Apple Test Drive a Macintosh, Livret, Cassette, Disquettes

Le kit de Test Drive a Macintosh

Nous vous avons déjà parlé à plusieurs reprises de l’opération Test Drive a Macintosh, durant laquelle Apple prêtait un Macintosh à ses futurs clients durant vingt-quatre heures, pour les convaincre d’en acheter un ensuite. Nous vous avons ainsi présenté le manuel qui accompagnait le Macintosh pour guider l’utilisateur durant sa découverte de la machine, le film publicitaire qui présentait cette campagne, ou l’étiquette à bagages qu’Apple offrait à ses futurs clients.

Nous avons réuni sur une photo le kit qui était mis à disposition des utilisateurs. Le livret, mais aussi les disquettes contenant les démonstrations de logiciels, et la cassette audio qui était un type de mode d’emploi assez classique chez Apple à l’époque : nous vous avons déjà parlé sur l’Aventure Apple de la cassette enregistrée par Kriss.

Apple Test Drive a Macintosh, Livret, Cassette, Disquettes

Les disquettes portent les marques du temps qui est passé depuis 1984. C’est le cas de beaucoup de disquettes de l’époque chez Apple, même celles conservées précautionneusement. La responsabilité de la décoloration du papier est sûrement à chercher du côté de la couche autocollante… Remarquez que dès 1984, Apple mettait en avant Multiplan et Chart, les deux logiciels de Microsoft qui fusionneront plus tard pour devenir Excel.

Apple Test Drive a Macintosh, Disquettes

Mac OS X Finder 2001

Dix-huit ans plus tard…

Beaucoup de choses ont évolué dans Mac OS X depuis son lancement officiel en 2001. Certaines n’ont plus grand chose à voir avec la vision de l’époque. D’autres ont finalement peu évolué, comme la palette de personnalisation de la barre d’outils qui orne toutes les fenêtres du Finder. On retrouve aujourd’hui la même philosophie qu’en 2001, avec les « éléments favoris » à faire glisser ou « l’ensemble par défaut » à sélectionner.

Mac OS X Finder 2001

Remarquez au passage la case allongée, en haut à droite des fenêtres : elle permettait d’afficher ou masquer la barre d’outils, dans le Finder comme dans beaucoup d’autres applications. Cette case disparaîtra avec Mac OS X 10.7 Lion en 2011, au profit d’une fonction de bascule en plein écran.

Mac OS X Finder 2019

Apple original Lisa Mouse on eBay

Encore des souris de Lisa sur eBay

Si le cœur vous en dit, et si le portefeuille s’y prête, c’est peut-être le moment d’acquérir une véritable souris originale de Lisa, ce précurseur du Macintosh commercialisé avec difficultés en 1983. Nous vous en avions déjà présenté une sélection juste avant Noël, mais de « nouveaux » modèles sont arrivés.

En voici par exemple un modèle numéroté 6844, que son propriétaire propose à 678 euros, plus 20 euros de frais de port.

Apple original Lisa Mouse on eBay

Il y en a également une seconde, numéro de série 12552, à un prix similaire — comptez quand-même toujours 600 dollars, ou 700 euros avec les frais de port et d’importation…

Apple original Lisa Mouse on eBay

Cette souris avait été dessinée par Bill Dresselhaus, le designer du premier Lisa. Parmi les différences avec le modèle du Macintosh, il y a cette bille qui était en métal recouvert de caoutchouc pour le Lisa, alors que son successeur se contentait d’une sphère toute en caoutchouc.

Apple original Lisa Mouse on eBay

Schéma éclaté de l'Apple II

Bon anniversaire l’Apple II

16 avril 1977 : l’Apple II, le premier ordinateur d’Apple conçu et produit de manière industrielle par la toute jeune entreprise, est présenté lors de la West Coast Computer Faire à San Francisco. Apple en proposa deux versions, équipées de 4 ou 48 ko de mémoire vive, facturées respectivement 1298 $ et 2638 $, et livrées à partir du 10 juin 1977. Ses successeurs resteront au catalogue jusqu’en novembre 1993.

Schéma éclaté de l'Apple II

Résultat de recherche d'images pour "quartzo 1/43 porsche apple" 1/43 Porsche 935 K3 - Apple Computer - Quartzo

Une toute petite Porsche Apple

Suite à notre article relatif à la Porsche 935 ayant participé aux 24 heures du Mans en 1980 sous les couleurs d’Apple, un lecteur sympa nous a fait parvenir cette reproduction au 1/43e produite par Quartzo.

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À cette occasion, nous nous sommes aperçus d’un détail qui nous avait auparavant échappé : les roues de cette voiture sont dotées de jantes aux couleurs personnalisées : bleu, jaune, orange et violet ! Après vérifications, celle ayant participé aux 24 heures du Mans avait bien les quatre roues identiques, avec des jantes à branches jaunes. En revanche, lors de ses autres apparitions, notamment au Grand Prix du Los Angeles Times de 1980, la voiture était effectivement équipée de jantes pleines et colorées.

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En tout cas, un grand merci à notre fidèle lecteur pour cette sympathique attention. Si vous aussi vous souhaitez nous faire parvenir une brochure, un accessoire, un iMac Pro tout neuf, ou vous débarrasser d’une collection Apple qui prend la poussière, visitez notre page de contact !

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Apple 1993 ad - System 7 - File sharing

Publicité : le partage de fichiers du Système 7

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous proposons cette page de 1993, qui vante le partage de fichier du Système 7 sur Macintosh pour répondre à la question : Comment assembler trois mois de recherche en moins d’une minute ? Une raison parmi celles qui ont déjà convaincu cinq millions d’utilisateurs de passer au Système 7 et à ses 6000 applications, d’après la publicité.

Apple 1993 ad - System 7 - File sharing

Apple Watch + System 7.5 gift

Mettez à jour votre Mac, recevez une Apple Watch en cadeau !

Aujourd’hui, mettre à jour son Macintosh ne coûte rien : Apple diffuse gratuitement les mises à jour de son système macOS depuis la version 10.9 de 2013. Mais en contrepartie, pour obtenir une Apple Watch, il faut sortir le porte-monnaie.

Au printemps 1995, c’était tout l’inverse : mettre à jour son Macintosh vers le Système 7.5 vous coûtait 99 dollars, mais pour ce prix, Apple pouvait vous offrir une Apple Watch ! Il s’agissait d’une opération promotionnelle, et d’une simple petite montre publicitaire comme Apple en proposait à l’époque. Et vous pouviez opter pour un autre cadeau : le logiciel Conflict Catcher, très utile pour gérer les extensions qui enrichissaient le système d’alors, au prix parfois de pénibles incompatibilités.

Apple Watch + System 7.5 gift

Apple color logo Keynote

Pendant ce temps, chez Apple…

Alors voilà. Encore un Keynote de passé. On a quoi ? Une Apple Watch en titane. Comme au bon vieux temps du PowerBook G4 Titanium, en juin 2011. Espérons que le revêtement tiendra mieux qu’à l’époque !

Apple Watch Titanium

PowerBook G4 Titanium

On a aussi un iPhone en aluminium en plein de couleurs, comme au bon vieux temps des iPods shuffle de 2010. Mais ceux-ci n’étaient pas en aluminium recyclé : les temps changent !

ipod couleurs

Et on a enfin un iPhone 11 Pro dont le processeur peut résoudre mille milliards d’opérations par seconde ! Pour le coup, c’est mille fois plus que ce bon vieux Power Macintosh G4 de 1999 ! Mais lui, il bouffait 200 watts et pesait 13 kilos !

G4 processor

Gigaflops

PowerBook 100 Backup Battery

L’interrupteur de stockage à long terme du PowerBook 100

À une époque où les produits Apple sont fournis avec une batterie inamovible, et où la plupart de nos appareils ne sont jamais vraiment éteints, il peut être surprenant de constater que le premier « vrai » ordinateur portable d’Apple, le PowerBook 100, disposait d’un interrupteur dédié au stockage à long terme. Pas possible de le rater, une grande étiquette sur le plastique d’emballage invitait à changer sa position au déballage.

PowerBook 100 Battery Switch Long-Term Storage

Et en effet, on trouvait à l’arrière de la machine un interrupteur unique dans l’histoire des portables d’Apple, à manipuler avec le bout d’un stylo. Cet interrupteur permettait de déconnecter physiquement la batterie, opération rendue nécessaire par la nature même de celle-ci. Le PowerBook 100 embarquait en effet une batterie au plomb, alors que ses grands frères numérotés 140 et 170 étaient équipés d’une batterie Nickel-Cadmium.

PowerBook 100 Battery Switch Long-Term Storage

Comme on le découvre dans le manuel de l’utilisateur, le PowerBook 100, même éteint, continuait d’utiliser une petite quantité de courant, risquant donc d’épuiser totalement la batterie. Or les batteries au plomb détestent être totalement déchargées, cela fait partie de leurs principales causes de dégradations. Pour un stockage de longue durée, Apple recommandait donc de déconnecter la batterie au moyen de cet interrupteur, en avertissant toutefois que les informations en mémoire vive seraient perdues, tout comme les réglages de l’horloge du système. Il fallait aussi éviter de dépasser les six mois de stockage, au risque sinon de ne pas pouvoir recharger à nouveau la batterie !

PowerBook 100 Battery Switch Long-Term Storage

35 Macintosh Advantages Apple 1993

35 avantages du Macintosh (5)

Après les épisodes 12, 3 et 4, voici une dernière série d’extraits de la brochure « 35 Macintosh advantages », diffusée par Apple en 1993, qui nous a accompagnés cette semaine.

Après avoir longuement parlé du système et des applications, Apple passait encore un peu de temps à nous vanter les avantages du Macintosh sur les PC équipés de Windows 3. Au passage, la pomme se permettait de se payer la poire d’IBM, qui avait confié à une petite équipe le développement du PC, sans même disposer d’un système d’exploitation, qu’elle avait dû acquérir auprès d’une minuscule entreprise appelée Microsoft, qui elle-même était allé acheter un système nommé QDOS (acronyme dont on dit qu’il signifiait Quick and Dirty Operating System, que l’on traduirait par Système d’exploitation vite fait, mal fait…).

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Après quelques paragraphes liés à l’évolutivité du Macintosh (si, si !) ou à la compatibilité des Macs entre eux, Apple expliquait comment un Mac disposait de six fois plus d’espace libre sur son disque dur, qu’un PC équipé des mêmes logiciels.

