Un disque dur – sac à dos pour le Macintosh
On vous a déjà présenté des sacs pour transporter le Macintosh : c’était un classique avant qu’Apple ne crée un Macintosh Portable puis une gamme PowerBook. Mais un sac à dos pour le Macintosh lui-même, avouez que c’est plus rare. C’était l’idée du Jasmine BackPac, un subtil jeu de mot associant BackPack (le sac à dos) et le Mac. Une manière, comme le disait la publicité, de laisser derrière soi ses problèmes de stockage !
Le BackPac était donc un disque dur SCSI de 20 à 100 Mo qui s’intégrait parfaitement avec le Macintosh. Là où la plupart des autres constructeurs prévoyaient de positionner leur disque dur externe sous le Mac, Jasmine Technologies avait eu l’idée de le fixer derrière la machine. Pour l’installer, il n’y avait rien de plus simple : il suffisait de débrancher le Mac, d’ôter deux vis et la pile de sauvegarde, et de fixer le disque en tournant ses vis avec une pièce de monnaie. Le port SCSI était parfaitement positionné, tout comme l’alimentation électrique, permettant d’allumer le Mac et le disque dur d’un seul geste.
Grâce à une vente actuellement proposée sur eBay, on peut apprécier de près le travail des ingénieurs de Jasmine Technologies (qui avaient même pensé aux petits logements pour les vis retirées du Macintosh), et le manque d’originalité de leur graphiste qui avait (comme d’autres avant lui) repiqué le dessin « Picasso » accompagnant le premier Macintosh. Comme Apple avait tout à la fois déplacé le port SCSI et l’interrupteur et fait disparaître la pile de sauvegarde en passant du Macintosh Plus au Macintosh SE, on remarquera que Jasmine Technologies avait adapté son boîtier lors du changement de modèle…
Une vidéo de l’Apple Expo 1985
Puisque la publicité d’hier portait sur l’Apple Expo 1985, en voici une vidéo méconnue, tournée par un employé d’Apple de l’époque qui nous a autorisés à la rediffuser. Il s’agit d’un véritable reportage de près de 25 minutes, qui vous fera découvrir l’ambiance de l’exposition, l’accueil des hôtesses, les conférences et les produits présentés aux 32.500 visiteurs.
On y voit une discussion en direct entre plusieurs utilisateurs de Macintosh dans le monde entier (à 5 minutes), puis Catherine, la gagnante du concours qui repart avec son Apple IIc (à 7 mn 30), le DG d’Apple France (à 9 minutes), puis Kriss, l’animatrice de France Inter (à 14 minutes), Steve Jobs (à 15 minutes) et une petite brochette de stars de l’époque. Sans oublier des danseuses, un mangeur de pommes, des chemises à carreaux, des lasers, des jets d’eau, et des bonnes musiques électroniques d’avant la French Touch !
Merci Sylvain !
La couleur et l’iPod, une lente maturation
Nous avons déjà parlé de la couleur chez Apple ici ou là. Aujourd’hui, nous vous faisons découvrir le lent travail effectué par Apple pour imposer ses codes en matière de design.
En 2003, Apple lance une grande opération marketing autour d’iPod + iTunes, au travers d’une campagne bien connue : une silhouette noire, portant un iPod blanc, sur un fond coloré (bleu, violet, jaune, vert ou rose).

Ces mêmes couleurs se retrouvent, sans le violet, sur la boîte de l’iPod 4G lancé en juillet 2004. Il faudra cependant attendre l’été 2006 et le lancement de la seconde génération d’iPod Nano pour retrouver ces teintes, sur l’aluminium anodisé de ces petits nouveaux. Et là, surprise, les couleurs sont au plus proches de celles utilisées depuis 2003.
Depuis 2003 ? En fait, 1998. Car si on y regarde de plus près, ces couleurs sont déjà présentes au lancement de l’iMac révision C : myrtille, raisin, mandarine, citron vert et framboise. Cinq couleurs qu’Apple n’a eu de cesse de décliner en deux décennies.
Publicité : nous interrompons ce magazine…
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici une double-page extraite d’un magazine MacWorld de 1985, qu’Apple interrompait pour d’importants programmes. Car Apple l’affirme : chaque jour, un nouveau programme est développé pour le Macintosh. Tableurs, traitements de textes, présentations, gestion de projet, bases de données, communications… et même des logiciels capables de faire ce qu’aucun ordinateur n’avait fait auparavant. Ainsi, l’ordinateur professionnel le plus simple à utiliser peut devenir l’ordinateur professionnel le plus utile !
Parmi les logiciels cités, on trouvait : Microsoft Chart et Multiplan, MacProject, Microsoft File, Lotus Jazz, MacTerminal, Helix, MacLink, FrontDesk, Microsoft Word, Hayden-Base, MacWrite, ou encore Filevision…
Le DivX sur Mac… en 2003
En termes de vidéos DivX, le Mac n’avait pas à rougir face aux PC. La preuve avec cet article publié en 2003 dans la revue A Vos Mac.
Avec la sortie de mises à jour de quelques logiciels indispensables, le Mac sait devenir une vraie plate-forme de production de films DivX. Précisons tout de suite qu’il n’est pas question ici d’encourager le piratage : le DivX sait aussi enregistrer vos DVD personnels afin de vous permettre, par exemple, d’économiser la batterie lors d’un voyage en n’utilisant pas le lecteur DVD. Du côté de la lecture, deux logiciels continuent de s’affronter dans une saine concurrence qui les a vus s’améliorer rapidement. MPlayer et VLC sont tous les deux issus des communautés Linux, et ont été portés sur MacOS X. Les dernières versions de ces deux logiciels sont maintenant capables de lire un grand nombre de formats de DivX, même parmi les moins académiques, et tournent de façon satisfaisante sur des « petites » machines, notamment les G3.
Les progrès combinés de ces logiciels et de MacOS X permettent maintenant de lire sans hoquet des DivX de taille respectable sur des machines datant d’il y a quelques années. Le lecteur QuickTime est toujours privé de l’accès aux DivX, malgré l’ajout du codec MPEG4 dont est dérivé le DivX. Cependant, un petit logiciel tel Avi2Mov fait parfois merveille en permettant de traduire en quelques minutes un film Avi en fichier Mov parfaitement lisible avec QuickTime. Un autre logiciel du même type, DivX Doctor, permet de transformer les fichier DivX Avi en fichiers 3ivx QuickTime (qui nécessitent le téléchargement du codec correspondant). Le site officiel du DivX propose aussi sa propre solution, DivX Validator, proposé avec son codec DivX 5 pour QuickTime, toujours en version Alpha, et semble-t-il moins au point…
Enfin, sachez que vous pouvez même encoder sans peine vos propres DVD dans le format DivX, grâce au logiciel Forty-Two. Il suffit de glisser le DVD sur la fenêtre du logiciel, de choisir la langue et les sous-titrages, la qualité du film, et quelques longues heures plus tard, le film est prêt !
Une astuce pour l’About Box
Aujourd’hui dans notre rubrique d’Astuces : comment personnaliser l’écran d’informations secret qui apparaît dans Mac OS 9 ?
Vous avez toujours rêvé de travailler chez Apple ? C’est — presque — possible, grâce à ResEdit et MacOS 8.5 (minimum)… Ouvrez dans ResEdit une copie du Finder, puis localisez la ressource “SABT”. Toutes les ressources contenues dans celle-ci correspondent aux phrases qui apparaissent quand on demande “A propos de l’équipe de MacOS 8.5” dans le menu Pomme en maintenant les touches Pomme, Option et Ctrl appuyées. Vous pouvez à loisir remplacer les titres et les noms contenus dans chaque ressource, en prenant garde de ne modifier ni le nombre de caractères, ni les emplacements des chaînes de caractères « ^ ^ » qui correspondent aux retours à la ligne. Si jamais vous tapez plus de caractères qu’il n’y en avait à l’origine, vous risquez de voir apparaître des caractères fantaisistes dans l’écran de l’About Box.
Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.
Le jour où Apple a failli acheter BeOS
Nous savons tous que Mac OS X, le système qui fait l’originalité du Macintosh (et ses héritiers iOS, tvOS et watchOS), est fondé sur le système NextStep conçu par NeXT et son patron Steve Jobs de 1985 à 1996. Pourtant, le rachat de NeXT par Apple en 1996 avait été une surprise : les pronostics penchaient plutôt pour BeOS, un système créé par l’entreprise Be de Jean-Louis Gassée, lui-même ancien directeur chez Apple.

