiges d’un temple inca

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, voici une première réclame de 1995 pour le Performa 5200. Nous en diffuserons trois autres au cours des prochaines semaines, sur le même thème du village mondial. Remarquez le slogan, qui sonne presque comme une excuse : L’important n’est pas ce que l’ordinateur peut faire, mais ce que vous pouvez en faire. Comme si ce Performa, pourtant bien équipé, avait un peu honte de ne pas être à la hauteur des PC de l’époque…

Publicité Performa 5200 : on a découvert les vestiges d'un temple inca tout près de la fenêtre

OpenDoc CD Interactive Tour Apple

Comprendre OpenDoc en vidéo

Nous avons déjà touché quelques mots d’OpenDoc, cette technologie logicielle qui devait révolutionner la manière de concevoir les systèmes d’exploitation, les logiciels et les documents, en s’appuyant sur un système de « briques logicielles » indépendantes les unes des autres, appelées par chaque document selon son contenu. Nous avions notamment reproduit un extrait de mode d’emploi pas si simple, discuté du navigateur Cyberdog basé sur cette technologie, et surtout rappelé l’enterrement de première classe que Steve Jobs lui avait réservé à son retour.

OpenDoc CD Interactive Tour Apple

Aujourd’hui, nous vous présentons une vidéo extraite du CD de présentation d’OpenDoc et de CyberDog, distribué par Apple en 1996. Par quelques vidéos et quelques fiches techniques, Apple permettait à ses développeurs de découvrir cette technologie et de se préparer à la transition importante qu’elle représenterait pour eux.

OpenDoc CD Interactive Tour Apple

Place à cette vidéo qui vous éclairera un peu — en anglais cependant – sur ce qui aurait pu être l’avenir de Mac OS si d’aventure Apple n’avait pas racheté NeXT et si Steve Jobs n’avait pas présidé aux destinées de ce qui deviendra Mac OS X.

Power Macintosh 6100 7100 8100 Computer Bench

Bon anniversaire les Power Mac 6100, 7100 et 8100 !

Ils nous ont fait rêver, ils fêtent aujourd’hui leur vingt-sixième anniversaire : les Power Macintosh 6100, 7100 et 8100 de 1994. De bien belles machines, cadencées de 60 à 80 Mhz. Ces Power Macs disposaient de 8 à 16 Mo de mémoire vive, et de disques durs de 160 Mo à 1 Go. Certains modèles étaient équipés d’un lecteur de CD, et d’autres, non. Quant aux tarifs, ils s’échelonnaient de 13000 à 47000 francs environ, comme l’indique cette brochure du magasin Computer Bench.

Power Macintosh 6100 7100 8100 Computer Bench

Bonjour tout le monde !

Pour fêter ses dix-huit ans, l’Aventure Apple a le plaisir de vous présenter son blog ! Nous y partagerons avec vous nos humeurs, nos clins d’œil et nos petites découvertes. Vous y trouverez déjà quelques posts, et ce n’est qu’un début ! Ce blog sera aussi votre espace d’expression et de réaction sur le site. N’hésitez pas à nous contacter pour nous proposer vos propres billets !

Apple MTV Music awards

Apple, partenaire des MTV Music Awards 1995

Sympa et rares, ces autocollants édités à l’occasion des MTV Europe Music Awards qui s’étaient déroulés à Paris en 1995, et dont Apple était l’un des partenaires officiels. Imprimés des deux côtés, ils pouvaient être apposés sur une vitrine pour être vus de l’intérieur comme de l’extérieur. Vous les trouverez sur Le Bon Coin.

Apple MTV Music awards

Si cet autocollant ne vous suffit pas, vous pouvez vous lancer à la recherche de ce grand poster (en néerlandais), portant lui aussi le slogan « What is Power ? », croisé sur ce site dédié au groupe The Cranberries. Visiblement, il était possible à l’époque de gagner un voyage de 4 jours à Paris et un Macintosh Performa 5200.

Apple 1995 L-MTV Europe Music Awards

Et pour compléter la collection, quoi de mieux que ce sweatshirt 100% coton portant tout à la fois le logo d’Apple et celui des MTV Europe Music Awards dans le dos et, sur le devant, le même slogan « What is Power ? » qui accompagnait certaines publicités dédiées au Power Macintosh (comme celle-ci avec le réalisateur Spike Lee).

sweatshirt Apple MTV what is power

Apple black ADB keyboard clavier noir

Deux claviers noirs

Après notre article « Deux souris noires » où nous avions organisé la rencontre de la souris du Performa 5400 et celle de l’iMac Pro, voici maintenant la rencontre du clavier du même Performa de 1996, et du clavier du Newton MessagePad 2000 commercialisé l’année suivante.

