PowerBook 100 user manual, battery life

Une batterie bien entretenue dure un an

Vous avez aimé l’affaire des batteries d’iPhone, qui commencent à perdre de la vigueur au bout de deux ou trois ans, obligeant le système à limiter les performances du processeur ? Alors vous auriez adoré l’époque des premiers PowerBooks ! À l’époque, au moins, Apple annonçait clairement la couleur dans son manuel utilisateur :

PowerBook 100 user manual, battery life

Je résume pour les moins anglophones d’entre-vous : la gamme Apple utilisait à l’époque deux types de batteries. Pour les modèles nickel-cadmium, il convenait de procéder à une décharge complète tous les 90 jours. La batterie au plomb du PowerBook 100, elle, ne devait jamais être déchargée. Bien traitées, les batteries de PowerBook pouvaient durer au moins un an. Et après ça ? Hé bien si vous vous aperceviez qu’elles ne tenaient plus la charge, il n’y avait plus qu’à les remplacer ! Heureusement, à cette époque, il n’était pas nécessaire de jouer au sèche-cheveux, au médiator et au tournevis pentalobe pour ouvrir les portables d’Apple : les batteries étaient amovibles !

Apple IIe card for Macintosh LC with floppy disks

Les anniversaires du jour

Le 1er mars n’est pas un jour de grande célébration chez Apple. Pourtant, quelques produits fêtent aujourd’hui leur anniversaire. Ainsi, on peut aujourd’hui souffler les 34 bougies de l’Apple IIe enhanced, ou les 28 bougies de l’imprimante jet d’encre StyleWriter et de la carte Apple IIe pour Macintosh LC… On vous l’accorde, ce ne sont pas les produits les plus glamour de l’histoire d’Apple…

Apple IIe card for Macintosh LC with floppy disks

Apple StyleWriter

Apple 1999 iMac colors Yum Miam

Yum ! Des iMacs de toutes les couleurs ! (votez !)

En ce matin de Pâques, dimanche oblige, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une série de brochures et de publicités pour les iMacs colorés commercialisés par Apple en 1999 : fraise, citron vert, mandarine, raisin et myrtille. Avec une question existentielle, qui nous taraude depuis vingt ans : mais pourquoi diable Apple n’a-t-elle jamais traduit l’interjection « Yum ! » par son équivalent français « Miam ! », tellement plus adapté en la matière ?

Apple 1999 iMac colors Yum Miam

Apple 1999 iMac colors Yum Miam

De nombreuses publicités avaient accompagné la commercialisation de ces modèles. Ce premier exemple filait la métaphore culinaire avec l’iMac disponible en cinq parfums.

Apple 1999 iMac colors Yum Miam

Ce deuxième exemple, basé sur le même visuel, demandait de faire le choix entre cinq réponses, toutes se révélant exactes puisque l’iMac était  simple à installer, facile à utiliser, abordable (8852 francs TTC) et disponible en cinq couleurs.

Apple 1999 iMac colors Yum Miam

Enfin, ce dernier exemple mettait l’accent sur la facilité d’accès à Internet. Remarquez la pomme colorée en rouge, une facétie très rare que l’on ne retrouve que sur quelques rares publicités, comme celle qui vantait le PowerMacintosh G3 bleu à la même époque.

Apple 1999 iMac colors Yum Miam

Et vous, quel était votre parfum d'iMac préféré ?

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Michael Dell "I’d shut it down, and give the money back to the shareholders."

Apple et Dell, la bataille rangée de 1997

Michael Dell, en 1997, est le patron d’une entreprise qui s’apprête à devenir le plus gros fabricant d’ordinateurs au monde. Âgé d’un peu plus de 30 ans, après avoir régné sur le monde de l’entreprise, il défriche depuis quelques mois le marché des particuliers, avec une technique inédite : la commande sur Internet, permettant de réaliser des machines sur mesure grâce à de nombreuses options de personnalisation.

Dell 1997 website

Alors quand il parle, tout le monde se tait pour l’écouter. Comme ce 6 octobre 1997 en marge de l’ITxpo97 quand, interrogé sur ce qu’il ferait s’il était à la tête d’Apple, il recommande à Steve Jobs de fermer la boîte et de rendre l’argent aux actionnaires.

Michael Dell "I’d shut it down, and give the money back to the shareholders."

Dans le même temps, Steve Job vient de reprendre les rênes du constructeur informatique Apple, à deux doigts de la faillite. Il ne peut pas laisser impuni un tel affront. C’est donc sur scène, au cours de sa présentation du Power Macintosh G3 et de l’Apple Store, que Steve Jobs cible littéralement Michael Dell : « surveille tes arrières, mon pote, on arrive ! ».

Il faut dire qu’au cours des mois précédents, Apple venait de reprendre, de l’aveu même de Steve Jobs, les innovations défrichées par Michael Dell, notamment le Store en-ligne et l’assemblage à la commande (Build-to-order), qui avaient conduit Dell à la première place des fabricants de PC dans le monde.

Michael Dell reviendra bien plus tard sur cette petite phrase, à l’occasion d’une interview accordée en 2011 lors de la conférence Web 2.0 Summit. Sa phrase avait été mal interprétée, expliquera-t-il alors : « Le sens de ma réponse était que je suis le PDG de Dell, et je ne me vois pas être le patron d’une autre société, je ne suis pas un PDG en disponibilité, du coup, si vous me demandez ce que je ferai pour n’importe quelle autre entreprise, ce n’est pas franchement une chose à laquelle je pense ».

[Remarque : cet article est tiré de notre poisson d’avril, quand l’Aventure Apple devait être rebaptisé en Dell’Aventure]

Une interview de Bill Atkinson sur HyperCard

En parcourant la vaste collection numérisée de la revue InfoWorld, disponible sur Google Books, nous avons retrouvé une interview qu’avait accordée Bill Atkinson, l’un des créateurs du Macintosh, et papa d’HyperCard.

En introduction, le journaliste rappelait le succès d’HyperCard en ce début d’été 1988 : 700.000 utilisateurs, des versions internationales et une version 1.2 largement accélérée. Malgré cela, l’objectif de Bill Atkinson restait inchangé : « permettre aux gens d’être à leur meilleur niveau ». Un objectif dépassé selon l’auteur du logiciel, tant Apple en a vanté les mérites (alors même qu’elle ne l’avait pas commandé à l’origine) : confier HyperCard aux utilisateurs, c’était un peu comme leur confier une clé à molette et les observer s’en servir de mille manières, jusqu’à enfoncer des clous avec ! Avec HyperCard, l’ordinateur devient utile, l’utilisateur reprend le contrôle sur la machine. Et le même logiciel permet également de diffuser des informations présentées de manière interactive ! HyperCard, c’est à la fois l’application (et ses fonctions) et le document (et ses informations).

Le journaliste interrogeait ensuite Bill Atkinson sur la possibilité de voir arriver un jour une version pour l’IBM PC ou le PS/2. Bill Atkinson l’espérait. Pour lui, il aurait été normal que d’autres éditeurs copient HyperCard, car lui-même s’était inspiré du travail de tant d’autres créateurs ! Il reconnaissait tout de même que la tâche serait difficile, tant HyperCard s’appuyait sur les avancées logicielles et matérielles uniques du Macintosh.

Au détour d’une question sur l’influence d’HyperCard dans le milieu de l’éducation, Bill Atkinson rappellait que le logiciel avait été diffusé à Stanford avant même sa sortie, quand il s’appelait encore Wildcard (on a vu ici pourquoi ce nom a finalement été abandonné). Il défendait ensuite le caractère professionnel de son logiciel, dans un monde où il était devenu indispensable d’interagir avec les informations dans des formes variées, comme le texte et l’image. La question suivante abordait d’ailleurs la question de l’affichage à l’écran, au moment où Apple venait de rempiler avec sa création Quickdraw, écartant le recours au nouveau moteur Display PostScript défendu par NeXT et Adobe. Une réussite logicielle, selon Bill Atkinson, mais trop gourmande pour les ordinateurs de l’époque (l’avenir lui donnera raison, puisque Mac OS X adoptera en 2001 un système Quartz dérivé du PDF et du PostScript, capable d’afficher aisément les fenêtres de Mac OS 9 encore basées sur Quickdraw).

Le journaliste abordait ensuite la question du procès intenté à Microsoft par Apple, en raison des emprunts de Windows au système du Macintosh. Bill Atkinson répondait par une image toute simple : « si quelqu’un dessine Mickey Mouse sur une balle et vend celle-ci, tout le monde comprendra qu’il doive payer une licence à Disney »… Puis l’interview se terminait autour du concept de Knowledge Navigator, une vision de l’informatique portable par John Sculley, dont Bill Atkinson ne se gêne pas pour dire qu’il s’inspirait largement de son Magic Slate, une tablette tactile pilotée par stylets, imaginée dès 1983 mais jamais concrétisée. Un outils de communication, permettant notamment d’échanger par écrit, de manière moins intrusive qu’avec le téléphone. Un outil qu’il aurait aimé pouvoir garder sur lui en permanence…

Blanchir le plastique du Macintosh, jauni par le soleil

Comment blanchir les plastiques jaunis, notre guide pratique

Nous avions déjà eu l’occasion de vous expliquer très brièvement comment il était possible de blanchir les plastiques jaunis. Avec le retour des beaux jours, il est temps de s’y remettre et de donner une deuxième jeunesse à nos appareils préférés, dont le plastique a jauni à cause du soleil. Suivez notre pas-à-pas et nos conseils pratiques pour parvenir au meilleur résultat !

I. Est-ce que ça marche vraiment ?

Oui, on peut réellement rendre bien blanc un plastique qui a jauni à cause de l’exposition prolongée au soleil. Regardez ces deux Macintosh Colour Classic : ne préférez-vous pas la version de droite ? Souvenez-vous tout de même que les premiers Macs, jusqu’au Mac Plus, étaient beiges plutôt que gris : vous ne pourrez pas changer leur couleur d’origine !

Blanchir le plastique du Macintosh, jauni par le soleil

Pour cet exercice pratique, nous allons nous attaquer à une imprimante Apple StyleWriter de 1991. Imaginez plutôt : presque trente ans, dont quelques années, posée sur un coin de bureau face à la fenêtre ! Déplacez le curseur sur l’image suivante pour apprécier l’évolution, en lumière naturelle et sans trucage !

 

II. De quoi a-t-on besoin ?

Pour blanchir un Macintosh jauni par le temps, vous n’avez besoin que de quatre choses :
une paire de gants et des lunettes de protection, absolument indispensables pour protéger votre peau et vos yeux, car nous allons utiliser…
– du peroxyde d’hydrogène (ou « eau oxygénée »), une solution aqueuse aux propriétés oxydantes et blanchissantes, qui peut provoquer des irritations cutanées et des lésions oculaire graves ;
– et un gros pinceau.

Blanchir le plastique du Macintosh, jauni par le soleil

On trouve du peroxyde d’hydrogène à différents dosages, depuis la version à 3% destinée au nettoyage des plaies (par ici sur Amazon), jusqu’à des solutions concentrées à 35% extrêmement agressives (par ici sur eBay – neuf !), en passant par l’intermédiaire à 12% (par ici sur Amazon).

III. Comment procéder ?

Après un nettoyage traditionnel, à la microfibre ou à l’éponge magique (par ici sur Amazon !), certains conseillent d’immerger l’objet à blanchir directement dans un bain de peroxyde d’hydrogène. De notre côté, faute de pouvoir toujours démonter complètement l’objet à blanchir, ou de pouvoir disposer d’un bac de taille suffisante, nous préférons utiliser un bon vieux pinceau.

