Apple Care, Health Care Plan

Atchoum ! Aïe ! Ouille !

Avez-vous déjà vu des ordinateurs se plaindre, se lamenter, tousser, éternuer ? Non ? Hé bien heureusement, l’Aventure Apple est là, avec cette brochure de 1985 pour AppleCare, l’assurance santé de votre ordinateur Apple.

Apple Care, Health Care Plan

Evidemment, les ordinateurs Apple sont fiables. Sinon Apple n’en aurait pas déjà vendu trois millions. Mais un pépin peut toujours arriver, alors autant protéger votre Apple… et votre portefeuille !

Apple Care, Health Care Plan

En effet, une réparation d’ordinateur en panne peut vite coûter cher : 140 dollars pour une carte-mère d’Apple IIe, et même 204 dollars pour le Macintosh 512 ! En comparaison, les quelques centimes que coûte AppleCare chaque jour sont tout à fait supportables. En plus, la garantie AppleCare peut bénéficier au futur acheteur de votre ordinateur ! C’est-y-pas mignon, ces petits ordinateurs un peu grippés, avec leurs écharpes et leurs bouillottes ?

Apple Care, Health Care Plan

Et grâce au réseau de revendeurs Apple, qui disposent d’outils de diagnostic et de pièces de rechange, la réparation peut être effectuée immédiatement ! Ainsi, vous pourrez faire de beaux rêves, plutôt que de vous inquiéter pour votre ordinateur !

Apple Care, Health Care Plan

La brochure espagnole de la Renault Clio Apple

Nous vous avons dit ce matin tout ce que nous savions de la Renault Clio Apple, commercialisée en 1996 en Espagne. Voici maintenant la brochure proposée à l’époque par les concessionnaires de la marque.

Cliquez sur l’image pour naviguer en 3D dans cette brochure !
Nouvelle Renault Clio Apple - JASP - Nuevo Clio Apple

Chacun appréciera les petites touches de branchitude à la mode des années 90 : les petits pointeurs en forme de main, les titres sous forme de simili-adresse web (www.Equipamiento\Clio.Apple\RSi) et les paragraphes qui commencent tous par CLICK…

Internet, c'est beaucoup plus facile avec Macintosh - et Wanadoo 1996

Publicité : Avec facile plus Internet c’est beaucoup Macintosh

Le dimanche, c’est publicité ! Et aujourd’hui, voici non pas une, mais deux réclames pour la soudaine simplicité d’Internet, grâce à Macintosh. Et dépêchez-vous : vous aviez jusqu’au 30 juin pour profiter d’un mois d’abonnement gratuit à Imaginet. Jusqu’au 30 juin 1996…

Avec facile plus internet c'est beaucoup Macintosh, 1996

Heureusement, il vous reste encore quelques semaines pour profiter de cette autre offre spéciale, en lien avec Wanadoo, l’accès Internet par l’opérateur historique France Télécom. Envoyer un courrier électronique à la Maison Blanche, découvrir les dépêches de l’AFP en ligne, ou encore participer à des conférences sur tous les sujets… sans oublier, « en exclusivité sur Wanadoo », un « Minitel à grande vitesse » (ça fait rêver). Remarquez qu’il s’agit de l’une des premières publicités à proposer, en plus du 3615 Apple, un lien vers le site français d’Apple de l’époque : www.france.euro.apple.com !

Internet, c'est beaucoup plus facile avec Macintosh - et Wanadoo 1996

Apple Performa Le Bureau à Domicile

Le bureau à domicile Apple

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une réclame de 1996, dans la droite ligne de la publicité « Apprendre, créer, communiquer, oser ». Le bureau à domicile formait, avec le Studio de Création et le Macintosh de la famille, les trois solutions clé-en-main de la gamme Performa. Un Performa 6400 fourni avec ClarisWorks, ClarisOrganizer, Apple Telecom et vingt autres logiciels et CD-Rom, sans oublier 50% de réduction sur l’imprimante StyleWriter Couleur 2500 soit 1445 francs d’économie. Mais il fallait commander avant le 31 décembre 1996 !

Apple Performa Le Bureau à Domicile

PowerBook avec clavier QWERTZ blanc

Le clavier blanc du PowerBook

Le Journal du Lapin s’est déjà fait l’écho de cette bizarrerie allemande : chez nos voisins d’outre-Rhin, de nombreux modèles de PowerBooks ont été vendus avec un clavier gris clair, presque blanc. La disposition des touches respectait le traditionnel QWERTZ allemand. On en trouve de toutes les époques, du premier PowerBook 100 jusqu’à la veille de l’apparition des PowerBooks G3. Malgré nos recherches, nous n’avons pas trouvé le motif précis de cette spécificité locale : saurez-vous nous renseigner ?

PowerBook avec clavier QWERTZ blanc

Apple 1993 Spartacus Pomona Concept

Ceci n’est pas un Spartacus !

On connaît bien le Spartacus, ou Twentieth Anniversary Macintosh, cet ordinateur commercialisé en série limitée en 1997, pour fêter les vingt ans d’Apple, avec un peu de retard… On connaît moins l’histoire de son développement, qui remonte à 1992, quand Apple commence à s’interroger sur la manière d’offrir un successeur au Macintosh Classic Couleur. Mais pas un simple ordinateur, non : un système qui trouverait sa place au salon, comme la télévision et la chaîne hi-fi. Cinq années de recherche s’ensuivirent, sous le nom de code Pomona. Cinq années pour boucler la boucle, imaginer dix modèles différents, et finalement reprendre le premier modèle en mousse de Robert Brunner (inspiré par le danois Bang & Olufsen), et le faire renaître en une réalisation magistrale de Jonathan Ive.

Apple 1993 Spartacus Pomona Concept

Tout cela, on l’apprend dans l’incontournable livre Apple Design : The Work of the Apple Industrial Design Group, dont on a déjà parlé ici plusieurs fois. Vous y retrouverez de nombreuses photos, parmi lesquelles celle-ci, dont la légende précise qu’il s’agit d’un concept lié au déploiement d’une famille Spartacus. Ce modèle aurait eu un petit écran de 10,5 pouces, contre 12 pouces sur le modèle de 1997.

Apple 1993 Spartacus Little Concept

Tarifs 1995 Apple gamme PowerMacintosh PowerBook

Apple : toujours plus cher ? Vraiment ?

Un Mac mini à près de 5000 euros ? Un iMac Pro à plus de 15000 ? Vous pensez qu’Apple est tombée sur la tête ? Oui, sûrement un peu. Mais tout dépend comment on compte, et à quoi on compare. Rapporté au salaire minimum horaire qui approche cette année des 10 euros, le Mac mini coûte environ 500 smic-horaires (brut). L’iMac Pro, trois fois plus, forcément.

Tarif de l'iMac Pro et du Mac mini en 2018

En 1994, le SMIC horaire était fixé à 35,56 francs (soit 5,42 futurs euros). Le plus coûteux des appareils Apple, le WorkGroup Server 9150, coûtait 80000 F HT, soit près de 95000 francs TTC. Soit 2671 smic-horaires. Mais il s’agissait d’un serveur professionnel (présenté ici dans la revue Apple News).

Tarif du Workgroup Server en 1994

L’année suivante, la gamme PowerMacintosh et PowerBook, encore toute neuve, sans atteindre ces records, n’avait pas à pâlir face à la gamme actuelle : 1000 heures de smic pour le PowerBook 540c, et plus de 1250 pour le PowerMacintosh 8100/110, avec la mémoire vive au minimum et sans écran !

Tarifs 1995 Apple gamme PowerMacintosh PowerBook

Pour lui ajouter 256 Mo de mémoire vive et atteindre sa capacité maximale, il fallait compter 4400 dollars si l’on en croit cette page et le prix de la première barrette SIMM de 32 Mo… Et pour un disque dur de 4 Go supplémentaire ? 1500 dollars, d’après cette publicité en page 358 de PC Magazine.  Allez, ajoutons aussi un écran Apple 20 pouces pour 2000 dollars. Soit, à l’époque, selon la règle « 1 dollar = 10 francs TTC » qui s’appliquait dans l’informatique, 79000 francs supplémentaires. Soit 3391 smic-horaires pour la version « toutes options » du PowerMacintosh le plus puissant !

PRISMA Macspeaker

Des haut-parleurs pour vieux Mac

Voilà un accessoire pour Mac qui gardera tout son mystère. C’est le vendeur ITHistory qui en propose une simple photo de presse sur eBay ces jours-ci. On n’en saura pas beaucoup plus au sujet de ces Macspeakers distribués par PRISMA Computertechnologie Handelsgesellshaft, présentés ici sur un Macintosh SE FDHD. Même Google Books n’arrive pas vraiment à nous en dire plus, la marque Macspeaker semblant plus connue chez un fabriquant californien du nom de Persona Technologies…  On ne saura sûrement jamais comment ces enceintes tenaient miraculeusement à dix centimètres du sol… espérons que ce n’était pas juste avec de l’autocollant double-face !

PRISMA Macspeaker

Rappelons à toutes fins utiles que vous pouvez relier n’importe quel Mac à une chaine hi-fi. Il vous suffit de trouver un câble équipé, à l’une de ses extrémités, d’une prise « jack » mâle stéréo de 3,5 mm ; et à l’autre bout, de deux prises « cinch » mâle (également appelé RCA mâle) — par exemple ici sur Amazon. Vous en trouverez sur internet ou en supermarché pour une poignée d’euros. Et ensuite ? Rien de plus simple : le jack dans la prise « casque » de votre Mac ; les prises « cinch » sur les plots de l’entrée auxiliaire de votre chaîne hi-fi, et c’est tout. Si votre Mac est un peu ancien, il est possible qu’il ne dispose que d’une sortie mono. Pensez à ajouter un adaptateur mono vers stéréo, on en trouve pour une paire d’euros sur Amazon.

Mac to hi-fi : jack & cinch

La pomme d'or - trophée des développeurs

Publicité – La Pomme d’Or (Tentation)

Le dimanche, c’est publicité ! La semaine dernière, nous vous présentions une publicité de 1993 pour les Trophées Apple, qui récompensaient des développeurs de logiciels pour Macintosh. Dix ans plus tôt, paraissait la publicité que nous reproduisons aujourd’hui, sur le même thème.

La pomme d'or - trophée des développeurs

À l’époque, en 1983, on ne parlait pas encore de Trophées Apple, mais de Pomme d’Or, « reconnue comme le Goncourt des auteurs de logiciels », rien de moins ! La récompense était alléchante, puisqu’il s’agissait d’un Lisa « et sa souris » — imaginerait-on aujourd’hui promettre un iMac « et sa souris » ? Remarquez également l’adresse de réponse du concours : Apple éducation, à l’attention de Jean-Louis Gassée en personne !

