Apple Why is this logo smiling foldout

Pourquoi le logo Mac OS sourit-il ?

Nous achevons aujourd’hui notre triptyque sur la naissance de Mac OS, en 1995. Après la publicité faisant de Mac OS « un symbole fort », puis l’extrait de la revue Apple News présentant ce nouveau nom donné au Système 7.5, voici une petite brochure américaine de novembre 1995, présentant le nouveau visuel accompagnant le système, et répondant à cette question : Pourquoi ce logo sourit-il ?

Apple Why is this logo smiling foldout

Hé bien, ce logo sourit parce qu’il a été adopté par les fabricants de PC : DayStar Digital, Power Computing, Radius, ou encore Pioneer (dont nous avions déjà parlé ici). Préparez-vous à voir ce logo dans des publicités, sur des cartons… et au démarrage sur les écrans !

Apple Why is this logo smiling foldout

Il a aussi été adopté par les développeurs de logiciels. Ce logo permet de repérer les logiciels compatibles, comme ceux de Microsoft, Intuit, ou Novell, à retrouver sur les étagères de milliers de revendeurs.

Apple Why is this logo smiling foldout

En plus, ce logo est connu dans le monde entier ! Car Mac OS est disponible dans 140 pays, traduit en 40 langues. Ainsi, pendant vos voyages, quand vous le repérerez, vous pourrez être sûr de deux choses : les habitants du coin sont sympas, et ils parlent Mac OS couramment !

Apple Why is this logo smiling foldout

Et comment ne pas sourire, quand des designers conçoivent pour vous des lignes de vêtements et des accessoires, pour porter fièrement vos couleurs ? Allez, n’hésitez pas, passez commande grâce au catalogue disponible sur simple appel !

Apple Why is this logo smiling foldout

Enfin, Mac OS devient populaire dans un nombre grandissant de boutiques, comme CompUSA ou Computer City, où son logo signale les rayons où vous découvrirez les ordinateurs, logiciels et périphériques compatibles.

Apple Why is this logo smiling foldout

Et votre serveur, combien de pages par jour ?

En février 1997, Apple se présentait encore comme un fabricant de serveurs capables d’héberger des sites internet entier. Sur une page de son site web, on pouvait lire quelques informations qui permettent de remettre les choses en perspective :

Les cent sites Web les plus populaires gèrent des centaines de milliers, parfois des millions de connexions quotidiennes. La majorité des serveurs Web, en revanche, affichent un trafic bien plus faible : 76% des sites Web en exploitation dans le monde enregistrent moins de 50 000 connexions par mois et 35% moins de 5 000.

Evidemment, avec de telles statistiques, le Macintosh pouvait tout à fait encaisser la charge. En effet, d’après la marque, l’offre Serveur Internet d’Apple pouvait gérer « de 3 000 à 5 000 connexions à l’heure, en considérant des transferts de fichiers de 20 à 80 Ko, ce qui correspond à la taille moyenne des fichiers de la plupart des sites Web ».

Apple citait l’exemple du St Petersburg Times, hébergé sur un Workgroup Server 8150/110 avec 64 Mo de RAM, une connexion T-1 à Internet et WebSTAR 1.2fc2. Celui-ci avait encaissé sans broncher un pic de plus de 100.000 fichiers transférés quotidiennement à l’été 1995, après avoir été mentionné dans la rubrique « What’s New » de Netscape.

Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, Apple citait aussi ses propres serveurs, associés sous forme de RAIC (pour Redundant Array of Inexpensive Computers) : le serveur QuickTime était ainsi composé de quatre serveurs Internet 8150/110, permettant de diffuser quotidiennement une moyenne d’environ 800 à 900 Mo par serveur vers l’Internet. Le serveur QuickTime VR, de son côté, associait trois serveurs 8150 et atteignait une moyenne de 3 Go transmis par jour.

Bill Atkinson

La carte de visite de Bill Atkinson

On a déjà parlé à plusieurs reprises d’HyperCard dans nos colonnes. Encore hier, nous vous présentions une interview de Bill Atkinson, son créateur, datant de 1988. C’est bien la moindre des choses, pour un logiciel révolutionnaire développé par l’un des papas du Macintosh. Aujourd’hui, en toute simplicité, nous sommes allés récupérer la carte de visite de Bill Atkinson : ce n’était pas bien compliqué, elle faisait partie des exemples de cartes proposées dans la pile du même nom.

Bill Atkinson

Au passage, on note l’ancienne adresse d’Apple (qui a déménagé plusieurs fois depuis lors) et la photo numérisée avec cette trame de pixels noirs et blancs, à la fois aléatoire et très travaillée, qui était l’une des spécialités de Bill Atkinson. Comme nous sommes joueurs, nous avons à nouveau visé cette carte de visite avec l’appareil photo d’un iPhone, et comme les fois précédentes, l’iPhone n’a eu aucun mal à repérer un visage dans ce petit amas de 141 x 184 pixels…

Apple Janet Jackson Bumper Sticker

Des autocollants pour pare-chocs chez Apple

L’autocollant pour pare-chocs, c’est vraiment un truc typiquement américain. Personne ou presque en Europe n’aurait l’idée d’affubler sa voiture d’un gros autocollants publicitaire, humoristique ou politique. Là-bas, Apple en a imprimé quelques-uns au cours de l’Histoire.

L’un des plus anciens remonte à l’époque où la marque proposait de prêter pour une nuit un Macintosh à ses futurs clients, histoire de découvrir la machine tranquillement à la maison. C’était l’opération « Test Drive a Macintosh », qui n’a pas été un grand succès. Cet autocollant annonçait « Je préfèrerais conduire un Macintosh ». On en trouve régulièrement sur eBay.

Apple Bumper Sticker I'd rather be driving a Macintosh

Plus tard, la sortie de MacOS 8 fut aussi accompagnée de son « bumper sticker », annonçant « I brake for 8 ». En français, cela se traduirait par « Je freine pour 8 », mais ça ne veut rien dire : Les autocollants « I Brake for… » sont généralement des messages militants ou humoristiques, par lesquels on peut annoncer ses goûts, ses sensibilités et ses passions : Je freine pour les écureuils, Je freine pour les Schtroumpfs, Je freine pour les restos bio, voire Je freine si tu me colles de trop près…On peut trouver ces stickers sur eBay : ici, et

I brake for 8 MacOS 8

Sur eBay, on trouve également cet autre modèle qui déclare son amour à la Pomme. Ce n’est pas une création de la marque, mais de Professional Computer Marketing Associates ou PCMA, qui était un distributeur de produits Apple dans les années 80.

professional computer marketing associates Apple Bumper Sticker

Nous avons aussi trouvé sur Etsy un autre modèle, que l’on retrouve également sur eBay dans cette annonce. Changer le monde, une personne à la fois, un slogan qui a peu été utilisé par Apple (on en retrouve des mentions dans la librairie de Google Books). On trouve une trace officielle de cet autocollant dans le catalogue de goodies d’Apple de la saison 1986-1987, à découvrir ici sur le site de ZDNet.

Apple bumper sticker Changing the world, one person at a time

Et un dernier pour la route. Nous vous parlions dernièrement de la tournée de Janet Jackson au Japon en novembre 1990, tournée sponsorisée par Apple. Là encore, un autocollant de pare-choc avait été imprimé. On l’a également vu sur eBay avec le précédent…

Apple Janet Jackson Bumper Sticker

Apple Remote Access 2.0 Apple Ad

Publicité : Apple Remote Access

Le dimanche, c’est publicité ! Depuis plus d’un an que nous explorons ensemble nos archives, nous n’avions pas encore eu le temps de prononcer le nom d’Apple Remote Access, cette technologie permettant d’étendre un réseau AppleTalk au-delà du réseau local, grâce à l’emploi de modems. Les petites lignes de la publicité sont intéressantes, car elles expliquent le fonctionnement de ce système. Il fallait disposer d’autant de modems (et donc de lignes téléphoniques) que de clients connectés, et d’une carte Nubus optionnelle pour 4 modems (soit 4 cartes pour connecter 16 clients simultanément). C’était le prix à payer pour disposer d’une solution aussi simple d’usage que le réseau AppleTalk lui-même : une fois connecté, l’utilisateur voyait sur son Mac tous les serveurs, les imprimantes et les réseaux de messageries du réseau local.

Apple Remote Access 2.0 Apple Ad

Cette publicité n’est pas datée, mais l’ordinateur qui y est présenté est sûrement un Quadra 950 (de 1992) ou plus sûrement, un WorkGroup Server 95 de 1993, voire le modèle 9150 de 1994.

Apple et l'informatique nomade en 1993

L’informatique nomade en 1993

Nous avons déjà eu l’occasion de diffuser quelques articles extraits de la revue Apple News, l’organe de propagande d’Apple France au milieu des années 1990. Aujourd’hui, voici une double-page du numéro 1 de décembre 1993, dans laquelle on découvre les solutions nomades d’Apple, qui « repoussent les limites de la portabilité et de l’intégration ».

Parmi les avantages de l’offre d’Apple, on trouvait les capacités d’extension des PowerBooks (ADB, SCSI, modem, AppleTalk), leur aptitude à utiliser un écran externe en mode « bureau étendu », la présence de QuickTime pour les animations visuelles et sonores, et même la communication sans fil pour le PowerBop, qui avait été présenté quelques mois plus tôt.

Apple et l'informatique nomade en 1993

La gamme des PowerBooks Duo était également mise en valeur, avec leur station d’accueil et leur poids plume : de 1,9 à 2,2 kg (rappelons tout de même qu’un MacBook pèse aujourd’hui 920 grammes…). Quant à l’autonomie, elle atteignait 6h en standard, et 8h supplémentaires avec la batterie externe longue durée.

Au passage, vous remarquerez qu’Apple proposait déjà, en cette fin d’année 1993, la fameuse souris ADB noire qui accompagnera plus tard les Performa 5400, et qui venait d’être présentée pour accompagner le Macintosh TV.

Apple Workgroup Server 95

Publicité : Le Workgroup Server 95

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une double-page publiée par Apple France en 1993. À l’honneur, le Workgroup Server 95, un Macintosh d’un genre un peu particulier, dédié à la fonction de serveur : partage de fichiers et d’imprimantes, messagerie électronique, agenda partagé, bases de données 4D ou Oracle 7, sans oublier la sauvegarde sur bande DAT 4mm. Bref, de quoi faire pour le groupe de travail ce que Macintosh a fait pour l’individu. Tout ça grâce aux logiciels AppleShare Pro et AppleShare 4.