Blanchir le plastique du Macintosh, jauni par le soleil

Seule contrainte : contrairement à l’option « bain », l’option « pinceau» impose d’intervenir à plusieurs reprises, pour badigeonner régulièrement la surface à blanchir. On trempe le pinceau dans l’eau oxygénée, et on étale sur l’objet. Évidemment, plus le peroxyde d’hydrogène est concentré, moins il faut badigeonner souvent. Ainsi, avec une solution à 35%, nous avons blanchi cette imprimante en deux heures, à raison d’un badigeon par quart d’heure. La réaction est visible à l’œil nu (ou plutôt, à l’œil bien protégé derrière les lunettes de protection) : elle provoque l’apparition de tâches plus claires, qui vont petit à petit gagner toute la surface de l’objet.

Pour accélérer la réaction, il faut exposer la pièce en plastique face au soleil. L’idéal, c’est une petite véranda, ou une vitre bien orientée. Attention aux ombres qui pourraient masquer le soleil sur une partie de l’objet : le blanchiment ne serait plus uniforme. Pensez à tourner l’objet entre chaque badigeon pour exposer tour à tour les différentes faces.

IV. Faut-il faire un test préalable ?

Globalement, les plastiques bruts, teints dans la masse, résistent très bien à l’eau oxygénée. Bien sûr, pour un objet unique ou une œuvre d’art, vous devrez prendre vos précautions et réaliser un test préalable sur une partie discrète. Plus le peroxyde d’hydrogène est concentré, plus vite le plastique pourrait s’abîmer. Regardez de plus près le logo Apple de notre imprimante : alors que le plastique a bien blanchi, et que la sérigraphie « StyleWriter » a parfaitement tenu, les couleurs de la pomme ont cloqué !

Blanchir le plastique du Macintosh, jauni par le soleil

Comment protéger ces zones sensibles ? Bien sûr, nous pourrions vous recommander de les couvrir de scotch, comme nous l’avons fait avec le bouton de cette souris ADB :

Blanchir le plastique du Macintosh, jauni par le soleil

Après badigeon, exposition au soleil, et retrait du scotch, la différence entre les deux zones était flagrante : un corps bien gris, mais un bouton encore tout jaune :

Blanchir le plastique du Macintosh, jauni par le soleil, ADB Mouse II

Cependant, vous le remarquez sur la photo : l’eau oxygéné parvient par endroits à se glisser sous le scotch et à faire son office même avec une exposition au soleil quasiment nulle. Nous ne pouvons donc vous donner qu’un seul conseil : pour préserver une pièce, il faut la démonter ! S’il n’est pas possible d’y parvenir, il faudra tourner autour très précisément avec un pinceau fin, en évitant les coulures…

Rappel : protégez toujours vos mains et vos yeux… et éloignez les enfants et les animaux domestiques !

L'aventure Apple vous souhaite une bonne année 2021

Bonne année 2021

L'aventure Apple vous souhaite une bonne année 2021

iTunes walkin

Après tout, c’est votre musique !

Il y a quelques jours, nous avons fêté les 20 ans d’iTunes. À cette occasion, nous n’avons pas hésité à affirmer sur MacGeneration : « nous sommes la génération iTunes ». La génération qui a découvert le MP3, l’achat de musique en ligne, et l’iPod sur iTunes, avant d’y connecter notre premier iPhone, d’y découvrir des podcasts et d’y acheter nos premiers films dématérialisés.

Les plus jeunes ou ceux qui ont rejoint l’aventure Apple un peu trop tard ne peuvent pas se souvenir qu’il y a vingt ans, Apple avait attaqué frontalement l’industrie musicale avec son slogan « Rip, Mix, Burn » qui résumait la force de cet outil : récupérer sur le Mac les musiques de nos CD, les réorganiser, et les graver sur un CD personnalisé. Pour les industriels, c’était une véritable invitation au piratage, qui sévissait à l’époque avec les Napster, Gnutella et autres LimeWire. Plutôt que de faire profil bas, Apple avait assumé : ses publicités américaines se concluaient par les mots « After all, it’s your music » : après tout, c’est votre musique !

iTunes walkin
Celle-ci, je ne l’ai malheureusement retrouvée que sur eBay

Ce slogan, on l’a retrouvé ensuite pendant quelques mois. Mais rapidement, le discours d’Apple s’était assagi. On avait vu apparaître des autocollants « Ne volez pas la musique » sur les écrans d’iPod, puis le slogan avait évolué vers « Buy, Mix, iPod » (achetez, mixez, iPod).

Buy, Mix, iPod - Apple

 

Apple special USB extension for keyboard

La rallonge USB-incompatible chez Apple

Avez-vous déjà regardé de près la fiche USB qui permet de brancher votre clavier Apple à votre Mac ? Depuis le lancement de son premier clavier USB, avec l’iMac de 1998, la marque utilise une fiche USB Type-A mâle particulière, déformée par une encoche sur le cadre métallique. Celle-ci s’insère parfaitement dans les prises USB femelle des Macs, des hubs USB ou encore des PC du marché.

Apple special USB extension for keyboard
Un câble de clavier Apple à gauche ; un câble d’iPod à droite

Cette petite particularité visait à répondre à une limite de la norme USB, qui interdisait de commercialiser des rallonges USB. Or Apple fournissait ses claviers avec un câble non-amovible, et plutôt court. Elle avait donc cherché une manière de contourner l’interdiction de créer une rallonge, et elle avait imaginé cette extension de câble. En modifiant la forme de sa prise, Apple créait sa propre prise intermédiaire, officiellement différente des standards prévus pour l’USB. Il ne s’agissait pas d’une rallonge USB, puisque sa prise femelle, affublée d’un ergot faisant saillie, n’était par compatible avec les périphériques USB classiques. Elle n’affichait d’ailleurs pas le logo officiel de la norme de ce côté-là. En résumé : c’était une partie du câble du clavier, et elle n’était destinée à aucune autre utilisation.

Apple special USB extension for keyboard
À droite, la fiche mâle compatible USB. À gauche, la fiche femelle spécifique, sans logo.

En pratique, peu d’utilisateurs étaient conscients de cette interdiction de commercialiser des rallonges USB. On trouvait en effet de nombreuses rallonges USB créées par des fabricants moins scrupuleux qu’Apple. Faute de connaître ce détail, les clients ne trouvaient pas d’explication à cette coquetterie : les claviers Apple étaient compatibles avec l’USB ; les Macs étaient compatibles avec l’USB ; seule cette rallonge se tenait à l’écart de la norme. Que pouvait bien y gagner Apple, à part ennuyer le monde ? Maintenant, vous, au moins, vous connaissez l’explication !

Apple special USB extension for keyboard

Notez qu’on lit parfois que cette modification est liée à la possibilité qu’avaient les Macs de fournir plus de courant à certains périphériques USB, comme le SuperDrive externe, l’iPhone, l’iPod ou le clavier Apple en aluminium. En réalité, si cette possibilité existe bien, elle n’a rien à voir avec la forme du connecteur, ces différents périphériques ayant toujours été livrés avec un câble USB classique.

Apple special USB extension for keyboard
Les câbles du clavier et de la souris USB de l’iMac. Saurez-vous les reconnaître ?

Tiens, d’ailleurs, si vous vous posez la question : le hub incorporé dans les claviers Apple, qui permet de brancher deux autres périphériques directement sur le clavier, était en USB 1.1 à l’origine. Il est passé à l’USB 2 à partir du modèle en aluminium de 2007.

[edit : le Journal du Lapin propose sa lecture du sujet, dans cet article du 11 décembre 2018]

Apple Workgroup Server 60 et 80 1993 ad

Publicité : les Workgroup Servers de 1993

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici une double-page de 1993. « Tout ce que vous attendiez de serveurs de travail d’Apple… et même ce que vous n’attendiez pas », promettait Apple en présentant ses Workgroup Servers 60 et 80, à un prix tout à fait inattendu : 2949 $ pour le premier, 5489 $ pour le second. Un petit modèle idéal pour les écoles et les PME, un second plus puissant, pour les clients exigeants, avec son système de sauvegarde sur bande DAT. Tous deux étaient livrés avec le Système 7.1 et AppleShare 4. Et n’oublions pas le Workgroup Server 95, sous A/UX, l’Unix d’Apple, dont le prix était soigneusement oublié (entre 7500 et 9300 dollars selon everymac.com).

Apple Workgroup Server 60 et 80 1993 ad

Disquette Zip sous Mac OS 9

Deux systèmes, deux poubelles

Si vous avez jonglé entre les deux systèmes d’Apple, MacOS 9 et MacOS X, vous avez sûrement rencontré le problème suivant sur vos disques amovibles et disquettes. Les fichiers mis à la corbeille sous un système n’apparaissent plus dans la corbeille sous l’autre système, et n’apparaissent même pas du tout sur le disque. Ce qui signifie que, même en vidant la corbeille, des fichiers invisibles restent sur votre disque et occupent la place.

Disquette Zip sous Mac OS 9
À l’époque, tout le monde savait qu’un Zip vide devait offrir 100 Mo d’espace disponible…

Pour vous en assurer, il suffit d’utiliser un logiciel capable de visualiser ce type de fichiers, comme ResEdit sous MacOS 9 ou Resorcerer sous MacOS X.

Resorcerer sous Mac OS X

Et pour vous en débarrasser sans avoir à changer de système, utilisez la fonction de formatage de disque (à condition que le disque ne contienne plus d’élément visible, bien sûr) : « Initialiser le disque » sous MacOS 9, commande « Effacer » de l’utilitaire Disk Utility sous MacOS X.

Cette astuce avait été publiée en 2002 dans la revue A Vos Macs.

Préférences Exposé MacOS X

Astuce : Exposé en glissé-déposé

Nous continuons d’explorer nos archives de vieilles astuces, publiées dans la revue A Vos Mac en 2003. En voici une qui est toujours aussi efficace et pertinente, et qui réjouira ceux qui ont l’habitude de jongler entre plusieurs applications : par exemple pour passer une image d’un mail à un traitement de texte, pour glisser une icône sur une fenêtre de logiciel, pour déposer un texte depuis un document vers un autre…

Avant Exposé, il fallait obligatoirement que les deux fenêtres soient visibles. Maintenant, ne vous souciez plus d’ordonner votre écran : si votre fenêtre est ouverte, elle est accessible ! L’astuce consiste tout d’abord à régler, dans les Préférences Système, l’utilisation d’un ou deux coins de l’écran pour Exposé. Ainsi, passer la souris sur le coin sélectionné permet d’activer Exposé. Dans l’exemple, le coin supérieur droit a pour fonction d’afficher toutes les fenêtres de l’écran.

Préférences Exposé MacOS X

 

Ensuite, il suffit d’attraper un objet (sur la photo d’écran, une image dans un e-mail), de le glisser tout d’abord vers le coin de l’écran, pour afficher toutes les fenêtres, puis, sans avoir relâché la souris, vers la fenêtre souhaitée (dans l’exemple, un traitement de texte). Laissez la souris, toujours appuyée, quelques instants sur la miniature de la fenêtre : celle-ci clignote, puis reprend sa taille normale, au premier plan de l’écran ! Il n’y a plus qu’à relâcher la souris juste à l’endroit où vous voulez déposer votre image. Magique, non ?