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Et puis les Macs étaient beaucoup plus puissants que les PC du marché. Jugez plutôt sur ce diagramme, qui nous rappelle les plus belles heures de la guerre entre les PowerPC et les Pentium. À l’époque, on se contentait des 68040 de chez Motorola, auxquels Intel opposait ses 80486. Les tests consistaient à mesurer les temps nécessaires à diverses opérations dans des applications réelles, comme Word, Excel, PageMaker ou Illustrator.

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Et tout ça, bien évidemment, pour moins cher, puisque le PC nécessitait de nombreuses et coûteuses options pour être aussi polyvalent que le Macintosh. Ainsi, le Gartner Group évaluait que sur une durée de cinq ans, en incluant le coût des logiciels, de la maintenance, et de l’apprentissage des logiciels, un Macintosh coûtait 24.824 dollars, contre 29.453 pour un PC sous Windows, et 35.233 pour un PC sous DOS. Ça faisait cher quand-même…

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Cette fois-ci, c’est fini !

Apple III brochure 1981

Une brochure pour l’Apple III

Aujourd’hui, nous vous présentons une brochure éditée en octobre 1981 pour vanter les mérites de l’Apple III. Une machine sur laquelle Apple avait fondé de grands espoirs, puisqu’elle devait prendre la relève de l’Apple II présenté en juin 1977 et amélioré en juin 1979.

Apple III brochure 1981

Dès la couverture de cette brochure, on était fixés sur le design novateur de cette machine. Le clavier était positionné plus bas que sur l’Apple II, dégageant de l’espace pour positionner un lecteur de disquettes intégré en façade de l’ordinateur. Le clavier faisait cependant partie intégrante de la machine (le Lisa sera le premier ordinateur Apple à proposer un clavier séparé).

Apple III brochure 1981

Dans les pages intérieures, Apple cherchait à convaincre ses lecteurs de la nécessité d’utiliser un Apple III pour faire face à un monde où tout passe de plus en plus vite : les idées, les opportunités, et le temps pour prendre des décisions. L’Apple III y était décrit comme un ordinateur pour les professionnels, les manageurs, les entrepreneurs, les administrateurs. En effet, à l’époque, Apple voulait maintenir une gamme Apple II pour le grand-public.

Apple III brochure 1981

L’Apple III y était décrit comme un ordinateur compact, bien que ceux qui en conservent un dans leur garage n’auraient pas précisément utilisé ce terme-là pour décrire une machine de 12 kilogrammes et 45 centimètres de côté… Il est vrai cependant que l’Apple III offrait en interne certaines fonctions bien pratiques, comme un port dédié à l’imprimante Silentype, un port série pour connecter un modem, un port vidéo double résolution (24 lignes de 80 caractères), ou encore un port permettant de chaîner trois lecteurs de disquettes externes.

Apple III brochure 1981

On apprend dans cette brochure que l’Apple III respectait la nouvelle norme IEEE relative aux calculs en virgule flottante sur 32 bits, responsable aussi bien du calcul des arrondis que de la gestion des erreurs comme la division par zéro (peut-être s’agissait-il d’une pré-version de la norme IEE 754 finalisée en 1985 ?).

Apple III brochure 1981

L’écran conçu pour l’Apple III (une première pour la marque) disposait d’un film anti-reflet, lui donnant une drôle de finition mate et légèrement texturée. Bien entendu, l’Apple III se mariait parfaitement au disque dur externe ProFile de 5 Mo, qui sera recyclé deux ans plus tard pour le Lisa

Apple III brochure 1981

Présentoir iPod 2001 Apple

Les présentoirs des premiers iPod sur eBay

Surprise ! Près de dix-neuf ans après la sortie de l’emblématique baladeur d’Apple, un présentoir pour les revendeurs Apple vient d’apparaître sur eBay. Sous la plaque de plexiglas, on trouve une feuille explicative, présentant les caractéristiques exceptionnelles du bidule : sa connexion FireWire ultra rapide, sa batterie, les écouteurs à aimants Néodynium, et son disque dur de 5 Go. Les lecteurs attentifs trouveront au moins six fautes dans les quatre phrases du document ! Le vendeur précise également que le papier explicatif est assez pixellisé. Il pense se souvenir qu’à l’époque, Apple Belgique imprimait ses propres documents pour s’adapter aux trois langues parlées dans le pays (et vu le nombre de fautes, le document a sans doute été rédigé par un vendeur pas très à l’aise avec la langue de Jean-Jacques Goldman).

Présentoir iPod 2001 Apple

Le vendeur belge précise que l’iPod fourni n’est pas un modèle original (il est équipé d’un disque dur de 10 Go), et qu’il est en panne. En contrepartie, le présentoir est fourni avec son carton d’origine siglé MARCOM (Marketing Communication, la branche de communication interne d’Apple), ainsi qu’avec le mode d’emploi permettant de l’assembler.

Apple MARCOM ipod présentoir

Si vous préférez les couleurs vives, vous pouvez vous tourner vers l’autre présentoir proposé par le même vendeur : le modèle dédié à l’iPod de troisième génération. Cet iPod de 2003 adoptait la nouvelles disposition de boutons, alignés sous l’écran, et le port Dock remplaçant la prise FireWire. Là encore, le carton d’origine est fourni avec le présentoir.

iPod 3G 2003 ipod

1997 MessagePad 2000 Apple Newton Ad

Publicité : Newton, l’ordinateur de poche qu’on peut vraiment utiliser

Le dimanche, c’est publicité ! Et cette année, c’est publicité en anglais… Aujourd’hui, nous vous présentons une publicité de 1997 pour le Newton MessagePad 2000, l’avant-dernier modèle de la gamme, présenté en mars 1997 (le dernier, numéroté 2100, sortira en novembre de la même année). À l’époque, bien qu’on imagine que la décision d’abandonner la gamme était déjà dans toutes les têtes à Cupertino, Apple était fière de présenter « le premier ordinateur de poche que l’on peut vraiment utiliser ». Un écran rétroéclairé à 16 niveaux de gris qui permet de lire une page web ou un fax pleine page, utilisable verticalement et horizontalement ; un processeur RISC à 160 Mhz ; deux ports PCMCIA ; trois à six semaines d’autonomie sur deux piles AA ; un micro et un haut-parleur ; un clavier optionnel ; et plein de logiciels !

1997 MessagePad 2000 Apple Newton Ad

Apple le Magazine 1993, PowerBop

Le PowerBop présenté par Apple

Le PowerBop, c’est un classique de l’Aventure Apple. L’exemplaire de notre collection a été disséqué dans une page du site qui lui est dédiée, pour le plus grand intérêt de nos lecteurs évidemment. Pour se remettre dans l’ambiance, voici la double-page de la revue de propagande Apple le Magazine de Juillet-Août 1993. On y apprend tout ce qu’il faut savoir sur cette machine, avec même une petite coquetterie de la rédaction : l’exemplaire photographié porte le nom de « PowerBop » en façade, alors que les exemplaires commercialisés se contenteront de la mention « PowerBook 180 » habituelle…

Apple le Magazine 1993, PowerBop

Apple le Magazine 1993, PowerBop

Là où la rédaction ne s’était pas trompée, c’était dans l’espoir que les technologies de communication sans-fil révolutionneraient l’utilisation des micro-ordinateurs d’ici à l’an 2000. C’est le 21 juillet 1999 qu’Apple présentera l’iBook et sa technologie wi-fi « AirPort ». Seulement six ans après le PowerBop !

Jasmine BackPac for Macintosh hard drive

Un disque dur – sac à dos pour le Macintosh

On vous a déjà présenté des sacs pour transporter le Macintosh : c’était un classique avant qu’Apple ne crée un Macintosh Portable puis une gamme PowerBook. Mais un sac à dos pour le Macintosh lui-même, avouez que c’est plus rare. C’était l’idée du Jasmine BackPac, un subtil jeu de mot associant BackPack (le sac à dos) et le Mac. Une manière, comme le disait la publicité, de laisser derrière soi ses problèmes de stockage !

Jasmine BackPac for Macintosh hard drive

Le BackPac était donc un disque dur SCSI de 20 à 100 Mo qui s’intégrait parfaitement avec le Macintosh. Là où la plupart des autres constructeurs prévoyaient de positionner leur disque dur externe sous le Mac, Jasmine Technologies avait eu l’idée de le fixer derrière la machine. Pour l’installer, il n’y avait rien de plus simple : il suffisait de débrancher le Mac, d’ôter deux vis et la pile de sauvegarde, et de fixer le disque en tournant ses vis avec une pièce de monnaie. Le port SCSI était parfaitement positionné, tout comme l’alimentation électrique, permettant d’allumer le Mac et le disque dur d’un seul geste.

Jasmine BackPac for Macintosh hard driveGrâce à une vente actuellement proposée sur eBay, on peut apprécier de près le travail des ingénieurs de Jasmine Technologies (qui avaient même pensé aux petits logements pour les vis retirées du Macintosh), et le manque d’originalité de leur graphiste qui avait (comme d’autres avant lui) repiqué le dessin « Picasso » accompagnant le premier Macintosh. Comme Apple avait tout à la fois déplacé le port SCSI et l’interrupteur et fait disparaître la pile de sauvegarde en passant du Macintosh Plus au Macintosh SE, on remarquera que Jasmine Technologies avait adapté son boîtier lors du changement de modèle…

Jasmine BackPac for Macintosh hard drive

Jasmine BackPac for Macintosh hard drive

Apple quicktime beta - Backup the cat image

Les images d’exemples de la première bêta de QuickTime

On poursuit notre exploration des CD distribués avec les premières versions de développement de QuickTime. Aujourd’hui, on explore les images d’exemple fournies avec la première beta du logiciel, en 1991. Des images « non compressées », d’après le titre du dossier qui les contient…

Évidemment, à une époque où Apple disposait encore de quelques ordinateurs en noir et blanc dans son catalogue, et où les écrans des clients les plus fortunés ne dépassaient guère les 640 x 480 pixels, il ne faut pas s’attendre ni au HDR, ni à la HD…

Apple quicktime beta - Backup the cat image

Quant aux images compressées contenues dans un autre dossier, Big Sur est en plein brouillard et n’y voit plus rien, y compris dans des fichiers siglés « JPEG ». Leur ajouter l’extension correspondante (ou l’extension .pict) n’y change rien. Et GraphicConverter lui-même, pourtant expert dans l’ouverture de vieux fichiers, ne fait pas mieux.