Dans une conférence donnée en 1991 et publiée sur YouTube, Jean-Louis Gassée revient justement sur cette décision lourde de conséquences. Il explique qu’au moment de ce rachat, NeXT avait déjà abandonné son système NextStep (devenu OpenStep), faute de débouchés commerciaux, pour se concentrer sur WebObjects, son outil de développement de sites web. Si NeXT a offert une nouvelle vie au Mac, c’est grâce à ses développeurs talentueux, comme Avi Tavanian, Bertrand Serlet, qui ont réécrit les bases de Mac OS. Mais avoir de bonnes technologies ne suffisait pas : ce rachat, c’était aussi une manière pour Steve Jobs de reprendre le pouvoir sur Apple et s’en servir pour réussir commercialement là où NeXT avait échoué.
Interrogé sur le choix de NeXT au détriment de Be, Jean-Louis Gassée « remercie le ciel » de cette décision : il détestait le management habituel de la marque (particulièrement celui de Steve Jobs) et n’aurait pas pu s’imaginer à nouveau chez Apple. Bien que déçu pour son entreprise, il aura l’occasion de se consoler par la suite, l’aventure Be se prolongeant durant quelques années.
Owen W. Linzmayer, l’auteur de « Apple Confidential », se remémore ces journées de décembre 1996 où la balance a pesé du côté de NeXT. Gil Amelio, PDG d’Apple, et son bras droit Ellen Hancock, avaient invité les cadres de NeXT et de Be à deux entretiens séparés. Steve Jobs avait confié à Avie Tavanian le soin de démontrer que leur sytème OpenStep avait encore plusieurs années d’avance sur la concurrence, notamment dans les domaines d’Internet et du multimédia. Le lendemain, Jean-Louis Gassée était arrivé en dilettante, persuadé que l’affaire était dans la poche. Résultat : dix jours plus tard, Apple officialisait le rachat de NeXT et le retour de Steve Jobs au bercail, officiellement comme conseiller de Gil Amelio. La suite, on la connaît…
Bon anniversaire la Portable StyleWriter
Le 1er juin 1993, Apple commercialisait une petite imprimante portable pour accompagner ses gammes PowerBook et PowerBook Duo. L’Apple Portable StyleWriter n’était en réalité qu’une Canon BJ-10ex réhabillée (on parle de rebadgeage), dont on retrouve les boutons, les diodes et même le port parallèle (Apple fournissait un câble adaptateur pour relier le port parallèle de cette imprimante au port série du Macintosh).
La Portable StyleWriter ne pesait que deux kilos, était capable d’imprimer 1,5 pages par minute, en noir et blanc, à une résolution maximale de 360 points par pouces. Elle est restée au catalogue jusqu’en mai 1995.
Sur certains sites, il est question d’un bac de chargement de feuilles optionnel (sheet feeder en anglais). Un switch interne permettait de le faire prendre en compte par l’imprimante. On n’en trouve plus vraiment de trace aujourd’hui, sauf sur cette petite annonce sur eBay :
Sources : Fiche technique Apple ; le Journal du Lapin ; Nefec.org
Une pochette de CD pour l’Apple Expo 1997
Ce n’est pas la première fois qu’on vous trouve des souvenirs des Apple Expos, ces grands rendez-vous annuels du Mac qui ont accompagné Apple France jusqu’en 2007, auxquels nous consacrons une page de l’Aventure Apple : une publicité de 1985 et un programme de 1994, des invitations diverses, des souvenirs de la version allemande et des versions marseillaise et lyonnaise, des badges de 1988, et même une vidéo complètement vintage de 1985.
Aujourd’hui, c’est la pochette de CD de 1997 que nous vous proposons. Techniquement, elle n’a rien de spécial, c’est une bête pochette de chez Addex, avec une sérigraphie personnalisée…
Bon anniversaire, Nike+iPod !
Le 13 juillet 2006, Apple commercialisait un petit accessoire en partenariat avec Nike, une forme de co-branding plutôt inhabituelle pour la marque (qui ne se gêne pas, à l’inverse, pour rebadger des produits concurrents sous sa propre bannière). Le traqueur Nike + iPod se présentait sous la forme d’une capsule ovale destinée à prendre place dans une chaussure : certains modèles Nike étaient équipés d’un emplacement dédié ; pour les autres chaussures, il fallait se débrouiller. Équipé d’un petite batterie (non rechargeable et non remplaçable…), il dialoguait avec un récepteur fixé à l’iPod par la prise Dock, ou directement avec certains modèles d’iPods ou d’iPhones pré-équipés du récepteur en interne.
Une fois équipé, le sportif pouvait visualiser ses temps et distances de parcours, le nombre de pas et de calories, dans une application dédiée sur l’iPod, également chargée d’annoncer les étapes de la course, selon les réglages fixés par l’utilisateur. Ce capteur n’étant pas basé sur les signaux GPS mais uniquement sur un signal piézoélectrique, une calibration sur cent mètres était nécessaire pour obtenir les meilleurs résultats…
Nous avons déjà parlé de la boîte de ce kit, dans un précédent article remarquant son réemploi pour d’autres produits plus récents de la marque.
Une astuce pour QuickTime 4
Dans notre rubrique d’Astuces aujourd’hui, comment contourner l’hideuse interface de QuickTime Player 4, tout en continuant à bénéficier des nouveaux codecs de ce format ?
Vous le savez, l’interface “aluminium brossé” de Lecture QuickTime version 4 ne fait pas l’unanimité. Si vous faites partie des utilisateurs qui ne l’aiment pas, voici une astuce qui vous ravira sûrement : il n’y a rien à modifier ni à jeter. Il vous suffit de trouver une ancienne version de Lecture QuickTime (la version 2.5 marche parfaitement) : sur un CD de magazine, des disquettes d’installation du système, chez un ami qui a gardé un vieux Mac sans le mettre à jour… QuickTime étant gratuit, vous n’encourez aucune sanction : il ne s’agit pas de piratage. Copiez ensuite l’application seule sur votre disque dur (ne remplacez aucune extension ou tableau de bord). Vous pouvez maintenant lire vos films QuickTime avec l’ancien lecteur, en conservant une parfaite compatibilité avec QuickTime 4 et en évitant les inconvénients de son lecteur.
Cette astuce a été publiée dans la revue A Vos Mac en 2000.
Les goodies d’Apple
Depuis le retour de Steve Jobs aux affaires, Apple ne commercialise plus ses Goodies dans le monde entier. Dans les années 80 et 90, la marque proposait d’innombrables accessoires à ses couleurs, du parapluie au pyjama, de la montre au porte-clé. Tous ces accessoires, qui n’étaient déjà pas donnés à l’époque, font aujourd’hui la fortune de ceux qui les ont religieusement conservés pour les revendre sur eBay. Certains n’y vont d’ailleurs pas avec le dos de la cuillère pour estimer la valeur de leur souvenir, comme cette montre Apple proposée à 599 euros…

Apple commercialisait à l’époque des catalogues de Goodies, qui ont aujourd’hui un côté vintage tout à fait remarquable. Nous aurons l’occasion d’en publier les meilleures pages à l’occasion. Sachez que les catalogues eux-mêmes commencent à se vendre à bon prix aux enchères.
Une brochure pour l’ImageWriter II
Aujourd’hui, nous vous présentons une brochure d’Apple France pour l’ImageWriter II, la deuxième génération de son imprimante matricielle, commercialisée en 1985. Une belle machine de 11 kg, compatible avec les feuilles A4, le papier à picots, et même le papier carbone sur trois épaisseurs !
Grâce à cette brochure, on peut connaître en détail les caractéristiques de cette imprimante, comme son mode « très grande vitesse » qui permettait d’atteindre 250 caractères par seconde en utilisant la tête d’impression à l’aller comme au retour, au prix d’une impression moins précise : l’alignement précis de la tête ne s’effectuant que d’un seul côté de l’imprimante, le retour se faisait en temps normal sans imprimer.
L’ImageWriter II était compatible avec toute la gamme Apple de l’époque : l’Apple II, l’Apple III, le Macintosh et le Macintosh XL. Elle permettait d’imprimer en couleurs grâce à des rubans 7 couleurs que l’on peut encore trouver de nos jours. On pouvait aussi lui associer un chargeur feuille-à-feuille qui lui donnait une allure folle !
Les disques durs Conner d’Apple
Vous ne le savez peut-être pas, mais si vous êtes un utilisateur Apple depuis longtemps, vous avez sûrement participé à l’aventure commerciale de Conner Peripherals. Créée en 1985 par des anciens de Seagate et de MiniScribe, cette société californienne fabriquait des disques durs pour différents clients, au premier rang desquels se trouvait Compaq, son principal investisseur.
Les disques durs de Conner différaient de leurs concurrents par l’utilisation d’un véritable système d’exploitation embarqué dans l’électronique de l’appareil, chargé notamment de la gestion des pistes, du pilotage de la tête de lecture, et de l’échange avec le port SCSI le reliant à l’ordinateur. Ce système d’exploitation était même capable de s’auto-tester sur la chaîne de production, économisant l’étape de la connexion à un ordinateur de test !
Conner avait également décidé d’inverser l’ordre habituel des étapes de commercialisation d’un nouveau produit. Au lieu de fabriquer son disque dur pour chercher ensuite à le vendre, la marque avait commencé par signer des contrats avec des fabricants de PC, lui permettant de s’adapter parfaitement à leurs exigences, avant de concevoir les disques correspondants et de les construire. La marque avait également innové en achetant un maximum de pièces existantes pour économiser sur les frais de recherche ; et en louant des usines plutôt que de construire les siennes.
Plusieurs modèles furent fréquemment utilisés dans nos Macintosh jusqu’au milieu des années 90. Il y avait bien sûr des références en 3,5 pouces pour les modèles de bureau : CP3040A (40 Mo), CP30085E (80 Mo), CP30175E (160 Mo), CFS270A (270 Mo), CFA540S (500 Mo). Mais il y avait également des modèles en 2.5 pouces pour les PowerBooks : CP2045 (40 Mo), CFN250S (240 Mo)…
En 1990, Conner fut désignée « société américaine à la croissance la plus rapide » par le magazine Fortune, dépassant le milliard de dollars de chiffre d’affaire moins de quatre ans après sa création. En 1991, Conner fabriquait 85% des disques durs de 2.5 pouces vendus dans le monde. Conner fut racheté par Seagate en 1996.