Keyboard MessagePad 2000 - Performa 5400 black

Si le clavier noir du Performa 5400/180 était en tout point identique au clavier beige accompagnant les autres modèles de la gamme, le clavier du MessagePad 2000 était unique en son genre.  Marqué à la fois du logo Newton et de la touche pomme, il était conçu pour être particulièrement compact, et se connectait par un port de type Mini-DIN 8-pin, assez proche du port ADB des Macs, mais évidemment tout à fait incompatible… À notre connaissance, aucune version AZERTY de ce clavier n’eut le temps d’être commercialisée, avant son abandon par Apple dès 1998.

Keyboard Apple Newton MessagePad 2000

Ce clavier ADB noir, c’était quand-même la grande classe, n’est-ce pas ?

Apple black ADB keyboard clavier noir

Le guide des interfaces apple

Le guide des interfaces Apple

Voilà un petit livre qui a peu de chances de devenir votre livre de chevet… Car dans le Guide des interfaces Apple, publié en 1987, on ne trouve pas grand chose, à part des descriptions très techniques des prises et des connecteurs utilisés par la marque dans ses modèles de l’époque…

Le guide des interfaces apple

On trouve donc les ports d’interface de l’Apple III, puis ceux de l’Apple II, de l’Apple IIc, de l’Apple IIgs, du Macintosh et de ses petits frères 512K et Plus, du Lisa, et encore des imprimantes, traceur et modems de la marque.

Le guide des interfaces apple

S’ensuivent alors 80 pages de volts, de bauds, de signal ground, de transmit et de receive, de bits de données, de masse, de ohms, de blindage, d’interrupteurs et de cavaliers. Pas sûr que ce bouquin ait obtenu à l’époque beaucoup de prix littéraires…

Le guide des interfaces apple

Apple Macintosh Plus owner's guides 1986 / 1988

Les guides de l’utilisateur Macintosh Plus

Nous l’avons dit à l’occasion de l’anniversaire du Macintosh Plus, que nous fêtons aujourd’hui : avec 1826 jours au catalogue, ce modèle a connu plusieurs évolutions dans la gamme et le marketing d’Apple. Tout naturellement, son manuel utilisateur a évolué lui aussi, reflétant les choix graphiques de la marque.

Apple Macintosh Plus owner's guides 1986 / 1988

En 1986, son premier manuel présentait une photo en couleurs, écran allumé. En 1988, l’image était passée en noir et blanc, comme sur les cartons (à la différence près que, sur les cartons, la pomme était toute rouge). Entre les deux, il y avait également eu cet autre modèle que vous pouvez retrouver sur eBay (ici à 40 dollars, là à 86 dollars canadiens).

Apple Macintosh Plus owner's guide
Image : Pinterest
Apple 2003 USB Keyboard A1048 dirty

Le truc le plus sale de l’histoire d’Apple

On a déjà parlé des souris ADB d’Apple, dont le plastique texturé et la pomme gravée finissaient toujours tout crasseux. Mais ce n’est rien à côté du truc le plus dégueu de toute l’histoire d’Apple : le clavier USB de 2003, numéro de modèle A1048 (ou A1016 pour la version sans fil).

Apple 2003 USB Keyboard A1016

Sur le papier, ce clavier était magnifique : chaque touche reposait sur un mécanisme spécial masqué par un caoutchouc blanc, révélé par le cadre transparent du clavier. Dans la pratique, ce choix de design se révélait catastrophique : tout le monde sait bien qu’un clavier ramasse tout ce qui traîne, poussières, poils, miettes, éclaboussures… Pas étonnant que les générations suivantes aient vu apparaître un cadre en aluminium et des touches beaucoup moins épaisses !

Apple 2003 USB Keyboard A1048 dirty

Si vous voulez nettoyer ce type de clavier, c’est possible, puisqu’il se démonte entièrement. On trouve des tutoriels sur Youtube, comme celui-ci. Il vous faudra du liquide vaisselle, du produit à vitres, de l’eau oxygénée (ou peroxyde d’hydrogène : par ici sur Amazon), et beaucoup de patience.