Histoire d’y voir plus clair, on a réinstallé Mac OS 10.7 « Lion », la version de 2011, ce qui nous a permis de constater que les anciennes versions du système n’avaient aucun souci pour afficher ces images, dont Aperçu nous informe qu’il s’agit de fichiers au format QuickDraw.

Quickdraw image

Publicité Apple 1985, Lotus Jazz

Publicité : Macintosh et Lotus Jazz

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, c’est une double-page de 1985 que nous exhumons. Elle vante les mérites du tout nouveau logiciel Jazz, développé par Lotus spécifiquement pour le Macintosh 512 Ko. Grâce à cette quantité impressionnante de mémoire vive, il devenait possible de faire plusieurs choses au sein d’un même logiciel : tableur, grapheur, gestionnaire de fichiers, traitement de texte, et programme de communication : bref, c’était un peu comme Claris Works avant l’heure!

Nos lecteurs les plus attentifs se souviendront qu’Apple avait teasé le lancement de ce logiciel quelques mois auparavant, dans sa brochure présentant le Macintosh 512 à ses revendeurs. Elle précisait alors que Lotus travaillait sur un logiciel fantastique, en phase de test, dont elle ne pouvait rien dire, à part qu’il serait réservé au Macintosh 512K !

Publicité Apple 1985, Lotus Jazz

Publicité pour l'Apple III : il vient de se passer quelque chose dans le monde de l'ordinateur personnel

Publicité – L’Apple III

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, une réclame de 1980 annonçant la naissance de l’Apple III. Et comme à l’accoutumée, Apple n’y allait pas avec le dos de la cuillère : il vient de se passer quelque chose dans le monde de l’ordinateur personnel. Virtuellement, nous avons tout fait, tout donné à l’Apple III. Avec lui, sous vos doigts, vont se résoudre une infinité de problèmes professionnels. Plus simplement et plus vite que n’auriez imaginé.

Apple Publicité 1990 pour le Macintosh LC - Abracadabra !

Publicité – Abracadabra…

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, une publicité de 1990 pour le Macintosh LC et son prix de 14 200 francs (hors taxes…), pour un modèle avec 2 Mo de mémoire vive, 40 Mo de disque dur SCSI, et un moniteur 12 pouces. Un prix qui tient un peu de la magie, mais surtout de la haute technologie !

Apple Publicité 1990 pour le Macintosh LC - Abracadabra !

MacEffects Prototype Case for Apple Computer Macintosh Mac SE/30

Un boîtier transparent pour votre Macintosh SE

Vous connaissez bien le Macintosh SE et son successeur, le Macintosh SE/30 (mais si, celui qui a failli s’appeler le Macintosh SEx)… Les amateurs éclairés de MacEffects mènent actuellement un projet Kickstarter pour offrir au SE et au SE/30 un boîtier transparent du plus bel effet, à la manière des prototypes conçus par Apple. Près de 13.000 dollars ont déjà été récoltés sur les 15.000 recherchés par les porteurs du projet.

Injection Molded Clear Case for Apple Macintosh Mac SE/30
Image : Kickstarter

Si l’idée vous plaît, vous pouvez bien sûr participer au financement de ce projet, avant le dimanche 12 mai. Le ticket d’entrée est à 175 dollars pour un dos transparent ; comptez 225 dollars pour obtenir en plus un ventilateur équipé de leds, et plus encore pour disposer de différents modèles colorés accompagnés d’accessoires pour embellir l’intérieur de la machine. Si le projet atteint 27.500 dollars, l’avant du boîtier transparent sera mis en production (avec un seul emplacement pour disquette). Et pour 30.000 dollars, c’est la souris ADB qui bénéficiera de son boîtier transparent.

Jusqu’à cette nuit, il était possible d’acquérir le prototype développé par l’équipe de MacEffects, puisqu’ils l’avaient mis en vente sur eBay. La vente est aujourd’hui terminée, peut-être car celui-ci venait de baisser de 4500 à 1800 dollars : une affaire, d’autant plus que le Macintosh SE/30 était fourni, avec un disque dur qui marche quand il veut

MacEffects Prototype Apple Computer Macintosh Mac SE/30
Image : eBay

Pour se consoler d’être arrivé trop tard, il reste une solution. La même équipe propose également à la vente le tout premier prototype de sa série, fabriqué au moyen d’une imprimante 3D. Cette pièce unique est proposée aux enchères pendant encore une petite semaine et dépasse déjà les 5.600 dollars !

MacEffects Prototype Case for Apple Computer Macintosh Mac SE/30
Image : eBay

L’équipe de MacEffects n’en est pas à son coup d’essai : nous avions déjà parlé d’elle puisqu’elle propose à la vente sur eBay des rubans neufs pour l’imprimante ImageWriter II, et en couleurs s’il-vous-plaît !

Three good reasons PowerBook

Trois bonnes raisons de choisir PowerBook

Aujourd’hui, nous vous présentons une toute petite brochure publiée par Apple Grande-Bretagne en novembre 1993 : « Il y a maintenant trois bonnes raisons d’acheter un PowerBook plutôt qu’un ordinateur portable ordinaire ».

Three good reasons PowerBook

Première raison : il en fait plus. Deuxième raison : il en coûte moins. Troisième raison : c’est aussi simple que ça ! Bon, vite dit comme ça, ça peut paraître un peu sommaire. Mais en lisant toutes les petites lignes autour, on découvre que les PowerBooks 180 et 180c offraient les meilleurs écrans du marché, qu’ils étaient compatibles avec les disquettes MS-DOS et les logiciels DOS grâce à SoftPC, disposaient de sacoches adaptées, pouvaient être connectés en réseau, possédaient un haut-parleur et un micro… et surtout, étaient livrés avec Office, MacLink Plus PC, et même la sacoche ! Comptez 1849£ pour le 180 en noir et blanc, ou 1999£ pour le 180c en couleurs.

Et voilà comment, pour une petite installation d’Office sur le Mac, le logo de Microsoft se retrouvait sur une publicité pour le PowerBook, en aussi gros que celui d’Apple !

Fichiers convertis sous Mac OS 8

Souvenir : les documents convertis

Et vous, avez-vous connu l’époque où votre Macintosh convertissait certains documents à la volée avant de les ouvrir ? A cette époque, à chaque fois que vous ouvriez certains de vos fichiers, un dialogue de ce genre apparaissait :

Dialogue de conversion de fichier

Cela signifiait que vous ne disposiez pas de l’application qui avait servi à créer le document, mais que vous pouviez l’ouvrir avec d’autres applications. Pour éviter ce dialogue, il fallait ouvrir votre Dossier Système, puis le dossier Préférences, et enfin le dossier “Documents convertis”.

Fichiers convertis sous Mac OS 8

Vous y trouviez toutes les versions “traduites” de vos documents (depuis le dernier démarrage), dans le format de l’application de votre choix ! Il s’agissait soit du document complet, soit d’un simple raccourci, parfois même d’un modèle de document. Il était possible de récupérer ces fichiers pour les conserver, afin qu’ils s’ouvrent directement et sans délai dans l’application souhaitée.

404 Error ventre-privee.Com, with Macintosh

Le bug du Macintosh sur Vente-Privée

Que se passe-t-il quand on tente d’accéder à une page qui n’existe pas sur le site vente-privée.com ? Une erreur 404, comme sur tous les autres sites ! Mais celle-ci est un peu particulière…

404 Error ventre-privee.Com, with Macintosh

C’est un Macintosh Plus qui vous accueille pour vous signaler l’erreur. Bien sûr, le logo Apple a été effacé, le clavier est bizarrement branché à l’arrière de la machine (alors que sa vraie prise est visible à l’avant), et l’écran est en couleurs avec quelques années d’avance sur le Color Classic dont nous fêtions l’anniversaire hier, mais pas de doute, c’est bien un clin d’œil à la machine fétiche d’Apple que nous offre ce site. D’autant plus que si on regarde de près, on voit la pomme sur la souris !

[cet article n’est pas sponsorisé — d’ailleurs il n’y a même pas de lien ! Si vous voulez nous aider, cliquez plutôt sur les liens Amazon ci-dessous]

Steve Jobs (film) – Blu-Ray MacBook Air 13, i5, 128Go
2003 DivX sur Mac

Le DivX sur Mac… en 2003

En termes de vidéos DivX, le Mac n’avait pas à rougir face aux PC. La preuve avec cet article publié en 2003 dans la revue A Vos Mac.

Avec la sortie de mises à jour de quelques logiciels indispensables, le Mac sait devenir une vraie plate-forme de production de films DivX. Précisons tout de suite qu’il n’est pas question ici d’encourager le piratage : le DivX sait aussi enregistrer vos DVD personnels afin de vous permettre, par exemple, d’économiser la batterie lors d’un voyage en n’utilisant pas le lecteur DVD. Du côté de la lecture, deux logiciels continuent de s’affronter dans une saine concurrence qui les a vus s’améliorer rapidement. MPlayer et VLC sont tous les deux issus des communautés Linux, et ont été portés sur MacOS X. Les dernières versions de ces deux logiciels sont maintenant capables de lire un grand nombre de formats de DivX, même parmi les moins académiques, et tournent de façon satisfaisante sur des « petites » machines, notamment les G3.

2003 DivX sur Mac

Les progrès combinés de ces logiciels et de MacOS X permettent maintenant de lire sans hoquet des DivX de taille respectable sur des machines datant d’il y a quelques années. Le lecteur QuickTime est toujours privé de l’accès aux DivX, malgré l’ajout du codec MPEG4 dont est dérivé le DivX. Cependant, un petit logiciel tel Avi2Mov fait parfois merveille en permettant de traduire en quelques minutes un film Avi en fichier Mov parfaitement lisible avec QuickTime. Un autre logiciel du même type, DivX Doctor, permet de transformer les fichier DivX Avi en fichiers 3ivx QuickTime (qui nécessitent le téléchargement du codec correspondant). Le site officiel du DivX propose aussi sa propre solution, DivX Validator, proposé avec son codec DivX 5 pour QuickTime, toujours en version Alpha, et semble-t-il moins au point…

DivX software for Macintosh MacOS X

Enfin, sachez que vous pouvez même encoder sans peine vos propres DVD dans le format DivX, grâce au logiciel Forty-Two. Il suffit de glisser le DVD sur la fenêtre du logiciel, de choisir la langue et les sous-titrages, la qualité du film, et quelques longues heures plus tard, le film est prêt !