Exposé sur Mac OS X en 2003

Apple CRT LCD

Les écrans cathodiques et les hémisphères terrestres

Il y a quelques mois, à l’occasion d’un article sur un Performa 5400 Director’s Edition disponible sur le site australien d’eBay, notre lecteur Pierre, du Journal du Lapin, avait rappelé que les écrans cathodiques étaient conçus pour être utilisés dans un seul hémisphère terrestre, comme le confirmait cette note technique du site d’Apple. Explications.

Les champs magnétiques terrestres sont engendrés par les mouvements du noyau externe, cette grosse masse de métal en fusion qui tourne autour du noyau interne de la Terre. Ce champ magnétique a une inclinaison, qui atteint 90 degrés aux pôles magnétiques de la terre. Le champ magnétique étant dirigé d’un pôle vers l’autre, les deux hémisphères terrestres et l’espace qui entoure notre planète sont donc balayés en permanence par des forces capables d’agir sur la matière qui nous entoure, comme on le voit avec l’aiguille d’une boussole, y compris sur les électrons.

Inside a G4 eMac of Apple

C’est donc tout logiquement que les écrans cathodiques, utilisant un faisceau d’électrons pour former une image sur la surface du tube, étaient sensibles aux champs magnétiques qui les entouraient (celui de la terre, mais aussi ceux d’aimants placés à proximité). Il n’était pas possible d’isoler les écrans de ce champ magnétique terrestre, puisqu’aucune technologie ou matière ne permet de créer l’équivalent d’une cage de faraday (qui ne fonctionne qu’avec les champs électriques). Ils étaient donc réglés en usine, selon qu’ils étaient destinés aux hémisphères nord ou sud, ou même pour la région équatoriale. Les fabricants avaient aussi inventé la fonction « Degauss », chargée de « démagnétiser » les pièces métalliques de l’écran, ou plutôt de les ramener au réglage original pour compenser le champ magnétique terrestre dans une région déterminée.

La note technique d’Apple précisait qu’un écran utilisé dans une zone géographique autre que celle pour laquelle il avait été réglé, souffrait de problèmes d’affichage et de netteté des couleurs. Il aurait été évidemment possible de le régler à nouveau, mais au prix de coûteux équipements qui n’étaient disponibles qu’en usine : des bobines de Helmholtz, capables de modifier le champ magnétique en un point déterminé, ou de simuler celui existant en un autre point de la terre.

Ce problème a été réglé avec les écrans LCD, qui n’utilisent plus de faisceau d’électrons. Apple en faisait d’ailleurs un argument commercial, comme dans cette brochure de janvier 2003 présentant la gamme d’écrans plats Apple Cinema Display et Apple Studio Display. Les champs magnétiques devenaient même responsables de différences d’affichages entre deux écrans identiques, placés dans la même pièce, mais orientés différemment ! Ils n’étaient pas les seuls incriminés : il y avait aussi le vieillissement du phosphore à la surface du tube, ou encore les vibrations. Apple suggérait ainsi de tapoter sur le bord d’un écran cathodique pour observer les distorsions apparaissant sur l’image à cause des vibrations…

Apple CRT LCD

Save dialog in TextEdit, MacOS 10.14 Mojave

Les raccourcis-claviers de TextEdit

Une petite astuce ce matin : les raccourcis claviers du dialogue d’enregistrement de TextEdit, à quinze ans d’écart (de MacOS X 10.2 Jaguar à macOS 10.14 Mojave) :

Save dialog in TextEdit, MacOS X 10.2 Jaguar

Save dialog in TextEdit, MacOS 10.14 Mojave

La première image avait été publiée dans la revue A Vos Mac, en 2003.

Couverture du Time : "Bill, Thank you. The world's a better place".

Bon anniversaire l’accord Apple-Microsoft

Le 6 août 1997, en conférence inaugurale de la MacWorld Expo de Boston, Steve Jobs explique à son auditoire qu’Apple a besoin de lier des partenariats industriels, plutôt que de se bagarrer avec les autres entreprises. Et le premier partenaire que Steve Jobs a approché au cours des semaines précédentes, c’est Microsoft. Brouhaha incrédule dans la salle. Huées à l’apparition de Bill Gates en vidéoconférence sur l’écran géant.

Les principales conséquences de cet accord sont industrielles : en échange d’un abandon de toute poursuite entre les deux sociétés sur le front des brevets, Microsoft s’engage à développer la suite bureautique Office durant les cinq années suivantes. Apple, de son côté, accepte d’installer Internet Explorer par défaut sur ses ordinateurs, une décision qui provoque incrédulité et cris de protestation de la part des spectateurs. Pourtant, la seule annonce que retiendront les médias à l’époque, c’est l’investissement par Microsoft de 150 millions de dollars en actions Apple, non cessibles durant trois ans. Ainsi, l’INA titre encore ce reportage d’époque de FR3 « Microsoft rachète Apple ».

C’est le Time qui, peut-être, comprend le mieux la portée de cet accord pour l’avenir de l’informatique, en reprenant en Une cette phrase de Steve Jobs, contactant Bill Gates après son allocution : «Merci, Bill, le monde est meilleur maintenant ».

Couverture du Time : "Bill, Thank you. The world's a better place".

Pour la petite histoire, sachez que Microsoft a finalement revendu ses 150 millions de dollars d’action avant 2003, en doublant sa mise. Depuis, la valeur de l’action a été multipliée par cent : au cours actuel, cet investissement représenterait environ 30 milliards de dollars.

Apple Happy Birthday Mac - 30

Où sont passées les archives d’Apple ?

Quand on pense à Apple et à ses plus de quarante ans d’histoire, on imagine qu’elle doit disposer d’archives absolument phénoménales, faites de schémas, de dessins, de prototypes, de correspondances… Hé bien non ! Apple ne dispose d’aucune archives.

Le 18 novembre 1997, l’université américaine de Stanford (à quelques kilomètres de Cupertino) annonce qu’elle a reçu un cadeau inestimable : l’intégralité des archives de la marque à la pomme. Depuis plus d’une dizaine d’années, les dirigeants d’Apple préparaient un musée et mettaient donc de l’ordre dans leurs archives. Documents, ordinateurs et périphériques, logiciels, photos, coupures de presse, cassettes vidéo, correspondances, et même l’intégralité de la bibliothèque interne d’Apple, avec ses revues, ses journaux, ses livres et ses manuels : Steve Jobs ne souhaite rien conserver lors de son retour chez Apple en décembre 1996. Il fait don de tout cela à l’université de Stanford.

Stanford University

C’est un doux euphémisme que d’affirmer que Steve Jobs n’a jamais été très attaché à la nostalgie ou à la célébration du passé. Si on y regarde de plus près, on peut même remarquer que le « Macintosh des 20 ans d’Apple » avait été préparé avant le retour de Steve Jobs (même s’il a été livré avec un peu de retard, en 1997) ; tandis que la campagne « Happy Birthday, Mac » célébrant les trente ans du Mac en 2014 était arrivée plusieurs années après son décès.

Apple Happy Birthday Mac - 30

Tout au plus avait-il accepté un petit clin d’œil au lancement de l’iMac en 1998, celui-ci s’annonçant d’un « Hello again » emprunté au « Hello » du premier Macintosh quatorze ans plus tôt…

Depuis lors, l’université conserve ces archives au secret, dans un bâtiment qui n’est pas accessible au public, et dont l’emplacement exact n’a jamais été révélé ! Rare sont les privilégiés à pouvoir y pénétrer, comme les journalistes d’Associated Press ont pu le faire en 2011. Ils en avaient ramené cette courte vidéo :

Il va sans dire que cette collection comporte des éléments d’une valeur historique inestimable, comme le contrat d’emprunt de 5000 euros pour financer les débuts d’Apple en 1976, les premiers bilans manuscrits des ventes de l’Apple II en 1977, ou encore une série de photographies du travail de Steve Jobs chez NeXT par Doug Menuez, sans oublier les documents relatifs à l’éviction de Jobs en 1985 et au rachat de NeXT en 1996. La collection d’origine a été enrichie par une vingtaine d’autres donations, provenant notamment d’anciens salariés ou dirigeants d’Apple.

Photo : Doug Menuez

Sources : Business Insider ; Atlas Obscura ; 9to5mac ; Mashable ; Wired

Apple 1997 ad : Only Apple

Une brochure de flops

Quand il a vu la dernière page de cette brochure, un observateur attentif m’a fait remarquer qu’il s’agissait d’une brochure de flops ! Et il est vrai qu’entre l’eMate 300 et le Newton (enterrés par Steve Jobs quelques mois plus tard), le QuickTake 200 (un appareil Fujifilm avec une pomme dessus) et le Macintosh du Vingtième Anniversaire (bradé pour écouler les stocks), cette brochure est représentative de l’année 1997. Tous les produits qu’Apple qualifiait de « New Macintosh » de notre côté de l’Atlantique.

C’était cette époque sordide où l’humanité se divisait en deux : d’un côté, les foules immenses qui répétaient « Apple est cuite, Apple va mourir » ; et de l’autre côté, une poignée d’irréductibles, qui pensaient encore qu’Apple avait les meilleurs produits. Et c’était presque vrai : le PowerMacintosh 5500 était — presque — aussi beau que l’iMac ; le PowerMacintosh 9600 était — presque — aussi puissant que le G3, et le PowerBook 3400 mangeait déjà — presque — des Pentium au petit déjeuner. Finalement, il ne manquait à l’Apple de 1997 que le génie et le grain de folie qui s’exprimeront dès l’année suivante ! Car, comme disait la réclame : Seule Apple a la tradition de rompre avec les traditions — mais cela est-il toujours considéré comme une tradition ?

 

Apple 1997 ad : Only Apple

Apple 1997 ad : Only Apple

Apple 1997 ad : Only Apple

Apple 1997 ad : Only Apple
Apple 1997 ad : Only Apple

Le plus vieil iPod de l'histoire de l'humanité

L’iPod, dans un manuel de 1966

Qui a inventé l’iPod, et notamment sa fameuse roue de navigation ?  Jonathan Ive, Tony Fadell, Moby, Kane Kramer ? Hé bien non : notre surprise fut grande de découvrir dernièrement que le véritable créateur du design de l’iPod original, reconnaissable entre tous, est Pierre Poignon, un dessinateur industriel, créateur d’un ouvrage de référence dont l’édition de 1966 ne laisse aucun doute sur ses talents de visionnaire. Tout y est : la forme aux bords arrondis, l’écran, la molette et son bouton central…

Le plus vieil iPod de l'histoire de l'humanité

Les petits stickers des logiciels Apple

Il y a des petits détails du marketing d’Apple qui disparaissent plus vite que les autres avec le temps qui passe. C’est notamment le cas de ces autocollants ajoutés sur les cellophanes protégeant les boîtes de logiciels. Ils racontent, eux aussi, l’histoire d’Apple. En voici quelques exemples en majorité piochés sur eBay.

Ainsi, au tout début du Macintosh, Apple tenta d’unifier la communication autour de ses gammes Macintosh et Lisa (dont nous avons pourtant déjà noté qu’elles étaient en pratique incompatibles). En voici un exemple avec cette boîte de MacProject dont l’étiquette précise qu’il tourne sur Macintosh et Lisa. En réalité, à l’époque, cela signifiait seulement que les deux versions étaient fournies dans la même boîte…

MacProject sealed box

Plus tard, Apple abandonna le système du Lisa et se concentra sur le Macintosh. Résultat, sur cette boîte de MacDraw en vente pour 70 dollars, on trouve un autocollant garantissant la compatibilité du logiciel avec « tous les Macintoshs » : 128K, 512K, et XL ! Le Macintosh XL était ce Lisa 2 mis à jour en janvier 1985 et équipé d’un émulateur MacWorks XL lui permettant de se comporter comme un gros Macintosh.