Apple Workgroup Server 95

Apple Chiat/Day Storyboard Photostat Display for the 1984 Macintosh Television Commercial - From the Collection of Clement Mok

Le storyboard de 1984

Le 20 mars dernier, la maison RRauction a adjugé  aux enchères deux très beaux posters reproduisant des images du storyboard de 1984, la fameuse publicité d’Apple. Ces objets sont iconiques à plusieurs titres : non seulement ils célèbrent cette publicité que beaucoup considèrent comme l’une des plus importantes de l’histoire, mais ils sont issus de la collection de Clément Mok, l’un de ces acteurs méconnus de l’histoire d’Apple dont nous vous avions déjà parlé. On appréciera aussi les graphismes façon Apple II du second poster ainsi que la femme très inspirée de notre Marianne et donc de La Liberté guidant le peuple de Eugène Delacroix.

Le premier poster est parti à 21.000 dollars, et le second, à 13.000.

Apple Chiat/Day Storyboard Photostat Display for the 1984 Macintosh Television Commercial - From the Collection of Clement Mok

Apple Chiat/Day Storyboard Photostat Display for the 1984 Macintosh Television Commercial - From the Collection of Clement Mok

Apple Chiat/Day Storyboard Photostat Display for the 1984 Macintosh Television Commercial - From the Collection of Clement Mok

Apple Chiat/Day Storyboard Photostat Display for the 1984 Macintosh Television Commercial - From the Collection of Clement Mok

Apple Chiat/Day Storyboard Photostat Display for the 1984 Macintosh Television Commercial - From the Collection of Clement Mok

Apple Chiat/Day Storyboard Photostat Display for the 1984 Macintosh Television Commercial - From the Collection of Clement Mok

Apple Chiat/Day Storyboard Photostat Display for the 1984 Macintosh Television Commercial - From the Collection of Clement Mok

Apple Chiat/Day Storyboard Photostat Display for the 1984 Macintosh Television Commercial - From the Collection of Clement Mok

Ridley Scott Storyboard Display for the Apple Chiat/Day '1984' Macintosh Television Commercial - From the Collection of Clement Mok

Ridley Scott Storyboard Display for the Apple Chiat/Day '1984' Macintosh Television Commercial - From the Collection of Clement Mok

Ridley Scott Storyboard Display for the Apple Chiat/Day '1984' Macintosh Television Commercial - From the Collection of Clement Mok Ridley Scott Storyboard Display for the Apple Chiat/Day '1984' Macintosh Television Commercial - From the Collection of Clement Mok

Ridley Scott Storyboard Display for the Apple Chiat/Day '1984' Macintosh Television Commercial - From the Collection of Clement Mok

iMac Flower Power et Blue Dalmatian

Kriss, en mots et en couleurs

Sur notre site l’Aventure Apple, vous pouvez lire l’interview exclusive de Kriss Graffiti, de son vrai nom Corinne Gorse, l’une des grandes voix de France Inter. En 2004, nous lui avions posé quelques questions au sujet de la cassette de démonstration du Macintosh, dont elle assurait la voix française.

Dans le numéro 6 d’Apple le Magazine, publié en novembre 1988,  Kriss Graffiti présentait sa deuxième activité en lien avec le Mac : la peinture ! Avec l’aide de ses complices Laurence Favory et Jean-Michel Pradel-Fraysse, elle redécorait les Macintosh selon sa fantaisie ou les idées des clients. Son entreprise Cocagne était installée 68 rue Saint Sabin, dans le 11ème arrondissement de Paris.

Kriss Graffiti - Société Cocagne

N’empêche que peindre un Macintosh avec des fleurs ou des motifs psychédéliques, c’était une idée surprenante… mais finalement juste un peu en avance sur son temps !

iMac Flower Power et Blue Dalmatian
Les iMacs Flower Power et Blue Dalmatian, le 22 février 2001
Cordata WPC Bridge, IBM-PC et Apple II

Apple II ou IBM-PC : le débat est clos

À l’occasion de nos recherches sur les clones d’Apple II, qui ont fait l’objet d’un article récemment, nous avons croisé une autre bizarrerie : un compatible-PC, compatible Apple II ! Tellement compatible que la publicité l’affirmait : Apple II ou IBM, le débat est clos ! Cette publicité, nous l’avons trouvée sur eBay, où plusieurs vendeurs la proposent.

Cordata WPC Bridge, IBM-PC et Apple II
Image : eBay

Le WPC Bridge, puisque c’est ainsi que s’appelait cet ordinateur fabriqué par Cordata, était une grosse machine organisée autour d’un écran 12 pouces monochrome, deux processeurs 8088 (pour l’IBM) et 65C02 (comme l’Apple IIc ou l’Apple IIe enhanced), 512 à 768 Ko de mémoire vive, deux lecteurs de disquettes 5”1/4, trois ports d’extension, et une prise Joystick Apple II. Le tout coûtait 1.695 dollars. Il était possible de lui adjoindre un lecteur externe de disquettes Apple ou IBM, ainsi qu’une carte d’extension pour disposer d’un écran couleurs IBM. Les deux interfaces restaient cependant indépendantes : il n’y avait pas de copier-coller partagé comme le proposait le MacCharlie, ce mélange d’IBM-PC et de Macintosh apparu à la même époque, et dont nous avons déjà parlé.

Cordata WPC Bridge, IBM-PC et Apple II
Image : 1000bit.it

Le WPC Bridge connaîtra une évolution du monobloc vers un modèle de bureau moins coûteux en 1988, comme le prouve cette publicité retrouvée au fin fond de YouTube :

Une nouvelle fois, c’est Wikipedia qui nous apprend que Cordata (à l’origine Corona Data Systems) était une entreprise américaine, fondée en 1982 pour produire un compatible PC. Elle sous-traitait sa production au coréen Daewoo, qui la rachètera en 1986 après un procès perdu contre IBM pour contrefaçon des ROM du PC.

Liens : ComputerWorld via Google Books ; InCider via Google Books ; 1000bit

68010 et 68060, les absents de la gamme Apple

Quand on regarde la gamme d’Apple, de la sortie du Lisa en 1983 jusqu’à la sortie du PowerMacintosh en 1994, on s’aperçoit qu’Apple a décliné dans ses ordinateurs presque chaque génération de processeurs Motorola.

Evidemment, on connaît bien le 68000, présenté par Motorola en 1979, et qui équipa le Lisa, puis le Macintosh et tous ses descendants jusqu’au Macintosh Classic en 1990.

Motorola 68000 sur carte-mère rouillée
Un 68000 récent sur une carte-mère rouillée de Macintosh Classic

On connaît moins le 68020, qui ne fut utilisé que pour le Macintosh II en 1987 et le Macintosh LC en 1990. Le 68030, qui en était une version améliorée par une gravure plus fine et une mémoire cache plus importante, fut en revanche un modèle très répandu, présent dans une grande partie de la gamme Macintosh II, puis le SE/30, le Classic II, le LC II et ses successeurs, et la plupart des PowerBooks.

Motorola 68030 dans un Macintosh LC III d'Apple
Le 68030 du Macintosh LC III

Enfin, le 68040 équipa les modèles haut-de-gamme de la marque : on pense bien sûr aux Quadra (qui lui doivent leur nom, quadra signifiant quatre en latin), mais aussi aux Centris (qui remplaçaient les Macintosh II), ou aux derniers PowerBooks (190 et série 500).

Présentation du Quadra 950 dans Apple Magazine de Mai/Juin 1992
Présentation du Quadra 950 dans Apple Magazine de Mai/Juin 1992

Dans cette longue série, Apple a donc passé son tour pour le 68010, qui était un 68000 amélioré, moins sensible aux erreurs et plus efficace sur les instructions répétitives. Il faut dire qu’au moment de la sortie du Macintosh en 1984, Motorola présentait déjà son nouveau 68020 !

Quant au 68060, présenté en 1995, il arrivait trop tard pour Apple, qui avait entamé son passage au PowerPC et ne pouvait pas se permettre de poursuivre son investissement sur un processeur très différent des précédents. C’était pourtant un processeur moderne, assez proche du Pentium, avec une approche semblable au concept RISC, décomposant les instructions complexes en instructions simples, ajoutant un deuxième pipeline et améliorant sa vitesse de calcul. Il inaugurait également chez Motorola le concept de prédiction de branchement, déjà connu chez les fabricants de serveurs : le processeur tentait de deviner le résultat d’un calcul et enchaînait sur les opérations suivantes. Si le résultat était le bon, il avait gagné du temps. À défaut, il oubliait ses calculs et les reprenait avec le bon résultat. Pour la petite histoire, c’est d’ailleurs cette fonctionnalité de prédiction, généralisée à tous les processeurs, qui a ouvert la porte à la faille Spectre vingt-trois ans plus tard…

Motorola 60860 die
Circuit intégré du Motorola 68060. Image Pauli Rautakorpi sur Wikipedia

« Et le 68050 ? » demande le lecteur attentif… Hé bien le 68050 n’a jamais existé, tout simplement. Il aurait dû être une version améliorée du 68040, visant notamment à corriger quelques bugs. Motorola préféra lui conserver son nom de 68040.

Publicité Apple : LaserWriter LS

Publicité : la LaserWriter et l’applaudimètre

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une double-page de 1991 pour la LaserWriter LS, l’imprimante laser disponible à seulement 7900 francs HT soit 9369 francs TTC (la TVA était à l’époque encore à 18,6%). Une publicité d’une banalité affligeante : vous pouvez remplacer « la nouvelle imprimante » par n’importe quel produit, annoncer son prix, et conclure « en général, à ce moment-là, les gens se lèvent et applaudissent ». Une voiture à 100.000 francs, une télévision à 500 euros, ou même un sombrero à 200 pesos, tout marche ! Quand en plus on voit que CLM/BBDO citait la Révolution Française et l’abolition des privilèges pour vendre une imprimante à deux smics, on comprend que cette réclame n’ait pas marqué l’histoire…

Publicité Apple : LaserWriter LS

La carte de France d'Apple France (SEEDRIN) en 1984

L’organigramme d’Apple France en 1984

Dans un « Dossier du candidat revendeur » édité fin 1984 par SEEDRIN, filiale d’Apple en France, on trouve cet organigramme très complet. On y voit bien sûr Jean-Louis Gassée à la direction générale, mais aussi Alain Vannier dont on avait déjà publié une photo (anonyme à l’origine) sur ce blog.