Aooke Utility Programs installation and operating manual Programmer's aid #1

Une pomme verte depuis plus de quarante ans

À chaque Journée de la Terre, le 22 avril, Apple a pris l’habitude de colorer en vert la feuille de son logo, sur les devantures de ses Apple Stores. Une manière évidemment de montrer son implication dans le développement de l’écologie.

Image : site web de Getty Images

Mais les pommes bien vertes, Apple n’a pas attendu les journées internationales pour les exposer. Ainsi, des 1978, la toute jeune société qui ne commercialisait encore qu’un seul ordinateur, l’Apple II, fournissait ses produits avec des manuels tout revêtus de vert. Et notamment le manuel d’installation et d’utilisation du kit « Programmer’s aid 1 », une puce de mémoire morte qui ajoutait quelques fonctions au Basic de l’Apple II, et évitait ainsi aux programmeurs de devoir charger ces fonctions à chaque démarrage, au clavier ou au moyen d’une cassette.

Aooke Utility Programs installation and operating manual Programmer's aid #1

Power Macintosh 5500

Les dessins vectoriels d’Apple

Se plonger dans de vieux documents CD d’Apple est souvent un peu déprimant quand on veut faire vivre un blog plutôt visuel. Jusqu’au début des années 2000, la marque se donnait peu de mal pour proposer de belles images d’illustration. Sur des écrans en 800×600, n’importe quelle image lilliputienne paraissait déjà tout à fait convenable. Ce n’est qu’à partir de l’iMac que la marque a vraiment pris soin de communiquer des images en haute définition de ses produits. Et quand elle proposait un document PDF, elle compressait généralement les photos pour qu’elles s’affichent à la résolution de l’écran de l’époque, interdisant tout réemploi sur nos écrans gigantesques et hautement définis.

PowerBook 2400c

Mais parfois, on a une bonne surprise : dans certains de ses documents, Apple avait recours à des illustrations vectorielles, qui ont traversé le temps (presque) sans encombre et s’affichent en pleine résolution sur nos écrans Retina. Voici par exemple le PowerBook G3 et le Power Macintosh 6500 de 1997 :

PowerBook G3 vectorielle

Power Macintosh 6500

Souvenir de l’époque où Apple apposait son logo sur des imprimantes fabriquées par des spécialistes du secteur pour mieux les vendre à ses clients, voici les Color StyleWriter 2500 et 4100 :

Apple StyleWriter imprimantes

Moins connue, voici la LaserWriter 800/810, un monstre basé sur la Fuji Xerox XP 20, avec ses trois bacs à papier. Un modèle de 1993, atteignant les 800 points par pouces et les 20 pages par minute, au prix d’une consommation de 560 watts et d’un poids de 36 kg !

LaserWriter 810

Autre monstre, le Quadra 950, fleuron de la gamme avant le passage aux processeurs PowerPC. Celui-ci était équipé d’un Motorola 68040 à 33 Mhz, il pouvait accepter 256 Mo de mémoire vive, et avait accueilli en son temps le premier disque dur de 1 Go !

Apple Macintosh Quadra 950

Et pour finir, voici l’emblématique tout-en-un du milieu des années 90, le Power Macintosh 5500, dernier représentant de cette gamme qui a fait le bonheur de tant de familles et d’établissements scolaires avant l’arrivée de l’iMac.

Power Macintosh 5500

Bookcase for PowerBook

Un BookCaSE pour Macintosh SE en vente au Japon

Merci Pierre pour cette trouvaille : un exemplaire original du BookcaSE est actuellement en vente sur Yahoo Japon, au prix de 234 000 yens, soit un peu moins de 2000 euros. Si vous ne connaissez pas ce bidule, sachez qu’il s’agit d’une sorte de coque permettant de transformer un ordinateur portable PowerBook (modèles 5300 ou 190) en modèle de bureau à écran plat. Les grandes lignes étaient directement inspirées du Macintosh SE, d’où son nom…

Bookcase for PowerBook

Durant sa commercialisation débutée à la toute fin de l’année 1997, le BookCase s’achetait vide (pour l’équivalent de 2500 francs, soit 400 euros), et c’était à l’utilisateur d’y installer toutes les pièces prélevées sur un PowerBook, soit deux bonnes heures de travail. Le boîtier mesurait 34 centimètres de hauteur, et seulement 7 de profondeur.

