Publicité Apple Performa 630 DOS Compatible de 1995

Publicité – Le Performa 630 DOS Compatible

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine : une publicité de 1995 pour le Performa 630 DOS Compatible. Il s’agissait d’un Performa 630 tout à fait classique, parfois appelé LC 630 ou Quadra 630 selon ses caractéristiques (le Quadra 630 disposait du processeur le plus puissant, un 68040, quand les deux autres n’embarquaient que sa version privée de FPU, le 68LC040). À l’intérieur, Apple avait ajouté une carte intégrant un processeur Intel 486 DX2/66.

Publicité Apple Performa 630 DOS Compatible de 1995

Pour gérer cette deuxième puce, Apple avait créé un tableau de bord « Réglages PC », pour choisir le disque de démarrage, les caractéristiques de l’écran et de la carte son, ou encore le partage de fichiers. Et d’un simple appui sur la touche Pomme et la touche Entrée, on basculait entre les deux environnements, du Système 7 à Windows 3.1, sans le moindre souci de compatibilité : les deux systèmes tournaient en parallèle, continuant chacun ses taches en arrière-plan (on pouvait ainsi lire de la musique sur un système tout en travaillant sur l’autre). Grâce au génie des ingénieurs d’Apple, le copier-coller était même partagé entre les deux systèmes !

Paper tissues from Apple Japan

Des mouchoirs publicitaires pour Apple

Le concept du « paquet de mouchoirs publicitaire », forcément, il fallait que ça vienne du Japon. Là-bas, cela n’étonne personne. Il faut dire qu’un paquet de mouchoirs, c’est bien pratique, et au moins, ça ne finit pas dans la poubelle comme une brochure ou un porte-clés. Enfin si, ça finit dans la poubelle, mais entre-temps, ça a été bien utile.

Bref, la filiale japonaise d’Apple s’est pliée à cette coutume locale à plusieurs reprises. Dans la collection de l’Aventure Apple, on en trouve deux exemples, pour la gamme Performa et pour le Système 7.5, dénommé là-bas Macintosh KanjiTalk 7.5 (le Journal du Lapin en a déjà touché un mot). Les paquets français sont là pour donner l’échelle : les mouchoirs japonais sont plus fins, et pliés plus larges, dans une pochette souple où ils se trouvent plus à leur aise que leurs cousins européens, tout écrasés.

Paper tissues from Apple Japan

Et forcément, si vous voulez vous en procurer quelques-uns, et en découvrir de nouveaux, c’est sur le site d’enchères de Yahoo Japon que ça se passe…

Paper tissues from Apple Japan

Reconstruire le bureau d'un disque (Macintosh Mac OS X)

Souvenir : Reconstruire le bureau

Et vous, avez-vous connu l’époque où l’on pouvait reconstruire le bureau des disques et des disquettes ? Pour y parvenir, il fallait appuyer sur les touches Pomme et Option (on dirait aujourd’hui Commande et Alt) au moment d’insérer une disquette, ou juste avant l’apparition du disque dur à l’écran à la fin du démarrage.

Reconstruire le bureau d'un disque (Macintosh Système 6)

Cette méthode permettait au système de redéfinir les liens entre les fichiers et leurs applications, enregistrés dans deux fichiers invisibles à la racine de chaque disque : Desktop DB et Desktop DF. La reconstruction du bureau était l’un des réflexes les plus élémentaires face à un Mac présentant des troubles du comportement, comme le refus d’ouvrir un fichier au prétexte que « l’application qui l’a créé est introuvable ».

Au passage, vous vous souviendrez peut-être que jusqu’au système 7.5.2, la reconstruction du bureau provoquait la disparition des commentaires de la fenêtre « Lire les informations » de chaque fichier.

Reconstruire le bureau d'un disque (Macintosh MacOS 8)

Lors du passage à Mac OS X, durant les quelques années où ce nouveau système a cohabité avec l’ancien, rebaptisé Classic, il était possible de reconstruire le bureau du disque de démarrage sans toucher au clavier : un bouton spécialement dédié à cette tâche se trouvait dans les Préférences Système « Classic » (panneau des options avancées).

Reconstruire le bureau d'un disque (Macintosh Mac OS X)

Prototype Macintosh

Un croquis de Macintosh en 1982

Dans l’excellent livre Apple Design : The Work of Apple Industrial Design Group, introuvable dorénavant sauf sur le marché de l’occasion, le lecteur ébahi découvre des prototypes et des croquis du Groupe de Dessin Industriel d’Apple, des années 80 jusqu’à 1997. Nous aurons l’occasion d’en diffuser quelques extraits. Aujourd’hui, voici un projet de design pour le Macintosh, datant d’avril 1982. On y retrouve évidemment le lecteur de disquettes 5 pouces 1/2 Twiggy, mais aussi un support ajustable en hauteur, dans un boîtier aux angles plus vifs que celui qu’Apple choisira finalement. Cliquez ou touchez l’image pour l’agrandir !

Prototype Macintosh
Vu dans l’excellent livre Apple design : the work of Apple Industrial Design Group
Mac OS X Erreur d'éjection de disque USB

Veuillez reconnecter la clé USB

De nos jours, quand on éjecte une clé USB ou tout autre support de stockage externe sans les glisser auparavant sur la Corbeille, Mac OS X se contente d’une discrète alerte, rappelant que cette étape est nécessaire pour éviter les soucis, même si cette manoeuvre est le plus souvent sans conséquence en pratique.

Mac OS X Erreur d'éjection de disque USB

Il y a vingt ans, les choses étaient différentes. Les supports externes étaient beaucoup plus sensibles à l’éjection « à chaud », notamment car certaines opérations d’écriture étaient retardées jusqu’à l’éjection du disque. Ce n’est donc pas un petit message d’information, mais une alerte en bonne et due forme, qui s’affichait sous Mac OS 9. Pire : il s’agissait d’une alerte bloquante, ne disposant même pas d’un bouton « Annuler » ! Tout le système était alors figé jusqu’à ce que la clé USB soit insérée à nouveau.

Veuillez reconnecter le périphérique USB - Mac OS 9

Jake Harms iLamp iMac G4

Que faire avec un vieil iMac ?

Comme tous les ordinateurs, les iMacs finissent par vieillir, par tomber en panne, et ne plus rien valoir (ou presque) sur le marché de l’occasion. Alors plutôt que de les déposer à la déchetterie, certains préfèrent leur offrir une deuxième vie. En voici quelques exemples pour vous donner des idées !

Jake Harms, par exemple, a transformé son ancien iMac G4 (le fameux Tournesol) en une lampe de bureau du plus bel effet. Il en a fait un véritable business, et a étendu le concept, puisqu’il propose sur son site non seulement sa lampe (399 dollars), mais aussi un iMac G3 aquarium (à partir de 349 dollars) et une petite horloge basée sur le cache-CD de l’eMac (35 dollars). Il vend même un kit pour transformer soi-même un iMac G3 en aquarium !

Jake Harms iLamp iMac G4

iMac aquarium

Si vous n’avez pas de poissons, vous avez peut-être un chat. Celui-ci mérite la plus belle des niches, et quoi de mieux alors qu’un bel iMac débarrassé de son écran pour y glisser une couverture ? En voici un modèle remarqué sur le site de partage d’images Imgur. Ca marche aussi avec les hamsters !

iMac cat house

Vous pouvez également vous servir de quelques coques d’iMacs colorés pour faire un peu de home staging, comme on dit maintenant. La photo ci-dessous a fait (plusieurs fois) le tour du monde depuis qu’elle a été publiée à l’époque où les iMacs avaient encore une bordure épaisse en aluminium…

iMac G3 lamps

Le site Kiwidee, de son côté, vous propose de transformer votre iMac, au choix, en machine à expresso, en dock pour iPhone et iPad, ou en boîte aux lettres… Quant au G4 Cube, il le transforme en caisson de basses pour les petites enceintes Apple Pro Speakers (ça change du traditionnel distributeur de mouchoirs en papier…). Le site n’ayant pas été mis à jour depuis 2010, prenez contact avant toute commande !

iMac coffee

Plus classique, voici un iMac G4 Tournesol transformé en support pour iPad, remarqué sur Reddit. Il en existe de nombreuses versions, réalisées avec plus ou moins de goût et de finesse. Certains conservent le cadre de l’ancien écran pour y intégrer l’iPad ; d’autres ne conservent que le pied articulé, comme celle-ci.

iMac G4 iPad stand

Autre possibilité avec l’iMac G4 tournesol : n’en conserver que la coque, et installer à l’intérieur un Mac mini récent. Nombreux sont ceux qui ont essayé ce bricolage de haut niveau, là aussi avec plus ou moins de patience. Vous trouverez par exemple ces jours-ci sur Leboncoin un iMac G4 17 pouces équipé d’un Mac mini fin 2009 (Core2Duo à 2,26 GHz, SSD de 250Go, 8Go de mémoire vive). Petits raffinements de ce modèle : les enceintes Apple Pro Speakers d’origine, normalement incompatibles avec le Mac mini, sont alimentées par un amplificateur intégré, et connectées par un port USB modifié (le fameux port USB tronqué qu’Apple utilisait comme rallonge pour son clavier) et le lecteur SuperDrive du Mac mini est accessible par la trappe du lecteur CD de l’iMac. Beau boulot PML (un fidèle lecteur) !

Mac mini G4 iMac G4

 

Apple in Depth catalog, fall/winter 1980 : Apple II, Apple III

Les photos d’Apple in Depth 1980 (1)

En 1980, Apple se cherchait encore, n’ayant encore à son catalogue que deux ordinateurs (le vieillissant Apple II+ et son successeur putatif l’Apple III) et une ribambelle d’accessoires. Pour présenter cette gamme, Apple a édité quelques exemplaires d’un catalogue semestriel « Apple in Depth », illustré de très belles photos, de l’époque où ces visuels n’étaient pas encore réalisés en 3D mais photographiés en studio avec un soin particulier apporté aux éclairages. En voici une première série : la suite, demain !

Apple in Depth catalog, fall/winter 1980 : Apple II, Apple III

Apple in Depth catalog, fall/winter 1980 : Apple III

Apple in Depth catalog, fall/winter 1980 : Apple II, Apple III

MacOS 9 Finder in Mac OS X Public Beta

Souvenir – de MacOS 9 à MacOS X

Et vous, avez-vous connu la transition entre MacOS 9 et MacOS X ? En 2000, il était possible de faire tourner sur nos Macs les deux versions du système d’Apple, l’ancienne s’intégrant parfaitement dans la nouvelle. Ici, la version Public Beta de MacOS X, dans laquelle on a lancé le Finder de MacOS 9 ! Cette manipulation contre-nature fut rendue impossible dès les premières versions définitives du nouveau système : plus question de contourner l’interface (et les sécurités) de MacOS X avec l’ancien Finder.

MacOS 9 Finder in Mac OS X Public Beta
Les Finder de Mac OS 9 et de MacOS X mélangés, ce n’était pas beau à voir

Pour les bricoleurs du dimanche — ou des jours fériés —, on rappellera que ce blocage pouvait tout de même être contourné dans les versions ultérieures de MacOS X. Il suffisait de dupliquer le Finder (dans le Dossier Système), d’ouvrir cette copie dans ResEdit et de changer son Code Type en APPL et son Code Créateur en XXXX ou tout autre code que celui d’origine. Ainsi, le système était dupé et ne bloquait pas le lancement de ce qui lui apparaissait dorénavant comme une simple application.

Microsoft Apple 1989 ad

L’utilisateur Microsoft, fan de Mac (1989)

Voici une publicité sur deux double-pages datant de 1989, vantant les qualités de l’intégration des logiciels Microsoft sur le Mac. Microsoft le dit : « Il faut un certain type de personne pour être un fan de Mac. Un utilisateur Microsoft ». Pour illustrer le fan de Mac, on trouvait bien sûr un badge « Moof » du Dogcow, un badge Apple, le slogan de l’époque « The power to be your best », une reproduction du tableau Macintosh d’Andy Warhol, ou encore un ticket d’entrée à MacWorld Expo.