L'organigramme d'Apple France (SEEDRIN) en 1984

Dans ce guide destiné aux professionnels souhaitant devenir revendeurs Apple, on découvre de nombreux détails, comme l’origine de la filiale française d’Apple, postérieure à l’implantation de la représentation européenne de la marque, installée à Paris depuis le début de l’année 1980, avec Michael Spindler et Tom Lawrence. SEEDRIN ne voit le jour qu’un an plus tard, pour cibler le marché français en remplacement du distributeur français attitré de l’époque, Sonotec (dont nous avons déjà parlé dans un article sur les pommes tordues).

La carte de France d'Apple France (SEEDRIN) en 1984

En 1984, SEEDRIN, c’est 940 millions de francs de chiffre d’affaire, 160 collaborateurs et 70.000 ordinateurs livrés par 430 concessionnaires agréés. À l’époque, la part de marché d’Apple en France atteignait 40%… Et vous, avez-vous connu cette époque ? Témoignez en commentaire !

Le manuel utilisateur du Macintosh Portable

L’habillage du Macintosh Portable

Le Macintosh Portable respecte les grandes lignes du design d’Apple de son époque, du plus petit détail de la machine jusqu’à l’aspect de son carton.  En effet, à l’époque, les produits Apple étaient conditionnés avec une grande sobriété : texte en noir, logos Apple en rouge, images en noir et blanc :

Carton du Macintosh Portable sur rBay
Image : eBay

Mais le Macintosh Portable, lui, a bénéficié en 1990 d’un petit supplément de fantaisie qui s’est étendu de son carton d’emballage jusqu’à ses livrets et ses accessoires, qui se sont parés d’illustrations colorées.

Batterie de Mac Portable sur eBay
source : Jonathan Goldman sur eBay
Le Data modem 2400 du Macintosh Portable
Source : Pinterest
Le manuel utilisateur du Macintosh Portable
Source : Pinterest
Le livret du Macintosh Portable
Source : eBay

Peu après, en 1991, Apple a revu l’ensemble de ses packagings, en généralisant les boîtes en carton marron. Cette fantaisie du Macintosh Portable, à notre connaissance, n’a bénéficié à aucun autre modèle de la marque (la boîte de la carte Apple IIe pour Macintosh LC commercialisée sur la même période, par exemple, est clairement passée du modèle blanc au modèle brun).

Apple PowerMacintosh G4 heatsink motherboard

De l’art dans un radiateur

Dans un ordinateur, le radiateur, ou dissipateur thermique, est une pièce de métal chargée de dissiper la chaleur produite par le processeur pour éviter que celui-ci ne surchauffe. Dit comme ça, ce n’est pas forcément très glamour. Et pourtant, quand c’est Apple qui le dessine, on obtient cette petite œuvre d’art, que l’on trouve dans les PowerMacs G4 monoprocesseurs. En effet, dans les modèles biprocesseurs, le radiateur était pourvu d’ailettes toutes identiques, sans cet effet d’escalier permettant de raccourcir les ailettes vers le côté inutilisé.

Apple PowerMacintosh G4 heatsink motherboard

Apple PowerMacintosh G4 heatsink motherboard

iPhone 11 Pro et iPhone 3G

Les boîtes noires

L’une des nouveautés de l’iPhone 11 Pro, c’est bien sûr son emballage tout de noir vêtu, quand ses prédécesseurs se contentaient, depuis quelques années, de cartons blancs. Une belle boîte noire, comme l’iPhone original de 2007 et son successeur l’iPhone 3G de 2008. Apple est tellement fière de son triple capteur que c’est lui qui représente le téléphone ! Steve Jobs avait plaisir à rappeler que l’arrière des produits Apple est plus joli que l’avant de ses concurrents !

iPhone 11 Pro et iPhone 3G

Si les derniers modèles d’iPhone X, XS, XR étaient présentés de face sur le carton (comme l’iPhone 3G et l’iPhone 6), les iPhones 7 et 8 étaient représentés de dos (l’appareil photo était déjà un argument de vente pour ces modèles). Quant aux iPhones 4 et 5, ils étaient présentés de trois-quarts, pour mettre en valeur leur cadre en aluminium.

Publicité pour le PowerBook 3400 d'Apple en 1999

La pub du dimanche – Le PowerBook 3400

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine : une publicité de 1999 pour le PowerBook 3400 : le portable le plus rapide de l’ouest. Et de l’est. Et du nord. Et du sud. Il faut dire qu’avec un processeur 603ev à 240 Mhz, ce modèle laissait sur place les PowerBooks précédents (qui plafonnaient à 133 Mhz) et même les PC portables du moment (le Pentium MMX venait d’apparaître en version 166 Mhz). Comptez tout de même 45.000 francs pour le modèle le plus rapide…

Remarquez le slogan de l’époque, brièvement adopté par Apple (déposé en octobre 1996, abandonné en avril 1998) : Give your dreams a chance (donnez une chance à vos rêves).

Publicité pour le PowerBook 3400 d'Apple en 1999

Apple Pro Mouse MacWorld New York 2000

La souris Apple Pro Mouse « MacWorld »

Le 19 juillet 2000, à New-York, Steve Jobs prononce son discours inaugural habituel à l’occasion de la MacWorkd Expo. Outre le petit G4 Cube et de nouveaux iMac blancs ou noirs, le patron d’Apple présente une nouvelle souris, mais aussi ses excuses pour la petite souris toute ronde fournie depuis deux ans avec tous les Mac. La petite nouvelle renoue avec le format allongé plus traditionnel, et adopte un capteur optique en remplacement de la boule, une précision qui réjouit les spectateurs, d’autant plus qu’Apple devient ainsi la première entreprise à fournir une souris optique en standard.

Très fière de ce nouvel accessoire, Apple offre à tous les spectateurs de son keynote un exemplaire de la souris :  à la fin du discours, Steve Jobs invite chacun à regarder sous son siège, où se trouve un ticket à échanger contre la nouvelle souris à la sortie de l’auditorium. Mieux : ces souris sont fournies dans une boîte particulière signée « MacWorld New York 2000 » qui en font autant d’exemplaires collectors ! Vous pouvez en acheter un exemplaire sur eBay actuellement à plus de 650 dollars

Apple Pro Mouse MacWorld New York 2000 Celle-ci est sur Yahoo Enchères au Japon, pour près de 400 euros

En présentant son nouveau rongeur, Steve Jobs plaisante sur le nouveau design : « Mais où est le bouton ? Oh mon Dieu, Apple est passée d’une souris à un bouton à une souris sans bouton ! ». Mais bien sûr, il y a bien un bouton, ou plutôt, tout le corps de la souris est un bouton, que l’on peut appuyer à l’endroit où on le souhaite.

Macintosh SE - iBook Virtual PC - Blue Screen of Death Windows

Souvenir : le bon vieux plantage

Dites-donc, alors qu’on a pas mal reparlé ces jours-ci du fameux « blue screen of death » de Windows (coucou CrowdStrike !), vous souvenez-vous de l’époque où nos bons vieux Macs plantaient à qui mieux mieux, provoquant un blocage complet de l’ordinateur et obligeant à redémarrer tout le système ? Pour vous rafraîchir la mémoire, voici côte à côte un Macintosh SE sous Système 6 et un iBook G3 émulant Windows 98 grâce à VirtualPC.

Macintosh SE - iBook Virtual PC - Blue Screen of Death Windows

Apple et QuarkXPress

Bon anniversaire, les Power Macs de 1995

Le 7 août 1995, durant la MacWorld Expo de Boston, Apple dévoilait une mise à jour de sa gamme Power Macintosh. Les modèles 7200, 7500 et 8500 venaient remplacer les 7100 et 8100 en milieu de gamme (le très puissant 9500 avait été lancé un peu plus tôt). Le 8500 était un peu moins puissant que le 9500, mais disposait de plus de connectiques dédiées à l’audio et à la vidéo, tellement puissantes que les disques durs de l’époque étaient incapables de délivrer un flux suffisant pour suivre le rythme !

À défaut de vidéo, il était tout de même possible de se mettre à la publication assistée par ordinateur, par exemple en profitant de cette offre proposée en 1996 par Apple France. Un Power Mac 8500/120 avec QuarkXpress pour 40.000 francs TTC, y compris le Système 7.5.3 en Français, c’était cadeau ! Comment ça, un écran ? Ha non, l’écran, monsieur, c’est en supplément !

Apple et QuarkXPress

Colors iPods Shuffle + USB Mice

Des souris et des iPods de toutes les couleurs

Apple et les couleurs, c’est une histoire qui ne date pas d’hier. La gamme iPod, en particulier, a permis à la marque de donner libre cours à son imagination : nous vous avons déjà parlé des timides essais de couleurs de l’iPod Mini, ou de la lente maturation des couleurs de l’iPod. Aujourd’hui, nous vous offrons quelques clichés de notre collection d’iPods shuffle, dont les couleurs correspondent presque exactement avec celles des iMacs de 1999 : fraise, myrtille, citron vert, raisin et mandarine… sans oublier la version gris graphite, apparue un peu plus tard.

Colors iPods Shuffle + USB Mice

Colors iPod Shuffle - Pink + USB Mouse

Colors iPod Shuffle - Grey + USB Mouse

Les nuances de la gamme iPod shuffle ont été très subtiles, comme en témoignent ces modèles de 2006 à 2010.

Colors iPod Shuffle - Blue

Microsoft Office 98 CD

Une astuce pour Office 98

Dans notre rubrique Astuces : savez-vous que les logiciels d’Office 98 vous permettent d’utiliser les menus sans la souris ?

Microsoft Office 98 CD

Sur votre clavier, appuyez sur la touche F10 : le menu pomme est sélectionné. Appuyez sur Retour, le menu Pomme se déroule. Avec les flèches gauches et droites, vous changez le menu sélectionné, et avec haut et bas vous sélectionnez un article de menu. Avec Retour, vous sélectionnez l’article. Pratique en cas de panne de souris !

Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.