Apple 1981 ad : Henri Ford

Les inventeurs dans les publicités Apple (2)

Il y a presque deux ans, nous vous avions proposé une série de publicités françaises citant les grands inventeurs de l’histoire : Gutenberg, Léonard de Vinci ou encore Benjamin Franklin. Ce dimanche, ce sont trois grands noms qui complètent le tableau, dans des publicités américaines de 1981 : Thomas Edison et ses 1800 brevets (et vous pouvez être aussi inventif que lui avec Apple) ; Thomas Jefferson, le plus bel esprit de 1776 (et vous prendrez de bien meilleures décisions grâce à Apple) ; et Henry Ford (dont vous règlerez en quelques minutes ce qui lui prenait des mois, toujours grâce à Apple).

Au passage, admirez les reconstitutions historiques, en costumes d’époque, avec un Apple II ajouté dans le décor…

Apple 1981 ad : Thomas Edison

Apple 1981 ad : Thomas Jeferson

Apple 1981 ad : Henri Ford

Le Finder de Mac OS 9 avec les touches spéciales

Une astuce sur les touches spéciales

Aujourd’hui, dans notre rubrique d’astuces, un petit rappel sur les touches spéciales du clavier du Mac. Depuis 1984, les applications sur Macintosh débordent d’astuces plus ou moins documentées pour faciliter la vie de l’utilisateur. Les touches spéciales (majuscule, option, commande), utilisées avec la souris, permettent d’en modifier les effets.

Tout d’abord, il est peut-être nécessaire de faire le point sur ces touches. Il y en a en fait 5 : Majuscules, Majuscule bloquée, Contrôle, Option et Commande.

Les touches spéciales du clavier du Mac

Les touches spéciales s’utilisent seules ou ensemble. Prenons l’exemple d’un logiciel de dessin : l’outil Trait utilisé seul permet de tracer une ligne droite de n’importe quelles longueur et inclinaison. Utilisé avec la touche Majuscule, il est limité à 0 ou 90 degrés. L’outil Cercle utilisé seul permet de tracer une ellipse quelconque. Avec la touche Majuscule, on obtient à chaque fois un cercle parfait. Les logiciels de graphisme ne sont pas les seuls à profiter de ces touches : cliquez dans un texte, puis appuyez sur la touche majuscule et cliquez un peu plus loin : le texte est sélectionné !

Le Finder lui-même nécessite souvent l’utilisation des touches spéciales : avec la touche contrôle et un clic, on fait apparaître un menu local ! Avec la touche commande et un clic sur un titre de fenêtre, on fait apparaître la hiérarchie du dossier (son chemin d’accès complet). En glissant un fichier d’un point à un autre avec la touche Option, on le duplique, et avec la touche Commande en plus, on en crée un alias. Remarquez que dans ces deux dernières situations, le curseur s’est transformé pour indiquer l’opération. Enfin, il est possible d’aligner les icônes des fenêtres en les déplaçant avec la touche Commande appuyée.

Le Finder de Mac OS 9 avec les touches spéciales

D’une manière ou d’une autre, tous les logiciels utilisent les touches spéciales, ne serait-ce que pour les raccourcis-claviers des menus. Dans les menus déroulants, les raccourcis-claviers sont représentés par les touches à taper. Le plus souvent, le raccourci est simplement Commande + une touche, mais il peut arriver que les touches Option et Majuscule soient nécessaires. Il arrive même que les touches spéciales modifient le comportement des menus : dans Lecture QuickTime, le menu “Edition” change quand les touches Option ou Majuscules sont appuyées. Les touches spéciales peuvent aussi modifier le comportement des éléments d’interface (comme les boutons ou les menus déroulants) : n’hésitez pas à consulter la documentation de vos applications !

Cette astuce a été publiée en 2000 dans la revue A Vos Mac.

Apple III box eBay

Un Apple III dans son carton sur eBay !

Des Apple III sur eBay, ce n’est pas rare, on en trouve même régulièrement. On peut en dégoter pour quelques centaines d’euros, selon leur état et les logiciels ou accessoires fournis. Mais un Apple III dans son carton d’origine, c’est plus rare, et c’est pour ça qu’on vous en parle !

Apple III box eBay
Image : eBay

Pour 1100 dollars (963 euros environ), ou moins cher si votre offre est acceptée, vous pourrez acquérir un système complet et fonctionnel, avec le carton de l’unité centrale et la boîte contenant les disquettes et manuels d’installation. Attention, l’écran Monitor III n’est pas compris dans l’offre et l’alimentation est un modèle 110 volts. En revanche, le vendeur accepte l’expédition vers l’Europe, à vos frais…

Apple III box eBay
Image : eBay
ResEdit icons

Changer l’interface du lecteur audio AppleCD

Allez, voici un vieux souvenir. Un bricolage que nous avions fait paraître dans la revue A Vos Mac en 2000, et qui rappellera des souvenirs aux amateurs de ResEdit, ce couteau suisse de la bidouille avant Mac OS X. Il s’agissait de transformer l’interface du lecteur audio AppleCD pour lui donner un air plus moderne.

Lecture Audio AppleCD
En bas : avant. En haut : après.

Lancez ResEdit et ouvrez une copie du lecteur audio AppleCD. Repérez la ressource ” CLRS ” et ouvrez-la. Deux lignes apparaissent. La première contient les couleurs de la fenêtre du lecteur, tandis que la deuxième contient les couleurs d’affichage. Quand vous ouvrez chacune de ces deux ressources, vous obtenez une fenêtre de 6 colonnes. Seules les 4 colonnes centrales nous intéressent. Elles contiennent 6 ou 7 groupes de 12 signes. Ces groupes correspondent à autant de couleurs : une couleur est codée par 3 fois 4 signes.

ResEdit code les couleurs en donnant une valeur à chaque composantes Rouge, Vert et Bleu de la couleur. En effet, l’affichage en couleurs sur un écran est obtenu par le mélange de 3 points de couleurs sur chaque pixel. Un rouge (premier groupe de 4 signes), un vert (deuxième groupe) et un bleu (troisième groupe). Pour donner une valeur à chaque point, on lui fait correspondre un nombre, entre 0000 et FFFF. C’est ce que l’on appelle de l’hexadécimal : 10 chiffres plus 6 lettres font 16 possibilités. Chaque point peut donc posséder 65536 valeurs (de ” éteint ” à ” allumé complètement “). Ainsi, on obtient la couleur bleu en allumant uniquement le spot bleu : 0000 0000 FFFF. Pour le rouge et le vert, on procède de la même façon : FFFF 0000 0000 et 0000 FFFF 0000. Puis on peut mélanger ou atténuer : le bleu clair est obtenu en rajoutant du vert et du rouge : 5555 5555 FFFF. Le bleu foncé est créé en atténuant la force du spot bleu : 0000 0000 8888. Le blanc est obtenu en allumant tous les spots (FFFF FFFF FFFF) et le noir en les éteignant tous (0000 0000 0000). C’est ce qui s’appelle, en physique, la synthèse additive des couleurs.

Nous allons avoir besoin ici d’un fond de couleur gris clair, faute de pouvoir afficher le gris ” ondulé ” de MacOS X. Modifiez les 3 premiers groupes de caractère ainsi : DDDD DDDD DDDD. Pour la couleur des affichages, ouvrez la deuxième ligne de la ressource CLRS et modifiez les 3 premier groupes ainsi : EEEE EEEE EEEE.


ResEdit CLRS

Pour faire correspondre les menus à ces nouvelles couleurs, ouvrez la ressource MENU et double-cliquez sur les menus 133 et 134. Puis renommez la première couleur« de chaque menu ” Gris MacOS X “. Pour faire correspondre les petites icones présentes dans les menus, ouvrez la ressource ” cicn ” et double-cliquez sur l’icône 450 (elle correspond à la première couleur de fenêtre) et sur l’icône 460 (première couleur d’indicateur). Changez alors leurs couleurs avec les outils de dessin.

Passons maintenant à la suite : il va s’agir de modifier l’interface de chaque élément de l’application. Commençons par le plus important : la fenêtre elle-même. Celle-ci n’est vraiment pas très belle… Nous allons donc la transformer, en ouvrant la ressource WIND et en double-cliquant sur la seule ligne disponible (ID=128). Vous remarquez en haut de cette fenêtre plusieurs icones représentant des aperçus de fenêtres. Choisissez la septième, celle qui a une barre de titre noire. Elle ne correspondpas tout à fait à l’interface de MacOS X mais elle est arrondie comme les fenêtres du nouveau système. De plus, elle évite l’apparition d’une bordure pas très agréable. Cliquez ensuite sur le bouton ” Color : Custom ” afin de personnaliser les couleurs. Vous pouvez alors modifier les couleurs de la barre de titre, de la case de fermeture…

ResEdit WIND

Après la fenêtre, voyons maintenant les icones. Il va falloir modifier les boutons de l’interface qui sont contenus dans la ressource cicn. Les icones de 500 à 506 correspondent aux boutons affichés normalement, tandis que les icones de 600 à 606 représentent les boutons appuyés. Remarquez que les boutons sont mémorisés sans leur fonction (avance, éjection…) ce qui va nous faciliter le travail ! Modifiez chaque icône en respectant sa taille. Si votre icône n’occupe pas toute la surface (coins arrondis…), n’oubliez de glisser l’aperçu de votre icone en couleur sur le masque (mask en anglais), afin que les pixels blancs ne soient pas affichés.

ResEdit icons

Procédez ainsi pour tous les boutons, puis les autres éléments d’interface : 139 et 140 pour les flèches d’apparition de la liste, 198 et 199 pour le curseur de volume, 300 à 303 pour l’indicateur de volume, 128 à 124 pour les icones qui se placent sur les boutons (avance, recul, éjection…), 192 et 193 pour la case de l’ascenseur de la liste, 194 à 197 pour ce même ascenseur, 1999 à 2003 pour l’icône de la fenêtre d’informations. Si vous avez du courage, vous pouvez vous attaquer aux icones 1000 à 1214 qui correspondent aux chiffres et aux symboles utilisés dans l’affichage. Ensuite, attaquez vous à l’icône de l’application (ressources ICN#) directement dans ResEdit ou en utilisant un logiciel comme le très réussi Iconographer (www.mscape.com). Ensuite, il vous reste à signer votre œuvre dans la ressource TEXT (ID 128) et dans la ressource vers (qui correspond au contenu de la fenêtre d’informations dans le Finder). Enregistrez votre travail et quittez ResEdit. Lancez votre nouveau Lecteur Audio AppleCD, choisissez en couleur de fenêtre et d’affichage le gris MacOS X, et admirez le travail ! Vous remarquerez qu’il n’est pas possible de changer la couleur des textes (titres du CD et des chansons). Il faut donc utiliser une couleur de fond assez sombre, ou alors ne pas avoir besoin de lire les titres !

