Publicité : bienvenue à Wall Street
Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, voici une troisième réclame de 1995 pour le Performa 5200. Nous en avons déjà diffusé deux : les vestiges d’un temple inca et la baie de Singapour, et nous diffuserons la quatrième dimanche prochain, sur le même thème du village mondial. Nous avons vérifié : pas de trace de Fildane, la compagnie d’assurance de Philippe et Daniel, installée à Nantes.
Les ingénieurs d’Apple dans une pièce sans fenêtre
Qu’est-ce qui est plus frustrant que les jeux de mots qu’on ne peut pas traduire ? Au détour d’une visite sur eBay, nous avons découvert cette publicité que nous ne connaissions pas : un livret de 8 pages fourni en supplément du Wall Street Journal en 1993. Apple y annonce fièrement qu’elle a enfermé ses meilleurs ingénieurs pour travailler dans une pièce sans fenêtres et résultat : il est dorénavant beaucoup plus difficile d’acheter un ordinateur avec des fenêtres. Dis comme ça, c’est un peu nul, mais en anglais où fenêtres se dit Windows, c’est tout de suite beaucoup plus drôle !
À l’intérieur, la publicité se déclinait autour des trois avancées majeures du Macintosh à l’époque : des Mac en couleur plus accessibles, comme le Color Classic, le LC II ou le LC III, des Mac plus puissants comme le Centris 650 et le Quadra 950, et des Mac qui permettaient de faire plus facilement ce qu’on ne pouvait pas faire avant, grâce aux CD-Rom, à QuickTime, à la carte réseau, et à des tableurs grands comme des terrains de foot…
Ah oui, au passage, j’ai pris en ce début d’année la bonne résolution de ne plus acheter sur eBay tout ce que je veux vous présenter… ce qui explique pourquoi il faut cette fois-ci vous contenter d’une reproduction moins propre que d’habitude !
Comment protéger un dossier par un mot de passe ?
En fouillant dans les archives d’articles rédigés pour feu la revue A Vos Mac, j’ai retrouvé ce grand classique publié en 2011, qui n’a pas pris une ride en dix ans ! Comme à l’époque, en utilisant l’application « Utilitaire de disque », vous pouvez transformer un dossier en fichier crypté par un mot de passe : l’image disque.
Lancez l’application « Utilitaire de Disque » qui se trouve dans votre dossier « Applications > Utilitaires ». Choisissez le menu « Nouvelle image disque du dossier… », sélectionnez votre dossier, donnez un nom à votre image, et choisissez le format « lecture/écriture » et le chiffrement « AES 256 ». Validez en cliquant sur « Enregistrer ». L’application vous demande ensuite d’indiquer un mot de passe, à entrer deux fois pour être sûr de ne pas se tromper… Décochez bien la case « Mémoriser le mot de passe ».
Vous pouvez ensuite quitter « Utilitaire de Disque ». Dans le Finder, là où vous l’avez enregistrée, vous trouverez une icône portant le nom de votre disque. Double-cliquez dessus : le Finder vous demande alors le mot de passe. Si vous l’indiquez, un nouveau disque apparaît sur votre bureau. Vous pouvez maintenant glisser sur ce disque les fichiers à cacher. N’oubliez pas ensuite d’éjecter le disque (menu « Fichier > Ejecter le disque ») quand vous quittez la pièce…
Bon anniversaire l’iPod Radio Remote
Le 10 janvier 2006, Apple présentait un nouvel accessoire pour sa gamme iPod, qui alliait « le confort de la télécommande filaire à de nouvelles fonctionnalités radio FM pour iPod nano et iPod cinquième génération ». Comme le soulignait alors Greg Joswiak, vice-president of Worldwide iPod Product Marketing d’Apple : « iPod Radio Remote, c’est à la fois la meilleure télécommande disponible et la meilleure expérience radio FM pour iPod ».
Pour 55 euros, cet accessoire permettait à l’iPod d’afficher la station et les informations du morceau à l’écoute pour les stations qui prenaient en charge la norme RDS (Radio Data System). Il évoluera avec la gamme d’écouteurs iPod, dont nous avons déjà présenté les évolutions dans ce blog.

Si vous en cherchez, on en trouve régulièrement sur eBay, parfois même dans leur emballage d’origine, comme sur cette offre à 76,90 euros (premier modèle) ou celle-ci, à 65 £ (deuxième modèle).

Publicité : si votre monde vous semble gris…
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, nous vous présentons une réclame de février 1997 pour l’imprimante StyleWriter Couleur 2500. Parce que si votre monde vous semble gris, il est désormais possible de rêver !
Utilisée à domicile, à l’école ou dans une petite entreprise, avec la technologie de concordance des couleurs ColorSync, cette imprimante offrait « des milliers de couleurs éclatantes ». N’est-il pas temps de travailler en couleurs ?
On remarque sous le logo Apple, l’éphémère slogan « Donnez une chance à vos rêves » dont il a déjà été question dans une publicité pour le PowerBook 3400 et dans une autre pour l’offre groupée Performa / StyleWriter. Plus étonnant, on remarque également que cette publicité avait été conçue par l’agence londonienne Holmes & Marchant Communications (dont le slogan aujourd’hui est « le design n’est pas un art, c’est une arme »).
Apple, la police et le point de croix
Nous continuons d’explorer les tréfonds d’eBay et d’en profiter pour nous cultiver un peu. Nous y avons découvert une marque de modèles pour broderie au point de croix. Oui, dit comme ça, le lien avec Apple n’est pas évident. Mais regardez plutôt comment Bucilla présentait ses modèles dans les années 80…
Une recherche sur eBay permet de constater que la marque a utilisé cette police d’écriture à partir de 1979, et les bandes colorées seulement vers 1991. Ces couleurs en bandes, cette police d’écriture, pas de doute, la source d’inspiration n’est pas difficile à identifier… Voici un extrait du catalogue Apple in Depth, avec la police et le logo utilisés dès 1977. Bucilla avait surtout bien fait attention à remettre les couleurs de l’arc-en-ciel dans l’ordre.
Depuis, la marque a supprimé les bandes de couleurs, comme on peut le voir dans ce modèle diffusé en 2013 et disponible sur Amazon. En revanche, la police de caractère n’a pas évolué. Entre-temps, Apple a changé la sienne à plusieurs reprises…
Il faut tout de même dire, pour la défense de Bucilla, que la police Motter Tektura, créée par l’Autrichien Othmar Motter en 1975, était utilisée à toutes les sauces à l’époque. On en trouve une belle galerie sur le site Fonts in use. Même Reebok l’utilisa jusqu’à la fin des années 90.
Prêtez ce CD à un ami et faites-lui découvrir iTunes
Vous voulez mettre un peu de couleurs dans votre collection Apple ou sur un coin de bureau ? Alors craquez pour le CD tout rose d’iTunes 4 (on le trouve actuellement aux enchères sur eBay en France). Un petit souvenir qui s’accorde parfaitement avec l’iBook G4 sorti à la même époque, en 2004.
Non seulement il est très décoratif, mais en plus il est drôle : car Apple vous invite à prêter ce CD à un ami pour lui faire découvrir iTunes, et précise dans les petites lignes que « le partage de ce CD avec un ami contredit les termes du contrat de licence d’utilisation, mais Apple vous y autorise » !
Le même vendeur sur eBay propose également le CD de la version 4.5 sorti trois mois plus tard. Pour le coup, la pochette est devenue toute bleue, mais arbore toujours une des silhouettes caractéristiques de la communication d’Apple pour iTunes à cette époque.
Enregistrer un produit Apple en 1980
Aujourd’hui, quand on achète un produit Apple, on s’enregistre auprès d’Apple sans même s’en rendre compte. Il suffit de relier son nouvel iPhone, ou son iMac, à son compte Apple/iCloud, pour qu’il soit enregistré auprès d’Apple. Mais comment faisait-on il y a quarante ans ? Hé bien on envoyait un formulaire par courrier, tout simplement. Un formulaire qu’on avait auparavant rempli au stylo, avec des numéros de série et des informations personnelles.