Sources : Wikipedia ; Fortune ; FundingUniverse ; InfoWorld via GoogleBooks
Macintosh : plus vous en faites, plus c’est simple
Vous vous souvenez de cette publicité pour le PowerBook que nous vous avons présentée l’été dernier ? Elle détaillait tout ce qu’il fallait ajouter à un PC portable de base pour le hisser au niveau d’un PowerBook. Eh bien il existe exactement la même publicité, mais pour les modèles de bureau ! Diffusée en 1992, elle s’ouvre avec la même page d’accroche : « Si vous cherchez un ordinateur facile à utiliser, il n’existe que deux solutions ».
La première solution est la plus compliquée. Il faut un PC et pas mal de budget, pour lui ajouter une souris, de la mémoire, Microsoft Windows et quelques autres logiciels, une carte son, une carte vidéo, une carte réseau… ainsi que du temps, et pas mal de frustration.
La deuxième solution est beaucoup plus simple. Elle consiste à acheter un Mac (ici, un Quadra 700), où tout est compris, même le multimédia et un système d’aide à l’écran. En plus, le Macintosh est simple à appréhender, accessible, et il dispose d’outils de compatibilité avec MS-DOS.
La publicité s’acève comme sa jumelle, avec six note détaillant la marche à suivre pour quelques opérations basiques sur Mac et sur PC : installer une imprimante, récupérer un fichier glissé à la Corbeille, jouer un son, renommer un dossier, se connecter à un réseau ou ajouter un disque dur externe. Bref, « Macintosh, plus vous en faites, plus c’est simple ! ».
Publicité : Apple Care
Dans la famille AppleCare, nous vous avons déjà présenté la grand-mère, la brochure « Atchoum ! Aïe ! Ouille ! » de 1985 présentant ce programme de garantie pour les produits Apple. Nous vous avons aussi présenté le père, ce dépliant « Prendre soin de son Macintosh » datant de 1989. Aujourd’hui (et puisque le dimanche, c’est publicité en anglais), voici la fille, la publicité de 1992, qui invitait à considérer AppleCare comme « un airbag pour votre Macintosh ». À l’époque, l’airbag était encore une innovation récente, et la plupart des voitures n’en étaient dotées qu’en option. Ce coussin accueillant un Macintosh IIsi était donc un message plus « moderne » qu’il n’y paraît maintenant. « Si quoi que ce soit arrive à votre ordinateur, il n’y a rien de tel qu’AppleCare pour amortir le choc. Et protéger cette puissance qu’Apple vous a donnée. La puissance de donner votre maximum ».
Le bon vieux temps des cartes accélératrices
Profitez-en, avec les Apple Silicon tout soudés qu’Apple nous prépare sans doute, changer le processeur d’un Mac sera bientôt de l’histoire ancienne… Si cette manipulation relève du bricolage de haut-vol sur les derniers iMac, il n’y avait rien de plus simple sur certains Macs plus anciens. La preuve avec cette carte processeur G4 actuellement sur eBay. Sortie en 1999, elle permettait de donner un sacré coup de fouet à toute une série de Power Mac, du 7300 au 9600, mais aussi à de nombreux clones fabriqués par UMAX, Power Computing ou Daystar (et si vous voulez tout savoir sur les clones, c’est sur MacGénération que ça se passe !).
Nous avons retrouvé la publicité annonçant la sortie de cette carte MAXpowr de Newer Technology : « Le G4 est l’ordinateur personnel le plus puissant de tous les temps. Ce qui est génial, sauf si vous venez d’acheter un G3 ».
Cette carte s’installait sur le support ZIF (zero insertion force) caractéristique de ces machines haut-de-gamme chez Apple. La marque avait même proposé une carte spécifique pour les premiers iMacs, permettant d’installer un G4 à 433 Mhz à la place du G3/233 d’origine. Pas de miracle cependant, les goulots d’étranglement de la carte-mère du petit iMac limitaient l’accélération, qui dépendait fortement du type d’applications, comme le relevait ce test de la revue MacWorld en novembre 2000.
Et si vous voulez (re)lire un bon vieux test de trois cartes accélératrices comme cela se faisait à l’époque, avec beaucoup de texte et encore plus d’histogrammes, vous pouvez vous tourner vers cette page du site MacSpeedZone, datée de décembre 2000 (en anglais). La MAXpowr était opposée à la PowerG4Force de PowerLogix et à l’Encore G4 de Sonnet.
Changer l’image au démarrage du Macintosh
Changer l’image qui s’affiche lors du démarrage d’un Macintosh, ça a été très simple avant MacOS X. Apple permettait d’afficher n’importe quelle image en fond d’écran, à la simple condition de l’enregistrer dans le dossier système sous le nom de StartupScreen. On pouvait même enregistrer un film pour le visionner durant le démarrage ! Nous en avons déjà parlé ici.
Mais comment obtenir le même résultat avec MacOS X ? Hé bien c’est plus compliqué. En 2003, dans les colonnes d’A Vos Mac, nous présentions le logiciel MacBoot, réservé à MacOS X.2 Jaguar. Nous proposions quelques idées : le Sad Mac (qui indique un plantage matériel du Mac), le logo de Windows, un canard, une jolie pomme de toutes les couleurs… Le logiciel n’est hélas plus disponible en ligne, mais il semblerait qu’un logiciel du même type, Startup Syringe, offre le même service. Vous pouvez le télécharger ici (nous ne l’avons pas testé).
Nous avons en revanche retrouvé un équivalent plus récent, destiné à MacOS X 10.4, 10.5 ou 10.6. Il s’appelle BootXChanger et vous le retrouverez sur le site Namedfork.
Enfin, pour les Macs équipés au minimum de MacOS X 10.9, il est possible d’utiliser le logiciel Dark Boot. Attention cependant, car certains utilisateurs rapportent avoir eu des soucis avec ce logiciel, qui ne semble d’ailleurs pas compatible avec les versions les plus récentes du système, de plus en plus tatillonnes avec le processus de démarrage.
Question de style…
Ce qui est génial avec les brochures Apple, c’est qu’elles font voyager dans le temps. Bien sûr, on y retrouve des ordinateurs et périphériques de toutes les époques, mais ce n’est pas tout : on y voyage dans l’histoire du style et de la mode.
Ainsi, dans cette brochure « Bienvenue chez Apple » de 1983, SEEDRIN (future Apple France) présentait sa fondation « Apple Éducation » visant tout simplement à dispenser des présentations et des cours d’informatique aux utilisateurs (sans aucun lien donc avec les établissements scolaires). Admirez le style du formateur et sa pose naturelle devant le rétroprojecteur : toute une époque !
La pub du dimanche – Le Performa de la famille
Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine : une publicité de 1994 pour les Performa, l’entrée de gamme d’Apple à l’époque. En guise d’entrée de gamme, nous sommes même sur du réchauffé, puisque le Performa 460 n’est qu’un LC III un peu amélioré, avec son processeur Motorola 68030 à 33 Mhz, qui ne tient plus la route face aux PowerMacintosh lancés au début de l’année, ou aux PC équipés de processeurs Intel de 75 à 100 Mhz. Et ne parlons pas de l’écran Performa Plus, l’un des pires jamais commercialisé par Apple. Seul le Système 7 restait un atout important pour la gamme Performa, alors que Microsoft n’avait pas encore présenté Windows 95.
Lisa is now Macintosh XL
Vous vous souvenez de cette galerie d’autocollants que nous vous avons présentée il y a peu ? Elle reprenait les nombreux stickers ajoutés sur les boîtes de logiciels Apple, pour préciser la compatibilité avec tel ou tel système ou tel ou tel matériel. Plusieurs autocollants concernaient l’évolution entre le Lisa, le Macintosh original et le modèle 512K. Nous venons d’en repérer un autre sur le site eBay, tout à fait dans le même genre. Collé sur le manuel du Lisa 2, il disait, tout simplement : « Lisa est maintenant Macintosh XL ».

Le voici en gros plan, avec son logo dans le style du Logo Picasso du Macintosh. Merci Fabrice !