Publicité Apple Performa 5200: du premier étage, on voit très bien la baie de Singapour

Publicité : la baie de Singapour

Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, voici une seconde réclame de 1995 pour le Performa 5200. Nous en avons diffusé une autre la semaine dernière, et nous en diffuserons deux autres au cours des prochaines semaines, sur le même thème du village mondial. C’est toujours CLM/BBDO qui est aux manettes. Et remarquez cette magnifique Peugeot 505 au premier plan. So french !

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LaserWriter Infoworld

Il y a 36 ans, la première LaserWriter

Si l’on en croit les fiches techniques d’Apple, cela fait très exactement trente-six ans aujourd’hui que la première imprimante LaserWriter a été lancée.

La LaserWriter
La laserWriter Plus de chez Computer History

Elle représentait une véritable révolution dans le domaine de l’impression, offrant pour la première fois la qualité de l’imprimerie professionnelle aux particuliers. Apple l’avait d’ailleurs lancée avec l’objectif de révolutionner le monde de la publication, en lien avec la gestion des polices vectorielles et l’impression laser mise au point par Canon pour ses photocopieurs. Le principal point fort d’Apple, c’était la qualité d’impression, qui dépassait tout ce que l’on pouvait trouver dans le (tout) petit monde de l’impression laser alors toute balbutiante.

LaserWriter Infoworld

Pour y parvenir, Apple n’avait pas lésiné sur les moyens, à tel point que le magazine InfoWorld décrivait la LaserWriter comme un croisement entre un Macintosh et un photocopieur : un monstre doté d’un processeur Motorola 68000 à 12 Mhz, plus puissant que celui équipant le Macintosh, et 1,5 Mo de mémoire vive, quand le Mac n’en intégrait encore que 128 ou 512 Ko ! Toute cette puissance était nécessaire pour décoder les pages décrites au format vectoriel PostScript (mis au point par Adobe). Si bien qu’une page A4 en 300 dpi, soit environ 8 millions de pixels, n’occupait que 4 à 8 ko de mémoire, avant un intense calcul nécessaire au rendu de la page. Le prix était à la hauteur des spécifications : 7000 dollars, soit autant que trois Macintosh 128 !

1995 Apple ad - Macintosh Compatibility

Publicité : Macintosh et compatible

Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, nous vous présentons une publicité de 1995, censée être « la première dans une série », bien que nous n’ayons jamais trouvé les suivantes. « Macintosh  ? Compatible ? J’ai déjà entendu ça… Vous me montrez ? ». Car le Power Macintosh 6100 DOS Compatible offrait le meilleur des deux mondes grâce à son processeur 486 DX2/66. Et grâce à SoftWindows, tous les Power Macintosh pouvaient lancer des programmes DOS et Windows ! Et ceci, tout en restant tout à fait plug and play, multimédia, puissants et si facile à utiliser !

1995 Apple ad - Macintosh Compatibility

DigiSign, la signature électronique d’Apple

Il y a quelques jours, au détour d’une brochure sur le Système 7.5, nous sommes tombés sur la mention de DigiSign, la technologie de signature électronique embarquée par ce système. N’ayant pas le souvenir d’en avoir déjà entendu parler, nous sommes allés nous replonger dans nos vieux magazines. Dans un SVM Mac de 1994, Jean-Pierre Curcio nous apprend que DigiSign s’intégrait depuis le Système 7 Pro dans l’Apple Open Collaboration Environment, cet ensemble de technologie dont la clé de voute était l’extension PowerTalk.

PowerTalk

Grâce à l’Apple Open Collaboration Environment, le Macintosh permettait aux développeurs d’application de doter celles-ci de facultés de communication, en prenant en compte toutes les basses-œuvres nécessaires aux échanges de fichiers ou de messages sur le réseau, y compris le trousseau de mots de passe et l’outil de messagerie. Si tout cela nous paraît tout à fait naturel aujourd’hui, il en allait autrement en 1993, avant la démocratisation d’Internet, quand la quasi-totalité des flux de transmission d’informations en entreprise reposait encore sur le papier.

Apple Office

DigiSign était la brique de cet ensemble en charge de s’assurer que les données échangées n’étaient pas altérées entre l’expéditeur et le destinataire. Chaque utilisateur PowerTalk pouvait donc disposer d’une signature, sous forme d’un fichier dont les données étaient combinées avec les informations à transmettre, permettant au destinataire de s’assurer tout à la fois de l’identité de l’expéditeur et de l’intégrité des données. L’encryptage reposait sur l’algorithme RSA, qui était encore sous brevet du Massachusetts Institute of Technology (MIT) à l’époque et commercialisé par RSA Data Security Inc. sous le nom de Public Key Cryptosystem. Et voici comment MacUser expliquait cette technologie en avril 1994 :

Tout comme une véritable signature permet de vérifier la validité d’un chèque, les signatures électroniques de PowerTalk permettent de vérifier qu’un message ou un fichier n’a pas été modifié depuis son expédition. Après avoir obtenu une signature avec l’application DigiSign, vous pourrez l’utiliser pour signer vos messages (en cochant la case adéquate) ou vos fichiers (en les glissant sur l’application). Le destinataire devra cliquer sur le bouton « Vérifier » pour les authentifier.

Pour en savoir un peu plus, on peut se reporter à cet ancien article dans les archives de MacTech : on y trouve une explication technique très précise rédigée par Pablo Calamera, développeur chez Apple (et qui passera ensuite chez WebTV, AT&T et Danger, avant de revenir gérer MobileMe). Il y est question du Digital Signature Manager et de son API (interface de programmation), de clé privée et de clé publique, de somme de contrôle sur 16 octets obtenue à l’aide de la fonction de hachage MD5, et de signature enregistrée dans les resources du fichier. Bref, de la littérature pour développeurs motivés.

Petit détail intéressant : les technologies d’encryptage des données n’étaient à l’époque pas autorisées en France, et l’AOCE des versions françaises du Système 7 était donc privé de l’AppleTalk Secure Data Stream Protocol. Les échanges de messages et de fichiers étaient possibles, mais sans ces fonctions.

La gamme Apple en avril 1984

La gamme Apple en 1984

Impressionnant exercice d’équilibriste dans cette double-page du « Livret de l’employé » édité par la filiale anglaise d’Apple en avril 1984. Côte à côté, on y trouve l’Apple IIe (dont tout le monde sait bien qu’il est technologiquement dépassé), l’Apple III (dont la chaîne de production vient d’être arrêtée), le Lisa 2 (un correctif du Lisa visant à le rapprocher de la gamme Macintosh) et le Macintosh (dont la quantité de mémoire vive est notablement sous-dimensionnée).

La gamme Apple en avril 1984

Bref, en cette année 1984, bien malin qui aurait pu prédire lequel de ces quatre modèles allait s’imposer définitivement au sein de l’entreprise et auprès du public ! Le rédacteur de la brochure lui-même ne s’y risque pas…

Préférences Date et Heure, MacOS X 10.0

Comprendre les préférences de Mac OS 9 et MacOS X

À l’occasion de  l’anniversaire de MacOS X, nous nous intéressons aux principales différences entre ce système et son prédécesseur Mac OS 9. Après l’article sur les bureaux et les Desktop Folders, et celui sur les menus publiés ce matin, voici un autre extrait de la revue A Vos Mac, publié en 2003. Il s’agissait cette fois-ci d’un article sur la gestion des Préférences Système.

Une chose est sûre : la réorganisation des réglages dans MacOS X en a déboussolé plus d’un ! Les Tableaux de Bord ont disparu, laissant la place aux Préférences Système, le Sélecteur d’imprimantes et de réseaux n’est plus, et même la Barre des réglages, popularisée à l’origine sur les PowerBooks, n’a pas été retenue dans le casting du nouveau système.

Les tableaux de bord de Mac OS 9 sont devenus les Préférences Système de MacOS X

Un certain nombre d’anciens Tableaux de Bord ont été réécrits presque à l’identique pour figurer dans les Préférences Système : c’est le cas de Souris, Date et Heure, Moniteurs, Economiseur d’énergie, ou encore Démarrage. Mis à part quelques modifications plus esthétiques que structurelles, les réflexes reviennent vite !

Parmi les disparitions notables, on note celle du Sélecteur. Pour retrouver les options qu’il proposait, il faut passer à la fois par le Centre d’impression (accessible par le menu « Liste des imprimantes » dans chaque dialogue d’impression), et par le menu « Se connecter à un serveur », dans le Finder. De la même façon, les options du Tableau de Bord « Apparence » se retrouvent réparties dans les Panneaux de préférences suivants : Fond d’écran, Général, et Son.

D’autres Tableaux de bord ont, au contraire, été fusionnés : ainsi, Partage Web et Partage de Fichiers sont réunis dans le panneau « Partage », Modem, Remote Acces et TCP/IP dans « Réseau », ou encore Nombres et Frappe Clavier dans International.

Une fois les habitudes reprises, on oublie rapidement les anciens réflexes, et l’on peut découvrir avec une certaine délectation la bonne idée des programmeurs d’Apple, qui ont ajouté à la plupart des Panneaux de Préférences une case à cocher du type « Afficher dans la barre des menus », qui permet d’ajouter à droite de celle-ci une petite icône qui donne accès à la plupart des réglages correspondants. Voilà de quoi remplacer la Barre des réglages de MacOS 9 !

Préférences Date et Heure, MacOS X 10.0

Et pour retrouver un semblant de menu « Tableau de bord » donnant directement accès à toutes les préférences, pensez au freeware PrefLing : il ajoute à l’icône des Préférences Système, dans le Dock, un menu déroulant reprenant la liste des panneaux.

Publicité Apple PowerBook 1400 1996

Publicité : le PowerBook 1400

Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une publicité d’octobre 1996 pour le PowerBook 1400. Celui-ci disposait d’une caractéristique tout à fait unique : son capot était personnalisable, grâce à une coque transparente derrière laquelle il était possible de glisser une feuille de papier : logo d’entreprise, reproduction de tableau, post-it ou carte postale, tout était envisageable ! Pour le reste, c’était un sympathique petit portable aux caractéristiques assez proches de son prédécesseur le PowerBook 5300, les soucis en moins.

Publicité Apple PowerBook 1400 1996

Macintosh : simplifiez-vous la vie !