Apple en profitait pour proposer un exemplaire de découverte d’Apple Orchard, son premier magazine, dont le titre signifiait « Verger de pommes » (magazine auquel succèdera Apple on Apples). Et quitte à faire d’une pierre trois coups, Apple rappelait aussi les conditions d’application de sa garantie pièces et main d’œuvre de 90 jours.
Macintosh, l’anti-standard
La semaine dernière, nous vous avons présenté un article extrait de l’éphémère revue L’Ordinateur Personnel, datant de février 1984, et présentant le tout nouveau Macintosh comme « l’ordinateur nommé plaisir ». Aujourd’hui, voici un autre article, extrait cette fois-ci de L’Ordinateur Individuel daté de janvier 1987. Trois ans après sa présentation, et alors que la gamme s’était élargie avec l’arrivée du Macintosh Plus (en attendant le Macintosh II et le Macintosh SE), le Macintosh était encore présenté comme l’anti-standard, l’ordinateur-passion, celui qui s’opposait à la vague IBM-PC qui emportait tout sur son passage.
Tout comme l’article de L’Ordinateur Personnel précédemment cité, ce dossier spécial nous rappelle aujourd’hui à quel point le Macintosh était révolutionnaire. Trois ans après son lancement, le journaliste rappelait encore la qualité de l’environnement icône / souris / menus déroulants. Il citait aussi l’écran « qui affiche un texte en noir sur blanc comme une vraie page », ce qui était encore rare dans le monde de la micro-informatique (l’Atari ST et l’Amiga tentaient de se faire une place au soleil sur ce marché, tandis que l’IBM PC était toujours livré sans Windows, que Microsoft peaufinait doucement en version 1.03).

L’auteur de l’article, Jean-Christophe Krust, expliquait à nouveau le concept de la souris, prolongement de la main de l’utilisateur : « en la déplaçant sur la table, on dirige une petite flèche sur l’écran avec laquelle on opèrera très aisément des choix ou des sélections avec les logiciels utilisés ». Et l’auteur de poursuivre : « Grâce à cet exceptionnel environnement graphique-souris, le Macintosh dispose d’une capacité de dialogue exemplaire pour un ordinateur, capacité d’ailleurs imposée par Apple à tous ses développeurs d’applications ». On pense évidemment aux Guides de l’Interface Utilisateur (Human Interface Guidelines) dont nous vous avons déjà parlé.
Le journaliste s’attardait ensuite sur le fleuron de la gamme, le Macintosh Plus, grâce auquel « Apple a finalisé à un niveau enfin confortable l’ensemble des concepts Macintosh. Avec une bibliothèque de logiciels qualitativement équivalente et souvent supérieure à ce dont on peut disposer dans d’autres environnements, Macintosh a maintenant gagné sons pari. Il est devenu aujourd’hui un “autre” standard, y compris dans certains grands comptes, autrefois clients traditionnels d’IBM. Le trio Mac Plus / PageMaker / LaserWriter est certainement l’initiateur de cette percée remarquable due à l’explosion de l’édition électronique ».
Publicité – Le Performa 630 DOS Compatible
Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine : une publicité de 1995 pour le Performa 630 DOS Compatible. Il s’agissait d’un Performa 630 tout à fait classique, parfois appelé LC 630 ou Quadra 630 selon ses caractéristiques (le Quadra 630 disposait du processeur le plus puissant, un 68040, quand les deux autres n’embarquaient que sa version privée de FPU, le 68LC040). À l’intérieur, Apple avait ajouté une carte intégrant un processeur Intel 486 DX2/66.
Pour gérer cette deuxième puce, Apple avait créé un tableau de bord « Réglages PC », pour choisir le disque de démarrage, les caractéristiques de l’écran et de la carte son, ou encore le partage de fichiers. Et d’un simple appui sur la touche Pomme et la touche Entrée, on basculait entre les deux environnements, du Système 7 à Windows 3.1, sans le moindre souci de compatibilité : les deux systèmes tournaient en parallèle, continuant chacun ses taches en arrière-plan (on pouvait ainsi lire de la musique sur un système tout en travaillant sur l’autre). Grâce au génie des ingénieurs d’Apple, le copier-coller était même partagé entre les deux systèmes !
L’Apple IIc et l’iPad Pro, même migraine
On l’a lu sur MacGénération lors de la sortie de l’iPad Pro en juin 2017 : son écran file la nausée. En cause : le taux de rafraîchissement de 120 Hz lié à la technologie ProMotion, le double des écrans classiques. On appelle cela la « cinétose » (ou mal des transports), liée à l’écart entre les mouvements que perçoivent nos yeux et ceux que ressentent nos oreilles internes. D’ailleurs ce fil de discussion du forum d’Apple, qui débute en 2010, rappelle que certains utilisateurs n’avaient pas attendu les 120 Hz de l’écran de l’iPad Pro pour se sentir mal face à leur écran.
Trente ans plus tôt, en 1984, Apple avait analysé autrement les maux de tête et les fatigues visuelles qui apparaissent après avoir regardé l’écran un peu trop longtemps. Voici l’explication et le remède donnés par Apple à l’époque, page 105 du Guide de l’Apple IIc : « On pense généralement que ces symptômes sont causés par le fait de rester assis trop longtemps dans la même position plutôt que par l’affichage lui-même. De toute façon, il est préférable de faire des pauses fréquentes afin de reposer vos yeux et de dégourdir vos jambes ».
Les animations des années 90, c’était trop cool
Je poursuis mon exploration des CD des premières versions de QuickTime. Après le Monsieur Macintosh flippant, voici une animation tout à fait dans le style des années 90. Une époque où le bonheur d’un animateur se calculait selon le nombre d’effets visuels, de couleurs, de bruits et de textures psychédéliques qu’il ajoutait à son projet. Mark Krueger, le membre de l’équipe de développement de QuickTime qui avait animé ce logo (étrangement dénommé QuickCheese) devait être particulièrement content de lui !
Heureusement, au moment de passer aux versions commerciales, Apple avait revu sa communication. Voici justement une compilation des séquences d’introduction fournies avec les différentes versions du logiciel, trouvée sur YouTube.
https://www.youtube.com/watch?v=Jjkdm4bnn0c
Souvenir : les boîtes de disquettes
Acheter des disquettes était sans doute le truc le moins glamour qu’on pouvait faire avant les années 2000, avant que l’iMac, Internet et les clés USB les ringardisent à jamais. Et plusieurs décennies plus tard, on ne trouve toujours pas beaucoup de charme à ces petits disques et à leurs boîtes moches qu’on achetait au supermarché ou à la fnac… Et puis il y a les boîtes d’Apple, qui n’ont pas pris une ride !




Vous pensez que tout cela est bien subjectif, et qu’après tout, une disquette est une disquette ? Hé bien vous l’aurez voulu, voici la preuve que non, tous les designs ne vieillissent pas de la même manière !
Publicité : Inside Apple, ImageWriter et Catalyst
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Cette semaine, voici une double page de décembre 1983, la dernière parue dans la série des « Inside Apple » que la marque affectionnait à l’époque. Juste avant le lancement du Macintosh, la marque s’offrait une dernière publicité dans cette série, pour présenter son ImageWriter, dont beaucoup se souviennent comme de la meilleure imprimante matricielle de la marque, avec sa résolution de 140 x 160 points par pouces et ses 120 caractères par seconde. Pour l’acheter, il était possible de demander l’Apple Card, une carte de crédit permettant d’acheter du matériel Apple sans appeler son banquier.
On remarquera aussi la mention du logiciel Catalyst de Quark (qui n’avait pas encore imaginé Xpress), qui permettait de dupliquer les logiciels de leur disquette vers le disque dur ProFile, afin de ne plus avoir besoin de redémarrer l’ordinateur pour passer de l’un à l’autre. Un bidule assez étonnant, auquel sera greffé plus tard une interface inspirée du Macintosh, très proche de ce qu’on retrouvait avec MouseDesk de Version Soft.
Les guides de l’utilisateur Macintosh Plus
Nous l’avons dit à l’occasion de l’anniversaire du Macintosh Plus, que nous fêtons aujourd’hui : avec 1826 jours au catalogue, ce modèle a connu plusieurs évolutions dans la gamme et le marketing d’Apple. Tout naturellement, son manuel utilisateur a évolué lui aussi, reflétant les choix graphiques de la marque.