Lire les informations d'une application sur Mac

Souvenir – La mémoire souhaitée

Vous souvenez-vous qu’avant MacOS X, l’utilisateur était libre d’allouer à chaque application la quantité de mémoire vive qu’il souhaitait ? C’était le genre de liberté dont on aurait bien aimé se passer, et qui était héritée directement du premier Macintosh. L’éditeur du logiciel indiquait un niveau de mémoire vive conseillé, et on réglait soi-même le niveau minimum de mémoire vive disponible en-dessous duquel l’application refusait de se lancer, et le niveau de mémoire que l’on souhaitait allouer au logiciel.

Lire les informations d'une application sur Mac

Et là, les plus jeunes lecteurs se demandent : « Mais pourquoi ? ». Et en effet, il paraît aujourd’hui logique que chaque logiciel se débrouille avec le système en fonction de ses besoins à un instant T. Mais à l’époque (jusqu’au remplacement de Mac OS 9 par MacOS X, en 2001), le Système ne s’occupait pas de ça. Chaque logiciel encombrait une quantité donnée de mémoire vive, même s’il n’en avait pas besoin. Et si l’utilisation du logiciel nécessitait plus de mémoire, le logiciel quittait, dans le meilleur des cas après un avertissement préalable ; dans le pire des cas, sans rien dire, et avec un plantage généralisé !

Mémoire vive PowerPoint presque saturée

Apple Newton case Logo Fail 2

Un logo Newton tordu

Après la série de pommes tordues publiée il y a quelques semaines, voici un autre logo qui a un peu souffert. Il s’agit d’une housse pour le Newton MessagePad 2000, très pratique puisqu’elle permettait de transporter un clavier en plus de l’assistant numérique.

Apple Newton case Logo Fail 2

On ne peut pas dire que le sous-traitant ait apporté beaucoup de soin à la broderie du logo… Pour les puristes, Apple proposait également une housse en cuir, beaucoup plus réussie.

Apple Newton case Logo Fail 1

Macintosh PowerBook évolue…

On continue notre série de brochures publiées par Apple France. Après Mac OS 8, le premier iMac, le moniteur Apple Studio, la mission Handicaps d’Apple France, le Network Server ou encore le 36 15 Apple, voici le dépliant « Macintosh Portable » de 1997. Rien à voir avec LE Macintosh Portable, celui de 1989 : il s’agissait là d’une réclame pour les modèles PowerBook 1400cs, 1400c et 3400c, la gamme qui sera effacée quelques mois plus tard par le PowerBook G3 series.

Brochure Apple France Macintosh PowerBook 1400 3400

Convivialité de Mac OS, puissance du PowerPC, multimédia, connectivité : tous les atouts de la gamme Apple étaient mis en avant. Dans cette brochure, on croisait aussi un Kit de connexion GSM fourni avec Apple Telecom ; Apple Remote Access pour se connecter à son réseau d’entreprise ; Claris Organiser, Wanadoo, Aldus Persuasion, ClarisWorks, FreeHand, NetscapeNavigator et quelques autres produits qui n’étaient pas encore vintage à l’époque…

Brochure Apple France Macintosh PowerBook 1400 3400

Avant de refermer la brochure, le lecteur pouvait découvrir en détail les caractéristiques de la gamme. Les deux modèles 1400 se distinguaient par leurs écrans (à double balayage ou à matrice active), tandis que le 3400 offrait un écran plus grand (mais pas mieux défini) et un processeur PowerPC 603ev plus rapide.

Brochure Apple France Macintosh PowerBook 1400 3400

Enfin, la brochure se refermait sur quelques questions liées à la garantie et sur une invitation à contacter Apple par téléphone, ou à se connecter à son interminable adresse : http://www.france.euro.apple.com (ici sur Web Archive) !

Brochure Apple France Macintosh PowerBook 1400 3400

l'iPod mini 1G, dans ses cinq coloris

Les timides essais de couleurs de l’iPod Mini

Si Apple est connue pour avoir redonné au blanc ses lettres de noblesse dans l’univers du design industriel, on associe également la marque à la pomme à toute une palette de couleurs plus ou moins vives : logo Apple utilisé de 1977 à 1998, boutons orange du joystick de 1983 à 1986, iMac Bondi Blue lancé en 1998, rapidement mis à jour et décliné en 5 couleurs acidulées.

L’iPod suivra le même mouvement. Dès septembre 2003, la couleur s’invite dans les publicités iPod+iTunes, avant d’être testée, de façon moins franche, sur l’iPod Mini en janvier 2004. Les quatre couleurs et le gris utilisés sur les visuels des boîtes sont très proches des publicités de 2003, mais les teintes des iPod en sont assez éloignées. Est-ce une raison technique, liée à l’anodisation de l’aluminium ? Ou bien une raison marketing, les utilisateurs étant encore peu habitués à des teintes saturées sur leurs appareils ?

l'iPod mini 1G, dans ses cinq coloris
La première génération d’iPod mini

Les deux générations présentent ainsi des teintes assez proches de vert, bleu et rose (et un très léger doré, abandonné après la première génération). Malgré une légère saturation de la photo, on peut penser qu’un iPod sur deux a simplement décoloré. Un indice pour les reconnaître ? L’iPod Mini de seconde génération se reconnait facilement, les indications de la molette cliquable reprennent la teinte de l’appareil.

iPod mini 1G et 2G

Des polices de caractères en boîte

De nos jours, si l’on veut disposer de nouvelles polices de caractères pour égayer la mise en page de nos documents, on peut en trouver des milliers, gratuitement et légalement, sur Internet. Mais en 1993, quand Internet n’existait pas vraiment, on faisait comment ? Hé bien on les achetait, pardi ! On allait au magasin, on en prenait une boîte, comme cet « Apple Font Pack for Macintosh », on lâchait 99 dollars à la caisse, et on retournait chez soi pour les installer sur son Macintosh…

Apple Font Pack for Macintosh 1993

Apple IIgs memory expansion card 256k 512 1024 jumper

Ajouter de la mémoire vive à un Apple IIgs

Aujourd’hui, quand on veut ajouter de la mémoire vive à un Macintosh, c’est impossible : la mémoire vive est directement soudée à la carte mère. Avant, c’était plus simple : il suffisait de glisser une ou plusieurs barrettes de mémoire vive dans les fiches correspondantes, sur la carte-mère. Mais encore avant, c’était un peu différent : prenez l’Apple IIGS de 1986, par exemple. Celui-ci ne disposait pas d’emplacement pour ajouter de la mémoire vive sur sa carte-mère, et ses 256 kilo-octets standards étaient soudés. Pour ajouter de la mémoire vive, il fallait donc installer une carte d’extension, laquelle disposait de 256 kilo-octets supplémentaires, et d’emplacements libres pour ajouter soi-même d’autres puces de mémoire.

Apple IIgs memory expansion card 256k

Il s’agissait bien d’emplacements pour des puces, et non pas pour des barrettes comme nous les connaissons maintenant. Le format SIMM, prédécesseur du DIMM, était encore peu répandu à l’époque, puisque le Macintosh Plus apparu la même année était le premier modèle Apple à en bénéficier. Pour passer de 256 à 512 Ko, ou à 1 Mo de mémoire vive, il fallait donc ajouter 8, ou 24 puces de 32 ko chacune.

Apple IIgs memory expansion card 256k

Deux connecteurs situés à droite de la carte permettaient d’activer les puces supplémentaires. Il fallait les relier au moyen de cavaliers : un cavalier en bas (J2) pour 512 Ko, deux cavaliers pour 1 Mo.

Apple IIgs memory expansion card 256k 512 1024 jumper

La brochure anglaise de QuickTime

Alors que l’on a fêté il y a quelques jours les trente ans de QuickTime sur MacGénération, c’est l’occasion de sortir de la naphtaline la brochure diffusée en 1992 par la filiale anglaise d’Apple. Un très beau document, qui affirmait que QuickTime était un logiciel puissant basé sur l’idée simple que les actions parlent plus fort que les mots (en anglais, « actions speak louder than words » est une expression qui n’a pas d’équivalent chez nous et qui signifie que ce que l’on fait, nos gestes, nos actions, en disent plus long à notre sujet que nos paroles).

Brochure Apple 1992 - QuickTime

La première page intérieure indiquait qu’avec le Macintosh et QuickTime, il n’avait jamais été aussi simple de passer des pensées aux actions – là encore, avec un jeu de mot sur action, à la fois l’action au sens de ce que l’on fait, et l’action au sens de ce qui est animé.

Brochure Apple 1992 - QuickTime

En dépliant encore la brochure, on arrivait à une longue quadruple-page, qui renseignait le lecteur sur les moyens de faire bouger ses idées (et toujours un jeu de mot, puisque « bouger », to move en anglais, a donné le nom movie, qui désigne les films de cinéma). Commencer avec le CD QuickTime, installer l’extension système, lire les fichiers d’exemple, puis créer ses propres films par exemple en les important avec la carte VideoSpigot de SuperMac Technology (dont le logiciel venait d’être racheté par Adobe pour donner naissance à Premiere). Parce que voilà : si vous saviez copier-coller, alors vous pouviez monter vos propres films ! Souvenir d’une époque qui n’avait pas encore démocratisé le vidéoprojecteur, Apple proposait de projeter les films au moyen d’un bon vieux rétroprojecteur sur lequel pouvait être positionné un écran LCD transparent, le PC Viewer d’InFocus Systems.

Brochure Apple 1992 - QuickTime

Et au moment de refermer cette brochure panoramique, Apple promettait qu’il était facile de faire un départ lancé grâce au Starter Kit contenant l’extension, le logiciel MoviePlayer, Picture Compressor pour réduire la taille des fichiers PICT, mais aussi Movie Converter, Movie Recorder et bien sûr QuickClips avec toute une sélection de vidéos.

Brochure Apple 1992 - QuickTime

La construction du siège d’Apple France

Vous avez aimé la présentation de la salle de sport d’Apple France en 1993 ? Alors vous adorerez cette vidéo « corporate » de la construction du siège d’Apple France, proposée sur le même compte YouTube. On y retrouve des musiques cataclysmiques, des effets visuels psychédéliques (bon sang, cette pomme qui se promène dans le décor !), et même des ouvriers moustachus. En deuxième partie de film, on a droit à une visite du chantier mené par Bouygues, et à un petit repas sur le pouce en compagnie de Jean-Louis Gassée. La vidéo se termine sur le bâtiment achevé, avec son stock de Macintosh Plus, son vestibule vitré, ses salles de sport et ses bureaux. Les amateurs d’Apple France auront bien sûr reconnu le bâtiment du 12, avenue de l’Océanie, aux Ulis dans l’Essonne. Mais qui saura nous dater son inauguration ? Attention, regarder cette vidéo entièrement peut donner des boutons sur les yeux.