Aujourd’hui, nous vous proposons une sympathique petite brochure d’Apple France, publiée vers 1991. Elle vous proposait d’optimiser les ressources de votre entreprise avec l’ordinateur le plus facile à utiliser : Macintosh.

En ouvrant la brochure, une double page vous assurait que Macintosh vous permettait d’atteindre votre véritable potentiel. Macintosh cumulait toutes les qualités : facilité d’utilisation, polyvalence, communication, coûts de formation réduits au minimum, économique et peu encombrant, ou exceptionnellement performant et extensible, sans oublier le PowerBook, le plus populaire des ordinateurs portables.

Apple brochure 1991 - Simplifiez-vous la vie

Cette double page s’ouvrait à son tour sur un grand panoramique vous invitant à utiliser pleinement les ressources de votre entreprise. Créer des plaquettes et brochures commerciales avec l’outil PAO, animer des présentations à l’aide de QuickTime, mieux gérer les opérations financières, planifier et suivre les affaires, partager des dossiers et des agendas, envoyer des fax, et même travailler à distance grâce à AppleTalk Remote Access, le Macintosh était vraiment l’outil idéal en entreprise.

Apple brochure 1991 - Simplifiez-vous la vie

Et puis c’es tout !

Apple brochure 1991 - Simplifiez-vous la vie

Apple Graphics Tablet 1979 VS IPAD 2018

Tablette contre tablette

Le saviez-vous ? Apple n’a pas attendu 2010 et l’iPad pour concevoir des tablettes graphiques. En 1979, elle disposait déjà, à son catalogue, d’une « Graphics Tablet » sous la référence A2M0029. Il s’agissait d’un outil très à la mode à l’époque, avant la démocratisation de la souris, qui permettait d’entrer des coordonnées mathématiques dans un logiciel, par exemple pour reproduire un schéma ou tracer des lignes ou des dessins.

Apple Graphics Tablet 1979 VS IPAD 2018

Cette tablette était vendue avec son stylet (filaire) et sa carte à installer dans l’Apple II. Les plus curieux pourront retrouver son manuel d’utilisation en suivant ce lien. En attendant, vous pouvez apprécier ici la taille de ce machin (39,5 x 39,5 cm) en la comparant avec un iPad 9.7 pouces ! C’est bien simple, sur cette Graphics Tablet, on pourrait faire tenir quinze iPhones X !

Apple Graphics Tablet 1979 VS IPAD 2018

MacWorld Steve Jobs

Deux coûteux souvenirs de Steve Jobs aux enchères

Le site Mac4Ever a dégoté deux beaux souvenirs de Steve Jobs, pour les collectionneurs fortunés. Le premier est un document manuscrit, qui ressemble fort à une fiche technique pour un Apple Computer -I, avec un choix assez étonnant entre trois processeurs : le 6800, le 6501 et le 6502 (c’est ce dernier qui était en fait utilisé par le premier ordinateur d’Apple). Ce document est accompagné de deux polaroïds présentant le circuit électronique de l’ordinateur et l’affichage sur un écran.

Image : Bonhams

Le site de la maison de vente Bonhams précise que ces documents datent de 1976, et que la photographie représente sans doute le second prototype de l’ordinateur, reconnaissable à ses condensateurs oranges, tels qu’il est décrit dans le fameux registre des Apple I de Mike Willegal. Le lot devrait trouver preneur entre 40.000 et 60.000 dollars.

Le deuxième souvenir est le premier numéro de la revue MacWorld, daté de février 1984, et portant un très rare autographe de Steve Jobs (ajouté en 2006). Contrairement à Steve Wozniak, qui a dû signer à peu près tous les supports possibles et imaginables, Steve Jobs était très avare de son autographe, qui pourrait valoir à cet exemplaire de grimper jusqu’aux environs de 10.000 dollars.

MacWorld Steve Jobs

Le site de la maison d’enchères RRAuction propose un certificat d’authenticité après expertise, mentionnant que le magazine a été doté d’un marquage invisible contenant un ADN particulier permettant sa traçabilité. Une vidéo montre d’ailleurs Steve Jobs signant ledit magazine, dans l’Apple Store de la 5è avenue.

Les options d'enregistrement de site web dans Internet Explorer

Quand Internet Explorer enregistrait le web

Parmi les nouveautés offertes par Internet Explorer 5, présenté en janvier 2000, figurait en bonne place sa capacité à enregistrer une page web complète, voire carrément un site complet, pour en permettre la lecture ultérieure, hors connexion. À l’époque, moins d’un foyer sur cinq dispose d’un accès à Internet (source Wikipedia), l’ADSL est encore une technologie de niche, et Internet sans fil est un doux rêve (la 3G vient d’être inventée, et l’iBook est le seul ordinateur à disposer du Wi-Fi au monde — sous le nom d’AirPort). Bref, l’idée d’enregistrer un site web sur son disque dur pour le consulter ultérieurement paraît à l’époque pleine de bon sens. Et voici comment cela fonctionne.

Face à une page web chargée, il vous suffit de taper Pomme-S pour faire apparaître la fenêtre d’enregistrement. Si vous souhaitez conserver le texte de la page (sans mise en forme, à la manière de SimpleText), choisissez « Texte brut » dans le menu déroulant. Si vous voulez conserver la mise en forme du document, mais sans les images, choisissez « Source HTML » : le document enregistré pourra être lu par n’importe quel navigateur sur toute plate-forme.

Enregistrement de site dans Internet Explorer

Enfin, choisissez « Archive Web » pour enregistrer non seulement le texte mis en forme, mais aussi toutes les images correspondantes. En cliquant sur le bouton « Options », vous pourrez spécifier le type de médias à enregistrer (vidéo, son, images). Il est même possible d’enregistrer les pages accessibles en 1 à 4 clics (des « niveaux ») depuis la page où vous vous trouvez ! Prévoyez un temps d’enregistrement d’autant plus long que le nombre de niveaux est élevé… Notez également que l’archive web ainsi enregistrée ne pourra être lue qu’avec Internet Explorer.

Les options d'enregistrement de site web dans Internet Explorer

L'éjection d'une catouche USB sous Mac OS 9

Souvenir – L’éjection de cartouches

Et vous, avez-vous connu l’époque où les clés USB n’étaient encore qu’une technologie balbutiante ? Pensez donc : les Macs n’ont reconnu les ports USB qu’à partir de Mac OS 8.1, à l’occasion de la sortie du premier iMac en 1998. La gestion des clés USB, véritable révolution à l’époque, restait encore à peaufiner, ce qui prendra un peu de temps, comme le confirme ce message affiché par Mac OS 9.2 au moment d’éjecter une clé USB en la glissant sur la Corbeille : Vous pouvez maintenant sortir la cartouche du périphérique USB car votre Macintosh n’en a plus besoin. La cartouche ne sera remontée qu’après avoir été retirée du lecteur de disquette…

L'éjection d'une catouche USB sous Mac OS 9

Gros plan de la Maquette du revendeur agréé Apple en 1984

L’Apple Store, avant l’Apple Store

Dans le « Dossier du candidat revendeur » de 1984, dont nous avons déjà parlé, Apple explique comment agencer une surface de vente pour être agréé « Revendeur Apple ». Bien sûr, il faut vendre des produits Apple à l’exclusion de toute autre marque d’ordinateur, mais aussi aménager des espaces spécialisés : présentation de matériel, présentation de logiciels, accessoires, périphériques, journaux et livres… sans oublier des espaces de « démonstration debout », des bureaux fermés et un espace S.A.V. Bref, une boutique professionnelle « nette, mais sans luxe ostentatoire ». Quant à l’organisation générale, elle faisait l’objet de cette sympathique maquette, hélas à cheval sur la reliure :

Maquette du revendeur agréé Apple en 1984

Sachez qu’Apple n’était déjà pas tendre à l’époque avec ses revendeurs, exigeant un certain niveau de compétence technique des vendeurs, décidant de la disposition des produits, et prévoyant des pénalités en cas de paiement tardif des stocks commandés. Des conditions que l’on retrouve aujourd’hui chez les « Apple Premium Reseller », et déjà justifiées par la nécessité « d’assurer au client utilisateur des produits Apple le meilleur service avant, pendant et après la vente ».

Gros plan de la Maquette du revendeur agréé Apple en 1984

Fonts of first Apple Macintosh

Les polices du premier Mac

Quand le premier Macintosh apparaît en 1984, le concept même de « polices de caractères » est totalement inconnu de la plupart des utilisateurs. Certes, cette notion est à peu près aussi ancienne que l’imprimerie de Gutenberg, mais sur les ordinateurs de l’époque, Apple II et PC en tête, chaque lettre ne dispose que d’une seule représentation à l’écran.

Alors imaginez un peu la tête des premiers utilisateurs, quand ils découvrent le menu « Police » du premier MacWrite : pas moins de sept polices y sont proposés, sans compter les options de style : souligné, gras, relief, ombré, exposant, indice, italique… Et on peut utiliser tous ces styles sur une même page, dans un même paragraphe, dans un même mot !

Fonts of first Apple Macintosh

Ces polices, dessinées pour la plupart par l’incontournable Susan Kare, portaient le nom de plusieurs villes : Athens, Cairo, Chicago, Geneva, London, Monaco, New-York et Toronto (Athènes, Le Caire, Chicago, Genève, Londres, Monaco, New-York et Toronto). Quand à Venice (Venise), on la doit à Bill Atkinson. Une nouvelle fois, c’est Steve Jobs qui imposa de choisir des noms de grandes villes, afin que les utilisateurs connaissent déjà les noms des polices en déballant leur Mac !

Sources : Storiesofapple.net ; Wikipedia

Gros plan sur le planisphère de Mac OS

Souvenir : le tableau de bord « Planisphère »

Et vous, avez-vous connu l’époque où le Système d’Apple proposait un Planisphère parmi ses tableaux de bord, ces petits outils de réglages accessibles depuis le menu Pomme ?

Planisphère Mac OS 8

Ce tableau de bord « Planisphère » affichait une microscopique carte du monde, sur laquelle il était possible de cliquer pour sélectionner des coordonnées géographiques affichées en latitude et longitude, ainsi qu’en fuseau horaire. Ce Planisphère était également capable d’afficher les coordonnées de quelques grandes villes du monde. En cliquant sur « Fixer », il était possible de régler l’heure de l’ordinateur selon le fuseau horaire du point sélectionné. Problème : le Planisphère entrait en conflit avec le tableau de bord « Date et heure » et bouleversait les réglages de l’heure d’été ou d’hiver (comme quoi, ce problème récurent chez Apple ne date pas d’hier…).