L’Apple Store du Louvre ne fêtera pas ses 9 ans
Alors qu’on aurait fêté les 9 ans de l’ouverture de l’Apple Store du Louvre le 7 novembre, et qu’on imaginait déjà les festivités possibles pour ses 10 ans, MacG nous apprend qu’Apple n’entend pas renouveler le bail de son flagship historique français, qui sera remplacé en novembre par la boutique des Champs-Elysées. C’est donc avec nostalgie que la rédaction de l’Aventure Apple se remémore l’inauguration de ce premier Apple Store français, qui fermera définitivement le 27 octobre.
Rue de Rivoli, 7 novembre 2009, tard dans la nuit, ou-trop- tôt le matin : quelques dizaines de personnes patientent en attendant l’évènement de l’année pour Apple : l’ouverture de son premier Apple Store et flagship dans l’hexagone. Il faudra attendre 10h pour pénétrer dans la boutique et gravir l’escalier hélicoïdal entièrement fabriqué en verre. A cette heure, c’est plusieurs centaines de personnes qui se sont massées dans le Carrousel et jusqu’à la rue de Rivoli. On comptera 4000 passages à midi, et plus de 10 000 en fin de journée.

Les 5000 premiers visiteurs (clients) reçoivent le traditionnel T-Shirt distribué à chaque ouverture d’Apple Store. En plus du lieu et de la date d’ouverture a été ajouté un logo représentant les molettes d’iPod nano 4G, composées en triangle renversé, reprenant la pyramide de verre inversée du carrousel du Louvre.
Petite originalité : la boîte du T-Shirt (en général un simple parallélépipède rectangle) est ici de forme pyramidale. Par chance pour le service marketing, les pyramides sont faciles à empiler tête bêche sur une palette. La même idée pour l’Apple Store de Shanghai aurait été un peu plus difficile à réaliser…
Les plus motivés auront pu croiser, entre autre célébrités, Ron Johnson. Pas le 7 novembre, mais le 6 au soir, pour l’inauguration presse. Embauché par Steve Jobs au début des années 2000, son rôle a été de développer le concept des Apple Store et de les implanter autour du globe. Mission accomplie, même si son poste a été rapidement remis en question après l’arrivée de Tim Cook à la tête d’Apple.
Vous, un Mac, le monde
Vous vous souvenez de tous ces slogans abandonnés par Apple, dont nous vous avions parlé il y a quelques temps ? Si vous avez aimé le slogan « You, a Mac, the World », qui remonte à 1996, vous pouvez vous offrir un petit souvenir sur eBay, avec ce badge coloré proposé à 40 dollars (et autant de frais de port et d’importation…).
Ce slogan, on le retrouve par exemple dans ces deux pages de publicités extraites du magazine Macworld publié en décembre 1995. Apple y vantait la bibliothèque de logiciels disponibles sur Mac, de SimTower à Adobe SuperPaint, en passant par Marathon II : Durandal et Doom II.
Vous ne devinerez jamais comment le SE/30 aurait dû s’appeler !
Cette information n’est évidemment pas nouvelle, on la trouve déjà sur Wikipedia ou MacGénération. Mais j’avais envie de faire un titre en forme de piège à clic.
En 1988, quand Apple a mis à jour son Macintosh II en le dotant d’un processeur 68030, elle a ajouté un « x » à son nom, une habitude qu’elle a conservé ensuite, par exemple avec le Macintosh IIcx puis le Macintosh IIvx.
Tout naturellement, l’année suivante, quand elle a décidé d’installer un processeur 68030 dans son Macintosh SE, Apple aurait dû l’appeler… le Macintosh SEx ! Allez savoir pourquoi, l’idée n’a pas été retenue, et le petit nouveau a donc pris le nom de SE/30, une anomalie dans l’histoire d’Apple : c’est le seul Mac à processeur 680×0 disposant d’une barre oblique dans son nom. Quant à la gamme PowerPC, elle utilisera régulièrement ce caractère, mais toujours pour annoncer la vitesse du processeur, comme sur le PowerMacintosh 6100/60.
Un Mac Pro pour 5 euros ? Presque !
Si vous trouvez que le nouveau Mac Pro, tout juste présenté par Apple, est un peu cher, vous en trouverez une version beaucoup plus abordable sur eBay. Même pas 5 euros.

Les débuts d’Exposé sur Mac OS X
Avant de s’appeler Mission Control, la fonction permettant d’afficher en miniatures toutes les fenêtres ouvertes à l’écran s’appelait Exposé. Apparu avec Mac OS X 10.3, Exposé était une vraie révolution dans l’usage du Macintosh, en termes de gain de temps notamment. Voici ce qu’on en disait dans la revue A Vos Mac en 2004, peu après sa sortie…
Deux fonctions cohabitent dans ces premières versions : l’affichage de toutes les fenêtres, ou seulement des fenêtres de l’application active. Que vous utilisiez l’une ou l’autre, avec les coins actifs de l’écran ou les touches de fonction, Apple a ajouté une possibilité très appréciable, et visuellement impressionnante. Cette fonction permet de faire défiler les fenêtres ouvertes de chaque application l’une après l’autre. Commencez par activer Exposé puis tapez Tabulation : au lieu d’afficher toutes les fenêtres, Exposé affiche celles d’une application. Puis appuyez à nouveau, et c’est une autre application qui passe au premier plan, avec toutes ses fenêtres en réduction. Et ainsi de suite… Encore plus fort : Exposé toujours activé, appuyez cette fois sur Pomme et Tabulation et gardez la touche Pomme appuyée. Le sélecteur d’application apparaît sur toute la largeur de l’écran, et il ne vous reste plus alors qu’à cliquer sur l’application souhaitée (ou à utiliser les flèches du clavier).
Après l’iMac en couleurs et l’iPod mini en couleurs, voici Exposé en couleurs ! En effet, la couleur utilisée par Exposé dépend du réglage de contraste des Préférences Système « Apparence ». Il suffit de changer ce réglage pour vérifier, il n’y a même pas besoin de fermer les Préférences Système pour que la modification soit prise en compte.
Deux astuces de 2003 pour iTunes
Nous continuons d’explorer notre collection d’astuces pour les anciennes versions des logiciels d’Apple. Voici deux astuces parues en 2003 dans la revue A Vos Mac. Quinze ans plus tard, elles sont toujours parfaitement valables !
Peut-être avez-vous dans votre bibliothèque iTunes des pistes que vous souhaitez garder, mais surtout pas entendre : effets sonores, sketches comiques, jingles… Vous avez bien sûr pensé à créer une nouvelle liste de lecture dans laquelle vous ne les avez pas glissées, mais cela vous oblige à la tenir à jour en fonction des nouveautés : pas pratique ! Pensez plutôt à décliquer la case qui précède le titre de ces pistes indésirables : une fois désélectionnées, les pistes ne seront plus lues par iTunes, sauf si vous le demandez expressément en double-cliquant sur leur ligne.
Et si vous faisiez un peu de place dans iTunes aux titres que vous n’écoutez jamais, histoire de varier un peu ? Pour cela, créez une nouvelle piste intelligente (option-clic sur le bouton « Plus » en bas à gauche de la fenêtre), puis cliquez sur l’onglet « Avancées ». Ensuite, activez le bouton « Répondre à la condition suivante », et choisissez « Compteur est 0 ». Ce n’est pas plus compliqué que ça : il ne vous reste plus qu’à donner un titre à cette nouvelle liste, comme « Les jamais-écoutés ». Au fur et à mesure de vos écoutes, elle se videra de son contenu, et sera un précieux indicateur des morceaux que vous n’écoutez jamais jusqu’au bout !
Publicité : le LC III et son écran, pour 7500 F HT
Sauf erreur de notre part, nous sommes dimanche, et le dimanche, c’est publicité ! Et ça tombe bien, car ce 23 décembre est le dernier jour pour profiter d’une offre exceptionnelle sur le Macintosh LC III, avec son écran 256 couleurs et le logiciel ClarisWorks 2.0 intégré. Seulement 7500 F HT (soit 8895 F TTC), c’est une affaire ! Ah, on me signale dans l’oreillette que l’offre est terminée depuis vingt-cinq ans. Dommage.
Un Inside Apple pour l’ImageWriter
Toujours à l’occasion des 35 ans de l’ImageWriter, et après avoir présenté sa brochure publicitaire, nous avons retrouvé ce publi-communiqué d’Apple, paru dans InfoWorld en octobre 1983 (ce n’est pas la première fois que nous publions une de ces publicités Inside Apple). Au moins, ainsi, vous saurez à quoi ressemble l’intérieur de cette imprimante matricielle !
Source : Google Books
Une application de Bill Atkinson sur iPad
Depuis qu’il a quitté Apple après avoir créé QuickDraw, MacPaint et HyperCard, Bill Atkinson n’est pas resté inactif. Se consacrant à son autre passion, la photographie, il a pris son temps pour sillonner le monde et poser son trépied de-ci, de-là. Vous pouvez retrouver toutes ses photos sur son site.
Puis il s’est souvenu qu’il n’était pas mauvais en programmation, et il a décidé de marier ses deux passions, avec l’aide de sa compagne de toujours, Sioux. Ainsi est né PhotoCard, un logiciel disponible sur l’App Store pour iOS, dédié à la conception de cartes postales qui peuvent ensuite être envoyées par mail, ou imprimées et postées pour vous (comptez environ deux euros par envoi).
Sans vouloir être mauvaise langue, on se dit quand-même en voyant l’interface bariolée de PhotoCard, qu’HyperCard a peut-être eu de la chance d’être limité au noir et blanc…
Des traces du PowerBook 3500c
Dernièrement, nous avons fureté dans le CD qu’Apple avait distribué à ses revendeurs en novembre 1997, sous le nom de Apple Reference, Performance and Learning Expert. Ce CD contenait des démos de logiciels, des fiches techniques, des argumentaires de vente, des images, des films QuickTime… Bref, de quoi mieux connaître Apple et sa gamme.
Et au milieu de tout cela, nous avons croisé un produit Apple dont le nom a été modifié au dernier moment. De manière tellement précipitée que le nom utilisé durant sa phase de développement n’a même pas été modifié partout dans le CD : le PowerBook 3500c, remplaçant du PowerBook 3400c, et finalement dénommé « PowerBook G3 », tout simplement.
Et ce n’est pas une erreur isolée : tous les fichiers traitant du nouveau PowerBook G3 ont conservé leur nom d’origine. On trouve même une photo du PowerBook 3500c, avec l’étiquette à ce nom (si, si, regardez de plus près !), mais dans un dossier nommé PowerBook 5300, du nom du modèle pourtant supprimé du catalogue un an plus tôt. Pour le coup, il s’agissait sûrement d’une simple erreur de frappe…
L’Apple Store et la Peugeot 104 de 1987
Voici une trouvaille inattendue. Pensez donc : un poster présentant la Peugeot 104, devant une boutique Apple ! Et entre les deux, un client ravi de charger des cartons Apple — dont un Apple IIc – dans son coffre ! Si l’on en croit la petite ligne en bas à droite, le modèle présenté est une 104 ZA de 1987. Quant à la boutique Apple, elle présentait un Apple IIe et son écran, un autre carton d’Apple IIc, quelques posters, et un carton de Macintosh. Comptez tout de même 400 euros pour ce souvenir.