Allez, rien que pour vous, on a aussi retrouvé un article du Monde, daté du 6 janvier 1993, dans lequel l’introduction est consacrée au siège français d’Apple : « Dès le hall d’entrée, une vaste verrière où foisonnent les plantes vertes, vous saisissez l’importance des lieux. Tout est fait pour vous mettre à l’aise. Jusqu’à l’hôtesse qui vous suggère, tous sourires, de prendre un café en attendant que l’on vienne vous chercher. Au siège d’Apple-France, aux Ulis, plaisir et convivialité semblent être au coeur du fonctionnement de l’entreprise ». Pour le lire en entier, il faudra vous abonner !

RIP NewtonOS

C’était il y a 21 ans : Adieu, Newton…

Le 27 février 1998, c’est par le biais d’un communiqué de presse laconique qu’Apple annonçait sa décision de cesser le développement de NewtonOS, son système d’exploitation dédié aux appareils mobiles MessagePad et eMate.

RIP NewtonOS

On se souvient que moins d’un an plus tôt, le même Steve Jobs, interrogé lors de la conférence mondiale des développeurs (WWDC) de mai 1997, avait indiqué que si ça ne tenait qu’à lui, Apple abandonnerait ce système pour se concentrer sur MacOS et Rhapsody (le futur remplaçant de MacOS, abandonné lui aussi ensuite).Durant les quelques mois qui avaient suivis, il avait fait évincer Gil Amelio du conseil d’administration, avait obtenu les pleins pouvoirs, et avait pu commencer le grand ménage afin de concentrer tous les efforts de l’entreprise dans une même direction.

Dans ce communiqué de presse, la marque précisait que 1999 verrait apparaître des appareils mobiles, basés sur MacOS, et que tout serait fait pour faciliter la transition des clients et des développeurs d’une plate-forme à l’autre. En réalité, NewtonOS était tellement peu utilisé que rien ne sera fait : l’iBook qui sortira en 1999 ne sera rien d’autre qu’un PowerBook d’entrée de gamme.

Le seul héritage de NewtonOS dans MacOS est la technologie InkWell, un système de reconnaissance d’écriture intégré à MacOS X depuis la version 10.2. Pour le reste, en adoptant les bases de NeXTSTEP pour son futur MacOS X, Apple a renoncé à toutes les technologies de NewtonOS, qui était pourtant son premier système dédié aux puces ARM, bien avant l’iPhone !

Jake Harms iLamp iMac G4

Que faire avec un vieil iMac ?

Comme tous les ordinateurs, les iMacs finissent par vieillir, par tomber en panne, et ne plus rien valoir (ou presque) sur le marché de l’occasion. Alors plutôt que de les déposer à la déchetterie, certains préfèrent leur offrir une deuxième vie. En voici quelques exemples pour vous donner des idées !

Jake Harms, par exemple, a transformé son ancien iMac G4 (le fameux Tournesol) en une lampe de bureau du plus bel effet. Il en a fait un véritable business, et a étendu le concept, puisqu’il propose sur son site non seulement sa lampe (399 dollars), mais aussi un iMac G3 aquarium (à partir de 349 dollars) et une petite horloge basée sur le cache-CD de l’eMac (35 dollars). Il vend même un kit pour transformer soi-même un iMac G3 en aquarium !

Jake Harms iLamp iMac G4

iMac aquarium

Si vous n’avez pas de poissons, vous avez peut-être un chat. Celui-ci mérite la plus belle des niches, et quoi de mieux alors qu’un bel iMac débarrassé de son écran pour y glisser une couverture ? En voici un modèle remarqué sur le site de partage d’images Imgur. Ca marche aussi avec les hamsters !

iMac cat house

Vous pouvez également vous servir de quelques coques d’iMacs colorés pour faire un peu de home staging, comme on dit maintenant. La photo ci-dessous a fait (plusieurs fois) le tour du monde depuis qu’elle a été publiée à l’époque où les iMacs avaient encore une bordure épaisse en aluminium…

iMac G3 lamps

Le site Kiwidee, de son côté, vous propose de transformer votre iMac, au choix, en machine à expresso, en dock pour iPhone et iPad, ou en boîte aux lettres… Quant au G4 Cube, il le transforme en caisson de basses pour les petites enceintes Apple Pro Speakers (ça change du traditionnel distributeur de mouchoirs en papier…). Le site n’ayant pas été mis à jour depuis 2010, prenez contact avant toute commande !

iMac coffee

Plus classique, voici un iMac G4 Tournesol transformé en support pour iPad, remarqué sur Reddit. Il en existe de nombreuses versions, réalisées avec plus ou moins de goût et de finesse. Certains conservent le cadre de l’ancien écran pour y intégrer l’iPad ; d’autres ne conservent que le pied articulé, comme celle-ci.

iMac G4 iPad stand

Autre possibilité avec l’iMac G4 tournesol : n’en conserver que la coque, et installer à l’intérieur un Mac mini récent. Nombreux sont ceux qui ont essayé ce bricolage de haut niveau, là aussi avec plus ou moins de patience. Vous trouverez par exemple ces jours-ci sur Leboncoin un iMac G4 17 pouces équipé d’un Mac mini fin 2009 (Core2Duo à 2,26 GHz, SSD de 250Go, 8Go de mémoire vive). Petits raffinements de ce modèle : les enceintes Apple Pro Speakers d’origine, normalement incompatibles avec le Mac mini, sont alimentées par un amplificateur intégré, et connectées par un port USB modifié (le fameux port USB tronqué qu’Apple utilisait comme rallonge pour son clavier) et le lecteur SuperDrive du Mac mini est accessible par la trappe du lecteur CD de l’iMac. Beau boulot PML (un fidèle lecteur) !

Mac mini G4 iMac G4

 

Apple 1984 profit sharing Plan

Voiture de fonction et intéressement chez Apple… en 1984

Au cas où vous vous poseriez la question, voici le listing des voitures de fonction accessibles aux salariés d’Apple en Grande-Bretagne — à partir des grades 37 et 38, et sur autorisation hiérarchique pour ces deux premiers grades.

Apple 1984 company vehicle policy
Et tant qu’on y est, voici la politique d’Apple en matière d’intéressement des salariés aux bénéfices de l’entreprise. Plus la marge opérationnelle de l’entreprise était élevée, plus les salariés pouvaient partager une somme importante (jusqu’à 3% des bénéfices du trimestre à partager entre l’ensemble des salariés selon des calculs complexes tenant compte du salaire et de la présence dans l’entreprise sur la période concernée).

Apple 1984 profit sharing Plan

Ces deux tableaux sont extraits du Guide de l’employé Apple de février 1984, dont nous avions déjà présenté deux extraits : quelques paragraphes sur l’histoire d’Apple, et la double-page sur la gamme Apple de 1984.

Michael Dell "I’d shut it down, and give the money back to the shareholders."

Apple et Dell, la bataille rangée de 1997

Michael Dell, en 1997, est le patron d’une entreprise qui s’apprête à devenir le plus gros fabricant d’ordinateurs au monde. Âgé d’un peu plus de 30 ans, après avoir régné sur le monde de l’entreprise, il défriche depuis quelques mois le marché des particuliers, avec une technique inédite : la commande sur Internet, permettant de réaliser des machines sur mesure grâce à de nombreuses options de personnalisation.

Dell 1997 website

Alors quand il parle, tout le monde se tait pour l’écouter. Comme ce 6 octobre 1997 en marge de l’ITxpo97 quand, interrogé sur ce qu’il ferait s’il était à la tête d’Apple, il recommande à Steve Jobs de fermer la boîte et de rendre l’argent aux actionnaires.

Michael Dell "I’d shut it down, and give the money back to the shareholders."

Dans le même temps, Steve Job vient de reprendre les rênes du constructeur informatique Apple, à deux doigts de la faillite. Il ne peut pas laisser impuni un tel affront. C’est donc sur scène, au cours de sa présentation du Power Macintosh G3 et de l’Apple Store, que Steve Jobs cible littéralement Michael Dell : « surveille tes arrières, mon pote, on arrive ! ».

Il faut dire qu’au cours des mois précédents, Apple venait de reprendre, de l’aveu même de Steve Jobs, les innovations défrichées par Michael Dell, notamment le Store en-ligne et l’assemblage à la commande (Build-to-order), qui avaient conduit Dell à la première place des fabricants de PC dans le monde.

Michael Dell reviendra bien plus tard sur cette petite phrase, à l’occasion d’une interview accordée en 2011 lors de la conférence Web 2.0 Summit. Sa phrase avait été mal interprétée, expliquera-t-il alors : « Le sens de ma réponse était que je suis le PDG de Dell, et je ne me vois pas être le patron d’une autre société, je ne suis pas un PDG en disponibilité, du coup, si vous me demandez ce que je ferai pour n’importe quelle autre entreprise, ce n’est pas franchement une chose à laquelle je pense ».

[Remarque : cet article est tiré de notre poisson d’avril, quand l’Aventure Apple devait être rebaptisé en Dell’Aventure]

iPod shuffle stainless steel

Ces appareils qui se vendent plus cher d’occasion

Un collectionneur a rarement l’occasion de dépenser plus d’argent pour un produit Apple d’occasion que son prix d’origine. Par exemple, on trouve aisément un PowerBook 3400c pour 50 à 100 euros, quand celui-ci coûtait l’équivalent de 6.000 euros à l’époque. On a vu passer dernièrement un Spartacus dans son carton pour 1300 dollars. On peut aussi acheter un iPhone Edge dans sa boîte pour 200 euros. Même le premier Macintosh de 1984 se trouve dans son carton aux alentours de 2000 euros, moins cher que son prix en dollars à l’époque. Seules les machines sous blister voient leurs prix s’envoler.

iPod shuffle stainless steel
Image : cool-vintagegeneration sur eBay

Mais il y a quelques exceptions notables. On connaît les prix délirants de l’Apple I ou du Lisa, mais ils ne sont pas les seuls. En septembre 2009, Apple a offert à sa gamme iPod Shuffle une édition spéciale. Alors que les modèles 4 Go colorés étaient vendus 79 dollars, les Apple Store proposaient une édition spéciale en acier inoxydable poli, pour 99 dollars. N’espérez plus le trouver à ce prix-là : les quelques vendeurs qui le proposent en demandent 239, 299, 329, et jusqu’à 699 euros ! Et si vous voulez une version neuve dans sa boîte en plastique scellée, préparez-vous à sortir carrément 1200 dollars …et le vendeur en a quatre de côté!