BookcaSE for PowerBook

Le BookcaSE était conçu comme une série spéciale fêtant les dix ans de son fabricant Uchishiba Manufacturing Co., Ltd. Peu des produits de cette entreprise ont vraiment fait parler d’eux… En cherchant bien, on peut tout de même trouver une série de petits haut-parleurs assortis à l‘iMac en 5 couleurs et proposés comme celui-ci en 1999.

hauts-parleurs iMac

 

Apple Audio Cable 590-4512-A

Quand Apple fabriquait des câbles audio

On connaît bien les câbles SCSI ou ADB qu’Apple fournissait avec ses périphériques dans les années 90, avec ce gris platine qui a accompagné les Macs jusqu’à l’arrivée de l’iMac.

Mais on se souvient peut-être moins qu’Apple vendait aussi des câbles audio, tout à fait compatibles avec les formats classiques : un adaptateur RCA femelle vers jack 3.5 mâle (référence 590-0618-A), et des rallonges jack 3.5 mâle-mâle (référence 590-4512-A pour le modèle portant l’icône d’un haut-parleur, et 590-4513-A pour le modèle dédié au microphone). Peut-être y en avait-il d’autres ? Dites-le nous dans les réactions à l’article !

Apple Audio Cable 590-0618-A

Apple Audio Cable 590-4513-A

Apple Audio Cable 590-4512-A

Si vous en cherchez, il y en a sur eBay : ici pour la référence 590-4512-A ; ici pour la référence 590-4513-A ; et là pour la référence 590-0618-A.

Un ventilateur pour le premier Macintosh

Quand Steve Jobs présente son Macintosh en 1984, il insiste sur le silence exceptionnel de cet ordinateur tout-en-un. Il avait déjà fait le coup avec l’Apple III, mais la conception de celui-ci, avec sa dissipation thermique par une lourde base en fonte, s’était avérée inadaptée. Pour le Macintosh, l’erreur ne sera pas reproduite : le Macintosh se ventilera par convection naturelle, l’air chaud s’échappant par les grilles situées en haut de la machine, remplacé par l’air frais provenant des grilles du bas. Il faut croire que ce n’était pas toujours suffisant, puisque des fabricants d’accessoires proposeront rapidement des dispositifs destinés à ventiler le Macintosh en aspirant l’air chaud par les ouïes situées sous la poignée de transport. C’est ainsi que naîtront le MacFan de Blowhard Industries qui coûtait 120 dollars, ou le Kensington Saver, disponible pour 99 dollars.

Kensington Saver macintosh
Image : Apple Fritter

Ces boîtiers, en évitant la surchauffe du Macintosh, permettaient d’éviter certains soucis liés à sa carte graphique ou à son alimentation. Mieux : dans le boîtier, en plus du ventilateur, on trouvait également un fusible destiné à protéger l’ordinateur des surtensions. Le boîtier disposait donc d’un câble d’alimentation branché sur le secteur, et d’une courte rallonge destinée à alimenter le Mac lui-même (et également un disque dur externe dans le cas de Kensington). On en trouve dorénavant quelques-uns sur eBay, comme ce MacFan pour 30 euros, ou cet autre MacFan, au même prix, ou bien ce Kensington Saver pour 60 dollars seul, ou 140 dollars avec un Macintosh Plus.

Macfan Blowhard
Image : eBay

Apple ayant peu modifié le boîtier de son Macintosh, les mêmes ventilateurs sont compatibles avec les différents modèles qui lui ont succédé : Plus, SE, Classic, Classic II, Performa 200… L’intérêt est cependant limité, puisqu’un ventilateur interne apparaîtra dès le Macintosh SE.

Et si vous vous posez la question : oui, d’autres ordinateurs Apple pouvaient bénéficier du même type d’excroissance. Ainsi, toujours sur eBay, on pouvait trouver récemment ce Kensigton System Saver pour Apple II et Apple IIe ou ce modèle destiné à l’Apple IIgs, à intercaler entre l’unité centrale et l’écran.

Image : eBay
Image : AppleRescue of Denver

Le carton de Noël du Macintosh

Peu avant la sortie du Macintosh Plus (en janvier 1986), Apple a déployé les grands moyens pour une “opération séduction” chez ses revendeurs, qui peinaient à écouler leurs stocks de Mac 128 et 512. Ainsi, durant la période des fêtes de Noël 1985, les cartons de Macintosh (les fameux cartons revêtus du logo “Picasso”) ont été recouverts d’un surhabillage cartonné aux couleurs hivernales.

Les nostalgiques fortunés peuvent en acquérir un actuellement sur eBay, où il est décrit comme un “poster double-face” ! Le petit montage sans prétention présenté ci-dessus est issu des photos de cette vente.

