Bon anniversaire Keynote !
Le 7 janvier 2003, Apple présentait son logiciel Keynote, un concurrent très modernisé du PowerPoint de Microsoft. Pour les utilisateurs de Mac, c’était une vraie révolution: Keynote était rapide et élégant, et jonglait sans difficultés avec les polices de caractères, les images, les transparences, les films QuickTime, et les effets visuels. Voici les conseils que nous avions proposés aux lecteurs d’A Vos Mac en 2003.
Le logiciel de présentation d’Apple, comme son concurrent PowerPoint de Microsoft, offre des possibilités très étendues de création de diaporamas et de présentations. Cependant, seul un usage raisonné des fonctionnalités disponibles vous permettra de concevoir des présentations de qualité. En deux mots, voici quelques conseils qui sauront vous être précieux.
De l’uniformité : Si Keynote fonctionne sur un système de Thèmes, ce n’est pas un hasard : l’un des points forts d’une présentation réussie est d’offrir une unité entre les diapositives, laissant une impression d’uniformité tout au long de la présentation. Les éléments équivalents doivent bénéficier d’un aspect visuel similaire : les titres de parties, de paragraphes, les légendes, les illustrations… Évitez de changer de fond entre chaque diapositive et préférez un fond unique, éventuellement modifié pour les diapositives de transition entre les différentes parties de votre présentation, la trame de votre discours n’en sera que plus claire. Conservez également une ou deux polices de texte uniquement, et variez leur taille et leur graisse, pour différencier les niveaux de titres et de sous-titres.
Sobriété : Fondu-enchaîné, volets, damiers, diagonales, iris, rebond… Les transitions entre diapositives et les modes d’apparition d’éléments ne manquent pas ! Sachez faire le tri, sélectionnez un type de transition simple et appliquez le à toutes vos diapositives, avec là-aussi la possibilité d’en choisir un moins sobre pour vos changements de parties. Évitez de faire apparaître chaque illustration et chaque ligne de texte avec un effet visuel, notamment les arrivées par glissement qui deviennent vite lassantes et finissent par prendre beaucoup de temps dans votre présentation… Pour garder une efficacité visuelle, l’effet doit être rare et en rapport avec l’objet auquel il se rapporte : par exemple, vous utiliserez un effet visuel pour le résultat d’une réflexion, mais vous laisserez apparaître simplement les étapes y conduisant.
Les goûts et les couleurs… Il est vrai que tous les goûts sont dans la nature, et qu’une fois le logiciel payé, on est libre d’en faire ce que bon nous semble… Mais n’oubliez pas que l’assemblée qui vous écoute a besoin du support de votre présentation pour suivre votre raisonnement et son déroulement, et que les « oh ! » et les « ah ! » qui accompagnent une image virevoltante ou un titre ondulant ne sont pas forcément gage d’attention…