En 1986, son premier manuel présentait une photo en couleurs, écran allumé. En 1988, l’image était passée en noir et blanc, comme sur les cartons (à la différence près que, sur les cartons, la pomme était toute rouge). Entre les deux, il y avait également eu cet autre modèle que vous pouvez retrouver sur eBay (ici à 40 dollars, là à 86 dollars canadiens).

Le Music Player de Mac OS X Beta
Quand Apple commercialise la version « Beta Publique » de Mac OS X, elle n’a pas encore terminé la mise au point d’iTunes. Plutôt que d’adapter la vieillissante application « Lecteur CD » fournie avec Mac OS 9, elle préfère créer un programme provisoire simplement dénommé « Music Player » (y compris dans la version française du système).
Cette application bénéficie d’une interface simpliste, sous la forme d’une télécommande disposant d’un petit écran affichant le chronomètre, une barre de progression, l’affichage du numéro de piste, et deux modulomètres pour les canaux gauche et droit. Une fenêtre « Liste de Lecture » permet de basculer entre le mode MP3 et le mode CD. Il est possible d’enregistrer plusieurs listes de lecture sous forme de fichiers indépendants.
Remarquez sur cette copie d’écran l’une des spécificités de Mac OS X Public Beta : la pomme située au centre de la barre de menus. Elle ne servait à rien, et disparaissait si des menus devaient prendre sa place.
Music Player permettait déjà de démontrer l’extraordinaire stabilité du nouveau système d’Apple : la lecture de musique pouvait se poursuivre en arrière-plan, sans la moindre coupure, malgré le lancement simultané d’autres logiciels saturant totalement la mémoire vive. Pour les habitués de Mac OS 9, cela relevait du miracle.
Music Player disparaîtra avec la sortie de Mac OS X 10.0 (nom de code « Cheetah »), le 24 avril 2001. Le mois précédent, Apple avait rendu disponible iTunes pour Mac OS X.
Les nouveautés de Mac OS 8.5 (avec le symbole € !)
Encore une brochure anglaise aujourd’hui. Cette fois-ci, nous sommes en 1998 et il est question de Mac OS 8.5, une version intermédiaire de Mac OS 8. On ne sait pas ce qui était le plus fou : qu’Apple cite l’intégration du symbole € parmi les principales nouveautés ? ou bien que la copie de fichiers ait été si lente dans les versions précédentes du système ? à moins que ça ne soit l’arrivée des ascenseurs proportionnels, proposés par tous les autres systèmes depuis si longtemps ? Non, le plus fou, c’est qu’Apple proposait toujours son HyperCard Player par défaut, et qu’elle avait même créé une version 2.4.1 cette année-là pour maintenir un semblant de compatibilité bien que l’application n’ait plus guère évolué depuis le début de la décennie.
Une petite collection à vendre en Allemagne
Si vous voulez donner une nouvelle vie à une décennie de Mac, alors il y a peut-être ce que vous cherchez sur eBay. Un vendeur allemand met en vente sa « collection » qui ressemble plutôt à une succession de machines personnelles. Un LC 630 de 1994, un Performa 5300 de 1995, un Power Mac G3 mini-tour, un eMac G4 de 2002 et un iMac G4 de 2003. Deux PowerBook accompagnent cette vente, mais leurs écrans ont été nettoyés à la ponceuse…
Dans les pièces en vrac, vous découvrirez aussi le clavier du premier Macintosh (celui qui n’avait pas de flèches). Attention cependant, les machines accusent leur âge, et l’état général n’est pas exceptionnel. Mais l’iMac 17″ est un modèle assez recherché.
Souvenir : le chargeur de pile Apple
Et vous, avez-vous connu l’époque où Apple commercialisait un chargeur de batteries AA ? Ce chargeur, modèle A1360, fut inscrit au catalogue de la marque de 2010 à 2016, une période où les claviers, souris et trackpads sans fils de la marque étaient conçus pour être utilisés avec des « piles rechargeables », avant que la marque se convertisse aux batteries inamovibles. Vu de l’extérieur, le chargeur ressemblait fortement aux chargeurs d’iPods de tous poils.
Les piles s’avéraient être de simples modèles fabriqués chez Sanyo, les Eneloop HR-3UTG, 1.2V et 1900mAh. Des piles dont Apple disait, je cite : « Contrairement à bien des piles réutilisables, celles-ci ont une extraordinaire durée de vie pouvant atteindre 10 ans. Vous allez enfin pouvoir arrêter d’acheter et de jeter des piles alcalines toxiques à usage unique. Les piles fournies avec le kit Chargeur de piles Apple affichent également un minuscule taux de déperdition d’énergie. Stockées pendant un an au fond d’un tiroir, elles conservent 80 % de leur puissance. Vous ne manquerez donc plus jamais de jus quand vous en aurez besoin ».

Apple expliquait à qui voulait l’entendre que son chargeur était dix fois plus économe que les modèles concurrents. Là encore, je cite le site : « Lorsque le Chargeur de piles Apple recharge vos piles, il en optimise les performances et la durée de vie tout en conservant de l’énergie. Doté d’un système intelligent de gestion de l’énergie, le Chargeur de piles Apple réduit sa consommation une fois que vos piles sont rechargées. C’est donc une des solutions d’alimentation les plus économes en énergie jamais proposées ».
Du Knowledge Navigator au Newton puis à l’iPad
Aujourd’hui, nous vous proposons de regarder deux vidéos. La première est un clip de cinq minutes, réalisé en 1987 pour expliquer le rêve de John Sculley, alors PDG d’Apple dont il avait évincé Steve Jobs. Le Knowledge Navigator (ou Navigateur du Savoir) proposait un assistant personnel avec synthèse et reconnaissance vocale, bien plus performant que Siri ne l’est aujourd’hui, rendant l’utilisation de l’interface tactile presque inutile… et il disposait d’un écran pliable, trente ans avant le Galaxy Fold ou l’Huawei Mate x !
Une autre vidéo revient (succinctement) sur la transition entre ce rêve de John Sculley et l’iPad, en passant évidemment par le Newton. Dans cette animation qu’Arte a diffusée le 23 février dernier, on apprend qu’une équipe d’Apple avait été dédiée dès 1987 à la conception de cet « ordinateur de la taille d’un magazine », capable de communiquer sans fil avec d’autres appareils et de reconnaître l’écriture manuscrite. Mais tout restait à inventer, à commencer par un processeur plus compact, plus économe et moins gourmand en énergie, tout en restant très puissant, ce qu’Apple réalisera en participant à la mise au point du processeur ARM, via la société ARM cofondée avec Acorn et VLSI. Un processeur dont les descendants équipent aujourd’hui toutes nos tablettes et tous nos smartphones.
Oui mais voilà, Newton était arrivé trop tôt. La gamme, lancée en 1993, sera abandonnée dès 1998 comme nous vous le rappelions hier.
Un PowerBook 2400c tout rouge
En voilà, un drôle de PowerBook ! C’est évidemment sur le site d’enchères Yahoo Japon que nous l’avons dégotté. Ce modèle était en effet particulièrement prisé au pays du soleil levant — dans sa version noire d’origine, bien sûr, car la couleur rouge est une personnalisation qui n’a rien à voir avec Apple ! Le clavier transparent (dont nous avions déjà parlé ici) est aussi une spécialité japonaise !
Évidemment, les goûts et les couleurs… Au moins, avec un tel modèle, vous êtes sûr de ne pas passer inaperçu ! Et le vendeur vous gâte, puisque le PowerBook a été doté d’une carte accélératrice G3/240 et d’un adaptateur PCMCIA vers USB. Et bien sûr, le lecteur de disquettes externe est fourni, tout aussi rouge que tout le reste !
Une application de Bill Atkinson sur iPad
Depuis qu’il a quitté Apple après avoir créé QuickDraw, MacPaint et HyperCard, Bill Atkinson n’est pas resté inactif. Se consacrant à son autre passion, la photographie, il a pris son temps pour sillonner le monde et poser son trépied de-ci, de-là. Vous pouvez retrouver toutes ses photos sur son site.