Microsoft Apple 1989 ad

Sur la deuxième page, outre les badges et broches aux couleurs de Microsoft Excel, Word, Works ou Mail, on trouvait aussi un logo Converse (pour faire jeune et cool), une photo avec Bill Gates, et un édito extrait d’une revue « West Side users group », vantant la qualité des logiciels de Microsoft. Hélas, si ce groupe d’utilisateur Apple a peut-être existé, Google n’en a gardé aucune trace… De là à penser que le texte a été écrit spécialement pour cette publicité, il n’y a qu’un pas !

Microsoft Apple 1989 ad

Apple ad modem 19885

Publicité – Les modems Apple en 1985

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, une réclame de décembre 1985 pour les trois modems de la gamme Apple : le Modem 300 bauds, le Modem Full Duplex 1200 bauds, et le Modem Universel 1200/75 Vidéotex 300 bauds. « Nous avons les moyens de vous faire parler », affirmait Apple. La marque promettait que son premier modèle permettait « à n’importe quel étudiant de chercher partout des renseignements pour son interrogation du lendemain ». Oui, de chercher, pas de trouver. Le World Wide Web restait encore à inventer. Et les moteurs de recherche, aussi.

Apple ad modem 19885

À l’époque, en revanche, il y avait  Mac Terminal, ou Mac Tell 2 de Hello Informatique, qui permettait « d’émuler un Minitel avec tous les avantages d’un Macintosh ». Et puis Calvados, bien sûr, « messagerie électronique française qui peut vous faire rencontrer beaucoup plus de monde que sur la place de l’Opéra aux heures de pointe ». Maintenant, décidez-vous, décidez en étant au courant de tout, ou décidez en étant au courant de rien.

Office X Mac VS Keynote 1.0

Bon anniversaire Keynote !

Le 7 janvier 2003, Apple présentait son logiciel Keynote, un concurrent très modernisé du PowerPoint de Microsoft. Pour les utilisateurs de Mac, c’était une vraie révolution: Keynote était rapide et élégant, et jonglait sans difficultés avec les polices de caractères, les images, les transparences, les films QuickTime, et les effets visuels. Voici les conseils que nous avions proposés aux lecteurs d’A Vos Mac en 2003.

Office X Mac VS Keynote 1.0

Le logiciel de présentation d’Apple, comme son concurrent PowerPoint de Microsoft, offre des possibilités très étendues de création de diaporamas et de présentations. Cependant, seul un usage raisonné des fonctionnalités disponibles vous permettra de concevoir des présentations de qualité. En deux mots, voici quelques conseils qui sauront vous être précieux.

De l’uniformité :  Si Keynote fonctionne sur un système de Thèmes, ce n’est pas un hasard : l’un des points forts d’une présentation réussie est d’offrir une unité entre les diapositives, laissant une impression d’uniformité tout au long de la présentation. Les éléments équivalents doivent bénéficier d’un aspect visuel similaire : les titres de parties, de paragraphes, les légendes, les illustrations… Évitez de changer de fond entre chaque diapositive et préférez un fond unique, éventuellement modifié pour les diapositives de transition entre les différentes parties de votre présentation, la trame de votre discours n’en sera que plus claire. Conservez également une ou deux polices de texte uniquement, et variez leur taille et leur graisse, pour différencier les niveaux de titres et de sous-titres.

Sobriété : Fondu-enchaîné, volets, damiers, diagonales, iris, rebond… Les transitions entre diapositives et les modes d’apparition d’éléments ne manquent pas ! Sachez faire le tri, sélectionnez un type de transition simple et appliquez le à toutes vos diapositives, avec là-aussi la possibilité d’en choisir un moins sobre pour vos changements de parties. Évitez de faire apparaître chaque illustration et chaque ligne de texte avec un effet visuel, notamment les arrivées par glissement qui deviennent vite lassantes et finissent par prendre beaucoup de temps dans votre présentation… Pour garder une efficacité visuelle, l’effet doit être rare et en rapport avec l’objet auquel il se rapporte : par exemple, vous utiliserez un effet visuel pour le résultat d’une réflexion, mais vous laisserez apparaître simplement les étapes y conduisant.

Les goûts et les couleurs… Il est vrai que tous les goûts sont dans la nature, et qu’une fois le logiciel payé, on est libre d’en faire ce que bon nous semble… Mais n’oubliez pas que l’assemblée qui vous écoute a besoin du support de votre présentation pour suivre votre raisonnement et son déroulement, et que les « oh ! » et les « ah ! » qui accompagnent une image virevoltante ou un titre ondulant ne sont pas forcément gage d’attention…

Raccourcis dans le Dock de Mac OS X

Astuce – Des raccourcis dans le Dock

Sous MacOS 8 ou MacOS 9, il était aisé d’ajouter de raccourcis dans le menu Pomme, pour garder ses applications ou ses fichiers préférés à portée de clic. Rien de tel en revanche sur Mac OS X. Il faut alors utiliser le Dock.

Raccourcis dans le Dock de Mac OS X

Il vous suffit de créer un nouveau dossier, et d’y glisser des alias (raccourcis) de vos applications préférées, puis de glisser ce dossier sur le Dock, où l’icône du dossier apparaît. Il vous suffira ensuite de cliquer une seconde dessus pour faire apparaître un menu avec la liste de vos raccourcis.

Cette astuce avait été publiée dans la revue A Vos Mac en 2002

HyperCard et les associations d’idées

Dans la grande série de badges et de pin’s Apple présentés avant-hier, nous avons gardé de côté cinq badges dédiés à HyperCard, le génial outil développé par le non moins génial Bill Atkinson. Ce logiciel, à la fois outil graphique, base de données, outil de programmation, et navigateur visuel, ouvrait réellement des possibilités quasiment infinies, invitant à associer entre elles toutes les idées de nos esprits féconds. Et c’est justement ce thème de la « liberté d’associer » que célébraient ces cinq badges.

Badges Apple Hypercard Freedom to associate

Certaines de ces associations d’idées sont parfaitement limpides, comme les taches de Rorschach, dans le domaine psychologique, qui permettaient au patient d’exprimer librement ce que lui inspiraient ces taches d’encre symétriques. Le lien entre la botte et l’Italie est aussi évident que celui entre la France et l’hexagone, tandis qu’on imagine bien ce que la borne d’incendie inspire au chien. Le lien entre George Washington et les cerises est moins connu de notre côté de l’Atlantique, mais pour les Américains, la légende du jeune Washington, futur premier président des États-Unis, est bien connue : celui-ci avait coupé un jeune cerisier planté par son père, et ce dernier cherchait le coupable à punir. « Je ne peux pas vous mentir, père, c’est moi le responsable » aurait répondu l’enfant, félicité alors par son père pour sa franchise, un épisode lui valant le surnom de « l’homme qui ne pouvait pas mentir ».

Quant à la lune et au fromage, le lien nous échappe en partie, à moins qu’il ne s’agisse simplement de cette ancienne expression américaine voulant que « la lune soit faite de fromage », une manière de se moquer de la crédulité ou du manque de bon sens de ses interlocuteurs. Un peu comme nos vessies et nos lanternes, finalement.

Publicité pour les PowerBooks G4 12 et 17 pouces d'Apple

La pub du dimanche – Le PowerBook G4 17 pouces

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine : une publicité de 2003 pour les PowerBook G4 12 et 17 pouces. Epoque sympathique où l’on avait le choix entre trois tailles d’écrans dans la gamme d’Apple, sans compter les iBooks qui complétaient l’offre en 12 et 14 pouces d’entrée de gamme.

Le PowerBook G4 12 pouces démarra sa carrière à 867 Mhz, puis grimpa jusqu’à 1.5 Ghz, mais ne passa jamais aux processeurs Intel. Apple préféra faire disparaître ce modèle, en même temps que la gamme iBook, pour lancer son nouveau MacBook 13.3 pouces en 2006.

Publicité pour les PowerBooks G4 12 et 17 pouces d'Apple

Le système 7.1 d'Apple en version française

Bon anniversaire le Système 7 !

Le 13 mai 1991, Apple a commercialisé le Système 7. Plus de trois ans après le Système 6, et sept ans après la commercialisation du premier Macintosh, Apple a revu en profondeur son interface, pour tirer profit des écrans en couleurs qui commençaient à se généraliser dans la gamme. Elle a également intégré quelques technologies comme l’adressage mémoire 32-bits ou la mémoire virtuelle, et bien évidemment le multitâche coopératif, qui permettait enfin de lancer plusieurs logiciels en même temps, même si beaucoup d’opérations restaient « bloquantes » pour l’interface, comme la copie de fichiers.

Le système 7.1 d'Apple en version française
Le système 7.1 d’Apple en version française sur un PowerBook Duo 230 (écran externe via le Duo Dock)

Parmi les autres nouveautés du système 7, on trouvait les alias (des raccourcis pointant vers un fichier), AppleScript, le dossier « Extensions », les Tableaux de Bord gérés sous forme de fichiers indépendants, la gestion des polices vectorielles TrueType, ou le menu Pomme personnalisable.

Le Système 7 est resté le système d’exploitation d’Apple lors du passage au processeur PowerPC, et a pris le nom de MacOS avec sa version 7.6. Puis il a laissé sa place en juillet 1997 à MacOS 8, qui aurait pu s’appeler MacOS 7.7 mais changea de nom en grande partie pour des raisons légales, afin de mettre fin au contrat qui liait Apple et les cloneurs de Macintosh.

Fury of the furries écran de lancement

Une astuce pour tricher dans Fury of the furries

Dans notre rubrique Astuces, aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, voici comment tricher dans l’excellent jeu Fury of the furries, une production des studios Kalisto en 1994.

Fury of the furries écran de lancement

Voici une technique pour changer le niveau et le nombre de vies dans les parties enregistrées. Avec ResEdit, ouvrez le fichier “FURY Prefs” situé dans le dossier Préférences du Dossier Système. Ouvrez la ressource QSTT numéro 128. Ensuite, modifiez-la en utilisant les informations ci-dessous.

Les ressources de Fury of the furries

Les deux caractères en bleu représentent le nombre de vies de chaque partie sauvegardée, en hexadécimal. Sans entrer dans le détail, vous pouvez taper deux caractères au choix entre 0 et 9 et entre A et F (0 étant le plus petit, F le plus grand). Par exemple, tapez 11 pour obtenir 17 vies ou bien A0 pour obtenir 160 vies. Les deux caractères en rouge désignent le niveau. Pour changer celui-ci, voici la liste :

Désert niv. 1 : “00”, Désert niv. 5 : “05”
Lagon niv. 1 : “0A”, Lagon niv. 5 : “0F”
Forêt niv. 1 : “14”, Forêt niv. 5 : “19”
Pyramide niv. 1 : “1E”, Pyramide niv. 5 : “23”
Montagne niv. 1 : “28”, Montagne niv. 5 : “2D”
Usine niv. 1 : “32”, Usine niv. 5 : “37”
Village niv. 1 : “3C”, Village niv. 5 : “41”
Château niv. 1 : “46”, Château niv. 5 : “4B”
Machine niv. 1 : “50”, Machine niv. 5 : “55”

Dernier conseil: Si vous utilisez un Mac très récent, il se peut que le jeu plante au lancement. Dans ce cas, redémarrez avec toutes les extensions désactivées (touche Majuscule appuyée pendant le démarrage) pour régler le problème.

Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.

Power Macintosh 9500 ad - quel créatif

Publicité : quel créatif êtes-vous ?

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une page A4 de 1996, destinée à promouvoir la puissance de la nouvelle gamme Power Macintosh, dont le porte-étendard était le 9500/200, équipé d’un processeur PowerPC 604e à 200 Mhz. Apple posait la question suivante : Quel créatif êtes-vous ? Le premier à trouver une idée, ou le premier à la mettre en œuvre ? avant d’echaîner : À quoi bon avoir une idée si on n’a pas les moyens de la mettre en œuvre ?