SCSI hard drive CP3040A Conner for Apple Macintosh

Les disques durs Conner d’Apple

Vous ne le savez peut-être pas, mais si vous êtes un utilisateur Apple depuis longtemps, vous avez sûrement participé à l’aventure commerciale de Conner Peripherals. Créée en 1985 par des anciens de Seagate et de MiniScribe, cette société californienne fabriquait des disques durs pour différents clients, au premier rang desquels se trouvait Compaq, son principal investisseur.

SCSI hard drive CP3040A Conner for Apple Macintosh

Les disques durs de Conner différaient de leurs concurrents par l’utilisation d’un véritable système d’exploitation embarqué dans l’électronique de l’appareil, chargé notamment de la gestion des pistes, du pilotage de la tête de lecture, et de l’échange avec le port SCSI le reliant à l’ordinateur. Ce système d’exploitation était même capable de s’auto-tester sur la chaîne de production, économisant l’étape de la connexion à un ordinateur de test !

SCSI hard drive CP3040A Conner for Apple Macintosh

Conner avait également décidé d’inverser l’ordre habituel des étapes de commercialisation d’un nouveau produit. Au lieu de fabriquer son disque dur pour chercher ensuite à le vendre, la marque avait commencé par signer des contrats avec des fabricants de PC, lui permettant de s’adapter parfaitement à leurs exigences, avant de concevoir les disques correspondants et de les construire. La marque avait également innové en achetant un maximum de pièces existantes pour économiser sur les frais de recherche ; et en louant des usines plutôt que de construire les siennes.

Plusieurs modèles furent fréquemment utilisés dans nos Macintosh jusqu’au milieu des années 90. Il y avait bien sûr des références en 3,5 pouces pour les modèles de bureau :  CP3040A (40 Mo), CP30085E (80 Mo), CP30175E (160 Mo), CFS270A (270 Mo), CFA540S (500 Mo). Mais il y avait également des modèles en 2.5 pouces pour les PowerBooks : CP2045 (40 Mo), CFN250S (240 Mo)…

SCSI hard drive CP3040A Conner for Apple Macintosh

En 1990, Conner fut désignée « société américaine à la croissance la plus rapide » par le magazine Fortune, dépassant le milliard de dollars de chiffre d’affaire moins de quatre ans après sa création. En 1991, Conner fabriquait 85% des disques durs de 2.5 pouces vendus dans le monde. Conner fut racheté par Seagate en 1996.

Les fournisseurs de disques durs en 1991, dans InfoWorld.
Les fournisseurs de disques durs en 1991, selon le magazine InfoWorld. En 2018, seuls ont survécu Western Digital, Seagate et Toshiba.

Sources : Wikipedia ; Fortune ; FundingUniverse ; InfoWorld via GoogleBooks

Publicité Apple France Power Macintosh 9600

Publicité : l’important n’est pas ce que l’ordinateur peut faire

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une double-page de 1996 présentant l’impact de la puissance du Power Macintosh sur votre travail. Que vous soyez ingénieur, architecte, chercheur, théoricien, imprimeur, graphiste, votre Power Mac vous permet de tester, dessiner, simuler, retoucher, sans attendre. Remarquez le slogan, qui sonne comme une excuse : L’important n’est pas ce que l’ordinateur peut faire, mais ce que vous pouvez en faire. Nous l’avions déjà rencontré dans une publicité pour le petit Performa 5200. Face à un Power Macintosh équipé d’un PowerPC 604 à 132 Mhz, ses six ports PCI, ses douzes emplacements de mémoire, ses 512 Ko de mémoire cache, difficile pourtant d’imaginer qu’Apple avait honte de ses performances !

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Bug graphique sous MacOS 9.1

Souvenir – C’était mieux avant !

On l’entend souvent : Apple, c’était mieux avant. Pour ceux qui ont la mémoire courte, sans même remonter à Mac OS 7.5.3 qui restera le plus vérolé des systèmes d’exploitation, voici un bug bien réel rencontré en 2001 sous Mac OS 9.1… Tout fonctionnait, mais toute forme d’écriture avait disparu ! Il s’agissait heureusement d’un bug très exceptionnel…

Bug graphique sous MacOS 9.1

PowerMac G4 Cube

Bon anniversaire le G4 Cube !

Le 19 juillet 2000, Apple présentait le PowerMac G4 Cube, un PowerMac G4 complet, dans un cube  de 8 pouces de côté, soit 20 cm. Non seulement cet ordinateur était vraiment tout petit pour l’époque, mais il était également dépourvu de ventilateur, ce qui le rendait particulièrement silencieux. Pour accéder aux composants internes, il suffisait de tirer une poignée et d’extraire tout l’ordinateur de son boîtier.

PowerMac G4 Cube

Le PowerMac G4 Cube, aussi beau, compact et silencieux qu’il était, ne trouva jamais vraiment son public. Il n’était pas plus rapide que le PowerMacintosh G4, mais il était vendu plus cher ! De plus, les premiers clients rapportèrent l’apparition de fissures sur la coque en plexiglas, particulièrement regrettable sur un ordinateur vendu avant tout pour son design. Pour gagner en compacité, Apple avait également extrait l’alimentation qui ajoutait un boîtier d’une taille conséquente à poser près du bureau.

Erreur Système

Une erreur système bien classique

Allez, au coeur de l’été, on exhume du fond d’un disque dur cette copie d’écran de 2005, qui nous rappelle que Mac OS X est quand-même une belle machine. On en oublie les difficultés d’avant, quand Mac OS 9 tournait encore en arrière-plan, et provoquait quelques plantages à l’ancienne, avec la petite bombe qui va bien.

Erreur Système

Pour nos plus jeunes lecteurs, rappelons qu’Apple avait durant quelques années permis de faire tourner Mac OS 9 en arrière-plan de Mac OS X, sous le nom de « Classic », afin de maintenir la compatibilité avec les anciennes applications. Il était même possible de lancer l’ancien Finder, même si cette possibilité était officiellement bridée. Cette coexistence entre les deux systèmes disparaîtra progressivement : dès 2003, les Macs ne pourront plus démarrer sous l’ancien système ; puis en 2006, les nouveaux Macs Intel seront incapables d’exécuter Classic, qui disparaîtra avec Mac OS X 10.5 « Léopard » en 2007.

Harman Kardon iSub

Le HomePod et l’iSub de Harman Kardon

Chez l’Aventure Apple, nous adorons organiser des rencontres qui font voyager dans le temps. Nous avons fait se rencontrer des souris, des claviers, des télécommandes, des haut-parleurs… Aujourd’hui, c’est à nouveau au tour du HomePod, qui prend la pose aux côtés du iSub fabriqué par Harman Kardon pour Apple en 2000.

Apple HomePod and Harman Kardon iSub

L’iSub était un caisson de basse venant enrichir le spectre musical du Macintosh : il ne remplaçait pas les haut-parleurs internes, mais les complétait. Une astuce gérée par Mac OS à partir de la version 9.0.4, et dont le support a rapidement été abandonné par Apple

Apple HomePod and Harman Kardon iSub

Apple HomePod and Harman Kardon iSub

L’iSub est aussi un objet d’art à part entière, à tel point qu’il a trouvé sa place au Musée d’Art Moderne de New-York, le MoMA.

Harman Kardon iSub

Petit détail tout à fait en phase avec l’époque toute en transparence : on voyait même l’intérieur de l’adaptateur secteur de l’iSub…

Harman Kardon iSub

Raccourcis dans le Dock de Mac OS X

Astuce – Des raccourcis dans le Dock

Sous MacOS 8 ou MacOS 9, il était aisé d’ajouter de raccourcis dans le menu Pomme, pour garder ses applications ou ses fichiers préférés à portée de clic. Rien de tel en revanche sur Mac OS X. Il faut alors utiliser le Dock.

Raccourcis dans le Dock de Mac OS X

Il vous suffit de créer un nouveau dossier, et d’y glisser des alias (raccourcis) de vos applications préférées, puis de glisser ce dossier sur le Dock, où l’icône du dossier apparaît. Il vous suffira ensuite de cliquer une seconde dessus pour faire apparaître un menu avec la liste de vos raccourcis.

Cette astuce avait été publiée dans la revue A Vos Mac en 2002

Badge Apple Macintosh en la education Picasso

Des badges et des pin’s Apple sur eBay

Il y a actuellement sur eBay toute une série de badges vendus par un ancien employé d’Apple. Parmi eux, quelques-uns valent vraiment le détour. Par exemple, ce badge « Apple dans l’éducation » de 6 cm environ, aux couleurs des visuels « Picasso » accompagnant le Macintosh et le Lisa en 1984-1985. En revanche, on se demande bien ce que cet écran est censé représenter : ni un Macintosh ni un Lisa, peut-être un moniteur d’Apple II encore très en vogue dans les écoles ?

Badge Apple Macintosh en la education Picasso

Exceptionnel aussi, ce pin’s « Croix de Apple », en émail cloisonné. D’après le vendeur, ce pin’s venait récompenser un employé ayant réalisé un travail exceptionnel, autour de 1980. Il précise également qu’une autre version circule, avec le texte « Croix d’Apple ».

pin's employé apple badge Croix de Apple

Et comme on peut même apprendre des choses sur eBay, voici le badge « Silver Surfer ». Ce surfeur d’argent était le nom de code d’un projet de logiciel de base de données développé par Laurent Ribardière au milieu des années 1980, et qu’Apple devait ensuite proposer sous sa marque. Sous la pression des concurrents déjà actifs dans ce domaine, Apple avait finalement renoncé à commercialiser son propre logiciel, et l’équipe avait poursuivi son travail sous sa propre marque « 4D ».

4D silver surfer badge

Autre vague, un peu plus ancienne, la « troisième vague » qu’Apple invitait à attraper. C’était la vague de l’Apple III, ce modèle promis et reporté à plusieurs reprises jusqu’en 1981.

Apple III badge : catch the third wave

Et que dire de ce badge « Macintosh 100 days » célébrant le centième jour de commercialisation du petit Macintosh en 1984 ? Qui aurait cru que, 13 678 jours plus tard, on en parlerait encore ?

Apple Macintosh 100 days badge

On aime bien aussi ce très beau pin’s, très travaillé, aux couleurs du service après-vente « AppleCare ». AppleCare, on vous en a déjà parlé, c’est l’une des marques les plus anciennes encore utilisées au sein de l’entreprise.

