Bon anniversaire le Twentieth Anniversary Macintosh !

Aujourd’hui, le 20 mars, nous fêtons l’anniversaire du Twentieth Anniversary Macintosh, ou Macintosh des vingt ans d’Apple, présenté le 20 mars 1997. De justesse, donc, puisqu’Apple allait fêter ses 21 ans dix jours plus tard…

Apple Spartacus Twentieth Anniversary Macintosh close up

Apple Spartacus Twentieth Anniversary Macintosh buttons

Apple Spartacus Twentieth Anniversary Macintosh back fan and logo

Le Spartacus disposait de son propre site web, séparé de celui d’Apple. On y découvrait notamment les services exclusifs liés à cette machine hors-norme, comme une installation complète à domicile et trois ans de garantie et d’assistance téléphonique.

Apple Spartacus Website Concierge Service

Il y a quelques jours, nous vous avions présenté deux images extraites des archives du groupe de design industriel d’Apple, datant des premiers prototypes de la gamme Spartacus. Et un peu plus tôt, la magnifique publicité de la série « New Macintosh » dédiée à ce modèle : Quand vous aurez fini de le regarder, n’oubliez pas de l’allumer !

Si vous cherchez un Spartacus pour décorer votre salon ou compléter votre collection, on en trouve régulièrement sur les sites de petites annonces ou d’enchère. En voici un en Charente-Maritime pour 1500 euros sur Leboncoin (ça fait cher, surtout sans le carton).  Et un autre sur eBay, pour un peu moins de 2000 euros avec ses cartons, en Grande-Bretagne. On en trouve régulièrement pour moins de 1000 euros, comme le prouve une recherche parmi les ventes réussies sur eBay :

Apple Spartacus sold on eBay

Apple et Dell, la bataille rangée de 1997

Michael Dell, en 1997, est le patron d’une entreprise qui s’apprête à devenir le plus gros fabricant d’ordinateurs au monde. Âgé d’un peu plus de 30 ans, après avoir régné sur le monde de l’entreprise, il défriche depuis quelques mois le marché des particuliers, avec une technique inédite : la commande sur Internet, permettant de réaliser des machines sur mesure grâce à de nombreuses options de personnalisation.

Dell 1997 website

Alors quand il parle, tout le monde se tait pour l’écouter. Comme ce 6 octobre 1997 en marge de l’ITxpo97 quand, interrogé sur ce qu’il ferait s’il était à la tête d’Apple, il recommande à Steve Jobs de fermer la boîte et de rendre l’argent aux actionnaires.

Michael Dell "I’d shut it down, and give the money back to the shareholders."

Dans le même temps, Steve Job vient de reprendre les rênes du constructeur informatique Apple, à deux doigts de la faillite. Il ne peut pas laisser impuni un tel affront. C’est donc sur scène, au cours de sa présentation du Power Macintosh G3 et de l’Apple Store, que Steve Jobs cible littéralement Michael Dell : « surveille tes arrières, mon pote, on arrive ! ».

Il faut dire qu’au cours des mois précédents, Apple venait de reprendre, de l’aveu même de Steve Jobs, les innovations défrichées par Michael Dell, notamment le Store en-ligne et l’assemblage à la commande (Build-to-order), qui avaient conduit Dell à la première place des fabricants de PC dans le monde.

Michael Dell reviendra bien plus tard sur cette petite phrase, à l’occasion d’une interview accordée en 2011 lors de la conférence Web 2.0 Summit. Sa phrase avait été mal interprétée, expliquera-t-il alors : « Le sens de ma réponse était que je suis le PDG de Dell, et je ne me vois pas être le patron d’une autre société, je ne suis pas un PDG en disponibilité, du coup, si vous me demandez ce que je ferai pour n’importe quelle autre entreprise, ce n’est pas franchement une chose à laquelle je pense ».

[Remarque : cet article est tiré de notre poisson d’avril, quand l’Aventure Apple devait être rebaptisé en Dell’Aventure]

Bon anniversaire le Magic Trackpad !

Le 27 juillet 2010, Apple présentait un nouvel accessoire pour sa gamme Macintosh : un trackpad sans fil, visant à remplacer la souris pour les utilisateurs préférant ce mode de pointage jusque-là réservé au monde des ordinateurs portables.