Power Macintosh 9500 ad - quel créatif

Remarquez la coexistence du serveur minitel 3615 Apple, et de l’adresse web d’Apple France à l’époque, déjà croisée auparavant dans une publicité commune avec Wanadoo : http://www.france.euro.apple.com, rien de moins !

NEC PC-9801CV

Un semblant de Macintosh chez NEC

Nous vous parlions il y a quelques jours du MPC-LX 100, un clone de Mac conçu légalement par Pioneer, à l’époque où Apple encourageait cette pratique consistant à intégrer Mac OS dans d’autres ordinateurs. Dix ans plus tôt, c’est une autre forme d’imitation qui était à la mode, suite au succès de la gamme Macintosh. Ainsi, vous pouvez trouver en ce moment sur le site d’enchères de Yahoo Japon, un NEC PC-9801CV, qui n’est autre qu’un PC sous DOS sorti en mars 1988, intégré dans un boîtier qui rappelle les grandes lignes du petit ordinateur intégré d’Apple.

NEC PC-9801CV

NEC PC-9801CV

Pour enchérir, c’est par ici !

QuickTime X 2009

Une brève histoire de QuickTime

Dès que les processeurs de nos Macs ont été suffisamment puissants pour traiter des images animées, Apple a travaillé à la mise au point d’une technologie capable d’harmoniser la gestion des vidéos, comme elle l’avait fait avec le premier Macintosh pour la gestion du texte et des images : copier-coller entre applications, affichage identique sur tous les Macs, ressource disponible pour toutes les applications, etc. C’est ainsi que QuickTime naît en décembre 1991, disponible gratuitement chez tous les revendeurs, uniquement pour Mac dans un premier temps. Cette technologie est intégrée au plus profond du système Mac OS, et rendue disponible pour tous les logiciels qui y sont développés.

QuickTime 1991

Une version Windows apparaît en 1993, en mode « lecture seule », sans possibilité d’édition. L’année suivante, QuickTime 2.0 intègre la technologie MIDI et les instruments virtuels. Puis vient QuickTime VR, en 1996, avec son rendu de scènes à 360 degrés. La version 3.0, en 1998, amène des capacités d’interactivité et d’animation. L’année suivante, la version 4.0 apporte une nouvelle interface en aluminium brossé, et la capacité de diffuser des vidéos en direct sur internet : on parle du « streaming », notion popularisée par Real.

QuickTime 1999

La version 5.0, en 2001, marque une amélioration des performances, notamment l’édition de flux DV en temps réel. La version 6.0, en 2002, s’adapte à l’interface de Mac OS X et marque l’avènement du format MPEG-4, qui restera la référence jusqu’à l’arrivée du H.264 dans QuickTime 7.0, en 2005.

QuickTime 2002

En 2009, avec Mac OS X 10.6 « Snow Leopard », Apple lance QuickTime X, une version totalement revue de son moteur qui devient pleinement adapté aux processeurs 64-bits et multi-cœurs, grâce à un développement en Cocoa (QuickTime 7 est conservé en parallèle pour assurer la compatibilité des anciennes applications). L’interface du logiciel se fait toute discrète, presque effacée, comme pour mieux mettre en valeur la seule chose qui compte vraiment : la vidéo !

QuickTime X 2009

Brochure Macintosh Portable

La brochure du Macintosh Portable

Très sympa, cette brochure pour le Macintosh Portable de 1989. Elle était agrafée de sorte à imiter l’ouverture du premier ordinateur portable d’Apple : d’un côté, on découvrait le clavier et l’écran (Ta da !), et de l’autre, on pouvait apercevoir l’emplacement pour la carte d’extension et la batterie.

 

Brochure Macintosh Portable

 

Dans les autres pages, on pouvait lire la prose habituelle de ce type de brochures : le Macintosh Portable y était décrit dans le détail, avec son écran LCD à matrice active, sa compatibilité avec tous les logiciels du Mac, sa batterie capable de tenir le temps d’un vol New-York-Paris (en Concorde ?), son trackball intégré, sa connectivité complète (avec SCSI, ADB, sortie vidéo, prise casque…) et son clavier pleine taille…

Macintosh Portable 1989 pamphlet

Dans un style plus simple, la marque a aussi utilisé le principe de la brochure qui s’ouvre comme l’ordinateur, vingt ans plus tard pour son iBook coloré. On en trouve un exemplaire orange et bleu ces jours-ci sur eBay

iBook booklets

Jean-Louis Gassée dans Apple Magazine

La naissance d’Apple France, par Jean-Louis Gassée

Dans un article qu’il a publié sur le blog MondayNote (en anglais) il y a quelques jours, Jean-Louis Gassée est revenu sur les origines d’Apple France. Celui qui fut un temps à la tête de la branche mondiale Apple Produits, en charge de la recherche et du développement, se livre pour la première fois sur les circonstances qui l’ont mené à créer et diriger la filiale française d’Apple.

Jean-Louis Gassée dans Apple Magazine

À l’automne 1980, Jean-Louis Gassée travaille pour l’analyste Gartner. En remerciement de ses bons et loyaux services, son responsable lui propose d’investir dans le capital qu’Apple s’apprête alors à ouvrir au public, mais il refuse. Surpris de ce refus, ce même responsable lui confie alors qu’un de ses amis, qui n’est autre que le président d’Apple Europe, Tom Lawrence, cherche quelqu’un pour lancer la branche française de la société. Jean-Louis Gassée saute sur l’occasion, et rencontre rapidement Lawrence. Le contrat est signé le 12 décembre 1980. Hasard du calendrier, c’est le jour de l’introduction en bourse d’Apple…

Jean-Louis Gassée se souvient qu’à l’époque, peu de gens croyaient vraiment en l’avenir commercial d’Apple. Les grands fabricants de l’époque regardaient en souriant cette petite entreprise qui ne disposait d’aucun outil sérieux : pas de système CP/M, pas de disquettes 8 pouces, et un écran limité à 40 caractères par ligne ! Pourtant, il se lance dans l’aventure avec quelques hommes de confiance rencontrés dans ses responsabilités précédentes : Gille Mouchonnet, son directeur financier chez Data General et chez Exxon ; Michel Delong, expert en logistique chez HP ; et Jean Calmon, directeur des ventes chez IBM.

Habitué aux grandes structures, Jean-Louis Gassée s’envole rapidement pour San Francisco, afin de se rendre à la maison-mère à Cupertino. Il espère bénéficier d’un programme de stage, ou d’un cursus de découverte, mais rien de tel. Pas même un Apple II disponible pour essayer en vrai cette machine dont il avait étudié la documentation technique, et remarqué l’élégante simplicité. Il lui faudra finalement emprunter la machine d’un employé et l’emmener à son hôtel ! Après avoir posé l’ordinateur sur le lit de la seule chambre disponible (la suite nuptiale…), son premier coup de cœur est pour VisiCalc. Lui qui avait déjà un peu programmé, remarque tout de suite la qualité de l’affichage et l’utilisation des formules. Une perfection qui le subjugue à tel point que, perdu dans ses pensées le lendemain, il brûle un stop et se fait arrêter. Pensant bien faire, il sort du véhicule, les mains ouvertes le long du corps en signe d’apaisement. Échappant de peu au tir sans sommation qui attend habituellement les citoyens américains oubliant de mettre les mains en l’air, il ne devra finalement l’indulgence du policier qu’à l’amusement de celui-ci devant le visage d’adolescent de sa photo de permis de conduire.

Arrivé au Bandley 3, sur le Bandley Drive, il rencontre pour la première fois Steve Jobs, en train de se curer les ongles de pieds. Voilà ! se dit-il, adieu les carcans rigides, je suis arrivé chez les geeks déséquilibrés… avant de subir un discours plutôt convenu sur le thème de « Nous sommes notre propre ennemi »… Puis vient le moment de visiter les entrepôts de la marque. Jean-Louis Gassée découvre alors qu’Apple vend plus de traitements de texte en un mois, que tout le reste de l’industrie en un an ! [rappelons qu’à l’époque, les traitements de texte se vendaient sur des disquettes, dans des boîtes en papier cartonné transportées par palettes…]

Pas de doute, il avait pris la bonne décision.

De retour en France, Jean-Louis Gassée s’attache à mettre en place un système de distribution tout aussi fluide. Mais c’était compter sans le gouvernement français et sa Direction du Trésor, chargée de protéger l’industrie informatique française, son TO7 et son R2E Micral, contre leurs concurrents américains. La firme a alors l’idée de profiter du marché commun (l’ancêtre de l’Union Européenne), et fait transiter ses ordinateurs par les Pays-Bas, nation plus conciliante avec le commerce international. Un petit arrangement avec la réglementation, traditionnellement plutôt prévu pour le commerce des fruits et légumes. Jean-Louis Gassée crée alors SEEDRIN (les trois dernières lettres de son nom, les quatre dernières lettres du nom de sa rue), qui obtient l’exclusivité de la distribution des produits Apple en France, en provenance d’un entrepôt situé aux Pays-Bas. SEEDRIN, avec seulement 20 000 francs de capital, n’est donc jamais propriétaire du stock, elle n’est qu’un intermédiaire payé à la commission !

Il ne restait plus qu’à trouver des locaux, ce qui fut fait avec une location de bureaux délaissés par la compagnie pharmaceutique Choay, dont le PDG apprécia le tour de passe-passe de SEEDRIN, et offrit les meubles gracieusement ! Un petit accord avec Sonotec, précédemment en charge de la distribution des produits Apple en France, et le tour était joué.

Merci Sylvain !

Apple Color Classic Takki Upgrade

Un G3 dans un Classic Couleur ?

Non, pas de petite blague cette fois-ci, pour ceux qui se souviennent de cette photo d’un G3 et d’un G4 dans le même Macintosh II. Aujourd’hui, il s’agit vraiment de faire rentrer un processeur G3 dans un Classic Couleur, un ordinateur tout-en-un présenté en 1993, et équipé d’un simple Motorola 68030 à 16 Mhz à l’origine.

Des bricoleurs passionnés, dont l’histoire a retenu qu’ils s’appelaient M. Tak and M. Akky, s’étaient lancés le défi de faire entrer un processeur PowerPC dans ce petit Macintosh. Bien sûr, il était déjà possible de remplacer la carte-mère du Classic Couleur par celle d’un LC 550 (68030 à 33 Mhz) ou d’un LC 575 (68040 à 33 Mhz), au besoin en intégrant ensuite une carte de mise à jour du processeur. On appellait cela la mise à jour « Mystic ». Mais les deux bricoleurs voulaient aller plus loin.

Color Classic TAKKI
Image : powercc.org

Dégainant la mini-perceuse et le fer à souder, ils se mirent à l’ouvrage pour intégrer la carte-mère d’un Performa ou d’un PowerMacintosh des génération 5200 à 5500 (ou 6200 à 6500). Ils nommèrent leur bricolage TAKKY, donnant naissance à un Classic Couleur équipé d’un processeur 603 pouvant dépasser les 300 Mhz !

Color Classic Takki upgrade
Image : powercc.org

Dans le même temps, quelques constructeurs (Sonnet, NewerTech, PowerLogix…) s’étaient aperçu que sur ces Performa, le connecteur dédié à la mémoire cache de niveau 2 pouvait être détourné de sa fonction d’origine,  et y avaient adapté des cartes munies de processeur G3 à la fin des années 90. Au prix de quelques découpes supplémentaires, il devenait possible d’équiper son Classic Couleur d’un véritable G3, 260 fois plus puissant que la version d’origine.

Color Classic TAKKI upgrade
Image : powercc.org

Ne restait plus qu’à donner quelques coups de fer à souder pour basculer l’écran du mode 512×384 à un meilleur 640×480. Si vous n’aimez pas bricoler, et si vous avez un peu d’argent qui dort, vous pouvez toujours vous tourner vers un modèle TAKKI à 7500 dollars sur eBay (aïe !). À défaut, on trouve aussi des modèles Mystic, pour 500 ou 600 dollars (avec une carte Apple IIe en bonus).