Applecare pin's

Dans un autre style, voici un badge qui récompensait les employés qui acceptaient de renoncer à leur salaire du 17 novembre au profit d’actions de charité.

Apple badge giving pay 17th november

On finira ce tour d’horizon avec ce badge ironique, un « R.I.P. PCjr 1984 – 1985 » par lequel la marque présentait à IBM ses condoléances pour le décès prématuré de son modèle « PC Junior », retiré de la vente après à peine six mois de commercialisation. On peut imaginer que ce badge était une initiative d’un salarié ou d’une équipe, car on imagine mal Apple donner officiellement dans ce type d’humour noir…

Apple RIP IBM PC junior badge

Et il y en a encore des dizaines, qu’on vous invite à aller admirer, et pourquoi pas, acheter !

Apples badges

Apple NTT telephone card

Des télécartes japonaises aux couleurs d’Apple

Voici une nouvelle trouvaille spécifique au pays du soleil levant : des télécartes de l’opérateur japonais NTT aux couleurs d’Apple, datant de 1988. Rappelons pour les plus jeunes de nos lecteurs qu’une télécarte, d’après Wikipedia, était un dispositif de pré-paiement de télécommunications basé sur une carte en plastique PVC, le plus souvent de type carte à puce.

La Nippon Telegraph and Telephone Corporation commercialisait dès le milieu des années 80 des cartes téléphoniques, qui avaient une petite particularité : non seulement le nombre d’unités restantes était enregistrés sur la piste magnétique de la carte, mais la cabine téléphonique venait perforer un petit point sous une échelle graduée de 0 à 50, correspondant aux unités restantes. Ces deux cartes n’ayant pas été utilisées, elles ne sont pas perforées, et leur valeur est donc supérieure aux yeux des collectionneurs.

Apple NTT telephone card

Apple NTT telephone card

Macintosh PowerBook 2400c avec clavier translucide

Un clavier translucide pour PowerBook 2400c

On sait que les Japonais ont été très friands du PowerBook 2400c, ce portable très compact commercialisé par Apple en 1997, accompagné de son lecteur de disquettes externe aux courbes inédites. Les Japonais sont de manière générale très intéressés par les ordinateurs compacts, comme le Classic Couleur jadis.

Macintosh PowerBook 2400c avec clavier translucide
href=”https://www.aventure-apple.com/blog/wp-content/uploads/2018/06/download-1-3.jpg”> Image : Yahoo Auctions (Japon)[/
Sur le site d’enchères du Yahoo! local, on trouvait jusqu’à hier un modèle complet, avec un petit bonus : un clavier translucide, le genre de gadgets dont les Japonais ont le secret. Ça n’a pas la classe du clavier du PowerBook G3 Series « Bronze », mais ça fait son petit effet.

Macintosh PowerBook 2400c avec clavier translucide Image : Yahoo Auctions (Japon)
Publicité Apple pour le PowerMac G3 bleu et blanc

La pub du dimanche – PowerMac G3 bleu

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine : une publicité de 1999 pour le PowerMac G3 « Bleu et blanc ». Steve Jobs le présenta officiellement en janvier 1999, six mois après le lancement du premier iMac et sept mois avant la présentation de l’iBook. Le PowerMac G3 se distinguait par sa porte latérale donnant accès à l’ensemble des composants, à l’opposée des conceptions fermées et collées qu’Apple adoptera quelques années plus tard.

Publicité Apple pour le PowerMac G3 bleu et blanc

iPhone 11 pro power adapter vs Apple IIc

Trop gros, le chargeur de l’iPhone 11 Pro ?

Vous trouvez que le nouveau chargeur 18W dédié à l’iPhone 11 Pro est trop gros ? Attendez donc de le comparer à d’autres chargeurs et transformateurs de l’histoire d’Apple, vous allez être surpris ! Et pas seulement par les modèles les plus préhistoriques… Évidemment, face à l’alimentation de l’Apple IIc, le modèle compact de la gamme Apple II en 1984, il n’y a pas photo. Ce gros machin délivrait 15V et 1,2A, soit 18W, donc très exactement la même puissance électrique que le « petit » nouveau d’Apple.

iPhone 11 pro power adapter vs Apple IIc

Dans le même style, le chargeur qui accompagnait la gamme PowerBook dans les années 90 n’était pas beaucoup plus compact. À cette époque, les ordinateurs portables d’Apple se contentaient de 7.5V et 2A, soit 15 watts tout rond.

iPhone 11 pro power adapter vs PowerBook

L’iconique iBook G3 était plus gourmand, puisqu’il réclamait 24V et 1,875A, soit 45W, tout comme le PowerBook G3. Le PowerBook G4, quant  à lui, réclamait de 45 à 65 watts selon la diagonale de son écran. Ce chargeur, surnommé « yo-yo » puisque le câble pouvait s’enrouler dans le boîtier, était un vrai piège à saletés (comme un certain clavier USB de la même époque).

iPhone 11 pro power adapter vs iBook

L’ancêtre de l’iPhone, le Newton MessagePad, ne disposait pas d’adaptateur secteur puisqu’il fonctionnait avec des piles AAA. Les clients pouvaient opter pour une batterie, disponible avec son chargeur vraiment volumineux. Mais à l’époque, le Newton tenait plusieurs jours, voire plusieurs semaines, sur un seul jeu de piles.

iPhone 11 pro power adapter vs Newton

L’Apple Studio Display, premier écran plat chez Apple, disposait d’une alimentation très imposante également, qui délivrait 45 watts. Elle se faisait remarquer par son boîtier translucide, grâce auquel on pouvait observer les composants internes.

iPhone 11 pro power adapter vs Apple Studio Display

L’appareil photo QuickTake 200, dernier représentant de la gamme en 1997, disposait d’un petit chargeur d’une taille beaucoup plus raisonnable. Il faut dire qu’il se contentait de 6V et 2A pour alimenter l’équivalent de 4 piles AA.

iPhone 11 pro power adapter vs Quicktake

Enfin, et pour comparer ce qui est comparable, n’oublions pas l’iPod. Le premier d’entre-eux, en 2001, était rechargé par un port FireWire délivrant 12V et 1A. Rapidement, ce connecteur avait laissé la place à un classique USB, 5V et 1A, déjà beaucoup plus compact, mais toujours plus encombrant que ce nouveau modèle 18W.

iPhone 11 pro power adapter vs iPod

Publicité Apple : LaserWriter LS

Publicité : la LaserWriter et l’applaudimètre

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une double-page de 1991 pour la LaserWriter LS, l’imprimante laser disponible à seulement 7900 francs HT soit 9369 francs TTC (la TVA était à l’époque encore à 18,6%). Une publicité d’une banalité affligeante : vous pouvez remplacer « la nouvelle imprimante » par n’importe quel produit, annoncer son prix, et conclure « en général, à ce moment-là, les gens se lèvent et applaudissent ». Une voiture à 100.000 francs, une télévision à 500 euros, ou même un sombrero à 200 pesos, tout marche ! Quand en plus on voit que CLM/BBDO citait la Révolution Française et l’abolition des privilèges pour vendre une imprimante à deux smics, on comprend que cette réclame n’ait pas marqué l’histoire…

Publicité Apple : LaserWriter LS

Apple PowerMacintosh 5400 backlight motherboard

Des cartes-mères et de la lumière

Quand on démonte, bricole et nettoie de vieux Macs, on finit par avoir des idées étranges. Par exemple, photographier une carte-mère en l’éclairant par en-dessous. Voici ce que ça donne avec la carte-mère du premier Macintosh.

Apple Macintosh Motherboard Backlight

De plus près, voici un exemple réalisé  avec une carte-mère plus récente. On remarque les pistes de cuivre, qui rejoignent les pattes des composants au centre de chaque pastille. Joli, non ?

Apple Motherboard Backlight

En voici encore deux exemples, réalisés avec la carte-mère d’un PowerMacintosh 6400. On la retire aisément, puisqu’elle est positionnée sur un tiroir qui s’extrait de la tour.

Apple PowerMacintosh 5400 backlight motherboard

Apple PowerMacintosh 5400 backlight motherboard

Menus détachables de Mac OS X DP1

Les menus détachables de Mac OS X (votez !)

On l’a oublié, mais les premières versions de développement de Mac OS X, en 1999, permettaient de détacher les menus de la barre des menus, pour les positionner selon son bon vouloir sur l’écran. Ce comportement était hérité du système OpenSTEP de NeXT. Il suffisait de glisser la souris au-delà des bordures du menu pour le déposer plus loin.

Menus détachables de Mac OS X DP1

La version Developper Preview 2 conservera cette fonctionnalité bien pratique, qui disparaîtra, hélas, avec l’interface Aqua en janvier 2000.

Menus détachables de Mac OS X DP1

C’est le moment de répondre à notre sondage du jour !

Et vous, aimeriez-vous que les menus de Mac OS X soient à nouveau détachables ?

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Apple - You, a Mac, the World

Vous, un Mac, le monde

Vous vous souvenez de tous ces slogans abandonnés par Apple, dont nous vous avions parlé il y a quelques temps ? Si vous avez aimé le slogan « You, a Mac, the World », qui remonte à 1996, vous pouvez vous offrir un petit souvenir sur eBay, avec ce badge coloré proposé à 40 dollars (et autant de frais de port et d’importation…).

Apple - You, a Mac, the World

Ce slogan, on le retrouve par exemple dans ces deux pages de publicités extraites du magazine Macworld publié en décembre 1995. Apple y vantait la bibliothèque de logiciels disponibles sur Mac, de SimTower à Adobe SuperPaint, en passant par Marathon II : Durandal et Doom II.

Apple QuickTime 5 Pro

Souvenir : QuickTime Pro, l’option payante !

Et vous, avez-vous connu l’époque de QuickTime Pro ? Il s’agissait d’une option payante, apparue avec la version 3.0 de QuickTime en 1998. Jusqu’alors, QuickTime était fourni gratuitement avec tous les Macs : il était même possible d’aller le copier chez le revendeur du coin, avec une simple disquette vierge, comme nous l’avons vu dans une publicité il y a quelques mois. Mais voilà, en 1998, Apple a besoin d’argent et veut rentabiliser son outil multimédia.

Apple QuickTime 5 Pro

Elle scinde donc les fonctions en deux parties : d’un côté, les fonctions de lecture, qui restent gratuites ; de l’autre, les fonctions d’édition et d’exportation, qui nécessitent dorénavant un code de licence, à obtenir sur Internet. Même le mode plein écran deviendra une option payante durant quelques versions ! Sur MacOS 9, comme sur MacOS X ensuite, tous les menus de la version payante sont grisés à l’écran…

Apple QuickTime Pro menus
Bon sang, mais que c’était frustrant, ce truc !