Gros plan sur le planisphère de Mac OS

Les développeurs d’Apple avaient d’ailleurs caché une petite surprise : en cherchant « Au milieu de nulle part », le curseur se positionnait dans un recoin du sud de l’océan Atlantique, à 56 degrés de latitude sud et 2 degrés de longitude est.

Apple does it again (Hello again Macintosh 512K)

Apple, le Macintosh 512K et Hello Again

Tout le monde se souvient de l’image présentant le Macintosh, premier du nom, saluant le public de 1984 d’un « hello » affiché à l’écran. Cette image avait ensuite été largement utilisée par la marque dans ses publicités.

Introducing Macintosh, Hello 1984

On se souvient aussi que quatorze ans plus tard, en 1998, la marque présentait au monde l’iMac, qui saluait à son tour d’un « Hello (again) », Bonjour à nouveau, en écho à son aïeul.

Hello Again iMac

Mais ce que l’on a oublié, c’est que ce petit clin d’oeil avait déjà été utilisé par Apple, dès le 10 septembre 1984, pour présenter son Macintosh 512K. Moins d’un an après la commercialisation du premier Macintosh, il était en effet apparu nécessaire de proposer un modèle mieux équipé en mémoire vive. Dans la brochure destinée aux revendeurs, que nous vous présentons aujourd’hui, Apple déployait des trésors de pédagogie pour expliquer cette évolution très rapide, trop rapide pour les premiers clients.

Apple does it again (Hello again Macintosh 512K)

On apprenait ainsi que Macintosh 128K et Macintosh 512K partageaient les mêmes bases : la technologie Lisa commune aux machines Apple 32 Supermicros (dont on avait déjà parlé ici), le processeur 32 bits, la simplicité d’utilisation… Macintosh 512K était simplement un Macintosh qui s’attaquait à des projets plus gros : 2000 tâches dans MacProject, contre 200 pour son petit frère, ou 80 pages dans MacWrite contre seulement 10, et même 10.000 objets dans MacDraw. Et il les traitait plus vite, en réduisant la nécessité d’accéder aux disquettes (Apple citait comme mauvais élèves les programmes Microsoft Multiplan et Chart, ancêtres d’Excel).

Apple does it again (Hello again Macintosh 512K)

Apple donnait ensuite à ses revendeurs quelques arguments pour leurs clients. Elle rappelait par exemple que les deux Macs donnaient accès à une bibliothèque de plus de 70 logiciels, dont 40 dédiés aux professionnels ! Apple précisait même que Lotus travaillait sur un logiciel fantastique, en phase de test, dont elle ne pouvait rien dire, à part qu’il serait réservé au Macintosh 512K !

Côté prix, Apple annonçait une baisse de tarif : 2195 dollars pour le petit modèle au lieu de 2495 à son lancement, et 3195 dollars pour le grand. Apple précisait que la marge des revendeurs sur chaque modèle était maintenue ! Cette réduction de prix, Apple la devait aux progrès de productivité de l’usine de Freemont, en Californie. Pour calmer la colère des premiers acheteurs, une offre était prévue pour les premiers clients du Macintosh : ils pouvaient passer au modèle 512K pour 700 dollars, soit la différence de prix entre leur machine neuve, et le 512K neuf.

Apple does it again (Hello again Macintosh 512K)

Avec le modèle 128K, il devenait également possible d’étendre ultérieurement la mémoire pour bénéficier des avantages du 512K. En effet, les deux cartes-mères étaient identiques, à l’exception de la taille de chacune des 16 puces de mémoire : 64K pour le petit, 256K pour le grand. C’est justement parce que ces nouvelles puces de 256K étaient disponibles plus tôt que prévu, qu’Apple avait pu anticiper de trois mois la sortie de son nouveau modèle. Cependant, ces puces étaient soudées : pour mettre à jour son système, il fallait remplacer toute la carte-mère, pour 995 dollars… sur lesquels Apple remboursait 300 dollars au revendeur après retour de l’ancienne carte-mère.

1995 Apple News : RISC PowerPC vs CISC Pentium

Pentium VS PowerMacintosh

En janvier 1995, Apple met à jour sa gamme Macintosh inaugurée dix mois plus tôt. Tous les modèles gagnent quelques mégahertz, ce qui n’était pas négligeable à l’époque. À cette occasion, le magazine Apple News, organe de propagande officielle d’Apple France, fait le point sur l’évolution de la gamme, en insistant sur le rôle de la technologie de processeurs RISC dans cette avancée rapide.

1995 Apple News : RISC PowerPC vs CISC Pentium

Un graphique compare les performances des différents Power Macintosh, face aux PC de l’époque (du 486/33 au Pentium 100 sous Windows 3.1), et ne laisse aucun doute sur la performance des machines d’Apple dans ces tests portant sur l’utilisation de dix applications courantes. Comme pour s’excuser, la marque précise bien qu’il ne s’agit pas d’entrer dans une course de performance, puisque les Power Macintosh sont plus performants que l’ensemble des micros du marché… Non, Apple veut juste vous permettre de gagner en productivité, et faire émerger de nouvelles applications.

Comptez de 13.000 à 46.500 francs TTC selon le modèle, unité centrale seule. Si vous disposez déjà d’un Macintosh à base de processeur 68040, comme le LC 475 ou le Performa 630, vous pouvez acheter une carte de mise à niveau équipée d’un processeur PowerPC 601, pour 4400 francs TTC. Système 7.5 et 8 Mo de mémoire vive nécessaires…

PowerMacintosh G3 blue White Close-Up

Bon anniversaire le PowerMacintosh G3 bleu !

Le 5 janvier 1999, durant la MacWorld Expo de San Francisco, Apple lançait « une nouvelle gamme de Power Macintosh G3 réinventés », comme on pouvait le lire dans le communiqué de presse.

PowerMacintosh G3 blue White Close-Up

Un processeur PowerPC G3 de 300 à 400 Mhz, une carte graphique ATI Rage 128, une connexion Ethernet 10/100 Base-T, deux connexions USB, un port FireWire 400, le tout « logé dans une mini-tour translucide frappante dotée d’une porte révolutionnaire facilitant son accès et son expansion ».

PowerMacintosh G3 blue White Close-Up

« Le Power Macintosh G3 original était dur à battre mais nous l’avons fait avec une nouvelle gamme qui écrase la concurrence par sa puissance brute, sa performance avec les graphiques et sa conception industrielle » déclarait Steve Jobs, chef de la direction d’Apple par intérim. « Le nouveau Power Macintosh G3 monte la barre des attentes que les gens devraient avoir à l’égard d’un ordinateur personnel ».

PowerMacintosh G3 blue White Close-Up

Nous, ce qu’on adore, ce sont les détails de son design, très représentatif de cette époque inoubliable de la marque à la pomme. On ne s’en lasse pas !

Apple Happy Birthday Mac - 30

Où sont passées les archives d’Apple ?

Quand on pense à Apple et à ses plus de quarante ans d’histoire, on imagine qu’elle doit disposer d’archives absolument phénoménales, faites de schémas, de dessins, de prototypes, de correspondances… Hé bien non ! Apple ne dispose d’aucune archives.

Le 18 novembre 1997, l’université américaine de Stanford (à quelques kilomètres de Cupertino) annonce qu’elle a reçu un cadeau inestimable : l’intégralité des archives de la marque à la pomme. Depuis plus d’une dizaine d’années, les dirigeants d’Apple préparaient un musée et mettaient donc de l’ordre dans leurs archives. Documents, ordinateurs et périphériques, logiciels, photos, coupures de presse, cassettes vidéo, correspondances, et même l’intégralité de la bibliothèque interne d’Apple, avec ses revues, ses journaux, ses livres et ses manuels : Steve Jobs ne souhaite rien conserver lors de son retour chez Apple en décembre 1996. Il fait don de tout cela à l’université de Stanford.

Stanford University

C’est un doux euphémisme que d’affirmer que Steve Jobs n’a jamais été très attaché à la nostalgie ou à la célébration du passé. Si on y regarde de plus près, on peut même remarquer que le « Macintosh des 20 ans d’Apple » avait été préparé avant le retour de Steve Jobs (même s’il a été livré avec un peu de retard, en 1997) ; tandis que la campagne « Happy Birthday, Mac » célébrant les trente ans du Mac en 2014 était arrivée plusieurs années après son décès.

Apple Happy Birthday Mac - 30

Tout au plus avait-il accepté un petit clin d’œil au lancement de l’iMac en 1998, celui-ci s’annonçant d’un « Hello again » emprunté au « Hello » du premier Macintosh quatorze ans plus tôt…

Depuis lors, l’université conserve ces archives au secret, dans un bâtiment qui n’est pas accessible au public, et dont l’emplacement exact n’a jamais été révélé ! Rare sont les privilégiés à pouvoir y pénétrer, comme les journalistes d’Associated Press ont pu le faire en 2011. Ils en avaient ramené cette courte vidéo :

Il va sans dire que cette collection comporte des éléments d’une valeur historique inestimable, comme le contrat d’emprunt de 5000 euros pour financer les débuts d’Apple en 1976, les premiers bilans manuscrits des ventes de l’Apple II en 1977, ou encore une série de photographies du travail de Steve Jobs chez NeXT par Doug Menuez, sans oublier les documents relatifs à l’éviction de Jobs en 1985 et au rachat de NeXT en 1996. La collection d’origine a été enrichie par une vingtaine d’autres donations, provenant notamment d’anciens salariés ou dirigeants d’Apple.

Photo : Doug Menuez

Sources : Business Insider ; Atlas Obscura ; 9to5mac ; Mashable ; Wired

Le jeu Apple Formation

Retrouvé dans son grenier par un collectionneur, voici le “Trivial Pursuit” des techniciens d’Apple, le jeu Apple Formation ! Diffusé aux alentours de 1989 et créé par la société Zéphir, il reprend les règles du célèbre jeu de culture, adapté aux connaissances du monde Apple. De plus, on ne remplit pas un petit “camembert” avec des pions colorés, mais on reconstitue le mot “Apple” en collectionnant les lettres remises suite à trois bonnes réponses sur cinq questions posées dans chaque case d’angle du plateau.

Sur chaque carte, on trouvait des questions relatives à l’utilisation de l’ordinateur et des logiciels, sur Mac mais aussi dans les autres univers auxquels les techniciens Apple pouvaient être confrontés. Une question de culture générale servait de Jocker.