Apple Color Classic Takki Upgrade
Image : eBay
Secret about box Mac OS 8.5

Une astuce pour l’About Box

Aujourd’hui dans notre rubrique d’Astuces : comment personnaliser l’écran d’informations secret qui apparaît dans Mac OS 9 ?

Secret about box Mac OS 8.5

Vous avez toujours rêvé de travailler chez Apple ? C’est — presque — possible, grâce à ResEdit et MacOS 8.5 (minimum)… Ouvrez dans ResEdit une copie du Finder, puis localisez la ressource “SABT”. Toutes les ressources contenues dans celle-ci correspondent aux phrases qui apparaissent quand on demande “A propos de l’équipe de MacOS 8.5” dans le menu Pomme en maintenant les touches Pomme, Option et Ctrl appuyées. Vous pouvez à loisir remplacer les titres et les noms contenus dans chaque ressource, en prenant garde de ne modifier ni le nombre de caractères, ni les emplacements des chaînes de caractères « ^ ^ » qui correspondent aux retours à la ligne. Si jamais vous tapez plus de caractères qu’il n’y en avait à l’origine, vous risquez de voir apparaître des caractères fantaisistes dans l’écran de l’About Box.

Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.

35 Macintosh Advantages Apple 1993

35 avantages du Macintosh (5)

Après les épisodes 12, 3 et 4, voici une dernière série d’extraits de la brochure « 35 Macintosh advantages », diffusée par Apple en 1993, qui nous a accompagnés cette semaine.

Après avoir longuement parlé du système et des applications, Apple passait encore un peu de temps à nous vanter les avantages du Macintosh sur les PC équipés de Windows 3. Au passage, la pomme se permettait de se payer la poire d’IBM, qui avait confié à une petite équipe le développement du PC, sans même disposer d’un système d’exploitation, qu’elle avait dû acquérir auprès d’une minuscule entreprise appelée Microsoft, qui elle-même était allé acheter un système nommé QDOS (acronyme dont on dit qu’il signifiait Quick and Dirty Operating System, que l’on traduirait par Système d’exploitation vite fait, mal fait…).

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Après quelques paragraphes liés à l’évolutivité du Macintosh (si, si !) ou à la compatibilité des Macs entre eux, Apple expliquait comment un Mac disposait de six fois plus d’espace libre sur son disque dur, qu’un PC équipé des mêmes logiciels.

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Et puis les Macs étaient beaucoup plus puissants que les PC du marché. Jugez plutôt sur ce diagramme, qui nous rappelle les plus belles heures de la guerre entre les PowerPC et les Pentium. À l’époque, on se contentait des 68040 de chez Motorola, auxquels Intel opposait ses 80486. Les tests consistaient à mesurer les temps nécessaires à diverses opérations dans des applications réelles, comme Word, Excel, PageMaker ou Illustrator.

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Et tout ça, bien évidemment, pour moins cher, puisque le PC nécessitait de nombreuses et coûteuses options pour être aussi polyvalent que le Macintosh. Ainsi, le Gartner Group évaluait que sur une durée de cinq ans, en incluant le coût des logiciels, de la maintenance, et de l’apprentissage des logiciels, un Macintosh coûtait 24.824 dollars, contre 29.453 pour un PC sous Windows, et 35.233 pour un PC sous DOS. Ça faisait cher quand-même…

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Cette fois-ci, c’est fini !

Apple a aussi dû racheter le nom Lisa

On connaît bien l’histoire mouvementée de la marque déposée « Macintosh », pour laquelle Apple a finalement dû envoyer un chèque de deux millions de dollars à McIntosh Laboratory. Nous avions même retrouvé une mention explicite de l’utilisation de cette marque sous simple licence, dans un manuel de l’époque. Mais ce que l’on sait moins, c’est qu’Apple a rencontré les mêmes difficultés avec le nom Lisa, son ordinateur sorti un an plus tôt.

C’est au détour d’un article de la revue SoftTalk parue en février 1983, que nous sommes tombés sur ces deux petits paragraphes, expliquant qu’une nouvelle fois, une bonne fée s’était préoccupée du sort d’Apple. L’article relatait que les négociations s’étaient passées de manière particulièrement apaisées entre la marque et Randy Hyde, développeur du logiciel Lisa, et son éditeur Sierra On-Line.

Comme on a le sens du détail, chez l’Aventure Apple, nous sommes allés chercher un peu plus loin dans les archives, et nous avons découvert que l’histoire est brièvement citée dans le livre Not All Fairy Tales Have Happy Endings: The rise and fall of Sierra On-Line de Ken Williams (disponible ici chez Amazon). Elle est confirmée, avec davantage de détail, dans le blog de Keith Kaisershot : ce développeur y raconte ses échanges avec Al Lowe, célèbre créateur de jeux vidéos chez Sierra.

Tandis que Steve Jobs insistait pour que le futur super-ordinateur d’Apple soit appelé Lisa, les juristes de l’entreprise avaient remarqué que Sierra On-Line proposait un logiciel de développement pour Apple II (un assembleur en langage processeur 6502) du même nom. Pour le coup, c’était bien un acronyme : il signifiait Lazerware’s Interactive Symbolic Assembler, il avait été racheté par Sierra à Programma International, et se trouvait à l’époque en version 2.5. Le site Internet Archive a conservé sa première notice de 1981, et on en trouve aisément la trace dans des publications de 1982 à 1984 :

Lisa 2.5 assembler (trademark by Sierra On-Line) - Apple Lisa

Ce que raconte Keith Kaisershot, et qu’on ne trouve nulle part ailleurs, c’est le détail de l’accord passé entre les deux marques : en échange de l’autorisation d’utiliser le nom Lisa, Sierra avait obtenu la promesse d’être livré de plusieurs exemplaires de la nouvelle machine (dont le coût flirtait avec les 10.000 dollars), mais aussi plusieurs prototypes du futur ordinateur de la marque, qu’on n’appelait pas encore officiellement Macintosh. Un accord qui permettra à Sierra de développer très tôt des logiciels pour cette nouvelle plate-forme, notamment Frogger, un lointain ancêtre de Crossy Road.

 

On notera, en conclusion, que Lisa n’est pas citée parmi les marques déposées protégées par Apple actuellement. Dans la longue liste tenue à jour sur le site de la marque, on trouve bien Macintosh, LaserWriter, ImageWriter, ou encore HyperCard, mais il n’y a plus aucune trace de Lisa…

Apple 1980 ad first bite

Quand Apple était fière de ses 100 premiers millions

Si l’on en croit les derniers chiffres qu’elle a diffusés, Apple engrange actuellement un milliard de dollars de chiffre d’affaire chaque jour. Ce qui fait cent millions toutes les deux heures et quelques. Bref, cent millions de dollars, aujourd’hui, pour Apple, c’est un détail. Mais en 1980, alors qu’elle s’apprête à souffler ses quatre bougies plantées dans le boîtier en fonte d’un Apple ///, la marque se vante d’avoir écoulé pas moins de 100.000 Apple II, lui ayant rapporté, justement, 100 millions de dollars !

Tel est en tout cas le sens de la mention que l’on trouve en bas de cette publicité de 1980 repérée sur eBay, diffusée par le revendeur microsense, distributeur exclusif de l’Apple II au Royaume-Uni à l’époque. À l’époque, dans un marché naissant où la concurrence était féroce et les constructeurs, encore peu connus, étaler son chiffre d’affaire était un gage de sérieux. Imaginerait-on aujourd’hui Apple annoncer fièrement son chiffre d’affaire sur une publicité ?

Apple 1980 ad first bite

Hello Again iMac 1998

Il y a vingt ans, le premier iMac

Et voilà un coup de vieux, un vrai. Il y a vingt ans tout rond, les premiers iMacs quittaient les boutiques sous les bras (musclés) des premiers clients. À l’époque, il n’y avait pas encore d’Apple Store physiques, et l’Apple Store en ligne n’avait pas un an. On ne le savait pas encore, mais c’était une nouvelle page d’histoire qui commençait à s’écrire, et qui se poursuit aujourd’hui.

Hello Again iMac 1998

InfoWorld 10 octobre 1988

High Sierra, en 1988

Si je vous dis « High Sierra », il y a de fortes chances que vous pensiez à la version 10.13 de Mac OS X, distribuée par Apple à partir de septembre 2017.

MacOS X High Sierra

Mais si je vous dis que High Sierra était déjà supporté par Apple près de trente ans plus tôt, en 1988, vous en dites quoi ? C’est pourtant ce que l’on découvre dans cet article du magazine InfoWorld paru le 10 octobre 1988. Pour garantir la plus grande compatibilité avec les CD-Roms, la marque y annonçait le support du format ISO High Sierra, également connu sous le nom de HSFS (High Sierra File System). Le Macintosh n’était pas le seul à s’ouvrir à ce format : l’Apple IIGS était également compatible, au moyen de ses File System Translators.

InfoWorld 10 octobre 1988
Image : Google Books

Ce format a aujourd’hui complètement disparu : il a évolué rapidement vers le format ECMA-119 puis vers l’ISO 9660 que l’on connaît encore aujourd’hui. Il devait son nom à l’hôtel californien dans lequel s’étaient réunis ses concepteurs en novembre 1985, dans la région montagneuse du même nom. Parmi ces spécialistes, se trouvaient des représentants d’Apple, mais aussi de Microsoft, Philips, Hitachi, ou encore Sony.

ITT 2020 - clone d'Apple II - sur eBay

Un clone d’Apple II sur eBay

Amateurs de vieilles machines, c’est le moment de faire un détour sur eBay. Vous y trouverez le tout premier clone légal d’Apple II : un ITT 2020 vendu par son propriétaire britannique.

ITT 2020 - clone d'Apple II - sur eBay

La page Wikipedia de l’ITT 2020 nous apprend qu’il s’agissait d’un clone fabriqué sous licence dès 1979, spécialement pour le marché européen, avec une alimentation en 220V. Grâce à quelques modifications en profondeur, il offrait une sortie vidéo PAL (là où l’Apple II était limité au NTSC) et se payait même le luxe de corriger quelques bugs de jeunesse de l’Apple II.

ITT 2020 - clone d'Apple II - sur eBay

En réalité, les modifications étaient tellement profondes qu’aucun logiciel graphique prévu pour l’Apple II ne pouvait fonctionner sur ce clone. Il va sans dire que dès la sortie de l’Apple II europlus quelques mois plus tard, l’ITT 2020 tira sa révérence.

Si vous vous demandez ce qu’un tel ordinateur peut coûter, sachez qu’un modèle du même type, mais en meilleur état et accompagné de ses deux lecteurs de disquettes, s’est vendu le 20 septembre dernier pour 800 euros, à Paris.

Bonjour tout le monde !

Pour fêter ses dix-huit ans, l’Aventure Apple a le plaisir de vous présenter son blog ! Nous y partagerons avec vous nos humeurs, nos clins d’œil et nos petites découvertes. Vous y trouverez déjà quelques posts, et ce n’est qu’un début ! Ce blog sera aussi votre espace d’expression et de réaction sur le site. N’hésitez pas à nous contacter pour nous proposer vos propres billets !

Brochure Macintosh SEEDRIN : MacWrite

La présentation du Macintosh par SEEDRIN (4)

Ce matin, nous vous présentons une brochure spécifique à la France, éditée par SEEDRIN, la filiale française d’Apple. Elle fait partie d’une série de brochures A4 recto-verso publiées à l’occasion de la sortie du Macintosh, pour présenter cet ordinateur, son système, son matériel et ses logiciels. Elles vont nous accompagner quelques jours… Après le matérielle Système, puis les extensions et la compatibilité, voici MacWrite. La suite demain !

Brochure Macintosh SEEDRIN : MacWrite

Brochure Macintosh SEEDRIN : MacWrite

[edit] La série complète : le matérielle Systèmeles extensions et la compatibilitéMacWriteMacPaintles outils de développementMicrosoft Multiplan et Charts.