Apple MacDraw Sealed Box

Plus anecdotique, voici MacTerminal, tout juste mis à jour pour prendre en charge le Macintosh IIci présenté en 1989. Si on regarde bien, sous l’étiquette, on peut deviner qu’il était jusqu’alors question du « Macintosh SE », présenté en 1987.

Dans notre collection, on trouve aussi ce petit autocollant tout mignon, qui précisait qu’HyperCard 2.0 était compatible avec le système 6.0.5 du Macintosh, en 1990.

HyperCard Happy Mac logo

Plus nombreux sont les exemples de logiciels, et notamment de jeux, mis à jour pour profiter de la puissance promise par les nouveaux Power Macintosh dès mars 1994, grâce à leur processeur PowerPC. Souvenez-vous : ces stickers prenaient la forme d’un rond rouge aux bords crénelés. Vous trouverez aisément sur eBay les jeux Spycraft d’Activision, Ultimate Doom d’ID Software, Allied General de SSI, ou encore Pathways into Darkness de Bungie.

En voici un autre exemple, en version internationale. On le trouve sur la boîte du QuickTake 100, dont les pilotes avaient été adaptés au Power Macintosh.

Plus rares sont en revanche les logiciels affichant leur compatibilité avec Mac OS X. Nous avons trouvé cette boîte de Heretic II chez Activision. Il faut dire que les logiciels pour Mac OS 9 tournaient parfaitement sous Mac OS X : le travail de mise à jour n’était donc pas une priorité pour beaucoup d’éditeurs.

Activision Heretic II

Allez, un petit dernier pour la route. Il ne vient pas de chez Apple, mais de son grand rival Microsoft et raconte un autre morceau d’histoire. Nous l’avons trouvé sur cette boîte de la première version de PowerPoint, publiée en 1987. Ce n’était pas Microsoft qui avait développé ce logiciel, mais la société Forethought, et il n’était à l’époque conçu que pour le Macintosh. Microsoft, qui venait de racheter Forethought la même année, avait ajouté un sticker pour apposer son nom et une petite phrase publicitaire sur la boîte.

Apple black ADB keyboard clavier noir

Deux claviers noirs

Après notre article « Deux souris noires » où nous avions organisé la rencontre de la souris du Performa 5400 et celle de l’iMac Pro, voici maintenant la rencontre du clavier du même Performa de 1996, et du clavier du Newton MessagePad 2000 commercialisé l’année suivante.

Keyboard MessagePad 2000 - Performa 5400 black

Si le clavier noir du Performa 5400/180 était en tout point identique au clavier beige accompagnant les autres modèles de la gamme, le clavier du MessagePad 2000 était unique en son genre.  Marqué à la fois du logo Newton et de la touche pomme, il était conçu pour être particulièrement compact, et se connectait par un port de type Mini-DIN 8-pin, assez proche du port ADB des Macs, mais évidemment tout à fait incompatible… À notre connaissance, aucune version AZERTY de ce clavier n’eut le temps d’être commercialisée, avant son abandon par Apple dès 1998.

Keyboard Apple Newton MessagePad 2000

Ce clavier ADB noir, c’était quand-même la grande classe, n’est-ce pas ?

Apple black ADB keyboard clavier noir

Présentation du Macintosh par boutons

Adapter son Macintosh à un handicap

Vous peinez à vous servir votre Macintosh en raison de la petite taille des informations s’affichant à l’écran ou de vos difficultés à utiliser le clavier ? Voici quelques astuces pour que votre Macintosh sous Mac OS 8 ou Mac OS 9 s’adapte à votre utilisation.

Commençons par l’écran : les techniques pour améliorer sa lisibilité sont nombreuses. Pensez tout d’abord à réduire le nombre de pixels affichés, en choisissant la résolution minimale (généralement, 640 pixels fois 480). En réduisant le nombre de pixels affichés sur une même surface, vous augmentez leur taille, c’est logique ! Pensez également à modifier la taille des polices du Finder et des menus (dans le Tableau de bord Apparence). Optez pour des polices lisibles (Chicago, Charcoal, Geneva) et évitez les polices fantaisistes ! Pour améliorer la visibilité des icones, pensez à choisir un fond d’écran uni et de couleur claire.

Si cela ne suffit pas, Apple a prévu un outil très performant : il s’agit du tableau de bord “CloseView”, disponible sur tous les CD et disquettes d’installation du système depuis 1984. Ce tableau de bord permet d’agrandir une partie de l’écran, à la manière d’une loupe, avec un grossissement de 2 à 16 fois ! Pour améliorer encore la lecture, il est possible d’afficher l’écran en négatif : le texte apparaît ainsi blanc sur fond noir. Pour installer ce Tableau de bord, il suffit de le glisser depuis le CD fourni avec la machine vers le dossier système. Dès le redémarrage, il est possible de l’activer.

Close View sur Mac OS 8

Close View sur Mac OS 8

Après l’écran, il est temps de passer au clavier et à la souris. Là aussi, quelques astuces peuvent vous simplifier la vie : par exemple, imprimez une liste des raccourcis-claviers de vos applications, pour ne plus devoir utiliser la souris. Il est plus simple de taper Pomme-W que de chercher le sous-menu “Fermer” ! Utilisez également les touches de fonction, pour lancer des applications sans devoir aller les chercher au fond de votre disque dur… Pensez aussi à la présentation par boutons qui vous évite d’utiliser le double-clic.

Présentation du Macintosh par boutons

Une nouvelle fois, Apple a même pensé à ceux qui auraient du mal à utiliser le clavier, et notamment à appuyer sur plusieurs touches à la fois. Sur le CD ou les disquettes d’installation de votre ordinateur, vous trouverez un autre Tableau de bord, appelé “Options d’accès”. Grâce à ce petit outil, vous pouvez paramétrer le fonctionnement des touches spéciales (Pomme, Option, Majuscule). Ainsi, au lieu de devoir appuyer en même temps sur Pomme et “O” pour ouvrir un fichier, il suffit de taper une fois sur Pomme, puis d’appuyer sur la touche O ! Le tableau de bord permet également de remplacer la souris par le clavier numérique (on déplace avec les 8 touches encadrant le 5 et on clique avec cette dernière touche). Enfin, il est possible d’obliger l’ordinateur à ne reconnaître que les touches maintenues appuyées suffisamment longtemps (cela permet d’éviter qu’une frappe involontaire soit prise en compte).

Inside Apple décembre 1983

Publicité : Inside Apple, ImageWriter et Catalyst

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Cette semaine, voici une double page de décembre 1983, la dernière parue dans la série des « Inside Apple » que la marque affectionnait à l’époque. Juste avant le lancement du Macintosh, la marque s’offrait une dernière publicité dans cette série, pour présenter son ImageWriter, dont beaucoup se souviennent comme de la meilleure imprimante matricielle de la marque, avec sa résolution de 140 x 160 points par pouces et ses 120 caractères par seconde. Pour l’acheter, il était possible de demander l’Apple Card, une carte de crédit permettant d’acheter du matériel Apple sans appeler son banquier.

Inside Apple décembre 1983

On remarquera aussi la mention du logiciel Catalyst de Quark (qui n’avait pas encore imaginé Xpress), qui permettait de dupliquer les logiciels de leur disquette vers le disque dur ProFile, afin de ne plus avoir besoin de redémarrer l’ordinateur pour passer de l’un à l’autre. Un bidule assez étonnant, auquel sera greffé plus tard une interface inspirée du Macintosh, très proche de ce qu’on retrouvait avec MouseDesk de Version Soft.

Trois versions des écouteurs d'iPod

Du plastique dans vos oreilles

EarPods, Apple In-Ear, AirPods, les écouteurs tout de blanc vêtu d’Apple font partie de notre quotidien depuis des années. Si aujourd’hui la qualité du son est le principal enjeu de leur conception, il a fallu au départ savoir quels matériaux viendraient chatouiller nos orifices auditifs. Si les robes des iPod et iPhone vont et viennent au grès des mises à jour (acier inoxydable, verre, plastique, aluminium), force est de constater qu’il en va autrement pour les écouteurs. Leur conception suit une évolution linéaire depuis 2001. Qui se souvient de la toute première génération d’écouteurs, livrés entre 2001 et 2002 avec l’iPod de 1ère génération, et sa première révision ? Ceux-ci sont introuvables, et pour cause : le plastique employé sur les zones de jonction entre les écouteurs et le câble, et entre le câble et la prise, est particulièrement sensible aux UV. Il se désagrège, après avoir pris une vilaine teinte brunâtre, qui n’a rien à voir avec un environnement fumeur. Celui des câbles résiste mieux, car bien plus souple que les éléments de liaisons. Enfin, le plastique utilisé en périphérie du haut parleur, plus rigide, reste parfaitement gris et intègre.

La première génération d'écouteurs d'iPod

Dès la seconde génération d’iPod, Apple corrige le tir en utilisant ce même plastique sur les zones de jonction. Le dessin de l’oreillette reste pratiquement identique : le haut parleur, plus large, n’empêche pas une réduction du diamètre général, tandis que la grille de l’oreillette adopte une perforation plus fine. Les câbles sont enrobés par un plastique plus souple que la première génération. Petite anecdote, Apple profite de cette mise à jour pour raccourcir la longueur totale de ses écouteurs : 119cm contre 133 pour le premier modèle. Cela fait tout de même 1km tous les 7142 écouteurs vendus, ou encore 17,5 km d’économie sur les ventes de 2001 (125 000 exemplaires d’iPod 1ère génération).

La seconde génération d'écouteurs d'iPod

Un des gros défauts de ces écouteurs étaient qu’ils tenaient mal à l’oreille. La troisième génération d’écouteurs a remédié à ce problème, à moitié. En effet, qui a oublié ce produit dont le contour du haut parleur cassait au bout de quelques mois d’utilisation ? Apple a donc peu à peu supprimé les plastiques mous sensibles aux UV et à l’usure du temps, jusqu’à concevoir des écouteurs dépourvus de tout plastique de cette sorte : les AirPods. La solution était finalement “simple” : supprimer les câbles, connecteurs et éléments de liaison : merci le Bluetooth. Pour l’accroche de l’oreille, l’aspect lisse et glissant du plastique est compensé par une surface de contact plus importante avec l’oreille.

Trois versions des écouteurs d'iPod
Les trois versions d’écouteurs livrés entre 2001 et 2007
Apple Lawyer in 1982

Question de style (3)

Nous poursuivons notre étude du style contemporain des anciens temps d’Apple. Après le formateur de chez SEEDRIN (future Apple France), puis la joyeuse troupe de chez Calvados (futur Calvacom), nous avons le plaisir de vous présenter l’avocate du guide « Personal Computers in Business », un guide d’achat édité par Apple en 1982. A l’époque, quand on posait un Apple III sur son bureau, on avait intérêt à faire de la place avant !