L’arrivée de QuickTime X en 2009 mettra fin à cette version Pro, en supprimant purement et simplement les options de copier-coller dans le logiciel, qui devient un simple lecteur, également capable d’exporter (gratuitement) les vidéos dans plusieurs formats, avec cependant des options moins poussées qu’auparavant.

Apple Pro Mouse MacWorld New York 2000

La souris Apple Pro Mouse « MacWorld »

Le 19 juillet 2000, à New-York, Steve Jobs prononce son discours inaugural habituel à l’occasion de la MacWorkd Expo. Outre le petit G4 Cube et de nouveaux iMac blancs ou noirs, le patron d’Apple présente une nouvelle souris, mais aussi ses excuses pour la petite souris toute ronde fournie depuis deux ans avec tous les Mac. La petite nouvelle renoue avec le format allongé plus traditionnel, et adopte un capteur optique en remplacement de la boule, une précision qui réjouit les spectateurs, d’autant plus qu’Apple devient ainsi la première entreprise à fournir une souris optique en standard.

Très fière de ce nouvel accessoire, Apple offre à tous les spectateurs de son keynote un exemplaire de la souris :  à la fin du discours, Steve Jobs invite chacun à regarder sous son siège, où se trouve un ticket à échanger contre la nouvelle souris à la sortie de l’auditorium. Mieux : ces souris sont fournies dans une boîte particulière signée « MacWorld New York 2000 » qui en font autant d’exemplaires collectors ! Vous pouvez en acheter un exemplaire sur eBay actuellement à plus de 650 dollars

Apple Pro Mouse MacWorld New York 2000 Celle-ci est sur Yahoo Enchères au Japon, pour près de 400 euros

En présentant son nouveau rongeur, Steve Jobs plaisante sur le nouveau design : « Mais où est le bouton ? Oh mon Dieu, Apple est passée d’une souris à un bouton à une souris sans bouton ! ». Mais bien sûr, il y a bien un bouton, ou plutôt, tout le corps de la souris est un bouton, que l’on peut appuyer à l’endroit où on le souhaite.

Apple QuickTake 200 front with box

Quel est le lien entre Apple et le DS-7 ?

Évidemment, il y a un piège. Il ne s’agit pas ici de la voiture DS 7, mais du Fujifilm DS-7, un appareil photo numérique présenté par Fuji en septembre 1996. Il avait quelques arguments pour lui : un format de poche, un capteur de 0,3 mégapixels, un mode macro intégré, un focus manuel à trois positions, un sélecteur d’ouverture (ƒ/2.2 ou ƒ/8), un enregistrement sur une carte amovible SmartMedia, et un écran LCD de 1,8 pouces permettant la visée en temps réel et la visualisation immédiate de l’image. On en trouve un modèle actuellement sur eBay pour une quarantaine de dollars (edit : on en trouve un autre, en meilleur état, ici pour 45 euros).

Apple QuickTake aka Fujifilm DS-7

Apple QuickTake aka Fujifilm DS-7

Pas étonnant qu’Apple ait utilisé ce modèle pour concevoir son QuickTake 200 quelques mois plus tard. C’était le troisième représentant de la lignée, après le QuickTake 100 et le QuickTake 150 qui utilisaient un format plat bien moins conventionnel. Mais Apple ne s’était pas contentée de « rebadger » l’appareil de Fuji : elle avait modifié le module de compression JPEG pour offrir une meilleure qualité d’image, chaque fichier de 640 x 480 pixels pesant alors environ 90 kilo-octets.

Apple QuickTake 200 front with box

Apple QuickTake 200 rear with box

Contrairement à l’appareil de Fuji, le QuickTake 200 était livré avec un viseur optique externe, qui venait se fixer au-dessus de l’appareil. Il permettait de viser dans des conditions de luminosité où l’écran LCD peinait à faire son office (scène trop sombre, ou environnement trop lumineux). Étrangement, malgré cet accessoire, il n’était pas possible de couper l’alimentation de l’écran pour économiser la batterie.

Apple Quicktake 200 optical viewfinder

 

Liens : Epi-centre.com ; Manuel utilisateur (en anglais)

iTunes sur deux écrans

iTunes, tu manqueras à nos soirées…

En nous replongeant dans les archives d’A Vos Mac, le mensuel qui nous a accompagnés de 1999 à 2017, nous avons retrouvé quelques souvenirs un peu oubliés d’iTunes, au sommet de sa gloire au milieu des années 2000. À l’époque en version 4.5, il proposait une nouvelle fonction appelée « Mix de soirée ». Le site officiel d’Apple a d’ailleurs gardé la trace de l’e-mail envoyé aux abonnés à la liste de diffusion d’iTunes lors de la sortie de cette version. Voilà ce que nous en disions à l’époque.

iTunes 4.5 Party Shuffle

Le « Mix de soirée » ou « Party Shuffle » en version originale, combine les capacités d’une liste de lecture et de l’enchaînement en fondu, avec un contrôle sur l’ordre des pistes, et un affichage réduit pour faciliter l’organisation. Première étape à suivre : activer la lecture en fondu dans les préférences « Effets » d’iTunes. La liste fonctionne également sans cette option, mais avouez que ça serait dommage ! Ensuite, cliquez sur la ligne « Mix de soirée » afin d’afficher la liste correspondante, qu’iTunes remplit avec des titres choisis au hasard dans votre bibliothèque ou dans une liste existante, selon la source que vous sélectionnez en bas de la fenêtre. Vous pouvez déjà supprimer des chansons, ou changer l’ordre de lecture. Remarquez que le bouton « Shuffle » qui permet dans toute bibliothèque de mélanger les pistes, est ici grisé : les pistes ne peuvent être lues que dans l’ordre affiché.

iTunes 4.5 Party Shuffle

On comprend alors un peu mieux la psychologie du système : c’est une sorte de désordre… ordonné ! Ou plus exactement, un désordre sur lequel on garde le contrôle. En effet, vous pouvez court-circuiter les choix du Mac en glissant depuis la Bibliothèque ou depuis une autre liste de lecture, des pistes vers l’icône « Mix de soirée ». Ces pistes s’ajoutent à la suite des chansons de la liste, et vous pouvez ensuite les déplacer pour, par exemple, les lire plus tôt dans l’ordre d’enchaînement. Et pour aller encore plus vite, faites un control-clic sur une piste, et choisissez l’une des deux commandes : « Ajouter au Mix de soirée » ou « Ajouter au Mix de soirée comme morceau suivant ».

iTunes 4.5 Party Shuffle import

Une astuce pour vous simplifier la tâche : créez une nouvelle liste de lecture, dans laquelle vous glissez toutes les pistes que vous pourriez être amené à lire pendant la soirée. Puis retournez dans « Mix de soirée » et sélectionnez cette nouvelle liste comme source. Ainsi, vous pouvez avoir confiance : même sans intervention de votre part, seuls les morceaux intéressants seront diffusés. Mais vous gardez la main : rien ne vous empêche de glisser une piste depuis une autre liste vers le Mix, iTunes l’acceptera sans broncher.

Et si vous souhaitez utiliser iTunes 4.5 pour animer une soirée, alors envisagez d’utiliser un très grand écran, ou un deuxième écran, et suivez le guide pour utiliser au mieux des capacités cachées du juke-box d’Apple. En suivant ces quelques étapes, vous pourrez afficher à l’écran à la fois votre bibliothèque sonore, le « Mix de Soirée » d’iTunes, un effet visuel, et l’égaliseur, pour tout garder à portée de souris.

iTunes sur deux écrans

Commencez par ouvrir iTunes, créez une nouvelle liste, que vous intitulerez tout simplement « Ma musique », et dans laquelle vous glisserez tous vos fichiers musicaux, ou plus simplement, l’icône « Bibliothèque ». Vous pouvez également créer une liste intelligente, dont le contenu ne répondra à aucune condition et sera limité à 99.999 morceaux, largement de quoi contenir toute votre musique, et ainsi toujours mise à jour en temps réel, en même temps que votre bibliothèque. Double-cliquez sur votre nouvelle liste afin de l’ouvrir dans une nouvelle fenêtre, que vous ne devrez plus fermer. Retournez dans la fenêtre principale d’iTunes, celle avec les listes dans la colonne de gauche, et double-cliquez maintenant sur l’icône de la liste « Mix de soirée ».

Retournez à nouveau dans la fenêtre principale, et activez l’effet visuel, en mode fenêtre et non en plein écran, bien entendu. Puis cliquez sur le bouton de l’égalisateur pour l’afficher. Vous avez maintenant quatre fenêtres ouvertes en même temps, et ceux qui ont tenté l’expérience sur un écran standard comprennent l’utilité du deuxième écran ! Organisez vos fenêtres, en gardant les deux fenêtres de listes à proximité. En effet, vous pourrez ainsi, tout au long de la soirée, glisser des pistes de musique vers le Mix et les organiser. Pas besoin de jongler avec les fenêtres ou les listes, chacun comprend et peut jeter un coup d’œil à la suite du programme !

Notez qu’iTunes 8.1, en 2009, renommera « Mix de soirée » en « iTunes DJ », avant que la version 11 ne le fasse disparaître en 2012.

 

Logo windows sur fond noir

Le logo Windows en 1978… ou presque !

Il fallait bien que ça arrive : à force de me promener sur eBay, j’ai fini par m’y perdre. Et voici sur quoi je suis tombé : une brochure anglaise de 1978 pour l’Alfa Romeo Alfetta. En voici la couverture :

Brochure Alfa Romeo Alfetta logo Windows

Alors je dis ça, je dis rien, mais la ressemblance est tout simplement bluffante ! Microsoft a utilisé un logo très proche (dérivé de celui de Windows 3 et de Windows 95) à partir de Windows XP en 2001, et l’a abandonné avec Windows 8 en 2012. Bien sûr, je ne sous-entend rien : n’importe quel drapeau à damier flottant dans le vent a pu servir de source d’inspiration commune à deux designers…

Logo windows sur fond noir

Apple 800K Transportation Yellow floppy disk

La disquette de transport d’Apple

Quand Apple présente en 1986 son Macintosh Plus, elle adopte une nouvelle technologie proposée par Sony : la disquette double-face. Les premiers Macs, en 1984, étaient en effet uniquement capables de lire et d’écrire sur une seule face des disquettes, ce qui limitait leur capacité à 400 Ko. En utilisant les deux faces, les nouveaux lecteurs portaient cette capacité à 800 Ko. Il fallait cependant utiliser deux têtes de lecture, placées l’une en face de l’autre, avec le risque qu’elles se heurtent en cas de choc. Pour éviter ce type de mésaventure durant le transport, Apple fournissait une fausse disquette en plastique qui, insérée dans le lecteur éteint, empêchait tout mouvement des pièces mécaniques, et séparait les deux têtes de lecture par une fine épaisseur de plastique.