QuickTake 1000 prototype

Les dessous du QuickTake 1000

Connaissez-vous le QuickTake 1000 ? Si ce n’est pas le cas, foncez lire l’entretien que Marc van de Loo nous a accordé pour MacGénération. Vous y découvrirez l’envers du décor, raconté par un membre de l’équipe Apple Industrial Design Group, qui planchait sur les créations d’Apple au milieu des années 90. Et justement, voici un QuickTake 1000 à l’envers, un cliché partagé par Douglas Stanley, un autre membre de l’équipe.

QuickTake 1000 prototype

On remarquera quelques spécificités de ce QuickTake 1000 par rapport aux QuickTake 100 et 150 : un format plus large et un système de fermeture des objectifs moins proéminent, mais toujours directement lié à l’allumage de l’appareil.

La (pléthorique) gamme Apple en 1997

Dans la série « La gamme Apple en… », nous vous avons déjà proposé deux versions de 1984 (avant et après le grand chambardement), la version de Noël 1995, ainsi que la toute petite gamme de 1998, après le grand ménage. Et justement, pour comparer, voici la gamme Apple telle que présentée dans un document officiel de mars 1997, avant le coup de balai. Ce dépliant s’ouvrait sur une belle déclaration d’intention : « Nous devons nous efforcer d’emmener nos utilisateurs vers un niveau plus élevé — une utilisation heureuse et une simplicité de tout, plutôt que la seule simplicité d’utilisation ». En illustration, bien sûr, un gros plan du clavier du Newton eMate 300 avec l’emplacement de son stylet.

Apple Product Line march 1997

Cette brochure se dépliait ensuite en trois grands volets imprimés sur du papier recyclé, que nous vous présentons donc dans leur jus. On commençait avec la gamme Performa et Power Macintosh et leurs cinq formats de boîtiers pour deux types de processeurs (PowerPC 603e et 604e).

Apple Product Line 1997, Performa and Power Macintosh

Venaient ensuite les PowerBook, alors répartis entre le petit 1400 et le gros 3400, avec ou sans écrans à matrice active, en 11 ou 12 pouces. Comme il restait un peu de place, Apple en avait profité pour ajouter son deuxième credo« Nous créons des produits pour offrir une expérience délicieuse à des millions de personnes qui créent, communiquent et apprennent ».

Apple Product Line 1997, PowerBook

Venait ensuite le tour des imprimantes, et il y en avait encore toute une brochette au catalogue. Des Color StyleWriter pour l’impression jet d’encre, une LaserWriter pour l’usage personnel et plusieurs autres LaserWriter, dont un modèle en couleurs, pour l’usage professionnel en réseau.

Apple Product Line 1997, Printers

Vous pensez que c’était déjà bien ainsi ? Allons allons, on n’a même pas encore parlé des écrans. Il y en avait presque autant que des imprimantes. Des Multiple Scan en 14, 15, 17 et 20 pouces, et des AppleVision avec les haut-parleurs intégrés. Le Multiple Scan 15AV avait aussi des haut-parleurs intégrés, mais ce n’était pas pour autant un AppleVision. Comprenait qui pouvait ! Et puis il y avait aussi l’appareil photo numérique QuickTake 150, et deux scanners Color OneScanner, en 600 ou 1200 points par pouces.

Apple Product Line 1997, Displays

Et comme toutes les bonnes choses ont une fin, la brochure se refermait sur la gamme de serveurs. Les Workgroup Servers avaient plutôt pour vocation de s’intégrer au niveau local, et reprenaient le format des Power Macintosh correspondant. Mais Apple disposait aussi à l’époque d’un modèle dédié, le Network Server, capable d’accueillir jusqu’à neuf disques durs (soit 64 Go en tout, c’était énorme !), un lecteur DAT pour les sauvegardes, six ports PCI et deux ports Fast/Wide SCSI (soit 9 périphériques internes et 56 externes !), sans oublier le Fast Ethernet en 100 Mb/s.

Apple Product Line 1997, Servers

On imagine à peine le cauchemar logistique que cette gamme pouvait représenter, sachant qu’Apple proposait également tout un écosystème autour du Newton. Et on comprend mieux pourquoi Steve Jobs avait fait le choix, à son retour, de se concentrer sur une gamme extrêmement recentrée.

iMac Flower Power et Blue Dalmatian

Kriss, en mots et en couleurs

Sur notre site l’Aventure Apple, vous pouvez lire l’interview exclusive de Kriss Graffiti, de son vrai nom Corinne Gorse, l’une des grandes voix de France Inter. En 2004, nous lui avions posé quelques questions au sujet de la cassette de démonstration du Macintosh, dont elle assurait la voix française.

Dans le numéro 6 d’Apple le Magazine, publié en novembre 1988,  Kriss Graffiti présentait sa deuxième activité en lien avec le Mac : la peinture ! Avec l’aide de ses complices Laurence Favory et Jean-Michel Pradel-Fraysse, elle redécorait les Macintosh selon sa fantaisie ou les idées des clients. Son entreprise Cocagne était installée 68 rue Saint Sabin, dans le 11ème arrondissement de Paris.

Kriss Graffiti - Société Cocagne

N’empêche que peindre un Macintosh avec des fleurs ou des motifs psychédéliques, c’était une idée surprenante… mais finalement juste un peu en avance sur son temps !

iMac Flower Power et Blue Dalmatian
Les iMacs Flower Power et Blue Dalmatian, le 22 février 2001
Apple MAE architecture

Macintosh Application Environment

Macintosh Application Environment, ou MAE pour les intimes, était un émulateur de Système 7 pour les stations tournant sous Unix (notamment les systèmes Sun et HP). Apparu durant le printemps 1994, il permettait de disposer d’un véritable Macintosh capable de faire tourner toute la logithèque Mac dans une fenêtre du système Unix, le tout pour 4625 Francs TTC, soit environ 700 euros. Voici d’ailleurs comment Apple en parlait dans son magazine Apple News de juin 1994.

MAcintosh Application Environment

Cette première version de l’émulateur n’était pas compatible avec AppleTalk. Elle n’était pas non plus compatible avec les systèmes AIX d’IBM. Un article paru dans Computer World le 21 mars 1994 nous apprend qu’IBM espérait à l’époque rendre les logiciels Mac compatibles avec sa plate-forme, au sein de la « Power Open Association », qui travaillait sur la technologie « Macintosh Application Services ». C’était, semble-t-il, une résurgence de la fameuse filiale Taligent commune à IBM et Apple, qui travaillait sur un système d’exploitation universel, et qui sera liquidée l’année suivante.

Le site Web Archive a conservé le « Livre blanc » présentant la version 2.0 de ce logiciel d’Apple, pour tout savoir sur les fonctionnalités offertes et l’architecture de la technologie. On y apprend notamment qu’AppleTalk était supporté par cette nouvelle version.

Apple MAE architecture

Le Journal du Lapin, qui ne rechigne jamais à sortir de sa cave de vieilles machines poussiéreuses, a déjà présenté son propre test du système, installé sur une station Sun tournant sous Solaris. Voici le résultat en vidéo :

Comme nous le rappelle Wikipedia, Apple a sorti trois version successives de son Macintosh Application Environment, la dernière émulant le système 7.5.3. Le Journal du Lapin suppose, avec finesse, que le travail réalisé pour cet émulateur sera également mis à profit pour l’émulateur 68k présent dans les PowerMacintosh, obligés d’émuler un processeur 68040 pour maintenir la compatibilité avec les anciens logiciels.

Si ce sujet vous intéresse, on trouve actuellement un CD du Macintosh Application Environment pour 15 euros (et autant de frais de port…) sur eBay. C’est une version totalement fonctionnelle, mais limitée à trente jours d’utilisation. Libre à vous de la réinstaller régulièrement pour remettre le compteur à zéro…

Macintosh Application Environment on Ebay
Image : Ebay
Apple company store shopping bag

Visitez le Company Store d’Apple en réalité virtuelle

Connaissez-vous le Company Store d’Apple ? C’est une boutique un peu particulière, nichée au siège historique d’Apple à Cupertino. Ouvert tant aux salariés de la marque qu’au grand public, il permet de dénicher de nombreux accessoires aux couleurs de la pomme. Enfin, il permettait de dégoter tout cela, puisque depuis quelques années, c’est devenu un Apple Store quasiment comme les autres. Heureusement, sur l’un des CD des premières versions beta de QuickTime, on peut découvrir une visite guidée de cette boutique telle qu’elle était au début des années 90. Voici tout d’abord un gif animé de l’entrée dans le magasin :

Apple company Store

Sur le CD, la visite se poursuivait au format QuickTime VR, le pionnier de la réalité virtuelle sur Macintosh. Faute de pouvoir convertir ce bon vieux QTVR dans un format plus moderne, en voici une capture d’écran qui vous donnera un petit aperçu.

Enfin, le CD permettait aussi d’examiner sous toutes les coutures un sac de la boutique (en papier, déjà à l’époque), dans l’autre format de QuickTime VR, le format objet. Là encore, faute de disposer d’une version moderne de ce format bien pratique, j’en ai fait une version GIF.

Apple company store shopping bag

Pour nos lecteurs qui auraient raté les précédents épisodes, rappelons que nous avons déjà croisé sur ces CD un vieux logo QuickTime aux couleurs psychédéliques typiques des années 90, et un Monsieur Macintosh particulièrement angoissant.

Publicité pour le Macintosh : il était temps qu'un capitaliste fasse une révolution

Publicité – Il était temps qu’un capitaliste…

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, une publicité française de 1984 pour le Macintosh. Le slogan « Il était temps qu’un capitaliste fasse une révolution » était une idée originale de l’agence CLM BBDO, la filiale française de l’agence new-yorkaise BBDO (devenue célèbre avec sa campagne « Demain, j’enlève le haut » pour Avenir Publicité quelques années plus tôt).

Publicité pour le Macintosh : il était temps qu'un capitaliste fasse une révolution

Un PowerBook 2400c tout rouge

En voilà, un drôle de PowerBook ! C’est évidemment sur le site d’enchères Yahoo Japon que nous l’avons dégotté. Ce modèle était en effet particulièrement prisé au pays du soleil levant — dans sa version noire d’origine, bien sûr, car la couleur rouge est une personnalisation qui n’a rien à voir avec Apple ! Le clavier transparent (dont nous avions déjà parlé ici) est aussi une spécialité japonaise !

PowerBook 2400c G3 japon

Évidemment, les goûts et les couleurs… Au moins, avec un tel modèle, vous êtes sûr de ne pas passer inaperçu ! Et le vendeur vous gâte, puisque le PowerBook a été doté d’une carte accélératrice G3/240 et d’un adaptateur PCMCIA vers USB. Et bien sûr, le lecteur de disquettes externe est fourni, tout aussi rouge que tout le reste !

PowerBook 2400c G3 japon

Apple Black and White ADB Mouses

Un peu de noir et blanc

Depuis le lancement de ce blog, nous avons déjà organisé quelques séances photos de produits Apple : pour deux souris noires, pour deux claviers noirs, puis pour trois télécommandes noires.

Aujourd’hui, c’est sur le thème du noir et blanc que nous prolongeons l’exercice. Tout d’abord avec ces deux souris ADB, celle du PowerMacintosh 5400 (mais aussi du Macintosh TV), et celle qui a accompagné la gamme Apple de 1993 à 1998.

Apple Black and White ADB Mouses

Plus rare, c’est un microphone de 1991 que nous avons dégoté, mais dans sa livrée grise plutôt inhabituelle. Il était bien sûr conçu pour la gamme PowerBook, d’où son gris plus clair que celui de la souris ADB. On le trouve sous la référence 590-0720-A.

Apple Black and White Microphones

Et puis bien sûr, il y a le fameux duo de MacBooks, le modèle blanc très classique, et le modèle noir qui l’avait rejoint au catalogue en 2006.