Apple Lawyer in 1982

Pour ceux qui se poseraient la question, les Deering’s California Codes sont la principale édition des Codes californiens, qui couvrent tous les domaines légaux, du droit public, administratif ou constitutionnel, jusqu’au droit de la famille, de l’agriculture ou de la route. On les trouve neufs chez LexisNexis, ou d’occasion (dans une édition proche de celle de la photo) chez Amazon.

Un souvenir de SEEDRIN sur eBay

Il est plutôt rare de voir passer sur eBay des souvenirs de SEEDRIN, la filiale française d’Apple au début des années 80. Quentin, un de nos lecteurs, nous signale justement aujourd’hui la vente d’un « Questionnaire du candidat revendeur ». Il s’agit d’un formulaire qui permettait à un professionnel de lancer le processus pour devenir revendeur Apple agréé. Ce questionnaire est extrait d’un document de présentation de la marque, le « Dossier du candidat revendeur », dont nous avons déjà présenté quelques images sur un précédent billet de ce blog. Ce dossier n’est malheureusement pas proposé à la vente.

Image : eBay

Quelques informations intéressantes peuvent être glanées dans ce document de huit pages. On y apprend que le chiffre d’affaire indicatif d’un Apple IIe s’élevait à 15.000 francs, quand celui d’un Macintosh XL atteignait 50.000 francs. La mise à prix est de 19,90 euros, auxquels il faudra ajouter les frais de port.

Publicité : pour ceux qui pensaient ne jamais avoir de Mac

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici une série de réclames diffusées lors de la sortie de la gamme Power Macintosh, en 1994. Le principe des quatre visuels était le même : à gauche, une liste des avantages du Power Mac (plus puissant que le Pentium, plug-and-play, compatible avec MS-DOS et Windows et les réseaux d’entreprise, offrant une meilleure productivité et la technologie RISC au même prix…), et à droite, une présentation plus classique de la gamme. Voyez cela comme le Macintosh pour ceux qui pensaient ne jamais avoir de Macintosh.

Apple 1994 ad Power Macintosh
« Je pourrais faire des trucs vraiment cool »

Plusieurs autres visuels étaient utilisés pour la partie gauche de la réclame, tandis que la page de droite ne changeait pas. « Il y a un temps pour changer, et ce temps est arrivé », disait notamment la réclame, citant Bill Machrone de PC Week.

« Enfin, je peux reconnaître que j’ai un Mac à la maison »
Copier le fond courant d'HyperCard

Une astuce pour copier le fond courant d’HyperCard

Dans notre rubrique Astuces : comment (et pourquoi) copier le fond courant quand on crée un nouvelle pile HyperCard ?

Copier le fond courant d'HyperCard

Dans HyperCard, une case à cocher vous permet de « copier le fond courant » quand vous créez une nouvelle pile. Cette option a en fait trois effets : elle copie l’image du fond, les scripts du fond et de la pile, mais aussi les ressources de la pile. Tenez en compte si vous souhaitez par exemple n’utiliser que l’image du fond ou que le script, et pensez à effacer les scripts et ressources dont vous n’avez pas besoin et qui alourdissent inutilement la nouvelle pile !

Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000

Chargeur de piles AA d'Apple

Souvenir : le chargeur de pile Apple

Et vous, avez-vous connu l’époque où Apple commercialisait un chargeur de batteries AA ? Ce chargeur, modèle A1360, fut inscrit au catalogue de la marque de 2010 à 2016, une période où les claviers, souris et trackpads sans fils de la marque étaient conçus pour être utilisés avec des « piles rechargeables », avant que la marque se convertisse aux batteries inamovibles. Vu de l’extérieur, le chargeur ressemblait fortement aux chargeurs d’iPods de tous poils.

Chargeur de piles AA d'Apple

Chargeur de piles AA d'Apple

Les piles s’avéraient être de simples modèles fabriqués chez Sanyo, les Eneloop HR-3UTG, 1.2V et 1900mAh. Des piles dont Apple disait, je cite : « Contrairement à bien des piles réutilisables, celles-ci ont une extraordinaire durée de vie pouvant atteindre 10 ans. Vous allez enfin pouvoir arrêter d’acheter et de jeter des piles alcalines toxiques à usage unique. Les piles fournies avec le kit Chargeur de piles Apple affichent également un minuscule taux de déperdition d’énergie. Stockées pendant un an au fond d’un tiroir, elles conservent 80 % de leur puissance. Vous ne manquerez donc plus jamais de jus quand vous en aurez besoin ».

Chargeur de piles AA d'Apple
Chargeur iPhone 18W 2019, Chargeur iPod 5W, Chargeur de batteries AA, chargeur d’iPod FireWire

Apple expliquait à qui voulait l’entendre que son chargeur était dix fois plus économe que les modèles concurrents. Là encore, je cite le site : « Lorsque le Chargeur de piles Apple recharge vos piles, il en optimise les performances et la durée de vie tout en conservant de l’énergie. Doté d’un système intelligent de gestion de l’énergie, le Chargeur de piles Apple réduit sa consommation une fois que vos piles sont rechargées. C’est donc une des solutions d’alimentation les plus économes en énergie jamais proposées ».

Chargeur de piles AA d'Apple, le site web

La (pléthorique) gamme Apple en 1997

Dans la série « La gamme Apple en… », nous vous avons déjà proposé deux versions de 1984 (avant et après le grand chambardement), la version de Noël 1995, ainsi que la toute petite gamme de 1998, après le grand ménage. Et justement, pour comparer, voici la gamme Apple telle que présentée dans un document officiel de mars 1997, avant le coup de balai. Ce dépliant s’ouvrait sur une belle déclaration d’intention : « Nous devons nous efforcer d’emmener nos utilisateurs vers un niveau plus élevé — une utilisation heureuse et une simplicité de tout, plutôt que la seule simplicité d’utilisation ». En illustration, bien sûr, un gros plan du clavier du Newton eMate 300 avec l’emplacement de son stylet.

Apple Product Line march 1997

Cette brochure se dépliait ensuite en trois grands volets imprimés sur du papier recyclé, que nous vous présentons donc dans leur jus. On commençait avec la gamme Performa et Power Macintosh et leurs cinq formats de boîtiers pour deux types de processeurs (PowerPC 603e et 604e).

Apple Product Line 1997, Performa and Power Macintosh

Venaient ensuite les PowerBook, alors répartis entre le petit 1400 et le gros 3400, avec ou sans écrans à matrice active, en 11 ou 12 pouces. Comme il restait un peu de place, Apple en avait profité pour ajouter son deuxième credo« Nous créons des produits pour offrir une expérience délicieuse à des millions de personnes qui créent, communiquent et apprennent ».

Apple Product Line 1997, PowerBook

Venait ensuite le tour des imprimantes, et il y en avait encore toute une brochette au catalogue. Des Color StyleWriter pour l’impression jet d’encre, une LaserWriter pour l’usage personnel et plusieurs autres LaserWriter, dont un modèle en couleurs, pour l’usage professionnel en réseau.

Apple Product Line 1997, Printers

Vous pensez que c’était déjà bien ainsi ? Allons allons, on n’a même pas encore parlé des écrans. Il y en avait presque autant que des imprimantes. Des Multiple Scan en 14, 15, 17 et 20 pouces, et des AppleVision avec les haut-parleurs intégrés. Le Multiple Scan 15AV avait aussi des haut-parleurs intégrés, mais ce n’était pas pour autant un AppleVision. Comprenait qui pouvait ! Et puis il y avait aussi l’appareil photo numérique QuickTake 150, et deux scanners Color OneScanner, en 600 ou 1200 points par pouces.

Apple Product Line 1997, Displays

Et comme toutes les bonnes choses ont une fin, la brochure se refermait sur la gamme de serveurs. Les Workgroup Servers avaient plutôt pour vocation de s’intégrer au niveau local, et reprenaient le format des Power Macintosh correspondant. Mais Apple disposait aussi à l’époque d’un modèle dédié, le Network Server, capable d’accueillir jusqu’à neuf disques durs (soit 64 Go en tout, c’était énorme !), un lecteur DAT pour les sauvegardes, six ports PCI et deux ports Fast/Wide SCSI (soit 9 périphériques internes et 56 externes !), sans oublier le Fast Ethernet en 100 Mb/s.

Apple Product Line 1997, Servers

On imagine à peine le cauchemar logistique que cette gamme pouvait représenter, sachant qu’Apple proposait également tout un écosystème autour du Newton. Et on comprend mieux pourquoi Steve Jobs avait fait le choix, à son retour, de se concentrer sur une gamme extrêmement recentrée.

Publicité pour le Mac IIvx - La gestion sur Mac

La pub du dimanche – La gestion sur Mac

Le dimanche, c’est publicité ! Et cette semaine, une fois n’est pas coutume, deux publicités de janvier 1992 pour le prix d’une, vantant le Macintosh IIvx, ou plutôt “la soudaine simplicité de la gestion” grâce au Macintosh. Pas très glamour, comme sujet… Etonnantes publicités qui ne citent même pas les logiciels qu’elles présentent : il ne vous reste plus qu’à vous procurer le Guide des Solutions de Gestion pour les PME-PMI chez votre revendeur agréé Apple (tapez 3615 Apple).

Publicité pour le Mac IIvx - La gestion sur Mac

Publicité pour le Mac IIvx - La gestion sur Mac

QuickTime 4 codec in QuickTime 2.5 interface

Une astuce pour QuickTime 4

Dans notre rubrique d’Astuces aujourd’hui, comment contourner l’hideuse interface de QuickTime Player 4, tout en continuant à bénéficier des nouveaux codecs de ce format ?

QuickTime 4 codec in QuickTime 2.5 interface

Vous le savez, l’interface “aluminium brossé” de Lecture QuickTime version 4 ne fait pas l’unanimité. Si vous faites partie des utilisateurs qui ne l’aiment pas, voici une astuce qui vous ravira sûrement : il n’y a rien à modifier ni à jeter. Il vous suffit de trouver une ancienne version de Lecture QuickTime (la version 2.5 marche parfaitement) : sur un CD de magazine, des disquettes d’installation du système, chez un ami qui a gardé un vieux Mac sans le mettre à jour… QuickTime étant gratuit, vous n’encourez aucune sanction : il ne s’agit pas de piratage. Copiez ensuite l’application seule sur votre disque dur (ne remplacez aucune extension ou tableau de bord). Vous pouvez maintenant lire vos films QuickTime avec l’ancien lecteur, en conservant une parfaite compatibilité avec QuickTime 4 et en évitant les inconvénients de son lecteur.

Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.

Publicité Apple Performa 5200: du premier étage, on voit très bien la baie de Singapour

Publicité : la baie de Singapour

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, voici une seconde réclame de 1995 pour le Performa 5200. Nous en avons diffusé une autre la semaine dernière, et nous en diffuserons deux autres au cours des prochaines semaines, sur le même thème du village mondial. C’est toujours CLM/BBDO qui est aux manettes. Et remarquez cette magnifique Peugeot 505 au premier plan. So french !

Publicité Apple Performa 5200: du premier étage, on voit très bien la baie de Singapour

Apple et QuarkXPress

Bon anniversaire, les Power Macs de 1995

Le 7 août 1995, durant la MacWorld Expo de Boston, Apple dévoilait une mise à jour de sa gamme Power Macintosh. Les modèles 7200, 7500 et 8500 venaient remplacer les 7100 et 8100 en milieu de gamme (le très puissant 9500 avait été lancé un peu plus tôt). Le 8500 était un peu moins puissant que le 9500, mais disposait de plus de connectiques dédiées à l’audio et à la vidéo, tellement puissantes que les disques durs de l’époque étaient incapables de délivrer un flux suffisant pour suivre le rythme !