La Peugeot 104 Z était la déclinaison « coupé » de la petite Peugeot 104. La version ZA, plus précisément, en était la version commerciale, sans banquette arrière. 3,30 mètres de longueur, moins de 800 kg sur la balance, et un moteur de 50 chevaux. Le Monde nous l’apprend, la Peugeot 104 partageait quelques éléments, comme le moteur ou la boîte de vitesse 4 vitesses, avec la Renault 14 surnommée « La Poire », ça ne s’invente pas !
Lien : 104&Samba
Souvenir : un écran en seize couleurs
Et vous, avez-vous connu l’époque où l’on pouvait régler le nombre de couleurs affichées à l’écran ? Les cartes graphiques du début des années 1990 étaient bien incapables de jongler avec les quantités vertigineuses de nuances de nos écrans P3, et se contentaient d’afficher jusqu’à 256 couleurs, soit 8 bits par pixel (3 bits pour le rouge, autant pour le vert, et seulement 2 pour le bleu). Pire, certains logiciels et certaines configurations se contentaient de 16 couleurs ! Voici par exemple une photographie prise par un QuickTake, affichée sur un écran 640 x 480 pixels en 16 couleurs.

Quelques chiffres pour comparer : un iMac Pro dispose d’un écran de 5120 x 2880 pixels, soit 14.745.600 pixels codés sur 30 bits, et donc capables d’afficher 1.073.741.824 nuances. La carte graphique doit donc gérer quinze millions de milliards de combinaisons possibles (précisément 15.832.967.439.974.400). L’écran 640 x 480 présenté dans cet article dispose de 307.200 pixels, chacun limité à 16 nuances, soit 4.915.200 combinaisons, soit environ trois milliards de fois moins… En 256 couleurs, on réduit le rapport à 200 millions…
Publicité : Mac OS 7.6
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici une publicité un peu bizarre de 1997, vantant la capacité du nouveau Mac OS 7.6 à suivre votre esprit partout où il ira ! Toujours plus intuitif, le nouveau système d’Apple promettait une gestion de la mémoire virtuelle permettant de lancer plus rapidement les applications et les impressions. QuickTime, Open Transport, OpenDoc et CyberDog étaient mis en avant, et comme toujours à l’époque, Apple vantait la compatibilité avec les fichiers Windows qui, promettait-elle, pouvaient être lus sans même l’application d’origine !
Un clavier d’évangéliste sur eBay
Amusante, cette trouvaille sur eBay : un clavier Apple Extended Keyboard II, portant des autocollants du service « Apple Evangelism ». Si le clavier a une apparence tout à fait classique du côté pile, quelques autocollants font tout son intérêt du côté face. On y trouve donc la mention « Property of Evangelism » et un autocollant le rattachant à Debbi Perez, poste 4-6521, au service APPLE-EVANGELISIM (faute de frappe d’origine…), au sein de la Recherche & Développement, 3 Infinite Loop à Cupertino…
Malgré nos recherches, nous n’avons pas trouvé de trace de Debbi Perez chez Apple. Mais ce clavier nous rappelle cette époque où Apple disposait d’un « service d’évangélisme » : une unité chargée de porter la « bonne nouvelle », de convaincre les développeurs d’écrire pour le Macintosh, puis de faciliter les relations entre eux et les équipes d’Apple.
Le premier d’entre-eux fut Mike Boich, de l’équipe Macintosh ; le plus connu fut sans doute son collègue Guy Kawasaki, que l’on voyait partout jusqu’au milieu des années 90, et qui obtint même le grade envié d’Apple Fellow, une fonction de guide spirituel au sein de l’entreprise, offert en reconnaissance de la contribution de l’intéressé au développement de l’informatique.
Publicité : l’iPod nano de 2006
Le dimanche, c’est publicité en anglais ! Aujourd’hui, voici une très belle double-page de 2006, aux couleurs du nouvel iPod nano. Ces modèles colorés succédaient à deux modèles beaucoup plus sages, habillés de plastique noir ou blanc. Gris, bleu, rose, vert et noir, de 2 à 8 Go de stockage, avec même une version rouge en série Product(Red).
Le poster des Quadra 700 et 900
Encore un beau souvenir extrait des archives de Mike, l’un de nos fidèles lecteurs. Un grand poster pour les Quadra 700 et 900, les plus puissants de la gamme à l’époque. Le Quadra 900, en particulier, occupait un boîtier de près de cinquante centimètres de hauteur, plus gros encore que les tours des Power Mac G3 ou G4 qui le remplaceront bien des années plus tard.
La brochure de l’iMac G4 « Tournesol »
En 2002, quand Apple présente son nouvel iMac G4 (le premier à s’éloigner du design du premier iMac de 1998), les brochures qu’elle distribue sont minuscules : une feuille A4 pliée en huit, rien de moins ! Dans celle-ci, on retrouve les caractéristiques révolutionnaires de ce premier modèle à écran plat (15 pouces), équipé d’un processeur PowerPC G4, d’un lecteur SuperDrive, et des logiciels iMovie, iTunes, iDVD et iPhoto. Bien que la suite iLife ait été présentée en même temps que ce modèle, la brochure n’en cite pas le nom.
Un Power Mac en janvier 1984
Évidemment, on ne vous la fait pas. En janvier 1984, Apple présentait tout juste son premier Macintosh. La gamme Power Macintosh attendra attendra encore dix ans pour pointer le bout de son nez. Alors qui pouvait donc proposer un Power Mac en janvier 1984 ? McCulloch Corporation, un fabriquant… de tronçonneuses ! Nous avons justement retrouvé la brochure de la gamme sur eBay, pour seulement 8 euros, frais de port compris.