Le MacBook noir et le MacBook blanc de 2006

L’iPod aussi a connu ses modèles noirs : tout d’abord pour la série limitée U2 (quatrième génération de 2004), puis en standard avec la cinquième génération de 2005.

l'iPod U2 "5G" entouré des iPod "1G"

On pourrait continuer ainsi longtemps, mais ce sera pour une prochaine fois : iPhone 4 noir et blanc, iPod nano noir et blanc, Apple Pro mouse, HomePod…

Shopping Mall Japan, pour acheter sur Yahoo Enchères Japon depuis la France

Commander aux États-Unis ou au Japon

La planète est devenue un village mondial. En quelques clics, on peut commander des objets de toutes sortes sur des sites du monde entier. Les frais de port et les délais de transport sont devenus tout à fait raisonnables. Oui mais voilà, parfois, certains sites ou certains vendeurs n’acceptent pas de livrer les commandes à l’étranger. Voici comment nous procédons depuis quelques années.

Yahoo Japan Auctions traduit en français

Pour commander aux États-Unis, ou se faire livrer à moindre frais dans ce pays (par exemple depuis le Canada), nous utilisons le service My Mall Box (https://www.mymallbox.com). Après un enregistrement rapide, vous disposez d’une adresse personnalisée (au moyen d’un numéro de Suite, l’équivalent d’une boîte postale), dans un entrepôt du Delaware. Vous indiquez cette adresse lors de vos commandes, et le site My Mall Box vous informe de chaque réception de colis. Quand vous le souhaitez, vous pouvez réunir vos commandes (consolidate en anglais) et vous les faire réexpédier en France, dans un seul paquet. Vous payez les frais d’expédition, puis les frais de douanes, équivalents à la TVA (DHL vous les facture en ligne avant la livraison ; USPS remet le colis à La Poste qui facture les frais au retrait du colis).

My Mall Box pour acheter aux États-Unis depuis la France

Pour les commandes au Japon, par exemple sur le site d’enchères de Yahoo Japon, qui refuse les clients étrangers, c’est un petit peu compliqué. Nous passons par un intermédiaire, Shopping Mall Japan (https://www.shoppingmalljapan.com/), qui se charge de la commande et de l’envoi du colis. La procédure est un petit peu plus complexe, puisqu’il faut tout d’abord copier le lien du produit que vous voulez acheter, puis le coller sur votre page Shopping Mall Japan, et indiquer votre enchère maximale (ou le prix fixé par le vendeur). La fonction « Sniper Bidding » permet de poster automatiquement une enchère au tout dernier instant pour mieux surprendre les autres enchérisseurs, une fonction qu’eBay lui-même n’offre pas à ses clients ! Le site se charge de la commande, vous informe de la réussite ou de l’échec dans le cas d’une enchère, puis vous décidez des conditions de réexpédition, du plus rapide au moins cher…

Shopping Mall Japan, pour acheter sur Yahoo Enchères Japon depuis la France

Nous avons déjà utilisé les services de ces sites web à plusieurs reprises, sans la moindre difficulté. Pensez simplement que My Mall Box facture 8 dollars de plus pour les colis conservés plus de 3 mois dans leur entrepôt, et que Shopping Mall Japan exige un versement de caution avant toute commande (que vous pourrez utiliser pour régler les frais de port, sur simple demande par mail). Ce petit article n’est pas sponsorisé ! Si vous voulez nous aider, passez donc quelques commandes sur eBay !

Conseil bonus : si vous utilisez Chrome, pensez à activer la traduction automatique de pages web, très utile pour naviguer sur le site japonais de Yahoo…

Brochure Apple France New Macintosh 1997

Une brochure française pour New Macintosh

Nous avons déjà aperçu à plusieurs reprises sur ce blog la mention « New Macintosh », qu’Apple France avait brièvement utilisée entre 1997 et 1998 pour tenter de se relancer, dans l’élan de Think Different et avant le lancement de l’iMac.

En voici le plus bel exemple, avec cette belle brochure de 20 pages, entièrement dédiée à la gamme Apple pléthorique de 1997, celle-là même que Steve Jobs taillera à la serpe dès l’année suivante pour recentrer la marque sur l’iMac, le Power Macintosh G3 et le PowerBook.

Cliquez sur l’image pour naviguer en 3D dans cette brochure !
Brochure Apple France New Macintosh 1997

Cette brochure nous dévoile donc que New Macintosh désignait les ordinateurs exploitant enfin pleinement la puissance des processeurs PowerPC, grâce notamment à Mac OS 8 qui était développé nativement pour ceux-ci. Au passage, en page 3, la marque vieillissait un peu le Macintosh en lui donnant vingt ans, quand celui-ci n’en avait en fait que treize. C’est Apple elle-même qui avait vingt ans en 1997, pas son « ordinateur convivial qui vous saluait quand vous l’allumiez ».

Le Macintosh était ensuite présenté comme intuitif, productif, connecté et collaboratif. La gamme était alors constituée des petits Power Macs : le 4400 pour l’entreprise, le 5500 et le 6500 pour la maison, le 7300, le 8600 et le 9600 pour les professionnels. Du côté des PowerBooks, on retrouvait le 1400 et le 3400. Enfin, Apple proposait aussi toute une gamme de périphériques : écrans, imprimantes jet d’encre et laser, appareil photo, scanner…

Macintosh Quadra 840AV tech specs

Le Mac le plus puissant… avant le PowerPC

Connaissez-vous le dernier modèle qui a obtenu le titre de Mac le plus puissant, avant l’apparition du processeur PowerPC et de la gamme Power Macintosh ? Il s’agit du Quadra 840AV, dont nous reproduisons ici la fiche technique diffusée par Apple France. Comme nous le rappelle Wikipedia, ce modèle était surnommé Cyclone durant sa phase de développement. C’est l’un des rares ordinateurs d’Apple à avoir disposé d’un DSP, un coprocesseur dédié au multimédia, l’AT&T 3210 cadencé à 66 Mhz, pour seconder le processeur principal, un Motorola 68040 à 40 Mhz (il partageait cette spécificité avec le Centris 660AV).

Macintosh Quadra 840AV tech specs

Pour tirer pleinement partie de ce co-processeur multimédia, le Quadra 840AV disposait d’entrée et sorties S-Vidéo et composite, en plus des traditionnelles prises casque et micro pour le son. Bien sûr, on trouvait aussi du SCSI, de l’ADB, les ports série pour l’imprimante et LocalTalk, une prise Ethernet, et trois connecteurs internes NuBus (la solution qu’Apple préférait au PCI à l’époque). L’un de des ports disposait d’une particularité : il était prolongé par un port DAV (Digital Audio Video) permettant à des cartes particulières de transmettre en temps réel des données audio ou vidéo.

Macintosh Quadra 840AV tech specs

Ce Quadra était fourni avec 8 Mo de mémoire vive extensible à 128 Mo. La configuration de base était facturée près de 4.000 dollars, sans écran. Pour le prix, Apple fournissait les logiciels nécessaires pour exploiter les capacités multimédia de la machine,  comme FusionRecorder pour importer des vidéos, ES F2F pour la vidéoconférence, ou une version améliorée de TeachText capable de lire à haute voix un document de texte.

Les lecteurs anglophones pourront retrouver sur Google Books la pleine page du magazine InfoWorld du 6 décembre 1993 présentant ce Quadra 840AV et son petit frère, le Centris 660AV.

Philippe Diaz, Apple Macintosh

Didier Diaz, un français chez Apple

Dernièrement, quand nous avons décidé de faire disparaître l’ancienne version de l’Aventure Apple au profit d’un nouveau design plus épuré, nous avons décidé de ne pas reprendre les biographies qui occupaient une place de choix sur le site. Depuis le lancement du site en 2000, de l’eau a coulé sous les ponts, Wikipédia est apparue, et l’on trouve aujourd’hui des ouvrages par dizaines au sujet de la plupart des acteurs de l’histoire d’Apple.

Sur ce blog, nous pouvons dorénavant nous concentrer sur des personnages moins connus, mais qui ont cependant oeuvré dans l’ombre pour faire d’Apple ce qu’elle a été à différentes époques. Voici le premier d’entre eux, que nous avons redécouvert grâce à nos articles précédents, au sujet des Macs ouverts de 1987, et de l’AppleTalk PC Card.

En 1987, L’Ordinateur Individuel interviewait Didier Diaz, chef de produit pour le Macintosh II chez Apple. Voilà ce que disait de lui l’encadré dédié à sa biographie : timide et modeste, sorti de l’École Supérieure de Commerce du Havre, Didier Diaz s’était fait remarquer pendant un stage durant lequel il était chargé de traduire en français l’interface du Lisa. Il s’était ensuite vu confier la responsabilité de faire émerger un marché de logiciels et de périphériques pour le Macintosh à travers le monde.

Didier Diaz Apple

Philippe Diaz, Apple Macintosh

Nous avons extrait une phrase emblématique de son entretien de 1987 au sujet du Macintosh II. Interrogé sur le prix du Macintosh II, qui le plaçait au-dessus de l’IBM PC/AT, haut-de-gamme de la marque, Didier Diaz répondait que le but d’Apple n’était pas d’être le moins cher. Attendre que d’autres inventent des produits et les mettent sur le marché pour ensuite les imiter, ce n’est pas dans l’identité d’Apple. Remplacez “AT” par n’importe quel produit récent (téléphone portable, ordinateur, tablette…) et “Macintosh II” par n’importe quel des produits Apple, et ce credo s’appliquera avec la même actualité.

Didier Diaz interview

Le voici dans l’émission Computer Chronicles dont nous avons déjà parlé l’année dernière. Dans cet épisode daté de 1987, les chefs de produits Apple se succédaient : tout d’abord Charlie Oppenheimer, chef de produit pour le Macintosh SE, puis Didier Diaz qui présentait son Macintosh II aux animateurs Stewart Cheifet et Gary Kildall. Il expliquait que le Macintosh II allait bien sûr répondre aux besoins existants (traitement de texte, tableur…) mais aussi ouvrir la voie à de nouveaux usages scientifiques ou universitaires grâce au système Unix supporté nativement par le processeur 68020. Didier Diaz expliquait également les avantages du format NuBus, dont les cartes étaient identifiées par une puce permettant au système de se configurer sans intervention de l’utilisateur, puis de prendre le contrôle sur l’ensemble de la machine, autorisant la création future de cartes-processeurs plus puissantes. Il présentait fièrement la carte graphique capable d’afficher simultanément 256 couleurs parmi les 16 millions disponibles, et le disque dur atteignant un taux de transfert de 1,2 MB/s… Au passage, il lançait une démonstration de calcul de courbes, à l’aide d’un logiciel prenant en charge le nouveau coprocesseur mathématique 68881 de Motorola. Et si vous poursuivez un peu la vidéo, vous pourrez admirer quelques vues de l’usine où était fabriqué le Macintosh, à Fremont en Californie.

Comme tous les chefs de produits, Didier Diaz n’a pas connu que de bons moments. Le magazine InfoWorld, en mars 1987, racontait ainsi comment un modèle de démonstration du Macintosh II avait planté en pleine présentation, à cause de la puce audio qui était encore en phase de développement. Impossible de redémarrer à l’aide du bouton Reset : il lui avait fallu débrancher le câble de la prise murale, devant un parterre de journalistes médusé…

Didier Diaz a quitté Apple en 1997, avant d’enchaîner plusieurs postes de direction chez CIDCO, OmniSky,AT&T, Aliph et Access. S’il nous lit, nous serions ravis d’avoir de ses nouvelles et de raconter ses souvenirs !

40 ans du Macintosh : le troisième standard

Au moment de présenter son Macintosh le 24 janvier 1984, Apple ne s’était pas contentée d’attaquer son concurrent IBM, représenté sous forme d’un Big Brother auquel une nouvelle vision de l’informatique allait permettre d’échapper. Apple avait aussi reconnu la réussite du PC, en le considérant comme le deuxième standard de l’industrie, après l’Apple II. Le Macintosh, lui, devait se poser en troisième standard. Un pari complètement fou pour beaucoup d’observateurs de l’époque. Mais après tout, quarante ans plus tard, n’est-ce pas en effet la philosophie du Macintosh qui vit aujourd’hui dans tous les ordinateurs du monde ?

En bonus, vous pouvez lire, avec presque quarante ans de retard, les notes manuscrites d’un revendeur invité à une formation à la vente à la maison mère.