Magic Trackpad d'Apple posé sur un PowerBook

Ce trackpad en verre et en aluminium utilisait une astuce toute simple pour repérer le « clic » de l’utilisateur : c’est l’ensemble du trackpad qui s’abaissait sous la pression, appuyant sur deux capteurs situés sous le dispositif. Ce premier modèle a été remplacé le 13 octobre 2015 par le Magic Trackpad 2. Ce modèle s’alignait sur le nouveau design de la gamme, et sur sa nouvelle tarification, avec un prix bondissant à 149 dollars…

Un kit de mise à jour IIGS pour Apple IIe sur eBay

On rencontre régulièrement quelques produits très rares, et hors de prix, sur eBay. En voici un parfait exemple : la mise à jour Apple IIGS pour Apple IIe ! Il s’agit d’un kit permettant de transformer un Apple IIe de 1983 en Apple IIGS (pour Graphics & Sound), commercialisé en même temps que celui-ci en septembre 1986. Ce kit devait être installé par un revendeur agréé. Il fallait en effet remplacer la carte-mère et quelques autres pièces, mais aussi le fond de l’ordinateur lui-même, sans oublier l’étiquette IIe à remplacer par l’étiquette IIGS.

Apple IIgs motherboard upgrade kit for Apple IIe

Il est donc disponible sur eBay en achat immédiat pour 12.000 euros, proposé par un vendeur d’Issy les Moulineaux, qui accepte également d’étudier une offre directe. Si vous voulez tout savoir, vous pouvez trouver le manuel d’utilisation sur le site AppleLogic.

Apple IIgs upgrade kit for Apple IIe

Ainsi mis à jour, l’Apple IIe devenait un véritable Apple IIGS. Tout en conservant son format original avec le clavier intégré, il disposait maintenant des ports série (compatibles AppleTalk) et ADB, et d’un processeur 65C816 à 2,8 Mhz. Quant à sa mémoire vive, elle pouvait être étendue à 8 Mo. On connaît aussi cet Apple IIe mis à jour, sous le nom de IIGS Stealth.

Image : AppleClub

Sources : MacGeek, AppleFritter, CVXmelody.net, AppleClub

Souvenir : le sélecteur d’identification SCSI

Et vous, avez-vous connu l’époque où il fallait sélectionner un numéro d’identification pour chacun des périphériques SCSI connectés au Macintosh ? La norme SCSI, pour Small Computer System Interface, permettait de connecter plusieurs périphériques l’un derrière l’autre (contrairement à l’USB qui impose l’utilisation de hub ou concentrateurs). Pour permettre à l’ordinateur de différencier les périphériques chaînés l’un à l’autre, chacun était identifié par un numéro compris entre 0 et 7 : le zéro était traditionnellement réservé au disque dur interne (quand il était au format SCSI), et le 7 au Macintosh hôte lui-même. Souvent, le lecteur interne de CD-Rom prenait le numéro 3, et le lecteur ZIP interne prenait le numéro 5. Les versions plus récentes de la norme proposeront même une plage de zéro à quinze.

Apple SCSI CD player SCSI identification selector

Le choix de ce numéro s’effectuait au moyen d’un sélecteur situé sur le boîtier, équipé d’un ou deux boutons, ou d’une molette à tourner. Quelques-uns se contentaient même d’offrir le choix entre deux numéros, comme le lecteur Zip externe SCSI qui ne proposait que le 5 ou le 6… Si deux périphériques possédaient le même numéro, un conflit apparaissait : ils n’étaient plus reconnus par l’ordinateur ! Changer leur numéro à la volée n’était pas possible : il fallait redémarrer l’ordinateur pour prendre en compte la modification.

D2 external hard disk drive SCSI for Macintosh
Un disque dur externe de D2, qui n’avait pas encore racheté LaCie et pris son nom…

Pour surveiller tout cela, il était possible d’utiliser un Tableau de Bord devenu incontournable, SCSIProbe. Il permettait de s’assurer que chaque périphérique de la chaîne était reconnu par l’ordinateur, en indiquant le nom du produit, son fabricant et son numéro de version.

SCSIProbe tableau de bord
Image : http://www.vectronicscollections.org

Ce tableau de bord était d’ailleurs souvent fourni avec les pilotes de périphériques SCSI, comme sur cette copie d’écran estampillée Adaptec (on en trouve aussi des versions Newer Technologies ou SyQuest).