Pas de doute, à l’intérieur, les deux Power Macs n’ont vraiment aucun point commun…
Une option SCSI pour le Mac 128
Actuellement sur eBay, un vendeur allemand propose un Macintosh d’origine qui, en marge d’un état général pas bien glorieux, propose une petite coquetterie plutôt inhabituelle : un port SCSI installé en option ! En effet, le premier Macintosh à disposer en standard de ce type de connexion était le Macintosh Plus, sorti deux ans plus tard, en janvier 1986.
Pour installer ce port SCSI, plusieurs fabricants, comme Computer Care et Newbridge, proposaient des cartes de mise à jour. Une autre était vendue sous le nom de MacSnap SCSI par le fabricant Dove (disparu depuis). Elle accompagnait une carte d’extension de mémoire, coûtant 235 pour 1 Mo ou 475 dollars pour 2 Mo de mémoire vive. La carte d’extension mémoire MacSnap s’installait simplement par-dessus les puces de mémoire vive d’origine, sans nécessité de jouer du fer à souder. La carte MacSnap SCSI, quant à elle, se connectait à la place des ROM d’origine, montées sur un support amovible. Restait tout de même à fournir sa propre puce de ROM de Mac Plus, ce qui n’était pas l’étape la plus évidente en 1986… Quant au port SCSI, il prenait la place du capot masquant habituellement la pile de l’horloge temps-réel du Mac, grâce à une fine nappe contournant cette pile.
Apple proposait à l’époque une solution plus élégante, mais plus coûteuse : une carte-mère complète de Macintosh Plus, à installer dans son Macintosh 128 ou 512, en conservant l’écran, la carte graphique et l’alimentation. Apple appelait cela, tout simplement, « La mise à niveau Macintosh Plus ».
Sources : Phil Beesley, Apple Fritter, WorthPoint
Souvenir – Les Tableaux de bord
Et vous, avez-vous connu l’époque des Tableaux de Bord ?
Au tout début du Macintosh, on parlait de « Tableau de Bord » au singulier, puisque tous les réglages de la machine tenaient sur un seul écran minuscule. Puis vint le système 7 et ses multiples Tableaux de Bords, et autant de réglages accessibles par des fenêtres indépendantes.
Ces tableaux de bord étaient sagement rangés dans le Dossier Système. On les reconnaissait à leur icône bordée d’un petit curseur.
Parmi tous ces tableaux de bord, on se souvient particulièrement de « Mémoire», qui donnait accès à des réglages que personne ne comprenait, comme la « Mémoire cache toujours activée » ou l’adressage 32 bits.
Bon anniversaire l’accord Apple-Microsoft
Le 6 août 1997, en conférence inaugurale de la MacWorld Expo de Boston, Steve Jobs explique à son auditoire qu’Apple a besoin de lier des partenariats industriels, plutôt que de se bagarrer avec les autres entreprises. Et le premier partenaire que Steve Jobs a approché au cours des semaines précédentes, c’est Microsoft. Brouhaha incrédule dans la salle. Huées à l’apparition de Bill Gates en vidéoconférence sur l’écran géant.
Les principales conséquences de cet accord sont industrielles : en échange d’un abandon de toute poursuite entre les deux sociétés sur le front des brevets, Microsoft s’engage à développer la suite bureautique Office durant les cinq années suivantes. Apple, de son côté, accepte d’installer Internet Explorer par défaut sur ses ordinateurs, une décision qui provoque incrédulité et cris de protestation de la part des spectateurs. Pourtant, la seule annonce que retiendront les médias à l’époque, c’est l’investissement par Microsoft de 150 millions de dollars en actions Apple, non cessibles durant trois ans. Ainsi, l’INA titre encore ce reportage d’époque de FR3 « Microsoft rachète Apple ».
C’est le Time qui, peut-être, comprend le mieux la portée de cet accord pour l’avenir de l’informatique, en reprenant en Une cette phrase de Steve Jobs, contactant Bill Gates après son allocution : «Merci, Bill, le monde est meilleur maintenant ».
Pour la petite histoire, sachez que Microsoft a finalement revendu ses 150 millions de dollars d’action avant 2003, en doublant sa mise. Depuis, la valeur de l’action a été multipliée par cent : au cours actuel, cet investissement représenterait environ 30 milliards de dollars.
L’informatique nomade en 1993
Nous avons déjà eu l’occasion de diffuser quelques articles extraits de la revue Apple News, l’organe de propagande d’Apple France au milieu des années 1990. Aujourd’hui, voici une double-page du numéro 1 de décembre 1993, dans laquelle on découvre les solutions nomades d’Apple, qui « repoussent les limites de la portabilité et de l’intégration ».
Parmi les avantages de l’offre d’Apple, on trouvait les capacités d’extension des PowerBooks (ADB, SCSI, modem, AppleTalk), leur aptitude à utiliser un écran externe en mode « bureau étendu », la présence de QuickTime pour les animations visuelles et sonores, et même la communication sans fil pour le PowerBop, qui avait été présenté quelques mois plus tôt.
La gamme des PowerBooks Duo était également mise en valeur, avec leur station d’accueil et leur poids plume : de 1,9 à 2,2 kg (rappelons tout de même qu’un MacBook pèse aujourd’hui 920 grammes…). Quant à l’autonomie, elle atteignait 6h en standard, et 8h supplémentaires avec la batterie externe longue durée.
Au passage, vous remarquerez qu’Apple proposait déjà, en cette fin d’année 1993, la fameuse souris ADB noire qui accompagnera plus tard les Performa 5400, et qui venait d’être présentée pour accompagner le Macintosh TV.
40 ans : Bon anniversaire Macintosh !
24 janvier 1984 : une date inoubliable qui marque la présentation officielle du tout premier Macintosh.
La gamme fête donc aujourd’hui ses 40 ans, tout rond !
Un anniversaire que nous fêtons sur le Club iGen toute la semaine…
…et sur l’Aventure Apple :
06h : Un exemplaire de pré-production vendu aux enchères
12h : Ne m’appelez jamais Mac !
16h : Le troisième standard
18h : Cherchez l’erreur !
20h : Des vidéos à voir et à revoir
Une galerie de Picasso pour le Macintosh
Dans la collection de l’Aventure Apple, nous avons quelques Picasso… Pas de quoi concurrencer le Musée Picasso, mais quand-même, pour les amateurs de l’Apple de 1984, il y a quelques belles pièces. On signale au passage que nous parlons de logo Picasso, car c’est le nom qui est passé à la postérité, bien qu’il s’agisse plutôt d’un dessin dans le style de Matisse, comme le rappelait Cult of Mac il y a quelques années…
À tout seigneur, tout honneur : le logo Picasso ornait bien sûr le carton du Macintosh. Minimaliste, moderne et chic, immédiatement reconnaissable, c’était un coup de maître. Sans oublier les quelques touches de couleurs pour rappeler le logo de la marque.
À l’intérieur du carton, le logo était décliné sur les différents accessoires : la boîte contenant les livrets et disquettes, le carton de la souris, le carton du clavier, et même le petit carton entourant le câble d’alimentation !
Un lecteur sympa nous a envoyé une photo de son clavier de Macintosh, qui pour le moment échappe encore à notre collection (merci Gaël !).
Les disquettes et cassettes n’étaient pas en reste : voici par exemple, de gauche à droite, une boîte de dix disquettes (Ten Disks), la cassette de la visite guidée du Macintosh, puis celle de la visite guidée de MacPaint et MacWrite, et enfin, la disquette de la visite guidée du Macintosh.
Les manuels d’utilisation n’étaient pas en reste. Celui du Macintosh, bien sûr, mais aussi celui du Lisa 2, présenté en même temps que le Macintosh.
Apple éditera un exemplaire promotionnel de son lourd manuel « Inside Macintosh », le premier d’une série de manuels techniques qui s’étoffera avec la gamme Apple. SEEDRIN, la filiale française de la marque, imprimera aussi un livret publicitaire aux couleurs du logo Picasso, reprenant les arguments de la brochure « Parmi les 55 millions de Français, rares sont ceux qui savent se servir d’un ordinateur ».
Tiens donc, on a failli oublier le pavé numérique dédié au Macintosh, dans sa boîte aux couleurs de la gamme.
Dans l’image suivante, extraite du Bilan Financier diffusé par Apple à l’issue de son année fiscale 1984, on peut admirer l’usine dédiée au Macintosh à Fremont, en Californie. Les techniciens y étaient dotés d’une combinaison de travail aux couleurs du logo Picasso :
Et comme nous le notons par ailleurs dans cet article sur l’inspiration du logo Picasso, bien d’autres entreprises ont profité du mouvement pour leurs propres produits, comme cette housse apparue sur eBay… pour 1900 dollars !

Libérer un port occupé sur Macintosh
Comment contourner les messages d’alertes dus aux ports indisponibles, que l’on rencontrait jusqu’à MacOS 9 ?
Si vous avez déjà branché un micro sur l’entrée son de votre Mac, ou si votre ordinateur a encore des ports série (disparus avec l’iMac), vous avez peut-être été confronté à des messages annonçant que l’un des ports est occupé ou inaccessible. Le problème est toujours le même : sur un Mac, les ports ne peuvent être utilisés que par un seul pilote à la fois, à moins d’avoir été prévus spécialement pour être partagés (c’est le cas des ports USB, SCSI ou FireWire). Dans le cas des ports série ou de l’entrée son, le système fait respecter une règle impérative : premier arrivé, premier servi. Si une application utilise déjà un port, les autres sont mises à la porte.
Dans le cas de l’entrée son, le problème sera vite réglé : quittez toute les applications qui pourraient l’utiliser puis relancez votre programme, qui ne devrait plus poser de problème. En revanche, l’affaire se complique avec les ports série : après avoir vérifié, là aussi, qu’aucune application n’utilise le port en question (émulateur minitel, fax, accès internet sur le port modem ; driver d’imprimante sur le port du même nom), vérifiez dans le Sélecteur qu’AppleTalk est désactivé. En effet, si celui-ci est activé, il occupe l’un des ports série (sélectionné dans le Tableau de bord AppleTalk). Cela devrait suffire à libérer le port, après un redémarrage !
Cette astuce a été publiée en 2001 dans la revue A Vos Mac.
Bon anniversaire le Cinema HD Display 30″ !
Cela faisait un moment que l’on n’avait plus fêté d’anniversaire sur ce blog. Ce 28 juin nous offre l’occasion de nous souvenir de notre air ébahi en découvrant le nouveau Cinema HD Display de 30 pouces, une diagonale inédite dans l’histoire de l’informatique. Nous étions en 2004, et cet écran offrait le top du top : résolution de 2560 x 1600 pixels, connection DVI et doubles ports USB2 et FireWire !
« Notre élégant moniteur Cinema Display de 30 pouces est le plus grand écran de bureau jamais créé et vous pouvez en installer deux, côte à côte, pour obtenir un impressionnant total de 8 millions de pixels, a déclaré Steve Jobs, chef de la direction d’Apple. Les moniteurs Cinema Display d’Apple ont toujours établi la norme pour les moniteurs de la plus haute qualité dans l’industrie et notre nouveau moniteur de 30 pouces est un pas de géant vers l’avant pour nos clients à la recherche de produits haut de gamme. »
Ce nouvel écran, et ses petits frères de 20 et 23 pouces, adoptaient la robe aluminium du Power Macintosh G5 lancé un an plus tôt. L’ensemble était particulièrement classe !