Sur eBay : https://www.ebay.fr/itm/173219310536

MacStation Mac 128 ImageWriter

Un MacStation sur eBay (avec son Macintosh de 1984)

Le hasard fait parfois bien les choses… Nous vous parlions il y a quelques jours du MacStation, ce support permettant d’intégrer un Mac, une imprimante ImageWriter un lecteur de disquettes, des manuels et bien d’autres choses encore, pour gagner de la place sur le bureau. Il se trouve que le propriétaire – américain – d’un tel accessoire le cède justement sur eBay pour la rondelette somme de 2170 dollars (1920 euros).

MacStation Mac 128 ImageWriter

Pour ce prix-là, vous obtiendrez également le Macintosh 128 de 1984 (mis à jour en 512K, de première main), avec son clavier et sa souris, mais aussi l’imprimante, le lecteur externe de disquettes de 400 Ko, un lecteur externe de cartouches 5 Mo (Tecmar MacDrive), et le sac de transport pour le Mac. Sans oublier quelques logiciels et manuels. Attention cependant, il faudra prévoir un intermédiaire aux États-Unis car l’expédition en Europe n’est pas prévue.

Pour la petite histoire, on se souviendra que le propriétaire de ce lot l’a acheté en tant que revendeur Apple, dès sa présentation par Steve Jobs en 1984, grâce à une offre d’Apple destinée à familiariser ses revendeurs avec la nouvelle machine.

Carton Picasso Macintosh

Un carton Picasso du premier Macintosh sur eBay

Voilà une pièce qui aura fière allure dans votre collection : un très beau carton « Picasso » qu’Apple avait spécialement créé pour son premier Macintosh (avec bien d’autres déclinaisons de ce logo). Alors, certes, il manque les polystyrènes intérieurs pour y caler un Mac, il y a une étiquette « 512K 110V » qui rattache ce carton à la deuxième génération de Mac, et quelqu’un a écrit « Old ornements » au marqueur sur le dessus, sans doute à l’occasion d’un déménagement où tous les cartons avaient été réquisitionnés… Mais pour le reste, l’essentiel est là, et le carton semble bien conservé. Comptez 350 dollars (un peu moins de 300 euros), et… 350 dollars de frais de port et d’importation. Ouille.

Carton Picasso Macintosh

 

Carton Picasso Macintosh

Apple No Windows 1993 ad

Les ingénieurs d’Apple dans une pièce sans fenêtre

Qu’est-ce qui est plus frustrant que les jeux de mots qu’on ne peut pas traduire ? Au détour d’une visite sur eBay, nous avons découvert cette publicité que nous ne connaissions pas : un livret de 8 pages fourni en supplément du Wall Street Journal en 1993. Apple y annonce fièrement qu’elle a enfermé ses meilleurs ingénieurs pour travailler dans une pièce sans fenêtres et résultat : il est dorénavant beaucoup plus difficile d’acheter un ordinateur avec des fenêtres. Dis comme ça, c’est un peu nul, mais en anglais où fenêtres se dit Windows, c’est tout de suite beaucoup plus drôle !

Apple No Windows 1993 ad

À l’intérieur, la publicité se déclinait autour des trois avancées majeures du Macintosh à l’époque : des Mac en couleur plus accessibles, comme le Color Classic, le LC II ou le LC III, des Mac plus puissants comme le Centris 650 et le Quadra 950, et des Mac qui permettaient de faire plus facilement ce qu’on ne pouvait pas faire avant, grâce aux CD-Rom, à QuickTime, à la carte réseau, et à des tableurs grands comme des terrains de foot…

Apple No Windows 1993 ad

Apple No Windows 1993 ad

Apple No Windows 1993 ad

Ah oui, au passage, j’ai pris en ce début d’année la bonne résolution de ne plus acheter sur eBay tout ce que je veux vous présenter… ce qui explique pourquoi il faut cette fois-ci vous contenter d’une reproduction moins propre que d’habitude !

Apple Gift Guide Holiday 2010

Le guide Apple pour Noël 2010

Parmi les cadeaux que vous préparez sans doute pour Noël, peut-être se trouve-t-il quelques produits Apple. Était-ce déjà le cas il y a huit ans ? En 2010, vous n’aviez que l’embarras du choix, du petit iPod nano à 149 dollars jusqu’à l’iPad 3G à partir de 629 dollars. À moins de préférer un dock-clavier pour iPad (69 dollars) ou un lecteur de carte SD pour iPad, pour 29 dollars.