À défaut de vidéo, il était tout de même possible de se mettre à la publication assistée par ordinateur, par exemple en profitant de cette offre proposée en 1996 par Apple France. Un Power Mac 8500/120 avec QuarkXpress pour 40.000 francs TTC, y compris le Système 7.5.3 en Français, c’était cadeau ! Comment ça, un écran ? Ha non, l’écran, monsieur, c’est en supplément !

Apple et QuarkXPress

l'iPod mini 1G, en version Europe et version US.

L’iPod mini au régime

Savez-vous ce qui différencie un iPod mini de première génération US, d’un iPod mini de première génération Europe ? Commercialisé en février 2004 aux États-Unis, il faudra attendre la fin du mois de Juillet pour le voir arriver sur le Vieux Continent. Vous pouvez retrouver toutes les péripéties de cet appareil ici, mais ce qui nous intéresse est bien moins technique. Devant l’augmentation exponentielle de ses ventes, Apple doit rationaliser la distribution de ses appareils, au détriment de l’expérience utilisateur, qui commence dès l’ouverture de l’écrin cubique proposé depuis la première génération d’iPod. Ces quelques mois de casse tête logistique ont donc conduit à un régime sec du coffret de l’iPod Mini, comme l’illustre la photo ci-dessous. On reste malgré tout loin de la boîte de l’iPod Nano de seconde génération, en plastique transparent façon Ferrero Rocher…

l'iPod mini 1G, en version Europe et version US.
Version américaine à gauche ; version européenne à droite
35 Macintosh Advantages Apple 1993

35 avantages du Macintosh (4)

Après les épisodes 12, et 3, voici une nouvelle série d’extraits de la brochure « 35 Macintosh advantages », diffusée par Apple en 1993, qui nous accompagne cette semaine.

Plusieurs pages de cette brochure étaient consacrées à la simplicité de la gestion des fichiers et des applications, là où Windows était encore assez tatillon…

35 Macintosh Advantages Apple 1993

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Tant qu’on était dans le sujet, Apple en profitait pour en remettre une couche sur l’installation et la désinstallation des logiciels. En oubliant de préciser que les fichiers installés dans le « Dossier Système » étaient parfois particulièrement pénibles à identifier et à supprimer…


35 Macintosh Advantages Apple 1993

En vingt-cinquième position, arrivait l’argument-massue. Franchement, vous vous souvenez vraiment que votre Macintosh de 1993 était compatible avec DOS, vous ? Même si on pouvait lire des disquettes formatées pour DOS grâce à l’extension « Échange PC/Macintosh », la plupart des formats de fichiers étaient totalement incompatibles. Même les fichiers en texte simple étaient codés avec des formats différents. Le PDF et le JPEG étaient totalement inconnus, puisqu’inventés l’année précédente !

35 Macintosh Advantages Apple 1993
Allez, la suite demain !
[tous les épisodes :  12, 34, et 5]

A propos d'Hypercard - About box avec Bill Atkinson

Mais où est passé Claris HyperCard ?

Dans un billet précédent, nous évoquions la naissance de Claris, la filiale d’Apple en charge des logiciels tels que MacPaint ou MacWrite. Si elle a veillé aux destinées de ces logiciels durant plus de dix ans,  elle n’a en revanche conservé que quelques mois la pépite d’alors, j’ai nommé HyperCard, le logiciel révolutionnaire du génial Bill Atkinson.

A propos d'Hypercard - About box avec Bill Atkinson

Comme le rappelle Danny Goodman dans son guide The Complete HyperCard 2.2 Handbook, au moment où Apple crée sa filiale Claris, il est prévu de lui confier non seulement HyperCard, mais aussi d’autres technologies logicielles liées au système d’exploitation (on pense notamment à QuickTime). Mais seul HyperCard fait finalement le voyage. Et pour lui, la première conséquence est dramatique : Claris décide d’en faire un logiciel payant, alors qu’il était fourni gratuitement avec tous les Macs. Puis la direction de Claris semble se désintéresser de ce produit, d’autant plus que toute l’équipe de développement n’a pas rejoint la filiale.

Les choses sont tellement compliquées qu’en mars 1993, dans une interview de son PDG Dan Eilers, la revue Infoworld évoque une « relation embrouillée entre parent et enfant au sujet d’HyperCard ». En effet, comme la marque l’avait elle-même annoncé en janvier, Apple venait de réintégrer en son sein les équipes de développement d’HyperCard, qui planchaient sur une version en couleurs de ce logiciel. En effet, dans le même temps, une équipe chez Apple travaillait aux futurs outils de développement liés au système d’exploitation, notamment la technologie AppleScript. Il paraissait logique de les réunir « sous un même toit ».

Finalement, Apple transfèrera HyperCard à Claris sous sa version 2.1, et le récupèrera dès la version 2.2. Résultat : on ne trouve presque plus aucune trace de ce passage d’HyperCard chez Claris. Tout au plus une ou deux images en cherchant bien, comme cette photo issue de la collection de l’internet Macintosh User Group (iMUG) :

HyperCard 2.2 box by Claris

Le blog System Folder avait également exhumé il y a quelques années la fenêtre « Lire les Informations » de Claris Hypercard 2.1 :

Claris Hypercard 2.1 about box

Enfin, de notre côté, nous avons dégoté dernièrement le guide du langage HyperTalk qui a rejoint ainsi la collection de l’Aventure Apple :

Manuel Script Language Guide Hypercard par Claris

Sources : Infoworld (via Google Books) ; Museums Victoria ; MacGénération.

Le Monsieur Macintosh flippant du CD QuickTime

Mais qu’est-ce qui m’a pris d’aller explorer les CD des premières versions beta de QuickTime ? On y trouve évidemment des tas de films dans des résolutions anémiques, avec des timelapse, des extraits de VHS, et des trucs totalement improbables, comme ce Monsieur Macintosh totalement flippant, le genre à filer des cauchemars aux enfants… Pour qu’il reste lisible sur toutes les plateformes, le voici converti en gif animé !

Mister Macintosh Animated GIF

Le plus dingue, c’est que la plupart des films QuickTime sont aujourd’hui illisibles dans le lecteur QuickTime sur un ordinateur récent : seuls les quelques exemples fournis au format MPEG sont encore exploitables sans passer par une solution de virtualisation et un vieux Mac OS…

Apple Brochure Macintosh PowerBook Duo 210 et 230

La brochure du PowerBook Duo en 1993

Aujourd’hui, nous vous présentons une brochure au format double-A4 distribuée en septembre 1993 par Apple France. À cette époque, la gamme PowerBook Duo était encore toute récente : les deux premiers modèles 210 et 230 étaient sortis moins d’un an plus tôt, et n’avaient pas encore été rejoints par les modèles 250 et 270c attendus pour octobre 1993.

Apple Brochure Macintosh PowerBook Duo 210 et 230

Macintosh PowerBook Duo visait à concilier le meilleur des deux mondes : une vraie mobilité du côté du portable, et de vraies capacités supplémentaires dans une station d’accueil restant au bureau. La promesse d’Apple : pas de fichier à reconfigurer, et pas un câble à brancher ! La technologie de branchement d’Apple portait le nom de PowerLatch : elle assurait tout à la fois la connexion des composants électroniques, le branchement physique à l’aide d’un moteur d’entraînement, et la configuration du système.

Dans le détail, on notait la présence d’un écran 9 pouces Supertwist rétroéclairé, affichant 640 x 400 pixels en 16 niveaux de gris : seul le processeur et le disque dur faisaient la différence entre les deux modèles.

Apple Brochure Macintosh PowerBook Duo 210 et 230

Apple pointait les avantages de sa solution, face à celles de ses concurrents, forcément beaucoup moins souples. En plus de PowerLatch, Apple avait développé une solution d’économie de batterie, EverWatch, capable de couper l’alimentation du processeur, du disque dur ou du modem, quand ceux-ci n’étaient pas utilisés.

Apple Brochure Macintosh PowerBook Duo 210 et 230

Le Duo Dock permettait de compléter les capacités de l’ordinateur : un port SCSI, deux ports d’extension NuBus, un port ADB, un port vidéo, un deuxième disque dur au format 3,5 pouces, de la mémoire vidéo supplémentaire, un lecteur de disquettes… Apple proposait deux autres solutions d’extension : l’adaptateur de lecteur pour disposer d’un port ADB et d’un port pour le lecteur de disquettes externe (que nous avons présenté ici) ; et la barre de connexion MiniDock, avec un port vidéo, un port ADB, un port SCSI, deux ports série et un port pour le lecteur de disquettes externe.

Apple Brochure Macintosh PowerBook Duo 210 et 230

Lentille macro Apple QuickTake

Le QuickTake 100, l’œil de Macintosh

Aujourd’hui, nous nous penchons à nouveau sur le QuickTake, le premier appareil photo grand public, présenté par Apple en 1994. Voici ce qu’en disait le magazine Apple News de mars 1994, le surnommant même « l’œil de Macintosh ». Au-delà de ce petit surnom (que nous n’avions jamais lu ni entendu par ailleurs…), l’article est intéressant, car il nous rappelle qu’à l’époque, il fallait expliquer à quoi servait ce nouveau périphérique, permettant d’installer directement sur le disque dur les images grâce à un simple câble, le tout sans aucun surcoût, car il ne nécessitait ni pellicule, ni développement !

Si la prouesse était déjà impressionnante pour l’époque, le résultat n’était cependant pas totalement exploitable, sauf pour un affichage à l’écran, sans prétention. La preuve en image avec cette photo d’un QuickTake 150, réalisée avec son aîné le QuickTake 100, réglé en mode « haute qualité ».

QuickTake 150 taken by QuickTake 100

Pour réaliser cette photographie, nous avons ajouté au QuickTake 100 sa lentille macro optionnelle : un simple accessoire à clipser devant l’appareil de sorte à modifier à la fois l’optique, la visée et la diffusion du flash.

Lentille macro Apple QuickTake
La photographie numérique a fait quelques progrès, depuis le QuickTake 100…
Brochure Apple SEEDRIN MacPaint

Une brochure extraterrestre pour MacPaint

Aujourd’hui, nous vous présentons une petite brochure de SEEDRIN, la filiale française d’Apple, dédiée à MacPaint, son logiciel de Dessin Assisté par Ordinateur. Et même le meilleur programme de création artistique sur un Ordinateur Personnel. Une brochure avec des extra-terrestres tout mignons. Et une capture d’écran réalisée avec un vrai appareil photo devant un vrai écran de Macintosh : pas de Commande-Majuscule-3 à l’époque, surtout que le simple fait de cliquer sur un menu bloquait totalement le système. Comme les extra-terrestres, le multitâche était de la science-fiction à l’époque !

Brochure Apple SEEDRIN MacPaint

Et puisqu’à l’époque il fallait tout expliquer à un public qui n’imaginait même pas ce qu’était une souris, le verso de cette brochure revenait sur les fondamentaux : outils de sélection, pinceaux, remplissage, modification de la taille des objets, miroirs, rotations, typographies, motifs… Autant de fonctions accessibles grâce à la souris et aux menus. Et il ne vous restera plus qu’à générer simplement et rapidement sur papier la reproduction fidèle de votre dessin grâce à l’imprimante ImageWriter.