SCSIProbe Adaptec
Image : Cuk.ch

1492 avec Apple

Quand TF1 programme en 1997 le film « 1492 », c’est tout naturellement Apple qui parraine cette diffusion. La campagne publicitaire « Think Different » bat son plein, le film s’annonce comme la meilleure audience de la soirée, et l’occasion est trop belle d’ajouter Christophe Collomb à la liste des fous, des marginaux, des rebelles, des anticonformistes, et autres dissidents du spot publicitaire d’Apple. Sans compter que 1492 a été réalisé par Ridley Scott, celui-là même qui a réalisé le spot publicitaire « 1984 » d’Apple quelques années plus tôt.

Durant les jours qui précèdent, le film est annoncé sur la chaîne à grands renforts de bandes-annonces sponsorisées. Le texte est évidemment directement inspiré de la campagne publicitaire : Certains ont des rêves qui dépassent toutes les imaginations. Des rêves fous auxquels personne n’oserait croire. Des rêves qu’ils défendent envers et contre tous. Des rêves si grands qu’un jour ils changent le monde. Puis en voix-off, sur le logo Apple : À tous ceux qui pensent différemment pour mieux changer le monde, 1492, avec Apple.

Veuillez nous excuser pour la qualité déplorable de cette vidéo. Elle a plus de vingt ans. Elle est issue d’un enregistrement VHS de la TV hertzienne, bien avant la TNT, et a été numérisée quelques années plus tard à l’aide du Studio DV de Formac, et compressée en format Cinepak, 15 images par seconde, en 320×240 pixels. À l’époque, c’était pas si mal !

Notez qu’on trouve aussi sur YouTube le micro-sponsoring du début et de la fin du film.

La sélection de sites web par Apple en 1996

Hier, nous nous remémorions la gamme nomade d’Apple en 1993, grâce à une extrait de la revue Apple News. Nouvel extrait aujourd’hui, avec cette double-page de 1996, dans laquelle Apple nous présentait sa sélection de sites web incontournables. Évidemment, en 1996, pas de Google (1998), pas de Wikipedia (2001), ni Facebook, Youtube, Twitter, Instagram, Pinterest et tutti quanti.

Mais l’air de rien, même si l’offre s’est diversifiée, certains de ces sites pionniers sont encore accessibles, avec parfois un léger changement d’adresse : Lycos et Yahoo, l’AFP, Libération, Nice-Matin… En revanche, on a perdu la trace de Publicis.fr (qui ne diffuse plus France Info…) ou Nosc.mil. Club-Internet renvoie chez SFR (et ne diffuse plus l’état de la circulation en Île de France), Calvacom n’accueille plus la base de données des Relais et Châteaux, et le téléachat d’Imaginet n’a pas survécu… À vous d’essayer les autres sites !

Sélection de sites web par Apple en 1996

Remarquez enfin l’encart sur l’intérêt du courrier électronique, qui permet d’envoyer un dossier de 50 pages à l’autre bout du monde, sans les inconvénients du fax ou du coursier international !

Libérer un port occupé sur Macintosh

Comment contourner les messages d’alertes dus aux ports indisponibles, que l’on rencontrait jusqu’à MacOS 9 ?

Si vous avez déjà branché un micro sur l’entrée son de votre Mac, ou si votre ordinateur a encore des ports série (disparus avec l’iMac), vous avez peut-être été confronté à des messages annonçant que l’un des ports est occupé ou inaccessible. Le problème est toujours le même : sur un Mac, les ports ne peuvent être utilisés que par un seul pilote à la fois, à moins d’avoir été prévus spécialement pour être partagés (c’est le cas des ports USB, SCSI ou FireWire). Dans le cas des ports série ou de l’entrée son, le système fait respecter une règle impérative : premier arrivé, premier servi. Si une application utilise déjà un port, les autres sont mises à la porte.

Dans le cas de l’entrée son, le problème sera vite réglé : quittez toute les applications qui pourraient l’utiliser puis relancez votre programme, qui ne devrait plus poser de problème. En revanche, l’affaire se complique avec les ports série : après avoir vérifié, là aussi, qu’aucune application n’utilise le port en question (émulateur minitel, fax, accès internet sur le port modem ; driver d’imprimante sur le port du même nom), vérifiez dans le Sélecteur qu’AppleTalk est désactivé. En effet, si celui-ci est activé, il occupe l’un des ports série (sélectionné dans le Tableau de bord AppleTalk). Cela devrait suffire à libérer le port, après un redémarrage !

Cette astuce a été publiée en 2001 dans la revue A Vos Mac.