AppleTalk PC Card

L’AppleTalk PC Card et la compatibilité PC

A l’occasion de l’article d’hier dédié au lancement des Macs ouverts en 1987, nous avons redécouvert une carte d’extension un peu particulière : l’AppleTak PC Card. À cette époque où la domination de l’IBM PC commençait à s’affirmer, la cohabitation d’un écosystème incompatible face au standard à la mode pouvait intriguer, voire inquiéter. Apple avait donc tendu plusieurs fois la main vers son concurrent, par exemple en commercialisant l’AppleTalk PC Card, une carte destinée à rendre l’IBM-PC compatible avec le réseau AppleTalk présenté en 1986. On trouve peu de trace de cette carte dont la diffusion est restée confidentielle : quelques mots sur le site de Bill Fernandez, ingénieur de la grande époque chez Apple, et cette photo de presse sur le site d’enchères eBay.

AppleTalk PC Card

Cette carte d’extension coûtait 399 dollars, auxquels il fallait ajouter le kit de connexion AppleTalk à 75 dollars, comme l’annonçait cet article de PC Mag d’avril 1989. Un autre article, retrouvé dans un ouvrage édité par l’Université du Michigan en janvier 1987, précisait que l’AppleTalk PC Card permettait de traduire les fichiers MS-DOS dans le langage PostScript utilisé par la LaserWriter. Seuls certains logiciels étaient supportés : WordStar, MultiMate, Microsoft Word et Lotus 1-2-3.

Cette carte s’inscrivait dans les efforts d’Apple pour assurer à ses clients une cohabitation apaisée avec le standard IBM-PC qui s’affirmait à l’époque. Didier Diaz, chef de produit en charge du Macintosh II, déclarait dans l’entretien dont nous vous parlions hier qu’Apple ne produirait pas de clone PC. En revanche, les produits de coexistence étaient encouragés, notamment les solutions de connectivités pour échanger des données (Mac Link, PC-to-Mac-Bridge…), et Apple avait même développé sa solution maison : l’Apple Document Content Architecture (DCA), capable de traduire des documents MS-DOS au format MacWrite. Elle proposait aussi l’AppleLine 3270 File Transfer Software, pour échanger des fichiers entre le Macintosh et le format de serveur 3270 d’IBM. Apple disposait également à son catalogue d’une carte de compatibilité avec le lecteur de disquettes IBM, et bien sûr de cette carte AppleTalk pour PC.

Vidéo ouverte dans Windows Media et MPlayer

Astuce : faire face à un fichier erroné

Voici une très courte astuce publiée en 2006 dans les colonnes de la revue A Vos Mac. Il est intéressant de voir que malgré le temps qui passe, les repères demeurent. GraphicConverter, MPlayer et VLC, poursuivent leur petit bonhomme de chemin, année après année…

Catastrophe, Photoshop refuse d’ouvrir une image sous prétexte que le fichier contient une erreur. Avant de tout balancer, tentez de confier ce fichier à GraphicConverter, spécialiste des images en vrac, qui pourra peut-être l’ouvrir, au moins en partie…

Image ouverte par Photoshop et Graphic Converter

De la même manière, si le Lecteur QuickTime ou Windows Media bute sur un fichier vidéo, ne pensez pas que tout est perdu. Un « petit » concurrent comme VLC ou MPlayer saura peut-être vous sauver la mise.

Vidéo ouverte dans Windows Media et MPlayer

Siri : dire des gros mots à son iPhone

Surveiller son langage, de l’Apple IIc à Siri

Trente-cinq ans séparent ces deux images. La première est extraite des « questions / réponses » du manuel de l’Apple IIc, dans sa version française imprimée en 1983. La seconde est évidemment une capture d’écran de Siri sur un iPhone.

Brochure de l'Apple IIc : parler à mon Apple IIc

Siri : dire des gros mots à son iPhone

Microsoft Word 4 pour Mac

Souvenir – Word 4

Et vous, utilisiez-vous Word 4 sur Mac, en 1989 ? Il faut être honnête : quiconque a utilisé des versions « modernes » de Word (disons, depuis Office 98) sera ébahi de la simplicité de Word 4. Ce logiciel était à peine plus puisant que MacWrite apparu cinq ans plus tôt. Microsoft avait certes prévu un dictionnaire pour le correcteur orthographique, et ajouté quelques fonctions comme la numérotation des pages ou l’insertion automatique de notes de bas de page, mais pour le reste, nous étions encore à la préhistoire de la bureautique. Pas d’options de zoom sur la page, pas d’insertion d’images, pas de colonnes, pas de tableaux, pas de lettrines… Et pourtant, c’était ce qui se faisait de mieux !

Microsoft Word 4 pour Mac

Apple Expo, publicité de 1985

Publicité – Apple Expo 1985

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une publicité de 1985 pour le salon Apple Expo. En 1985, la seconde édition de ce salon s’était tenue au mois de juin, comme le rappelle cette publicité exhumée d’un magazine de l’époque.

Apple Expo, publicité de 1985

À ce moment-là, Apple rencontrait déjà quelques problèmes, comme le rappelle la revue Tilt du 22 juin 1985, à retrouver sur le site 1001mags« Les Applemaniaques ont rendez-vous les 14, 15 et 16 juin à l’Apple expo (…) La marque légendaire ne baisse pas les bras, au moment où les stocks américains gonflent et où les usines ralentissent la cadence, en raison du demi-succès du Macintosh »

Système 6, Système 7.5.3 et Mac OS X

Une astuce pour les fenêtres en arrière-plan

Aujourd’hui dans notre rubrique d’Astuces, voici sûrement l’une des plus anciennes astuces du Macintosh. Pensez : elle fonctionnait déjà il y a trente ans, sur l’écran noir et blanc de nos Macs sous le Système 6 !

Système 6, Système 7.5.3 et Mac OS X

Pour déplacer une fenêtre affichée en arrière-plan à l’écran, sans la faire passer au premier plan, il suffit de maintenir la touche Pomme (Commande) appuyée pendant le déplacement. Cela permet par exemple de ne pas perdre une sélection faite dans la fenêtre au premier plan, ou de garder au premier plan une fenêtre tout en déplaçant à l’arrière une fenêtre dont le contenu masqué vous intéresse.

Brochure Macintosh SEEDRIN : les outils de développement

La présentation du Macintosh par SEEDRIN (6)

Ce matin, nous vous présentons une brochure spécifique à la France, éditée par SEEDRIN, la filiale française d’Apple. Elle fait partie d’une série de brochures A4 recto-verso publiées à l’occasion de la sortie du Macintosh, pour présenter cet ordinateur, son système, son matériel et ses logiciels. Elles vont nous accompagner quelques jours… Après le matérielle Système, puis les extensions et la compatibilitéMacWrite, et MacPaint, voici les outils de développement. La suite demain !

Brochure Macintosh SEEDRIN : les outils de développement

Brochure Macintosh SEEDRIN : les outils de développement

[edit] La série complète : le matérielle Systèmeles extensions et la compatibilitéMacWriteMacPaintles outils de développementMicrosoft Multiplan et Charts.

Brochure Apple France 1997 Power Macintosh

Power Mac / Performa : les 7 erreurs

Début 1997, Apple France profite du lancement de nouveaux modèles pour faire disparaître la dénomination Performa de sa gamme et renommer tous ses modèles en Power Macintosh. Comme il se doit, les brochures s’adaptent au passage : vous pouvez maintenant jouer au jeu des 7 erreurs entre ces documents de septembre 1996 et mars 1997.

Brochure Apple France 1996 Performa

Brochure Apple France 1996 Performa

En 1996, la gamme familiale d’Apple comprend encore un modèle hérité du Performa 630 : le Performa 6320, avec son boîtier horizontal et son écran séparé. Le Performa 5400, fleuron de la gamme, atteint déjà un respectable 180 Mhz avec son processeur 603e.

Quelques mois plus tard, le Performa 6320 est passé à la trappe, et le processeur 603ev de la nouvelle gamme atteint désormais 225 Mhz. Le QuickTake 200 s’est fait une petite place parmi les périphériques proposés par Apple. Il n’y restera pas bien longtemps…

Brochure Apple France 1997 Power Macintosh

Brochure Apple France 1997 Power Macintosh

On remarque aussi qu’en 1997, Apple utilise son slogan éphémère « Give your dreams a chance », sur le point de se faire remplacer par Think Different.

Publicité pour l'Apple WorkGroup Server

Publicité – Apple Workgroup Server

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, une publicité de 1995 pour la gamme de serveurs Apple Workgroup Server, composée à l’époque des modèles 6150/66, 8150/110 (présenté sur la publicité) et 9150/120. Tous trois étaient des serveurs destinés à héberger des sites web, grâce à l’application WebSTAR, spécialement développée pour Apple et directement articulée avec les bases de données FileMaker ou 4D.

Publicité pour l'Apple WorkGroup Server

Mais voici la grande question : vingt-trois ans après cette réclame, André Delvallée nous lit-il ? Un lecteur peut-il nous renseigner sur son parcours et ses accointances avec Apple ?

Enfin, vous remarquerez qu’il y a quelque chose d’ironique à lire que les données étaient protégées des intrusions grâce à l’incapacité de Mac OS d’accepter les accès à distance, contrairement à UNIX. Ce qui était un boulet hérité du premier Mac devenait dans cette publicité une garantie de sécurité !

Apple QuickTake 200 front with box

Quel est le lien entre Apple et le DS-7 ?

Évidemment, il y a un piège. Il ne s’agit pas ici de la voiture DS 7, mais du Fujifilm DS-7, un appareil photo numérique présenté par Fuji en septembre 1996. Il avait quelques arguments pour lui : un format de poche, un capteur de 0,3 mégapixels, un mode macro intégré, un focus manuel à trois positions, un sélecteur d’ouverture (ƒ/2.2 ou ƒ/8), un enregistrement sur une carte amovible SmartMedia, et un écran LCD de 1,8 pouces permettant la visée en temps réel et la visualisation immédiate de l’image. On en trouve un modèle actuellement sur eBay pour une quarantaine de dollars (edit : on en trouve un autre, en meilleur état, ici pour 45 euros).

Apple QuickTake aka Fujifilm DS-7

Apple QuickTake aka Fujifilm DS-7

Pas étonnant qu’Apple ait utilisé ce modèle pour concevoir son QuickTake 200 quelques mois plus tard. C’était le troisième représentant de la lignée, après le QuickTake 100 et le QuickTake 150 qui utilisaient un format plat bien moins conventionnel. Mais Apple ne s’était pas contentée de « rebadger » l’appareil de Fuji : elle avait modifié le module de compression JPEG pour offrir une meilleure qualité d’image, chaque fichier de 640 x 480 pixels pesant alors environ 90 kilo-octets.