Puis il s’est souvenu qu’il n’était pas mauvais en programmation, et il a décidé de marier ses deux passions, avec l’aide de sa compagne de toujours, Sioux. Ainsi est né PhotoCard, un logiciel disponible sur l’App Store pour iOS, dédié à la conception de cartes postales qui peuvent ensuite être envoyées par mail, ou imprimées et postées pour vous (comptez environ deux euros par envoi).
Sans vouloir être mauvaise langue, on se dit quand-même en voyant l’interface bariolée de PhotoCard, qu’HyperCard a peut-être eu de la chance d’être limité au noir et blanc…
Une brochure extraterrestre pour MacPaint
Aujourd’hui, nous vous présentons une petite brochure de SEEDRIN, la filiale française d’Apple, dédiée à MacPaint, son logiciel de Dessin Assisté par Ordinateur. Et même le meilleur programme de création artistique sur un Ordinateur Personnel. Une brochure avec des extra-terrestres tout mignons. Et une capture d’écran réalisée avec un vrai appareil photo devant un vrai écran de Macintosh : pas de Commande-Majuscule-3 à l’époque, surtout que le simple fait de cliquer sur un menu bloquait totalement le système. Comme les extra-terrestres, le multitâche était de la science-fiction à l’époque !
Et puisqu’à l’époque il fallait tout expliquer à un public qui n’imaginait même pas ce qu’était une souris, le verso de cette brochure revenait sur les fondamentaux : outils de sélection, pinceaux, remplissage, modification de la taille des objets, miroirs, rotations, typographies, motifs… Autant de fonctions accessibles grâce à la souris et aux menus. Et il ne vous restera plus qu’à générer simplement et rapidement sur papier la reproduction fidèle de votre dessin grâce à l’imprimante ImageWriter.
Les images d’exemples de la première bêta de QuickTime
On poursuit notre exploration des CD distribués avec les premières versions de développement de QuickTime. Aujourd’hui, on explore les images d’exemple fournies avec la première beta du logiciel, en 1991. Des images « non compressées », d’après le titre du dossier qui les contient…
Évidemment, à une époque où Apple disposait encore de quelques ordinateurs en noir et blanc dans son catalogue, et où les écrans des clients les plus fortunés ne dépassaient guère les 640 x 480 pixels, il ne faut pas s’attendre ni au HDR, ni à la HD…
Quant aux images compressées contenues dans un autre dossier, Big Sur est en plein brouillard et n’y voit plus rien, y compris dans des fichiers siglés « JPEG ». Leur ajouter l’extension correspondante (ou l’extension .pict) n’y change rien. Et GraphicConverter lui-même, pourtant expert dans l’ouverture de vieux fichiers, ne fait pas mieux.
Histoire d’y voir plus clair, on a réinstallé Mac OS 10.7 « Lion », la version de 2011, ce qui nous a permis de constater que les anciennes versions du système n’avaient aucun souci pour afficher ces images, dont Aperçu nous informe qu’il s’agit de fichiers au format QuickDraw.
La brochure espagnole de la Renault Clio Apple
Nous vous avons dit ce matin tout ce que nous savions de la Renault Clio Apple, commercialisée en 1996 en Espagne. Voici maintenant la brochure proposée à l’époque par les concessionnaires de la marque.
Cliquez sur l’image pour naviguer en 3D dans cette brochure !

Chacun appréciera les petites touches de branchitude à la mode des années 90 : les petits pointeurs en forme de main, les titres sous forme de simili-adresse web (www.Equipamiento\Clio.Apple\RSi) et les paragraphes qui commencent tous par CLICK…
Publicité : la guerre des mondes
Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, voici une double-page de 1994 présentant la grande nouveauté de l’époque : la gamme PowerMacintosh et ses processeurs PowerPC développé « depuis trois ans par Apple, IBM et Motorola », pour des performances de 2 à 4 fois supérieures à celles du plus puissant des Macintosh jusque là, le Quadra 950. Chose courante à l’époque, Apple tentait de faire passer sa gamme pour un ordinateur à la fois Mac et PC, mais la compatibilité (imparfaite) avec les logiciels DOS et Windows imposait l’achat de l’émulateur SoftWindows.
Remarquez la quantité de petites lignes, la publicité citant de nombreuses marques et produits : Aldus Persuasion, Microsoft Windows, MS-DOS, Excel, Quark XPress, ClarisWorks, sans oublier les propres marques d’Apple…
Le clavier ADB ajustable… en japonais
C’est l’un des claviers Apple préférés des collectionneurs. Il n’est pas aussi rare que le clavier ADB noir du « Macintosh TV », mais il fait toujours son petit effet dans une collection. Le Clavier ADB Ajustable répondait à l’exigence d’ergonomie très en vogue au début des années 1990 (on le trouve présenté dans l’Apple Magazine de mars-avril 1993, en même temps que le LC III, le Classic Couleur, QuickTime 1.5 et l’AppleCD 300).
On en trouve régulièrement en vente sur eBay (ici, ici, ou un morceau là), mais celui qui est proposé actuellement est particulier : ses touches comportent à la fois les caractères latins et japonais !
Comme souvent avec les produits Apple un peu anciens, les plastiques n’ont pas tous vieilli de la même manière, et la barre d’espace a plus jauni que les autres. Sachez également que ce clavier dispose habituellement d’un pavé numérique séparé, qu’on relie à l’aide d’un câble ADB très court (et non torsadé) que la plupart des utilisateurs ont perdu… Si vous en avez un, contactez-nous, on le cherche !
La disparition de l’orange
On le sait, la couleur orange a fortement marqué la décennie 70’s. Dans l’électroménager ou le mobilier, sur les tapisseries et les habits, l’orange se mariait à merveille avec le marron, le beige et le jaune. Même Apple y avait succombé, un peu tardivement, en lançant au premier trimestre 1981 son Joystick pour Apple /// sous la référence A3M0007 (aujourd’hui tout à fait introuvable), reconnaissable à ses boutons orange. Il fut repris à l’identique dans un modèle beaucoup plus répandu pour Apple IIe et IIc sous la référence A2M2002. Dès 1986, chassant tout héritage de la décennie précédente, cette version fut elle-même remplacée par un modèle A2M2012, plus sage et plus contemporain.
Ce joystick suivait en cela la grande mode de l’année 1986 chez Apple. Chassant le beige, le gris platine (ou platinum) emportait toute la gamme, de l’Apple IIe au Macintosh Plus.
Pour la petite histoire, la référence A3M0007 succédait elle-même à la paire de manettes de contrôle A2M0007 destinée à l’Apple II (image eBay).
Des astuces pour iPhoto 2.0
Vous vous souvenez des premières versions d’iPhoto ? En 2003, nous publiions dans les colonnes d’A Vos Mac quelques astuces pour les utilisateurs de ce nouveau logiciel, apparu l’année précédente… Les voici regroupées pour vous !
Dans iPhoto, vous pouvez aisément diriger le zoom (qui grossit par défaut le centre de l’image) vers un point quelconque de la photo. Il suffit de sélectionner en l’encadrant la zone que vous souhaitez agrandir, avant de cliquer sur le bouton de zoom.
Quand vous avez zoomé sur une photographie dans iPhoto, vous pouvez vouloir vous déplacer sans utiliser les ascenseurs horizontaux et verticaux. Pour cela, il suffit d’appuyer sur la touche Pomme, puis de cliquer-glisser la souris sur la photo comme vous le faites d’habitude pour déplacer un élément.
iPhoto permet d’envoyer des photos par mail d’un simple clic. Mais rien n’est prévu pour envoyer un simple bout de photo, alors que faire ? Deux solutions sont possibles, selon votre humeur : soit vous recadrez l’original, vous l’envoyez puis vous retournez dans iPhoto et choisissez le menu « Revenir à l’original ». Soit alors vous sélectionnez la photo, vous tapez Pomme-D pour la dupliquer, puis vous recadrez et envoyez la copie, que vous pouvez ainsi conserver à côté de l’original.
L’iPhone reconnaît les icônes d’HyperCard !
Que se passe-t-il quand on vise avec l’appareil photo de l’iPhone les images créées il y a trente ans pour HyperCard ? Hé bien celui-ci analyse et reconnaît sans broncher les visages qui s’affichent devant lui ! Ainsi, quand on lui présente la bibliothèque d’icônes d’HyperCard, l’iPhone est capable de reconnaître un visage dans l’icône qui représente Bill Atkinson, le génial créateur de MacPaint et HyperCard.