Une astuce pour QuickTime 4

Dans notre rubrique d’Astuces aujourd’hui, comment contourner l’hideuse interface de QuickTime Player 4, tout en continuant à bénéficier des nouveaux codecs de ce format ?

QuickTime 4 codec in QuickTime 2.5 interface

Vous le savez, l’interface “aluminium brossé” de Lecture QuickTime version 4 ne fait pas l’unanimité. Si vous faites partie des utilisateurs qui ne l’aiment pas, voici une astuce qui vous ravira sûrement : il n’y a rien à modifier ni à jeter. Il vous suffit de trouver une ancienne version de Lecture QuickTime (la version 2.5 marche parfaitement) : sur un CD de magazine, des disquettes d’installation du système, chez un ami qui a gardé un vieux Mac sans le mettre à jour… QuickTime étant gratuit, vous n’encourez aucune sanction : il ne s’agit pas de piratage. Copiez ensuite l’application seule sur votre disque dur (ne remplacez aucune extension ou tableau de bord). Vous pouvez maintenant lire vos films QuickTime avec l’ancien lecteur, en conservant une parfaite compatibilité avec QuickTime 4 et en évitant les inconvénients de son lecteur.

Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.

Souvenir – ClarisWorks (votez !)

Et vous, avez-vous connu la grande époque où ClarisWorks justifiait presque, à lui seul, l’achat d’un Macintosh ?

Nous avons déjà eu l’occasion de discuter de la naissance de Claris, la filiale d’Apple dédiée aux logiciels. Si elle avait assuré dès 1987 la commercialisation de quelques logiciels rapidement passés de mode, comme MacPaint ou MacWrite, sa renommée était plutôt venue du logiciel intégré ClarisWorks, à la fois traitement de texte, tableur, logiciel de dessin et de base de données, sorti à la fin de l’année 1991.

ClarisWorks sur Macintosh

À sa période la plus faste, ClarisWorks comptait environ vingt millions d’utilisateurs. Plus simple et mieux conçu que la suite Microsoft Works, il étonnait par l’intégration de ses différents outils : il était possible d’insérer du texte dans le module de dessin, un tableur dans le module de texte… Cette domination ne dura cependant pas bien longtemps. Dès le milieu des années 1990, Word reprit l’avantage dans le domaine des traitements de texte, avec ses outils de correction d’orthographe puis de grammaire, et ses fonctions professionnelles de mise en page, telles les notes de bas de page ou la création de sommaire. Office 98 emportera sur son passage la dernière version de ClarisWorks, rebaptisée AppleWorks 6.0, présentée sans grande nouveauté, vaguement adaptée pour Mac OS X, et discrètement supprimée du DVD d’installation du système en 2006.

ClarisWorks sur Macintosh

Pour en savoir encore plus, rendez-vous sur cette page présentant le passionnant témoignage de Bob Hearn, un vétéran de Claris resté jusqu’à la réabsorption de la filiale par la maison-mère. Et si AppleWorks vous manque et que vous disposez d’un Mac un peu ancien, vous pouvez toujours l’acheter sur eBay !

Au fait, avez-vous lancé le module "Communication" de ClarisWorks au moins une fois dans votre vie ?

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A l’intérieur de l’eMac

L’eMac, dont nous fêtons aujourd’hui l’anniversaire, était une merveille d’ingénierie. Plus encore que celle de l’iMac, sa conception était un tour de force, pour réussir à caser tous les éléments autour de l’écran 17 pouces.

Inside a G4 eMac of Apple

L’intérieur de la machine, totalement invisible de l’utilisateur (contrairement à l’intérieur de l’iMac translucide), mérite le détour. Chaque pièce a été minutieusement découpée, pour aligner chaque élément avec la coque en plastique de l’ordinateur : une série de ports légèrement incurvée, des pièces transparentes pour la beauté de l’art, un dissipateur thermique taillé en biseau, des pièces métalliques joliment ajourées…

Publicité : votre bureau dans un attaché-case

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une réclame de 1994 pour le PowerBook Duo 270c. La gamme Duo, vous la connaissez sûrement : nous vous avons déjà présenté la brochure de cette gamme ici et leur grosse prise spécifique PowerLatch là. Le PowerBook 270c faisait partie de la deuxième fournée, sortie en octobre 1993 : c’était un modèle avec écran en couleurs, accompagné d’un modèle moins coûteux en noir et blanc, le Duo 250.

Apple Publicité PowerBook Duo 270c