Apple QuickTake 200 front with box

Apple QuickTake 200 rear with box

Contrairement à l’appareil de Fuji, le QuickTake 200 était livré avec un viseur optique externe, qui venait se fixer au-dessus de l’appareil. Il permettait de viser dans des conditions de luminosité où l’écran LCD peinait à faire son office (scène trop sombre, ou environnement trop lumineux). Étrangement, malgré cet accessoire, il n’était pas possible de couper l’alimentation de l’écran pour économiser la batterie.

Apple Quicktake 200 optical viewfinder

 

Liens : Epi-centre.com ; Manuel utilisateur (en anglais)

L’Apple Expo à Londres en 1997

SI vous êtes un fidèle lecteur de l’Aventure Apple, vous connaissez sans doute déjà bien l’Apple Expo, ce salon annuel qui réunissait à Paris les utilisateurs, particuliers et professionnels, autour de la gamme Apple. Mais savez-vous que par deux fois, le salon s’est également exporté à Londres, en 1997 et 2000 ? De 2002 à 2007, l’événement s’était également tenu, mais sous le nom de MacExpo London. Et justement, nous avons retrouvé quatre panoramas QuickTime VR de la première édition de ce salon londonien, qui s’était déroulé dans le Palais des Expositions de l’Olympia.

Apple Expo Londre 1997 QuickTime VR Apple Expo Londre 1997 QuickTime VR

Apple Expo Londre 1997 QuickTime VR Apple Expo Londre 1997 QuickTime VR

Ces panoramas avaient été réalisés par Full Moon Digital, une entreprise britannique dont l’activité de développement allait d’internet au multimédia. Comme toujours, pour pouvoir lire ces panoramas dans lesquels on pouvait naviguer à la souris, il nous a fallu les transformer en un seul film…

 

l'iPod mini 1G, en version Europe et version US.

L’iPod mini au régime

Savez-vous ce qui différencie un iPod mini de première génération US, d’un iPod mini de première génération Europe ? Commercialisé en février 2004 aux États-Unis, il faudra attendre la fin du mois de Juillet pour le voir arriver sur le Vieux Continent. Vous pouvez retrouver toutes les péripéties de cet appareil ici, mais ce qui nous intéresse est bien moins technique. Devant l’augmentation exponentielle de ses ventes, Apple doit rationaliser la distribution de ses appareils, au détriment de l’expérience utilisateur, qui commence dès l’ouverture de l’écrin cubique proposé depuis la première génération d’iPod. Ces quelques mois de casse tête logistique ont donc conduit à un régime sec du coffret de l’iPod Mini, comme l’illustre la photo ci-dessous. On reste malgré tout loin de la boîte de l’iPod Nano de seconde génération, en plastique transparent façon Ferrero Rocher…

l'iPod mini 1G, en version Europe et version US.
Version américaine à gauche ; version européenne à droite
MacWrite préface Michel Audiard Apple 1983

Le Macintosh, Michel Audiard et les Québécois

Il y a déjà bien longtemps, sur l’Aventure Apple, nous vous avions présenté cette préface du manuel de MacWrite, rédigée par Michel Audiard à la demande d’Apple France. Michel Audiard (1920-1985) fut, entre autres, le dialoguiste des Tontons Flingueurs et d’Un Singe en Hiver.

MacWrite préface Michel Audiard Apple 1983

En quelques lignes, ce génie de la langue française et de la réplique culte résume l’esprit de ce logiciel révolutionnaireDéconcerté par l’audio-visuel et halluciné par l’informatique, je sentais se refermer sur moi les portes de l’idiotisme. Entre la pomme de Newton et la pomme d’Apple, j’étais fait comme un rat. Et puis une souris a tout changé ! Désormais je m’ackintosh comme tout un chacun, je m’acpainte comme personne et je m’acwrite comme tout le monde. Bref, me voilà intelligent à l’extrême. Je veux dire : aussi intelligent que n’importe quel enfant de dix ans.

Ce bel hommage a été reproduit dans un autre manuel, le « Supplément aux manuels d’accompagnement du Macintosh », diffusé par Apple Canada pour adapter les manuels français aux spécificités de nos cousins francophones. Voici le paragraphe « Bienvenue dans ce monde merveilleux de Macintosh », à la première page de ce livret. Apple Canada présente le Macintosh comme une machine puissante et docile, qui se soumet à vos volontés. Un ordinateur construit et éduqué pour vous comprendre et faire ce que vous lui demandez. Et avant de vous souhaiter Bon amusement, Apple Canada reproduit la préface de Michel Audiard, présenté comme « un humoriste français ».

Macintosh user manual Apple Canada Audiard

Prototypes pour l'Apple ADB Mouse II "Topolino"

Des projets de design pour l’ADB Mouse II

Après l’article de samedi sur le prototype de Macintosh de 1982, voici un autre extrait de l’excellent livre Apple Design : The Work of Apple Industrial Design Group. Il s’agit d’une série de prototypes pour la future Apple Desktop Bus Mouse II, la souris qui accompagnera les Macs de 1993 à 1998. À l’époque de cette photographie, en octobre 1991, plusieurs designers du groupe de dessin industriel d’Apple recherchaient la forme optimale : Susanne Pierce (les modèles du haut), Tim Parsey (en bas à droite et à gauche) et Daniele De Iuliss (en bas au centre).

Prototypes pour l'Apple ADB Mouse II "Topolino"
Vu dans l’excellent livre Apple design : the work of Apple Industrial Design Group

A priori, c’est Susanne Pierce qui a gagné le concours !

Apple ADB Mouse II "Topolino"
Vu dans l’excellent livre Apple design : the work of Apple Industrial Design Group
PRISMA Macspeaker

Des haut-parleurs pour vieux Mac

Voilà un accessoire pour Mac qui gardera tout son mystère. C’est le vendeur ITHistory qui en propose une simple photo de presse sur eBay ces jours-ci. On n’en saura pas beaucoup plus au sujet de ces Macspeakers distribués par PRISMA Computertechnologie Handelsgesellshaft, présentés ici sur un Macintosh SE FDHD. Même Google Books n’arrive pas vraiment à nous en dire plus, la marque Macspeaker semblant plus connue chez un fabriquant californien du nom de Persona Technologies…  On ne saura sûrement jamais comment ces enceintes tenaient miraculeusement à dix centimètres du sol… espérons que ce n’était pas juste avec de l’autocollant double-face !

PRISMA Macspeaker

Rappelons à toutes fins utiles que vous pouvez relier n’importe quel Mac à une chaine hi-fi. Il vous suffit de trouver un câble équipé, à l’une de ses extrémités, d’une prise « jack » mâle stéréo de 3,5 mm ; et à l’autre bout, de deux prises « cinch » mâle (également appelé RCA mâle) — par exemple ici sur Amazon. Vous en trouverez sur internet ou en supermarché pour une poignée d’euros. Et ensuite ? Rien de plus simple : le jack dans la prise « casque » de votre Mac ; les prises « cinch » sur les plots de l’entrée auxiliaire de votre chaîne hi-fi, et c’est tout. Si votre Mac est un peu ancien, il est possible qu’il ne dispose que d’une sortie mono. Pensez à ajouter un adaptateur mono vers stéréo, on en trouve pour une paire d’euros sur Amazon.

Mac to hi-fi : jack & cinch

Publicité pour le Macintosh : il était temps qu'un capitaliste fasse une révolution

Publicité – Il était temps qu’un capitaliste…

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, une publicité française de 1984 pour le Macintosh. Le slogan « Il était temps qu’un capitaliste fasse une révolution » était une idée originale de l’agence CLM BBDO, la filiale française de l’agence new-yorkaise BBDO (devenue célèbre avec sa campagne « Demain, j’enlève le haut » pour Avenir Publicité quelques années plus tôt).

Publicité pour le Macintosh : il était temps qu'un capitaliste fasse une révolution

Menus détachables de Mac OS X DP1

Les menus détachables de Mac OS X (votez !)

On l’a oublié, mais les premières versions de développement de Mac OS X, en 1999, permettaient de détacher les menus de la barre des menus, pour les positionner selon son bon vouloir sur l’écran. Ce comportement était hérité du système OpenSTEP de NeXT. Il suffisait de glisser la souris au-delà des bordures du menu pour le déposer plus loin.

Menus détachables de Mac OS X DP1

La version Developper Preview 2 conservera cette fonctionnalité bien pratique, qui disparaîtra, hélas, avec l’interface Aqua en janvier 2000.

Menus détachables de Mac OS X DP1

C’est le moment de répondre à notre sondage du jour !

Et vous, aimeriez-vous que les menus de Mac OS X soient à nouveau détachables ?

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Le bug des dates du Système 7

On sait que les ordinateurs un peu anciens redoutent quelques dates-clés. Il y a bien sûr eu le passage à l’an 2000 qui a tant fait d’histoires il y a vingt ans, mais que les Macs ont réussi sans accroc. On attend maintenant le1er janvier 2020, pour nos anciens Macs jusqu’à Mac OS 8, dont le Tableau de Bord ne permet de choisir une date qu’entre 1920 et 2019… Mais avez-vous déjà rencontré un tel souci avec le Système 7.1 ? Si la date du jour ne pose pas de problème, l’affichage dans le Finder est complètement dépassé.

Impossible d’afficher correctement la date, sous ce sytème de 1992 qui ne permettait pas encore de choisir le format d’affichage des dates, ni même de changer la largeur des colonnes du Finder ! Avouez qu’un fichier créé le « Sam MAR02 06Janv 09190494 », ça laisse songeur…

Apple Daisy Wheel

Les marguerites d’Apple

Avant l’invention des imprimantes à laser, comme la LaserWriter commercialisée par Apple en 1985, la seule façon d’imprimer du texte avec une bonne qualité était d’utiliser une imprimante à marguerite (daisy wheel printer en anglais). C’était un outil dérivé de la machine à écrire traditionnelle, reposant sur le même principe : des caractères en relief appuyant un ruban encré sur une feuille de papier. Les différents caractères étaient répartis autour d’une roue, qui tournait pour aligner la bonne lettre face au marteau chargé de la frapper contre le papier.