Apple Gift Guide Holiday 2010

Dans tous les cas, on avait rarement vu une brochure Apple avec autant de notes de bas de page : le prix de l’iPhone (lié à un nouvel abonnement de deux ans chez AT&T), les Giga-octets et leur « capacité formatée moindre », le multitâche qui n’était pas accessibles avec toutes les applications sous iOS 4, le prix d’iLife, iWork, MobileMe, ou de certains périphériques, qui tenait compte d’une réduction liée à l’achat d’un nouveau Mac…

Apple Gift Guide Holiday 2010

Janet Jackson Apple Japan Tour 1990

Janet Jackson, Apple et le Japon

À première vue, pas évident de trouver un lien entre Apple, la chanteuse Janet Jackson, et le Pays du Soleil Levant… Et pourtant, il y en a un ! Il date de 1990, quand la chanteuse, alors âgée de 24 ans, organise sa première tournée mondiale dénommée Rhythm Nation World Tour, qui l’établit comme l’une des plus grandes artistes féminines. Sept minutes suffisent à vendre les 50.000 places du Tokyo Dome où est organisé le premier de ses concerts internationaux en mai 1990.

Lorsque la chanteuse retourne au Japon du 3 au 15 novembre 1990 pour clore sa tournée là où elle avait commencé, Apple Japon se place parmi les principaux sponsors de cette dernière série de concerts, comme le prouvent les programmes distribués à l’époque et que l’on peut encore trouver sur eBay.

Une publicité de circonstance pour le Macintosh IIsi, sorti en octobre 1990, occupait également une double-page dans ce programme.

Janet Jackson Apple Japan Tour 1990

Un fan de la marque a également conservé une affiche du de la tournée, qui ne laisse aucun doute sur la place qu’occupait Apple dans ce sponsoring, à la manière de notre Ligue 1 Conforama.

40 ans du Mac : des vidéos à voir et revoir

On termine cette journée d’anniversaire avec quelques vidéos à voir ou revoir à propos du petit Macintosh de 1984.

Tout d’abord, une version 4K, totalement dopée à l’intelligence artificielle, de la publicité 1984. Sans doute pas aussi bien restaurée que si quelqu’un se décidait à sortir les rushs de son grenier, mais pas mal quand-même !

Et la fameuse vidéo introductive du Macintosh, celle où l’on voit le jeune Bill Gates, chairman of the board de Microsoft, dire tout le bien qu’il pense de cette machine à laquelle il a consacré toute une équipe de développeurs, et dont il espère tirer la moitié de ses revenus l’année suivante.

Ensuite, zappez sur la version complète du keynote de présentation (80 mn environ), dans une qualité tout à fait appréciable compte-tenu de l’âge de la vidéo et des moyens de captation de l’époque ! Les réactions de la salle à la présentation des outils de MacPaint permettent de ne pas oublier à quel point le petit nouveau était révolutionnaire. Sur la scène, on retrouve aussi l’équipe qui a créé le Macintosh : Steve Capps, Andy Hertzfeld, Randy Wigginton, Bill Atkinson, Bruce Horn, Burrell Smith, Owen Densmore, et Rony Sebok. Même les questions du public ont été conservées, comme « Est-ce que le Macintosh fait du multitâche ? ».

Et une petite dernière pour la route : la publicité « Macintosh, the computer for the rest of us », qui comparait l’épaisseur des manuels utilisateurs du PC d’IBM et du Mac…

Fichiers convertis sous Mac OS 8

Souvenir : les documents convertis

Et vous, avez-vous connu l’époque où votre Macintosh convertissait certains documents à la volée avant de les ouvrir ? A cette époque, à chaque fois que vous ouvriez certains de vos fichiers, un dialogue de ce genre apparaissait :

Dialogue de conversion de fichier

Cela signifiait que vous ne disposiez pas de l’application qui avait servi à créer le document, mais que vous pouviez l’ouvrir avec d’autres applications. Pour éviter ce dialogue, il fallait ouvrir votre Dossier Système, puis le dossier Préférences, et enfin le dossier “Documents convertis”.

Fichiers convertis sous Mac OS 8

Vous y trouviez toutes les versions “traduites” de vos documents (depuis le dernier démarrage), dans le format de l’application de votre choix ! Il s’agissait soit du document complet, soit d’un simple raccourci, parfois même d’un modèle de document. Il était possible de récupérer ces fichiers pour les conserver, afin qu’ils s’ouvrent directement et sans délai dans l’application souhaitée.