Macintosh Sales Training : Third standard

Power Macintosh 5260 in box

Des Macs et leurs cartons

Comme tous les collectionneurs, nous préférons conserver des produits Apple dans leurs cartons d’origine. Ils sont ainsi mieux protégés, plus faciles à entreposer, et ont souvent une valeur de revente plus importante. Justement, quelques Macs et accessoires dans leurs cartons d’origine sont actuellement disponibles sur eBay et Leboncoin…

On commence avec ce très beau Macintosh Portrait Display, un écran au format vertical présenté en même temps que le Macintosh IIcx. Comptez un peu plus de 300 Euros avec les frais de port depuis la Pologne.

Apple Macintosh Portrait Display in box

On continue avec ce Power Macintosh 5260, un modèle que nous ne saurions vous recommander tant son écran et ses performances laissaient à désirer. Nous l’avions même qualifié d’infâme en vous présentant sa publicité de 1997, et nous n’avons pas changé d’avis à son sujet. Là aussi, pour un peu plus de 300 euros, vous aurez au moins le plaisir d’essayer une machine qualifiée de « peut-être neuve ».

Power Macintosh 5260 in box

Autre objet, toujours du même vendeur, et pour environ 150 euros : voici l’imprimante LaserWriter 4/600 PS datant de 1995. N’hésitez pas à visiter la boutique de ce vendeur, il met en vente pas mal de belles choses pour les amateurs, comme un PowerCD (dans son carton), un Newton MessagePad 120 (dans son carton avec sa station de charge), et bien sûr la publicité polonaise dont nous vous parlions hier.

LaserWriter 4/600 PS

Les musiciens amateurs apprécieront également cette interface MIDI, destinée aux Macs de la fin des années 1980, équipés d’un port série. Sous la référence A9M0103, cette interface permettait de piloter seize pistes MIDI en sortie, et une piste en entrée.

Apple MIDI Interface

Très sympa aussi, mais un peu plus coûteux (sans compter les frais de port depuis les États-Unis), voici les Apple Pro Speakers, fabriqués avec Harmon Kardon et destinés à l’iMac G4. On peut aussi les adapter à toute autre source audio, à l’aide d’un petit bricolage à la portée de n’importe qui. Nous avions d’ailleurs organisé il y a quelques temps une rencontre entre cette enceinte de 2002 et son lointain successeur le HomePod.

Apple Pro Speakers

Nous poursuivons ce petit inventaire avec cet iPod 20 Go de quatrième génération, de l’époque où Apple indiquait encore que le même iPod était compatible Mac et PC (contrairement aux iPods de deuxième génération, dont les modèles Mac et PC étaient vendus séparément). Si ce baladeur vous intéresse, on trouve de nombreux modèles d’iPods dans leurs cartons sur eBay. Et ça prend moins de place sur une étagère que le Power Macintosh 5260.

iPod 4G

Et comme il n’y a pas qu’eBay dans la vie, voici pour terminer deux annonces remarquées sur Leboncoin. Tout d’abord, un Macintosh Classic Couleur, disponible en Moselle pour 400 euros. Un beau modèle pour ceux qui apprécient le design compact des premiers Macs, avec l’intérêt de l’écran en couleurs et de la compatibilité avec les cartes Apple II.

Macintosh Colour Classic

Et pour les Parisiens, voici un Macintosh Classic (en noir et blanc, donc), disponible à Courbevoie pour seulement 55 euros. Attention cependant, ce modèle ne démarre plus, il faudra donc bricoler un petit peu. Heureusement, on trouve des modèles identiques facilement, pour y ponctionner les pièces nécessaires.

Macintosh Classic

Microsoft 10th anniversary Macintosh 1994 ad

Quand Microsoft fêtait les dix ans du Macintosh

Voilà une publicité qu’on ne croise pas souvent, et que nous avons plaisir à vous présenter en ce jour anniversaire du premier Macintosh. Une simple page, dont nous n’avons retrouvé la trace que dans une unique parution d’InfoWorld de janvier 1994. « Pendant qu’ils continuent d’améliorer son corps, nous continuons de lui ouvrir l’esprit », déclarait Microsoft, reconnaissant que dix ans plus tôt, le premier Macintosh avait provoqué une révolution, dont Microsoft avait tenu la ligne de front, avec le premier tableur pour le Mac (Multiplan, qui n’est pas nommé), puis Word et Excel, adaptés au Système 7 et au Système 7 Pro, qui venait d’être présenté à l’époque. Et déjà, la promesse d’être là pour l’arrivée des PowerPC prévue l’année suivante. « En d’autres mots, nous continuerons de faire tout ce que nous pouvons pour ouvrir l’esprit du Macintosh, afin que vous puissiez ouvrir le vôtre ».

Bon, on oubliera que dans le même temps, Microsoft travaillait d’arrache-pied pour mettre au point Chicago, le futur Windows 95… Et on oubliera aussi que les deux marques étaient en plein procès, Apple accusant Microsoft d’avoir volé ses idées pour concevoir l’interface de Windows 2 et 3.

Microsoft 10th anniversary Macintosh 1994 ad

Icônes Informations Système Apple

Souvenir : Informations Système Apple

Et vous, avez-vous connu l’époque des « Informations Système Apple » ? Il s’agissait d’un utilitaire fourni (si notre mémoire est bonne) à partir de Mac OS 8.5. On le retrouve aujourd’hui sous Mac OS X sous le nom de « Informations Système ».

Ce logiciel était une grande avancée, puisque jusque là, aucun outil intégré au système ne permettait de connaitre en détail la configuration de son Macintosh. En un clic, on obtenait une fenêtre composée de plusieurs onglets. Le premier résumait la configuration : version du système et de QuickTime, mémoire vive (avec le détail de chaque barrette), type de clavier, processeur… À l’époque, les machines n’avaient pas encore la dénomination annuelle qu’elles ont maintenant (début 2009, fin 2012…).

Informations Système Apple

Le deuxième onglet détaillait les disques et supports amovibles connectés. Disques physiques, partitions logiques, clés USB, lecteur de CD-ROM… et plus étrangement, la carte vidéo en tant que périphérique connecté en PCI, bien qu’il ne s’agisse pas d’une carte à proprement parler dans l’iBook de ce test.

Informations Système Apple

 

Comme leurs noms le laissent supposer, les autres onglets détaillaient les Tableaux de Bord, Extensions et Applications installées. Cependant, cet outil ne permettait pas de les activer ou de les désactiver. Enfin, l’onglet Dossiers Système se contentait de lister les Dossiers Système valides, ceux permettant de démarrer l’ordinateur.

Informations Système Apple

Allez, pour terminer, un petit jeu. Saurez-vous retrouver l’icône de « Informations Système Apple » cachée dans l’icône de son lointain descendant inclus dans macOS Mojave de 2018 ? Les deux icônes sont à l’échelle de leur taille maximale : 32 pixels pour Mac OS 9, et 1024 pour Mojave.

Icônes Informations Système Apple

Lisa is now Macintosh XL

Vous vous souvenez de cette galerie d’autocollants que nous vous avons présentée il y a peu ? Elle reprenait les nombreux stickers ajoutés sur les boîtes de logiciels Apple, pour préciser la compatibilité avec tel ou tel système ou tel ou tel matériel. Plusieurs autocollants concernaient l’évolution entre le Lisa, le Macintosh original et le modèle 512K. Nous venons d’en repérer un autre sur le site eBay, tout à fait dans le même genre. Collé sur le manuel du Lisa 2, il disait, tout simplement : « Lisa est maintenant Macintosh XL ».

Image : eBay

Le voici en gros plan, avec son logo dans le style du Logo Picasso du Macintosh. Merci Fabrice !

Image : eBay
Copie vers un serveur FTP depuis Mac OS 9

Une astuce pour le FTP sous Mac OS 9

Aujourd’hui dans notre rubrique d’Astuces, voici maintenant la technique la plus simple pour envoyer vos fichiers sur un serveur depuis MacOS 9 !

Pour cela, nous allons utiliser le logiciel “Explorateur réseau” fourni avec MacOS 9 et les versions suivantes. Lancez le programme, qui vous affiche quelques serveurs dans sa fenêtre principale. Cliquez sur le bouton représentant une main et choisissez “Connexion à…”.

Connexion à un serveur FTP depuis Mac OS 9

Indiquez le nom du serveur (par exemple, ftp.machin.com), puis votre identifiant et votre mot de passe (ils vous ont été fournis lors de votre inscription sur le serveur).

Connexion à un serveur FTP depuis Mac OS 9

L’application se connecte alors au serveur et affiche le contenu de votre dossier. Il ne vous reste plus qu’à glisser vos fichiers depuis le Finder vers la fenêtre de votre dossier distant, comme s’il s’agissait d’une fenêtre du Finder. Vous pouvez également ouvrir les dossiers en double-cliquant, ou utiliser les flèches pour afficher leur contenu.

Copie vers un serveur FTP depuis Mac OS 9

Comme pour une simple copie dans le Finder, une fenêtre apparaît avec une barre de progression et des informations sur le fichier et le temps nécessaire à la copie. Simple et efficace, n’est-ce pas ?

Cette astuce a été diffusée en 2000 dans la revue A Vos Mac.

MacWorld Steve Jobs

Deux coûteux souvenirs de Steve Jobs aux enchères

Le site Mac4Ever a dégoté deux beaux souvenirs de Steve Jobs, pour les collectionneurs fortunés. Le premier est un document manuscrit, qui ressemble fort à une fiche technique pour un Apple Computer -I, avec un choix assez étonnant entre trois processeurs : le 6800, le 6501 et le 6502 (c’est ce dernier qui était en fait utilisé par le premier ordinateur d’Apple). Ce document est accompagné de deux polaroïds présentant le circuit électronique de l’ordinateur et l’affichage sur un écran.

Image : Bonhams

Le site de la maison de vente Bonhams précise que ces documents datent de 1976, et que la photographie représente sans doute le second prototype de l’ordinateur, reconnaissable à ses condensateurs oranges, tels qu’il est décrit dans le fameux registre des Apple I de Mike Willegal. Le lot devrait trouver preneur entre 40.000 et 60.000 dollars.

Le deuxième souvenir est le premier numéro de la revue MacWorld, daté de février 1984, et portant un très rare autographe de Steve Jobs (ajouté en 2006). Contrairement à Steve Wozniak, qui a dû signer à peu près tous les supports possibles et imaginables, Steve Jobs était très avare de son autographe, qui pourrait valoir à cet exemplaire de grimper jusqu’aux environs de 10.000 dollars.

MacWorld Steve Jobs

Le site de la maison d’enchères RRAuction propose un certificat d’authenticité après expertise, mentionnant que le magazine a été doté d’un marquage invisible contenant un ADN particulier permettant sa traçabilité. Une vidéo montre d’ailleurs Steve Jobs signant ledit magazine, dans l’Apple Store de la 5è avenue.

On a baissé le prix de tous nos Macintosh

Publicité – La gamme Apple baisse de prix

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, une publicité de 1993 pour la gamme Macintosh. « Comme on ne savait pas lequel vous aviez envie d’acheter, on a baissé le prix de tous nos Macintosh ». À l’époque, c’était simple : la gamme Apple, personne n’y comprenait rien. Il y avait les Classic, les LC, les Centris, les Quadra, les Performa, et les PowerBooks. À l’exception de ces derniers, la plupart des modèles existaient sous différents noms dans les diverses gammes, parfois dans différents pays…

On a baissé le prix de tous nos Macintosh

Build your own Macintosh Hackintosh and save a bundle

Tous les conseils pour fabriquer un Hackintosh… en 1992 !

Build your own MAcintosh Hackintosh and save a bundle

Vous ne le croirez peut-être pas, mais la mode des Hackintosh ne date pas d’hier, ni du passage d’Apple aux processeurs Intel. En 1991, l’une des meilleures ventes de l’éditeur américain Windcrest/McGraw-Hill était un livre de Bob Brant intitulé « Build your own Macintosh and save a bundle », Assemblez votre propre Macintosh et faite de belles économies. Nous nous sommes procurés la deuxième édition de cet ouvrage, publiée en 1992.