Apple Daisy Wheel

Apple a commercialisé une telle imprimante en 1983 sous le nom de « Apple Daisy Wheel Printer », pour son Apple III, son Lisa, mais aussi les Apple II+ et IIe (avec une carte d’interface). Capable de frapper 40 caractères par seconde, elle pouvait aussi reproduire des dessins, en utilisant le caractère « point » comme l’aurait fait une imprimante matricielle. L’opération était beaucoup plus lente, et la résolution ne dépassait pas 120 x 48 ppp…

Apple Daisy Wheel

Les marguerites d’Apple proposaient 130 caractères sur une roue en plastique, là où la plupart des concurrents se contentaient de 96. Seul le caractère « point » était métallique, pour lui permettre de résister à la répétition des frappes lors de l’impression de dessins et de graphismes. La police et la taille des caractères étaient inscrits sur la marguerite : pour changer de police, on changeait la roue !

Flatbed scanner in HyperCard Stack Design Guidelines

Quand Apple scannait depuis HyperCard

En 1988, quand Apple présente son premier scanner, tout simplement baptisé « Apple Scanner », elle offre à ses utilisateurs deux manières d’acquérir des images : soit le logiciel AppleScan™ qui fonctionnait sous Système 6 et nécessitait au moins 1 Mo de RAM, soit une simple pile HyperCard, dénommée HyperScan, qui permettait de numériser directement au meilleur format pour HyperCard. C’était l’époque où Apple pensait réellement qu’HyperCard allait révolutionner l’usage du Mac et imprégner durablement son écosystème…

Apple Scanner 1988
Image : Bit.it

Dans ce deuxième cas, les images étaient importées en 512 x 342 pixels, l’unique taille des piles HyperCard à l’époque, en noir et blanc et 72 points par pouces. Sans surprise, c’est Bill Atkinson lui-même, le créateur d’HyperCard, qui avait supervisé HyperScan, aidé par son épouse Sioux (oui, c’est son prénom, rien à voir avec les tipis et les bisons). Pour tirer partie au mieux des contraintes graphiques de l’écran du Macintosh, Bill Atkinson avait amélioré le pilote du scanner intégré à la pile : il avait ajouté une fonction de détection de contours pour améliorer la netteté des lignes.

Il est largement question de numérisation d’images dans le chapitre 4 du livre de conception de pile Hypercard Stack Design Guidelines. La page 84 cite même explicitement HyperScan, qui permet de disposer d’une image prête à être collée dans une pile HyperCard.

Flatbed scanner in HyperCard Stack Design Guidelines

Pour les plus curieux, rappelons que l’Apple Scanner supportait la numérisation en noir et blanc ou en niveaux de gris, jusqu’au format A4 en 300 points par pouces. Il se connectait au Mac par le port SCSI apparu en 1986. À son lancement, il coûtait 1799 dollars.

Sources : UM Computing News (via Google Books) ; la brochure de l’Apple Scanner (via User Manual Wiki) ; Communiqué de presse d’Apple (via bit.it) ; Conférence de Bill Atkinson (YouTube)

Préférences Date et Heure, MacOS X 10.0

Comprendre les préférences de Mac OS 9 et MacOS X

À l’occasion de  l’anniversaire de MacOS X, nous nous intéressons aux principales différences entre ce système et son prédécesseur Mac OS 9. Après l’article sur les bureaux et les Desktop Folders, et celui sur les menus publiés ce matin, voici un autre extrait de la revue A Vos Mac, publié en 2003. Il s’agissait cette fois-ci d’un article sur la gestion des Préférences Système.

Une chose est sûre : la réorganisation des réglages dans MacOS X en a déboussolé plus d’un ! Les Tableaux de Bord ont disparu, laissant la place aux Préférences Système, le Sélecteur d’imprimantes et de réseaux n’est plus, et même la Barre des réglages, popularisée à l’origine sur les PowerBooks, n’a pas été retenue dans le casting du nouveau système.

Les tableaux de bord de Mac OS 9 sont devenus les Préférences Système de MacOS X

Un certain nombre d’anciens Tableaux de Bord ont été réécrits presque à l’identique pour figurer dans les Préférences Système : c’est le cas de Souris, Date et Heure, Moniteurs, Economiseur d’énergie, ou encore Démarrage. Mis à part quelques modifications plus esthétiques que structurelles, les réflexes reviennent vite !

Parmi les disparitions notables, on note celle du Sélecteur. Pour retrouver les options qu’il proposait, il faut passer à la fois par le Centre d’impression (accessible par le menu « Liste des imprimantes » dans chaque dialogue d’impression), et par le menu « Se connecter à un serveur », dans le Finder. De la même façon, les options du Tableau de Bord « Apparence » se retrouvent réparties dans les Panneaux de préférences suivants : Fond d’écran, Général, et Son.

D’autres Tableaux de bord ont, au contraire, été fusionnés : ainsi, Partage Web et Partage de Fichiers sont réunis dans le panneau « Partage », Modem, Remote Acces et TCP/IP dans « Réseau », ou encore Nombres et Frappe Clavier dans International.

Une fois les habitudes reprises, on oublie rapidement les anciens réflexes, et l’on peut découvrir avec une certaine délectation la bonne idée des programmeurs d’Apple, qui ont ajouté à la plupart des Panneaux de Préférences une case à cocher du type « Afficher dans la barre des menus », qui permet d’ajouter à droite de celle-ci une petite icône qui donne accès à la plupart des réglages correspondants. Voilà de quoi remplacer la Barre des réglages de MacOS 9 !

Préférences Date et Heure, MacOS X 10.0

Et pour retrouver un semblant de menu « Tableau de bord » donnant directement accès à toutes les préférences, pensez au freeware PrefLing : il ajoute à l’icône des Préférences Système, dans le Dock, un menu déroulant reprenant la liste des panneaux.

Des GIF animés des années 2000

Au gré de nos pérégrinations sur l’extraordinaire site Wayback Machine de Archive.org, nous avons récupéré quelques-unes des bannières animées qui égayaient la page de bandes-annonces QuickTime (dont nous vous parlions hier) durant les années 2000. Des couleurs, des formes… tant de souvenirs !

En 2001, la marque mettait en valeur ses produits, ses logiciels, non sans vanter au passage quelques produits tiers : appareils photos, caméscopes, organisateur Palm, discman… L’iPod n’arrivera qu’à la toute fin de l’année !

Bannière software store

Bannière iMacBannière New iBook

En 2002, Apple est toute tournée vers sa campagne publicitaire « Switch », qui présentait des utilisateurs de Windows ayant basculé vers le Macintosh.



En 2003, Apple a l’occasion de présenter quelques nouveaux services et produits : l’iTunes Music Store, Final Cut Pro 4, une nouvelle petite réduction sur Office, et les silhouettes noires de l’iPod !

À partir de 2004, les bannières prennent un peu d’ampleur. En 728 pixels de large, Apple vante iTunes, iPhoto, iMovie, et ses services de musique et de podcasts.

Fin 2005, les bannières larges disparaissent du site d’Apple, au profit de publicités en marge. La marque disposant d’un catalogue de plus en plus fourni, ses pages sont l’occasion de vanter ses produits auprès de ses visiteurs.

Puis les publicités disparaissent du site QuickTime Trailers, devenu en 2010 iTunes Movie Trailers…

Apple Quick Reference Guide

Les raccourcis-clavier du Mac en 1988

En 1988, le Macintosh avait déjà atteint un bon niveau de maturité. Le Macintosh SE et le Macintosh II, premiers Macs évolutifs, disposaient alors du Système 6, une version très stable et très complète du système. Voici la fiche de référence qu’Apple proposait à l’époque avec ses ordinateurs. Fidèle à sa réputation de cohérence, Apple a conservé la plupart des raccourcis-clavier de l’époque jusqu’à maintenant.

Apple Quick Reference Guide

Le raccourci Commande-N du Finder ne permet plus de créer un nouveau dossier, mais ouvre une nouvelle fenêtre depuis Mac OS X. Certains des raccourcis les moins connus sont toujours actifs : un clic sur une case de fermeture avec la touche Option appuyée ferme toujours toutes les fenêtres, et le déplacement d’une fenêtre avec la touche Commande appuyée évite toujours de la faire basculer au premier plan. Même un raccourci lié au MultiFinder est toujours utile : il consiste à double-cliquer sur un fichier avec la touche Option appuyée pour l’ouvrir et faire disparaître la fenêtre du Finder qui le contenait.

Apple Quick Reference Guide

L’utilisation de la touche Commande appuyée lors du démarrage, qui permettait de désactiver temporairement le MultiFinder, n’existe plus. En revanche, associée à d’autres touches, elle permet de modifier le processus de démarrage : en mode single-user (S), en mode Détaillé (V) ou sur la partition de Recovery OS (R).

Les combinaisons Commande-Maj-0, Commande-Maj-1 et Commande-Maj-2 qui permettaient d’éjecter les disquettes des trois lecteurs sont aujourd’hui inutilisées. En revanche, on peut toujours faire des copies d’écran avec les raccourcis Commande-Maj-3 et Commande-Maj-4 : à l’époque, ces raccourcis permettaient d’enregistrer l’écran en format MacPaint, ou d’envoyer à l’impression toute la fenêtre active. Il y avait même un raccourci pour imprimer tout l’écran sur l’ImageWriter : il suffisait d’activer la touche Majuscules bloquées en plus du raccourci précédent !

Badges Apple 70's orange/blue

Encore quelques badges Apple (et d’autres)

Le lecteur sympa qui a retrouvé un vieux badge d’HyperCard nous a aussi fait parvenir des photos de quelques autres pièces de sa collection. On commence avec ces deux merveilles, d’une époque où Apple se permettait d’écrire des choses dans sa pomme… contrairement à toutes les recommandations de sa charte graphique ! Les plus observateurs auront remarqué que ces deux badges des années 70 étaient déjà aux couleurs des futurs iBook de 1999 !

Badges Apple 70's orange/blue

Pas mal aussi, ce badge « Apple Multimédia », le slogan d’Apple Expo au début des années 90 (pour tout savoir sur Apple Expo, il y a une page sur l’Aventure Apple).