Apple Lisa Pascal Workshop User Manual

Nous faisons ce que nous disons

Vous vous souvenez de cette publicité pour le Système 7, que nous avons publiée en mars dernier ? Elle s’achevait par ces mots : cette publicité a été écrite, conçue, produite, mise en page, et validée sur des ordinateurs Macintosh : nous faisons ce que nous disons. Dernièrement, nous avons parcouru le manuel utilisateur du Pasal Workshop, l’outil de développement du Lisa. On y retrouve, en fin d’ouvrage, la même remarque.

Apple Lisa Pascal Workshop User Manual

Ce qui se traduit ainsi  : Ce manuel a été produit avec LisaWrite, LisaDraw et LisaList. Toutes les impressions ont été réalisées avec une imprimante matricielle Apple. Le Lisa™, nous l’utilisons nous-mêmes.

Vous pouvez parcourir ce manuel sur le site Archive.org. La remarque se trouve en page 249. Elle a en revanche disparu du manuel du Workshop C de 1985, le successeur du Workshop Pascal, permettant de programmer dans ce langage plus moderne.

Le premier App Store - Image Apple

Bon anniversaire l’App Store !

Cela fait exactement dix ans que l’App Store a vu le jour. Un an après le lancement du premier iPhone, et quatre mois après la présentation du kit permettant de développer des applications pour celui-ci, la boutique d’applications en ligne a ouvert le 10 juillet 2008 avec la diffusion d’iPhone OS 2.0.

Le premier App Store
Le premier App Store – Image sur la page d’anniversaire chez Apple

À son lancement, le service comptait 500 applications, parmi lesquelles on trouvait Remote (la télécommande wi-fi pour iTunes), AIM (le logiciel de chat AOL), Evernote et OmniFocus, Facebook et MySpace Mobile…

En 2008, Apple a tenté de déposer la marque « App Store », puis a attaqué Amazon qui avait lancé sa propre boutique, mais ce dépôt a été refusé, et Apple a lâché l’affaire en 2013 comme nous le rappelle Wikipedia.

Brochure de l'Apple Newton MessagePad

Le Newton MessagePad, en avance sur son temps

Tous ceux qui ont eu un Newton MessagePad entre les mains au milieu des années 90 savent que cet appareil était à la fois révolutionnaire, et bien trop limité par les technologies de l’époque. Il est intéressant de voir à quel point cet appareil était prometteur : après avoir lu cette brochure de 1993, on peut fermer les yeux, et voir… un iPhone. En effet, quand la plupart des gens n’ont jamais fait qu’essayer la reconnaissance (laborieuse) d’écriture ou le dessin à main levée, Apple promettait l’accès aux e-mails, aux fax, aux imprimantes, et même un gestionnaire d’agenda digne de Siri, reconnaissant les instructions en langage naturel, au moyen de commandes (cherche, programme, appelle, imprime…), et de mots-clés (réunion, anniversaire, dîner, rendez-vous…). Newton, l’étonnante invention qui peut contenir tout votre monde, mais qui tient dans votre poche.

Brochure de l'Apple Newton MessagePad

Brochure de l'Apple Newton MessagePad

Souris ASB apple très sale

Les souris sales (votez !)

Dans les décennies 80 et 90, les souris d’Apple étaient blanches (ou beige, ou grises…), une couleur un brin salissante, d’autant plus que leur plastique était constellé de petits reliefs. Rapidement, ce petit ustensile passant de main en main pouvait perdre son lustre d’origine, et la petite pomme gravée dans un coin finissait toujours par attirer la pointe du stylo ou du crayon de l’utilisateur absorbé par un appel téléphonique…

Souris ASB apple très sale

Et vous, quel souvenir avez-vous gardé de votre souris ADB ?

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35 Macintosh Advantages Apple 1993

35 avantages du Macintosh (3)

Après les épisodes 1 et 2, voici une nouvelle série d’extraits de la brochure « 35 Macintosh advantages », diffusée par Apple en 1993, qui nous accompagne cette semaine.

Dans ce document comparant le Macintosh aux « compatibles-PC équipés de Windows », Apple cherchait parfois la petite bête, comme dans cette comparaison des étapes à suivre pour renommer un fichier. Apple oublie de préciser qu’il fallait aussi cliquer une première fois sur le fichier, attendre que le nom soit sélectionné, puis le dé-selectionner avant de re-sélectionner la lettre à changer… Une manière de faire tellement déroutante que même Mac OS a fini par disposer d’un menu « Renommer »…

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Un autre aspect du système qui était plutôt sympa chez Apple était sa capacité à ne pas exiger d’extension au bout des noms de fichiers. Chaque fichier se souvenait de son type et de l’application l’ayant créé (au moyen d’un code créateur qu’il était possible — mais compliqué — de modifier). Apple a finalement renoncé à ce fonctionnement lors du passage à Mac OS X, et les extensions sont maintenant monnaie courante.

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Après ces comparaisons logicielles, venait le moment de comparer les logithèques respectives du Mac et de Windows. Croyez-le ou non, à l’époque, il y avait plus de programmes pour le Mac ! On imagine que le calcul ne prenait pas en compte les applications pour DOS, bien plus nombreuses…

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Tout cela, sans même parler de l’incohérence des applications Windows, qui utilisaient des raccourcis-claviers différents…

35 Macintosh Advantages Apple 1993

Allez, la suite demain !
[tous les épisodes :  12, 34, et 5]

Reconnaissance de visages iPhone - HyperCard - Bill Atkinson

L’iPhone reconnaît les icônes d’HyperCard !

Que se passe-t-il quand on vise avec l’appareil photo de l’iPhone les images créées il y a trente ans pour HyperCard ? Hé bien celui-ci analyse et reconnaît sans broncher les visages qui s’affichent devant lui ! Ainsi, quand on lui présente la bibliothèque d’icônes d’HyperCard, l’iPhone est capable de reconnaître un visage dans l’icône qui représente Bill Atkinson, le génial créateur de MacPaint et HyperCard.

Reconnaissance de visages iPhone - HyperCard - Bill Atkinson

Le système fonctionne également très bien avec cette carte de la pile « Idées de dessins ». Plusieurs visages sont reconnus, y compris ceux pour lesquels la couleur noire est rendue par un damier de pixels noirs et blancs !

Reconnaissance de visages iPhone - HyperCard

On a même essayé avec le soleil dessiné parmi les fiches de l’Album, cet accessoire de bureau accessible depuis le menu Pomme du Système 7. Et ça marche !

Reconnaissance de visages iPhone - Album - Système 7

Larry Tesler, le Mac, et le triangle équilatéral

Le Macintosh a perdu cette semaine l’un de ses principaux concepteurs : Larry Tesler, auquel nous rendons hommage sur MacGénération. En nous replongeant dans les archives de MacWorld, la revue américaine dédiée au Macintosh, nous avons retrouvé une intervention tout à fait étonnante de cet informaticien de génie.

Dans le numéro de novembre 1985, un lecteur s’interrogeait sur la meilleure manière de dessiner un triangle équilatéral dans MacPaint, qui ne disposait d’aucun outil de ce type. La rédaction du magazine lui proposait une solution assez complexe : dessiner un carré dont la longueur L du côté est égale à la base du triangle ; le dupliquer plusieurs fois pour obtenir un rectangle de 3L x 2L ; dessiner deux cercles de rayon L alignés à gauche et à droite de ce rectangle. Et voilà, l’intersection des deux cercles permettait de trouver le sommet du triangle !

MacWorld 1985Dans le numéro d’avril 1986, Larry Tesler lui-même prenait la plume « depuis son bureau du siège d’Apple à Cupertino » pour proposer une méthode plus simple. — sérieusement, le bonhomme, il a inventé le copier-coller, il travaille sur les projets les plus secrets d’Apple, et il prend le temps de venir expliquer comment on dessine un triangle !

Tout d’abord, activer la Grille pour faciliter l’alignement des dessins. Puis dessiner un cercle et son centre (faute d’outil dédié, on trouve le centre en traçant deux rayons perpendiculaires…) ; dupliquer ce cercle et placer les deux cercles côte à côte ; et le dupliquer à nouveau pour le placer au-dessus (ou en-dessous) des deux autres, juste au contact. Et voilà ! Il ne reste plus qu’à gommer tout le travail préparatoire pour ne conserver que le triangle…

triangle équilateral macpaint

Publicité Apple 1985, Macintosh 512K et Excel

Publicité : Macintosh et Excel

Demain, nous fêterons le trente-quatrième anniversaire d’Excel. Un logiciel qui, pendant deux ans, était resté une exclusivité réservée au Macintosh (on a parlé dernièrement de sa sortie sur l’IBM-PC en 1987). À cette occasion, et puisque le dimanche, c’est publicité, nous vous présentons cette réclame d’Apple France datant de 1985 et associant le Macintosh 512K et Microsoft Excel.

Publicité Apple 1985, Macintosh 512K et Excel

Cette publicité avait décidé de jouer la carte de l’humour pour rendre un peu plus désirable un tableur plein de qualités. Excel devient un logiciel efficace pour la gestion et pour la digestion des données, qui règle le principal problème des chiffres : leur grand nombre. Un logiciel qui permet de spéculer à la hausse ou de fixer le dollar à 10 francs. Un logiciel qui permet d’enregistrer sa caisse noire en Suisse sous forme de macrocommande pour ne plus avoir besoin de reformuler la même opération plusieurs fois. Bref, un super tableur, réservé au Macintosh 512K équipé d’un lecteur externe.

Apple 1995 Mac OS ad (clones)

Publicité : Mac OS, un symbole fort

Parfois, les publicités les plus discrètes sont les plus révolutionnaires. Tenez, prenez cette simple page parue en 1995. Elle ne paye pas de mine, mais elle annonçait un tournant majeur dans l’histoire d’Apple : la naissance de Mac OS, nouveau nom d’un système d’exploitation qui n’en avait pas jusqu’alors. Face à Windows 95, Apple tentait de se refaire une place au soleil, en proposant son système à d’autres constructeurs de PC comme Radius, Power Computing « et bien d’autres encore ».

Apple 1995 Mac OS ad (clones)

Rappelons qu’à l’époque, Apple était empêtrée dans le développement de son système d’exploitation. Le système 7.5, sorti en septembre 1994, ne connaîtra que des évolutions mineures jusqu’à la version 7.6 en janvier 1997. Cette stagnation avait beaucoup à voir avec le développement très ambitieux, et finalement avorté, du système Copland qui aurait dû lui succéder.