Le système fonctionne également très bien avec cette carte de la pile « Idées de dessins ». Plusieurs visages sont reconnus, y compris ceux pour lesquels la couleur noire est rendue par un damier de pixels noirs et blancs !
On a même essayé avec le soleil dessiné parmi les fiches de l’Album, cet accessoire de bureau accessible depuis le menu Pomme du Système 7. Et ça marche !
Quand Apple vendait des DVD vierges
Et vous, avez-vous connu cette époque où Apple vendait sa propre gamme de DVD à graver, par paquets de cinq, pour accompagner ses Power Macintosh équipés d’un lecteur-graveur SuperDrive ? C’était en 2001, quand Apple présente une mise à jour du Power Macintosh G4 équipé d’un graveur de DVD.
À ce moment-là, Apple recycle la marque « SuperDrive » (précédemment employée pour son lecteur de disquettes 1.4 Mo) pour désigner un nouveau lecteur de CD également capable de lire et de graver les DVD-R. Il fallait opter pour le haut-de-gamme du Power Macintosh G4 à 733 Mhz pour bénéficier de cette technologie, avec un ticket d’entrée à 3500 dollars.
Pour rendre cette technologie accessible au grand public, Apple proposait le tout nouveau logiciel iDVD, facilitant la création d’une interface de navigation dans le film, et automatisant le processus d’encodage et de gravure.

On se souviendra qu’après avoir longtemps boudé le format DVD+R, pourtant devenu plus populaire dans le monde des PC et des lecteurs de salon dès 2002, Apple finira par l’adopter en janvier 2005. Le Journal du Lapin se remémore ce bridage fort ennuyeux dans un article de juillet 2017.
Un Mac Pro pour 5 euros ? Presque !
Si vous trouvez que le nouveau Mac Pro, tout juste présenté par Apple, est un peu cher, vous en trouverez une version beaucoup plus abordable sur eBay. Même pas 5 euros.

Mac OS X Public Beta fête ses vingt ans !
Et voilà, il fallait bien que ça arrive. On fête aujourd’hui les vingt ans de la première bêta publique de Mac OS X. Une vraie révolution à l’époque, le fruit du mariage entre Apple et NeXT, après presque quatre ans de travail, comme nous l’expliquons par ailleurs sur la page dédiée à Mac OS X de l’Aventure Apple. Et un impact renforcé par la nouvelle interface Aqua, qui dépoussiérait sérieusement tout ce qui se faisait à l’époque dans l’informatique, avec ses transparences, ses couleurs et ses effets visuels. Pour se remettre dans l’ambiance, il suffit de regarder les couvertures de quelques magazines de l’époque.
À l’occasion de cet anniversaire, et alors qu’Apple s’apprête à tourner symboliquement la page avec Mac OS 11, nous allons nous replonger dans nos souvenirs sur MacGénération durant la journée. Pour vous, nous avons ressorti du placard ce bon vieux iBook, et nous avons réinstallé la toute première bêta publique du système d’exploitation qui nous accompagne depuis deux décennies.
Les premiers écrans plats d’Apple
Depuis quand utilisez-vous un écran plat pour votre ordinateur ? Dix ans ? Quinze ans ? Si je vous pose la question, c’est que nous fêtons aujourd’hui les 21 ans du premier écran plat de la marque à la pomme : l’Apple Studio Display, présenté le 17 mars 1998, cinq mois avant le tout premier iMac. À cette époque, toute la gamme Apple était encore beige, et cet écran détonait au milieu des PowerMac G3.
Côté fiche technique, il s’agissait d’un écran de 15,1 pouces de diagonale visible, de technologie TFT, 16 millions de couleurs, taux de contraste à 200:1 et luminosité à 200 cd/m2. Pas de liaison numérique à l’époque, mais des prises 15 broches, S-video ou composite. Bref, pas de quoi se vanter aujourd’hui, mais c’était une véritable révolution à l’époque. Tout comme son pied à hauteur variable, et son écran inclinable dans quatre directions. Rapidement remplacé par un modèle bleu (adapté au G3 de janvier 1999) puis par un modèle gris (adapté au G4 d’août 1999), ce premier modèle est aujourd’hui quasiment introuvable.
On me fait signe, au fond, que ce n’était pas tout à fait le premier écran plat d’Apple. En effet, la marque proposait déjà, en 1984, un écran LCD spécialement adapté à l’Apple IIc. Il y en a justement un en vente actuellement sur eBay, pour quelques heures encore. Comptez 600 dollars (et un bon nettoyage) tout de même.
Publicité – Apple Expo 1985
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une publicité de 1985 pour le salon Apple Expo. En 1985, la seconde édition de ce salon s’était tenue au mois de juin, comme le rappelle cette publicité exhumée d’un magazine de l’époque.
À ce moment-là, Apple rencontrait déjà quelques problèmes, comme le rappelle la revue Tilt du 22 juin 1985, à retrouver sur le site 1001mags : « Les Applemaniaques ont rendez-vous les 14, 15 et 16 juin à l’Apple expo (…) La marque légendaire ne baisse pas les bras, au moment où les stocks américains gonflent et où les usines ralentissent la cadence, en raison du demi-succès du Macintosh »…
Délires d’IA : le Macintosh Classic de 1998
On est en 2025, et l’intelligence artificielle permet d’explorer des réalités alternatives de l’histoire d’Apple, et on ne va pas s’en priver. Dans cet épisode, l’Aventure Apple vous présente le fameux Macintosh de 1998… ou l’iMac de 1984, on ne sait plus trop.
La grande nouveauté de ce Macintosh alternatif, c’était sa souris, un dispositif très pratique pour déplacer un curseur à l’écran, c’était presque du jamais-vu !
Sur l’arrière, on trouvait une poignée, forcément, pour pouvoir le déplacer facilement. Il ne pesait pas très lourd (environ 8 kg), alors on pouvait le transporter chez des amis ou d’une pièce à l’autre.
Et bien sûr, sur le côté, on trouvait les boutons de redémarrage (interrupt/programmer’s key en version originale) très utiles en cas de plantage du système (ce qui arrivait assez souvent, il faut être honnête).
Le plus beau, c’est que même dans cette réalité alternative, le fond du boîtier était signé par les membres de l’équipe Macintosh !
Les autres Djinn de France Telecom
On en parlait hier : l’Apple Djinn était un modem issu d’une collaboration entre Apple et France Telecom. On le sait moins, mais la marque Djinn a été plusieurs fois utilisée par France Télécom. D’après l’INPI, l’Institut National de la Propriété Intellectuelle, l’ancien opérateur public l’a déposée le 31 août 1984 pour une vaste liste de domaines en lien avec les messageries informatiques et les télécommunications. Un lecteur pourra-t-il nous renseigner sur le rôle de la Société Anonyme SEROLEC, à l’origine du premier dépôt, renouvelé par France Telecom en 1994 et 2004, puis par Orange en 2014 ?
Ainsi, en 1993, c’est avec IBM que France Telecom collabore pour proposer « un moyen nouveau de vous simplifier la vie ». Avec Djinn, vous transformez votre micro — entendez par là micro-ordinateur, on parlait comme ça à l’époque — en fax, Minitel ou répondeur. Voici une publicité retrouvée (comme les suivantes) sur le site 1001mags.com. Mis à part qu’il était plus moche, ce modèle était finalement assez proche de l’AppleDjinn, avec le haut-parleur en haut, le bouton en-dessous et ses quatre diodes.
Déjà en 1994, la marque Djinn est partagée entre plusieurs modèles. Cette publicité offre par exemple le choix entre l’AppleDjinn premier du nom, le Djinn PCMCIA (un format de carte d’extension pour ordinateur portable, celui-ci était fabriqué avec Zenith Data Systems) et le Djinn pour Windows 3.1 (celui d’IBM).
Il en va de même dans cette publicité de 1996, où l’AppleDjinn Pro côtoie les Djinn Flash 9600 et 14400.