Badge Apple Expo

Dans ses boîtes à souvenirs, notre lecteur a aussi retrouvé des badges d’After Dark, le fameux économiseur d’écran avec ses grille-pains volants, et de la première version d’Internet Explorer sur Mac :

Internet Explorer and After Dark badges

On trouve aussi quelques outils du monde HyperCard, comme HyperScan, une pile HyperCard qui permettait d’utiliser son premier scanner, l’Apple Scanner. Cette pile avait été développée par Bill Atkinson, comme on l’a déjà raconté par ailleurs. Un autre badge porte les couleurs d’HyperAnimator, un outil développé en 1988 par Bright Star Technology, et qui permettait d’animer à l’écran des assistants virtuels capables de synchroniser le texte prononcé et les animations faciales. Quant à SuperCard, il s’agit de l’un des premiers clones d’HyperCard : présenté en 1989, il en reprenait les concepts, avec quelques améliorations, comme la gestion de la couleur, des fenêtres de taille variable, et l’intégration de ressources multimédia.

Badges Hyperscan, SuperScan, Hyper Animator

Merci Erik !

Toutes les marques déposées d’Apple

Sur son site web, Apple propose une liste (non exhaustive) de ses marques déposées. Cette longue page est à elle toute seule une machine à voyager dans le temps. Songez ainsi que Apple CarPlay voisine avec Apple Cinema Display, tandis que l’Apple TV succède à AppleTalk. On y trouve aussi l’interface utilisateur Aqua, la technologie de réseau Bonjour, les polices d’écriture Monaco, Charcoal et Chicago, la marque Claris (devenue entre-temps FileMaker, avant de se rebaptiser à nouveau Claris cet été)… On y croise aussi Final Cut Pro et DVD Studio Pro, HyperCard à côté du HomePod, l’ImageWriter juste en-dessous de l’iMac Pro, puis l’iPad, l’iPod, l’iPhone et iPhoto… Le Mac Pro y côtoie MacTCP (une vieille technologie pour se connecter à internet), tandis que le Newton précède de peu Night Shift. PowerBook (tout attaché), Power Mac (en deux mots), QuickTime, QuickDraw, Think Different, Velocity Engine, ou encore le Xserve, ils sont tous au rendez-vous. On dirait la table des matières de ce blog !

Nous avons comparé cette liste à celle qu’Apple présentait au début des années 2000. Bien sûr, il y a les nouvelles marques, mais certaines plus anciennes ont été écartées, car jugées moins importantes qu’il y a vingt ans (ce qui ne signifie pas pour autant qu’Apple n’ait pas conservé leurs droits). Ainsi, exit l’Apple IIGS et son système GS/OS, AppleFax, A/UX (l’Unix d’Apple), Cyberdog (un navigateur web), eMate (un cousin du Newton), Macintosh Centris, Macintosh Duo et Macintosh Quadra, Pippin, ProDOS (le système des Apple II), ResEdit… À l’époque, on trouvait même « Moof» et le logo Dogcow parmi les marques déposées mises en avant !

Le site a également conservé la page des marques déposées de NeXT, mais elles sont moins nombreuses. On y retrouve NeXT et NextStep, mais aussi OpenStep et ses variantes. Peu de marques, donc, malgré l’héritage incontournable de la marque, présent jusque dans le langage de programmation de mac OS et iOS, dont les objets, les classes et les fonctions commencent par les deux lettres « NS », comme NextStep.

Avez-vous déclaré votre écran Apple à l’État ?

En 1981, les clients du tout nouvel Apple /// font encore figure de pionniers de l’informatique. Imaginez que même en 1984, à peine 8% des foyers américains disposaient d’un ordinateur ! Il faut dire que rien n’était simple à l’époque. Les ordinateurs étaient encore complexes à appréhender, leur système était toujours basé sur des lignes de commandes à connaître par cœur, et même le simple fait de posséder un écran nécessitait une déclaration d’acquisition ! Nous avons justement retrouvé le formulaire qu’il fallait renvoyer à Apple pour être enregistré dans les fichiers prévus par le Code des Règlements Fédéraux, suite à l’achat de ce premier écran fabriqué par la marque à la pomme.

Dans le sous-chapitre J de son chapitre 21 sur l’alimentation et les médicaments, ce recueil de règles administratives aborde la question des appareils émettant des rayons X. Or les écrans à tube cathodique émettaient ce type de radiations ionisantes nocives pour la santé, certes en très petite quantité, mais suffisamment pour nécessiter un suivi particulier de leur commercialisation (qui cessera ensuite avec l’évolution de la réglementation et l’amélioration de la sécurité des écrans eux-mêmes).

Pour l’anecdote, on se souviendra qu’en France aussi, nous avions connu une situation comparable avec la première borne AirPort, soumise à déclaration ou autorisation auprès de l’Autorité de Régulation des Télécommunications, en 1999. Il s’agissait à l’époque de protéger les réseaux de télécommunications militaires, bien plus que la santé des utilisateurs…

Publicité PowerBook G3, Prédateur de Pentium

Publicité : le PowerBook G3, prédateur de Pentium

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une publicité très inhabituelle, publiée en 1998 par Apple France. Inhabituelle, car les publicités comparatives étaient autorisées seulement depuis une loi de juillet 1993, et les marques étaient encore prudentes avec ce concept très encadré. On y voyait le nouveau PowerBook Série G3 affichant un requin, toutes dents dehors, sous le texte « Prédateur de Pentium ». Dans le texte qui l’accompagnait, on apprenait que « seuls les plus rapides ne se feront jamais dévorer par la concurrence. C’est pour cela que le nouveau Macintosh PowerBook Série G3 est le portable le plus rapide au monde ». Respectant scrupuleusement les conditions de la loi de 1993, Apple précisait ensuite les caractéristiques essentielles, significatives, pertinentes et vérifiables de biens ou services de même nature et disponibles sur le marché : « la performance (du processeur PowerPC G3) est trois fois plus rapide que celle d’un processeur de portable PC », selon le test BYTEmark « Integer Test ».

Publicité PowerBook G3, Prédateur de Pentium

Malheureusement, nous n’avons plus cette publicité originale, mais seulement une mauvaise photocopie. Peut-être qu’un lecteur pourra nous en faire parvenir une meilleure reproduction ? Par ailleurs, le Journal du Lapin a raconté il y a quelques mois l’histoire de la photographie du requin, dont le photographe Carl Roessler avait cédé les droits à Apple pour un an, et qui a depuis fait le tour du monde.

iPod nano Apple 2006 ad

Publicité : l’iPod nano de 2006

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici une très belle double-page de 2006, aux couleurs du nouvel iPod nano. Ces modèles colorés succédaient à deux modèles beaucoup plus sages, habillés de plastique noir ou blanc. Gris, bleu, rose, vert et noir, de 2 à 8 Go de stockage, avec même une version rouge en série Product(Red).

iPod nano Apple 2006 ad

19 ans plus tard… Mac OS X Public Beta

Il y a dix-neuf ans tout pile, le 13 septembre 2000, Apple proposait à ses clients la première version publique de Mac OS X. Une version Beta, mais proposée à tout un chacun, une première à l’époque. Et comme Apple était déjà Apple, cette version incomplète était bien évidemment payante (200 francs, soit 30 euros). Pour l’obtenir, il fallait en plus aller faire la queue à l’Apple Expo de Paris !

Dix-neuf ans plus tard, voici l’occasion de proposer quelques comparaisons entre cette première version et le Mac OS X que nous connaissons aujourd’hui. A l’époque, par exemple, pas encore d’iTunes. Pour écouter de la musique, il fallait utiliser QuickTime Player, ou ce petit lecteur MP3 dénommé Music Player, qui n’a pas survécu à cette version.

Remarquez également le menu Pomme qui était placé au centre de la barre des menus. Il ne servait à rien, et disparaissait quand les menus étaient trop nombreux. Si vous voulez savoir à quelle occasion il a rejoint son emplacement naturel à gauche de la barre des menus, plongez-vous dans notre historique complet de Mac OS X sur l’Aventure Apple !

Les dialogues d’enregistrement étaient très simples, mais l’essentiel était déjà là : une palette de dialogue accrochée à la fenêtre, qui ne bloquait plus l’utilisation de l’ordinateur, et qui offrait la navigation par colonnes inconnue sous Mac OS 9.

Cette première version Public Beta arborait donc déjà l’interface Aqua connue depuis la version Developper Preview 3. Il fallait supporter ce motif à rayures grises qui encombrait toutes les fenêtres, et qui sera maintenu jusqu’à la sortie de Mac OS X 10.4 « Tiger » en 2005.

Et comme c’était une version Beta, on rencontrait également régulièrement des problèmes de traduction ou d’ajustement d’interface, comme dans ces Préférences Système dédiées aux moniteurs.

Apple MessagePad Service Support

Un iPod et un Newton personnalisés

Deux de nos lecteurs sont à la recherche d’informations quant à des produits Apple personnalisés qu’ils ont en leur possession. Saurez-vous les renseigner ? On commence avec Evan qui a acheté récemment sur eBay (pour une bouchée de pain) un iPod mini siglé « Lancôme so magic ! », et voudrait en connaître l’origine. Nous n’avons pas trouvé de publicité ou de communiqué en lien avec un iPod au nom de ce parfum commercialisé en 2004.

iPod mini Lancome

Plus ancien, il y a aussi Benoît qui cherche à quoi peut bien correspondre ce logo « Service Support » ajouté à un Newton MessagePad de 1993. L’encre étant plus vive et moins en relief que celle du marquage MessagePad, et assez sensible aux griffures, il est possible qu’il s’agisse d’un logo ajouté après-coup sur un modèle standard.

Apple MessagePad Service Support

Les boîtes d'iPod mini 2G, et d'iPod mini+HP

iPod+hp

Aujourd’hui, on parle PC ! Petit rappel : nous sommes le 8 janvier 2004, l’iPod fonctionne sur PC depuis un an et demi, et iTunes depuis un an. L’iPod en est à sa troisième version, et l’iPod mini a été dévoilé 2 jours auparavant. Mais aujourd’hui, on parle PC. Hewlett-Packard présente en effet son HP Digital Music Player, un petit appareil doté d’un disque dur, d’une molette tactile, de boutons déportés, le tout dans un boitier en aluminium pour le dos, et en plastique gris-bleu pour la face avant. Le tout est griffé du sigle HP. Mais une fois allumé, c’est bien une pomme qui s’affiche, car il ne s’agit que d’un iPod 3G camouflé.