1995 Apple News : RISC PowerPC vs CISC Pentium

Pentium VS PowerMacintosh

En janvier 1995, Apple met à jour sa gamme Macintosh inaugurée dix mois plus tôt. Tous les modèles gagnent quelques mégahertz, ce qui n’était pas négligeable à l’époque. À cette occasion, le magazine Apple News, organe de propagande officielle d’Apple France, fait le point sur l’évolution de la gamme, en insistant sur le rôle de la technologie de processeurs RISC dans cette avancée rapide.

1995 Apple News : RISC PowerPC vs CISC Pentium

Un graphique compare les performances des différents Power Macintosh, face aux PC de l’époque (du 486/33 au Pentium 100 sous Windows 3.1), et ne laisse aucun doute sur la performance des machines d’Apple dans ces tests portant sur l’utilisation de dix applications courantes. Comme pour s’excuser, la marque précise bien qu’il ne s’agit pas d’entrer dans une course de performance, puisque les Power Macintosh sont plus performants que l’ensemble des micros du marché… Non, Apple veut juste vous permettre de gagner en productivité, et faire émerger de nouvelles applications.

Comptez de 13.000 à 46.500 francs TTC selon le modèle, unité centrale seule. Si vous disposez déjà d’un Macintosh à base de processeur 68040, comme le LC 475 ou le Performa 630, vous pouvez acheter une carte de mise à niveau équipée d’un processeur PowerPC 601, pour 4400 francs TTC. Système 7.5 et 8 Mo de mémoire vive nécessaires…

Apple Test Drive a Macintosh 1984 ad

Bon anniversaire « Test drive a Macintosh »

Le 8 novembre 1984, devant les ventes décevantes du Macintosh, le PDG d’Apple John Sculley lance la campagne « Test Drive a Macintosh » : un « essai sur route » comme on les connaît dans le domaine de l’automobile, pour permettre aux particuliers d’emmener un Mac chez eux pour l’essayer durant 24 heures, avec une disquette de démonstration et un guide enregistré sur une cassette audio. L’espoir de Sculley : qu’un maximum d’entre-eux préfère acheter la machine plutôt que la ramener au magasin.

Apple Test Drive a Macintosh 1984 ad
Un extrait de la campagne de publicités du numéro de novembre/décembre 1984 de Newsweek

Une simple visite chez le revendeur du coin, un numéro de carte bancaire en garantie, et 200.000 amateurs participent à l’opération aux Etats-Unis. Beaucoup de paperasse pour les revendeurs, des Macs qui se baladent de testeurs en testeurs pendant que les véritables clients attendent leurs livraisons, et finalement, peu de testeurs convaincus : comme le rappelle Owen W. Linzmayer dans Apple Confidential 2.0, cette opération fut un véritable échec.

Catalogue de goodies Apple

Les goodies d’Apple

Depuis le retour de Steve Jobs aux affaires, Apple ne commercialise plus ses Goodies dans le monde entier. Dans les années 80 et 90, la marque proposait d’innombrables accessoires à ses couleurs, du parapluie au pyjama, de la montre au porte-clé. Tous ces accessoires, qui n’étaient déjà pas donnés à l’époque, font aujourd’hui la fortune de ceux qui les ont religieusement conservés pour les revendre sur eBay. Certains n’y vont d’ailleurs pas avec le dos de la cuillère pour estimer la valeur de leur souvenir, comme cette montre Apple proposée à 599 euros

Une Montre Apple

Apple commercialisait à l’époque des catalogues de Goodies, qui ont aujourd’hui un côté vintage tout à fait remarquable. Nous aurons l’occasion d’en publier les meilleures pages à l’occasion. Sachez que les catalogues eux-mêmes commencent à se vendre à bon prix aux enchères.

Catalogue de goodies Apple

Apple DOS 3.2 manual Richard Shacklock 1565

Des excuses du 16e siècle pour les erreurs d’Apple

Après le programme Basic caché sur la couverture d’un manuel Apple II de 1979, nous vous présentons aujourd’hui la dédicace cocasse du manuel du système DOS 3.2, publié la même année. Précisons tout de suite qu’il s’agit bien du Disk Operating System conçu par Apple pour son Apple II, et non du PC-DOS devenu MS-DOS de Microsoft.

La couverture du manuel annonçait déjà la couleur par un jeu de mot bien geek : « Do’s and Don’ts of DOS », ce que l’on ne peut que difficilement traduire par « À faire et à ne pas faire sous DOS ».