Et là, je vous entends déjà : Impossible de fabriquer un Hackintosh à une époque où Apple utilisait des processeurs Motorola et ses propres puces de ROM ! Et vous avez raison. À l’époque, Bob Brant avait développé une autre approche pour construire ses Hackintosh, qu’il appelait des Cat Macs, pour Catalogue Macintosh. Son idée, bien que simple, était développée durant le premier chapitre : pour économiser de l’argent, il suffisait d’utiliser une carte-mère d’origine (auprès du réseau de revendeurs d’occasions, ou directement sous forme de pièce détachée ou de kit de mise à jour auprès d’un revendeur agréé), et d’assembler soi-même tout le reste. Les exemples proposés dans le livre promettaient un gain pouvant atteindre 57% d’économie !

Build your own Macintosh Hackintosh and save a bundle

Mieux encore : assembler son propre Macintosh permettait de choisir un meilleur écran, un disque dur plus étendu, ou encore d’intégrer un support de sauvegarde. Bob Brant reconnaissait cependant que certains modèles n’étaient pas adaptables, comme le tout nouveau Quadra 900 (pour lequel Apple ne proposait pas de kit de mise à jour) ou les PowerBooks (dont le prix des pièces détachées rendait l’opération non-rentable).

À ces quelques exceptions près, tout bon bricoleur pouvait donc se procurer une carte-mère de Macintosh, un boîtier, une alimentation, le système d’exploitation d’Apple, quelques outils, et pas mal de dextérité pour percer, visser, plier, bref, créer les pièces permettant d’adapter le boîtier à la carte-mère. En fait, ce livre, c’était comme iFixit, mais avec du vrai papier.

Build your own Macintosh Hackintosh and save a bundle

Le résultat était plutôt sympa, avec des Macs qui ne ressemblaient plus du tout à des Macs mais qui disposaient de toutes les technologies d’Apple : ports ADB (avec une souris d’origine ou compatible), port SCSI, interface graphique… Selon les modèles et les cartes graphiques, il était même possible d’améliorer les capacités de l’écran, pour gagner en résolution ou en couleurs, tout en choisissant un écran plus grand et moins coûteux que ceux d’Apple. Bien sûr, Bob Brant faisait un grand usage des solutions tierces : kits de mise à jour  ou d’extensions de mémoire, kits d’accélération de chez DayStar, Newer Technology ou Radius… De nombreuses références étaient proposées dans le livre, ainsi que les coordonnées de nombreuses boutiques spécialisées à travers les États-Unis : à l’époque, il n’était pas encore question de commander en ligne !

Build your own Macintosh Hackintosh and save a bundle

La deuxième partie du livre était consacrée à des pas-à-pas pour assembler des Cat Macs au format bureau AT/XT ou mini-tour ATS, et même un portable basé sur une carte-mère de Macintosh Plus ou SE, intégrée dans un boîtier portable spécialement fabriqué par l’entreprise taïwanaise DTC Technology, fourni avec une carte répliquant les ports de la carte-mère pour n’avoir plus qu’à poser celle-ci sans avoir de questions à se poser.

Build your own Macintosh Hackintosh and save a bundle

Si le sujet vous intéresse, on trouve de nombreux exemplaires de cet ouvrage sur eBay, pour une poignée de dollars. La série « and save a bundle » était un peu comme les « pour les nuls » quelques années plus tard : on en trouve de toutes sortes, il y en a même un pour fabriquer sa propre imprimante laser PostScript !

Inside Apple, publicité de 1983

Inside Apple… en 1983 !

Vous connaissez sans doute le livre Inside Apple, dont le sous-titre « Dans les coulisses de l’entreprise la plus secrète au monde » permet aisément de deviner le sujet. Nous avons retrouvé une publicité d’Apple, une sorte de publicommuniqué avant l’heure, publiée dans le magazine Byte d’avril 1983, sous le même nom !

Inside Apple, publicité de 1983

Dans cette publicité au format A3, Apple présente sa gamme de périphériques, qui offre une garantie de compatibilité et de service après-vente digne de la marque : Apple Dot Matrix Printer et Apple Letter Quality Printer, Apple Joysticks (le premier modèle ambidextre du marché !), Apple Hand Controller, disque dur Apple ProFile, sans oublier le pavé numérique et ses quatre touches de fonctions.

iPod shuffle stainless steel

Ces appareils qui se vendent plus cher d’occasion

Un collectionneur a rarement l’occasion de dépenser plus d’argent pour un produit Apple d’occasion que son prix d’origine. Par exemple, on trouve aisément un PowerBook 3400c pour 50 à 100 euros, quand celui-ci coûtait l’équivalent de 6.000 euros à l’époque. On a vu passer dernièrement un Spartacus dans son carton pour 1300 dollars. On peut aussi acheter un iPhone Edge dans sa boîte pour 200 euros. Même le premier Macintosh de 1984 se trouve dans son carton aux alentours de 2000 euros, moins cher que son prix en dollars à l’époque. Seules les machines sous blister voient leurs prix s’envoler.

iPod shuffle stainless steel
Image : cool-vintagegeneration sur eBay

Mais il y a quelques exceptions notables. On connaît les prix délirants de l’Apple I ou du Lisa, mais ils ne sont pas les seuls. En septembre 2009, Apple a offert à sa gamme iPod Shuffle une édition spéciale. Alors que les modèles 4 Go colorés étaient vendus 79 dollars, les Apple Store proposaient une édition spéciale en acier inoxydable poli, pour 99 dollars. N’espérez plus le trouver à ce prix-là : les quelques vendeurs qui le proposent en demandent 239, 299, 329, et jusqu’à 699 euros ! Et si vous voulez une version neuve dans sa boîte en plastique scellée, préparez-vous à sortir carrément 1200 dollars …et le vendeur en a quatre de côté!

Menu Applications de MacOS 9

Les astuces du menu Application

Le menu Application, tout à droite de la barre des menus, liste les applications qui tournent en ce moment sur votre ordinateur. Vous pouvez “décrocher” ce menu de son pigeonnier, tout simplement en glissant la souris plus bas que la dernière ligne du menu. Celui-ci se transforme alors en une fenêtre, qui contient des boutons représentant les applications utilisées : le bouton enfoncé représente l’application active au premier plan. Vous pouvez changer l’aspect de cette fenêtre, grâce à la touche de redimensionnement de la fenêtre.

Menu Applications de MacOS 9

Si vous cliquez dessus, vous basculez entre le mode “Icônes et textes” et le mode “Icônes seulement”. En ajoutant la touche Option au clic, vous passez du mode “Grandes icônes” au mode “Petites icônes”. Et si vous enfoncez les touches Option et Majuscule, vous basculez entre les modes verticaux et horizontaux. Mais ce n’est pas tout : vous pouvez changer la taille des boutons en passant votre souris sur le bord droit du bouton. Le curseur se transforme alors en double-flèche, et il ne vous reste plus qu’à cliquer et déplacer le bord de la case : elles seront toutes redimensionnées en même temps.

Voilà pour les présentations. L’utilisation de la fenêtre réserve également pas mal de surprises. Bien sûr, un clic sur un bouton permet de faire passer l’application cliquée au premier plan. En ajoutant la touche Option au clic, on masque l’application précédente. Encore plus fort : il suffit de glisser un fichier du Finder sur un des boutons pour que l’application choisie ouvre le document, au besoin en opérant toutes les conversions nécessaires !

Cette astuce a été diffusée en 2001 dans la revue A Vos Mac.

MacWrite brochure par Apple France SEEDRIN

MacWrite présenté par SEEDRIN

En 1984, quand Apple présente le Macintosh, certains concepts sont tellement révolutionnaires qu’il faut les expliquer en détail aux futurs clients. Le principe du couper-copier-coller entre MacWrite et MacPaint ; le mélange des styles et des alignements d’un paragraphe à l’autre ; les accessoires de bureau qui restent accessibles depuis chaque application ; les outils de recherche et de remplacement ; la concordance entre ce qui s’affiche à l’écran et ce que produit l’imprimante ; l’utilisation de la souris pour rectifier, modifier, corriger…

MacWrite brochure par Apple France SEEDRIN

MacWrite proposait même de générer un titre et un bas de page pour chaque feuillet, en incluant date, heure et numéro de page, sans oublier la possibilité de créer une page de garde ! Autant de fonctions exceptionnelles en 1984, quand Apple diffuse cette brochure. Attention cependant, le document ne devait pas dépasser 8 pages et demie, en raison de la mémoire limitée à 128 Ko sur le premier Macintosh (elle ne sera portée à 512 Ko, soit 80 pages de texte, qu’avec le Mac 512K).

MacWrite brochure par Apple France SEEDRIN

Des effets spéciaux avec QuickTime

Vous utilisez QuickTime pour lire des vidéos, peut-être même pour les modifier par simple copier-coller ? Vous pouvez aller beaucoup plus loin ! Simplement en utilisant le menu « Exporter » à la place du menu « Enregistrer ». Cliquez sur le bouton « Options » : une nouvelle fenêtre apparaît, avec des réglages pour le son et la vidéo. Le bouton Réglages permet de choisir le type et la qualité de la compression ; le bouton Taille permet de changer la surface de la vidéo. Mais ce qui est vraiment intéressant, c’est le bouton Filtre.

Filtres d'export de QuickTime

Avec lui, vous obtenez une quinzaine de filtres qui permettent de modifier sans vous fatiguer l’aspect d’un film. Ainsi, vous pourrez facilement transformer votre dernier rush de vacances en film des années 30 ou en vieux Super8, vous pourrez changer les couleurs et la netteté, ou même ajouter un halo !

Le centre de forme d’Apple… en 1993

Depuis plusieurs années, Apple ne cache pas son intérêt pour le monde de la santé, sans aucun doute un domaine porteur de grandes promesses financières pour l’avenir. Dans la vidéo qui suit, vous verrez que les salles de sport et Apple, c’est une vieille histoire. Dès 1990, Apple France disposait d’un Centre Apple Forme, pour encourager ses employés à (se) bouger. Des employés qui portaient de grosses boucles d’oreilles en plastique, de grandes paires de lunettes en métal et des coiffures pas possibles. Mais le pire, c’était les tenues colorées qu’ils exhibaient à la salle de sport ! Non, le pire, c’était la musique de fond. Non, le pire, c’était le jeu d’acteur des employés obligés de jouer leur propre rôle. Non, le pire, c’était la séance de yoga pour grandir comme un fleur vers le ciel et sentir des parties inexplorées de la colonne qui s’articule… Allez hop ! hop ! hop !

Le plus étonnant, finalement, c’est de ne voir qu’un ou deux Macs dans la salle de sport. Pas d’iPod ou d’iPhone pour la musique, ni d’Apple Watch pour suivre le rythme cardiaque… Tout à la main !

Les couleurs du système 7 d'Apple

Les couleurs du système 7 (votez !)

Quand Apple a commercialisé son système 7, l’une des nouveautés les plus remarquables était l’utilisation intensive des couleurs offertes par les écrans de l’époque. L’interface originale du Mac était conservée dans ses grandes lignes, mais les 256 couleurs offertes par la plupart des cartes graphiques de l’époque permettaient un graphisme plus fin que celui d’origine.

Les couleurs du système 7 d'Apple

C’est le moment de répondre à notre sondage du jour : Standard, or, vert, turquoise, rouge, rose, bleu, gris, noir et blanc : quelle était la couleur de l’interface de votre Système 7 ?

 

Quelle était la couleur d'interface de votre Système 7 ?

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Une autre publicité « New Macintosh »

Nous vous parlions il y a quelques jours de la brève existence d’une campagne de publicité « New Macintosh » ayant précédé « Think Different » en France, en 1997. En voici un autre exemple, pour un modèle des plus emblématiques : le Spartacus, ou Twentieth Anniversary Macintosh. « Quand vous aurez fini de le regarder, n’oubliez pas de l’allumer », disait-elle. Imaginez un peu : cet ordinateur à 50.000 Francs pouvait, grâce à Mac OS 8, vider la corbeille et imprimer un document en même temps !

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