Brochure Apple SEEDRIN MacPaint

Apple Clear Newton MessagePad 110

Un Newton MessagePad transparent sur eBay

Ce n’est pas parce que l’on fête beaucoup d’anniversaires en janvier qu’il faut oublier de jeter un œil sur eBay, particulièrement riche en surprises ces jours-ci. Voici par exemple un exemplaire plutôt rare d’un Newton MessagePad 110 dans un boîtier transparent. Ce type de boîtier est caractéristique des versions de développement et l’on en croise de temps en temps sur le site d’enchères.

Apple Clear Newton MessagePad 110
Image : eBay
Apple Clear Newton MessagePad 110
Image : eBay

En ce qui concerne plus particulièrement le Newton, certaines sources indiquent que tous les modèles transparents ne sont pas forcément des modèles de développement, puisqu’une série limitée destinée aux développeurs avait été distribuée par Apple. Cela explique pourquoi l’étiquette définitive, avec mention de l’agrément de la FCC, est le plus souvent présente, alors que les prototypes portaient  généralement une mention explicite « Prototype – Not for resale (ne doit pas être vendu) ».

Liens : le Journal du Lapin (1, 2, 3 et 4) ; MyAppleNewton ; MacNN.com ; Gizmodo.

Apple III external drive, not tested for FCC compliance

La FCC ? Rien à faire !

Quand on retourne la plupart des appareils Apple, on remarque immédiatement le logo de la FCC, la toute-puissante Commission Fédérale des Communications (ou « Federal Communications Commission »). C’est une autorité administrative indépendante,  chargée de réguler les télécommunications aux États-Unis. À ce titre, elle autorise la mise sur le marché de tous les appareils susceptibles d’émettre des ondes électromagnétiques, même s’il ne s’agit pas de leur fonction première. Or, dans le domaine informatique, à peu près tous les appareils émettent ce type d’onde : même en quantités négligeables, elles peuvent perturber les autres appareils situés à proximité, notamment les télévisions. C’est pour cela que l’on trouve une certification de la FCC sous la plupart des appareils Apple, comme ce simple lecteur de disquettes externe pour Macintosh.

Apple 800K External Drive FCC approval

Quand elle commercialise son Apple III en 1981, Apple décide de lui adjoindre un lecteur de disquettes, et ne s’embête pas avec de telles considérations. Si l’on retourne le périphérique, voici ce que l’on peut lire : « Cet appareil ne présente pas de garantie de conformité avec les nouvelles règles de la FCC limitant les interférences avec les appareils de radio et de télévision. Utiliser cet appareil dans une zone habitée peut causer des interférences intolérable avec les communications radio, nécessitant l’intervention immédiate de l’utilisateur pour les corriger ». À notre connaissance, c’est non seulement le seul appareil d’Apple à présenter un tel avertissement, mais un cas rarissime dans l’électronique grand-public.

Apple III external drive, not tested for FCC compliance
This equipment has not been tested to show compliance with new FCC rules (47 CFR part 15).

Un Apple IIe transparent

Vous vous souvenez de ces boîtiers transparents pour Macintosh SE, produits par MacEffects au travers d’un projet Kickstarter ? Eh bien sachez que les mêmes doux-dingues proposent un boîtier transparent pour l’Apple IIe (et tout le nécessaire pour y faire tenir un Apple IIGS, pour les amateurs du kit IIGS Stealth).

Si vous avez plein de sous et que vous ne savez pas quoi en faire, vous pouvez actuellement vous offrir sur eBay le premier prototype moulé par l’équipe de MacEffects. Pour la modique somme de 1800 dollars (soit seulement 1500 euros), vous aurez le plaisir de disposer d’une pièce unique, avec son clavier transparent correspondant à un autre projet Kickstarter.

 

Brochure de l'iPod 4G

Publicité : le poids du son

A l’heure des abonnements Apple Music, Deezer, Spotify et des autres, la musique ne pèse plus rien. Associé au Cloud, même la capacité de stockage des appareils connectés n’est plus un facteur déterminant du nombre de morceaux que vous pouvez écouter. Il est donc amusant de voir dans cette brochure de l’iPod de 4ème génération cette allusion au poids de la musique que peut contenir le petit baladeur de 176 grammes seulement :

40 Go, 10 000 chansons, 255 kg de vinyles, 73 kg de cassettes, 48,5 kg de CD.

Brochure de l'iPod 4G

QuickTake 1000 prototype

Les dessous du QuickTake 1000

Connaissez-vous le QuickTake 1000 ? Si ce n’est pas le cas, foncez lire l’entretien que Marc van de Loo nous a accordé pour MacGénération. Vous y découvrirez l’envers du décor, raconté par un membre de l’équipe Apple Industrial Design Group, qui planchait sur les créations d’Apple au milieu des années 90. Et justement, voici un QuickTake 1000 à l’envers, un cliché partagé par Douglas Stanley, un autre membre de l’équipe.

QuickTake 1000 prototype

On remarquera quelques spécificités de ce QuickTake 1000 par rapport aux QuickTake 100 et 150 : un format plus large et un système de fermeture des objectifs moins proéminent, mais toujours directement lié à l’allumage de l’appareil.

Le manuel de Test Drive a Macintosh

Il y a quelques semaines, nous vous avions raconté l’histoire de la campagne publicitaire « Test Drive a Macintosh », au cours de laquelle Apple avait prêté ses premiers Macs à d’hypothétiques futurs clients, à la fin de l’année 1984. Nous vous avions aussi présenté l’étiquette à bagages fournie par Apple à ses testeurs, dont nous disposons dans notre collection.

Aujourd’hui, nous vous présentons le manuel distribué pour l’occasion par Apple à ses testeurs. À l’aide de cette brochure, et éventuellement d’une cassette audio prêtée pour la durée du test, les clients pouvaient découvrir le Macintosh, mais aussi MacWrite, MacPaint, MacProject, ainsi que Multiplan et Charts de Microsoft (qui deviendront Excel après leur fusion).

Cliquez sur l’image pour naviguer en 3D dans cette brochure !

Comme vous le découvrirez si vous parlez un peu anglais, le testeur était invité à vivre le lancement d’un nouveau produit, par la création de mémos, de tableaux, de budget, et d’un planning de lancement. Au passage, il découvrait l’ordinateur, la souris, les menus, le copier-coller, et toutes ces nouveautés du Macintosh qui nous paraissent aujourd’hui tellement naturelles.

Apple précisait que ce livret pouvait être conservé par l’utilisateur, qui devait cependant ramener à la boutique les disquettes, la cassette, la sacoche de transport et, hélas, le Macintosh…

Dernier détail intéressant : le copyright de la marque « Macintosh » était encore crédité, en dernière page, à McIntosh Laboratory, et utilisé par Apple avec l’autorisation de son propriétaire. Nous avons déjà raconté ici l’histoire de cette reprise de la marque par Apple.

Apple MobileMe Cloud Box

Une boîte de Cloud pour MobileMe

C’est tout le paradoxe des années 2000 : pour vendre des services en-ligne, il fallait les faire entrer dans des boîtes en carton. Comme de simples logiciels, ou des films, ou de la musique. Ainsi, en 2009, Apple proposait un an d’abonnement à son nuage MobileMe sous forme d’une petite boîte cartonnée, disponible sur les étals entre son système Mac OS X 10.6 et sa suite de logiciels iWork.

Apple MobileMe Cloud Box

Apple MobileMe Cloud Box

MobileMe, présenté le 9 juillet 2008, succédait aux offres iTools lancées en 2000 et déjà renommées .Mac en 2002. Il s’agissait d’un ensemble de services accessibles depuis le Mac, l’iPhone et Windows : du stockage en ligne (20 Go extensibles), la synchronisation des contacts et calendriers, une bibliothèque partagée pour les photos et vidéos, un espace pour publier son site sur me.com, ou encore l’incontournable Find My iPhone pour géolocaliser son téléphone, y afficher un message ou l’effacer à distance.

 

Apple MobileMe Cloud Box

L’abonnement d’un an coûtait 79 euros pour un compte, ou 119 euros pour l’abonnement familial à partager avec quatre autres utilisateurs. L’accès à MobileMe se faisait par le site www.me.com précédemment occupés par Job1 Group puis par Holiday Channel, Small Seed et bien d’autres……

 

Apple mobile me website french

Le service fermera ses portes le 30 juin 2012, laissant la place à son successeur iCloud, devenu gratuit pour les utilisateurs de macOS et iOS (à l’exception de certains services optionnels comme iTunes Match). Au passage, certaines fonctions disparaîtront, comme l’iDisk (un disque virtuel accessible depuis le Mac comme une simple clé USB), la publication web et la Galerie de photos que l’on pouvait partager avec des tiers.

MobileMe is closed - Apple 2012

Prototypes de Performa 5200 d'Apple

Les prototypes du Performa 5200

En 1995, quand Apple décide d’intégrer un processeur PowerPC dans un ordinateur tout-en-un, elle reprend de zéro le travail de design de son format préféré. Depuis 1984, le Macintosh avait doucement évolué jusqu’au modèle Classic Couleur, encore très proche de l’original, puis vers la série des LC 520 à 580 en 1994, un modèle de transition doté d’un écran 14 pouces sur une base étroite. Dans le livre Apple Design : The Work of Apple Industrial Design Group, on découvre les étapes qui ont marqué la création du Performa 5200.

Prototypes de Performa 5200 d'Apple

Performa 5200 d'Apple

Nous avons déjà présenté quelques extraits de cet excellent ouvrage sur ce blog : un projet d’ordinateur à porter au poignet, un prototype de Macintoshquelques projets d’ADB Mouse II et un prototype de bureau de change !

Apple III brochure 1981

Une brochure pour l’Apple III

Aujourd’hui, nous vous présentons une brochure éditée en octobre 1981 pour vanter les mérites de l’Apple III. Une machine sur laquelle Apple avait fondé de grands espoirs, puisqu’elle devait prendre la relève de l’Apple II présenté en juin 1977 et amélioré en juin 1979.

Apple III brochure 1981

Dès la couverture de cette brochure, on était fixés sur le design novateur de cette machine. Le clavier était positionné plus bas que sur l’Apple II, dégageant de l’espace pour positionner un lecteur de disquettes intégré en façade de l’ordinateur. Le clavier faisait cependant partie intégrante de la machine (le Lisa sera le premier ordinateur Apple à proposer un clavier séparé).

Apple III brochure 1981

Dans les pages intérieures, Apple cherchait à convaincre ses lecteurs de la nécessité d’utiliser un Apple III pour faire face à un monde où tout passe de plus en plus vite : les idées, les opportunités, et le temps pour prendre des décisions. L’Apple III y était décrit comme un ordinateur pour les professionnels, les manageurs, les entrepreneurs, les administrateurs. En effet, à l’époque, Apple voulait maintenir une gamme Apple II pour le grand-public.

Apple III brochure 1981

L’Apple III y était décrit comme un ordinateur compact, bien que ceux qui en conservent un dans leur garage n’auraient pas précisément utilisé ce terme-là pour décrire une machine de 12 kilogrammes et 45 centimètres de côté… Il est vrai cependant que l’Apple III offrait en interne certaines fonctions bien pratiques, comme un port dédié à l’imprimante Silentype, un port série pour connecter un modem, un port vidéo double résolution (24 lignes de 80 caractères), ou encore un port permettant de chaîner trois lecteurs de disquettes externes.