L’Apple Cinema HD Display de 30 pouces nécessitait une carte graphique « de haute performance » NVIDIA GeForce 6800 Ultra DDL et un ordinateur Power Mac G5. Et voici ce qu’en disait Apple dans son communiqué de presse : « offrant l’architecture d’affichage graphique la plus avancée qui soit disponible sur le marché, la carte graphique NVIDIA GeForce 6800 Ultra DDL offre les plus récentes fonctionnalités en matière de programmation graphique pour présenter de façon réaliste la cinématique à l’écran et une bande passante incroyable pouvant offrir un rendement atteignant 35,2 Go/s, ce qui permet de supporter des taux de rafraîchissement des pixels pouvant atteindre 6,4 milliards de texels par seconde. Première carte à supporter deux interfaces de connexion à haute résolution, la carte graphique NVIDIA GeForce 6800 Ultra DDL intègre deux connecteurs DVI, de manière à ce que deux moniteurs Cinema HD Display de 30 pouces puissent être utilisés avec un ordinateur Power Mac G5, fournissant ainsi un espace de travail jamais vu ».
L’Apple Store, avant l’Apple Store
Dans le « Dossier du candidat revendeur » de 1984, dont nous avons déjà parlé, Apple explique comment agencer une surface de vente pour être agréé « Revendeur Apple ». Bien sûr, il faut vendre des produits Apple à l’exclusion de toute autre marque d’ordinateur, mais aussi aménager des espaces spécialisés : présentation de matériel, présentation de logiciels, accessoires, périphériques, journaux et livres… sans oublier des espaces de « démonstration debout », des bureaux fermés et un espace S.A.V. Bref, une boutique professionnelle « nette, mais sans luxe ostentatoire ». Quant à l’organisation générale, elle faisait l’objet de cette sympathique maquette, hélas à cheval sur la reliure :
Sachez qu’Apple n’était déjà pas tendre à l’époque avec ses revendeurs, exigeant un certain niveau de compétence technique des vendeurs, décidant de la disposition des produits, et prévoyant des pénalités en cas de paiement tardif des stocks commandés. Des conditions que l’on retrouve aujourd’hui chez les « Apple Premium Reseller », et déjà justifiées par la nécessité « d’assurer au client utilisateur des produits Apple le meilleur service avant, pendant et après la vente ».
Publicité : Apprendre, créer, communiquer, oser
Le dimanche, c’est publicité ! Cette semaine, voici les Performa familiaux de 1996, dans les trois configurations préparées par Apple : un Studio de Création, un Macintosh de la famille, et un Bureau à domicile. Autrement dit, les Power Macs 5400 et 6400 dans différentes configurations. La semaine dernière, c’était le Power Macintosh 8600 qui devenait « Web Authoring Studio » grâce au même artifice.
Souvenir : Le MacCharlie
Et vous, avez-vous connu le MacCharlie ? Apparu en 1985, coûtant entre 1200 et 1800 dollars selon les options, cet étonnant produit proposé par Dayna Communications était vendu comme un complément du Macintosh original ou du Macintosh 512. Il s’agissait en fait d’un véritable PC équipé d’un processeur Intel 8088 à 4.77 Mhz, de 640 Ko de mémoire vive et d’un ou deux lecteurs de disquettes 5″1/4. Le fonctionnement de ce produit était assez simple : le Mac affichait l’écran du PC en plein écran ou dans une fenêtre (grâce au mode « Switcher » ou au « MultiFinder »), comme le ferait aujourd’hui un émulateur, tout en laissant l’accès aux accessoires du menu pomme comme la calculatrice ou le bloc-note.
Les logiciels PC étaient bien exécutés sur le MacCharlie, mais l’image de l’écran était transmise au Mac via le port Imprimante. Si le MacCharlie offrait le support du copier-coller de texte de DOS vers le Mac, les logiciels conçus pour la souris de Microsoft ne pouvaient pas reconnaître la souris du Mac, tout simplement car le MacCharlie était incapable d’interpréter des données graphiques : il se contentait de transférer au Mac les 25 lignes de 80 caractères d’un écran DOS classique. En revanche, le Mac bénéficiait du clavier étendu qui offrait notamment un pavé numérique, et pouvait utiliser la mémoire interne du MacCharlie comme « mémoire-tampon » pour l’imprimante ImageWriter, évitant à celle-ci de bloquer l’utilisation du Mac durant toute la durée de l’impression.
Pourquoi le PowerBook est populaire
De temps en temps, nous aimons bien vous présenter une publicité américaine d’Apple. Apple France s’étant longtemps appuyée sur l’agence CLM/BBDO, nous n’avons pas profité des mêmes campagnes que les autres utilisateurs dans le monde. Aujourd’hui, c’est une double-page de 1993 que nous vous présentons : elle explique pourquoi le PowerBook est tellement apprécié par ceux qui n’y connaissent rien en informatique… et par ceux qui sont des experts de la matière.
Si le PowerBook est l’ordinateur portable le plus vendu aux États-Unis, c’est parce qu’il suffit de l’ouvrir pour se mettre au travail. Pas de commandes à apprendre, pas de fichier système à configurer. Plus facile à utiliser, donc utilisé plus souvent, il rend l’utilisateur plus efficace. Mieux connecté grâce à AppleTalk, il permet de garder le contact avec ses fichiers, ses messages et même ses fax. Pas besoin de s’y connaître, quand on a la bonne machine, compatible avec les disquettes et les logiciels MS-DOS (grâce à SoftPC). QuickTime n’est pas oublié, pour des vidéos, des animations et des musiques impressionnantes.
Et si le PowerBook est aussi populaire parmi les experts, c’est qu’il est plus qu’un ordinateur miniaturisé. Son design tient compte des différences d’utilisation entre le bureau et l’extérieur. Parce qu’il est simple à utiliser, il réduit les coûts de support aux utilisateurs. Avec PowerBook/DOS Companion, il devient compatible avec le monde MS-DOS, ses fichiers, ses écrans et ses imprimantes. Grâce à ses quatre modèles, du noir et blanc à la couleur, il est sur-mesure pour chaque utilisateur, même le patron !
Le QuickTake 100, l’œil de Macintosh
Aujourd’hui, nous nous penchons à nouveau sur le QuickTake, le premier appareil photo grand public, présenté par Apple en 1994. Voici ce qu’en disait le magazine Apple News de mars 1994, le surnommant même « l’œil de Macintosh ». Au-delà de ce petit surnom (que nous n’avions jamais lu ni entendu par ailleurs…), l’article est intéressant, car il nous rappelle qu’à l’époque, il fallait expliquer à quoi servait ce nouveau périphérique, permettant d’installer directement sur le disque dur les images grâce à un simple câble, le tout sans aucun surcoût, car il ne nécessitait ni pellicule, ni développement !
Si la prouesse était déjà impressionnante pour l’époque, le résultat n’était cependant pas totalement exploitable, sauf pour un affichage à l’écran, sans prétention. La preuve en image avec cette photo d’un QuickTake 150, réalisée avec son aîné le QuickTake 100, réglé en mode « haute qualité ».
Pour réaliser cette photographie, nous avons ajouté au QuickTake 100 sa lentille macro optionnelle : un simple accessoire à clipser devant l’appareil de sorte à modifier à la fois l’optique, la visée et la diffusion du flash.