Nous avons aussi retrouvé une carte postale vantant les mérites de « Djinn Internet », avec un numéro de téléphone à dix chiffres permettant de la dater d’après octobre 1996. La coopération avec Apple était donc déjà terminée, mais Internet était encore peu connu, au point que la marque devait préciser qu’il préfigurait « ce que sera la communication de demain : un vaste réseau à l’échelle planétaire, qui permet à chacun de se connecter sur le monde entier via son micro-ordinateur ».
Nous avons également retrouvé ce visuel issu d’un site qui vend des présentoirs en plexiglas… Parmi les brochures présentées, se trouve une réclame pour le modem Djinn Internet 56 000, « pour un accès confortable et rapide à Internet ».
Un modèle moins rapide, à 33 600 bauds, a également existé. Nous l’avons croisé sur le site de la Collection Historique Orange, rattaché à la Fondation Orange qui présente 11 000 pièces dans un espace d’exposition à Soisy-Sous-Montmorency.
Voici encore un autre modem, numeris et USB cette fois-ci, croisé sur un site de petites annonces. Selon toute vraisemblance, il était fabriqué par BeWan, une marque française. Parmi ses arguments de vente, l’accès au Minitel avait encore l’honneur d’apparaître sur le carton !
En 2002, rebelote, avec cette fois-ci un routeur dénommé « djinn bi-accès 4002 », qui porte le nouveau logo de la marque. Ce routeur permettait de connecter quatre ordinateurs entre-eux, ou trois ordinateurs sur un modem ADSL ou câble.
En 2006, Orange tente de relancer la marque avec la box expérimentale Orange Djinn testée en région Midi-Pyrénées, interface entre le modem LiveBox de la marque et une télévision, accompagnée également d’une sorte de grosse tablette (moche). Une manière de profiter de l’ADSL sans PC. On en retrouve par exemple la trace sur un forum de Clubic.

En cherchant bien, on peut encore trouver la trace d’un téléphone dénommé Djinn Phone Numeris, qui se raccordait à un PC pour offrir des fonctions de fax, de modem et d’échange de fichiers, en 1996.
Publicité – Regardez ce que vous nous avez fait faire (2)
Le dimanche, c’est publicité ! Ce dimanche, une publicité de 1990 pour le Macintosh Classic. Regardez ce que vous nous avez fait faire, clame Apple, pour vanter son Macintosh Classic, la réédition à petit prix du Macintosh Plus. Seulement 6500 F HT, mais avec un simple processeur MC68000 à 8 Mhz, 1 ou 2 Mo de mémoire vive extensible à 4 Mo, et un disque dur interne en option !
Cette publicité est la jumelle de celle que nous vous présentions la semaine dernière, pour le Macintosh IIsi.
Un prototype du clavier du premier Macintosh de 1984
En voilà, une trouvaille sympathique repéré sur le site d’enchères RRauction. Ce prototype de clavier reprend la disposition QWERTY standard sans flèches, pavé numérique ni touches de fonction du modèle définitif. Mais il ne dispose pas encore du fameux logo en trèfle de la touche commande, qui est inscrite en toutes lettres !
Par ailleurs, on y trouve un étonnant tiroir coulissant verrouillable sur le côté droit, destiné à ranger les cartes de raccourcis clavier. Conçus durant le développement du Macintosh 128K, très peu d’exemplaires de ce clavier avec tiroir latéral existent, ce qui en fait une pièce de collection particulièrement précieuse qui a été adjugée pour plus de 3000 dollars.
Souvenir – La recherche de fichiers
Pour chercher un dossier sur votre disque dur, vous avez pris l’habitude d’utiliser Spotlight sous MacOS X. Instantanément, le moteur de recherche parcourt des millions de fichiers pour y trouver le mot que vous cherchez. Vingt ans plus tôt, on utilisait Sherlock, le moteur de recherche de Mac OS 8.5. Mais qui se souvient de l’interface du module de recherche du Système 6, sorti en 1988 ?
Que dire de plus ? Tout est là. On tapait un mot, on lançait la recherche en cliquant sur le bonhomme qui marche, et le système recherchait ce mot dans les titres des fichiers. Oui, inconscient lecteur de moins de trente ans, j’ai bien dit « dans les titres » : à l’époque, on ne cherchait pas dans le contenu des fichiers !
Performa et Les Guignols de l’Info
En 1995, Apple faisait face au rouleau compresseur Windows 95 de Microsoft. Alors pour exister, elle devait faire feu de tout bois. Apple France avait par exemple obtenu pour le Macintosh l’exclusivité du jeu « Les Guignols de l’Info », dont elle faisait un argument de vente comme sur les deux publicités que voici.
La seconde est plus complète, avec les prix des différents modèles. Avec une différence d’à-peine 10% entre le Performa 630 et le Performa 6200, on se demande qui pouvait bien se contenter du petit modèle : le premier était équipé d’un vilain processeur 68040 à 33 Mhz, sans coprocesseur, alors que le second offrait un vrai PowerPC 603 à 75 Mhz.
Apple, pas très honnête, annonçait un processeur 68LC040 à 66/33 Mhz, une habitude qu’elle avait prise durant la période de transition avec les processeurs PowerPC, beaucoup plus rapides. En effet, les processeurs de la famille 68040, comme leurs prédécesseurs, étaient limités à la moitié de la fréquence de leur horloge interne (voyez par exemple la photo de la puce gérant la fréquence du premier Macintosh dans un article précédent). Apple annonçait donc la vitesse du bus et celle du processeur, pour noyer le poisson.
Allez, assez causé. Comme on était là, à la base, pour parler des Guignols de l’Info et pas du processeur 68040, voici une vidéo Twitch du jeu (sur PC, puisque l’exclusivité n’a pas duré bien longtemps). Pas de 3D en temps réel, mais un bon vieux gameplay à la Macromedia : un clic, un écran, un clic, un écran. Et parfois, un truc qui bouge…
Le logo Windows en 1978… ou presque !
Il fallait bien que ça arrive : à force de me promener sur eBay, j’ai fini par m’y perdre. Et voici sur quoi je suis tombé : une brochure anglaise de 1978 pour l’Alfa Romeo Alfetta. En voici la couverture :
Alors je dis ça, je dis rien, mais la ressemblance est tout simplement bluffante ! Microsoft a utilisé un logo très proche (dérivé de celui de Windows 3 et de Windows 95) à partir de Windows XP en 2001, et l’a abandonné avec Windows 8 en 2012. Bien sûr, je ne sous-entend rien : n’importe quel drapeau à damier flottant dans le vent a pu servir de source d’inspiration commune à deux designers…
Comprendre les bureaux de Mac OS 9 et MacOS X
Puisque nous fêtons aujourd’hui l’anniversaire de la commercialisation de MacOS X, c’est l’occasion de nous souvenir que la transition entre Mac OS 9 et MacOS X n’a pas été de tout repos, comme nous le rappellent quelques articles publiés à l’époque dans la revue A Vos Mac.
Parmi les surprises qui ont accompagné la sortie de MacOS X, figurait en bonne place la nouvelle gestion du Bureau. Dénommé en anglais « Desktop », le Bureau est le fond de l’écran, visible quand aucune fenêtre n’est ouverte, où apparaissent les disques et disquettes, et où vous pouvez déposer vos propres dossiers et documents. Sous MacOS 9, chaque disque (et disquette, CD, Zip…) dispose de son propre bureau, matérialisé par un dossier invisible intitulé « Desktop Folder », placé dans la fenêtre de ce support.
Habituellement, vous ne voyez pas ce dossier, mais son contenu apparaît sur le fond d’écran dès que le disque est branché. Ainsi, vous pouvez déplacer une icône de la fenêtre de votre disquette vers le fond d’écran : l’élément sera en réalité déplacé dans le dossier « Desktop Folder » de votre disquette, mais apparaîtra à l’écran parmi les autres icones du bureau. Et si vous éjectez cette disquette, l’élément disparaîtra fort logiquement du bureau, pour réapparaître sur l’écran dès que vous insérez à nouveau la disquette. Sous MacOS X, les dossiers « Desktop Folder » disparaissent pour de bon, remplacés par un unique dossier « Desktop » ou « Bureau », placé dans votre dossier d’utilisateur. Autrement dit, le Bureau n’est plus géré en fonction des supports, mais des utilisateurs : MacOS X étant un système multi-utilisateur, chacun dispose de son propre bureau. Les bureaux sont ainsi affichés selon le nom d’utilisateur entré au démarrage de la machine, lors de l’ouverture de la cession.