Apple 800K Transportation Yellow floppy disk

Dans le manuel utilisateur du lecteur, on apprend que c’est la matière des têtes de lecture, une céramique très dure, qui pouvait provoquer cette casse en cas de choc. Apple conseillait même, en cas de perte de cette disquette de protection, d’utiliser une vraie disquette vierge.

Apple 800K Transportation Yellow floppy disk

Il est intéressant de se souvenir qu’Apple avait tenté de créer quelques années plus tôt son propre format de disquettes 5”1/4 double-face, sous le nom de FileWare, ou Twiggy. Elle avait à l’époque décidé de placer les deux têtes de lecture à l’opposée l’une de l’autre, pour réduire les risques de frottement et d’interférences. Le résultat n’avait cependant pas été satisfaisant et le format avait vite été abandonné.

Apple 800K Transportation Yellow floppy disk

Liens : Museum Victoria ; Megazakaz ;

Mac OS 8

Une astuce pour naviguer dans les dossiers

Dans notre rubrique Astuces : comment remonter au « dossier parent » dans le Finder dès MacOS 8 ?

Mac OS 8Imaginez : vous avez un dossier ouvert devant vous, et vous voulez ouvrir le dossier parent (celui qui le contient). Si ce dossier est perdu quelque part sur votre disque dur, vous risquez fort de passer quelques longues secondes à le rechercher. Pour éviter cela, il existe un méthode toute simple, consistant à cliquer sur le titre de la fenêtre ouverte avec la touche Pomme appuyée. Un menu apparaît, avec toute la hiérarchie de dossiers jusqu’au disque d’origine. Il vous suffit de sélectionner le dossier précédent (ou un autre) pour l’ouvrir. Si vous maintenez en plus la touche option appuyée, le dossier actuel se referme.

Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000

LaserWriter Infoworld

Il y a 36 ans, la première LaserWriter

Si l’on en croit les fiches techniques d’Apple, cela fait très exactement trente-six ans aujourd’hui que la première imprimante LaserWriter a été lancée.

La LaserWriter
La laserWriter Plus de chez Computer History

Elle représentait une véritable révolution dans le domaine de l’impression, offrant pour la première fois la qualité de l’imprimerie professionnelle aux particuliers. Apple l’avait d’ailleurs lancée avec l’objectif de révolutionner le monde de la publication, en lien avec la gestion des polices vectorielles et l’impression laser mise au point par Canon pour ses photocopieurs. Le principal point fort d’Apple, c’était la qualité d’impression, qui dépassait tout ce que l’on pouvait trouver dans le (tout) petit monde de l’impression laser alors toute balbutiante.

LaserWriter Infoworld

Pour y parvenir, Apple n’avait pas lésiné sur les moyens, à tel point que le magazine InfoWorld décrivait la LaserWriter comme un croisement entre un Macintosh et un photocopieur : un monstre doté d’un processeur Motorola 68000 à 12 Mhz, plus puissant que celui équipant le Macintosh, et 1,5 Mo de mémoire vive, quand le Mac n’en intégrait encore que 128 ou 512 Ko ! Toute cette puissance était nécessaire pour décoder les pages décrites au format vectoriel PostScript (mis au point par Adobe). Si bien qu’une page A4 en 300 dpi, soit environ 8 millions de pixels, n’occupait que 4 à 8 ko de mémoire, avant un intense calcul nécessaire au rendu de la page. Le prix était à la hauteur des spécifications : 7000 dollars, soit autant que trois Macintosh 128 !

Brochure Apple IIc : American way of life

L’American way of life de l’Apple IIc (1)

Les brochures de l’Apple IIc sont une merveille de témoignage des années 80. Si les textes ont été traduits en français, les images d’illustration ont été reprises à l’identique. Tout y est : la jeune institutrice, les hommes d’affaire, la grande maison de la famille qui a réussi, les petits enfants blonds, le verre de vin au coin du feu… Quant aux minorités visibles, elles restent pour le moins discrètes… Remarquons tout de même qu’Apple avait fait figurer une femme en Une de chacune de ses brochures, une attention tout à fait inhabituelle dans le monde informatique de l’époque.

Brochure Apple IIc : American way of life

Brochure Apple IIc : American way of life

Brochure Apple IIc : American way of life

Suite et fin demain !

Poster Apple IIx et IIfx

Une série de posters d’Apple France

Toujours grâce à Mike, l’un de nos sympathiques lecteurs, voici une petite série de posters qu’Apple France partageait au début des années 1990 avec ses revendeurs agréés. Il y en a pour tous les goûts : le Macintosh IIx « La richesse intérieure », le Macintosh IIfx « Les nouveaux horizons », le Macintosh LC « Performance, couleur, son, design », le Macintosh Portable (avec son clavier et son trackball intervertibles pour les gauchers), les moniteurs monochrome 21 pouces ou pleine page vertical, la première série de PowerBook (100, 140 et 170) ainsi qu’une réduction sur le Macintosh Classic et l’imprimante StyleWriter pour les étudiants à l’occasion de Noël 1991.

Poster Apple IIx et IIfx

Apple France Posters Macintosh LC et Macintosh Portable

Apple Moniteurs 21 et Pleine Page.jpg

Apple France posters étudiants et PowerBook

Un très vieil Apple II sur eBay

Un très vieil Apple ][ de 1978 est en vente sur eBay actuellement. Bon, à près de 15.000 dollars malgré une réduction de 20%, il n’est clairement pas donné, mais il mérite le coup d’oeil.

Il s’agit d’un exemplaire de la première série d’Apple II, dite « Révision zéro » ou « Rev. 0 », reconnaissable à quelques éléments caractéristiques : un numéro de série inférieur à 6.000 (ici, A2S1-1144), les huit ports d’extension de couleur vert clair (ils deviendront ensuite vert foncé), l’absence d’un point de connexion sur le circuit vidéo de la carte mère, le copyright 1977 sous le marquage Apple Computer,  un manuel de référence de couleur rouge (il sera ensuite doté d’une couverture colorée) et une alimentation équipée d’un interrupteur on/off à levier (il sera remplacé par un interrupteur à bascule dès la « révision 1 »).

Ce même modèle a été enregistré sur le registre mondial des collectionneurs d’Apple II, comme appartenant à un certain Michael NG à Hong-Kong. Sur un forum d’AppleFritter, il apparaît déjà en vente en 2015 pour le même prix. Il apparaît aussi sur cette galerie d’image d’un certain Andy Buddenbaum, aux Pays-Bas : on le reconnaît non seulement à son numéro de série, mais aussi à son numéro de carte-mère (1437). On en déduit d’ailleurs aisément que le boîtier, qui était très abimé, a été repeint ou remplacé. Bref, ne vous précipitez pas !

Le nouveau logo du Kit de mise à jour de l'Apple ///+

Le kit de mise à jour Apple ///+

En ce moment sur eBay, vous pouvez acquérir le « kit de mise à jour de l’Apple /// » ou plus exactement, son kit de mise à jour de clavier ! En effet, en décembre 1983, Apple venait de remplacer dans son catalogue l’Apple /// par l’Apple ///+, largement revu : horloge temps-réel, vidéo entrelacée, nouvelle alimentation, mémoire vive revue à la hausse (256 Ko), et un nouveau clavier inspiré de celui de l’Apple IIe.

Le nouveau clavier du Kit de mise à jour de l'Apple ///+

Toutes ces nouveautés furent rendues disponibles pour les possesseurs d’Apple ///, sous forme de kits de mises à jour, dont l’installation était réservée aux techniciens agréés. C’est l’un de ces kits, visant uniquement à mettre à jour le clavier, qui est en vente actuellement pour près de 400 dollars tout de même, dans son carton scellé. A l’intérieur, le riche acquéreur trouvera le nouveau clavier et son capot, ainsi que la puce qui le pilote, ainsi qu’une nouvelle étiquette « Power On » et, bien sûr, une étiquette « Apple ///+ » qui paraît un brin présomptueuse quand on sait que le reste de la machine était inchangé…

Le nouveau logo du Kit de mise à jour de l'Apple ///+

Apple Macintosh Plus owner's guides 1986 / 1988

Les guides de l’utilisateur Macintosh Plus

Nous l’avons dit à l’occasion de l’anniversaire du Macintosh Plus, que nous fêtons aujourd’hui : avec 1826 jours au catalogue, ce modèle a connu plusieurs évolutions dans la gamme et le marketing d’Apple. Tout naturellement, son manuel utilisateur a évolué lui aussi, reflétant les choix graphiques de la marque.

Apple Macintosh Plus owner's guides 1986 / 1988

En 1986, son premier manuel présentait une photo en couleurs, écran allumé. En 1988, l’image était passée en noir et blanc, comme sur les cartons (à la différence près que, sur les cartons, la pomme était toute rouge). Entre les deux, il y avait également eu cet autre modèle que vous pouvez retrouver sur eBay (ici à 40 dollars, là à 86 dollars canadiens).

Apple Macintosh Plus owner's guide
Image : Pinterest
Apple Janet Jackson Bumper Sticker

Des autocollants pour pare-chocs chez Apple

L’autocollant pour pare-chocs, c’est vraiment un truc typiquement américain. Personne ou presque en Europe n’aurait l’idée d’affubler sa voiture d’un gros autocollants publicitaire, humoristique ou politique. Là-bas, Apple en a imprimé quelques-uns au cours de l’Histoire.

L’un des plus anciens remonte à l’époque où la marque proposait de prêter pour une nuit un Macintosh à ses futurs clients, histoire de découvrir la machine tranquillement à la maison. C’était l’opération « Test Drive a Macintosh », qui n’a pas été un grand succès. Cet autocollant annonçait « Je préfèrerais conduire un Macintosh ». On en trouve régulièrement sur eBay.