40 ans du Macintosh : ne m’appelez jamais Mac !
L’Aventure Apple a mis la main sur un rare mémo envoyé par le département due com’ d’Apple à tous ses revendeurs et aux représentants commerciaux. Un document datant de mars 1984, par lequel l’entreprise interdisait l’usage de l’abréviation « Mac » pour son petit nouveau, le Macintosh. Le mémo précisait qu’Apple n’avait pas de licence ni d’autorisation pour utiliser ce terme. Par ailleurs, il était aussi demandé de toujours indiquer « Macintosh™ Personal Computer » lors de la première utilisation du terme. On se souvient qu’Apple ne disposait à l’époque que d’un droit d’usage, concédé par le fabricant de matériel audio Macintosh Laboratory.
Preuve de l’importance de ce mémo, il était adressé en copie à Floyd Kvamme, qui n’était rien de moins que l’Executive Vice President of Sales and Marketing de la marque à l’époque !
Les temps ont bien changé d’ailleurs : dans ses « Guidelines for Using Apple Trademarks and Copyrights », Apple indique qu’elle est dorénavant la seule propriétaire de la marque déposée « Mac » et autorise les tierces partie à l’utiliser sous certaines conditions, et notamment pour se référer à la gamme Macintosh.
Comment garder nos secrets… secrets.
Voici un beau document dont nous ne vous avions pas encore parlé : une brochure de l’Information Protection Program, cet outil interne au service de la protection des secrets d’Apple. Le titre de cette brochure ne laisse aucun doute : Comment faire en sorte que les secrets de notre succès le restent. Secrets.
Dans les pages intérieures de cette grande brochure éditée en 1989, on découvre les cadres d’Apple mis en scène pour diffuser de bons conseils visant à préserver les secrets de la marque. Le premier d’entre eux, c’est bien sûr John Sculley, le grand patron, recommande de tout passer à la broyeuse : documents stratégiques, plannings, organigrammes… Faites que le futur mérite qu’on l’attende !
On trouve aussi Jean-Louis Gassée, président d’Apple Products, qui recommande de tamponner « Confidentiel » tous les documents qui le méritent, en précisant au besoin « Accès restreint », « Besoin d’en connaître » et « Apple Eyes Only », comme dans les meilleurs romans d’espionnage. Del Yocam, le président d’Apple Pacific, recommande de tenir sa langue lors des dîners avec les clients et les partenaires, et même avec sa famille. On n’imagine pas le nombre de concurrents qui choisissent justement les mêmes restaurant que nous !
On y trouvait aussi, parmi d’autres, Chris Espinosa, huitième employé d’Apple, et sa mère Sue Espinosa, également salariée de la marque, se mettent en scène pour expliquer qu’il y a des choses que même votre mère ne devrait pas savoir, même si elle travaille pour Apple !
La boîte de disquettes Test Drive a Macintosh sur eBay
Il y a quelques semaines, nous vous avons présenté une des pièces de notre collection, le boîtier qui permettait de transporter les disquettes de démonstration prêtées lors de l’opération « Test Drive a Macintosh ». Il se trouve qu’il y en a justement un actuellement sur eBay, ce qui est assez rare pour être signalé. Pensez à interroger le vendeur avant d’enchérir : il n’indique que les frais de port vers les États-Unis, mais peut-être acceptera-t-il un envoi vers nos contrées ?
Et si vous voulez des disquettes et cassettes pour compléter, on en trouve très régulièrement sur eBay, il suffit de demander !
Encore quelques badges Apple (et d’autres)
Le lecteur sympa qui a retrouvé un vieux badge d’HyperCard nous a aussi fait parvenir des photos de quelques autres pièces de sa collection. On commence avec ces deux merveilles, d’une époque où Apple se permettait d’écrire des choses dans sa pomme… contrairement à toutes les recommandations de sa charte graphique ! Les plus observateurs auront remarqué que ces deux badges des années 70 étaient déjà aux couleurs des futurs iBook de 1999 !
Pas mal aussi, ce badge « Apple Multimédia », le slogan d’Apple Expo au début des années 90 (pour tout savoir sur Apple Expo, il y a une page sur l’Aventure Apple).
Dans ses boîtes à souvenirs, notre lecteur a aussi retrouvé des badges d’After Dark, le fameux économiseur d’écran avec ses grille-pains volants, et de la première version d’Internet Explorer sur Mac :
On trouve aussi quelques outils du monde HyperCard, comme HyperScan, une pile HyperCard qui permettait d’utiliser son premier scanner, l’Apple Scanner. Cette pile avait été développée par Bill Atkinson, comme on l’a déjà raconté par ailleurs. Un autre badge porte les couleurs d’HyperAnimator, un outil développé en 1988 par Bright Star Technology, et qui permettait d’animer à l’écran des assistants virtuels capables de synchroniser le texte prononcé et les animations faciales. Quant à SuperCard, il s’agit de l’un des premiers clones d’HyperCard : présenté en 1989, il en reprenait les concepts, avec quelques améliorations, comme la gestion de la couleur, des fenêtres de taille variable, et l’intégration de ressources multimédia.
Merci Erik !
Combien vaut un Spartacus dans son carton ?
Si vous vous demandez ce que peut bien valoir un Twentieth Anniverary Macintosh (ou Spartacus) dans sa boîte d’origine, alors voici la réponse : 1375 $. Un tel modèle vient en effet de se vendre sur le fameux site d’enchères eBay. Cet ordinateur d’exception a marqué les vingt ans de la marque à la pomme, en 1997 (la commercialisation avait pris un peu de retard, puisqu’Apple avait fêté ses 20 ans en 1996…). Vendu à l’origine 7500 dollars, il fut rapidement bradé. 12.000 exemplaires furent produits, avant que le moule soit volontairement détruit pour garantir le caractère limité de cette série.

Ce type de vente n’est pas exceptionnel : rien que ces dernières semaines, on a vu passer sur eBay un modèle upgradé en G3 400 Mhz, remporté aux Pays-Bas pour 1750 euros, et un autre aux Etats-Unis pour 840 dollars. Un vendeur a même proposé un Spartacus dans son carton neuf, jamais ouvert, en février dernier : les enchères sont montées à 3350 dollars !
[mise à jour du 30/05/2019] Un autre Spartacus en très bon état vient de se vendre sur eBay, complet avec son carton, son manuel utilisateur et deux stylos. Il a atteint 1675 dollars, soit environ 1500 euros.
Un sac en cuir pour le Macintosh ?
Daphné, une de nos lectrices, s’interroge sur ce sac en cuir, aux dimensions du Macintosh original et portant le logo Apple, qu’elle a retrouvé bien conservé dans son grenier mais qui ne semble pas avoir d’existence officielle.
Tous les collectionneurs de Macintosh connaissent bien son équivalent en toile, un modèle matelassé et imperméable, avec le logo coloré brodé dans un coin. Mais de ce sac en cuir, aucune trace dans la documentation de l’époque.

Nous avons retrouvé un article de la revue InfoWorld d’octobre 1984, qui recense plusieurs modèles de sacs de transport pour Apple II et Macintosh, parmi lesquels un modèle en cuir fabriqué par East/West Leather de San Francisco. Une entreprise dont le patron, plutôt visionnaire, notait que la demande pour des sacoches de transport d’ordinateur irait croissante, au fur et à mesure que les ordinateurs seraient plus petits et plus populaires. Ce sac en cuir, qui n’est pas le même que celui de Daphné, coûtait 229 dollars, quand celui d’Apple, le Mac Bag (fabriqué par l’entreprise MacPacks installée à Kent, dans l’État de Washington) n’en coûtait que 99.
Alors, ami lecteur, pourras-tu renseigner Daphné ? S’agit-il d’une création originale par un maroquinier de talent ? D’un modèle produit par Apple qui aurait échappé à notre sagacité et à celle du regretté Red Light Runner ? Soyons fous : on pourrait même imaginer qu’il s’agisse du sac de transport dédié aux Macs prêtés aux futurs clients lors de la campagne Test Drive a Macintosh de 1984, dont le cuir était un des signes de reconnaissance. La publicité présentée ci-dessous semble cependant montrer le sac en toile…
https://www.youtube.com/watch?v=eAUDDgBX7rs
Mais avouez qu’avec ses poches supplémentaires, permettant par exemple de stocker les cassettes et les disquettes de l’opération publicitaire, on serait tenté d’y croire ! Si c’était le cas, Daphné devrait restituer le sac à son revendeur Apple de l’époque : seule la brochure pouvait être conservée par le testeur !
[mise à jour 29/05/2019] Nous poursuivons nos recherches avec Daphné, qui a retrouvé cette page extraite du catalogue The Apple Collection de 1986.
On y voir encore un sac en cuir assez ressemblant, mais pas tout à fait identique… De notre côté, nous avons retrouvé le même sac dans cette publicité extraite du catalogue « The Macintosh Buyers Guide » de la même époque. Ce sac en cuir était fabriqué par Caribbean Entreprises, une société basée à Jensen Beach en Floride. Il existait une version Mac et une version Mac Plus. Mais ce ne sont toujours pas les bons !
Le Macintosh du médecin
Aujourd’hui, nous vous proposons une brochure d’octobre 1996, à destination du public médical. On y voit bien sûr un Performa 5400 noir (le plus bel ordinateur d’Apple), accompagné d’un PowerBook 3400, et de toutes les raisons pour lesquelles un médecin doit les acheter : télécommunications, aide à la prescription, gestion de la future carte Vitale, garantie d’un an sur site, et l’incontournable Compatibilité PC qu’Apple nous vendait à tour de bras à l’époque…













































































































































