Heureusement pour nous, pauvres utilisateurs un peu déboussolés, Apple a réactivé dans MacOS X l’affichage du dossier invisible « Desktop Folder » de MacOS 9. Sans cela, vos icones placées sous MacOS 9 sur le bureau seraient restées pratiquement inaccessibles sous X ! Faites le test : sur un ordinateur équipé de MacOS 9, insérez une disquette, copiez dessus un fichier, et glissez ce fichier copié vers le bureau. En éjectant la disquette, l’icône disparaît aussi du bureau. Puis insérez cette disquette dans un ordinateur tournant sous MacOS X : la disquette apparaît, mais pas l’icône sur le bureau ! Pour la retrouver, il faut ouvrir la disquette, puis le dossier « Desktop Folder », dont vous ne soupçonniez même pas l’existence quelques secondes auparavant. Dans l’autre sens, en branchant par exemple votre disque MacOS X sur un ordinateur tournant sous MacOS 9, ou en redémarrant sous 9 votre ordinateur tournant habituellement sous X, les icones du bureau sont accessibles dans le dossier « Desktop », situé dans votre dossier « Utilisateurs » ou « Users ».
L’Apple Store du Louvre ne fêtera pas ses 9 ans
Alors qu’on aurait fêté les 9 ans de l’ouverture de l’Apple Store du Louvre le 7 novembre, et qu’on imaginait déjà les festivités possibles pour ses 10 ans, MacG nous apprend qu’Apple n’entend pas renouveler le bail de son flagship historique français, qui sera remplacé en novembre par la boutique des Champs-Elysées. C’est donc avec nostalgie que la rédaction de l’Aventure Apple se remémore l’inauguration de ce premier Apple Store français, qui fermera définitivement le 27 octobre.
Rue de Rivoli, 7 novembre 2009, tard dans la nuit, ou-trop- tôt le matin : quelques dizaines de personnes patientent en attendant l’évènement de l’année pour Apple : l’ouverture de son premier Apple Store et flagship dans l’hexagone. Il faudra attendre 10h pour pénétrer dans la boutique et gravir l’escalier hélicoïdal entièrement fabriqué en verre. A cette heure, c’est plusieurs centaines de personnes qui se sont massées dans le Carrousel et jusqu’à la rue de Rivoli. On comptera 4000 passages à midi, et plus de 10 000 en fin de journée.

Les 5000 premiers visiteurs (clients) reçoivent le traditionnel T-Shirt distribué à chaque ouverture d’Apple Store. En plus du lieu et de la date d’ouverture a été ajouté un logo représentant les molettes d’iPod nano 4G, composées en triangle renversé, reprenant la pyramide de verre inversée du carrousel du Louvre.
Petite originalité : la boîte du T-Shirt (en général un simple parallélépipède rectangle) est ici de forme pyramidale. Par chance pour le service marketing, les pyramides sont faciles à empiler tête bêche sur une palette. La même idée pour l’Apple Store de Shanghai aurait été un peu plus difficile à réaliser…
Les plus motivés auront pu croiser, entre autre célébrités, Ron Johnson. Pas le 7 novembre, mais le 6 au soir, pour l’inauguration presse. Embauché par Steve Jobs au début des années 2000, son rôle a été de développer le concept des Apple Store et de les implanter autour du globe. Mission accomplie, même si son poste a été rapidement remis en question après l’arrivée de Tim Cook à la tête d’Apple.
Une astuce pour les dialogues d’enregistrement
Dans notre rubrique Astuces : comment remonter de dossiers en dossiers jusqu’à la racine du disque dur, dans les dialogues d’enregistrements du Système 7 ?
Même sous MacOS 8, certaines applications utilisent encore l’ancien dialogue d’enregistrement et d’ouverture de fichiers hérité du Système 7. Ce qui nous intéresse ici dans la fenêtre, c’est la petite icône en haut à droite de cette fenêtre, qui indique le nom du disque utilisé. Si vous cliquez sur le nom du disque, vous remontez d’un niveau dans la hiérarchie, jusqu’à vous retrouver sur le bureau. C’est souvent plus rapide que de passer par le menu déroulant, seule solution dans les nouveaux dialogues de MacOS 8.5.
Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.
Bon anniversaire l’iMac !
C’était il y a vingt-et-un an. Trois mois après l’avoir officiellement présenté, Apple commercialisait son petit dernier. L’iMac, tout en rondeur et en couleur. On l’a un peu oublié, mais il n’avait pas fait l’unanimité lors de sa présentation. Voici par exemple les trois pages que lui consacrait SVM en octobre 1998, en s’interrogeant sur sa capacité à sauver Apple qui se trouvait alors encore en difficulté, bien que redevenue bénéficiaire notamment grâce au succès du Power Mac G3 et aux coupes franches dans les dépenses.
Les journalistes reconnaissent tout d’abord qu’esthétiquement, « l’iMac a plus de chance de s’intégrer harmonieusement dans un coin du salon que les tristes boîtiers sans âme déclinés par la concurrence PC ». Qualité des finitions, poignée bien étudiée, trappe d’accès aux connecteurs situés sur le côté, emportent l’adhésion des testeurs. En revanche, la connectique USB unique, adoptée pour la première fois, et remplaçant à la fois le SCSI, l’ADB et les ports série, les laisse dubitatifs : « Souhaitons que les fabricants de périphériques lui emboîtent rapidement le pas, sans quoi, hormis le clavier et la souris, le iMac risque de souffrir d’isolement ». Oui, à l’époque, on disait tous « Le iMac »…
Mais voilà le principal problème de l’iMac : il n’a pas de lecteur de disquettes ! « Qui, aujourd’hui, prendrait le risque de se passer d’un tel accessoire ? En France, les familles sont loin d’être majoritairement internétisées et le pari qui consiste à purement et simplement supprimer le plus répandu des périphériques semble fou et pour le moins anticipé ». Et encore, le modèle testé par SVM disposait d’un modem 56k, une amélioration de dernière minute par rapport au modèle présenté au mois de mai, qui ne disposait que d’un modem 33,6K. Le lecteur CD était également critiqué, en raison de l’utilisation d’un modèle de portable, incapable de lire les DVD et exposant à l’air libre sa fragile lentille. Le reste de l’équipement était salué : un Power PC 750 cadencé à 233 Mhz,« se situe entre le Pentium II 266 et le Pentium II 300 », le disque dur de 4 Go et la carte vidéo ATI Rage IIc. Pas de quoi être à l’aise dans les jeux en 3D, mais c’était le prix à payer pour disposer d’une machine compacte dont la carte-mère était dérivée de celle des PowerBooks de l’époque, sans aucune capacité d’évolution.
L’évolution de la machine était cependant encore espérée, grâce au connecteur Mezzanine présent sur la carte-mère, mais non documenté. « À quoi sert-il ou à quoi servira-t-il ? Le constructeur garde jalousement le secret. Tout porte à croire qu’il sera d’abord dédié à un décodeur Mpeg-2 pour DVD vidéo, la dernière carte commercialisée pour les Power Mac n’étant autre que ledit décodeur. Affaire à suivre », espéraient les journalistes. Ou pas, puisque le port Mezzanine disparaîtra dès la mise à jour du modèle en cinq couleurs, en janvier 1999.
À vous de jouer… quand vos enfants auront fini de travailler !
Voici une publicité retrouvée dans un magazine de 1996, dans la série des configurations Performa : ici, le Macintosh de la famille, qui était proposé aux côtés du Bureau à domicile et du Studio de Création Apple. Ce Performa 5400 était proposé avec l’Apple Magic Collection et ClarisWorks, et une offre spéciale Noël pour acquérir une StyleWriter 1500 à moitié prix.
Publicité : le PowerBook 145B, plus plus plus !