Apple DOS 3.2 manual

La première page du manuel citait, sous forme de dédicace, un auteur anglais du 16e siècle, Richard Shacklock :

If many faultes in this book you fynde,
Yet think not the correctors blynde;
If Argos heere hymselfe had beene
He should perchance not all have seene.

Ce que l’on pourrait traduire de la manière suivante :

Si nombreuses fautes, dans cet ouvrage, vous lisez,
Ne pensez pas que son auteur aveugle était ;
Argos lui-même, si par ici était passé,
Ne les aurait peut-être pas toutes trouvées.

Argos, comme nous le rappelle Wikipedia, est un personnage de la mythologie grecque, un géant doté de cent yeux répartis tout autour de la tête. Il en avait en permanence cinquante endormis et cinquante réveillés, de sorte qu’il était impossible de tromper sa vigilance.

Apple DOS 3.2 manual Richard Shacklock 1565

Difficile d’en savoir plus sur cet auteur, qui ne semble avoir publié que quelques traductions de correspondances. Tout au plus le rencontre-t-on dans une poignée d’ouvrages très spécialisés disponibles sur Google Books. Quant à la citation elle-même, elle est totalement introuvable à l’exception des ouvrages qui citent… le manuel DOS 3.2 d’Apple, ou qui reprennent cette citation en dédicace ! De là à imaginer que l’un des rédacteurs du livre (parmi lesquels se trouvent Phyllis Cole et Brian Howard) ait inventé lui-même la citation, il n’y a qu’un pas… que l’on vous laissera franchir ou non dans les réactions !

Un PowerBook 2400c tout rouge

En voilà, un drôle de PowerBook ! C’est évidemment sur le site d’enchères Yahoo Japon que nous l’avons dégotté. Ce modèle était en effet particulièrement prisé au pays du soleil levant — dans sa version noire d’origine, bien sûr, car la couleur rouge est une personnalisation qui n’a rien à voir avec Apple ! Le clavier transparent (dont nous avions déjà parlé ici) est aussi une spécialité japonaise !

PowerBook 2400c G3 japon

Évidemment, les goûts et les couleurs… Au moins, avec un tel modèle, vous êtes sûr de ne pas passer inaperçu ! Et le vendeur vous gâte, puisque le PowerBook a été doté d’une carte accélératrice G3/240 et d’un adaptateur PCMCIA vers USB. Et bien sûr, le lecteur de disquettes externe est fourni, tout aussi rouge que tout le reste !

PowerBook 2400c G3 japon

Fury of the furries écran de lancement

Une astuce pour tricher dans Fury of the furries

Dans notre rubrique Astuces, aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, voici comment tricher dans l’excellent jeu Fury of the furries, une production des studios Kalisto en 1994.

Fury of the furries écran de lancement

Voici une technique pour changer le niveau et le nombre de vies dans les parties enregistrées. Avec ResEdit, ouvrez le fichier “FURY Prefs” situé dans le dossier Préférences du Dossier Système. Ouvrez la ressource QSTT numéro 128. Ensuite, modifiez-la en utilisant les informations ci-dessous.

Les ressources de Fury of the furries

Les deux caractères en bleu représentent le nombre de vies de chaque partie sauvegardée, en hexadécimal. Sans entrer dans le détail, vous pouvez taper deux caractères au choix entre 0 et 9 et entre A et F (0 étant le plus petit, F le plus grand). Par exemple, tapez 11 pour obtenir 17 vies ou bien A0 pour obtenir 160 vies. Les deux caractères en rouge désignent le niveau. Pour changer celui-ci, voici la liste :

Désert niv. 1 : “00”, Désert niv. 5 : “05”
Lagon niv. 1 : “0A”, Lagon niv. 5 : “0F”
Forêt niv. 1 : “14”, Forêt niv. 5 : “19”
Pyramide niv. 1 : “1E”, Pyramide niv. 5 : “23”
Montagne niv. 1 : “28”, Montagne niv. 5 : “2D”
Usine niv. 1 : “32”, Usine niv. 5 : “37”
Village niv. 1 : “3C”, Village niv. 5 : “41”
Château niv. 1 : “46”, Château niv. 5 : “4B”
Machine niv. 1 : “50”, Machine niv. 5 : “55”

Dernier conseil: Si vous utilisez un Mac très récent, il se peut que le jeu plante au lancement. Dans ce cas, redémarrez avec toutes les extensions désactivées (touche Majuscule appuyée pendant le démarrage) pour régler le problème.

Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.