Cet iPod 3G, inutile de le chercher sur eBay, car il n’a jamais été commercialisé. Par contre, HP proposera bien chez ses revendeurs des iPod 4G 20 et 40GB, puis des iPod mini, photo, et shuffle (à peine plus faciles à trouver sur eBay…). Tous sont identiques aux iPod vendus par Apple, mais comportent au dos le sigle HP en plus de la pomme, et sont proposés dans des boîtes aux couleurs différentes, mais de même volume.

Les boîtes d'iPod mini 2G, et d'iPod mini+HP
Un iPod  mini+HP, et son cousin, l’iPod mini 2G gris.
Apple Macintosh Color Classic buttons

Bon anniversaire le Classic Couleur !

Il y a vingt-six ans, le 10 février 1993, Apple présentait son Macintosh Color Classic. À cette époque, dans le catalogue Apple, vous aviez le choix entre un grand nombre de modèles, répartis dans pas moins de six gammes, comme nous l’avions remarqué dans une publicité de l’époque : Quadra, LC, Centris, PowerBook, Performa et donc, Classic. Ce Color Classic était le premier compact de la marque à proposer un écran en couleurs. Contrairement au Macintosh Classic et au Classic II, il proposait un port d’extension au format PDS (Processor Direct Slot), comme le LC.

Ce Macintosh était particulier sur bien des aspects. C’était le premier monobloc dont la carte-mère, disposée sur un tiroir, pouvait être aisément extraite de la machine, pour ajouter une carte PDS, de la mémoire vive ou un coprocesseur, ou pour changer la pile.

Apple Macintosh Color Classic Motherboard Drawer

Le Color Classic disposait d’une autre caractéristique inédite jusqu’alors : son nom était inscrit sur une pièce de plastique amovible, et non plus directement sur le boîtier comme ses prédécesseurs. La raison en était très simple : dans la plupart des pays, il portait le nom de « Color Classic ». Mais dans les pays du Commonwealth, comme la Grande-Bretagne, l’Australie, ou encore le Canada, il s’appelait « Colour Classic ».

Apple Macintosh Color Classic Name Label

Le Macintosh Color Classic innovait aussi avec la présence de boutons de commande du volume et de la luminosité de l’écran, en façade. On les retrouvera sur ses successeurs, les Performa de la série 500, puis 5000. Ils n’agissaient pas directement sur le matériel, mais sur le système. À l’époque, le Système 7, comme ses successeurs Mac OS 8 puis 9, n’était pas fortiche en multitâche. Ces boutons étaient donc souvent inopérants, ou interprétés avec beaucoup de retard…

Apple Macintosh Color Classic buttons

À notre connaissance, c’est aussi le seul Macintosh qui a arboré un logo QuickTime en façade, une habitude inspirée du monde PC, dont Apple s’est toujours soigneusement tenue à l’écart. Il s’agissait d’un simple autocollant, et non d’une sérigraphie sur le boîtier.

Apple Macintosh Color Classic QuickTime Logo

Le Newton de Siemens sur eBay

Avis aux amateurs de Newton : on trouve ces jours-ci, sur le site d’enchères eBay, un Siemens NotePhone. Si ce nom de modèle ne vous dit rien, c’est simplement parce qu’il s’agit de la déclinaison du Newton MessagePad imaginée par le constructeur allemand.

Siemens NotePhone

Le matériel et le système étaient identiques à ceux du modèle d’Apple, mais Siemens y avait ajouté sa petite touche, notamment en créant une station d’accueil qui faisait aussi fax et téléphone. Ainsi, il était possible de préparer un fax sur le NotePhone en déplacement, et celui-ci était automatiquement expédié au moment de poser le NotePhone sur sa base. Siemens avait donc adapté un modem dans un format adapté au PDA lui-même (c’est la partie située à droite sur cette photo). Les deux pouvaient s’emporter ensemble, pour pouvoir connecter le NotePhone à un réseau sans l’aide de sa base-téléphone.

Siemens NotePhone
Image : Rare & Old Computer Blog

Sorti en 1994, le système coûtait 2400 Deutsche Marks — soit approximativement 8000 francs français — soit à peu près 1700 de nos euros en tenant compte de l’inflation. Le prix de 199 euros paraît un peu suréavalué : un modèle du même type s’est vendu il y a quelques jours pour 52 euros, aux enchères.

Siemens NotePhone boîte

Apple User input Report

Le rapport de bug chez Apple en 1979

La semaine dernière, nous vous avons présenté le formulaire qui permettait d’enregistrer son achat auprès d’Apple en 1979. Aujourd’hui, en voici un autre de la même époque : un formulaire servant à rapporter un bug ou proposer une amélioration au sujet de l’Apple II ou de l’Apple II+.

Avant d’expliquer ses difficultés, l’utilisateur devait décrire sa machine, préciser les cartes installées sur chaque emplacement, la quantité de mémoire vive (par défaut, 16, 32 ou 48 Ko)…

Apple User input Report

Même les logiciels devaient être décrits précisément, avec leurs numéros de version. Enfin, l’utilisateur était invité à décrire son problème et les solutions qu’il avait trouvées !

Apple User input Report

Aujourd’hui, c’est en ligne que ça se passe. En cas de plantage d’application, un rapport de bug peut être automatiquement généré et envoyé à Apple. Et pour les cas particuliers, un formulaire accessible sur le site web d’Apple permet de proposer des rapports de bugs, des suggestions et des améliorations à Apple.

Bienvenue à l'Apple Expo, l'autre salon de l'Orgatechnik, Cologne 1984

L’Apple Expo en Allemagne

L’Apple Expo était un événement typiquement français. Né en juin 1984, à l’invitation de la filiale française d’Apple SEEDRIN, dirigée par Jean-Louis Gassée, ce grand salon commercial sera renouvelé (presque) chaque année jusqu’en 2008. En 1992 et 1993, une Apple Expo sera même organisée à Lyon, en plus du rassemblement annuel parisien.

Apple Expo logos 1987 et 1989

À l’étranger, on ne trouve trace que d’une seule Apple Expo. En 1984, Apple Expo s’exporte en Allemagne, plus précisément à Cologne, en marge du grand salon informatique « Orgatechnik » du 25 au 29 octobre. Comme un clin d’œil, Apple donne le ton dans son logo : « N’essayez pas de devenir une machine » ! Dans son compte-rendu, Computer Woche, la version allemande du magazine ComputerWorld (publié par IDG), qualifiera ce salon de « première attaque marketing majeure » de la marque, avec une centaine d’exposants, revendeurs ou éditeurs de logiciels, pour un budget de 3.5 millions de marks.

Bienvenue à l'Apple Expo, l'autre salon de l'Orgatechnik, Cologne 1984
Bienvenue à l’Apple Expo, l’autre salon de l’Orgatechnik

L’autocollant distribué à cette occasion est disponible sur eBay, si vous souhaitez l’acheter. Pourquoi souhaiteriez-vous l’acheter ? Pour nous l’offrir, bien sûr !

Nike + iPod box

Bon anniversaire, Nike+iPod !

Le 13 juillet 2006, Apple commercialisait un petit accessoire en partenariat avec Nike, une forme de co-branding plutôt inhabituelle pour la marque (qui ne se gêne pas, à l’inverse, pour rebadger des produits concurrents sous sa propre bannière). Le traqueur Nike + iPod se présentait sous la forme d’une capsule ovale destinée à prendre place dans une chaussure : certains modèles Nike étaient équipés d’un emplacement dédié ; pour les autres chaussures, il fallait se débrouiller. Équipé d’un petite batterie (non rechargeable et non remplaçable…), il dialoguait avec un récepteur fixé à l’iPod par la prise Dock, ou directement avec certains modèles d’iPods ou d’iPhones pré-équipés du récepteur en interne.

Nike + iPod box

Une fois équipé, le sportif pouvait visualiser ses temps et distances de parcours, le nombre de pas et de calories, dans une application dédiée sur l’iPod, également chargée d’annoncer les étapes de la course, selon les réglages fixés par l’utilisateur. Ce capteur n’étant pas basé sur les signaux GPS mais uniquement sur un signal piézoélectrique, une calibration sur cent mètres était nécessaire pour obtenir les meilleurs résultats…

Nous avons déjà parlé de la boîte de ce kit, dans un précédent article remarquant son réemploi pour d’autres produits plus récents de la marque.

Inside a G4 eMac of Apple

A l’intérieur de l’eMac

L’eMac, dont nous fêtons aujourd’hui l’anniversaire, était une merveille d’ingénierie. Plus encore que celle de l’iMac, sa conception était un tour de force, pour réussir à caser tous les éléments autour de l’écran 17 pouces.

Inside a G4 eMac of Apple

L’intérieur de la machine, totalement invisible de l’utilisateur (contrairement à l’intérieur de l’iMac translucide), mérite le détour. Chaque pièce a été minutieusement découpée, pour aligner chaque élément avec la coque en plastique de l’ordinateur : une série de ports légèrement incurvée, des pièces transparentes pour la beauté de l’art, un dissipateur thermique taillé en biseau, des pièces métalliques joliment ajourées…

La gamme Apple en mai 1998

La gamme Apple en 1998 (avec le premier Apple Studio Display)

Si je vous demande quel produit a révolutionné la gamme Apple en mai 1998, il y a de fortes chances que vous me parliez de l’iMac, présenté le 6 de ce mois-là. Rien de tel dans cette brochure, certainement imprimée quelques jours trop tôt… Alors on se console avec l’une des seules apparitions publiques du magnifique écran « Apple Studio Display », premier du nom, qui était encore tout gris : il ne deviendra bleu qu’avec la sortie du Power Macintosh G3 « Blue and White » en janvier 1999, puis graphite à la sortie du Power Macintosh G4 en août 1999.

La gamme Apple en Mai 1998 : avec l'Apple Studio Display !

Pour le reste, la gamme était d’une sobriété absolue. Un seul Power Macintosh, disponible en format mini-tour ou bureau ; un PowerBook Serie G3 et son prédécesseur resté au catalogue ; un serveur G3, une imprimante laser haut-de-gamme et trois écrans. Steve Jobs était passé par là, avec sa volonté de rationaliser le catalogue pour assurer la survie de la gamme. Les lecteurs les plus observateurs auront peut-être remarqué que l’appareil photo numérique QuickTake, pourtant supprimé du catalogue, était encore cité parmi les copyrights de la brochure.

La gamme Apple en mai 1998