Apple Bumper Sticker I'd rather be driving a Macintosh

Plus tard, la sortie de MacOS 8 fut aussi accompagnée de son « bumper sticker », annonçant « I brake for 8 ». En français, cela se traduirait par « Je freine pour 8 », mais ça ne veut rien dire : Les autocollants « I Brake for… » sont généralement des messages militants ou humoristiques, par lesquels on peut annoncer ses goûts, ses sensibilités et ses passions : Je freine pour les écureuils, Je freine pour les Schtroumpfs, Je freine pour les restos bio, voire Je freine si tu me colles de trop près…On peut trouver ces stickers sur eBay : ici, et

I brake for 8 MacOS 8

Sur eBay, on trouve également cet autre modèle qui déclare son amour à la Pomme. Ce n’est pas une création de la marque, mais de Professional Computer Marketing Associates ou PCMA, qui était un distributeur de produits Apple dans les années 80.

professional computer marketing associates Apple Bumper Sticker

Nous avons aussi trouvé sur Etsy un autre modèle, que l’on retrouve également sur eBay dans cette annonce. Changer le monde, une personne à la fois, un slogan qui a peu été utilisé par Apple (on en retrouve des mentions dans la librairie de Google Books). On trouve une trace officielle de cet autocollant dans le catalogue de goodies d’Apple de la saison 1986-1987, à découvrir ici sur le site de ZDNet.

Apple bumper sticker Changing the world, one person at a time

Et un dernier pour la route. Nous vous parlions dernièrement de la tournée de Janet Jackson au Japon en novembre 1990, tournée sponsorisée par Apple. Là encore, un autocollant de pare-choc avait été imprimé. On l’a également vu sur eBay avec le précédent…

Apple Janet Jackson Bumper Sticker

Formac Gallery 1740

Le flop de l’ADC

Depuis fort longtemps, les ordinateurs marqués d’une pomme étaient équipés d’une prise DA-15 permettant de brancher un écran sur l’unité centrale. Cette sortie standard atteint cependant ses limites avec l’avènement des écrans LCD, dont la qualité exige une connexion numérique afin que le signal ne se dégrade pas entre la carte vidéo et la dalle. C’est ainsi que dès décembre 1999, la deuxième génération de Power Macs G4 est équipée de la nouvelle sortie DVI, qui faisait dans le même temps son apparition dans le monde PC.

Cependant, la solution ne semble pas suffire à Apple, qui enrage de voir le design ses produits défiguré par les câbles de toutes sortes qui relient les différents éléments. Alors, dès le mois d’août 2000, un peu plus d’un an après avoir présenté son magnifique écran plat 22 pouces au standard DVI, la marque lance un nouveau type de connexion : l’ADC, transportant sur un seul câble le signal vidéo numérique, l’alimentation électrique et le signal USB.

ADC vs DVI ports

Les trois premiers écrans, dont deux plats, présentés par la marque dans ce format, peuvent ainsi servir de concentrateur USB, afin de connecter les périphériques sans aller fouiller derrière l’unité centrale. De plus, il devient ainsi possible d’allumer et d’éteindre le Mac en appuyant sur le bouton d’alimentation de l’écran. Et tout cela avec la qualité d’un signal 100% numérique de l’ordinateur à la dalle, sans transformation ni perte.

Apple 1999 ADC displays

Pour les utilisateurs qui renouvellent tout leur matériel, c’est une innovation intéressante, qui attire rapidement les autres constructeurs, comme Dr Bott qui propose un switch pour partager un écran ADC entre plusieurs machines et un convertisseur VGA vers ADC, ou Formac qui se fait remarquer en proposant son écran Gallery 1740 moins cher que celui d’Apple, dès octobre 2001.

 

Formac Gallery 1740

Cependant, loin d’être idéale, la solution implique de recourir aux services d’un adaptateur pour connecter entre eux ordinateurs et écrans de formats différents. Ainsi, les utilisateurs de PC souhaitant utiliser les écrans Apple, reconnus pour leur qualité, doivent acquérir un adaptateur qui convertit le signal VGA ou DVI de leur carte graphique vers le signal ADC des écrans à pomme. Quant aux utilisateurs des PowerBook, pourtant évidemment fabriqués par Apple, ils sont obligés d’acheter une coûteuse interface DVI-ADC, la marque n’ayant jamais intégré sa propre prise à ses portables.

En effet, jusqu’en 2002, les PowerBooks ne sont équipés que de deux sorties : la traditionnelle VGA et le S-video. À cette date, Apple remplace le VGA, non pas par son ADC, mais par un DVI, statistiquement plus répandu dans les environnements de travail où le portable a vocation à être utilisé. De même, pendant toutes ces années, pour brancher deux écrans ADC sur un PowerMac, il est nécessaire d’acquérir un adaptateur DVI-ADC, puisque les cartes graphiques proposées pour Mac embarquent au mieux un port ADC et un port DVI ! Bref, la situation est un peu compliquée, et particulièrement coûteuse : il faut compter entre 100 et 150 euros pour un convertisseur DVI-ADC (les deux normes étant relativement proches) et jusqu’à 300 euros pour convertir le VGA en ADC !

Apple DVI to ADC adapter
Le convertisseur DVI vers ADC par Apple. Image : eBay

Il faudra attendre juin 2004 pour que les premières rumeurs au sujet de l’abandon du format ADC par Apple fassent leur apparition. Après la sortie des PowerMacs G5, en effet, les anciens écrans Apple n’étaient plus adaptés au nouveau design de la marque, il devenait nécessaire de les revoir, et beaucoup pensaient que ce serait l’occasion pour Apple de modifier leur connectique. Et en effet, le 28 juin 2004, Steve Jobs présente sur la scène du Moscone Center trois nouveaux écrans, de 20, 23 et 30 pouces de diagonale, reprenant le design aluminium du G5.

2004 Apple Display family

Exit l’ADC, bienvenue au DVI, avec un petit raffinement dont Apple a le secret, puisque la marque a conçu un câble particulier : un seul port du côté de l’écran, et un câble se décomposant à l’autre extrémité pour se connecter aux ports adéquats du Mac. Le haut de gamme des cartes graphiques pour Mac permet même de brancher deux écrans 30 pouces au même ordinateur grâce à la présence de deux ports DVI double-liaison. Enfin ! Toute la gamme Apple est compatible non seulement avec les standards du marché, mais en interne, avec chacun des produits professionnels au catalogue de la marque, ce qui était bien la moindre des choses !

Le bloc-note du Macintosh

En ce moment sur eBay, le bloc-note en forme de Macintosh. Les feuilles s’enlèvent de haut en bas, l’arrière du Macintosh accueillant les parties collées, et le dessous du Macintosh, la feuille cartonnée. L’exemplaire proposé ne semble pas en très bon état, il a dû passer un peu de temps au grenier ou à la cave…

 

On retrouve ce bloc-note en page 5 de l’édition 1987 de l’Apple Catalog, cette brochure présentant les objets publicitaires vendus par Apple (stylos, casquettes, vêtements en tout genre…). Le bloc-note coûtait alors 9 dollars. Sur la même page du catalogue, remarquez l’habillage de souris en fourrure, la seule chose qui peut rendre votre Mac “encore plus convivial”…

 

Le notepad : https://www.ebay.fr/itm/253469860447

Le catalogue : https://www.ebay.fr/itm/173231752304

Le centre de forme d’Apple… en 1993

Depuis plusieurs années, Apple ne cache pas son intérêt pour le monde de la santé, sans aucun doute un domaine porteur de grandes promesses financières pour l’avenir. Dans la vidéo qui suit, vous verrez que les salles de sport et Apple, c’est une vieille histoire. Dès 1990, Apple France disposait d’un Centre Apple Forme, pour encourager ses employés à (se) bouger. Des employés qui portaient de grosses boucles d’oreilles en plastique, de grandes paires de lunettes en métal et des coiffures pas possibles. Mais le pire, c’était les tenues colorées qu’ils exhibaient à la salle de sport ! Non, le pire, c’était la musique de fond. Non, le pire, c’était le jeu d’acteur des employés obligés de jouer leur propre rôle. Non, le pire, c’était la séance de yoga pour grandir comme un fleur vers le ciel et sentir des parties inexplorées de la colonne qui s’articule… Allez hop ! hop ! hop !

Le plus étonnant, finalement, c’est de ne voir qu’un ou deux Macs dans la salle de sport. Pas d’iPod ou d’iPhone pour la musique, ni d’Apple Watch pour suivre le rythme cardiaque… Tout à la main !

Macintosh ED

Le Macintosh ED

Dans la collection de l’Aventure Apple, on trouve des modèles un peu particuliers, comme le Macintosh ED, un modèle de Macintosh commercialisé en 1986 et 1987.

Macintosh ED

Il ne s’agit en réalité que d’un Macintosh 512Ke, un modèle hybride entre le Macintosh 512K de 1984 (dont il a conservé la mémoire vive et l’absence de port SCSI) et le Macintosh Plus de 1986 (dont il a emprunté le lecteur de disquettes 800 Ko et le clavier étendu). Il aura un descendant, le Macintosh Plus ED, mais la série s’arrêtera ensuite : il n’y aura jamais de « Macintosh SE ED », ce qui aurait été mignon puisqu’en anglais, seed signifie « pépin » !

Macintosh Plus ED

Le Macintosh ED était destiné au marché de l’éducation. À ce titre, il s’inscrivait dans la lignée de l’Apple II « Bell & Howell », de l’eMac ou de l’eMate, et des nombreuses versions « low cost » produites pour répondre aux appels d’offres des établissements scolaires.

Apple No Windows 1993 ad

Les ingénieurs d’Apple dans une pièce sans fenêtre

Qu’est-ce qui est plus frustrant que les jeux de mots qu’on ne peut pas traduire ? Au détour d’une visite sur eBay, nous avons découvert cette publicité que nous ne connaissions pas : un livret de 8 pages fourni en supplément du Wall Street Journal en 1993. Apple y annonce fièrement qu’elle a enfermé ses meilleurs ingénieurs pour travailler dans une pièce sans fenêtres et résultat : il est dorénavant beaucoup plus difficile d’acheter un ordinateur avec des fenêtres. Dis comme ça, c’est un peu nul, mais en anglais où fenêtres se dit Windows, c’est tout de suite beaucoup plus drôle !

Apple No Windows 1993 ad

À l’intérieur, la publicité se déclinait autour des trois avancées majeures du Macintosh à l’époque : des Mac en couleur plus accessibles, comme le Color Classic, le LC II ou le LC III, des Mac plus puissants comme le Centris 650 et le Quadra 950, et des Mac qui permettaient de faire plus facilement ce qu’on ne pouvait pas faire avant, grâce aux CD-Rom, à QuickTime, à la carte réseau, et à des tableurs grands comme des terrains de foot…

Apple No Windows 1993 ad

Apple No Windows 1993 ad

Apple No Windows 1993 ad

Ah oui, au passage, j’ai pris en ce début d’année la bonne résolution de ne plus acheter sur eBay tout ce que je veux vous présenter… ce qui explique pourquoi il faut cette fois-ci vous contenter d’une reproduction moins propre que d’habitude !