Apple III brochure 1981

On apprend dans cette brochure que l’Apple III respectait la nouvelle norme IEEE relative aux calculs en virgule flottante sur 32 bits, responsable aussi bien du calcul des arrondis que de la gestion des erreurs comme la division par zéro (peut-être s’agissait-il d’une pré-version de la norme IEE 754 finalisée en 1985 ?).

Apple III brochure 1981

L’écran conçu pour l’Apple III (une première pour la marque) disposait d’un film anti-reflet, lui donnant une drôle de finition mate et légèrement texturée. Bien entendu, l’Apple III se mariait parfaitement au disque dur externe ProFile de 5 Mo, qui sera recyclé deux ans plus tard pour le Lisa

Apple III brochure 1981

Apple Macintosh Plus Keyboard port

Bon anniversaire, le Macintosh Plus !

Encore un anniversaire à souhaiter en janvier ! Aujourd’hui, 16 janvier, c’est au Macintosh Plus de souffler ses bougies. 1986 – 2019, déjà trente-trois ans, le temps passe, pour cette petite machine emblématique.

Apple Macintosh Plus Logo Label

Le Macintosh Plus, c’était le Macintosh parvenu à maturité, près de deux ans après le premier Macintosh. Enfin, il était équipé de suffisamment de mémoire vive pour faire oublier le Lisa qui l’avait précédé et qui était jusqu’alors nécessaire pour développer des programmes pour le Macintosh. Enfin, il obtenait un port SCSI à même de lui ouvrir les portes de tout un monde de périphériques additionnels. Avec l’imprimante Laser Writer présentée l’année précédente, avec son lecteur de disquettes 800 Ko, avec son nouveau format de fichiers HFS, avec son clavier étendu, il disposait enfin d’arguments solides pour s’attaquer au marché de l’entreprise.

Apple Macintosh Plus Keyboard port
Du SCSI, oui, mais pas encore d’ADB : on branchait le clavier en façade !

Comme nous l’avons rappelé en décembre dernier, le Macintosh Plus a été la machine Apple restée le plus longtemps au catalogue : 1826 jours avant d’être remplacée par le Macintosh Classic en 1990. Seul le Mac Pro a fait mieux depuis… Le Macintosh Plus a notamment connu le passage du beige au gris platinum qui accompagnera la gamme Apple de 1988 à 1998.

Apple Macintosh Plus Platinum mouse

Lire les informations d'une application sur Mac

Souvenir – La mémoire souhaitée

Vous souvenez-vous qu’avant MacOS X, l’utilisateur était libre d’allouer à chaque application la quantité de mémoire vive qu’il souhaitait ? C’était le genre de liberté dont on aurait bien aimé se passer, et qui était héritée directement du premier Macintosh. L’éditeur du logiciel indiquait un niveau de mémoire vive conseillé, et on réglait soi-même le niveau minimum de mémoire vive disponible en-dessous duquel l’application refusait de se lancer, et le niveau de mémoire que l’on souhaitait allouer au logiciel.

Lire les informations d'une application sur Mac

Et là, les plus jeunes lecteurs se demandent : « Mais pourquoi ? ». Et en effet, il paraît aujourd’hui logique que chaque logiciel se débrouille avec le système en fonction de ses besoins à un instant T. Mais à l’époque (jusqu’au remplacement de Mac OS 9 par MacOS X, en 2001), le Système ne s’occupait pas de ça. Chaque logiciel encombrait une quantité donnée de mémoire vive, même s’il n’en avait pas besoin. Et si l’utilisation du logiciel nécessitait plus de mémoire, le logiciel quittait, dans le meilleur des cas après un avertissement préalable ; dans le pire des cas, sans rien dire, et avec un plantage généralisé !

Mémoire vive PowerPoint presque saturée

Appuyez sur la touche située immédiatement à droite de la touche majuscule

Comment Apple reconnaît les claviers inconnus

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Apple vous fait appuyer sur la touche située immédiatement à droite de la touche majuscule, quand vous connectez un nouveau clavier à votre Macintosh ? Tout simplement parce que c’est le meilleur moyen de différencier les trois types de claviers standardisés. Sur un clavier ISO (utilisé par notre disposition AZERTY ou le QWERTY anglais), la touche majuscule est très courte, et on appuie donc sur sa voisine la touche « > < », qui porte le code 0x3c. Or cette touche est désactivée sur un clavier ANSI (le standard utilisé par le QWERTY américain) où la touche majuscule est beaucoup plus longue.

Appuyez sur la touche située immédiatement à droite de la touche majusculeEt pour différencier le clavier ANSI du clavier japonais JIS, qui ont tous les deux la même touche Majuscule à gauche, le Mac fera répéter l’opération de l’autre côté : le clavier JIS a une touche majuscule droite très courte, qui laisse la place à une touche supplémentaire. Si vous voulez tout savoir sur les claviers, vous pouvez retrouver sur le Club iGen notre série de six articles consacrés aux claviers, leur histoire, leurs technologies et leurs secrets.

La MacTable de ScanCo en 1986

La MacTable, la vraie !

Quand on voit le prix qu’Apple s’autorise à fixer pour une chiffonnette ou un pied d’écran, on n’imagine même pas ce qu’elle demanderait si elle fabriquait elle-même des tables pour ses ordinateurs (on me signale dans le fond que les tables des Apple Stores sont estimées entre 10 et 30.000 dollars pièce, ça donne une indication).

Du milieu des années 80 au milieu des années 90, on pouvait trouver des tables dédiées au Macintosh et fort logiquement dénommées « MacTable », mais ce n’était heureusement pas Apple qui les fabriquait, c’était l’entreprise ScanCo. Une première référence était apparue en 1986, spécialement pour le petit Mac tout-en-un. La machine était retenue penchée en arrière (pour bien se casser le cou sans doute) et il y avait de la place pour des périphériques et même pour une ramette de feuilles perforées pour l’ImageWriter.

La MacTable de ScanCo en 1986

En 1988, une deuxième référence était apparue, plus adaptée au nouveau Macintosh II et à l’imprimante LaserWriter.

La MacTable de ScanCo en 1988

Vers 1993-1994, on trouvait encore toute une gamme de la marque : PowerTable en 29 ou 38 pouces (299 à 349 dollars), MacTable en 46 ou 58 pouces (349 à 379 dollars).

Spartacus french ad

Une autre publicité « New Macintosh »

Nous vous parlions il y a quelques jours de la brève existence d’une campagne de publicité « New Macintosh » ayant précédé « Think Different » en France, en 1997. En voici un autre exemple, pour un modèle des plus emblématiques : le Spartacus, ou Twentieth Anniversary Macintosh. « Quand vous aurez fini de le regarder, n’oubliez pas de l’allumer », disait-elle. Imaginez un peu : cet ordinateur à 50.000 Francs pouvait, grâce à Mac OS 8, vider la corbeille et imprimer un document en même temps !

Spartacus french ad

WildCard for Apple II

WILD, le code créateur d’HyperCard

Sur Mac comme sur PC, tous les logiciels et leurs documents disposent d’un code créateur qui permet au système de les associer entre eux. Ce code créateur est composé de quatre caractères choisis par le développeur, et composent une chaîne qui ne doit pas avoir déjà utilisée pour un autre logiciel. Certains de ces codes sont tout à fait logiques, comme MPNT pour MacPaint, MSWD pour Microsoft Word, VtPC pour VirtualPC ou SITx pour Stuffit Expander. Mais comment expliquer qu’HyperCard utilise le code créateur « WILD » ?

Ce logiciel, véritable environnement révolutionnaire de développement, de multimédia et d’automatisation, fut livré avec tous les Macs dès 1987. C’est Bill Atkinson, le génial papa de QuickDraw et MacPaint, qui imagina ce logiciel qui, encore aujourd’hui, n’a pas d’équivalent. Il offrait des fonctions dignes d’un outil de script et de programmation, d’une base de données, d’un logiciel de diaporamas, d’un navigateur web, d’une bibliothèque d’images, d’un logiciel de dessin, d’un tableur…

HyperCard

Quand il commence à développer son logiciel, Bill Atkinson lui donne le nom de « WildCard », ou Joker. Mais au moment où le projet prend vraiment forme, Apple est en procès avec une entreprise qui commercialise une carte d’extension pour l’Apple II, justement appelée « Wild Card », permettant de dupliquer des disquettes en contournant toutes les mesures de sécurité anti-copie.

WildCard for Apple II

Dans ces conditions, il était évidemment compliqué de solliciter l’entreprise poursuivie, pour obtenir de sa part un accord sur l’utilisation de la marque déposée « WildCard »… C’est ainsi que Chris Espinosa, l’un des premiers employés d’Apple, propose le nom d’HyperCard. Et la marque déposée « HyperCard » voit le jour le 22 juillet 1987. Le code créateur, déjà profondément inscrit dans l’application et dans ses piles, reste quant à lui inchangé.

Sources :
Bill Atkinson lui-même (Fora TV sur YouTube)
La marque déposée HyperCard à l’office américain des brevets

Macintosh Performa 5430, 5440 et 5280 Brochure Apple Japon

Des Performas exotiques

Au Pays du Soleil Levant, on ne fait rien comme les autres. Ainsi, là-bas, Apple avait confié la commercialisation de ses ordinateurs à Canon, et avait créé ses propres brochures comme celle du Macintosh IIcx.

Mieux, la filiale japonaise d’Apple avait décliné à sa sauce la numérotation des modèles de la gamme Performa. Pas de barre oblique et de fréquence de processeur là-bas : chaque modèle disposait de son propre numéro. Ainsi, notre 5400/180 s’appelait chez eux 5440, tandis que son petit frère le 5400/160, s’appelait le 5430.

Macintosh Performa 5430, 5440 et 5280 Brochure Apple Japon

 

Même punition pour les Performa 6400/180 et 6400/200 qui avaient pris le nom de Performa 6410 et 6420. Après tout, vu le bazar dans la numérotation des modèles Apple à l’époque, on n’était plus à ça près…

Macintosh Performa 6410 et 6420 Brochure Apple Japon

Apple Macintosh LC 475 publicité

Publicité : L’ordinateur qui fait télécopieur et minitel

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, une publicité de 1994 pour le Macintosh LC 475. Il s’agissait du dernier Mac au format « boîte à pizza », après la série des LC, et du premier modèle autorisant la mise à jour vers les processeurs PowerPC (Apple proposera une carte de mise à jour basée sur un PowerPC 601 à 50 Mhz). Proposé avec un écran Apple Trinitron, bien meilleur que son prédécesseur l’écran Performa Plus, il devenait capable grâce au modem AppleDjinn, d’offrir des fonctions de Minitel et de fax.

Apple Macintosh LC 475 publicité

Magic Trackpad d'Apple posé sur un PowerBook

Bon anniversaire le Magic Trackpad !

Le 27 juillet 2010, Apple présentait un nouvel accessoire pour sa gamme Macintosh : un trackpad sans fil, visant à remplacer la souris pour les utilisateurs préférant ce mode de pointage jusque-là réservé au monde des ordinateurs portables.

Magic Trackpad d'Apple posé sur un PowerBook

Ce trackpad en verre et en aluminium utilisait une astuce toute simple pour repérer le « clic » de l’utilisateur : c’est l’ensemble du trackpad qui s’abaissait sous la pression, appuyant sur deux capteurs situés sous le dispositif. Ce premier modèle a été remplacé le 13 octobre 2015 par le Magic Trackpad 2. Ce modèle s’alignait sur le nouveau design de la gamme, et sur sa nouvelle tarification, avec un prix bondissant à 149 dollars…