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, voici une page de 1994 pour le PowerBook 145B, modèle sorti en mars 1993 pour occuper l’entrée de la gamme de portables d’Apple. À seulement 1300 dollars, il fut l’un des PowerBook les moins coûteux de l’histoire d’Apple, mais aussi le plus chichement équipé de l’époque, avec un processeur 68030 à 25 Mhz, 2 Mo de mémoire vive et un petit écran 10 pouces à matrice passive, en noir et blanc… Mais il faisait le job, et pour pas cher en plus !
Quand Apple fabriquait des câbles audio
On connaît bien les câbles SCSI ou ADB qu’Apple fournissait avec ses périphériques dans les années 90, avec ce gris platine qui a accompagné les Macs jusqu’à l’arrivée de l’iMac.
Mais on se souvient peut-être moins qu’Apple vendait aussi des câbles audio, tout à fait compatibles avec les formats classiques : un adaptateur RCA femelle vers jack 3.5 mâle (référence 590-0618-A), et des rallonges jack 3.5 mâle-mâle (référence 590-4512-A pour le modèle portant l’icône d’un haut-parleur, et 590-4513-A pour le modèle dédié au microphone). Peut-être y en avait-il d’autres ? Dites-le nous dans les réactions à l’article !
Si vous en cherchez, il y en a sur eBay : ici pour la référence 590-4512-A ; ici pour la référence 590-4513-A ; et là pour la référence 590-0618-A.
Quand Apple payait la moitié…
Au printemps 1987, Apple commercialise son Apple IIGS depuis déjà six mois. Face à lui, la gamme Macintosh vient de s’enrichir de deux modèles emblématiques : le Macintosh II et le Macintosh SE. Pour booster les ventes de ce nouveau modèle de la famille Apple II, Apple prolonge son offre promotionnelle « Apple pays half » : elle propose de rembourser la moitié du coût des accessoires achetés en même temps qu’un Apple IIGS. Pour faire connaître cette initiative, elle diffuse des cartes postales que les clients peuvent s’envoyer les uns aux autres, comme celle-ci, partie de Des Moines, dans l’Iowa.
Deux publicités pour le Macintosh SE
Le temps passe, le temps passe, et pourtant on trouve encore des publicités d’Apple France qui nous avaient échappé. Cette semaine, deux publicités pour le Macintosh SE. La première parle d’écrire, et la seconde, de compter.
À l’époque, en effet, dans le monde de la publicité, on savait écrire : « Gutenberg est vraiment un sérieux dur à cuire ! Mais sa presse en bois a pris un léger coup de vieux » car « Pour Macintosh, écrire une idée c’est aussi disposer d’une dizaine de caractères, italiques ou ombrés et de pouvoir passer du corps 9 au corps 24 d’un coup de souris » !
« Quelle que soit la puissance dont vous disposez, elle ne sert à rien si elle ne permet pas d’exploiter avant tout votre façon intuitive de gérer l’argent. Peu à peu, devant vos collègues médusés, vous trouverez une idée cachée sous une courbe, aussi sûrement qu’un limier dressé trouve une truffe enfouie au pied d’un vieux chêne.”
Publicité – Le PowerBook 100
Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, découvrez la première publicité française pour le PowerBook, réalisée en 1991 par CLM/BBDO. Le message est très simple : le PowerBook est parfaitement adapté à votre manière de travailler, puisque les idées vous viennent brusquement, c’est-à-dire n’importe où, n’importe comment.
Les badges Think Different
La grande campagne de publicité « Think Different » des années 1997-1998, on en a déjà parlé souvent sur l’Aventure Apple. Aujourd’hui, grâce à notre lecteur Mike qui nous a partagé quelques-uns de ses souvenirs, voici la série de badges à l’effigie des grands noms sélectionnés par la marque pour représenter son caractère novateur et disruptif : Charlie Chaplin, Yoko Ono et John Lennon, Rosa Parks, le Dalaï Lama, Neil Armstrong ou encore Jimi Hendrix, parmi d’autres. Merci Mike !
Les photos d’Apple in Depth 1980 (1)
En 1980, Apple se cherchait encore, n’ayant encore à son catalogue que deux ordinateurs (le vieillissant Apple II+ et son successeur putatif l’Apple III) et une ribambelle d’accessoires. Pour présenter cette gamme, Apple a édité quelques exemplaires d’un catalogue semestriel « Apple in Depth », illustré de très belles photos, de l’époque où ces visuels n’étaient pas encore réalisés en 3D mais photographiés en studio avec un soin particulier apporté aux éclairages. En voici une première série : la suite, demain !
Publicité : Macintosh et Lotus Jazz
Le dimanche, c’est publicité ! Aujourd’hui, c’est une double-page de 1985 que nous exhumons. Elle vante les mérites du tout nouveau logiciel Jazz, développé par Lotus spécifiquement pour le Macintosh 512 Ko. Grâce à cette quantité impressionnante de mémoire vive, il devenait possible de faire plusieurs choses au sein d’un même logiciel : tableur, grapheur, gestionnaire de fichiers, traitement de texte, et programme de communication : bref, c’était un peu comme Claris Works avant l’heure!
Nos lecteurs les plus attentifs se souviendront qu’Apple avait teasé le lancement de ce logiciel quelques mois auparavant, dans sa brochure présentant le Macintosh 512 à ses revendeurs. Elle précisait alors que Lotus travaillait sur un logiciel fantastique, en phase de test, dont elle ne pouvait rien dire, à part qu’il serait réservé au Macintosh 512K !
Question de style…
Ce qui est génial avec les brochures Apple, c’est qu’elles font voyager dans le temps. Bien sûr, on y retrouve des ordinateurs et périphériques de toutes les époques, mais ce n’est pas tout : on y voyage dans l’histoire du style et de la mode.
Ainsi, dans cette brochure « Bienvenue chez Apple » de 1983, SEEDRIN (future Apple France) présentait sa fondation « Apple Éducation » visant tout simplement à dispenser des présentations et des cours d’informatique aux utilisateurs (sans aucun lien donc avec les établissements scolaires). Admirez le style du formateur et sa pose naturelle devant le rétroprojecteur : toute une époque !
Apple super-radin
Apple nous a habitués depuis longtemps à ses petites mesquineries. La télécommande de l’iMac qui devient une option, les versions colorées ou noires plus chères que la version blanche, la rallonge de l’adaptateur secteur qui disparaît de la boîte des MacBook Pro, le modèle 32 Go de l’iPhone remplacé par un modèle 16 Go au catalogue…
Mais que penser alors de ce PowerBook 190 de 1995 : il s’agissait certes de l’entrée de gamme, sorte de PowerBook 5300 privé de processeur PowerPC, mais pour plus de 1600 dollars tout de même, Apple s’était abaissée à ne proposer le port infrarouge qu’en option. La version de base était donc livrée avec quelque chose qui ressemblait à un port infrarouge, mais qui n’en était pas un…
Bye bye iTunes !
Voilà, c’est officiel. La prochaine version de macOS, qui s’appellera Catalina, abandonnera iTunes, au profit de trois applications Musique, Podcast et Apple TV. Quant à la synchronisation des appareils iOS, elle sera dorénavant gérée directement dans le Finder.
C’est le moment de remercier iTunes, qui venait tout juste de fêter ses 18 ans, pour tous les services rendus et toutes les découvertes offertes depuis 2001. Merci d’avoir pris soin de notre musique qu’on classait auparavant à la main dans des dossiers et des sous-dossiers du Finder, merci pour les CD gravés d’un clic, merci de nous avoir fait découvrir des radios suédoises en 32 kbps, merci d’avoir trouvé les titres des pistes tout seul sur CDDB, merci d’avoir synchronisé des listes de lecture et des podcasts sur nos iPods, merci pour les premiers achats de chansons à 99 centimes, merci pour les effets visuels psychédéliques à 9 images par seconde… Passe le bonjour à MacPaint, HyperCard et AppleWorks là-haut !















































































































































































